Rappel du premier message :
Les négociations avec le roi d’Erbaff se sont bien passées, si l’on omet le fait qu’il veuille m’utiliser contre les Mangemondes et Kutroshinsky. Soit, ce n’était pas prévu mais je vais peut-être pouvoir rallier les Mangemondes à ma cause. J'ai passé un accord avec Erbaff et je compte bien leur prouver ma valeur.
J’ai d’abord fait un détour par Parisse pour y tester le stratagème que j’escompte user à ChâteauGéant. Et aussi parce que de Parisse, l’une des aiguilles du trilog pointerait sur ma destination.
Heureusement, le transport était plus simple depuis Parisse. Généralement il me suffisait d’un bâton plus ou moins long, auquel j’ajoutais la mouette de la gazette comme appât, et à l’eau. Je réitérais le processus en utilisant la nouvelle prise, à laquelle j’injectais des phéromones pour accélérer la pèche, comme appât jusqu’à obtenir une poiscaille suffisamment grande pour me transporter sans encombres, avec un regard royal pour le soumettre.
Mais sur Erbaff… Les oiseaux faisaient la taille d’une cabane, et une branche la taille d’un tronc. Je crois que c’est ce qu’on appelle la pèche au gros ? Qu’à cela ne tienne, mes hormones me permettaient d’adapter ma taille au décor. Tandis qu’à Parisse, la méthode traditionnelle était plus que suffisante.
Et ainsi me voilà à dos d’un serpent de mer géant qui me véhicule jusqu’aux Mangemondes.
Le voyage fût long. Heureusement que la gazette est toujours accompagnée d’une belle volaille. Ma monture changea par deux fois au cours du trajet : attaquée par un monstre marin plus fort, que j’ai domestiqué ensuite. Non sans profiter de la chair laissée par le perdant pour me remplir la panse. Qui a dit que l’océan est dangereux ? Il offre tout ce dont on a besoin pour y survivre.
Finalement, je suis arrivé à destination. J’ai demandé à Plouf Plouf, le monstre marin, de rester dans les parages au cas où je doive quitter l’île dans l’urgence sans prendre le temps de pécher. Je me suis ensuite assis sur ce rivage.
« Marc ? Tu m’entends ? Tu peux venir ? »
Je fis bien des rencontres pendant mon séjour à Parisse, et ma seconde sur Armada m’envoya des personnes dont les compétences devaient me plaire. Et bien testons les de suite !
Du petit miroir d’un pouce que je porte en médaillon autour du coup sortirent quelques mèches de cheveux noires. Elles formèrent un grand ovale devant moi où un miroir apparût. L’instant suivant, un vieil homme traversa le dit miroir.
« Bonjour Marc. »
« Capitaine. Ou dois-je t’appeler chef ? Patron peut être ? »
« En tant que pirate je dirais que capitaine est le plus approprié. Mais Reyson c’est bon aussi. »
« C’est noté capitaine. »
« Peux-tu cartographier cette île et me l’a montrer ? »
Le vieil homme acquiesça avant de s’asseoir , et devant lui une maquette en trois dimensions commençait à prendre forme sous l’apparence d’un hologramme, démarrant par ce rivage et se complétant petit à petit.
« Val ? Pendant ce temps est ce que tu peux aller observer les gens de ChâteauGéant pour analyser leur coutume vestimentaire depuis le monde miroir ? Je veux qu’à chaque fois que je changerai de quartier ou de lieu, j’ai la tenue appropriée pour passer inaperçu. »
Cette fois ce sont des cheveux châtains qui sortirent de mon médaillon pour prendre la forme d’une main au pouce levé, signifiant la confirmation de la demande. Des cheveux noirs succédèrent à la main et se configurèrent en un point d’interrogation.
« Je ne t’oublie pas Alice. Tu peux tâcher de trouver le point d’accès le plus près du dirigeant de cette île ? »
Nouvelle main de cheveux au pouce levé. Les directives étaient données, et pour la première fois je n’aurais pas à agir et récolter les informations seules. Elles me seront offertes sur un plateau, et ce sans risquer de se faire repérer. N’est-ce pas magique ? C’est probablement le début d’une belle et longue collaboration. La combinaison des fruits du miroir, de la cartographie, et des vêtements, avec mes pouvoirs hormonaux… J’ai tellement hâte que j’ai dû mal à contenir mon excitation, comme une pucelle à l’idée de son premier baiser. Les Mangemondes n’ont aucune idée de ce qui les attendent.
Je m’installe près de la carte holographique en cours de complétion et je laisse mon Empathie voyager sur l’île pour combler ce qui manque sur la carte : les êtres vivants. Je me rends compte bien vite, et à ma grande surprise, qu’il y a bien plus d’humains que de géants, et que ces derniers ne se comptent qu’en centaines. Le problème viendra-t-il plutôt des humains ? En recoupant la carte, la localisation des êtres vivants, leur niveau de puissance, … J’essaie de deviner où se trouve le grand chef, d’identifier les quartiers et bâtiments particuliers : caserne de la milice, palais, etc…
Une fois toutes les données en main, Marc retourna dans le monde miroir et je camouflai le miroir sous une fine couche de terre : assez épaisse pour qu’on ne voit plus le miroir, pas assez pour m’empêcher de quitter le monde miroir par là. Mon issue de secours était ainsi préparée, il ne me restait plus qu’à me lancer.
Les cheveux châtains de Val sortirent du médaillon tandis que je me dirigeais vers ChâteauGéant. Je lui donnais un petit caillou qu’il posa sur ma tête avec ses cheveux, et pof, l’instant d’après ma tenue avait changé. Je modifiai également mon corps grâce aux hormones en fonction des directives de Val : que je ne sois pas le seul blanc au milieu de noirs, ou le seul blond au milieu de roux par exemple.
