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Les Minaros sur le fil d'une Tarentule

"Voyons, voyons."

Les jambes croisées, l'agent Tarentule est installé sur le fauteuil d'une cabine d'un navire. Un calepin sur les genoux, son allure sérieuse est cassée par un grand sourire. En face d'elle, il est installé un collègue, une simple table rectangulaire, auquel est posé un sevice à thé, les séparent. Cet homologue a une petite enquête aux fesses. Pourquoi? Son frère jumeau est un escroc mondialement recherché qui fait des siennes. Il est connu sous le nom d'Edward Minaro. Le CP5 a donc pris cette initiative en interne. La blonde sait que cette decision n'a qu'une portée essentiellement politique. Cela montre aux gens d'en haut la bonne volonté des cadres de ce pôle. Cependant, l'agent ne prend jamais une mission à la légère. Ses prérogatives sont simples. Un questionnaire et une visite des géniteurs, le tout en notant tous détails pertinents. Certains peuvent aussi bien être utile contre Edward ou son frère agent. En l'observant de la tête en bas, l'individu semble mélanger à la fois extravagance, nonchalance et mauvais goût. Aux yeux de la jeune femme, ce caffouilli est assez déroutant, aussi bien de loin que de près. Ayant à présent l'intéressé à son écoute, elle ne peut s’empêcher de s'en moquer.

"Alaaric, Alaaric, mon cher Alaaric. Si je n'avais pas votre cas sous les yeux, j'aurais pensé que l'on vous met en examen pour faute de style. Hahaha!"

Le bateau qui les transporte a été choisi pour l'occasion. Il est sur son trajet retour au Royaume de la Veine. C'est ici qu'on était localiser les parents d'Alaaric. Ce navire transporte un groupe de veinards en croisière. Le capitaine a été enchanté de trouver un duo de Marijoa voulant visiter cet modeste île. L'agent aurait préféré un peu plus de considération de la part de son institution, mais son grade est toujours aussi insignifiant pour les coordinateurs. Les agents ont, au moins, eu droit à des fonds suffisants pour deux cabines réceptives en classe affaire. L'interrogatoire se déroule justement dans la cabine de la jeune femme. Elle a convié son collègue dans la matinée. Apres avoir siroter son buvage, elle reprend ses taquineries. L'agent Tarentule jauge, ainsi, l'interrogé.

"Vous savez sûrement, pourquoi nous sommes en tête à tête. Arrivant sur la fin de notre trajet, j'ai eu le temps de vous observer. Mais, nous avions pourtant si peu discuter, n'est pas? Dites-moi, vous n'êtes pas très bavard? Ou alors, je vous fais peur? Hihi!"

Son rire doit être connu de tous les passagers. Elle n'a pas arrêté de plaisanter avec certains veinards, jusqu'à s'incruster dans leur dîner et, même, être invité en soirée. La mondanité semble être sa tasse de thé. Selon elle, le badinage est une source d'informations surprenantes, si on sait s'y predre et l'apprécier. Ainsi, les grandes lignes de l'histoire de ce Royaume sont parvenus à ses oreilles. Pourtant, sur la même mer que son pays, elle n'avait jamais entendu parlé d'un tel essor. Cela rendra la visite d'autant plus intéressante. Préparant son stylo, la blonde enchaîne ensuite sur des questions plus substantielles.

"Depuis le début du voyage, vous êtes plutôt coopératif. Cette enquête ne vous inquiète-t-elle pas? Que pensez-vous de votre frère, aujourd'hui?"


Dernière édition par Agent Tarentule le Jeu 01 Déc 2022, 14:01, édité 1 fois
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Cela faisait quelques mois que j'avais intégré le Cipher Pol cinq, et si maintenant, je suis un chef d'équipe du CP9 plutôt respecté, je devais bien avouer que cela n'avait pas toujours été le cas. Les premiers mois de mon intégration étaient plutôt durs, et on ne va pas dire que mes collègues étaient véritablement tendres avec moi, n'hésitant pas a me donner des missions peu intéressante, ou laissant clairement rependre des rumeurs quant a mon intégrité.

Un jour, la prime de mon frère augmenta encore, passant de quelques millions a plus du triple de la somme initiales, a t-elle point qu'une mission était lancé en interne, dans le but de trouver des choses compromettante sur moi. Une décision prise en haut lieu, une rencontre entre mes parents et une enquêtrice particulièrement choisi. Bien sur, je devais l'aider a faire une couverture. La décision était faite, je devrais la présenté comme ma petite ami, afin qu'elle puisse être présente lorsque le besoin s'en fera ressentir. Dans un premier lieu, une observation de quelques jours se fera.

J'avoue qu'encore aujourd'hui, je ne sais pas vraiment ce qu'ils voulaient a mes parents, peut-être trouver qui pourrais servir secrètement d'intermédiaire entre nous ? Peut-être que oui, ou peut-être que non. Toujours est-il que je n'avais pas revu mes parents depuis maintenant plus de trois ans... Et dans le fond ,je redoutais, ce moment. Celui ou je devrais affronté leurs regards une enieme fois. Celui qui avait déçu, celui qui avait échoué a protéger son propre frère de sa face la plus sombre.

J'étais dans un bateau, direction South Blue, j'étais accompagné de Capulina Dubal, plus connu sous le nom de code d'agent tarentule, une femme plutôt espiègles que je ne connaissais ou ne comprenez pas très bien en vérité. Elle ne manqua pas l'occasion de se moqué de mon physique, alors que de mon côté, je me contentais d'un sourire avant de reprendre :

" Et ça n'est qu'un seul de mes nombreux défauts. "

Le trajet fut plutôt calme, alors que je me contentais d'uniquement répondre la plupart du temps, sans vraiment chercher a surenchérir les discutions. Je jouais souvent a jonglé avec ma pièce. Non loin de la fin de notre voyage, je me retrouvais dans une salle avec elle, alors qu'elle prenait la parole, avant que je repris la main :

" - Je suppose qu'il y a un peu des deux "

Celle-ci prenait son bloc-notes, a lire certainement des questions comme le ferait un journaliste, alors que de mon côté, je me devais bien de répondre :

" - Non, je n'ai rien a caché, alors je ne crains pas ce que vous trouverez chez mes parents... De plus, que voulez-vous exactement que je pense de mon frère jumeau aujourd'hui?... Celui avec qui j'ai grandi, partager mes joies comme mes peines... Mon confident et mon meilleur ami se trouve être en réalité aujourd'hui un adversaire que je devrais tuer de sang-froid comme n'importe lequel des autres mécréant que j'aurais croisé sans même me retourner sur son visage... Alors dite moi madame Duval... Qu'est-ce que je dois penser d'Edward Minaro si ce n'est qu'il est un ennemi du gouvernement que je sers?


Je croisais les doigts, plongeais mon regard écarlate dans ses yeux azur un instant. Avant de reprendre la parole :


" - Je ferais ce que le gouvernement m'ordonnera de faire, cependant, je tiens a vous rappelle que le protocole et très clair en ce qui concerne l'anonymat des agents du Cipher Pol. A aucun moment, vous ne devrez laisser entendre, ou même supposer que nous aillions quoi que ce soit a voir avec le gouvernement, et cela, vaux aussi pour ma famille. Suis-je clair ? Je ne veux pas les mêler a ça. "


Dans la cabine, un message du capitaine de bord se faisait entendre, le bateau était prêt a accosté alors que je me levais, et me préparais a descendre du rafiot. Je sentais le sol sous mes pieds... Un sol que je n'avais pas foulé depuis trois longues années.
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Attentive à ses réactions, l'agent Tarentule prend des notes. Il semble bien rodé contre les attaques sur son apparence. Il maintient son calme avec des réponses concises. Cet homme semble difficile à déstabiliser. L'effet est tout autre lorsque l'on met le sujet de sa famille sur la table. Il devient, de suite, plus loquace que nécessaire. Son regard ne flanche pas, néanmoins. La blonde se permet un remarque pour tester cette assurance.

"Hum. Rien à cacher, vous dites? Si je m'en tiens à votre réputation, vous avez un certain talent pour la prestidigitation. N'est pas l'art de la dissimulation par excellence ? Vous devriez être flatter d'une telle enquête sur votre personne. L'institution semble vous prendre au sérieux."

