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Six Pistols

Rappel du premier message :

Convois 1 :Six Pistols

-On dira ce qu'on veut des Corsaires, mais pour un type qui se fait appeler sans honneur, ce Jack est plutôt réglo.
-Mouais. Les types dont on vient de prendre livraison foutait le bordel sur son ile, alors je ne suis pas vraiment sur qu'on puisse dire que sur ce coup la il a vraiment travaillé pour le GM...

Sur le pont du Cuirassé "Foudre", la Lieutenant Colonel Ketsuno Fenyang et le Commodore James Heed sont attentif à la manœuvre. Bien qu'elle soit le domaine d'un corsaire, Dead End n'est pas vraiment une ile ou un soldat de la marine aime séjourner, c'est un repaire de truands, de pirates et de criminels qui ne doivent leur liberté qu'à la protection du puissant Jack Sans Honneur, Colère, Capitaine des Saigneurs et Corsaire du Gouvernement Mondial. Et ses eaux tourmentées et pleines de récifs sont aussi traitresses et dangereuses que ses bas fonds.

Dans les cales du navire sont enchainées une partie d'un groupe de truands local qui a commis l'erreur de s'opposer à Jack, et qui n'a plus d'autre horizon maintenant qu'un dernier voyage en mer avant d’être pendu en place publique. Une fin un peu dure pour Ace et Lucky qui ne totalisent pas 10 millions de berrys de primes à eux deux. Mais on plaisante pas avec le GM, et encore moins avec Jack...

-Ou en sommes nous Commodore ?
-Nous avons quitté les récifs Capitaine ! La haute mer est a nous !
-Parfait, alors en avant toute, plus tôt nous en aurons fini avec cette histoire mieux je me porterai.

Et toutes voiles dehors, brassant l'eau avec ses deux roues à aubes qui prennent lentement de la vitesse, le Foudre s'éloigne en solitaire de Dead End, avant garde de la flotte de la marine qui s'en éloigne à son tour. Orientant sa proue droit vers un horizon barré par une muraille de nuages gris, annonciateur d'orage et de gros temps.

-Prévenez l'amiral Teitoku. Nous allons prendre ce grain de plein fouet.
    Je suis arrivé à bon port, les grilles des cellules me le confirment. Mais où diable sont passé les prisonniers ? Toutes les cellules sont vides. Comment est-ce que je vais trouver ceux que je dois exfiltrer, s’ils se sauvent tout seul ? Manquerait plus qu’ils s’échappent sans moi et que je me fasse capturer. J’aurais l’air bien malin si ça arrivait. D’ailleurs un groupe de cinq soldats arrivent de nouveau. Mon répit aura été de courte durée, j’ai à peine fait quatre cellules depuis que j’ai assommé le groupe précédent.

    « Allez les gars! Je vous avais bien dis qu’il y aurait encore des prisonniers ici.
    Et toi où sont passé tes copains ? Ils sont partis sans toi ? »

    « Heu, je ne sais pas où ils sont partis. Et puis ce ne sont pas mes copains ! »
    « Hein ? Ouais c’est ça. »
    « C’est possible tu sais, on a reçu plein de renforts, des CP, des chasseurs primes, de l’élite... Et dans le tas, il y en qui ont des looks de criminel. Lui, il ressemble plus à un membre du Cipher Pol. Tu es un CP, toi ? Hein ? » [/color]
    « Je ne peux pas vous dire mon affiliation c’est top secret. »
    « Un CP ! Haha, je le savais. Tu me dois cent Berry, George ! »
    « Mais vous, vous sauriez me dire où sont Mars Hatak et le plombier, par hasard ? »
    « Qui, ça ? »
    « Ben, des prisonniers. »
    « Si on t’as demandé, où ils étaient, c’est qu’on ne le sait pas. »
    « Ha oui très …

    Soudain, le bateau tangua plus fort encore que d’habitude et surtout plus vite. Les cinq soldats, bien qu’ayant le pied marin, se retrouvèrent affalé en ligne contre la grille d’une cellule. Si je parvins à rester en place, c’est parce que je durcis l’air sous mes mains pour éviter de tomber. Mais les voyant si parfaitement aligner, je me laissai tombé sur eux de tout mon poids, les bras tendus. Leurs cinq têtes amortissant ma chute, ils filèrent voir morphée.

    …juste. »

    Je repris mon exploration et je finis par trouver un prisonnier recroquevillé dans sa cellule.

    « Et bien, on t’a oublié dans ta cellule ? T’es copain ton oublié ? »
    « Laissez-moi tranquille ? »
    « Quoi tu ne veux pas sortir d’ici ? »
    « Non ! »
    « Tu ne veux pas vivre ? »
    « Si…si, mais… »

    Il se tut soudain, les yeux exorbités comme s’il venait de voir un monstre. Suivant son regard, je vis arriver un officier de la marine, trempé et en short. Pour être en short, il devait soit être suffisamment gradé pour qu’on ne lui dise rien, soit en quart de récupe, soit un peu con vu le temps dehors. Ou peut-être les trois en même temps. Il vient bien de me demander du sel ? Je n’ai pas rêvé ?

    « Bonjour… du sel ? Non, je n’ai aucune idée d’où on peut trouver du sel. Enfin, si je suppose que c’est dans les réserves, mais je vous avoue que je ne sais pas où elles sont. Il faut dire que je ne suis pas sur ce navire depuis longtemps. »

    Voyant le regard de mon interlocuteur qui regardait les soldats inconscients perplexe, je continuai.