Identique à n’importe quel locaux, j’entre par le quartier où je ressentais la plus grande concentration et les plus faibles humains.
J’ai d’abord fait un détour par Parisse pour y tester le stratagème que j’escompte user à ChâteauGéant. Et aussi parce que de Parisse, l’une des aiguilles du trilog pointerait sur ma destination.
Heureusement, le transport était plus simple depuis Parisse. Généralement il me suffisait d’un bâton plus ou moins long, auquel j’ajoutais la mouette de la gazette comme appât, et à l’eau. Je réitérais le processus en utilisant la nouvelle prise, à laquelle j’injectais des phéromones pour accélérer la pèche, comme appât jusqu’à obtenir une poiscaille suffisamment grande pour me transporter sans encombres, avec un regard royal pour le soumettre.
Mais sur Erbaff… Les oiseaux faisaient la taille d’une cabane, et une branche la taille d’un tronc. Je crois que c’est ce qu’on appelle la pèche au gros ? Qu’à cela ne tienne, mes hormones me permettaient d’adapter ma taille au décor. Tandis qu’à Parisse, la méthode traditionnelle était plus que suffisante.
Et ainsi me voilà à dos d’un serpent de mer géant qui me véhicule jusqu’aux Mangemondes.
Le voyage fût long. Heureusement que la gazette est toujours accompagnée d’une belle volaille. Ma monture changea par deux fois au cours du trajet : attaquée par un monstre marin plus fort, que j’ai domestiqué ensuite. Non sans profiter de la chair laissée par le perdant pour me remplir la panse. Qui a dit que l’océan est dangereux ? Il offre tout ce dont on a besoin pour y survivre.
Finalement, je suis arrivé à destination. J’ai demandé à Plouf Plouf, le monstre marin, de rester dans les parages au cas où je doive quitter l’île dans l’urgence sans prendre le temps de pécher. Je me suis ensuite assis sur ce rivage.
« Marc ? Tu m’entends ? Tu peux venir ? »
Je fis bien des rencontres pendant mon séjour à Parisse, et ma seconde sur Armada m’envoya des personnes dont les compétences devaient me plaire. Et bien testons les de suite !
Du petit miroir d’un pouce que je porte en médaillon autour du coup sortirent quelques mèches de cheveux noires. Elles formèrent un grand ovale devant moi où un miroir apparût. L’instant suivant, un vieil homme traversa le dit miroir.
« Bonjour Marc. »
« Capitaine. Ou dois-je t’appeler chef ? Patron peut être ? »
« En tant que pirate je dirais que capitaine est le plus approprié. Mais Reyson c’est bon aussi. »
« C’est noté capitaine. »
« Peux-tu cartographier cette île et me l’a montrer ? »
Le vieil homme acquiesça avant de s’asseoir , et devant lui une maquette en trois dimensions commençait à prendre forme sous l’apparence d’un hologramme, démarrant par ce rivage et se complétant petit à petit.
« Val ? Pendant ce temps est ce que tu peux aller observer les gens de ChâteauGéant pour analyser leur coutume vestimentaire depuis le monde miroir ? Je veux qu’à chaque fois que je changerai de quartier ou de lieu, j’ai la tenue appropriée pour passer inaperçu. »
Cette fois ce sont des cheveux châtains qui sortirent de mon médaillon pour prendre la forme d’une main au pouce levé, signifiant la confirmation de la demande. Des cheveux noirs succédèrent à la main et se configurèrent en un point d’interrogation.
« Je ne t’oublie pas Alice. Tu peux tâcher de trouver le point d’accès le plus près du dirigeant de cette île ? »
Nouvelle main de cheveux au pouce levé. Les directives étaient données, et pour la première fois je n’aurais pas à agir et récolter les informations seules. Elles me seront offertes sur un plateau, et ce sans risquer de se faire repérer. N’est-ce pas magique ? C’est probablement le début d’une belle et longue collaboration. La combinaison des fruits du miroir, de la cartographie, et des vêtements, avec mes pouvoirs hormonaux… J’ai tellement hâte que j’ai dû mal à contenir mon excitation, comme une pucelle à l’idée de son premier baiser. Les Mangemondes n’ont aucune idée de ce qui les attendent.
Je m’installe près de la carte holographique en cours de complétion et je laisse mon Empathie voyager sur l’île pour combler ce qui manque sur la carte : les êtres vivants. Je me rends compte bien vite, et à ma grande surprise, qu’il y a bien plus d’humains que de géants, et que ces derniers ne se comptent qu’en centaines. Le problème viendra-t-il plutôt des humains ? En recoupant la carte, la localisation des êtres vivants, leur niveau de puissance, … J’essaie de deviner où se trouve le grand chef, d’identifier les quartiers et bâtiments particuliers : caserne de la milice, palais, etc…
Une fois toutes les données en main, Marc retourna dans le monde miroir et je camouflai le miroir sous une fine couche de terre : assez épaisse pour qu’on ne voit plus le miroir, pas assez pour m’empêcher de quitter le monde miroir par là. Mon issue de secours était ainsi préparée, il ne me restait plus qu’à me lancer.
Les cheveux châtains de Val sortirent du médaillon tandis que je me dirigeais vers ChâteauGéant. Je lui donnais un petit caillou qu’il posa sur ma tête avec ses cheveux, et pof, l’instant d’après ma tenue avait changé. Je modifiai également mon corps grâce aux hormones en fonction des directives de Val : que je ne sois pas le seul blanc au milieu de noirs, ou le seul blond au milieu de roux par exemple.
Identique à n’importe quel locaux, j’entre par le quartier où je ressentais la plus grande concentration et les plus faibles humains.