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Traffic, Amour et 9e division

Shimotsuki, quel choc culturel pour l’argent Tarentule. Aucun mendiant, mais du labeur et de l’austérité absolument sur tous les visages. Est-ce le prix à payer pour chasser l’indigence ? Absence d’empathie, ennuie et morosité. Leur attachement à la tradition de l’arc et de l’épée donne une impression d’archaïsme burlesque. La jeune femme en a ri, mais sait, à présent, à quel endroit elle ne veut surtout pas finir sa vie. Elle est assez déçue d’avoir fait un tel voyage pour un tel cadre, mais son travail mérite bien ce sacrifice. Et puis, elle trouvera bien un moyen d’apprécier sa mission. Son déplacement dans cette île d’East Blue a été commandité par son nouveau chef d’équipe du Cipher Pol 4. Ce n’est qu’une simple prise de température, d’une durée de quelques jours, à cause de quelques rumeurs de trafics d’armes qui impliqueraient des petits grades de la Marine.

L’agent adopte sa tenue classique. Il est préférable de jouer les touristes dans un milieu aussi différent de ses inclinaisons. Débarquant, seule la Colonel de la 9e Brigade sait qu’un agent du CP interviendra, il lui a été demandé de faciliter son accès à certaines informations. Son exemplarité induit une certaine confiance, mais, en réalité, cette technique est courante au CP 4 pour déceler une éventuelle dissidence dans le haut du panier. L’agent Tarentule est presque envoyé comme un appât à ce stade. Mais cela ne la dérange pas, on l’envoie collecter des preuves et des commentaires, elle fera du zèle et bien plus ! Ainsi, la blonde ne compte pas se présenter à la Colonel Hawk tant que ces recherches personnelles n’ont pas aboutis.

En se promenant dans le village portuaire, Nagara, elle remarque la fréquence des patrouilles exemplaires. Dans tous ses flux, on pourrait comparer cette organisation mesurée à une véritable fourmilière. N’étant pas une native, les passants semblent perturbés par ses sourires trop expressifs. Il lui faut une stratégie plus adaptée. Trainer autour de l’armurerie ne fera qu’instiller le doute sur les bons officiers. Les suspects sont pourtant forcément le personnel fréquentant ces lieux. Cependant, si cette rumeur est fallacieuse, l’agent Tarentule veut en trouver l’origine. Elle va devoir s’intéresser au marché des armes. Probablement, aura-t-elle plus de chance à Honnoji, la seule ville de l’île.

En commençant une marche joviale, elle interpelle tous les passants pour leur poser des questions au combien ennuyeuse sur les sabres et les ateliers. Cela parait être une passion commune en ces lieux. On lui répète souvent l’existence du Marteau et de son prestige, les ateliers existants comme le Yamamoto forge & co. Des pistes qu’elle balaie rapidement. Elle doute que le Marteau soit impliqué par son caractère élitiste, et qu’un atelier, appartenant à un grand nom de la Marine, aussi proche de la Division Katana puisse faire du trafic d’arme illégal en toute discrétion. Il ne lui reste que les Yakuzas d’Honnoji pour appréhender le réseau.

Arrivé en ville, en fin d’après-midi, il semble que nombreux sont les commerçants exhibant à dessein des armes en tout genre. Les nouvelles vont vites. L’agent Tarentule discute avec quelques-uns, négocient et marchandes jouant presque avec les pauvres vendeurs espérant conclure un accord alléchant.

« Oh ! Cela m’a l’air d’être d’une grande qualité ! Le fer travaillé avec les techniques adéquats, même son affutage mérite un peu plus attention. Son équilibre est parfait, on pourra croire au prolongement de mon bras. Haha !
-Vous avez l’œil, madame. Voul…
-Son prix est, cependant, gênant. Est-ce ouvert à la négociation ?
-Euh… bien entendu, mais…
-Combien en avez-vous ?
-De sabre… ?
-Oui, de la même facture, la même qualité, le même équilibre ! Tout pareil !
-Euh… eh bien… lui, c’est le seul mais d’autres similaires…
-Quelle déception ! Vous m’envoyez navrer, mon cher. J’ai cru une seconde avoir trouver mon bonheur.  Mon estomac se creuse, à présent. Je vous laisse à vos activités, merci de vos réponses ! »



Sans que le commerçant puisse répondre, l’agent s’éloigne. Souriante, elle pense avoir jouer l’appât parfait. Presque toute la ville sait qu'une étrangère dure en affaire est intéressée par des armes en nombre. Plus qu’à attendre qu’un receleur l’interpelle éventuellement. La jeune femme décide de patienter dans une sorte taverne où, après avoir commander un bol de ramen dans la soirée, elle commence à tricoter sur une table dans un coin. L’ambiance change de l’esprit de travail du jour. Les habitués se rencontrent, discutent et jouent. L’établissement bat son plein.


Dernière édition par Agent Tarentule le Mar 14 Nov 2023, 08:57, édité 2 fois
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"T'es une grande malade !!! Lâche moi !!" Un hurlement qui n'était pas choses exceptionnel pour les habitué du restaurant. Si l'ambiance générale battait son plein c'était aussi grâce à toute la petite famille Ginka qui non content d'être propriétaires des lieux, n'avait aucune honte à montrer leurs excentricités même en publique.

"Fû !!! Arrête de jouer avec ta soeur et va servir la table 5 !" Ordonnait le gros Homura à l'intention de son fils courser par sa grande soeur.

"Oui ! Vas les servir Fû et après laisse moi regarder à ce foutu tatouage ! Je suis sur qu'il cicatrise mal ! J'ai vu du pu tout à l'heure j'en suis sur !" Criais la jeune Kaku toujours à l'intention de son petit frère. 

"M'man ! Dis leurs de me foutre la paix !" Retorquait Fû à l'intention de sa mère qui à l'instant venait d'entrer dans l'établissement en constatant que l'ambiance battait son plein comme à la belle époque. Elle eut un sourire sincère à l'égare de ses deux enfants les voyant ainsi s'amuser ensemble, mais c'est en croisant le regard de son mari qu'elle comprit rapidement qu'il souhaiterait voir un peu moins d'ambiance au profit d'un peu plus de boulot.

"Vous deux !" Criait-elle d'un ton sec alors que les deux c'était stopper nettes dés qu'elle avait prit la parole. L'ambiance avait changé du tout au tout depuis que Shizuku s'était mises en tête de calmer la situation. Les habitués qui jusqu'ici rigolait de la situation tout en profitant de leur repas ainsi que de leur boisson tout en riant et chantant c'étaient immédiatement calmé à l'écoute de la femme au cheveux argenté. Un "gloups" raclement de gorge provenant d'un des clients avait brisé ce soudain silence avant d'attirer l'attention de la femme.

Elle avait rapidement balayer la pièce du regard analysant point par point la situation comme si elle s'apprêtait à tout nettoyer d'un revers... Un revers de quoi d'ailleurs ? 

"Fû ! Kaku ! Vous embarrassez votre père ! Fû tu obéi, Kaku tu... Fû ?! C'est quoi ce tatouage ?!" Si son père et sa soeur avait réussi à s'y accommoder durant la dernière petite semaine, Shizuku elle découvrait pour la première fois le dragon dessiné à l'encre noir sur le crâne de son fils. Avec une vitesse affolante elle traversait le restaurant pour rejoindre le blondinet avant de le saisir par la nuque oubliant toutes bienséances et même le regard de son mari qui désormais était passé de "Fais quelques chose" à "Par pitié, pas la vitre..."

Sans crier gare alors qu'elle venait de rejoindre son fils la femme au cheveux argenté saisissait ce dernier pour le balancer à travers tout le restaurant sous le regard abasourdi des convives qui une fois que l'impact avait terminé son boucan de tout les diables, c'étaient remis à manger, rire, chanter comme si de rien était. La tempête Shizuku était passé et Fû avait fini par être son unique victime.

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Fû avait passé plusieurs jours à se préparé mentalement au retrouvaille avec sa mère partie en mission pour une semaine. Comment allait-il pouvoir lui expliquer ce tatouage ? Le simple fait qu'il s'ennuie et cherchait en faisant cela un moyen de casser sa routine allait-il être une excuse suffisante aux yeux de sa mère ? Aucune chance que cela arrive et pourtant, le mal était fait. Désormais, le jeune homme s'était retrouvé affalé comme un ivrogne sur la table d'une cliente faisant son tricot. La table n'avait pas tenu le coup bien évidemment, la force qui avait-été utilisé était bien trop peu mesurée pour laisser au jeune homme le temps de se rebeller ou même de se stabiliser avant la chute. 

"Fais chier..." Avait-il laisser s'échapper de ses lèvres en se relevant tout en remettant la table du mieux qu'il pouvait machinalement et ce sans même prendre la peine d'observer la cliente qui soit devrait composé avec ce qui venait de se passer, soit tenterai de se rebeller et se verrai rapidement reçu par la famille Ginka... On ne se mêlent pas des affaires Ginka impunément et l'ensemble de l'établissement semblaient savoir ce fait. Mais elle ? Elle ne semblait pas être du coin...
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Un grand fracas force l’agent hors de ses réflexions. Lorsqu’un jeune énergumène est comme projeter sur sa table, elle effectue un mouvement de recul. Une bagarre de bar ? La jeune femme est agréablement étonnée. Elle s’était fait une idée plus sobre de la populace de ce coin. Elle s’arrête un instant de tricoter. Malgré l’allure de délinquant, le malheureux arrange le positionnement de la table. Les clients habituels semblent reprendre leur activité comme si de rien était. Est-ce si fréquent que cela ? Après une telle entrée, la blonde ne peut s’empêcher de sortir une plaisanterie.

