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Mentir c'est la vie

Et c'est parti pour la seconde partie de mon plan. La première consistait à nettoyer Rokade. Pas physiquement, hein, vu le sang que j'ai fait couler et les cadavres qu'on a retrouvé dans les rues. J'ai éliminé la potentielle concurrence qui se soulevait contre moi, j'ai annihilé trois familles complètes. Plus aucun obstacle ne se dresse devant moi sur mon île, rappelant à tous qu'une île pirate n'est pas une démocratie. Maintenant, je dois accroître mon pouvoir, me construire un empire qui sera la base de ma force de frappe. Et quel meilleur endroit que les Blues qui regroupent 98% de la population mondiale ? Le Nouveau Monde, j'ai la flemme de devoir me battre à chaque île pour pouvoir la découvrir. Grand Line, c'est prévu, mais après. Alors que les Blues ont la quasi-totalité des îles du monde. C'est une opportunité que les empereurs ratent, mais que je ne compte pas laisser passer. Est-ce que j'ai envie d'aller côtoyer les grands de ce monde ? Évidemment. Mais à quoi ça me servirait dans mon état actuel ? Mon armée est très limite, mon pouvoir politique inexistant, mon poids dans la balance n'est qu'un parmi autant de supernova qu'il y a de goutte d'eau dans un lac.

Je n'ai rien pour me démarquer. J'ai fait partie de la révolution, mais je n'ai pas de gros secret hormis Skypiéa. Je fais partie d'Armada, mais je ne peux pas vendre l'île sans perdre beaucoup trop au passage. Donc je n'ai rien. Je dois acquérir du pouvoir, alors autant commencer à la base. Est-ce que ma puissance est bien trop grande par rapport au niveau nul des Blues, évidemment. C'est pour ça que je ne compte pas utiliser la force. Je ne veux pas soumettre les gens, à la différence de Rokade, mais les rallier à ma cause. Je veux qu'ils partagent mes idéaux. Et si vraiment ils n'y arrivent pas, un petit accident sur quelques milliers de personnes ne coûte pas grand-chose.

« Île en vue. » Nous dit Ben.
« Bien. Chacun connaît son rôle. Que ceci soit la première pierre d'un édifice immense.
Je ne comprends toujours pas pourquoi tu ne veux pas devenir lieutenant de Red … » Et voilà que Tor recommence avec ses questions.
« Il n'a pas proposé. Et je ne vais pas supplier.
... Pour ta fierté donc ?
En partie. Rejoindre Red, c'est la facilité. Rejoindre un autre, c'est déjà plus difficile, même si Kiyori s'est montrée intéressée. Alors que faire le pont entre deux empereurs, et faire en sorte que l'un rejoigne l'autre … ça c'est intéressant. Ça présente un véritable challenge pour quelqu'un comme moi qui n'est pas doué avec la diplomatie.
Donc si je comprends bien, tu veux unifier South Blue par la diplomatie pour … devenir diplomate ?
Je vous avais dit que mes plans étaient saugrenus.
Tu nous en a déjà fait, mais alors là … Tout ça pour mieux parler aux gens …
Tout ça pour avoir une place à leur table. Acquérir du pouvoir, des hommes, des réseaux d'informations, des espions, de la main d’œuvre qualifiée et accroître mon emprise sur le monde, tout ça ne sont que des étapes. Je vous ai déjà dit que je me moque du siège d'empereur, de commandant d'empereur ou de corsaire. Ce ne sont que des moyens. Je veux simplement être assez fort pour être libre et que personne ne puisse se mettre en travers de ma route.
Et le One Piece ?
Si ce n'est que de l'or, à quoi ça servirait puisqu'on peut acquérir de l'or bien plus facilement ? Si c'est l'histoire du monde, c'est déjà bien plus intéressant. Si en prime c'est quelque chose qui emmerde le gouvernement mondial, alors c'est le jackpot. Mais chasser une chimère n'a jamais été mon fort, je préfère le concret, ce que je peux toucher. Obtenir le one piece ne m'aiderait en rien dans ma quête. Alors pourquoi la faire ? Non, je n'y vois aucun intérêt. Si vous voulez le trouver, libre à vous de trouver un autre équipage qui a le même but que vous. Mais ça ne sera jamais le mien. »