    « Les malheureux se sont assommés quand le navire a tangué fortement. »

    « Quant à moi ? Je suis à la recherche de certains prisonniers que l’on m’a demandé de surveiller. Vous pouvez peut-être m’aidez à les retrouver ? »


    Mentir est tellement plus facile quand on reste proche de la réalité. Tout ce que je venais de dire était vrai en un sens. J’avais perçu un doute des soldats en entendant les noms de ceux que je venais sauver. Du coup, je préférai les passer sous silence cette fois-ci. Inconsciemment, j’élevai mon Haki de l’empathie au maximum en me concentrant sur l’homme qui me faisait face.

    Spoiler:


    Six Pistols - Page 2 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Six Pistols - Page 2 Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Six Pistols - Page 2 Steamp10
    "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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    Violentés à répétition par de brusques houles, Max se débat avec joie pour avancer au travers d'la foule ! Avec rage, le forban étire son bras au loin au point de presque s'en déboiter l'épaule ! Et le plus drôle, c'est que ce long bras de chair tendus comme des cordes d'aciers sur le point de rompre se termine par des doigts. Crochus comme ceux d'une sorcière, des veines visibles tout le long, ses mains en formes de serres se terminent par des griffes acérés comme des couteaux.
    Ceux-ci s'enfoncent dans la chair d'un... d'une... homme, femme, amis, ennemis, pirates, marines, révolutionnaires... on s'en fout !

    Max resserre sa poigne acérée jusqu'à littéralement enfoncer ses doigts dans la chair de quelqu'un... et la personne résiste vaillamment lorsque Max tente de l'amener à lui. Et la victime résiste si ardemment que, finalement, c'est "La Menace" qui se retrouve happé vers lui ! 

    Ce qui convient à notre forban ! Celui-ci se hisse donc jusqu'à l'homme et ses pieds ne touchent plus le sol ; jusqu'à ce que Max se serve de la personne comme d'appui pour se propulser encore un peu plus loin ! Et, lorsque le fou furieux poursuit le long de son élan, il a encore ses griffes encastrés dans ce qui est finalement un pirate ! Double L en personne ! Sans l'entendre ni l'écouter ni en avoir quoique ce soit à carrer, lorsqu'il se sent perdre en vitesse et retomber au sol, Max force un peu d'élan en plus ! 
    Et il se met à tournoyer en l'air à la façon d'un lanceur de marteau olympique, deux paires de griffes désormais encastrés dans ce pauvre Double L. 

    A cause de son poids, Double L embarque malgré lui Max qui se laisse embarquer par le poids de son "homme-arme" pour, qu'à son tour, Max force et refasse faire un tour à Double L ! Ce dernier, pas du genre à se laisser faire, à deux pistolets "mitrailleurs" modifiés avec de longues écharpes en guise de chargeur, en tout cas.
    Ainsi, épris l'un et l'autre dans un mouvement perpétuel, ce duo trace des rotations hasardeuses en dégageant tout le monde de son passage ! Et en tirant dans touts les sens ! 

    Puis, sur un coup de tête ou même une maladresse, Max finit par lâcher son bonhomme et le jeter en direction... d'une blonde à forte poitrine... ? De base, c'est surtout son air froid et ses yeux de glaces, son fachisme insolent de sex-appeal qui interpelle le blondinet au plus haut point. Il lui semble avoir déjà vu la dame... ? 
    Qu'importe, il charge en sa direction à elle et à un barbu trapu au visage de pierre endurci ; il charge à couvert de son projectile, allant -non sans vice- s'élancer d'un tacle glissé en direction des deux marines !

    Ces deux-là sont pas comme touts les autres quidams avec lesquels Max se bat depuis le début ! Eux, ils sont sérieux ! 

    Spoiler:
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    • https://www.onepiece-requiem.net/t25312-maxence-la-menace-diabolosse-terminee
    L’orbe de gaz se disperse sur le pont, répandant autour d’elle un nuage de gaz à la jolie couleur mauve un peu fluorescente et à l’odeur de lavande, promesse d’un sommeil irrésistible. A peine arrivée une autre la suit, qui fleurit à son tour à moins de deux mètres du premier impact. Puis une troisième que je projette avec énergie, et encore une autre ! Tout le gaz se répand rapidement sur cette partie du pont si bien que mon adversaire en costume disparaît sous les volutes de fumée colorée. Je l’ai vu tenter de retenir sa respiration à plusieurs reprises, mais même un individu entraîné peut difficilement supporter de combattre, courir, éviter les attaques et faire des efforts sans s’oxygéner !

    Je prends un peu d’altitude pour avoir une vue claire de la situation tout en me mettant à une distance d’attaque raisonnable de mon adversaire, au cas où il tenterait une nouvelle attaque frontale. Grâce à tout le gaz que j’ai dispersé, je forme une zone de bonne taille dans laquelle je tâche de l’enfermer. Le nuage ainsi formé, à qui je donne une teinte la plus opaque possible, lui obstrue la vue tout en avertissant les gens autour de manière assez claire : attention, poussez-vous, c’est dangereux ici !