« Et bien, loin de vouloir vous vexez, mon cher, mais vous ne correspondez absolument pas à ce que j’ai commandé. Hihi ! »

En riant, elle recommence à tricoter. Tant qu’un natif est à sa portée, l’agent Tarentule se demande si un plus de renseignement ne lui serait pas utile. A ce rythme, elle se voit déjà se présenter la Colonel Hawk et rendre un rapport d’inspection ennuyeux et médiocre. Elle manœuvre bien trop à l’aveugle pour pouvoir mettre toutes les chances de son côté. Pour remonter cette rumeur, ceux qui fréquentent les bars sont la première ligne. De plus, l’allure du garçon peut faire penser un lien potentiel avec la pègre locale. Sans un regard et toujours souriante, l’agent tâte le terrain.

« En parlant de commande, il y a des rumeurs en ce moment. Voyez-vous où je veux en venir ? »

Il y a bien un risque d’évoquer cela avec un inconnu. Si elle se montre trop indiscrète, la Marine va lui tomber dessus. Elle reste assez ambigüe pour cette raison. Il faudrait éviter ce genre de maladresse diplomatique, mais Tarentule a toujours apprécier joué avec les limites.
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Après s'être dépoussiéré tout en regardant sa chère et tendre mère dans les yeux de peur qu'un second assaut soit envoyé, Fû fut distrait par la cliente qu'il venait de dérangé en pleine session de tricot. Il redevint alors stoïque en se tournant vers la dame qui venait de lui faire une blague que le jeune homme ne prit même pas la peine de relever. L'humour était subjectif et la blague objectivement drôle et de circonstance mais pour faire rire notre protagoniste il en fallait bien plus. Soudainement la femme redevenait au yeux du garçons complètement fade et insipide tant il trouvait les gens capable de reprendre leurs naturel après ce genre d'évènement, tout aussi ennuyeux que les gens qui aurait pu faire un scandale. En gros il trouvait tout le monde ennuyeux.

Il s'apprêtait à repartir en direction de sa mère comme si de rien n'était prêt à en découdre avec cette dernière lorsqu'il fut une fois de plus interpelé par la dame. "Hein ?!" Demandait-il avec un regard digne des plus grand bandit méprisant son interlocuteur. Ce n'était pas qu'il souhaitait lui faire peur ou bien même lui donner envie de partir la queue entre les jambes mais Fû ne savait pas vraiment comment exprimé des émotions et cela étant, il avait l'air de véritablement vouloir lui mettre un coup de pression.

Tout aussi soudainement que la femme avait reprit son tricot faisant mine de rien une poêlle à frire venait s'écraser sur le crâne du jeune blond lançant entendre un grand "DOOOOOOUUUING" suivis d'un "AAAAAAAAAIIIIIIIIIIE" et des paroles. "Tu oses ignorer ta mère pendant qu'elle te passe un savon pour draguer des clientes ?!" Hurlait Shizuku du bout de la pièce avant de s'approcher pas à pas vers le jeune homme tel un éléphant ou plutôt un taureau enragé prêt à tout moment à la charge.

"Mais quoi ?! Dragué ?! Ppfppttt pftptftt nain, nain porte, n'importe quoi !!!" Avait rétorqué Fû en se frotant vivement la tête suite à la douleur reçu par le biais de la poêle, il était extrêment rare de voir le jeune blond aussi désemparer face une personne et la femme qui pourtant ne connaissait pas Fû pourrait aisément remarqué qu'il n'était absolument pas à l'aise à l'idée de s'imaginer en présence d'une fille pour la draguer. Quoi qu'il en soit la mère venait lui saisir l'oreille droite avant de le trainer face à la jeune fille pour le forcer à ployer le corps avant d'elle-même s'incliner face à cette dernière.

"Veuillez excusez mon fils pour son comportement mademoiselle, nous vous offrons le rep..." Une autre poêle traversait alors la pièce pour venir s'écraser cette fois sur la tête de la mère qui soudainement se tournait pour voir le regard noir de son mari prêt à en découdre avec elle si elle osait terminer sa phrase. Si Fû était un flemmard, Kaku une obsédé de la médecin, Shinzuku une psychopathe accro aux jeux dangereux, dans cette situation Homura le père était le plus menaçant, PERSONNE ne mangerait gratuit dans son restaurant et ce sous aucun prétexte. Fû et sa mère avaient-eut le même frisson suite à ce regard qui en disait long sur les intention du père.

Se frottant le tête en mimique de son fils précédemment, Shizuku pointait son mari du doigt en lui hurlant dessus des mots que même les plus expérimenté en relation sociale ne pourrait décrire tant la conversation semblait n'être comprise que par les deux concernés. Finalement c'est le jeune blond qui décidait de s'adresser à la femme au tricot pour s'excuser de la situation. Redevenant stoïque comme si rien de tout ce qui venait de se produire avait un jour existé, il l'observait de haut en bas avant de prendre la parole.

"J'vous déconseille de prendre cette voie. Cette taré est capable de vous décapité juste pour le geste." Avait-il annoncé à la femme en poitant sa mère du doigt. Plus précisément il avait pointer l'insigne de la tenue de sa mère, il était clair qu'elle n'était pas une simple civil femme du tenancier d'un restaurant-bar mais belle et bien une sous-lieutenant de la marine fraîchement rentrée de mission. Suite au parole de son fils elle se retournait pour lui flanquer une beigne digne des plus grands derrière la tête avant de regarder la jeune femme d'un air sérieux. "De quel voie il parle jeune fille ?"
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Sa petite entrée en matière ne semble pas être tombé sur la bonne oreille. Son expression presque menaçante en dit long. Peut-être, est-ce le trafic d’une bande rivale ? Il ne reste plus qu’à jouer les ingénues apeurées pour lui faire oublier cet échange. Malheureusement, une poêle valdingue à travers la pièce, et des cris l’empêchent d’intervenir.

Un spectacle hilarant ! Ses préjugés sur cette île se voient balayer avec une violence rare. Il est difficile de maintenir son fou rire en constatant la terrible racaille perdre pied face à sa mère. Supplanté d’une scène de ménage, c’est trop ! Rapprochant ses baguettes de tricot proche de sa bouche pour retenir une explosion de rire, le garçon de sa mère revient sur sa question suspecte. D’un coin de l’œil, la blonde constate le grade de la maternelle. La goutte d’eau faisant déborder le vase, l’ironie du destin achève ses dernières résistances. S’éclaffant des rires les plus francs, les larmes aux yeux, elle tente tant bien que mal de répondre.

« Hahaha ! Ex..excusez mon… ahah ! Mon indiscrétion. Je suis bien peu au courant des usages dans cette île… encore moins des mœurs. Hihihi ! Je suis siiii maladroite. »

Posant ses aiguilles à tricot et sa pelote sur la table, l’agent reprend sa respiration. Sur ce court laps de temps, la jeune femme se construit la couverture la plus plausible.

« Harum… en vérité, mon père m’a envoyé en ses lieux pour chiner l’affaire du siècle. C’est son truc à lui de m’envoyer partout et nulle part, à défaut de m’envoyer des poêles. Haha ! Ainsi, j’ai l’habitude de collecter les informations à la source, pour court-circuiter toute concurrence. Hihi!  »

Le fou rire n’est clairement pas passé. Essuyant ses larmes de rire, son sourire est encore prégnant. Prête à, de nouveau, se laisser aller à la rigolade, elle parvient, tout de même, à prononcer une nouvelle phrase sans craquer.

« En tout cas, avec tout mon respect, vous devez inspirer confiance et respect là où vous posez le pied. La réputation de la 9e brigade ne vient pas de nulle part. »

Et, la jeune femme le pense réellement. Quelque chose chez cette femme l'oblige à la considérer bien plus que ces rencontres précédentes dans la Marine. Elle qui se faisait une  idée de la division Katana remplie de rigoristes zélés et étriqués, un contre-exemple vient gêné son enquête.
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Mère et fils étaient resté circonspect face à la réaction de la jeune fille. Bien qu'ils venaient tout juste de se donner en spectacle devant le restaurant tout entier il était difficile pour eux de comprendre une telle réaction. La jeune fille n'avait-elle jamais eut de querelle familiale ? Ou bien était-ce le fait que le sérieux qu'avait proposé Shizuku ne se pretait pas du tout à une réaction de la sorte. Quoi qu'il en soit elle finit par hausser les épaules en réaction tandis que le jeune homme lui semblait à nouveau s'ennuyer face à la conversation qui reprenais son cours normalement.