Ben saute dans l'eau et dirige notre navire pour éviter les récifs. Pratique d'avoir un homme-poulpe en bras-droit. Le temps de ranger le navire au 'port', mes brutes et moi regardons la zone. Il y a de grosses failles dans la sécurité de l'île. Ça m'étonne que la marine n'est pas reposée le pied ici depuis le temps. Sachant qu'une partie de mes hommes provient du cimetière d'épaves, je les laisse vagabonder pour rejoindre leurs connaissances, leurs familles, leurs amis … Qu'ils prennent un boost au moral, puisque si tout va bien, nous ne reviendrons plus ici. J'avance droit devant jusqu'à arriver à Lyon-sur-Loques, la ville créée par un équipage de pirates il y a quelques années, les Lions. Je passe les défenses sommaires de la ville sans soucis. Je ne suis pas encore rentré dans la ville que déjà les rumeurs sont lancées, chacun sait que je suis sur l'île. Mon drapeau a clairement annoncé mon arrivée. Et si personne ne connaît la raison de ma venue, chacun sait que la dernière fois, j'ai pris des volontaires dans mon équipage. Et que certains ne sont pas revenus. Trois cents pirates sont morts sur Toreshky à cause de la révolution. Et une erreur de ma part, mais bon, on ne va pas ennuyer les pauvres gens avec ce genre de détails, hein, ça ne serait pas bien de remuer le couteau dans la plaie causée par la perte d'un être cher.
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Grâce à mes hommes, je sais exactement où aller et qui chercher. Je viens pour recruter de nouveaux talents pour mes îles, au passage. Ici, on ne parle que d'Héphaïstos "Dentrouillée" Senior, un ingénieur fou, capable de réparer n'importe quoi. Un type comme ça, s'il me rejoint, que ce soit sur Rokade, Armada ou bien directement à bord de mes navires, ça me fait une plus-value de fou. Je dois l'avoir. Je fouille à travers la ville, guidé par mon empathie, je repère au loin quelqu'un qui tape sur quelque chose de manière répétée et qui est agacé qu'on vienne discuter avec lui. Il semble un peu plus qu'agacé même. Ses mouvements ne sont pas aussi rapides et fluides que peuvent l'être ceux d'un jeune, j'en déduis qu'il doit être âgé. Je peux sentir son excitation de réparer quelque chose, de faire ce qu'il aime et de le faire à la perfection. Du moins, si un enquiquineur ne venait pas l'embêter. Je me dirige vers cet endroit pendant que l'homme avec lui s'en va. J'arrive dans ce qui ressemble à pas-grand-chose, un abri de fortune provenant d'une carcasse de navire.


Un petit homme travaille sur une pièce en métal, tapant dessus, resserrant des boulons, desserrant des vis et que sais-je encore. Je le laisse travailler un peu et j'en profite pour le détailler. Pas bien grand à cause de sa vieillesse puisqu'il doit avoir dans les soixante ans, barbe gris, habillés négligés voire déchiquetés par endroit, un étrange couvre-chef sur la tête. Oui, il ressemble à la description qu'on m'a fait du type que je recherche. N'étant pas trop patient, je tousse pour lui faire savoir que je suis là.

« Vous allez me foutre la paix oui ou merde ?! Je finirai quand je finirai.
Mauvais interlocuteur.
Qui que vous soyez, foutez le camp ! Je suis occupé.
La dernière personne qui m'a dit ça a mystérieusement disparu de la surface de la terre.
Qu'est-ce que vous voulez bien que ça me foute ? Dégagez ! » Il balance une clé à molette violemment dans ma direction. Je la récupère au vol et l'envoie dans le sol à ses pieds avec tellement de force qu'elle s'encastre à moitié. Ce n'est pas Excalibur, ça devrait faire l'affaire. Je m'avance vers lui tandis qu'il sort la tête de sa création pour me regarder. Il ne bronche pas.
« Ne me confondez pas avec les gens vivants ici, nous ne sommes pas du même acabit. Je suis venu sur cette île spécialement pour vous. J'ai une proposition à vous soumettre.
Et vous devez forcément m'interrompre pour parler ?
Un passionné tel que vous, on sait quand il commence, jamais quand il va s'arrêter. Mon temps n'est pas infini. Si je reste ici trop longtemps, la marine risque de débarquer. Pour le bien de tout le monde, il est préférable que je règle mes affaires rapidement. Donc oui, je dois vous interrompre.
Et qui vous êtes ? » J'arque un sourcil. Sérieusement ? Bref, passons.
« Quelqu'un qui peut vous faire un cadeau venant du ciel. Vos talents m'ont été chaudement recommandés par d'anciens locaux d'ici. Vous pouvez faire des choses que très peu de personnes peuvent ne serait-ce que rêver de faire. Alors je viens vous offrir un emploi.
J'ai déjà un job. Je répare des trucs ici. Maintenant, foutez le camp.
Vos talents sont gâchés dans ce trou perdu. Vous n'avez pas accès à du matériel de qualité, vous ne faites que de la récupération pour créer des choses inutiles. Je vous propose de venir travailler pour moi au chantier naval de Rokade. La technologie a bien évolué récemment, le chantier a rouvert de manque de personnes qualifiées pour faire certaines tâches. Le système d'armement a également été remis à neuf. Un ingénieur tel que vous aurait accès à du matériel flambant neuf, plus de moyens, des hommes pour lui obéir. Imaginez les créations que vous pourriez faire avec des moyens financiers adéquats ? N'êtes-vous pas devenu ingénieur pour partager vos créations avec le monde ? On m'a dit que vous avez été dans la marine auparavant et qu*/
Comment vous savez ça ?