    Le pirate s’élance vers l’intérieur du pont, sans doute pour me forcer à dissiper mon nuage plutôt que de risquer de toucher mes alliés.  Je me contente de l’accompagner en déplaçant la gigantesque masse mauve en éclosion perpétuelle,  et projette une nouvelle orbe de gaz devant lui afin de lui signifier que la voie est bloquée ! Il tente alors une autre direction mais je répète le même schéma une, deux, trois fois ! Après ça, il ne semble plus se déplacer. J’attends dans cette posture un moment, concentrée à ne rien laisser échapper de ma prison soporifique tout en tâchant de rester aux aguets. Je n’ai pas oublié la foudre qui s’est abattue sur le pont, et je m’étonne qu’il n’ait pas recommencé ! Mais mes efforts ont visiblement eu raison de lui et de sa résistance: lorsque j’éclaircis finalement le nuage pour voir ce qui se trouve en dessous, je n’y trouve plus que les corps de plusieurs pirates assoupis.

    Très fière de moi et satisfaite de ce combat qui m’a permis de me mettre en valeur sans trop d’efforts, je libère le pont de tout mon gaz que je dirige vers le navire assaillant, toujours encastré dans le nôtre. Certains de nos marins ont d’ailleurs déjà entrepris de dégager à coup de haches. Je donne à mon nuage une teinte beaucoup plus transparente afin de le rendre presque invisible, et le laisse se répandre sur le pont adverse afin de faire une gentille surprise aux combattants restés dessus, ou à ceux parmi les assaillants qui décideraient de se replier.

    Mon méfait accompli, je prends le temps de souffler quelques instants. L’air autour de moi rapporte à mes narines un mélange de poudre, de sel, et de lavande un peu entêtante que je respire avec plaisir. C’est fou comme je me mets à apprécier les odeurs, qui avant me laissaient pourtant globalement indifférente ! Rien à voir, mais pendant que j'y pense il faudra que je regarde à tout hasard si le pirate que j'ai battu avait une prime sur sa tête. Ne va pas croire que je sois vénale, journal (je te vois d'ici commencer à m'accuser !), mais il n'y a pas de petit profit quand on a de grandes ambitions ! Pense à toutes les cartes postales et les figurines de collection que je pourrais vendre grâce à ça ! Sur cette pensée je me propulse de nouveau grâce au combo geppou plus gaz, jusqu’à la dunette arrière où se trouvent les officiers qui ne se sont pas encore jetés dans la bataille.
    L’officier avec les nouilles est parti ? Dommage, je lui aurais bien demandé un bol. A défaut, je m’adresse directement à la maîtresse des lieux :

    « - Lieutenant-colonel Fenyang, quelle est la situation ici ?
    - Les assaillants pirates sont en train d’être repoussés. Les prisonniers évadés résistent encore très efficacement mais ils sont en sous nombre. Ce qui me plait moins, c’est que le Passeur nous signale l’arrivée d’un sbire des corsaires à son bord. Pas un de chez Wrath ce qui est encore plus étrange, mais de chez Gluttony.
    - Tiens, c’est plus étonnant. Enfin c’est une bonne nouvelle non ? Personne ne les aime, mais pour une fois qu’ils viennent travailler on ne va pas se plaindre !

    Parce que je sens que l'on attend ça de moi en tant que Cipher Pol, et parce que j'aime me ménager des portes de sortie en cas de mauvaise interprétation: j'ajoute malgré tout:

    -« - Hum hum hum, il va falloir garder un œil sur eux en tout cas.
    - J’aime autant éviter d’avoir affaire à ces gens là si je peux l’éviter, et je pense que n’importe qui de sensé devrait faire pareil ! »

    Ne pouvant que l’approuver, je reviens sur le sujet qui nous préoccupe le plus dans l’immédiat :

    « - Et pour nos propres pirates ? Si vous voulez, si on me laisse un peu de temps et si vous faites se retirer vos marins, je peux faire le ménage du pont de manière intégrale ! »

    Mon sourire s’illumine tandis que mes doigts pétillent déjà d’une fumée à la bonne odeur de lavande.


    Spoiler:
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    Je lève un sourcil circonspect et jette un regard à la ronde, il y a effectivement des marins ko un peu partout, et de l’autres cotés des gens pas vraiment marin, mais serviable. Et ils sont à la recherche de prisonniers… curieux… ma foi, c’est pas vraiment comme s’ils représentaient la moindre menace. Je reconnais personne dans le lot, ce qui signifie que même s’il s’agit d’adversaire, ils ne valent pas tripette. Je pourrais aller chercher Ketsuno pour lui demander qui sont ces intermittents du spectacle, mais j’avoue un peu avoir la flemme, et elle a sûrement d’autres chats à fouetter… Bon je fais quoi de ces gugusses. Ils ont pas l’air forcément malintentionné, et contrairement aux gens sur le ponts, ils ne partagent pas le même neurone. Un petit coup de royal pourrait les envoyer buller et me laisser tranquillement tirer ça au clair, mais je maitrise pas encore le truc pour pas mettre KO les collègues.

    J'ausculte la petite bande du regard, ils ont vraiment pas l'air de grand chose. Pas d'uniformes réel, pas d'air de tueurs sanguinaire, pas de fâcheuses tendance à crier et courir à la mort, en d'autre termes, des originaux. A leur tronche, je parie que c'est des clodos de dead end qui se sont planqués dans la cale pour avoir une traversée gratuite. Puis, ils ont trouvé l'histoire du prisonnier pour pas se faire pincer. Ça où des révolutionnaires, ce qui serait pas bien différent remarque.


    -C’est dommage messieurs… vous êtes une société de gardiennage, c’est ça ? ah la la, où est ce que la marine ne vas pas se fournir hein ? Par contre, c’est un peu dangereux là… donc vous me voyez contraint de vous ordonner de vous réfugier dans cette cellule-là, je m’occuperai du prisonnier, vous êtes là pour qui ? Vous serez payé pour rien foutre et être en sécurité, le rêve hein ? D’ailleurs, vous êtes qui ? moi c’est Colonel d’élite Kogaku, enchanté.