"Je ne sais pas si j'inspire confiance et respect jeune fille, cependant j'ai à coeur d'éduquer mes enfants comme je l'entends et dans ce restaurant tous le savent." Répondait-elle en toute humilité tout en souriant poliment à l'agent déguisé en marchand. "Mais dites moi, quel genre de marchand fini dans un restaurant dans les bas quartier de Shimotsuki ? Vous dites chercher des informations pour vos affaires, j'espère que vous n'espérez quand même pas ce genre d'affaire qui feront que nous nous retrouverons plus tard à la garnison de la 9e ?" Demandait-elle d'un air décontracté alors qu'elle avait d'ore et déjà déposer sa main droite sur la garde de son épée en guise de prévention.

Pendant ce temps Fû s'était complètement désintéressé de la situation et désormais il était non loin de sa soeur qui comme à son habitude avait décidé de l'ennuyeux un peu plus en venant l'examiner pour aucune raison apparente. La situation était redevenu beaucoup plus calmes, on aurait pu croire que tous à l'exception de la jeune cliente au tricot avait déjà oublié ce qu'il venait de se produire.

"Fû ! Je t'ai dis de servir la table 5 non ?!" Cirait Homura toujours impatient de voir son fils en activité. Le père n'était pas du genre à abandonner si vite et malheureusement son fils non plus. Il allait bien entendu exécuter la prérogative pour pouvoir ensuite s'extirper en douce, mais quelques choses lui disait qu'il n'allait pas du tout passer une soirée tranquille. La table avait été servit et désormais comme s'il était devenu sourd le jeune blond traversait le restaurant de part en part pour ensuite sortir de l'établissement par l'arrière. Un peu de calme et de sérénité pourrait lui permettre de récupérer après tant d'effort physique.

"J'ai une idée !" Fit Shizuku à l'intention de la jeune femme avant de s'asseoir à la table. "Jouons à un jeu ! Vous aimez jouer ? J'aime inventer des jeux. Alors mmh... Vous voulez des informations sur le commerces et moi j'aimerai savoir quel genre de marchand vous êtes !" Soudainement la mère de famille dégaine son sabre et le pose sur la table en maintenant le tranchant de la lame vers le haut. Elle se saisissait ensuite des baguettes à tricoter de la blonde sans aucune gêne pour venir les déposer sur la table chacune d'un côté du sabre. "Prenez l'aiguille de votre côté avec votre main forte et appuyer la sur le plat de la lame au même endroit que moi. J'ai entendu dire qu'un bon marchand doit savoir se coordonné parfaitement avec les envies de son client ! Voyons voir quel genre de marchand vous êtes !" Elle poussait à son tour l'aiguille à tricoté sur le plat de la lame pour venir tenir cette dernière en tenaille. "Le but du jeu ici, va être que nous devons soulever la lame avec pour seule aide ses petites aiguilles. A moi d'y mettre la force que je veux et vous en tant que bon marchand de vous adapter à cette force pour finalement réussir à dresser la lame sur son pommeau. MAIS ! Difficulté : Si la lame tombe, vous rompez les négociations avec votre cliente. Moi. Et si elle tombe, elle pourrait nous blesser, voir pire. A vous, en tant que marchand de préservé votre cliente mais aussi votre intégrité physique et sociale en évitant que l'une de nous soit blessée. D'accord ?" Demandait-elle alors qu'elle avait forcé la main pour que le jeu démarre dés les explications données.

S'il n'était pas évident que Shizuku avait complètement improvisé un jeu inutilement dangereux pour tester la dextérité d'une prétendue marchande, il était par contre indéniable que cette dernière était dotée d'une dextérité incroyablement élevée suffisante pour si elle le voulait, manié l'aiguille à tricoter comme elle maniait un sabre. "Bien évidemment l'enjeu est simple. Si nous réussissons à mettre la lame debout sur la table. Vous gagnez tout les renseignements que je possèdes concernant les commerces environnant. Si vous ne réussissez pas par contre... Eh bien, vous partirez bredouille !" Finissait-elle en souriant la tête légèrement penchée sur le côté.
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De toute évidence, la méfiance de cette Marine ne se calme pas aussi facilement. Sa stratégie n'était probablement pas la meilleure. Les interrogations de cette sous-lieutenante sont assez drôles pour un agent du CP4. Ne changeant pas son attitude, elle donne une réponse presque trop naturelle.

" Hihi! Mon père me répète, depuis ma tendre enfance, que ce sont dans les lieux les moins propices que l'on trouve les opportunités les plus extraordinaires. Nous paraissons probablement étranges mais, nous procédons toujours dans les règles de l'art."

Un jeu lui est soudainement proposé. Son sourire devenant une moue interrogative, sa surprise est difficile à masquer. Écoutant attentivement les consignes, l'agent Tarentule semble avoir été coincé dans une dangereuse expérience. La première question traversant l'esprit de la blonde est sa volonté de gagner. Certes, une Marine lui donnerait toutes les informations qu'elle dispose, si elle tient parole, mais, les doutes sur sa réelle qualité de fille de marchand innocent vont probablement se ressentir. Dans tous les cas, est-ce qu'elle peut gagner ? Le but est de faire tenir la lame en équilibre sur son pommeau. L'officière est en totale contrôle de la difficulté de la tâche. Ses yeux montrent bien qu'une issue trop aisée n'est pas envisageable. Soupirante, la jeune femme décale son tissu sur le côtéde la table pour dégager son espace. Elle reprend son sourire en saisissant sa baguette de sa main droite.

" Décidément, les coutumes de cette île me surprendront toujours. Soit, jouons. Il est rare de rencontrer une telle personnalité. Vous êtes probablement l'opportunité extraordinaire que je recherche si promptement. Hihi ! Le jeu en vaut la chandelle, vous avez ma confiance. "

Étant sa seule piste pour le moment, l'agent Tarentule se décide à jouer le jeu. Posant son aiguille à tricot sur le plat de la lame, elle se prépare une sécurité. Grâce à son Rope Action, un fin fil de pêche, partant de sa manche gauche puis se dissimulant sous le tissu tricoté et la pelotte la table, s'attache à la base du pommeau. Un dispositif faisant en sorte qu'un coup sec basculera la lame en perpendiculaire des participantes. La blonde aime le risque, cependant, elle ne rechigne pas à prévoir des solutions de secours. Fixant celle qui se présente comme sa cliente, la présumée marchande se lance dans le bavardage pour distraire.

"Au fait, vous pouvez m'appeler Christy Mouri. Ma famille touche un peu à tout dans les affaires. On peut nous qualifier de simples grossistes. Notre nom est peu connu en East Blue, j'ai néanmoins un oncle détective qui, il fut un temps, a été plutôt reconnu. Pour ne parler que de notre réputation commerciale, nous avons déjà eu, parmi nos clients, le CBV! Rien que ça ! Ahah! Bon, cela n'a été que parce qu'un de leur hôtel a manqué de couteaux à beurre mais, tout de même. Oh, et mon père connaît la Congrégation des Cafetiers, elle doit vous être familière. Il n'a jamais réussi à signer un contrat avec l'un de ses membres. En connaissez-vous ?"

C'est ce que l'on appelle noyer le poisson. Toutes les connaissances des groupes commerciaux sont mobilisés en urgence pour se dessiner une couverture crédible. Tentant de démonter de toute son adresse possible avec sa baguette, la blonde glousse à nouveau.

"Je dois vous paraître bien trop expressif. Je devrais faire plus attention où cas où vous désiriez, de nouveau, défier une inconnue en recherche d'informations sur le marché. Hihihi !"


Elle sous-entends par son ton, sa victoire par avance. Sa nature quelque peu provocatrice la rattrape.
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"Ginka Shizuku." Répondit la femme dés lors le début de hostilités. Bien qu'elle puisse sembler de nature distraite et très peu fiable la marine n'était pas du jour à laisser place au hasard lorsqu'il s'agissait de jouer à l'instar de son jeune fils. "J'avoue que vous n'êtes pas très observatrice pour une marchande qui cherches à dénicher des informations." Fit-elle en souriant à l'égare de son interlocutrice en pointant du doigt l'extrémité du pommeau. Visiblement la joueuse s'était lancer dans une tâche impossible puisque visiblement ce que l'on aurait pu croire étant comme plat était en réalité bombé et avait donc très peu de chance de finir par rester debout. "Nous voici dans une situation délicate mademoiselle Christy ? Je peux vous appeler Christy ?" Demandait-elle en continuant habillement de maintenant la lame en l'air pour éviter que le pommeau ne s'approche de la table.

"Ce jeu que je viens d'inventer à l'instant, oui je déborde d'idée géniale mais ce n'est pas la question, reflète parfaitement une situation de négociation. Vous ne pourrez jamais me forcer à poser le pommeau sur la table si je n'en ai pas envie, tout comme, je ne pourrai jamais vous forcer à risquer votre vie en lâchant subitement la lame car vous pouvez tout simplement décider de la pousser vers moi et ainsi me blesser." Shizuku semblait n'avoir rien écouter de ce que pouvait dire la jeune femme pour se rendre plus crédible, tout ce qui semblait lui importer dans l'instant était la résolution de son petit jeu tordu et une soit disant morale couvert de leçons de vie qui pouvait se cacher derrière. Principalement la mère de famille cherchait à comprendre les intentions de la jeune femme plutôt que de connaitre ses origines.