Ses insécurités transparaissent en mentionnant la fameuse couverture que le duo devra arborer. Ses parents sont plus un sujet pour lui que la menace d'être radiée ou mis au placard. Elle conserve les questions à  ce propos pour plus tard pour lui offrir rapidement les réponses qu'il attend. Marquant une pause dans sa prise de notes, la blonde sirote, une nouvelle fois, sa tasse de thé.

"Oh! Voilà un fils protecteur. Hihi! Il en va de soi, Alaaric. Réglons cela rapidement. Cessez donc de m'appeler par ce nom ridicule et tutoyons-nous. Christy fera l'affaire. Fille de charpentier de Saint-Uréa, on s'est rencontré lors d'une de tes représentations. Mon père a construit la scène où tu t'es produit. De fil en aiguille, tes courtoisies ont eu mes attentions en réponse. On a fini par se fréquenter, et, à ce jour, je veux rencontrer tes parents avant nos fiançailles. Satisfait?"

Elle a justement mis le costume locale de Saint-Uréa pour l'occasion. Son allure ressemble à une parfaite couturière de ce royaume. L'agent change de posture en posant sa tasse sur la table. De l'enquêtrice sérieuse, elle prend les manières d'une psychologue trop curieuse. La tête penchée en avant, toujours son calepin en main, ces deux jambes jointes, Christy creuse le sujet.

"Revenons sur ton frère, mon chéri. Il est mignon de jouer les sentimentales, mais tu devrais éviter d'en faire trop. Tu me dépeins une très bonne relation. Quand est-ce la dernière fois que vous l'avez croisé ? Comment se fait-il que vos chemins soient autant différents? Une dispute? Des projets divergents ? La malchance ? Ne lésigne pas sur les détails."

L'annonce du capitaine est déclaré, donnant une excuse parfaite pour Alaaric. Celui-ci se lève. Ils ont pourtant la matinée pour quitter le navire. L'agent Tarentule est obligé d'écourter l'entrevue au vu de son attitude. Elle soupire.

"Je suppose que nous remettons cela à plus tard. Nous avons quelques temps à partager ensemble. Une autre occasion se présentera, j'y veillerai. Hihi! J'espère, au moins, que tu prépare un programme aussi romantique que credible à ta douce pour l'empresser de la sorte."

Laissant son thé, la blonde range son calepin dans une de ses poches. Elle se lève et porte une malette de taille moyenne. Ce sont ses bagages. Lors de mission de plusieurs jours, il est essentiel pour d'avoir le minimum. Le reste, elle paye surplace. Enfin, maintenant qu'elle est en couple, ce sera à son homme de palier ses dépenses. Emboitant le pas d'Alaaric à l'extérieur, elle en rit d'avance.

"Lokail, quel charmante petite bourgade. C'est donc, ici, que tes parents ont décidé de s'installer. C'est plus calme que Saint-Uréa, cela promets d'être d'exquises vacances. Ricou, mes bras s'engourdissent... s'il te plaît ?

Christy adopte un mine de chien battue et tend sa malette noir à son collègue. Elle compte bien profiter de cette mission un maximum. Cela correspond à sa méthode pour entretenir la passion. Bien que ces missions à petit gabarit et sa stagnation dans le CP lui minent le moral, elle tente tant bien que mal de rester énergique.


Dernière édition par Agent Tarentule le Sam 18 Mar 2023, 13:22, édité 1 fois
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Celle-ci se voulait insistante, et a vrai dire ma façon de parler ne l'avais pas convaincu et pour cause, c'est vrai que contrairement a beaucoup d'agents du Cipher Pol, je n'étais pas de ceux que l'on avait formaté depuis l'enfance. Je n'avais intégré le Cipher Pol que depuis peu, et c’était grâce a mes aptitudes de prestidigitation que j'étais prédisposé a ce boulot.

C'était comme plus ou moins sauvé par le gong que l'annonce du Capitaine venait mettre fin a cet interrogatoire. Mais dans le fond, je réfléchissais intérieurement a ce que j'aurais pu répondre. Ce qui avait fait de mon frère un pirate et de moi un agent?... C'était une question plutôt intéressante. Peut-être que nos aspirations étaient simplement différentes. Mes rêves ont toujours été bien plus philosophiques que ceux de mon frère. Je voulais la richesse qu'offre la reconnaissance, être le meilleur magicien, peut-être qu'au delà de cette lumière, a cette époque, je voulais simplement être accepté pour ce que j'étais. Un type chelou, qui aime l'art, la musique, la magie, qui aime ne pas avoir les pieds sur terre et qui voulait profiter d'une vie éphémère, mais modeste et heureuse.

Mon frère, Ah mon frère... C'était une question bien différente. Lui se fichait de tout, hormis des biens matériels. Qu'importe de savoir peindre s'il on peut acheter une toile d'un grand artiste, quel intérêt de savoir jouer de la musique quand on peut payer le plus grand des compositeur pour le faire. Il disait aspiré a la tranquillité, une vie riche ou il n'aurait juste aucun souci a se faire. Pourtant, au-dessus de ça, j'avais récemment réalisé qu'au delà de cette tranquillité, il voulait le pouvoir. Le pouvoir de tout acheté, même les gens. Qu'importe d'être reconnu pour ses actes passé, lorsqu'on peut acheter sa propre histoire.

Nous étions jumeaux, pourtant nos rêves était comme le yin et le yang, deux facettes d'une pièce, le ciel et la terre. D'ailleurs, nous avions enfin pied a terre, alors que ma partenaire me suivait, avant de rapidement prendre la liberté de me demander de porter sa mallette. Je soupirais un instant, avant de prendre la mallette:



" - Si tu souhaites vraiment me donner un surnom, on peut simplement rester sur ric, qu'en penses-tu?... Au passage, dans ma ville natale, la plupart des gens m'appel Crow en référence a celui qui m'a enseigné la magie. Mais tu es bien sûr au courant de tout ça, ma Christy chérie. "

Je tendais mon bras tel un gentleman afin qu'elle s'y accroche. Si nous devions être un couple, autant rendre les choses crédibles. Nous avancions, alors que pratiquement aussi tôt entré en ville, un passant me reconnaissait. Pas la plus nette de mes connaissances, un homme du nom de Bernardo, mais dans le coin tout le monde l'appel Nanar. Alors qu'il venait immédiatement me voir :

" OH! C'EST-TY PAS NOTRE CROW! Tu a déjà fini ton tour du monde? Je vois que tu est bien accompagné, toujours aussi charmeur ce Crow, un vrai Don Juan!"

Je me mettais a rire un instant, avant de reprendre:

" - Sachant qu'elle fais l'erreur de m'épouser dans un an, je te prirais de pas trop lui en dire sur notre jeunesse, de plus tu été pas mal non plus dans le genre. On ne verra plus tard, je dois aller voir mes parents. "

D'un rire, il prenait la parole, avant de faire la tête:


" Tu a bien raison, vous verrez madame, c'est un chic type notre Crow! Mais tes parents n'ont pas trop le moral, quand je pense qu'Edward a.... Enfin.... Bon! J'ai du travail au bar, je vais vous laissez! Monsieur! Madame! Mes vœux a vous deux. "

Je gardais un sourire, bien qu'un peu forcé. Je ne devais pas me faire déstabilisé par cette ville, malgré tous les souvenirs qu'elle renfermer. D'un pas assuré, je me dirigeais vers la maison de mon enfance. Certains me faisaient un signe de la main, alors que je répondais souvent d'un geste de la tête.

Une fois arrivé, je sonnais a cette vielle cloche. La maison n'avait pas changé d'un poil. Collé a cette vielle boutique, dans un style plutôt ancien, mais qui collais avec leurs personnalité. Je prenais un instant la parole :

" Mes parents s'appelle Elvis et Annabelle. "

D'un coup, ceux-ci sortaient. Un Veil homme qui ressemblait pas mal a mon frère. Des yeux marron, cheveux grisonnant noir. Une coupe plutôt carré... Ma mère plus petite, nos yeux rouges, c'est d'elle que nous les tenions. Je devais bien avouer qu'ils n'avais que peu changer depuis la dernière fois, alors que je restais un instant stoïque. Ceux-ci prononcé mon nom, alors que je prenais la parole :

" Bonjours... Papa, maman. "


Nous étions la, dans un silence pratiquement gênant... Ce n'était pas mieux que dans mes espoirs. 