    Sans autres cérémonies, je désigne une cellule vide de mon bol de soba pour ensuite m’accroupir auprès d’un marin assommé et de lui filer deux trois baffes pour le réveiller mais sans trop de succès. Les gars ont été bien amoché, le roulis les a probablement bel et bien propulsés contre une surface un peu plus dure que leur os, mais ils se sont sans doute pris autre chose dans la tronche… ma foi, ils manquent d’entrainement, j’en toucherai un mot à Ketsuno…. Attends… je viens d’avoir une idée ! pour le sel… il me suffit de se faire s’évaporer de l’eau de mer ! pourquoi je n’y avais pas pensé plus tôt ! Pour ça, il me faudrait un récipient en fonte, puis aller récupérer de l'eau de mer, et il restera plus qu'à tout faire s'évaporer avec mon sabre, rien de bien sorcier.

    Spoiler:
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    Voir son travail d'orfèvre apprécié à sa juste valeur était à n'en pas douter un moyen efficace de se mettre le Tempiesta dans de bonnes dispositions. Le pirate ne prêtant pas assez attention à la fourberie du contre-amiral, ce dernier, à la faveur de la violente tempête qui continuait de faire rage, parvint à dissimuler son escargophone modèle réduit sur sa cible. Ce faisant-il s'assurerait de pouvoir entendre ce qui se passerait à l'avenir du côté du forban. Bien sûr, connaissant sa propension à faire tout sauter, l'idée pouvait sembler dangereuse pour les tympans. Avec un large sourire qui virait presque vers le carnassier, Timuthé rangea le cigare qui lui était tendu dans une poche intérieure et termina d'ajuster les sangles de sa machine.


    « Je venais simplement saluer une vieille connaissance. Enfin c'est pas tout, j'ai du pain sur la planche moi ! »


    Le regard du truand laissait échapper toute l'étendue de sa sournoiserie et le rire qu'il offrit à l'officier général était on ne pouvait plus équivoque. Aussi vite qu'il était arrivé sur le pont du Passeur, il décolla pour braver les vents violents de la tempête. Trempé par la pluie battante, il ne tarda pas à arriver aux abords du Foudre. La discrétion n'était pas la tasse de thé du Tempiesta, aussi se permit-il d'arriver de manière aussi théâtrale que fracassante. Les nombreuses personnes présentes sur le pont du bâtiment convoyant les prisonniers ne tardèrent pas à remarquer l'arrivée d'un nouvel arrivant. La lieutenant-colonel Fenyang grinça des dents en jetant un regard noir à Timuthé. Comme elle en avait fait la confidence à l'agent d'Isigny, elle n'aimait guère ni les corsaires ni leurs subordonnés.


    « La cavalerie est arrivée ! »


    Ne perdant pas une seconde, le forban se mit à voleter un peu partout au-dessus du pont en lâchant ici et là de petits jouets d'apparence inoffensive. Alors qu'ils tombaient sur le plancher, non loin des émeutiers, ils ne tardèrent pas à exploser. Les déflagrations étaient subtiles et maîtrisées, presque poétique même pour le pirate. Leur puissance était suffisante pour mettre un homme hors d'état de combattre sans pour autant le blesser trop sévèrement. Après avoir fait ostensiblement montre de son envie de venir en aide aux forces du gouvernement, il se posa à terre, se mêlant rapidement à la foule pour se frayer jusqu'au trou causé peu de temps auparavant par le révolutionnaire. Fenyang souhaitant au plus tôt en finir avec tout cela, elle hocha la tête de bas en haut en regardant Caramélie.


    « Faites ce que vous avez à faire, même s'il doit y avoir quelques dommages collatéraux. Je donnerai l'ordre aux hommes de se replier au dernier moment, le créneau sera serré je le crains. »



    Récap:
      L’homme en face de moi me regarda de pied en cape. Examina rapidement la situation, puis sembla juger que je n’étais pas une menace. Ou bien, il m’avait cru. Ou alors, il avait plus important à faire, comme trouvé du sel ? Enfin soit, il m’ordonna de me réfugier de mon plein gré dans une cellule. Je trouvais ça très drôle, donc je n’hésitai pas trop longtemps et obtempérai. Cependant, quand il me donna son nom et son grade mon sang se glaça dans mes veines. Bon pas vraiment que je m’y connaisse là-dedans, mais j’avais déjà entendu où lu des articles sur un marine avec un nom proche du sien. Et avec ma mémoire des noms, si ça me disait quelque chose, c’était mauvais signe. Par contre colonel, il me semblait que ce n’était pas si haut que ça. Mais, bon on s’en fout. Il était suffisamment gradé pour se balader en short, c’était tout ce que je devais retenir. Bien qu’il ne semblait pas vraiment attendre de réponse, je répondis quand même.