J'ai mon réseau d'informations. Il est dit que vous avez testé vos inventions sur vos supérieurs, suite à quoi vous avez été transféré encore, et encore, et encore. Vous avez rejoint le chantier naval de Luvneel, puis la révolution. » Je le stoppe d'un doigt. « Oui, je suis au courant pour ça aussi. Mais ils vont ont envoyé ici pour vous occuper du chantier naval. Un vrai paradis où votre talent fut bien exploité, n'est-ce pas ? Jusqu'en 1625 en-tout-cas, quand la marine est venu et a détruit une partie de l'île. Depuis qu'est-ce que vous faites ? Vous survivez ? Vous construisez deux trois babioles. Rien qui ne satisfasse votre intellect, c'est la raison pour laquelle vous êtes sur plusieurs projets en même temps, rien ne vous captive aussi, rien ne vous stimule. Vous n'êtes pas à votre place ici, vous êtes un rat pris en cage, incapable de sortir. Avant de devenir pirate, j'ai été révolutionnaire, je sais comment les choses fonctionnent. On vous a envoyé ici pour se débarrasser de vous. Vous êtes vieux, vous êtes gênant, encombrant, vous ne suivez pas les ordres. Voilà comment les gens vous voit.

Moi, je vois quelqu'un qui a besoin d'être stimulé intellectuellement pour raviver son potentiel. Je vois un ingénieur sous-estimé par tous, un génie privé moyens, un créateur bloqué par son matériel, coincé sur une île où jamais il ne pourra accomplir les choses qu'il voulait faire dans sa vie. Rokade n'a pas le meilleur chantier naval du monde. Mais je l'ai rénové en partie, je l'ai rouvert. Moi. Sous mon impulsion, l'île a pris un coup de jeune, ses commerces se sont redéveloppés, ses habitants sont plus en sécurité, le travail a repris son cours, les gens sont contents. Je fais travailler l'économie locale. Et désormais, des pirates viennent faire construire leur navire chez moi. Mes hommes sont motivés, bien payés, je leur donne les moyens, ils ont la flamme de la passion qui brûle en eux. Ils ont tout ce qu'ils veulent tant que le travail est fait. Mais je manque de spécialistes, de gens tels que vous, avec des connaissances à transmettre aux nouvelles générations. Toute la main d’œuvre du monde ne remplace pas les connaissances que vous avez.

Parmi toutes les personnes que j'aurais pu choisir, c'est sur vous que mon regard s'est porté. Je vous ai choisis. Malgré votre âge, vous aimez encore ce que vous faites. Malgré le fait d'être coincé sur cette île, vous continuez à créer des choses plus folles les unes que les autres. Alors pourquoi rester ici ? Vous attendez que la révolution vous donne des ordres ? Vous êtes ici depuis assez longtemps pour savoir que ça n'arrivera pas. La révolution n'a rien fait en 1625. Elle n'a pas donné signe de vie depuis. Elle vous a oublié. Et bientôt, le monde vous aura complètement oublié, vous ne serez plus qu'un fou qui a vécu sur l'île dont personne ne se souviendra du nom. Est-ce comme ça que vous voulez finir ? En énième cadavre sans nom ? Si vous acceptez mon offre et venez avec moi, je ne vous promet pas la gloire, ça, ça viendra si votre travail est bon.

Mais je vous promets des moyens, des hommes, je promets de vous laisser exercer votre passion sans limite, sans contrôle. Vous pourrez faire ce que vous aimez et ce pourquoi vous êtes né. Vous avez un talent fou, pourquoi rester ici et le gâcher alors que vous pouvez en faire profiter le monde ? Je vous laisse les plans de certaines créations que mes hommes ont faites. Elles sont basiques pour vous, certes. Mais imaginez ce que vous pourriez faire et comment vous pourriez les améliorer avec mes moyens. Votre savoir-faire est unique, vous avez le pouvoir de changer le cours d'une bataille avec vos créations. Je reste sur l'île jusqu'à la tombée de la nuit. Vous avez jusque là pour réfléchir à ma proposition.