Plusieurs options s'offraient à elles. Soit le jeu se terminait sur une égalité et les deux posait le pommeau sur la table en le gardant en équilibre pour éviter que l'un ou l'autre soit contraint de perdre. Soit le jeu continuait indéfiniment jusqu'à ce que l'une des deux décides de concéder la victoire à l'autre. "Plutôt que de me raconter d'ou vous venez jeune fille, dites-moi plutôt qu'elles sont vos intentions envers cette petite île qu'est la nôtre. Qu'elles genre de marchande êtes vous ? Préférez vous le profit ou le contact client ? Quels genre de grossiste êtes-vous ? Plutôt sac de riz et saké par boite de dix ou sabre de bonne manufacture en direction d'un pays éloignée, ou même fruit et légume ? Tout à la fois peut-être ? Comme je l'ai dis vos origines m'importe peu jeune fille. Je veux savoir si je peux vous laisser circuler librement sur l'île." Finissait-elle avec un regard des plus insistant qui ne se détournait pas de celui de la jeune femme face à elle.

Soudainement et alors que la tension semblait être à son comble la jeune blonde pouvait entendre derrière son épaule un homme soupirer et si elle prenait quelques minutes pour observer la provenance de ce dernier elle pourrait apercevoir le mari de la marine complètement dépité face au spectacle qui se déroulais devant ses yeux. "T'en a pas marre d'embêtter mes clients avec tes jeux stupide ?" Demandait-il avant de se saisir de la lame sans même tenir garde du tranchant de celle-ci. En bon cuisinier qu'il était Homura n'avait pas peur d'une petit coupure même s'il s'agissait ici plutôt de la possibilité de perdre un doigt. En réaction à l'action de son mari Shizuku retirait instantanément sa baguette avant de croiser les bras en gonflant les joues comme une enfant à qui on venait de refuser son caprice. "Tu gâches toujours le meilleur moment ! Elle allait me dire ce qu'elle cherchait vraiment !" Disait-elle en boudant telle la gamine en laquelle elle venait de se transformer.

"Je suis désolé pour tout ça mademoiselle ma femme est un peu à cran ses derniers temps, les marchands comme vous pullules en ce moment et tous ne sont pas là pour faire des affaires honnête. Mais comme le sait parfaitement ma femme, aucun n'aurait accepter de subir une telle pression de sa part, je dirais même qu'aucun ne serait rester en la voyant débarquer dans notre restaurant. Elle voulait juste jouer." Fit l'homme avant de venir ranger l'épée de sa femme dans le fourreau qu'elle avait laisser à sa taille.

L'intervention du mari tout aussi incroyable mais vraie pouvait-elle être venait très certainement de sauver plusieurs longues minutes de temps à la jeune femme en quête d'information. Connaissant sa femme ce dernier savait qu'elle ne lâcherai pas le morceau tant que son stupide jeu n'aurait pas satisfait ses attentes. "Bon... J'imagine que cela fait partie du jeu. L'intervention d'une tierce personne pouvant mettre en suspend les négociations !" Fit-elle résolue avant de se reposition correctement à la table. "Je vous offre à boire ! Discutons un peu entre fille d'accord ?" Ajoutait-elle comme si de rien n'était.

Les questions de la jeune femme avait-été éluder pendant plusieurs longue minute et désormais elle se retrouvait dans une situation encore plus étrange qu'initialement...
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Ginka Shizuku ? Elle a déjà lu un nom similaire dans les informations de la 9e division. Une expression éclaircie apparait sur son visage. La marine en face d’elle n’est autre que la sous-lieutenante, Red Eye. Son flair pour dénicher les personnalités douteuses ne démérite pas. Une suspecte en moins dans sa recherche. Plus l’agent avance, moins elle pense que cette rumeur est véridique. Même si elle n’a pas eu de chance dans son lieu de répit, aucun malfrat ne lui a porté d’attention. Ce n’est pas défaut de s’être montré accessible. Peut-être en a-t-elle trop fait…

Les questions de la sous-lieutenante s’aiguisent pendant son jeu. La blonde comprend ainsi la technique d’interrogatoire créative de cette marine. Puisant toute sa concentration sur ce jeu dangereux, le suspect sera difficilement en capacité de réfléchir à de bons mensonges, voir en sera incapable. Elle se serait bien retrouvée en difficulté si le patron de la taverne n’était pas venu la sauver. Déliant la sécurité du pommeau avec son Rope Action, elle remplace son visage concentré par un sourire soulagée. Heureusement, cette femme semble être une bonne joueuse. Autant aller droit au but, il se lance dans l’entreprise de transformer cette impasse en opportunité. Christy glousse avant de répondre.

« Oh, après un tel exercice, un remontant ne ferait pas de mal. Un thé local devait suffire. »

Ses yeux prennent un air plus sérieux, fixant ceux de son interlocutrice. Elle réarrange ses gants avant de prononcer ses mots.

« Hum, je constate bien que mon attitude doit vous paraitre douteuse. »

Elle se penche vers la femme du tenancier, le sourire aux lèvres. La blonde récupere son aiguille à tricot puis chuchote.

« Serait-ce à cause de cette rumeur qui circule entachant la réputation de votre bataillon ? »

La rieuse se réadosse rapidement sur sa chaise en riant.

« Ahah ! Si vous avez vraiment des doutes sur ma personne, pourquoi ne pas m’escorter jusqu’à un hôtel… ou un lieu de repos locale ? Si j’attire des ennuis, vous pourriez m’arrêter. Et puis, cela me fera une sortie entre filles. Il est très difficile de se faire bien voir, ici, avec mon caractère que mon père juge constamment de… Dégénérée. Hihi ! Rassurez-vous, on en rigole. Haha ! »

Elle recommence son entreprise de tricot tout en prêtant attention aux réponses de la marine.
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Aussitôt la jeune femme avait-elle demandé sa boisson qu'Homura s'était mis en route pour aller chercher sa commande. Tandis que la conversation prenait pour la première fois un cours normal Shizuku s'était à moitié affalé sur sa chaise en regardant le plafond comme si tout sa journée était enfin terminé et que la petit parlote entre fille qui se profilait était un moment de répit des plus opportun. "Douteuse ? Peut-être..." Fit-elle en souriant avant de se redresser suite à la question qui s'en était suivi. "Des rumeurs qui entachent notre bataillon ?" Demanda-t-elle en haussant un sourcil. La Sous-Lieutenant semblait être surprise d'apprendre une telle déclaration de la bouche d'une civil. "Quels rumeurs ?" Insistait-elle avant d'hausser les épaules feignant ne pas trop être intéresser par ce genre de balivernes.

Finalement la discussion prenait une tournure tout autre que celle qu'aurait imaginé Shizuku, la jeune femme souhaitait une escorte et pas n'importe la quel, une escorte de lux, ce n'était pas tout les jours qu'une Sous-lieutenant était solicité pour ce genre de tâche. Si rare que Shizuku ne put s'empêcher de rire au éclat avant de se redresser complètement. "Très bien jeune fille ! Faisons cela !" Avait-elle acquiescer en se relevant de sa chaise. "FÛÛÛ !!!!!!!" Se mettait-elle à hurler à travers le restaurant. "Viens ici !"

Ayant réussi à s'extirpé de tout ce vacarme Fû était dans l'arrière cours du restaurant en train de se reposer ou du moins, glander comme à son habitude. Un frisson de peur lui parcouru tout le corps lorsqu'il entendit la voix de sa mère malgré le bruit qu'il y avait dans l'établissement et la porte fermé. A en croire sa réaction et comment il s'était dresser comme un piquet, ce dernier savait pertinemment qu'il avait plutôt intérêt à vite se montrer... Même si l'entreint et l'aplomb n'était pas au rendez-vous Fû arrivait finalement face aux deux femmes, de son légendaire stoïcisme il les regardait une à une, constatant qu'elles avaient l'air de plutôt bien s'entendre. "Restes avec la demoiselle pendant que je vais me changer ! Vous n'avez qu'à discuter ! Je sais pas moi, parler de truc de jeune, mais tu ne la drague pas ! Je sais que c'est de ton âge et tout mais tu sais ce que j'en penses !" Avait balancer la mère comme si de rien était avant de saisir Fû par les épaules et de le déposer sur la chaise qu'elle venait de quitter comme si ce dernier n'était en réalité qu'une poupée.

Fû était désormais embarquer dans une bien belle situation désagréable. Lui qui détestais parler aux gens tant ceux-ci les ennuyait, il devait désormais tenir compagnie à une femme et par dessus le chapeau, sa mère venait de l'embarrasser au plus au point. Bien qu'il tente de garder un air neutre vis-à-vis de la remarque de sa mère, l'idée de draguer lui avait été insuffler dans le crâne et désormais il rougissait incapable de s'imagine faire une telle chose. "Je... Hum... Je dragues pas moi." Avait-il laissé s'échapper de ses lèvres avant de se positionner de manière très étrange sur la chaise. Les bras pendant dans le dos, les jambes croisé et étendue sous la table le jeune blond était vraiment d'une incivilité sans nom. "Pourquoi j'dois vous tenir compagnie ? Vous êtes plus vielle que vous en avez l'air ? Vous avez 12 ans mais vous en faites 30 ou un truc dans le genre ?" Demandait-il sans gêne maintenant qu'il avait fermé les yeux tout en laissant sa tête pendre sur le dossier de la chaise.
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Son thé lui est livré rapidement pendant les réponses de son interlocutrice. Celle-ci semble avoir été piquée de curiosité. Tarentule réussit sa démarche. Auprès d'une femme qui apprecie autant le risque, tout est plus simple. Il est rare que la spontanéité de Christy lui ouvre une quelconque confiance. Malgré tout, elle sait apprécier quand les rencontres deviennent plus imprévisibles. La jeune femme voit ainsi Shizuku s'eclipsait au profit de son fils aux allures de racaille.