      « Oui, c’est ça. Mon patron a proposé nos services pour nuire aux révolutionnaires. On devait veiller sur le Plombier et Mars Hatak. »
      « Vous avez raison du moment qu’on est payé c’est le principal pour moi. Comment ça pas le bon navire ? Raison plus pour rester en sécurité derrière ses grilles. »
      « Enchanté de même, moi, c’est… Yaplu Decoraille. »
      « Merci de prendre soin de nous et bonne chance Colonel. »


      Après cette scène surréaliste, je me retrouvai donc enfermé dans une cellule, avec d’autre malheureux qui passaient par là. J’étais confus par ce dénouement. C’était incroyable. Je n’avais qu’à attendre et sortir de là. Il fallait juste attendre suffisamment pour Kogaku soit loin assez. J’attendis donc qu’il s’éloigne et m’oublie. Le bruit de la bataille sur le pont couvrirait tout le bruit de mon évasion. Mon Haki m’appris que la bataille y faisait encore rage. Soudain des détonations plus bruyantes que les autres me tirèrent de ma contemplation. Je me concentrai et frappai rapidement au niveau du penne de la porte. Kyomei. Celui-ci se brisa et la porte s’ouvrit. J’y avais été un peu fort et la porte était un peu tordue également.

      Je retrouvais la liberté sous les yeux ébahis de Jean Michel, le prisonnier qui était bien dans sa cellule.
      « Quoi ? Je t’avais demandé si tu voulais sortir. Tu as changé d’avis ? »
      Il me regarda comme si j’étais un monstre tout en faisant frénétiquement non de la tête.

      Je décidai donc qu’il était temps que je sauve mes fesses et que je me tire d’ici. Je voulais remonter par mon trou, mais je ne retrouvai pas mon vraiment chemin. Je me guidai au bruit et trouvai l’escalier encombré par les fuyards. Bizarrement, ils ont l’air de fuir le pont. C’est mauvais signe, il va falloir se tirer avant qu’ils perdent tout envie de vivre. Je n’ai pas envie d’avoir tout le convoi sur le dos, moi.

      « Bougez-vous le petite frappes ! Moi je n’ai pas envie de rester ici ! »
      « Qui est-ce que tu traites de petite frappe ? Péd… arg ! »
      D’une main j’encastrai son crane dans la cloison la plus proche.
       « Tu as raté une occasion de taire, toi ! »
      Etrangement, un petit espace s’ouvrit devant moi. Ce qui me permis de voir qu’un nuage de gaz semblait courir sur le pont. Sa couleur ne laissait rien augurer de bon. Ouvrant grand la main, je la balançai rapidement en avant, créant un souffle qui devrait suffire à disperser le gaz. Yukishiki Breath ! J’émergeai donc au milieu d’un tourbillon de gaz. Les assaillants avaient vraiment l’air mal en point. C’était bien ma veine. Dans le camp de la marine, certains trouvaient le temps de faire un Monopoly. Deux salles, deux ambiances.

       « C’est quoi ce gaz partout ? Je ne vois plus sur qui je tape ! »

      Spoiler:


      Six Pistols - Page 2 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Six Pistols - Page 2 Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Six Pistols - Page 2 Steamp10
      "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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      C’est parti pour le grand nettoyage au gaz ! Hihihi, ça va être bien !
      Je me perche à l’avant de la dunette, d’où j’ai une vue imprenable sur tout le navire, et je me concentre. Mon corps tout entier commence à générer un flux constant de gaz caradort qui se disperse tout autour de moi, et que je concentre vers l’avant. Le processus n’est pas particulièrement rapide, mais je finis tout de même par réunir un imposant nuage de gaz qui continue d’enfler !

      Pendant ce temps, j’entends les officiers du navire derrière moi qui dégainent leurs escargophones pour faire remonter l’information : à toutes les unités mettez vous à l’abri, le navire va bientôt être irrespirable !

      Le nuage, à qui j’ai choisi de donner une couleur jaune (parce que c’est ma couleur préférée) teintée de reflets blancs et scintillants, dégage une douce odeur de citron. C’est d’ailleurs cette combinaison qui m’a inspiré son nom : Citron Meringué, au travail !!
      Le bien nommé Citron Meringué entame son irrésistible avancée en direction du pont, happant tous ceux qui n’ont pas eu la présence d’esprit ou la possibilité de s’écarter à temps. Les autres se précipitent vers l’avant ou l’arrière du navire, là où les effectifs de la marine sont encore les plus nombreux !
      Ma tâche n’est pas facile avec le vent qui nous balaie et la pluie qui nous arrose à petites mais nombreuses gouttes ! Je dois sans cesse rappeler à moi des paquets entiers de gaz soporifique qui se dispersent, ou qui manquent de me revenir à la figure ! Malgré ça j’arrive à recouvrir et à le maintenir sur les deux zones les plus contestées: le gaillard d’arrière qui correspond à une espèce de premier pont devant la dunette, et le pont qui se trouve juste en dessous du gaillard d’arrière.

      Lorsque j’ai accumulé assez de matière gazeuse pour le faire, j’entreprends de saturer les différents accès à la cale avant de m’y attaquer. Quelques personnes piégées dans les entrailles du navire s’empressent d’en sortir, et je ne peux retenir un petit sourire de satisfaction en les voyant se dépêcher de s’en aller tout en écartant l’air autour d’eux !
      Sadique, moi ? Mais non Journal, j’aime juste le travail bien fait ! D’ailleurs tu vois, à part quelques explosions ça et là le navire commence à être beaucoup plus calme depuis qu’on m’a laissé carte blanche ! Et si en contrepartie on a l’impression qu’il est en train de se faire contaminer par un gigantesque chou-fleur sentant le citron, eh bien… moi j’adore le citron.

      Tout en asseyant son emprise sur le pont et le gaillard d’arrière, et en laissant de côté la dunette et le gaillard d’avant où je laisse se réfugier l’équipage, mon nuage continue de s’étendre et de se répandre dans les étages inférieurs. Je ne peux pas suivre avec précision son expansion là-bas mais je le sens continuer de grossir, preuve que tout va bien ! Je devrais peut-être suggérer à la Lieutenant-Colonel Fenyang de me laisser baigner les cellules de gaz pour le reste du voyage ?