Rokade c'est qu'une île de pirates bons à rien. Si j'y mets un pied, ils me tueront.
Avec ma protection, personne ne vous touchera. Allez au 'port' et demander le dernier navire arrivé. Vous comprendrez. »

Je retire la clé du sol, la pose sur un meuble, dépose un plan de ma centrale de canons rotative, puis je le laisse dans son antre où il reprend le travail aussitôt. Je le sens perplexe car ma proposition l'intéresse, frustré car je l'ai interrompu dans son œuvre, excité, car je peux lui permettre d'atteindre des sommets qu'il ne pensait plus jamais pouvoir caresser du doigt. Il a quelques heures pour réfléchir. J'espère qu'il va le faire sérieusement. Ne pas l'avoir serait une véritable perte pour moi.


Dernière édition par Clotho le Jeu 25 Mai 2023, 15:17, édité 1 fois
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Détails secrets, lis à tes risques et périls:

Tout à coup, je sens des intentions hostiles vraiment fortes vers l'endroit où j'ai laissé mon navire. Des gens sont là pour tuer, massacrer, semer la terreur. Ils ne doivent pas savoir que La Terreur, c'est mon surnom. Ou plutôt celui que j'avais quand j'utilisais le logia de la terre. Mais on va leur apprendre. Je cours aussi vite qu'il m'est donné de le faire. Quand j'arrive sur place, je vois Ben, mon bras-droit homme-poulpe aux prises avec un autre homme-poulpe qui a des ailes dans le dos. Un peu plus loin, j'aperçois Tor aux prises avec un homme-poisson entièrement noir. Ning s'occupe d'une sorte de murène étrange ainsi que d'un requin marteau. Un seul regard me suffit à estimer la force de leurs ennemis. Ben devrait vaincre son ennemi, Tor a la même puissance que son opposant et Ning va battre l'homme au marteau, mais pas forcément la murène. Je ferme les yeux et visualise le futur grâce à mon haki.

Mes hommes n'ont jamais affronté d'hommes-poissons je crois puisque c'est moi qui me charge des combats. Par chance, nous avons Ben dans l'équipage et ce dernier a dispensé des cours, ne serait-ce que rudimentaire. À savoir ne jamais engager au corps à corps un homme poisson, aussi inoffensif ait-il l'air puisqu'il peut cacher du poison. Toujours les prendre à distance. Il leur a aussi dit de neutraliser les jambes en priorité puisqu'un adversaire qui ne peut plus bouger est un adversaire facile à achever. Quant à moi, je leur ai montré les bases du haki puisqu'ils ont réussi à en développer un chacun. Je vois Tor qui esquive les attaques du poisson noir. Les deux premiers ennemis sont vraiment hargneux, leur haine transpire jusque dans leurs attaques créées pour faire un maximum de dégâts. Même sans empathie, on peut connaître leurs pensées, détruire les humains. Je les classe donc dans la catégorie des extrémistes, un groupe difficile à gérer, mais qui peut malgré tout être exploité. Pour dominer, il faut soit utiliser la force et les coucher une bonne fois en malmenant leur ego, soit leur donner un peu de lest. Mais discuter avec des racistes qui détestent les humains et veulent tous les exterminer, quand on est soi-même humain, ça représente un défi de taille.

Par contre, sur cette île, les gens ont l'air de se foutre de mon drapeau. Attaquer mes hommes, mon navire, le tout en sachant pertinemment à quel équipage ils appartiennent, j'appelle ça de la folie. Autant en ville on me reconnaît et on s'écarte, autant là ça ne fait rien. Ils doivent s'en foutre. Ou ne pas me connaître, mais j'ai du mal à voir comment c'est possible. Bref, j'observe les combats les yeux fermés. Je vois bien mieux ainsi, ma divination faisant office de yeux divins regardant le futur.


Dernière édition par Clotho le Ven 12 Mai 2023, 09:07, édité 1 fois
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Jim "L'boiteux" Ben
Glark, « le colosse »
6000
4500
Karaté aquatique  La voie de l'eau (P)
Karaté aquatique Maître des océans (P)
Haki armement stade ¾
Peut cracher de l'encre rouge liquide
Griffes et pinces à la place des mains.
Tentacules paralysants
Sondes à décharge électriques
Force titanesque
Karaté des hommes-poissons.