Les parents d'Alaaric et Bernardo:
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Christy chéri ? Cela ne manque pas de faire glousser la blonde. Malgré son attitude, il sait se prendre au jeu, ce magicien. Acceptant de porter sa mallette, l'agent Tarentule lui prend le bras qui lui est offert. Comme une vraie future fiancée, elle commence déjà à contredire son homme.

"Ricou, cela te va si bien! Ric a une sonorité bien trop sèche… je ne suis pas un de tes copains de beuverie pour te surnommer ainsi. À propos de ton pseudonyme, j'en ai pris connaissance, en effet. Crow, le Corbeau avec moins de panache. Hihi!"

Collé à son présumé prétendant, elle suit sa marche en harmonie. Il ne tarde pas à se faire alpaguer par ce qui semble être une ancienne connaissance. La blonde ne livre que son sourire dans cet échange. Cet ami d'enfance peut offrir un témoignage intéressant. Il est bon de retenir qu'il travaille au bar. À la fin de ce dialogue, Christy chuchote une remarque à l'oreille de son collègue.

"Tu es si populaire. Je te jalouserais presque, si je ne tenais pas à ce que l'on oublie mon visage. Tu sais bien? Les couvertures, les missions, tout ça. Hihi."

Le duo arrive enfin devant la demeure familiale. L'allure, vieille mais tranquille de la petite boutique à côté, fait presque douter qu'un escroc mondialement recherché y a grandi. Alaaric sonne. Les parents sortent. Il ne fait aucun doute que la ressemblance est frappante. Ils se toisent et l'ambiance est assez lourde. L'agent Tarentule décide d'intervenir car une telle atmosphère n'est pas propice à la collecte d'informations. Elle fait, d'abord, une humble révérence avant de se présenter.

"Je me présente. Christy Dubois, enchantée. Oh, depuis le temps que je rêvais de vous rencontrer. Je fréquente votre fils depuis un bon bout de temps et je n'ai jamais été aussi heureuse en relation. Vous avez élevé un véritable gentlemen avec lequel on ne s'ennuie pas. Haha!"

Le regard amusé, elle continue à mener la discussion. S'adressant à sa mère, la blonde imite une mine stupéfaite.

"Madame Minaro?! Quel est votre secret? Vous faites si jeune! Ricou m'aurait prévenu s'il avait une sœur. Il me parle parfois de vous, mais quand on évoque le sujet, l'émotion lui monte. J'aimerais beaucoup apprendre à vous connaître. Je m'excuse d'avance si la joie me rend coupable de quelconque maladresse."
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Je pris une mine assez amusée lorsqu'elle racontait qu'elle était pas loin de jalouser ma popularité... Si seulement elle savait. C'était loin de toujours avoir été le cas, des années durant j'étais le type bizarre qui passait ses journées a parfaire ses tours. Qui apprenais a jouer de la musique, qui dessiné les trucs qu'il trouvais beau, ou encore qui amusais a faire des trucs de Trafalgar aux plus grands. Populaire ? Non, je ne l'étais pas vraiment, et pendant bien longtemps. Mais aller savoir pourquoi les tatouages m'ont affirmé, m'ont rendu encore plus différent et c'est cette différence qui a intrigué et a aidé a ce qu'on m'accepte pour ce que j'étais et pas pour ce qu'on voudrait que je voie.

Je ne serais jamais ce type avec une coupe au carré, qui serait parfaitement boutonné et tiré a quatre épingles. Qui aurait un bon travail respectable, derrière un bureau ? Tout ça, ce n'était pas pour moi... Et pourtant, j'avais malgré tout fini par devenir un agent du gouvernement, qui l'aurait cru ?

Pourtant, avec mes parents, la donne avait toujours été bien différente, surtout avec mon père. Mais bon, ma "fiancée" ne tarderais pas a s'en rendre compte. Et face aux paroles de la blonde, la première réaction arrivait contre toute attente a ma mère, alors qu'elle prenait la parole:


" Ha oui?.. Et bien ! Je suppose qu'il a du simplement oublié comment écrire une lettre, ou passé un coup d'escargophone. "

Mon père de son côté, gardait un air assez froid, alors qu'il me regardait, puis prit la parole:

" Bonjour Ric... .... Bon, ben, je suppose qu'on ne va pas rester sur le pas de la porte toute la journée, entrez. "

C'est de cette façon que nous entrions, alors que nous nous rendions tout de suite sur la table de la salle a manger, une table ancienne, de toute façon cette maison avait toujours été d'une ancienne époque. Elle sentait le vieux, et c'était aussi pour ça que je l'aimais bien, elle avait une odeur de nostalgie.

Mon père distribuait le café, alors que ma mère s'installer avec nous sur la table de bois. Je prenais la parole :


" Je pensais rester quelques jours, l'occasion de vous présenter ma fiancée. "

Mon père commençait tout de suite a râlé:

" Et puis quoi encore ! Tu disparais pendant trois ans avec toi frère et tu! "


" Chéri! "

Fut l'intervention de ma mère, alors qu'elle racontait avec le sourire:

" Notre fils vient enfin nous voir après trois ans, en compagnie de sa future femme, et c'est un plaisir pour nous de les invités n'est-ce pas ?"


J'entendais mon père bougonnais, alors qu'il partait chercher des gâteaux, alors que ma mère reprenait:

" Tu connais ton père va! Ne t'en fais donc pas. Il se prend la tête avec des montres a réparer en ce moment, ca le rend ronchon... Enfin, comment vous êtes, vous rencontrez ? Tu a enfin arrêté ta lubie de faire des tours a tout le monde ?

Je me contentais de sourire en buvant une gorgée de café... Je sentais que cette semaine aller être très longue.
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La tentative de la blonde peut se relever insatisfaisante. Pire, la voix de sa mère a quelques choses de crissant. La supposé fiancé ne peut ressent une profonde gêne en l’écoutant. Le malaise des retrouvailles est toujours prégnant. L’agent Tarentule n’a jamais été très doué avec ses propres parents alors ceux des autres. Cependant, la réussite de sa mission, elle peut supposer un tel défaut. Le père a toute la prestance d’un paternel droit dans ses bottes. Une élégance masculine dont manque beaucoup Alaaric, avec ces allures d’adolescent encore en crise. Qu’est qu’elle aimerait en rire ! Mais il serait dommage de gâcher sa première image pour des moqueries qu’elle a déjà faite.

Accueilli tout de même par sa belle-famille, l’atmosphère est très veillotte. Même chez sa grand-mère ne sentait pas autant l’ancien. Une odeur de caféine vient s’y ajouter. En effet, on sert du café sur la table. Christy vient de boire du thé. Quelle erreur. Déjà énergique en temps normal, la double dose risque de la rendre encore plus insupportable. La politesse veut pourtant qu’elle accepte ce breuvage avec le sourire. C’est ce qu’elle fait. Après tout, elle n’est pas ici pour donner l’image d’une parfaite belle-fille. Les premiers échanges semblent déjà tendus entre le père et le fils. Malheureusement, la mère y met un terme avec cette voix toujours aussi terrible. Abigaël aimerait limiter ses interventions le temps que ses oreilles s’habituent à ces agressions. Madame Minaro lui donne une occasion de monopoliser la parole.

« Oh ! C’est plutôt ordinaire, mais comme vous devez le savoir, le banal est exceptionnel avec Ricou ! Hihi ! Il produisait à Saint-Uréa, mon père s’est associé pour lui construire une estrade aussi audacieuse possible. Mon père est maître charpentier de talent et, la routine l’ennuyant un peu, il adore relever ce genre de défi. Cela le stimule comme il dit souvent. Il a donc amené mes frères et moi sur le chantier pour l’assister. C’est pour les former car certains vont reprendre l’atelier familiale. Moi, j’ai toujours été curieuse. Au début, Ricou était un peu discret et n’osait jamais venir m’adresser la parole.

Il m’intriguait pourtant, et il y avait quelques contacts visuels, mais l’absence de contact rendait les choses inintéressantes. Cependant, la suite redore le blason de mon prestidigitateur chéri. Au moment de sa prestation venue, c’est comme s’il avait éclos devant mes pupilles ! C’était littéralement magique de voir autant d’assurance, son numéro avec ses couteaux m’ont foudroyé le cœur. Au sens figuré, cette fois. Ah ah ! Il en vient à sélectionner une personne du public pour un de ses tours. Je n’étais pas la seule jolie fille de l’assemblée. Et pourtant, il m’a choisi. Il s’est déclaré en plein spectacle faisant jaillir des fleurs. C’était si romantique ! Je n’ai pas su y résister.
»


Christy met sa tasse de café devant sa bouche en souriant.