      #Gaz Caradort:

      Résumé:
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      Au détour d’un coup de pied d’biche, je me rends bien vite compte que la bataille de change un un gros ramassis de n’importe quoi. Du gaz, de la pluie, des explosions… On se croirait presque au front. Y’a même les braillards qui se recroquevillent ici et là… Rapide coup d’œil en arrière, le type qui semblait mener la révolte a littéralement disparu. Du coup je continue à faire ce que j’sais faire de mieux, je distribue les mandales. La révolte de prisonniers semble se calmer petit à petit, faut dire qu’avec la mâchoire explosée, généralement t’as moins envie de la ramener. Y’a ce gros type qui s’amène alors avec une poutre dans les bras. J’ai tout juste le temps d’esquiver, et heureusement d’ailleurs, parce que j’aurais pu finir en carpaccio.


      Hé ben mon salaud.. c’est pas passé loin !


      Et effectivement c’est pas passé si loin que ça, je sens les planches craquer sous mes pieds avant de s’effondrer. Et vas-y que je me casse la gueule sur le pont du dessous, me retrouvant au milieu des mutins. J’ai mal partout mais j’essaie de donner le meilleur de moi même, pied de biche en main, je repars à l’assaut des prisonniers mais je suis rapidement rejoint par des gaillards de l’élite. J’dois dire qu’ils tombent à pic vu qu’ils me permettent de stabiliser la situation ici aussi.

      Parait qu’il y a de nouveau du grabuge là haut. Est ce que c’est ce bon vieux Dicross qui fait des siennes ? Qu’une seule façon de le savoir. Je remonte le pont à la recherche de ceux qui voudraient encore en découdre, quand soudain y’a ce type qui vole comme une putain d’hirondelle et qui nous lâche des petits cadeaux.


      Mais qu’est ce que c’est que ce bord..


      Ça pète alors dans tous les sens, j’ai ce réflexe de me protéger le visage mais je me fais quand même complètement souffler par l’une des détonations. Couché sur les lattes humides du navire, je me relève tant bien que mal et l’artiste qui vient de nous gratifier de sa symphonie a disparu. Ramassant mon pied de biche, je rassemble quelques uns de mes gars mais on a pas vraiment le temps de progresser qu’un nouveau gaz se répand. Pas l’temps de me couvrir la bouche, c’est si soudain que j’en inhale une bonne bouffée et rapidement je commence a voir trouble. Putain d’utilisateurs de fruits du démon.. je m’écroule.. lentement.. je me sens lourd.. puis c’est le néant…


      Actions réalisées:
        Tandis que les corps de deux pauvres marins tombaient à terre, Timuthé avançait dans la cale en direction des réserves de munitions. Tant de poudre noire était stockée ici que cela en était presque indécent. Le forban de manqua pas également de remarquer la présence de nombreux boulets explosifs. Avec un large sourire, il laissa nombre de ses petits bijoux personnels tomber au sol. Quel gâchis, pensa-t-il en regardant les parois du bâtiment de guerre autour de lui. Haussant les épaules, il se rappela bien vite que les ordres étaient les ordres. Si le patron voulait que les choses se déroulent ainsi, il n'y voyait pas d'objection. Tout cela rentrait dans le cadre d'un projet bien plus vaste. Avec délicatesse, l'homme remonta le mécanisme d'un petit singe et le posa à l'intérieur d'un baril de poudre.


        « Ne nous attardons pas ici plus longtemps. »


        En même temps qu'il quittait la cale, TnT prit soin de vérifier la solidité des sangles de l'appareil qui lui permettait de voler. Arrivant en dessous du trou menant au pont, il tendit l'oreille et remarqua que le chaos ambiant se calmait de plus en plus. Activant ses propulseurs, il passa au travers du nuage de gaz de l'agent d'Isigny pour se retrouver à voleter en cercle autour du navire. La responsable de l'opération voyant le pirate du corsaire Glutonny refaire surface grimaça. Elle avait un mauvais pressentiment, mais force était de constater que la Marine avait presque déjà gagné.


        « Il est temps pour moi de vous faire mes adieux. » s’égaya Tempiesta en saluant ironiquement les gouvernementaux de deux doigts.


        À peine s'éloignait-il de la zone qu'une énorme explosion retentit. Le navire décolla du niveau de la mer et se brisa en deux parties qui s'éloignèrent rapidement l'une de l'autre. La force du choc propulsa de nombreux corps à l'eau. Inconscients à cause du gaz, nombre d'entre eux commencèrent bien vite à couler. Les débris du navire tenaient bon mais d'ici quelques minutes, tout ce beau monde finirait à la mer. Pour les détenteurs de fruits du démon, la situation était critique et il devaient au plus vite trouver une solution s'ils ne voulaient pas à leur tour finir dans les abysses. Blessée par l'explosion, Fenyang peinait à reprendre ses esprits.



          A peine, avais-je dispersé le gaz pour avoir une vue de la scène qui se jouait sur le pont supérieur que le gaz revenait. Je rebalançai une nouvelle paume d’air, mon regard cherchant au sol la source du gaz. Ce faisant, je ne vis pas le gaz se refermer derrière mon attaque.

          A défaut de l’arme, je cherchai des yeux la personne qui balançait le gaz. J’eu à peine le temp de voire une blonde à l’air contrarié perchée sur la dunette que le gaz jaune à la senteur citron était de retour.