Il représente tout ce qui va mal dans ce monde. Ce courant de pensée violent qui consiste à tout régler par les poings, ce n'est bon ni pour lui, ni pour les autres. La haine émane de lui, elle suinte par tous les pores de sa peau, il la respire, il la vit, il ne fait qu'un avec elle. J'essaie de le faire parler depuis tout à l'heure, mais il frappe sans ouvrir la bouche pour dire autre chose que des onomatopées. Il n'est pas un homme-poisson, simplement un extrémiste de plus dans ce monde qui va déjà mal et n'a pas besoin de ça. Partout, dans le monde, on se bat pour montrer que nous ne sommes pas des sauvages. On passe notre temps à essayer de faire bonne impression pour obtenir les mêmes droits que les humains. Il suffit d'un seul comme lui pour que tout s'écroule, qu'on retourne cent cinquante ans en arrière. On ne peut laisser les choses ainsi. Il doit être neutralisé au plus tôt. En tant qu'homme-poulpe, pour le bien de notre race, c'est à moi qu'incombe cette tâche.

Je lui crache de l'encre au visage pour lui masquer la vue. D'un poing noirci de haki, je le frappe dans le ventre. Sans même me voir, il attrape mon bras avec les siens, refusant de le lâcher. Il me frappe avec ses tentacules sous le cou, comme si alla*/ Arg. Une décharge électrique parcourt mon corps. J'essaie de me dégager de son étreinte sans y parvenir. Sans savoir pourquoi je sens de moins en moins mon bras, là où il m'a frappé avec ses extrémités. Il devient engourdit, comme s'il avait été anesthésié. Je me suis vraiment fait avoir pas un rookie des blues ? Sérieusement ? Qu'est-ce qui cloche avec nous dernièrement ? On se fait rooster par des nouveaux. Je n'ai pas le temps de finir mes pensées que je me prends un violent coup de boule sur le crâne. Mon adversaire me lâche et je chancelle un peu. Je prends un appui correct. Je le regarde. Il me regarde. On se regarde. D'un accord commun, on envoie nos poings l'un contre l'autre. Si j'ai l'avantage, rapidement, je le perds à cause de mon bras endormi. Je me rends compte qu'il est plus fort que ce que son corps laisse paraître. Il est bien au-dessus des autres hommes-poissons de même niveau. À travers son poing, une nouvelle fois, je me reçois une décharge qui parcourt mon corps. Ça me déconcentre juste assez pour qu'il prenne l'ascendant sur moi. Il attrape mes poings avec ses doigts baveux et ne me lâche pas.

« TRAÎTRE À LA RACE ! TU OSES T'ALLIER AVEC DES HUMAINS ? OÙ EST TA FIERTÉ ? » S'il n'a rien dit jusque-là, le voilà en train de beugler à présent.
« Les humains ne sont pas nos ennemis.
Ces choses sont des créatures inférieures, elles ne méritent que la mort ! Personne ne peut nous arrêter sur les océans ! Nous sommes les rois. Le monde va se prosterner devant nous.
Dans tes rêves. Les humains sont plus faibles que nous au départ, mais leur potentiel est plus élevé que tu ne l'imagines. La nature nous rend neutre, c'est notre environnement et les gens qui nous entoure qui nous conditionne, qui nous rend gentils ou méchants. Je ne sais pas dans quel environnement tu as grandi pour devenir aussi haineux, mais je te plains. Tu ne connais pas le plaisir de partager un bon repas avec des amis, de bronze au soleil sur une plage, de sauver les gens auxquels tu tiens. Tu ne vis que pour la colère, la rage et la haine.
Et c'est tout ce qui importe. Dans ce monde, la force domine, elle fait tout, elle te rend roi, elle crée des empires tout comme elle en fait chuter. Vous ne pouvez nous arrêtez.
Peut-être pas. Mais ne crois pas que personne n'en a le pouvoir. »

Pendant la discussion, on s'échange des coups basés sur le karaté aquatique. Je suis un poil plus rapide que lui, donc je parviens à esquiver légèrement mieux. Mais il a sa défense électrique pour m'empêcher de le toucher. Je dois ruser si je veux lui mettre des dégâts. Mais c'est difficile. En termes de différence entre lui et moi, j'ai le haki de l'armement que Clotho m'a aidé à développer tandis que lui a sa paralysie et son électricité. Il m'est facile de le toucher, mais de ne pas recevoir de contrecoup trop importants est bien plus difficile. Je ne sais pas par quel angle attaquer. Je sens la pression de Clotho par-dessus mon épaule. Nos combats sont ses combats, notre résultat est le sien. Si on gagne, il gagne, si on perd, il perd. Sachant qu'il n'aime pas perdre, on doit gagner sinon il va perdre la face. Imaginez un pirate du nouveau monde dont les compagnons de voyage se font battre par des types sur les Blues. Il ne resterait pas grand-chose de sa réputation. On doit gagner, quoi qu'il nous en coûte. Un truc roule jusqu'à mes pieds, venant de derrière moi. Je vois ce dont il s'agit, je souris. Je sais ce que j'ai à faire désormais. Je prends l'objet dans ma main gauche, appuie sur un bouton. Aussitôt, de l'eau jaillit de cet hydro dial que Clotho m'a envoyé.