« Oups ! Je m’emporte quelques peu. Pour faire bref, nous devenions inséparables ensuite. J’essaie tant bien que mal de l’assister dans ses spectacles, notamment les décors, les costumes et même la comptabilité. Cependant, je n’arrive toujours pas à lui faire céder l’espace de la scène. Il me répète que j’ai encore beaucoup à apprendre. J’ai déjà quelques tours, pourtant. Dîtes moi ce que vous en pensez. Un avis autre que celui d’un professionnel m’intéresse. Sans offense, bien sûr, Ricou. Hihi. »

Posant sa tasse, elle agite ses mains autour de sa tête pour montrer aucune triche. En réalité, elle active son Rope Action avec un fil imperceptible avec la luminosité de la pièce, elle attache son serre-tête puis loge ce fil autour d’une poutre du plafond pour le redescendre et l’enrouler sur son annuaire droit. Fermant les yeux, la blonde fait mine de se concentrer. Elle agite tous ses doigts en l’abaissant que son annuaire droit. Miracle, son accessoire se soulève dans les airs.

« Tadada ! »
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La tarentule commencée a raconté une histoire, alors qu'intérieurement, j'avais envie d'explosé de rire. J'étais bien plus entreprenant et bien moins timide qu'elle m'avait dépeint. A vrai dire, j'avais peine a croire qu'il y avait une dimension ou j'étais ce genre de mec. Je n'étais pas du genre a offrir des banalités du genre de fleur. Le rêve, le mystère derrière mes tours étaient bien la seule chose que j'étais capable d'offrir, mais dans le fond qu'importe. Ma mère n'avais pas vraiment de réaction, alors que mon père revenait dans la salle juste a temps pour voir le tour de la belle.

Son regard fut exaspéré, alors qu'il prit la parole :


" Je vois que tu n'est toujours pas passé a autre chose. Quand est-ce que tu va te trouver un vrai travail ? Tu avais largement les capacités pour reprendre la boutique, mais non, toi et ton frère vous ne pouvez pas vous contentez d'une vie "modeste" n'est-ce pas? C'est pas assez bien pour vous. "

Je soupire, avant de reprendre a mon tour:

" - Ne t'en fais pas pour moi, je gagne très bien ma vie, tu n'a aucun souci a te faire. On a déjà eu cette discussion des centaines de fois. Maintenant, si vous voulez m'excuser... Le voyage a été long, je vous laisse faire tranquillement connaissance. "

Je me levais en finissant mon café d'une traite. Je posais ma main sur la tête de ma sois-disante fiancée afin de donner le change. Direction ma chambre. Je traverser quelques couloirs, revoyant les pièces de mon enfance. Je passais devant la chambre d'Edward. Je jettais un coup d'oeil sur la porte, avant de rapidement passer direction ma chambre.

Une fois entré, je voyais ces mêmes vieux paquet de cartes, ses dizaines de bouquins, ce vieux chevalet de peinture... Ce violon. C'est vrai que je n'avais plus rien fais de tout ça depuis des années. Je prenais la décision de m'allonger sur ce vieux lit. Combien de fois avaient-il voulu me le faire changer, mais je pense que c'était encore là ou j'étais le plus confortable. En plus, Capulina n'avait pas besoin de moi pour faire son enquête. J'étais allongé a jonglé d'une main avec des pièces, j'étais parti depuis trois ans, et pourtant tout était exactement comme dans mon souvenir. Je n'étais pas chez moi, je n'avais pas ma place ici.


En bas, ma mère reprenait en râlant auprès de son mari :

" Et bien, je vois que tu ne changes pas Minaro. Ton fils est peut-être une tête de mule, mais il a vraiment de qui tenir. "

Le paternel râlais a son tour:

" Qu'est-ce que j'ai dit encore ? ... BON! Ces montres ne vont pas se réparer toute seule!"


Annabelle prenait a nouveau la parole, quand le vieux retournait a son travail:


" On doit vraiment te faire mauvaise impression, mais c'est vrai que ces deux-là n'ont jamais su se parler. Mais pour revenir sur ton histoire, tu ne le croiras peut-être pas, mais le tour des fleurs, il l'a réalisé pour la première fois a ses sept ans et c'est a sa mère qu'il les a offerts. Il a toujours eu son tempérament, mais ont ne peut pas lui enlever qu'il n'a jamais eu peur de la difficulté. Depuis tout jeune, il passait des journées entières pour répéter ses tours, je suis heureuse que ton père ai su voir son talent. Mais j'avoue bien que je n'aurais jamais pensé que Ric trouveraient un peu de stabilité dans ses aventures, il disait toujours que le monde entier était sa scène. Du coup, je suppose que le mariage aura lieu a saint-uréa? "

Si seulement elle savait. Au final, même la magie avait fini par passer au second plan. Je n'avais plus fais de spectacle depuis un long moment déjà. J'avais trouvé ce que mon père appel un vrai travail, je suppose que mon père serait content, cela dit, je ne sais pas quelle tête il fera si il savait que ses fils étaient condamnés a s'entre-tuer un jour ou l'autre.
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Le petit tour de la blonde n’a visiblement pas fait beaucoup d’effet. L’intervention du père est cinglante. Visiblement, son activité n’emplisse pas de fierté les parents. De ses deux enfants, aucun pour reprendre son affaire. Cet horloger a bien peu de chance. Ne serait-ce pas dû à une éducation bien trop permissive ? Dans sa propre famille, la droiture était de mise, la ceinture serrée, tout devait tourner autour de la parfumerie et les fastes mondaines. Pas de question de maitre en magie, de balades innocentes en ville ou d’autres voix d’avenir. Une situation catalysant la haine de l’agent Tarentule pour sa génitrice et justifier ses multiples fugues dont la dernière qui a été définitive. Certains ont plus de chance que d’autres. Cependant, au fond, elle s’amuse trop au Cipher Pol pour pouvoir regretter la tournure de sa vie.

Cette remarque semble épuisée son fiancé supposé. C’est surement un sujet récurrent de tension, presque obsessionnelle. Un père sans héritier et un fils saltimbanque. La blonde n’est pas étonnée par l’issue de ces retrouvailles.  Dans tous les cas, Alaaric décide de fuir l’échange la laissant seule avec ses parents. Le regard de la blonde devient suspicieux lorsqu’il quitte la pièce. Va-t-il dissimuler des indices accablants ? Elle aura les parents pour remarquer si quelque chose s’est déplacé. Cependant, cet homme n’est pas un débutant. Christy sirote son café en pleine réflexion. Il lui faut en savoir plus sur la relation entre les deux frères. Pour l’instant, aucun mobile se dégage réellement derrière ses mots. Après une râlerie de couple, la mère sort la jeune femme de ses pensées avec son timbre désagréable. L’agent Tarentule devoir prendre beaucoup sur elle pour collecter les informations nécessaires. Souriant faussement, elle répond avec une grande énergie à sa future belle-mère, surement l’effet du café ajouté à son agacement.

« De la stabilité ?! Haha ! Il y a surement un quiproquo. Notre mariage ne sera aucunement pourvoyeur de stabilité. J’ai toujours eu envi de découvrir le monde. Les fiançailles sont faites pour satisfaire mon père et la tradition veut que l’on se présente mutuellement nos belles familles réceptives. Et je tiens à respecter les concessions offertes à mes parents pour mon départ. A vrai dire, le mariage n’est pas encore prévu. Ricou veut réserver la surprise. Il veut quelques choses de grandiose et extraordinaire. Nous sommes déjà inséparables, le mariage ne sera que l’apogée d’un nouvel acte dans la pièce de notre amour ! »

La blonde se racle la gorge pour reprendre un ton plus calme. Elle prépare déjà le terrain pour un interrogatoire discret.