          C’est fou comme conceptualiser la situation faisait apparaitre clairement les choses. Jaune ? Qui sent le citron ? Mais qui utilise du gaz jaune ? C’était vraiment n’importe quoi. Avec ce constat en tête, je savais ce que je cherchais. Et du coup, lorsque je voulus me donner de l’air, je me rendis compte que le gaz se refermait comme s’il était vivant. Bordel surement encore un de ces utilisateurs de fruit du démon. Il fallait que je mette les voiles avant de découvrir les propriétés de ce gaz jaune. Ou alors, il fallait que j’assomme le propriétaire du fruit du démon. Ne sachant pas qui c’était, ni où il était. Il valait mieux que j’opte pour la première solution. Puis, le gaz me cachait de tous les marines qui voudrait se lancer à ma poursuite. C’était un avantage pour moi.

          Alors que j’étais décidé à me tirer de ce mauvais plan qui ne me rapporterais de toute façon rien du tout, ni à moi, ni à la révolution, mon pied heurta quelqu’un, puis j’entendis un bruit de ronflement. Mais comment pouvait-il ronfler en plein milieu d’une bataille navale ? Oh mais oui ! Bien sûr, c’était donc un somnifère que je m’efforçais de ne pas respirer depuis tout à l’heure.

          Vu que le gaz semblait poursuivre les gens, j’en avais déjà respiré bien plus que ce que j’aurais pu le penser et maintenant que je savais ce qui risquait de m’arriver, j’avais l’impression de sentir les effets d’un coup, d’un seul. J’étais tout mou, mon cerveau commençait s’embrumer. Mes mouvements commençaient à être moins précis. Du coup, le souffle produit était moins important et ma bulle d’air de plus en plus réduite. Je me dis alors qu’il était temps que je décolle. En effet, en levant les yeux, je vis que le nuage semblait confiné assez près du sol. Je sautai et de faite à environ deux mètres du planché je pus respirer de l’air frais. Cela faisait du bien, je me sentais plus léger.

          Malheureusement cela ne dura que le temps de trois bouffées, car un tentacule de gaz vint me rattraper et s’engouffrer dans mes narines. Je l’entendis pratiquement me dire : « Hola ! Tu crois aller où comme ça ? Revient ici tout de suite ! » Je toussai ce qui m’empêcha de prendre appui sur l’air et retombai à un mètre du bastingage.

          Merde alors, je suis au ralenti, il faut vraiment que je plonge. J’ai même des allu. Je vois un type qui vole en se marrant. Allez, saute mon vieux Yuki ! Il est plus que temps de se tirer de ce bateau ou il n’y a rien à tirer. Je pris appuis et décollai comme jamais. Je savais que je pouvais le faire. Je fendais la fin de la tempête comme une balle. Le vent frais me réveilla quelque peu.

          Je ne pouvais pas m’être propulser comme cela. J’étais tellement loin que je ne voyais plus le bateau. Pas possible ! Il n’y avait plus de bateau, mais bien un nuage de fumée à sa place. Le somnifère aurait-il explosé ? Il faudrait être complètement con pour faire un somnifère explosif. Mais le monde comptait son lot de crétin fini.

          Mon questionnement rhétorique prit fin lorsque je pénétrai dans l’eau. Là, tout mon corps se mobilisa pour lutter contre les flots et faire surface. Respirer avait été ma préoccupation principale pour les cinq minutes précédentes et elle le serait également pour au moins les cinq suivantes.

          résumé:


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          "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
          • https://www.onepiece-requiem.net/t2613-fiche-de-yukikurai
          • https://www.onepiece-requiem.net/t2519-bakasaru-yukikurai-presentation-terminee
          La froide étreinte de la mer dissipa les effets du gaz, ou me donna une montée d’adrénaline qui me permit de survivre. Heureusement j’étais bon nageur. Je luttai contre les flots. La tempête commençait à prendre fin, mais les vagues étaient encore grosse. Je réussi à atteindre une planche qui flottait. Cela me permis de sortir mon Den Den pour appeler le Divergence à la rescousse.

          Le temps qu’il arrive, je pus observer la mer. Il y avait bien peu de gens se débattant dans l’eau pour un naufrage. Était-ce dû à la violence de l’explosion ? Ou peut-être au faite qu’une partie des gens à bord dormait ?

          Soudain, je vis des mains qui s’agitaient, pas trop loin de moi. Sans quitter ma planche je ramai jusque là et saisis le malheureux. Je commençai à le hisser sur ma planche quand je distinguai clairement son uniforme de marine. Là je fus taraudé. Devais-je le remettre à l’eau ? Devais-je le sauver ? Le remettre à l’eau était un meurtre gratuit. Avant de prendre ma décision, j’hissai le corps sur la planche. Je me rendis compte que c’était une femme. Une femme au cheveux rose et assez jolie dans son uniforme mouillé.

          La sauver juste parce qu’elle était jolie ? Non, je ne pouvais pas faire ça. Mais je ne pouvais pas plus tuer de sang-froid, surtout qu'elle était à moitié dans les vapes. Par contre je pouvais ne pas voir les autres naufragés. Oui ! La mer était trop mauvaise pour cela. Je pouvais faire, cela.

          Le temps que je me décide, le sous-marin fit surface. Je me penchai à l’oreille de la malheureuse pour lui dire :
          « La révolution a du bon ! N’oubliez pas qui vous a sauvé. J’espère que vous nous rendrai la pareille. »

          Après un dernier regard à ce corp voluptueux, je regagnai l’intérieur et nous quittâmes la zone.