Avec mon karaté aquatique, je projette des gouttes d'eau très fines, qui telles des aiguilles, vont planter le corps de mon adversaire. Surpris par l'apparition soudaine d'eau, alors qu'il n'y a aucun moyen d'en avoir à portée directe, Glark met une seconde à réagir et se prend mon attaque. Son corps se fait transpercer à plusieurs endroits. Désormais mouillé, essaie d'utiliser ton électricité pour voir, ça va te faire tout drôle. Ce n'est pas parce que tu utilises un élément que tu y es immunisé. Je fonce droit sur mon ennemi, après avoir rangé le dial, tandis que mon corps se teinte d'une couche noirâtre. Et je viens lui envoyer un déluge de coups qu'il bloque comme il peut. Il envoie ses tentacules qui m'ont paralysé plus tôt. J'en attrape une et tire dessus aussi fort que je peux le faire avec mes deux mains, arrêtant de frapper. Je pose un pied sur le torse de l'homme-poisson et ajoute plus de force.

Il se débat, frappant mes bras pour que je le lâche. Mais je refuse. Je tiens bon. Je ne céderai pas ! Hors de question. Je suis tel l'acier, on peut me casser, on peut me briser, mais pas me plier. Glark se met à pousser un cri qui touche toute la zone au moment où du sang jaillit quand j'arrache finalement son tentacule. Il recule, titubant et tombe en arrière, tout comme moi. Je me relève rapidement et je sens mes deux mains devenir engourdies. Lui se roule sur le sol de douleur. Il se relève, les yeux injectés de sang. Il crie quelque chose que je ne comprends pas. Je ne sais pas ce qui se passe ensuite, ma vision se trouble, mes sens semblent me lâcher les uns après les autres.Une phrase parvient à mes oreilles malgré tout, comme si elle pénétrait mon cerveau et non mes oreilles. Des mots simples, mais auxquels on ne peut se soustraire.


Dernière édition par Clotho le Ven 12 Mai 2023, 09:06, édité 2 fois
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Éjador "Le Magicien" Tor
Kirkl, « le vicieux »
4000
4000
Haki empathie 2/4
Maîtrise sabre
Dents de rasoir
Griffes acérées
Très grande rapidité sous l’eau
Salive empoisonnée.
Karaté des hommes-poissons


Mon adversaire à l'air d'être un sadique qui aime faire souffrir les gens simplement parce qu'il le peut … On dirait un peu l'ancien Clotho. Un peu étant évidemment un euphémisme. Entièrement noir, de grands yeux blancs sans pupille et d'une forme étrange, des rangées de dents créées pour déchiqueter sans vergogne. C'est fou ce que ça m'inspire comme combat. Pourquoi est-ce moi qui me charge de lui ? Dire qu'il y a peu, c'était moi le bras-droit de Clotho et je pouvais choisir mes combats. Maintenant, me voilà rétrogradé simplement parce que j'ai hésité quant à la marche à suivre suite au duel de Clotho contre Manson sur la fin de Toreshky. Je voulais la meilleure solution possible, donc je réfléchissais. Ben lui a foncé dans le tas sans réfléchir, préférant opter pour une vengeance éclaire et une haine sans limite. Ce qui en soit a été le comportement du capitaine quand il s'est réveillé. Et sans qu'on ne sache pourquoi, un jour, il a changé de tempérament, sans prévenir. Il est devenu quelqu'un d'autre. Plus calme, plus posé. Plus agaçant aussi à force de voir le futur et de nous le dévoiler. Non pas qu'on s'en plaigne, au contraire. Mais ça fait quand même bizarre de connaître quelqu'un et qu'il change de caractère du jour au lendemain.