« Mais cessons de parler de moi. J’ai toujours été curieuse d’en savoir plus sur le passé de mon Ricou. Je peux déjà voir les parents formidables qu’ils l’ont permis d’être aussi complet, malgré vos désaccords. Néanmoins, il reste bien silencieux quand on aborde le sujet de son frère. Il le dépeint pourtant avec éloge et respect dans le peu de description qu’il m’accorde. Ont-ils eu des rapports compliqués en enfance ? »
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La tarentule n'était pas remettez très vite les choses a leurs places auprès de ma mère. Peut-être dans le but d'être plus convaincante, ma maternel savait au fond d'elle que je n'ai jamais voulu d'une vie stable, de routine a installé. De boire chaque jour le même café, sur la même table. J'avais a l'époque cette envie d'aventure, de découverte. Connaitre un monde qui avait beaucoup de choses a offrir, même si je devais bien avouer qu'avec le temps, je n'avais plus vraiment ce feu ardent. Je ne prenais plus vraiment de plaisir a découvrir, bien souvent trop occupé a essayer de capturer un criminel pour prendre le temps de savourer les choses simple.

J'étais la, a joué avec ma pièce, allongé sur ce lit. Observant ce violon, un cadeau de mon père, a la bien loin époque ou il avait encore espoir que je sois moins défini par mon côté artistique. Je devais bien avouer qu'a ce moment précis, je n'avais envie de rien. J'étais simplement dans le même état de lassitude que lorsque j'avais quitté cette île la première fois. Comme-ci cet endroit réussissais à saper mon énergie.

Ma mère, toujours prise dans sa discutions avec la blonde reprenais simplement, plutôt à intriguer:


" - Ha bon? Il vous a vraiment dit ça?... Il n'y a pas eu que de simples désaccords avec Ric. Il passait son temps avec "Le corbeau" afin d'apprendre la magie, cet homme l'a beaucoup influencé, il n'a, plus jamais, été aussi proche de nous. Un fossé, c'est tranché, et dans le fond il n'y avais qu'avec son frère qu'il arrivait a vraiment discuté. ... ... Prenez soin de lui, il n'en parle pas, mais je suis sûr que son esprit doit être comme un volcan. Il a toujours eu cette volonté de protéger son frère, déjà a l'époque, Edward avait ce désir d'en vouloir toujours plus, de jouer des tours afin de se faire de l'argent, pourtant Alaaric l'accompagner, il ne l'avouera jamais, mais il y a toujours eu un fond de noirceur chez Edward, c'était comme-ci Alaaric s'était donner cette mission de protéger son frère. Ces deux étaient inséparables , mais en même temps, il y avait des conflits perpétuel entre eux. Le lien entre deux frères jumeaux est bien plus étrange qu'on ne peut l'imaginer, mais si c'est votre crainte, Alaaric est bien trop tête de mule pour rejoindre son frère. Il se donne souvent des grand airs, mais il doute souvent, et il est trop fondamentalement gentil pour prendre des décisions comme le ferait Edward. "


Elle buvait son café, alors que dans sa voie, on pouvait sentir le déchirement d'un mère qui savait que l'un de ses fils était probablement passé de l'autre côté pour de bons:

" - Edward... C'était un bon garçon, mais il voulait toujours ce qu'il ne pouvait pas avoir, et je pense que la tentation est simplement devenue trop forte pour lui. Alors, si j'ai vraiment perdu mon fils, prenez soin du dernier qu'il me reste. "


Elle semblait vraiment émue, et je pense qu'en entendant ce discours, j'aurais peut-être vu a quel point cette mission avait un côté malsain. Nous jouions avec les sentiments d'une mère et d'un père. Leur mentant... Pourtant, cela n'était pas simplement plus simple qu'une cruelle vérité? Comment leurs dires que je devais arrêter Edward quoi qu'il en coûte? Je sentais en moi comme un sentiment encore plus grand de culpabilité. Est-je vraiment fait pour une vie de Cipher Pol? Cette question, je me l'étais posé des centaines de fois, pourtant, je devais le faire. C'était ma responsabilité, et je n'aurais de repos que lorsqu'Edward sera sous les barreaux pour de bons.

Après de longues minutes, je décidais enfin de partir de ma chambre, afin de rejoindre ma "fiancée". Une fois a côté d'eux, je restais debout, afin de prendre enfin la parole en m'adressant a la blonde:


" - Chérie, je suppose que tu veux visiter la maison ? "


Je lui faisais signe de me suivre. Il y avait fort a parié qu'elle veuille voir la chambre d'Edward ou s'il y avais des choses étranges dans cette maison. Elle ne trouverait rien, mais au moins, cela donnerait une petite pause a ma mère. Elle avait un peu besoin de souffler après cet interrogatoire. Je prenais a nouveau la parole:

" - Tu a besoin d'autre chose? "

Nous venions d'arriver, mais j'avais déjà hâte de partir... Et pourtant, notre mission n'en était encore qu'au début.
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Supportant sa voix aiguë, comme le crissement d'ongles sur un tableau à craie, la blonde tente de maintenir son attention. La mère semble bien connaître son fils distant. Christy note de toute évidence une ambiguïté certaine dans la relation fraternelle. Sa volonté de protéger son frère, sa passion pour les tours et sa nature gentille, beaucoup de facteurs qui font une question dans la tête de l'agent Tarentule. Pourquoi avoir rejoint le Cipher Pol? Qu'est ce qui le motive ou le retient ? L'argent? Si son talent est si exceptionnel que les bureaux en disent, il n'aurait de compte à rendre à personne en lançant sa propre troupe de clown sans avenir. Annabelle Minaro commence à pleurnicher. À ce moment, la fiancée décroche avec une expression blasée. Pourquoi doit-elle encore réaliser des missions aussi ennuyeuses ? Son truc, c'est la capture et les filatures. Aujourd'hui, elle a l'impression d'être à entendre une porte qui grince se lamenter de son fils délinquant. Elle n'avait qu'à en faire d'autres des chiards, ou en adopter, vu que son sang semble être maudit.

Un sentiment de lassitude prend étrangement Christy. Il faut dire qu'en y réfléchissant, sa carrière professionnelle est au point mort, et cette mission ridicule en témoigne de la manière la plus accablante qui soit. Elle avait progresser si vite, et cette mégère d'Alcéa la mise en disgrâce. L'injustice et le sentiment d'efforts gâchés se mélangent pour ne laisser qu'une amertume qu'il lui était, pourtant, passé pendant le trajet jusqu'ici. A défaut de se sentir fatigué, l'énergie de la caféine la rend nerveuse et frustrée. Alaaric intervient enfin pour extirper la blonde de cet échange. Christy soupire

"Eh bien, tu en as mis du temps. Je vous remercie pour ce dialogue, dame Minaro. Allons-y, Ricou."


S'emparant de la mallette, la blonde semble pressée de quitter la pièce.

"Tu as pensé à me faire une place dans ton nid douillet, n'est-ce pas ?"

Son ton sous-entend que si ce n'est pas le cas, elle prendra le lit et il dormira par terre. Hors de question de souffrir d'inconfort dans cette mission, elle n'a plus la même humeur joueuse des débuts.
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La tarentule semblait plus ou moins présser d'en finir avec cette discutions, il y avait fort a parié que la discutions n'avait pas été aussi fertile qu'elle l'aurais voulu. Cependant, je voyais le regard un peu désappointé de ma maternel, et si je ne savais pas ce qu'ils s'était dis, je la connaissais. Elle avait dû être aussi perplexe de la fin de cette discussion. Elle devait peut-être aussi penser qu'elle avait mis peut-être trop de pression sur les épaules de la blonde, toujours est-il qu'elle s'était livré, sûrement attentive maintenant a l'attitude de ma prétendue fiancée. Elle devait sûrement faire attention, car ma mère était loin d'être une imbécile, avec des enfants comme Edward et moi, elle sera dur a piéger.

Je faisais donc la visite de cette ancienne maison, des couloirs, des marches de bois pour monté a l'étage ou se trouver ma chambre et celle d'Edward. Le grenier qui renfermait tout un tas de vieilleries, une pièce qui servais d'atelier a mon père. La blonde me demandait si j'avais bien préparé son nid douillé, alors que je reprenais tout simplement la réponse avec un léger rire:


" - Bien évidemment chérie. J'ai un magnifique lit qui sera ravi de nous accueillir, mais je préfère te prévenir que je ne dors pas tout habiller. "


L'espace d'un instant, je cédais a l'humour. Il est vrai que nous étions un couple, n'est-ce pas? Dormir dans le même lit semblait être une évidence, mais j'étais curieux de voir la tête qu'elle ferais. Après tout, j'étais le grand méchant loup tatoué avec un manque de style plutôt marqué. Je gardais le sourire, puis j'arrête de marcher une fois en face de la porte de la chambre d'Edward, alors que j'ouvre la porte.