          « Apparemment, je me suis trompé de navire. Il n’y avait de révolutionnaire à sauver. Les pirates étaient trop violents pour se rallier à nous. Pas trop de bobo, un coup dans l’eau sans conséquence. J’espère que Ragnar aura eu plus de chance que moi. »

          Spoiler:


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          Cher journal,

          Est-ce possible de conserver son charme et son élégance lorsqu’on prend soudainement la forme d’une grosse montgolfière bien ronde ? Evidemment que oui ! La preuve vivante est d’ailleurs sous les yeux de tous les naufragés du Foudre, sous la forme d’une splendide caragolfière en train de voler paisiblement au-dessus des vagues. Je me suis gorgée de gaz caravole, de manière à former une grande sphère parfaitement ronde qui flotte dans les airs ; d’élégantes volutes de gaz doré volent tout autour de moi, formant une aura colorée dont la seule présence suffit à me faire passer de « ridicule caraboule dans les airs » à « mystérieux et majestueux orbe éthéré dont la grâce et l’aisance à se déplacer dans le ciel n’a d’égal que le soleil lui-même ! ». Et c’est parfaitement vrai journal, puisque c’est moi qui te le dis !

          Les marins et les quelques intrus survivants se regroupent autant qu’ils peuvent à bord des chaloupes ou sur des radeaux de fortune, tandis que les plus courageux tentent de venir en aide aux nombreux blessés et les endormis qui peuvent encore être secourus. Je ne suis pas en reste : grâce à mes bras qui pendent en bas de la caraboul… caragolfière, je tiens une nacelle improvisée grâce à laquelle je peux transporter plusieurs rescapés à la fois. Je fais ainsi des vols en rase-mottes au-dessus des vagues, et recueille les pauvres gens cramponnés à un morceau de bois ou livrés à eux-mêmes, en train de se débattre avec les vagues. Mon chargement plein, je prends de l’altitude afin de les déposer sur le Passeur, notre navire de soutien posté non loin. Heureusement qu’il est là d’ailleurs, et ses propres chaloupes se sont immédiatement mises à l’œuvre pour secourir le plus de naufragés possible !

          Les opérations de sauvetage durent une bonne heure, jusqu’à ce que la houle et les vagues aient balayé tout ce qui restait des débris du cuirassé Foudre, et que le moindre espoir de secourir d’autres personnes se soit envolé. Il reste bien ce monsieur mal coiffé entrain de finir tristement un bol de nouilles froides sur un morceau de plancher faisant office de radeau, mais je me dis qu’il a l’air de s’en sortir tout seul.
          J’ai fait autant d’allers-retours que j’ai pu, et à défaut d’avoir la conscience tranquille quant à l’échec de la mission et au nombre de victimes collatérales, dont certaines sont de mon fait, je me dis qu’il y a pire que moi. Parce que j’ai au moins une nouvelle importante à faire transmettre à ma hiérarchie, et ils ne vont pas en revenir : il se pourrait que le corsaire Gluttony et son équipage soient des traîtres !
          Spoiler:
          • https://www.onepiece-requiem.net/t21492-l-envers-du-journal#2313
          • https://www.onepiece-requiem.net/t21479-caramelie-la-critiqueuse
          Lorsque j'ouvre les yeux, j'ai comme une sensation de gueule de bois. En me relevant, je réalise que je ne suis plus à bord du Foudre mais bien aux côtés de mes hommes à bord de mon croiseur Le Couperet. Quel bordel mes amis, quel bordel... Ce convoi pénitentiaire aura vite viré au fiasco, et à peine je reprends mes esprits que James vient me briefer sur la situation. Les prisonniers ? Ils sont présumés morts. Les intrus ? Idem. Beaucoup de dommages collatéraux.. de bons gars sont morts aujourd'hui. Qu'en est il de Dicross ? Est-ce que ce salopard aura réussit à filer ? Je le saurai peut être jamais. Mais l'info la plus croustillante arrive comme un putain de coup de tonnerre : l'un des sept puissants corsaire à rompu son engagement envers le gouvernement mondial. Glutonny. J'dois avouer que c'est pas forcément mon préféré, j'ai jamais pu le sentir ce gros porc. Fin bref, ce genre de gros poisson, c'est pas vraiment d'mon ressort... Pour l'instant du moins.

          Penché sur le bastingage, j'observe les débris des différents navires détruits en ce jour, j'essaie de repérer des survivants, mais à mesure que le temps passe, l'espoir s'estompe. Mes gars remontent quelques types qui ont du bol et il y a cette espèce de nenette gazeuse qui s'active un peu plus loin. Les autres navires ont eux aussi sombré et j'imagine que tout le monde n'a pas eu ma chance donc j'me dis que ça aurait pu être pire.

          Mes gaillards remontent quelques prisonniers. De prime abord, j'aurais été de l'avis de les laisser sombrer, après tout ces mutins l'auraient pas volé. Puis j'ai cette petite étincelle qu'on appelle conscience qui me convainc de les sauver, de leur offrir un répit avant de finir en cabane, ou de partir directement pour l’échafaud. J'me remets à contempler l'horizon. On est bien loin du menu fretin qu'on peut croiser sur les mers bleues... J'ai la sensation que la Route de tous les Périls ne fera pas de cadeau. J'dois avouer que je flippe légèrement, mais ma frayeur est rapidement remplacée par ce petit zest d'excitation. Nous y voilà mon brave Wayne... Nous voici enfin dans la cour des grands et il est temps de se mettre au boulot.
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