On a mis ça sur le compte de sa maladie, mais plus le temps passe et plus on en doute, car il reste dans cet état. Est-ce dû à autre chose ? Mais si oui, alors à quoi ? Qu'est-ce qui aurait pu agir sur Clotho comme ça, modifier sa psyché, alors qu'il était dans un lit en convalescence ? On en a aucune idée. Et cherche-t-on seulement à avoir une réponse ? Pas forcément. La seule réponse qu'on souhaite, c'est de savoir ce qu'on va faire. Ok, aider Frost pour créer des liens, pourquoi pas. Mais unifier South Blue, vraiment ? Pourquoi doit-on se farcir ça ? On était sur le Nouveau Monde, on allait se faire un nom et nous revoilà dans le bac à sable du monde. On nage dans des eaux bien trop inintéressantes pour nous. C'est ce qu'il nous a dit. Pourtant, quand je vois Ben qui a du mal face à son adversaire, que je sens le mien me crache des trucs qui foncent vite vers moi. Je les esquive grâce à mon empathie. Pratique d'avoir un professeur qui l'a développé à un niveau rarissime. Même si je n'ai que les bases, je parviens au moins à m'en sortir correctement.

Je me concentre sur mon combat et esquive la salive violette qu'on me lance dessus. Je suis forcé d'en contrer certaines avec mon sabre. Et au moment où elles touchent mon arme, une odeur spéciale s'en dégage. Ce n'est pas acide, car ça ne ronge pas mon épée. J'en déduis que sa salive est empoisonnée, puisque Ben nous a dits que certaines hommes-poissons produisent un poison qu'ils peuvent ensuite utiliser en combat. N'ayant aucune envie de connaître son effet, je me dédie à l'esquive. Mon ennemi se lasse, ou manque de salive, je ne sais pas, et décide de me bondir dessus comme un lion le ferait sur sa proie, gueule grande ouverte en avant. Comme on m'a appris, je mets mon sabre devant, et je tranche l'air. En plein saut, Kirkl ne peut pas esquiver. Il met ses bras en avant pour se protéger. Mon attaque ne le tranche pas, elle le fait reculer et tourner sur lui-même avant de s'écraser au sol. Je passe au corps-à-corps et le frappe à coups de sabre. Il se relève et contre avec ses griffes. Il essaie de m'attraper, de me griffer, de me toucher avec sa salive. La rapidité n'étant pas son fort, ses intentions étant aussi claires que de l'hydrogène, esquiver m'est facile.

Ça l'agace et il redouble d'ardeur pour m'entailler le visage ou le torse. Il veut non seulement me tuer, mais en plus le faire de manière lente et douloureuse. Une éventration serait trop rapide à son goût. Il veut me saigner petit à petit, me faire déguster la torture. Sa haine pour les humains parcourt ses veines et imprègne chacun de ses coups, chacune de ses pensées. Il n'a pas besoin de parler pour que je le comprenne, c'est comme lire dans un livre ouvert à la bonne page. Plus j'esquive, plus ça le frustre, plus il est agacé et plus je devine facilement ses intentions. Mais ça n'a rien de passionnant, ce n'est pas un combat. Je le vois de temps en temps jeter un œil au combat de son chef et pester. Alors je décide de tenter une autre approche.

« Tu ne crois pas que tu devrais t'occuper de me toucher avant de te soucier de l'état de ton patron ?
La ferme créature inférieure !
Des êtres tels que vous, voués à la destruction, n'arriverez jamais à vos fins. Admettons que vous nous battez. Ensuite quoi ? Vous passez le reste de votre vie autour de cette île, à détruire les navires ? Ça va bien faire avancer votre cause, pour sûr.
LA FERME !
Vous ne pensez pas que si vous coulez des navires de la marine, cette dernière va venir faire un tour ?
Qu'elle vienne. Ça fera un bateau de plus au fond de l'eau.
Vous savez quand même que lorsque la marine riposte, la réponse n'est pas forcément adaptée à la menace et la dépasse même souvent ? Que ferez-vous quand un haut gradé viendra vous voir ? Vous ne fuirez pas parce que ça sera un humain. Donc vous le combattrez. Et vous perdrez.
On ne perdra pas ! Pas face à des saletés d'humains !
Commence déjà par me toucher, on en reparlera après.
RAAAAAAAAAAAAH. »


Dernière édition par Clotho le Ven 12 Mai 2023, 09:05, édité 1 fois
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Il continue à vouloir me frapper, alors j'esquive en reculant de plus en plus. Je fais même des petits sauts pour augmenter la distance entre lui et moi. Au final, on tourne en cercle. Je sens le regard de Clotho sur mes épaules. Est-ce de la désapprobation ? De la lassitude ? Désolé, mais on n'a pas tous ta force et encore heureux, sinon qui pourrait nous résister sur les océans ?