Rangeant son matériel de tricot dans sa mallette, elle ricane aux taquineries de la mère à son jeunot. Comme c'est mignon. Cette famille paraît plus soudée que la sienne. En même temps, avec ses parents, l'ennuie et le mépris était son quotidien. Sa fugue est encore aujourd'hui la meilleure décision de sa vie.

La blonde sirote ensuite son breuvage avec un regard aimable envers cet adolescent. Elle faillit s'étouffer lorsque cet individu en âge ingrat ouvre la bouche. 30 ans! C'est exagéré ! Visiblement vexé, l'agent affiche un sourire forcé.

"N'est ce pas un comble pour un fils à maman de juger l'âge des adultes ? Haha ! Mon cher, pour atteindre les femmes, il va falloir un peu plus d'effort que de souffler et de se tenir comme un vieillard à l'agonie. Hihihi ! "

L'expression mesquine, elle finit sa boisson d'une traite. Christy se relève en posant quelques pièces sur la table. Ell s'est décidé à provoquer ce jeune indolent en taquelant sa fierté. L'agent adore titiller l'ego des gens et cela lui permet de mesurer la trempe de ses rencontres. Son ton devient ainsi très hautain pendant qu'elle arrange sa robe.

"Rassurez-vous, cela ne m'enchante pas, non plus, de côtoyer un puceau."

Elle se penche, ensuite, arborant une voix infantilisante et un visage moqueur.

"Tu diras à ta moman que je l'attend dehors, d'accord ? Peut être que j'aurais des friandises à mon retour, si tu es sage, petit. Hihi !"

Mallette en main, l'agent trotte vers la sortie.
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"Fils à maman ?" Se questionnait-il en relevant la tête pour voir si son interlocutrice était sérieuse ou non. Constant qu'elle avait en effet l'air de croire à son mensonge il eut un soupire de dépit, finalement aussi belle pouvaient-elles être, les femmes incapablent de le divertir restait au même titre que les hommes. Inexistant à ses yeux. "Ca se voit que vous êtes pas du coin. Si ya bien un truc que les gens d'ici savent c'est que ma mère n'est pas du genre à surprotéger ses enfants. Encore moins être un maman poule..." Finissait-il avant de fermer à nouveau les yeux lorsqu'il l'a vit se lever.

"Ouais, ouais." Fit-il en levant la main et l'agitant lentement comme pour chasser un moustique le dérangeant dans son sommeille. Après quelques minute Shizuku revenait et frappait un grand coup sur la tête de Fû qui visiblement avait enfin réussi à trouver un léger sommeille. "Tu fou quoi ?! Tu dors là ? Je t'avais dis de rester tenir compagnie à la jeune fille !" La marine avait enfiler une tenue des plus sobre, une robe blanche brodée dans le dos avec des kanji de couleur d'argent marqué 銀華"Ginka" littéralement "Argent". "Mais aie ! Elle a dit qu'elle t'attendais dehors." Avait répondu Fû en se redressant pour se frotter la tête. Suite à cela la mère venait se saisir de son fils par l'oreille pour le trainer avec elle dehors. "Mais AIE ! Tu fais quoi là ? J'vais pas venir avec vous !" Les paroles n'avait pas eut le temps d'être entendu qu'ils étaient désormais déjà dehors. "Comment ça tu ne vas pas venir avec nous ? Tu vas laisser deux femmes seules trainer dans la rue tard le soir ? Comment oses-tu ?! C'est pas comme ça que je t'ai élevé ! Tu viens et puis c'est tout ! Ca fera partie de ton entrainement !" Résigné Fû lâchait un dernier soupire avant de s'extirper de la prise que lui faisait sa mère.

Les mains dans les poches, épaule baissée, attitude avachi, il était désormais otage d'une soirée qu'il n'avait absolument pas envie de passer. "Passer la soirée avec une perverse et une taré qui a pas grandi... Bonjour la soirée..." Grognait-il à demi-mots avant de prendre une nouvelle fois un coup mais cent fois plus douloureux que tout les autres. "Non mais ?! Le respect ! Désolé Christy, je ne sais pas ce qu'il lui prend de vous appeler ainsi. Il va vous présenter ses excuses dans l'immédiat."

Toujours en train de se frotter la tête mais cette fois-ci beaucoup plus vivement que les autres et grimaçant un peu de douleur, Fû se baissant alors face à la jeune femme. "Désolé d'avoir dit ça." Fit-il en l'ayant l'intonation clair qu'il ne l'était en réalité pas du tout... "Bon ! On allons-nous du coup ? Votre hotel c'est ça ? Allons-y jeune fille !"
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Tiens donc. Le petit est encore accroché à sa mère. Il aura beau se convaincre, le cordon paraît tout de même intact. L'agent en rit et commence à sérieusement en jouer.

"Oh ne vous en faites pas, j'ai l'habitude de ce genre de nom. Ce qui m'inquiète c'est l'insulte à votre encontre."

Christy s'approche de Fu, plus grand en taille, et lui tire une joue, l'air narquois.

"Le vilain garnement est dans un âge ingrat. Il ne faudra pas que cela dure trop longtemps, n'est-ce pas ?"

Bien sûr que cela l'amuse mais l'objectif est aussi de le rendre de très mauvaise humeur. Son allure de racaille en colère augmentera certainement les chances d'attirer des personnes de sa trempe. Ne laissant pas le gringalet répondre, la jeune fille prend joyeusement le bras de Shizuku.

"Allons, allons, pas besoin de se presser. Laissez-moi donc profiter de cette bourgade. La nuit est jeune. Hihi! Bien accompagné, je peux emprunter n'importe quelle ruelle sombre, humide et étroite, sans crainte."

La promenade d'un groupe particulier commence ainsi dans les rues de Honnoji. Christy fait sa curieuse et s'intéresse à tout ce qui lui est nouveau. Vêtements, architecture, histoire de l'île, elle est si bavarde et bruyante que la troupe passe bien peu inaperçue. Si bien que sur le détour d'une ruelle assez isolé, la route de la blonde est interrompue par une silhouette inconnue. Cet homme sourit au groupe l'air confiant assuré.


"Salutations, vous semblez savoir vous amuser ! Si vous me permettez, Madame, j'ai entendu dire qu'une jolie blonde au sourire enchanteur cherche ardemment des choses que je peux lui offrir. Hé hé.
-Oh, je vous en prie. Hihi! Vous n'êtes qu'un flatteur."


Un jeu de regards étranges se mets en place entre les deux. L'homme n'a ni l'allure d'un gangster, ni celle d'un pirate. Malgré un certain appretement, sa tenue est classique. Ses manières trahissent une certaine maladresse mais sont palier par une confiance exagéré. Une personnalité somme toute rassurante par son ridicule. Il paraît bien que la blonde ne soit pas insensible à son charme. De quoi mettre mal à l'aise les Fu, tellement ils paraissent mis de côté dans ce batifollage. Galvanisé par son approche réussi, l'inconnu réduit sa distance avec l'agent Tarentule. Ce qui ne semble pas déplaire à la ricaneuse dont les joues rougissent.

"Pour tout vous dire, quand je parle affaire, j'essaie de me retenir. Mais un tel visage sous mes yeux, je ne peux m'empêcher d'en faire éloge. Je me présente Tony ou Toto les bons tuyaux pour les intimes.
-Et moi, connu comme Christy, toujours bien accompagné. Hihi ! Vous n'êtes pas d'ici, je me trompe ? Vous êtes bien trop entreprenant, mon cher.
-C'est juste. Merci du compliment. Christy, voilà un prénom qui vous va à ravir. En effet, vous avec l'air de savoir choisir votre entourage. Je viens de North Blue, mais… vous savez la concurrence est rude, là bas. Il est bon de diversifier un peu plus ses activités… et de faire de splendides rencontres. Hé hé!
-Que proposez-vous, beau parleur? Hum?
-Je vends des informations, et des bonnes. J'ai entendu dire que vous recherchiez du… matériel, si je ne m'abuse ?"

Tarentule affiche un visage satisfait. De toute évidence, son plan a fonctionné. Le groupe a une première prise de contact, une première piste. Même si une part d'elle aurait apprécié que son jeu de dragueur mal avisé continue, elle privilégie toujours le travail en s'amusant et non l'inverse.
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Finalement la femme s'était avéré encore plus insupportable qu'il ne l'avait imaginer osant même jusqu'à toucher Fû comme s'il s'agissait encore d'un enfant en manque d'affection. Cela avait valut à la jeune femme de se retrouver avec un regard noir l'ayant fixé durant plusieurs seconde. S'il n'avait pas réagit à la provocation aux gestes, tout démontrait une choses, Fû n'allait pas laisser passer cela et encore moins l'oublier. Alors que sa main descendais lentement mais surement vers la garde de son épée pendant que la jeune femme se retournait, Shizuku intervenait venant positionner sa main pour l'empêcher de dégainer discrètement. "Oh... Je pensais que vous vouliez qu'on discutes ensemble mais je vois que vous avez rapidement trouver une occupation." Fit-elle alors qu'un nouvel antagoniste était entré dans la place.