Dans celle-ci, un endroit plutôt carré. Un bureau, des étagères remplie de livre, et également de plan qu'il avait fait pour faire des arnaques, mais ca c'est une autre histoire. Un rapide coup d'œil, et je ferais la porte, avant d'ouvrir la porte ma chambre. Je laissais l'agent tarentule entré, regarder un peu mon petit monde alors que je prenais la parole :


" - Ca va être aussi ta chambre pour quelques jours, donc n'hésite pas si tu a des affaires a posé. "

J'étais la, alors qu'il y avais beaucoup de chance qu'elle reprenne ses questions, mais dans le fond qu'importe... Je suppose que nous aurons pas mal de temps a tuer.
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Suivant son fiancé, Christy contemple la chambre qu’elle ouvre en premier. L’arrangement froid de cette pièce fait penser à un bureau de coordinateur, le lit en plus. En tout cas, la personnalité calculatrice de l’individu ne fait aucun doute. La jeune femme s’apprêtait à y entrer mais son collègue ferme la porte sans un mot. Suspect. Ou alors est-ce un jeu ? Elle fouillera cette chambre plus tard.

Entrant dans l’autre chambre, l’ambiance est tout autre. Le contraste entre l’ordre et le désordre est stupéfiant. Sont-ils vraiment jumeaux ? Cela reste une chambre de bourgeois dont elle reconnait des lieux communs comme les livres et l’instrument de musique. Dans son enfance, on la mise au violoncelle. Même si cela ne lui était pas désagréable de jouer avec les cordes, un frisson désagrégeable la traverse en repensant à ses cours de solfège. La quintessence de l’ennuie !

Christy pose sa mallette sur le lit et s’y étale de ton son poids avec un soupire. On dirait bien que tous les enfants de boutiquiers ont des points communs, et certains finissent au Cipher Pol. Installé sur la couche d’Alaaric, elle sort de ses poches son carnet pour noter les nouvelles informations acquises. Mordillant son stylo, elle attend que son collègue ferme la porte pour reprendre l’interrogatoire.

« Ricou, il y a une question qui me taraude. Qu’est ce qui te motive à faire ce métier ? Aimes-tu tromper ? Es-tu dévoué à la cause ? Une Loyauté sans faille ? Des dettes à payer ? D’après le discours de ta mère, rien ne te prédestine à ce boulot. »

Vraiment aucun mobile, et c’est inquiétant. De son coté, la raison est plutôt évidente. C’est comme une passion de jouer avec les gens, de voir les mines déconfites de la défaite et il s’adapte totalement avec son style et ses méthodes, en plus de lui offrir une sécurité alimentaire toute trouvée. Ce n’est pas gagné après sa fugue. La blonde se redresse pour chuchoter.

« Y a-t-il une part sombre en toi qui aime berner ses proches ? Ou peut-être même ôter une vie te fait jubiler comme le plus frétillant des spectacles ? Hihi ! Considères-tu les êtres vivants comme des jouets jetables ? »

Des mots prononcés pour le faire réagir, l’agent Tarentule essaie de capter la psychologie de son collègue dans les grandes lignes. Les manipulateurs les plus froids et doués ont souvent cette façon de penser. Scrutant sa réaction, elle continue plus loin dans cette idée. Cela semble l’amuser.

« Cela m’arrangerai si c’était le cas. On pourrait aller droit au but en user d’un peu de torture jusqu’à ce que mort s’ensuive. C’est très efficace pour extirper des informations et éliminer tout risque de collaboration avec un criminel. J’avoue que l’idée de finir rapidement cette mission fantoche m’a séduit. »
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Celle-ci ne se fis pas vraiment attendre pour reprendre son interrogatoire. Mais pour le coup, j'avoue que ses questions été plutôt pertinentes, qu'est-ce qui me motive ? Pourquoi est-ce que je faisais ce métier? Je n'étais pas vraiment l'archétype de l'agent formaté par le gouvernement, je n'étais pas non plus a la recherche de la fortune, et si je voulais être reconnu, ce n'était pas ce genre de reconnaissance que j'avais envie. Qu'est-ce que je pouvais bien répondre? Que c’était pour arrêté mon frère? Que c’était pour le plaisir de berner? Je n'étais pas si vicieux, pourtant, j'avais bien le début d'une réponse a lui fournir. Je prenais la parole:

" - Dans mon dossier, vous trouverez mes états de services, et surtout la manière de laquelle j'ai été amener a arrêté un gang, lorsque j'étais encore civil. J'ai également du faire front pour ma vie sur un navire, quand Dallas Clint, un révolutionnaire a décidé de détruire le navire sur lequel je me trouvais. De quel manière j'ai été amener a sauver la vie d'un marine agressé dans un bar. Pourquoi j'ai choisi ce métier?... Je n'ai pas choisi ce métier, c'est ce métier qui m'a choisi. "

A vrai dire, par le passé j'avais tellement du me battre pour des criminels, il faut croire que lorsqu'on voyage beaucoup, c'est le genre de chose qui peut arriver. Mais pourtant, ce qui avait tout déclenché, c'était la rencontre avec cette femme. Annabella Sweetsong, pourtant, alors que c'est elle qui m'avais recommandé, elle aussi avait fini par trahir son camp, comme quoi, personne ne croit vraiment en cette histoire de justice absolue hormis quelques fous. On a tous nos raisons, pourtant, je reprenais mon monologue:


" - Comme écris dans mon dossier, c'est le Cipher Pol qui est venu a moi, après que j'ai vaincu l'ancienne directrice du CP9. Je l'ai aidé a détruire un camp de la révolution, et elle en a déduis que j'étais le profil idéal. Il faut croire que vous et moi, on ne joue pas dans la même catégorie. C'est mes aptitudes naturelles qui m'ont fais agents. Certains suivent une formation de plusieurs années ? Il m'a fallu six mois pour maîtriser le Rokushiki sous toute ses formes. Pourquoi je fais ca? Qu'est-ce qui me motive ? Le Cipher Pol m'a fait une offre que je ne pouvais pas refuser. De plus, j'aime me dire que nous contribuons a rendre ce monde un peu moins pourri pour ceux que nous laisserons derrière nous. "


Mon regard se voulait a la fois sur de lui, provocateur, avec même une point d'arrogance. Est-ce que j'étais convaincu de ce que j'étais en train de dire ? Grand dieu que non, mais ça, elle ne pouvait pas le savoir. Jouer avec les apparences, c'est le propre d'un magicien. Le Cipher Pol aimait crier au génie, grand bien leur face. Je plongeais un instant mon regard dans le sien, avant de reprendre le sourire :


" - Je reviens, je vais chercher des draps propres, ceci doivent avoir pris la poussière avec le temps. Tu aura le temps de fouiné en attendant."

Je sortais la chambre, direction les placards. Il ne me fallait pas grand temps pour retrouver les draps, rien n'avais changer. Je tombais sur un portrait de famille. Deux enfants, deux adultes, a l'époque ou la famille n'était pas en lambeau. Je voyais mon père passer par l'un des couloirs, il me regardait un instant, avant de me dire que nous n'allions pas tarder a manger. Un repas de famille ? Ca ne sentait pas le bon moment, mais je suppose qu'il faudrait bien en passer par la, en espérant que mes parents ne comprennent pas la supercherie.

Je retournais dans ma chambre, armé de draps propre. J’espérais qu'elle n'avais pas trop mis le bazar en attendant.
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Hum, cet agent est doué pour construire des discours pour se mettre en valeur. « Ce métier m’a choisi. J’ai vaincu l’ancienne directrice. Il faut croire que l’on ne joue pas dans la même catégorie » … des phrases voulant affirmée une supériorité flagrante, voir intimidée son interlocutrice. Celle-ci sait bien qu’elle a affaire à un agent presque aussi doué mais ses paroles donnent le sentiment qu’il veut la remettre à sa place. L’agent Tarentule en déduit que sa menace n’a pas plus sans pour autant le déstabiliser. Elle prend des notes, un peu déçu.

Lorsque son fiancé quitte la chambre, Christy se lève du lit poussiéreux. Tapotant son postérieure, elle évacue les saletés. Réajustant ses gants, la jeune femme déplace sa mallette au sol. Elle se lance dans l’entreprise de défaire les draps. Son affinité pour les tissus lui pousse à en juger la qualité tout en évitant de se salir. La manufacture en est plutôt ancienne, l’odeur qui s’en dégage témoigne de la longévité de ce tissu. Le manque d’esthétisme est pali par une grande résilience. Au pied du lit, elle entrepose les draps, les cousins et la couette pour en faire une couche de fortune. Hors de question qu’elle partage le lit d’un homme aussi… douteux.

Alaaric revient avec les draps propres. Tarentule ferme la porte dès qu’il passe le seuil. Souriante, elle le toise malicieusement en touchant les nouveaux draps du bout de ses gants.

« Oh, ils sont frais. Ce sera parfait ! »

Elle lui prend les draps des mains pour s’attaler à faire son lit.

« Je t’ai fait une couche, Ricou. J’y ai mis beaucoup d’amour, profites-en. »

S’arrêtant un instant dans sa tâche, elle le regarde avec des yeux innocents mais un sourire trahissant sa sincerité.

« Tu ne pensais tout de même pas pourvoir partager ton lit avec une Dame sous prétexte de lui avoir présenter tes parents. Je connais bien mes atouts irrésistibles mais il va falloir prendre ton mal en patience, mon cher. Réservons les cochonneries après le mariage. Hihihi ! »
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Celle-ci semblait ravie de voir les draps propres, mais alors que je rentrais a peine dans la chambre, je voyais comme un lit de fortune mis au pied de mon lit.... Elle comptait dormir par terre? Si c'est vraiment ce qu'elle voulait, je n'avais pas d'objection. Mais, assez rapidement, je comprenais qu'elle avait l'intention de me faire coucher moi au sol, et c'est a peut-près a ce moment la je me suis mis a faire un grand sourire. Elle ne croyait pas me mettre dehors de mon propre lit? Je prenais la parole :

" - Ne va surtout pas raconter ça a mes parents, car il n'y croiront pas une seconde, de plus si tu veux dormir par terre grand bien te fasse. Il est hors de question de sacrifier ma place sur mon lit. "

Je la regarder d'un air très observateur, poussant volontairement le trait. Je passais son corps au crible, et je m'arrangeais pour qu'elle s'en rende compte. Elle ne s'étais pas gênée pour critiquer mon physique, alors je n'hésitais pas a lui rendre l'appareil. Je prenais alors la parole :

" - De plus, ne t'en fais pas pour ça... Je préfère les femmes avec plus de forme... Et un peu moins un air de sainte ni touche. "

Je souriais, me doutant bien que ma réflexion l'eût piqué au vif, je regardais l'heure... C'était déjà, bientôt l'heure du repas... Comme le temps passe vite. Et au final, cela ne ratais pas, puisque ma mère ne tardait pas a nous appeler pour le repas. Sans répondre, et toujours avec le sourire, je ne faisais pas vraiment prier avant sortir. Je traversais a nouveau ses escaliers et ses longs couloirs, direction cette grande table de bois.

Sur la table, un bon vieux ragoût de viande avec des pommes de terre, et si je devais bien avouer qu'a l'image de cette maison, les repas était bien souvent fais d'anciennes recettes, je devais bien avouer que c'étais toujours avec délice que j'avais hâte de manger ce ragoût. De la viande tendre, juteuse, un léger parfum de vin rouge, des oignons grelot, carottes, quelques cornichons afin d'apporter un peu d'acidité a ce plat déjà savoureux. De la nourriture modeste, mais qui a mon palet avais toujours eu bien plus de goût qu'un grand caviar.

Le goût de l'authenticité. De la simplicité, et de l'envie de faire plaisir. Pas de grande bouteille hors de prix. Nos couvert n'étaient pas en argent, mais j'avais une certaine joie non dissimuler a retrouver ces vieux couvert de cuivre d'époque. Peut-être que dans le fond j'étais un peu nostalgique de cette époque ou les problèmes étaient bien plus loin de le palier de notre porte. Je me servais un leger verre d'une bouteille de vin local, pas d'un grand cru, mais qui avait le vrai du terroir. Nous etions installer, alors que ma mère avait même penser a sortir ce saucisson... Combien de kilos avait-je pu en manger? Et ce panier de pomme.

Un instant, je revoyais nos visages d'antan... Conscient de ce que nous avons perdu. Notre famille était en lambeau, mais je voyais l'envie de ma mère. Mes parents déjà installés, nous attention ma tendre "épouse". Mon père faisait encore la gueule... Mais dans le fond, ca voulait dire qu'il allait bien. Il se saisissait déjà de son large couteau afin de couper de ce saucisson de pays... J'en avais déjà l'eau a la bouche, même si je me doutais bien que tout ça n'ait sûrement aucun intérêt auprès de christy. J'avais hâte que cette mission se termine, ce mensonge commençais a me fatiguer.
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Christy se doute bien que son petit coup d’Etat dans cette chambre ne passera pas si facilement. Surtout que cet homme ne semble s’astreindre ni à la galanterie, ni au charme d’une jeune femme, ni la politesse. Au vu de son style, il est évident qu’elle va devoir se battre un peu plus pour le privilège de la décence. Ce lubrique individu ne semble pas être déranger de dormir avec une nouvelle venue. Cela révulse déjà assez l’agent Tarentule pour que sa remarque déplacée rajoute à son dégoût.

« Sainte ni touche ou pas, je doute de tes succès avec les femmes aussi plantureuses soit elle. A moins que tu ais les finances pour palier tes lacunes. Hihi ! »

Dans l’instant suivant, l’heure du dîner est criée par la mère. Christy tressaillit de frissons. L’idée de devoir une nouvelle fois supporter sa voix lui est désagréable. Elle suit malgré tout son homologue à table. La blonde s’installe rapidement au coté de son fiancé. Elle découvre une sobriété digne d’une très petite bourgeoisie finalement. Malgré les points communs, son enfance était plus fastueuse et stricte. Vraiment rien, à part des délires d’adolescents et un léger souci psychologique ne destinait cette famille à avoir des enfants aussi problématiques. Parfois, nous ne pouvons savoir ce que nous semons.

Le repas commence. Après sa première gorgée de vin, l’ambiance est encore pesante. L’agent Tarentule comprend bien que le père sans héritier semble vexer. Elle ne s’est jamais demandé quelle serait la réaction de ses parents à son retour. Certainement décevante et exécrable. Afin que ce ne soit pas l’horrible timbre de Madame Minaro qui brise le silence, Christy prend l’initiative en s’adressant au père.

« Monsieur Minaro, vous m’avez sembler occupé. Les affaires fonctionnent-elles bien dans ces contrées ? Oh, avez-vous fait de belles acquisitions, ici-bas ? Vous méritez bien que l’île de toutes les chances vous sourit. Hihi !»
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Bien que ma remarque m'ai fait sourire, elle ne fait pas vraiment amusante aux yeux azur de ma partenaire, et son visage n'en était que plus drôle a mon sens. Je devais bien avouer que cette histoire de lit relevé a mon avis plus d'une blague que d'un sujet sérieux, cela dis que l'on soit bien clair sur quelque chose... Je ne céderais pas mon lit. Soit je lui ferais une petite place, soit elle dormirais par terre. Elle pouvait bien imaginer ce qu'elle voulait, même que je lui laisserais la place, mais mon lit était ma place, mon refuge, je ne le laisserais pas sans me battre.