Voyant ainsi la jeune dépravé se pavané comme s'il s'agissait d'une racoleuse, Fû eut un haut le cœur s'imaginait désormais la femme comme une démone araignée avec des pattes velue et une centaine d'yeux charmant ses victimes avant de les emmener dans un hôtel pour les envelopper dans une toile et les manger. Continuant de frissonner à cette idée et d'en avoir la chair de poule, le jeune blond avait en plus en plus envie d'en découdre avec la femme araignée souhaitant même empêcher l'homme qui venait de l'accoster de tomber entre ses pattes touffues.

"Mm'an, elle est bizarre cette femme, c'est une perverse prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut... On dirait une araignée. Non pire... Une tarentule,  pire une veuve noir, un truc dans le genre, j'ai l'impression qu'elle va bouffer ce mec." Déclarait-il tout à fait sérieusement à l'encontre de sa mère qui eut une franche tranche de rigolade à ces mots avant de rétorquer. "C'est ainsi que fonctionnent toutes les femmes mon fils, quand on veut quelques choses on ne se démontes pas pour l'obtenir."

Finalement Fû toujours sur ses gardes et ne comprenant toujours absolument rien à la situation c'était mis en tête de tout faire pour protéger sa mère de la vilaine araignée qui se trouvait en face de lui. Le groupe continuait de s'avancer alors que Shizuku elle était plutôt concentrer sur le couple improvisé pour essayer de comprendre pourquoi la jeune Christy était tant intéressé par la trouvaille de matériel. "Alors Christy et... Toto c'est ça ? Ou va-t-on comme ça ?" Demandait-elle innocemment comme si elle était incapable de voir ce qui était en train de sa tramer sous ses yeux.

De son côté le jeune chasseur de prime en devenir restait à l'écart observant les moindre fait et geste du groupe face à lui. Même s'il n'a pas changer d'expression faciale il est facile de dire qu'au moindre écart ce dernier serait prêt à se jeter sur le danger pour le contrer. Enfin... Si le danger venait d'une personne au cheveux blond en tout cas, car il ne la lâchait pas des yeux une seconde, main sur la garde de son épée il la fusillait du regard...
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L’homme louche lève les yeux vers la dame en robe blanche, dont la posture témoigne d’une grande confiance.

« Oh, donc vous avez surement devinez qu’ils sont sur cette île.
-Personne ne serait venue nous accoster si ce n’était pas le cas. Hihi ! »


Christy ne semble pas vouloir laisser le dragueur maladroit porter son intérêt sur une autre dame. En intervenant, elle s’assure bien d’entretenir cet entre-soi le plus possible.

« A vrai dire, son trajet a fuité dans certains milieux. Le souci d’entretenir une trop grande structure comme je le dit souvent.
-Rien ne vaut mieux le travail solo, n’est-ce pas ?
-Décidément, on est sur la même longueur d’onde, toi et moi. Je me permets de te tutoyer. »


Ces paroles ne semblent pas la laisser de marbre. Il n’est pas trop risqué d’affirmer qu’aucune personne à ce jour et dans le monde ne lui dit ces mots. Gloussant de joie, sa voix monte d’un cran dans les aiguës.

« Hihi ! Cela ne me dérange pas le moins du monde. Alors, combien coûtera sa localisation précise ?
-500 000 Berrys, et un rendez-vous en ma compagnie.
-Gnihihi ! Cela risque d’être compliqué. Et sinon, cela ne change rien si le rendez-vous à lieu en prison ?
-C’est si cher payer ? Je fais raquer aux gros poissons le triple pour moins que ça. Mais si c’est en ta présence le séjour promet d’être agréable.
-Nous sommes réellement sur la même longueur d’onde, mais, ce sera sans Berry ! Hihi ! »


Déployant son Rope Action, Tarentule met en pratique une technique bien à elle. L’art de la Toile. Ses fils de pèches accrochent chacun des membres de la victime sans qu’il comprenne ce qu’il lui arrive. Ecartelé en pleine ruelle, l’énergumène semble choquer par la tournure des évènements. La blonde contemple son œuvre le sourire satisfait. Une réaction inhabituellement mesurée pour l’excentricité de cette femme. Un autre sentiment semble contrebalancer le reste. Tony tente de se débattre mais abandonne bien vite l’idée.

« Qu’est-ce que…Oh, j’aurais dû m’en douter. Vous n’êtes pas du genre à vouloir payer. Soit, les négociations les plus corsets sont souvent les plus rentables.
-Je n’ai malheureusement pas assez dans mon portefeuille. Hihi ! Et, puis je n’ai pas envi de voir disparaitre dans les foules si facilement. Non, non, non, tu ne m’échapperas pas comme ça. Si seulement, on s’était rencontré dans d’autres circonstances. On aurait pu passer de merveilleux moments. Si passionnants, si ravivant et si excitants ! Et, peut-être, même un futur idyllique et inébranlable. Hahahaha !
-Héhé ! Je n’en doute pas. Content de vous faire, au moins, rêver…
-Non, c’est plus que ça ! »


Les mains de la jeune femme touchent les couturent du visage de l’informateur à travers ses gants. Elle jubile. Ses lèvres dessinent un visage que l’on voit rarement sur un esprit sain. Les hauts de ses joues rouges, la respiration haletante et le cœur battant, voilà quelque chose de très nouveaux pour ce bout de femme. Une passion nouvelle ouvrant un autre monde insoupçonné et dangereux.

« Avec Toi, je comprends bien des choses. Hahaha ! Des ingénues voulant tout abandonner pour un inconnu, aux vieilles folles étripant leur mari infidèle. Qui aurais cru que je rencontrerai la clef dans une île aussi maussade ? Gnihihihi ! Montre-moi plus. »

L’Agent Tarentule colle son visage à celui de sa victime. Elle s’éparpille dans sa mission, rallongeant inutilement cette rencontre. La première entorse à son code de l’espion depuis longtemps. Déglutissant, Tony comprend une menace dans les mots de la blonde, et tourne la tête d’effroi. Brisant d’un seul geste, le petit jeu jubilatoire entre lui et cette dérangée. Il n’a pas l’habitude de tomber sur des femmes comme Tarentule, ce qui provoque ce quiproquo tragique.

"Ekk… très bien, j’ai compris ! Laissez-moi partir en un seul morceau et je vous dis tout. »

Cette réaction sonne comme un poids lourd dans la poitrine de Capulina. Son visage s’affaisse et la passion est remplacée par la honte. Une chute émotionnelle terrible la laissant sans voix, après avoir reculer de quelques pas. Est-elle aller trop vite ? Sa mission ne lui offrait que peu de temps pour en profiter. A-t-elle tout gâcher ? Perdant pied, l’agent ne sais plus comment réagir.
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Devant ce spectacle des plus inhabituelle le fils et la mère était rester sans voix. Fû bien que toujours en rogne contre la jeune femme avait très bien compris que l'homme qu'elle tenait littéralement dans sa toile n'était pas un garçons de bonne fréquentation et si il ne l'aidait pas c'était aussi paracerque de son côté Shizuku était resté silencieuse face à tout ce qui avait pû se passer. Comprenant que l'homme avait des informations capitale pour la marine mais aussi l'ayant reconnu au premier premier coup d'œil, tant Toto les bons tuyaux était connu des services de la marine, cette dernière n'avait pas agît se contentant de rester spectatrice. "Donc définitivement pas une marchande... Je savais qu'on allait s'amuser un peu Fû, tu vois ? Elle a le nez ta maman."

Toujours sans expression le fils haussait les épaules avant de venir lentement se mettre derrière l'araignée pour finalement poser une main sur son épaule en serrant bien fort pour lui faire ployer le genou. S'il n'en avait pas l'air au premier regard, s'économiser toute la journée et travailler au rythme de son père lorsqu'il était en cuisine lui permettait d'allié énergie toujours au maximum et une poigne de fer. Découper des carcasses, des légumes, tenir un couteau pendant plusieurs heures sans jamais le lâcher, Fû avait de qui tenir pour le don de la cuisine mais pas seulement. "Doucement, ne va pas lui briser l'épaule Fû..." Shizuku s'était directement mise entre Christy et Toto afin de les séparer mettant soigneusement sa main sur la poitrine de l'homme pour l'empêcher de bouger et restant sur ses gardes au cas ou la femme se déciderait à bouger malgré la prise qu'exerçait Fû sur son épaule. "Eh bien, eh bien... Une situation des plus... Cocasse." Fit-elle avec un petit rire pour tenter de désamorcer l'ambiance. "Pour ta gouvernes Christy, mon fils est fainéant comme tu as pu le constater par toi-même. Irrespectueux aussi parfois, par contre il est très sérieux quand il s'agit de gagner de l'argent, c'est son petit côté... Ginka. Hahaha ! Tout ça pour dire qu'il travaille toujours d'arrache pieds et s'entraine actuellement pour devenir chasseur de prime. Sous mes directives bien-sur. Il pourrait facilement te briser les os, je lui ai apprit comment faire." S'était-elle targué de dire sans même prendre la peine de se retourner vers son interlocutrice.

"Vous faites chier la tous... On pouvait pas juste rester au restaurant plutôt que de se balader avec une meuf louche et un type louche ? Tu fais chier m'man." Rétorquait Fû avant de venir se saisir d'un couteau de cuisine dans la poche avant du tablier qu'il n'avait pas enlevé. "Ce n'est peut-être pas un katana comme j'ai l'habitude pour ce genre de situation, mais il est facile pour une femme comme toi de comprendre que ca me ferait chier de te buter sans que tu ai dis à ma mère pourquoi on dirait que t'es une psychopathe qui va bouffer le mec bizarre ?" Il venait alors passer la lame du couteau sous la gorge de la femme pour l'empêcher de tenter quoi que ce soit.

"Fû, le langage ! Pardonnez-le... En d'autre termes plus simple, j'aimerais savoir premièrement pourquoi Christy tu as mis cet homme dans cette position, pourquoi tu prétends être une marchande, que viens-tu réellement faire à Shimotsuki ? Et pour monsieur les bons tuyaux, il va faire comme à son habitude et dire à la gentille sous-lieutenant que je suis, quel est l'information croustillante impliquant du matériel sous entendue des armes et qui vaut 500 cents milles berries." Shizuku exerçait à ce moment, une petite pression sur la poitrine de l'homme pour qu'il ait tout le loisir de constater que la femme possédait en réalité une force herculéenne.

Mère et fils semblait maîtriser la situation à la perfection et ce sans même s'être concerter. Fû n'avait pas demander de consigne et Shizuku n'avait pas donner d'ordre, pourtant le doute subsistait qu'en voyant les deux agir, ce genre de situation avait déjà dû se produire tant la rapidité d'exécution avait été millimétré par les Ginka.
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Pour ajouter aux tumultes de ses émotions, la blondinette est ramenée sur terre par une poigne féroce écrasant sa mince épaule. Comme d'habitude son expressivité affole, inquiète et attise les tensions. Ces regards… qu'est ce qu'elle les connaît bien. On lui prête toujours des intentions qu'elle n'a jamais portées. La comprenant si peu, elle s'est habituée à la solitude et aux rapports négatifs. Trop rare sont les personnes voulant de sa compagnie. Psycopathe, derangé, folle, dégénérée, malade, tant de surnom qui lui ont presque oublié son vrai nom. Sa propre famille l'évitait et la faisait se sentir de trop. Cette rencontre fortuite lui a offert l'espace d'un instant le sentiment d'être désiré, et pas seulement pour son physique. Ce jeu de drague est de l'ordre du miracle. Aucun n'avait été aussi compatible. Elle voulait pour une fois vivre les émotions des pimbêches aux cœurs tendres. La grande erreur de l'agent Tarentule est de, finalement, ne pas savoir se laisser courtiser. Elle sent bien qu'une fois le jeu brisé, il est difficile de le redémarrer. Le pire c'est qu'elle ne peut s'en vouloir qu'à elle-même.

Un visage déçu remplace son sourire permanent. Il ne reste qu'à faire ce qu'elle a toujours fait, se concentrer sur sa mission pour oublier sa peine. Son écart de conduite la mise dans une situation plutôt délicate. Couteau sous la gorge, la blonde semble avoir sous-estimé le cran du fils à maman. Cette escorte est bien mieux qu'elle ne l'aurait espéré. Elle se racle la gorge pour contenir ses flux d'émotions. Ce ton semble plus sérieux. On pourrait penser que la situation l'oblige mais, en réalité, ce n'est que la peine d'avoir effrayer son premier prince nonchalant. Pendant son discours, l'Agent révèle précautionneusement un badge avec le sigle de son institution.

"Hum. Il est vrai que je suis sorti un peu de mon rôle. Soit, je ne vous en tiendrai pas rigueur. Vous avez su me montrer patte blanche. Lieutenant Shizuku, je me présente Agent Tarentule, officiant au CP4, chargé des affaires de la Marine. J'étais envoyé pour des rumeurs encore infondées de trafic d'armes dans la garnison. Une manière de ne pas me laisser trop longtemps dans les bureaux. Cependant, comme vous avez pu le deviner, les rumeurs ne semblent pas si infondées. Avez-vous réellement jamais entendu des suspicions ?"

Le regard de la blonde est hésitant dès qu'il se pose sur Tony. Elle ne voudrait pas que l'on l'amoche un peu trop avant la prison. L'agent Tarentule s'imagine encore un voyage en tête à tête lors de son séjour jusqu'en cellule.

De son côté, Tony comprend qu'il s'est fait gauler comme un bleu. Il savait qu'il aurait dû rester dans son bar, quitte à avoir moins d'opportunités. Mais comment pouvait-il deviner que des forces de l'ordre traînaient en ville avec une telle allure. Et en compagnie d'un agent du CP en prime, quelle poisse ! Il s'étonnait du calme relatif de la pègre locale, maintenant, il a compris en constatant le zèle de la marine, ici-bas. Il tente de se tirer de cette situation de la manière la plus désespérée possible.

"Je vois pas du tout de quoi tu parles. J'ai jamais parlé d'armes, et puis, rares sont les fois où j'accoste n'importe quelle dame dans les ruelles sombres. Je ne suis ni dangereux, ni louche. Simplement un homme galant qui aime l'air de la nuit."

Finalement, ses mots semblent redonner espoir à l'étrange dame en noir. Lui redonnant même le sourire, alors que le pauvre informateur ne cherche qu'à sauver sa peau. L'agent Tarentule reprend son attitude moqueuse en posant son doigt le plat de la lame de Fu.

"Oh, le petit attirail. Il serait tant qu'il grandisse, mon cher. Hihi ! Si tu veux mener à bien cette affaire, évite de le dégainer trop facilement. Surtout devant quelqu'un comme moi."
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"Eh bien ! Si je m'attendais à ça !" S'écriait Shizuku en poussant un peu plus fort sur l'informateur pour bien lui faire comprendre qu'il n'allait véritablement pas pouvoir s'échapper d'entre ses mains et encore moins avec des explications aussi bidon. "Nous pendriez-vous pour des gourdes ?" Demanda-t-elle tout sourire avant de faire un signe de la main à son fils comme si ce dernier était tout à fait capable de la comprendre. Dans un nouveau soupire d'ennui Fû retirait le couteau de sous là gorge de la jeune femme en le rangeant dans la petit poche dont il l'avait sortit. "Le petit attirail ? C'est juste mon couteau de cuisine... Je suis capable de faire bien plus avec le gros attirail, mieux vaut pour toi que je ne le sorte jamais devant toi, tu risque de plus faire la maline." Si la manière et la forme semblait tout indiquer que Fû répondait avec attitude et sang froid a la provocation perverse de la jeune femme comme pour flirter avec elle, il n'en était pas moins que ce dernier n'avait absolument pas transformer l'idée d'une lame dans son esprit.

"Vous êtes tous perché dans la marine c'est pas possible..." Ajoutait-il avant de commencer à partir en direction du restaurant comme si pour lui la soirée était terminée. "Fû, ou vas-tu ?" Demandait la mère à l'égard de son fils dors et déjà à la jonction de la ruelle et de la rue principale. "Me changer, tu va pas me lâcher et tu vas encore moins m'autoriser à vous laisser seul. Alors je vais chercher nos affaires pendant que vous faites parler l'andouille." Rétorquait-il avant de partir sans demander son reste. "C'est un bon garçons vous ne trouvez pas ?" Demandait-elle tout sourire à l'homme ainsi qu'à l'agent Tarentule désormais tout à fait libre de se mouvoir dans son dos. "Quoi qu'il en soit, mon fils va revenir d'ici peu et comme vous avez pu le voir jeune Toto, il n'est pas patient et il a faillit grièvement blessé l'agent derrière moi donc vous ne voulez pas qu'il soit déçu de voir que vous n'avez pas parler le temps de son aller-retour tout de même ?" Questionnait Shizuku en insistant bien sur le fait que le temps était désormais compter.

"Agent Tarentule, on a effectivement eut des échos d'un marcher noir qui se déroule sur notre île cependant je ne pensais pas qu'il était question d'un marcher assez gros pour faire intervenir le gouvernement mondial. *Elle soupirait de dépit quelques seconde avant d'ajouter* J'ai bien sous estimer la chose, pas étonnant que ma promotion ait été autant retardée... Enfin bon, je serais bientôt Lieutenant-colonelle de la 9e division donc ce genre de boulot ne serait qu'être mon quotidien désormais. D'ailleurs vous m'avez appelé lieutenant, soit vous vous êtes trompé soit vous avez déjà cette information et là aussi j'ai sous-estimé vos renseignements.... Quoi qu'il en soit ! Jeune homme. Il n'est plus l'heure de bavarder et de se fondre en excuses, mon fils arrive." Finissait-elle tandis qu'après plusieurs minutes Fû était déjà de retour. La tablier avait laissé place à une ceinture qui tenait un fourreau dans lequel se trouvait un katana tandis qu'en main droit Fû avait les deux katanas fétiche de sa mère.