Elle me suivait, et bien qu'elle n'ai pas l'air emballée par la modeste ambiance de la maison de mes parents, c'est avec plaisir que je prenais un léger verre de ce vin rouge. Corsé, plutôt fort en goût, d'une belle robe pourpre, un vin de caractère qui n'était bien souvent pas du goût des palais les plus fin. Ce n'était qu'a ma demi-surprise que la tarentule prenait la parole, sûrement dans le but d'enquêter encore un peu. Elle faisait mine de s'intéresser aux affaires, il fermait les yeux un instant avant de reprendre :


" Oui... Les gens de cette île ont de vrais objets de collection, et même si cette petite vie et ces antiquités ne sont pas du goût de tout le monde, c'est a nous de restauré et de transmettre cet héritage. Même si c'est certainement moins intéressant que de ce pavané devant des foules. "

Je sourirais, légèrement exaspérer... Mon père ne changera jamais de refrain, il faut croire. Ce n'est pas ce qui m'empêcherait de déguster ce délicieux saucisson de pays. Bien sécher, a la fois parfaitement persillé... Le vrai savoir-faire d’artisan. Je me servais de la viande, avant de prendre la parole :

" - Je vois que tu n'a pas perdu la main, ta viande a l'air toujours aussi bonne que dans mon souvenir maman. "


Elle me souriait, me traiter de flatteur, mais je savais bien que ce genre de réflexion avait le don de la faire sourire, de plus, elle était vraiment douer pour préparer la viande. Dire la vérité n'est pas de la flatterie, c'est juste parfois la vérité qui est flatteuse, en ce qui me concerne, j'étais tout de même content de partager ce moment. Peut-être que dans le fond, ma famille me manquais parfois. Les râleries de mon père, les réflexions de la mère dont-on dit que j'ai tiré le complexe du chevalier blanc. Les heures de peinture, ou encore de musiques... Une vie qui semblait tellement différente de celle que j'avais aujourd'hui. Je prenais un instant la parole, alors que je dévorais mon assiette:

" - ... Si tu veux, je jetterai un œil a tes montres Papa."

Celui-ci me faisait un large sourire, il aquiesais, avant de s'adresser a ma "Fiancée":

" Tu va voir, Alaaric répare les montres comme personne, même s'il n'est pas meilleur que son vieux père! "


Je me mettais a rire avant de reprendre :

" Tu rigole! A quinze ans je réparais déjà mieux les montres que toi. "

Un rare moment de complicité que j'avais avec mon père, c'était quand je l'aidais a la boutique. Je continuais mon repas... J'étais curieux de savoir ce que Christy chercherait... Enfin, nous continuions le repas assez tranquillement, au moins pour le moment.
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Oh comme c’est mignon ! Une relation qui en dévoile finalement les bons côtés, tout ce qu’elle n’a pas eu l’occasion d’avoir avec ses propres parents. L’agent Tarentule voit finalement un diner aussi banal que si la longue absence de leur fils avait fait l’objet d’une éclipse dans leur imaginaire. Quelle étrange sensation. Aucun des parties ne posent des questions sur les évènements vécus pendant cette séparation. Ce délicieux repas est une ode à une nostalgie dont la blonde est totalement étrangère. Elle se décourage déjà. Comment les racines familiales d’un espion malgré lui et d’un criminel de renom peuvent être aussi lambdas ? N’importe quel inspecteur en serait dérouté.

Famille d’une petite bourgeoisie, mère aimante, père consciencieux, enfance banale. Même pour l’esprit de Christy, on ne peut sortir de l’extraordinaire dans de l’ordinaire. C’est comme faire du cachemire avec le poil de la chèvre galeuse du coin. Dans tous les cas, le résultat va gratouiller. L’influence du Corbeau semble avoir causé les inclinaisons glauques d’Alaaric. Avec sa nature ténébreuse, on peut en saisir les raisons de son excentricité. De son coté, Edouard, quel a pu être son modèle ? Aucune mention sur ce sujet n’a été prononcé par ses parents ou son frère. C’est comme si un jour, il n’y avait qu’une vie ordinaire et, puis, du jour au lendemain, tout part en vrille. Tarentule en a vu de toutes les couleurs avant de se décider à partir. Comment cette fratrie peut avoir aussi peu d’attache ? Faute de mieux, la solution doit se trouver dans la psychologie du malfrat. Il avait tout pourtant. Tout plaquer pour assouvir une cupidité maladive ? Si c’est le cas, cette mauvaise herbe aurait dû être arraché dès la naissance… Oups ! Voilà qu’elle commence à penser comme sa génitrice.

Lors du repas, Christy mange peu. Le café précédent lui a coupé la faim, cependant elle n’hésite pas à gouter au vin corsé qui tue son ennuie. Si d’un coté les hommes se prévoient à réparer des vieux mécanismes, la jeune fiancée est malheureusement poussée à tenir compagnie à la mère Minaro. Il lui faut une occupation qui limite les paroles le plus possible, sinon, elle ne pourra retenir ses moqueries de défoulement. Un peu désinhibée, la blonde glousse une idée.

« Bien, si ses messieurs projettent de bricoler, les femmes ne se contenteront pas que de la vaisselle. Madame Minaro que diriez-vous que l’on joue un peu de musique ensemble ? Ricou possède un violon entreposé dans sa chambre. Avez-vous un violoncelle à tout hasard ? Nous pourrions créer un univers sonore plus… mélodieux. Hihi ! »

Elle, seule, doit comprendre son allusion. Les personnes, ici, ont toujours vécu avec cette voix qui percent les tympans jusqu’au cerveau. L’habitude doit les insensibiliser, mais, malgré l’avancement de la soirée, ce n’est pas encore le cas de l’agent Tarentule. Souriante, elle reprend.

« Si cette idée ne vous enchante, qu’est ce qui vous ferriez plaisir pour passer le temps ? Je suis curieuse. Plutôt danse, dessin ou bien couture ? C’est l’une des rares occasions que l’on a pour partager un moment agréable, il faut en profiter, belle maman. Hihi ! »

Christy ose d’une plus grande aise sur certains mots. On pourrait croire qu’elle s’emballe trop vite pour tenter de se rapprocher des parents de son présumé fiancé, mais, ici, elle s’amuse. Jouant avec la décence sociale, la jeune femme prend des risques surement encourager par l’alcool.
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Ma fiancé décliné l'invitation de mon père, préférant des occupation plus divertissante, comme de la musique, ou encore de la couture. Je devais bien avouer que certaines propositions étaient plus ou moins étonnante, mais peut-être que l'alcool un peu fort avait eu raison la blonde... Enfin, j'espérais quand même que non, mais je me contentais de sourire, gardant l'air de rien. Cela dit, proposer de la musique a ma mère était une bonne pioche, même si je suppose que c'était du hasard.

En effet, c'était elle qui m'avais appris a jouer de la plupart des instruments, et je devais bien avouer que si j'étais plutôt doué la dedans, je ne connaissais que peu de monde capable de me surprendre par leurs intensités de jeu, ma mère faisait partie de ce cercle très fermé. Couplé a son talent, il y avais également une maîtrise de beaucoup d'instruments d'une autre époque, que plus personne ne joue maintenant. Elle prenait la parole:


" Pourquoi pas jouer un peu de musique. "

Elle se laissait visiblement prendre au jeu, mais une partie de moi ne voulait pas que ma famille s'attache de Christy. Pourtant, je devais garder l'air de rien, continuant a manger avec appétit. Si ma fiancée ne semblait pas très sensible a la cuisine de ma mère, ca n'était pas mon cas, et je dois bien avouer que c'était rare de me voir manger avec autant d'entrain.

Lorsque le repas fut terminé, je me levais directement vers l'atelier, suivi assez rapidement par mon paternel. Il me montrait une montre, m'expliquant qu'elle lui posait des problèmes, mais c'est avec le sourire que je prenais un tournevis. En effet, un mécanisme aussi ancien demande de la précision et c'était a peine visible, mais je remarquais que l'un des rouages était légèrement trop serré. Je me moquais de mon père, et comme a son habitude, il bougonnait... C'est donc de cette façon que nous commencions a réparer une dizaine de montres. Un travail qui demande du temps, mais surtout de la précision.

De son côté, ma mère allait chercher deux instruments... Un imposant violoncelle, et un plus petit... Elle commençait a sourire avant d'ouvrir le bal, en jouant un petit morceau.



Rien qu'a l'oreille et malgré la distance, je reconnaissais la patte de ma mère. A la fois énergique, intense... Une joueuse née. Je souriais de loin... Je ne savais pas quel été le niveau de ma "fiancée", mais elle devrais faire fort. La musique, c'est souvent un test pour elle. Le son que l'on produit en dis souvent bien plus qu'on peut le croire. On peut mentir, tricher, mais la musique elle, ne triche jamais. Lorsque le morceau de ma mère fut terminé, elle regardait la blonde :


" A ton tour de jouer."


J'étais curieux de savoir comment elle allait s'en sortir.
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