"J'ai rapporter les jumeaux, papa à dit que si tu mettait du sang sur ta robe, il cuisinerait le chat que tu lui a forcer à acheter." Annonçait Fû en balançant les deux armes jumelles qu'il tenait en main en direction de Shizuku. "Décidément... Il faut que je mettes à faire la lessive moi-même pour éviter ce genre de situation..." Rétorquait-elle en se saisissant habillement de ses armes. "Désolé pour la discrétion agent Tarentule, mais sans ces deux là, je n'irai pas bien loin."
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Obliger de dévoiler son identité dans de telles circonstances n'en reste pas moins décevant pour la Tarentule. Personne ne semble remettre en doute cette révélation contre toute attente. Cela fait ses affaires et, puis, son attention se porte sur autre chose pour le moment. Elle commence à s'inquiéter de la pression de plus en plus musclée sur la poitrine de Tony. Une inquiétude teintée de jalousie, car cela devait être son tête-à-tête.

Le fils la lâche enfin, répondant à sa provocation par une autre menace. Décidément, il a son caractère ce jeune garçon. La blonde réagit simplement par un petit ricanement avant de le voir filer. En espérant qu'il n'attire pas trop les regards indiscrets. Seule avec Shizuku, celle-ci commence à faire l'éloge de son engeance en continuant son interrogatoire. Ayant repris son attitude, la jeune fille s'agenouille au côté de cet homme en mauvaise posture, comme si elle allait profiter d'un pique-nique en plein air.

"Grièvement, grièvement, tout est relatif, ma chère. "

Passant sa main dans les cheveux, Capulina penche un peu le tête vers leur victime, un large sourire.

"Mais il ne faudrait pas nous décevoir, non plus. L'impatience m'incite à faire, parfois,  des choses... surprenantes. Hihi!"

Cette phrase avait pour but de taquiner le gentilhomme, mais, malgré l'assurance de l'agent, elle provoque chez Tony des sueurs froides. Il déglutit mais s'étouffe à cause de la prise de la sous-lieutenante.

"Kof… kof… d'accord… j'ai compris. Laissez-moi en seul morceau et je vous dit tout."

Il a bien saisi que sa situation est désespérée. Quitte à couler autant entraîner quelqu'un dans sa chute. Qui sait ? Probablement qu'une nouvelle opportunité s'offrira à lui.

"Mervos est ici. Vous savez bien? L'homme qui vend, même, la glace de l'enfer. Il a réussi à tisser de bonnes relations dans le coin pour ces trafics… kof. Cela fait une escale de choix pour étendre ses activités diverses. Je sais où il s'approvisionne, à l'abri des regards de la garnison. Vous avez besoin de moi, j'aimerais que l'on évite de me briser les os."

Tarentule ne célèbre pas comme à son habitude. Son charme est totalement mise échec cette fois-ci. Elle n'en démord pas, Tony lui offre un moyen de créer de nouvelles opportunités. Manipulant ses fils, la blonde s'adresse à Shizuku.

"Je me charge de le ligoter les mains, s'il vous le  voulez bien. S'il parle bien de Mervos Sealayen, ce n'est absolument pas une pr… un criminel à ignorer. "

La mère Ginka expose aussi ce qu'elle sait. Son sens du devoir est exemplaire, il est certain qu'elle mérite une promotion. Ayant pointé l'erreur de l'agent Tarentule, celle-ci devient exceptionnellement très formelle et sérieuse. C'est comme si elle récitait une leçon.

"À vrai dire, je suis encore jeune dans le pôle 4. Les grades et les distinctions sont de nouvelles choses à retenir parmi les criminels connus et les politiques des îles où j'interviens. Toutes mes excuses. Ma maladresse n'a rien de renseignements en amont et l'intervention d'agent sur cette affaire est simplement pour me faire aux méthodes et aux relations avec la Marine. J'ai eu beaucoup de chance de trouver quelque chose."

Fû revient bien armé. On peut dire que l'escorte de Capulina n'est plus à prendre à la légère. Il est vrai que la discrétion du groupe laisse à désirer, mais ce n'est plus aussi important, à présent.

"J'ai remarqué que ce n'est pas votre point fort. Hihi ! La priorité, maintenant, est la rapidité d'action."

Tarentule se redresse et, avec l'assistance de Shizuku, attache les mains de Tony dans le dos avec ses fils de pêche. Tirant dessus, il doit ployer les genoux mettant son oreille à proximité de la bouche de la blonde. Celle-ci chuchote.

"Essayons d'en finir au plus vite pour que nous puissions reprendre notre discussion sur le chemin du bagne. Hihi.
-Eh… C'est bon, c'est bon. Pas besoin de me menacer."

Encore une fois, ce n'est pas l'effet recherché. Comment rattraper son erreur? Pour la première fois, Capulina se sent bien désarmé. Les yeux baissés, elle suis les pas de Tony, tenu par des fils.
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Décidément la petite famille s'était embarqué dans une aventure des plus curieuse au grand damne de Fû qui à mesure ou la situation évoluait se sentait se plus en plus envieux de rentrer chez lui pour se reposer. Tout cela semblait n'avoir aucun sens à ses yeux et même s'il avait emboité le pas de la petite troupe se dirigeant vers la région portuaire du village, ce dernier semblait être sur le déclin vacillant quelques peu dans sa démarche en sentant la fatigue peu à peu s'emparer de son corp. C'était après plusieurs longue minutes de marche de le groupe arrivait face à un immense entrepôt qui d'aspect extérieur semblait complètement à l'abandon et pour cause, ce dernier avait été saisit par la marine il y a plus d'une vingtaine d'années.

A l'occasion d'un trafique de drogue qu'avait démantelé la Colonelle Hawk, cet immense bâtisse avait été mise sous sellé avant d'être désaffectée et nettoyé de toute substance illicite. Si usuellement ce genre de procédure pouvait prendre plusieurs mois, il était cependant plutôt rare qu'un tel entrepôt soit oublier et pour cause, à peine avait-il été remis en vente que ce dernier avait été racheté par un riche entrepreneur de West Blue qui depuis son achat n'avait plus donné signe de vie. "C'est donc ça." Fît Shizuku en se remémorant les faits. "Tarentule, je connais l'endroit. J'ai assisté à la saisie de ce bâtiment il y a 10 ans. Et autant dire que les précédents propriétaires étaient de loin les plus inventif que nous ayons connu pour ce qui était de la protection. Pas moins de 15 jours est le temps qu'il nous avait fallut à l'époque pour les délogés. Sans la colonelle à nos côtés nos chance de réussite aurait-été amoindrie... Si mes souvenirs sont bon et ils le sont, le bâtiment n'a qu'une seule entrée et impossible d'escaladé car un système de sécurité est directement relié au paroi de l'entrepôt. Si par malheur l'une de nous voudrait se risqué à toucher l'un des murs les capteurs thermique s'enclencheront immédiatement entrainant la sortie de pique en acier à une vitesse folle capable de transpercer de part en part une personne sans la moindre difficulté. Nous avions prit grand soin à l'époque de désactivé ce système et défaire l'installation mais il n'est pas impossible qu'une personne avec des moyens financier assez aisé ait pu le réactivé. Un bijou de technologie pour les bandits j'ai nommé, la Forteresse Porc-et-pique..." Shizuku s'était lancé dans son long monologue tout en pointant du doigt quelques aspérité de la bâtisse en forme de rond pouvant aisément prouvé ses dires. Des trous bouché par millier recouvraient la totalité du bâtiment.

"Barbant..." C'était mit à soupiré Fû en s'asseyant pendant les explications de sa mère avant de jeter un regard au prisonnier que l'araignée tenait toujours fermement. "J'peux resté ici et le surveiller ?" Demandait-il en le pointant du doigt espérant de tout cœur pouvoir échappé à une mission suicide à l'intérieur d'une forteresse possiblement remplit de bandit. Aussitôt avait-il demandé que Shizuku s'était mise à ricané avant de prendre un air des plus sérieux. "Tu vas en effet monter la garde mais il est hors de question que tu te repose Fû. C'est très sérieux. Nous allons entrer à deux et vérifié les propos du jeune homme mais rien ne dit que nous trouverons quoi que ce soit la dedans et la possibilité qu'une personne vienne pour un tour de garde ou autre est plus qu'élevée."

Fû s'était mis à grogné un instant avant de soupirer et de se résoudre à écouter attentivement les directives de sa mère. Bien qu'il ne soit évidemment pas emballé à l'idée de cette grande escapade, il restait tout de même conscient que des vies pouvait être en jeu ce soir c'est pourquoi il s'était permis de rajouter. "Pourquoi on appelerait pas simplement tes collègues ? Si vous avez mis si longtemps la dernière fois c'est qu'il y avait une raison. Ou alors..." Il levait la tête vers le ciel en observant les étoiles pendant un moment avant de reprendre naturellement sa phrase comme s'il ne l'avait jamais arrêté. "c'est que tu soupçonnes une personne de l'intérieur qui aurait aidé au rachat du bâtiment pour le revendre à d'autre contrebandier et le mettre à l'ombre du regard de la marine et dans ce cas... Si l'alerte et donnée et que tu es ici, la taupe pourrait en profiter pour prendre des précautions pour se sauver... Rah... Chiant..." Avait-il débité sans sourciller avant de s'avachir complètement sur sa position, épaules baissées et tête soigneusement calé dans sa main droite.
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