« C'était une vraie question par contre. Admettons que vous réussissiez à tuer tous les humains, ou à nous réduire en esclave. Que faites-vous ensuite ? Vous régner sur des cendres ? Vous devenez des tyrans ? Tout ça parce que ton patron l'a voulu.
C'EST PAS MON PATRON ! » Ah, bah voilà. Enfin la première parole sincère qui sort de sa bouche. Elle en aura mis du temps.
« Alors pourquoi tu lui obéis comme un bon chien ? Il t'a ordonné de me combattre et tu es venu, sans même rechigner. Un type comme quoi, je ne pensais pas que tu courbais l'échine.
Les règles sont les règles. Les forts dominent.
Donc tu es faible. D'acc*/
C'est pas c'que j'ai dit !
Tu ne domines pas Glark, il te domine, il te dirige. Tu es sa chose.
NON !
Et pourtant. Si ce n'est pas le cas, alors pourquoi lui obéis-tu ? Pourquoi tu ne vas pas le défier ? Tu me sembles assez puissant pour l'égaler. A moins que … non, un grand gaillard comme toi ne peux pas avoir peur. C'est impossible. Tu ne cesses de dire à quel point votre espèce est meilleure que la nôtre, plus grande, plus forte, plus résistante, que vous nous êtes supérieurs.
LA FERME, HUMAIN !
Touche-moi et j'arrête de parler. Dire qu'un type qui incarne la haine et l'ignorance a peur de son patron, c'en est pathétique.
Tu parles, mais tu es soumis au tien.
C'est là que tu te trompes. Nous ne sommes pas soumis. Nous le suivons parce qu'on voit en lui quelque chose. On est ici parce qu'on le souhaite, parce qu'on veut lui donner une chose, l'accompagner dans ses aventures, partager du temps avec lui, apprendre, découvrir des choses. Est-ce qu'il est plus fort que nous ? Évidemment, c'est notre capitaine. Il nous a choisi, mais l'inverse est vrai. Si nous n'étions pas d'accord, nous ne serions pas là aujourd'hui. Alors non, nous ne sommes pas soumis, contrairement à vous. Et toi, tu n'as qu'une envie, c'est de prendre la place de ton chef. Mais il te fit peur, tu n'oses pas le défier parce que tu sais qu'il va te battre. Encore. Tu sais que ça va tâcher ta fierté, alors tu plies le genou volontairement avant que ça n'arrive. Tu penses garder ton orgueil, le protéger, quand en fait tu ne fais que le donner à quelqu'un d'autre. Il te manipule et tu ne le vois pas. Tu déteste les humains, mais tu déteste tout autant n'être que le second. Dis moi que je me trompe.
LA FERME ! LA FERME ! LA FERME ! LA FERME ! LA FERME !
Ô, pauvre petit chou. J'ai touché un point sensible, on dirait. Je suis désolé pour toi. Mais tant que tu n'auras pas le courage d'affronter ta peur, tu resteras seconde toute ta vie. Et comme on le sait tous, le numéro n'est rien, il ne sert que de faire valoir au numéro un, le leader incontesté. Si seulement tu voyais à quel point il se moque de toi. Tu le connais mieux que moi, alors dis-moi, si tu venais à mourir, est-ce qu'il te pleurerait ? Est-ce que tu lui manquerais ? Ou bien est-ce qu'il trouverait quelqu'un d'autre pour l'aider dans sa quête de vengeance et de destruction ? Est-ce que tu as une place dans son cœur en tant qu'ami, ou bien dans sa main comme outil ? »

Je le sens ! Ses coups ramollissent un peu sans qu'il ne s'en rende compte. Qu'il le veuille ou non, mes mots le frappent en plein cœur. Je vais pouvoir passer à la phase numéro deux. Alors que je prépare mon attaque, une phrase parvient à mes oreilles. Des mots simples, mais auxquels on ne peut se soustraire. Avant même que mon attaque ne touche mon ennemi, ou que mon ennemi me touche, ça se produit.
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Ning Gan
Bando, "le belliqueux"
Jéricho
4000
3500
2500
Haki armement 2/4
Peau toxique
Capacité à encaisser les coups  impressionnante.
Karaté Aquatique


L'apparence du machin rose en face de moi ne m'inspire pas des masses confiance. Vous avez vu sa tronche en plus ? On dirait quelqu'un qui s'est pris un mur de pleine face, qui a subi des dégâts, que des chirurgiens ont du opérer, mais que chaque ravalement de façade a été un échec. Oui, je sais, juger sur le physique, c'est pas bien, et blablablablabla. Je suis un pirate, j'emmerde les règles. Voilà le premier machin qui se jette sur moi. Je … ne sais que faire face à ces actions. Il tourne les bras en cercle en me fonçant dessus. Je suis censé faire quoi ? D'un coup de sabre, j'envoie une lame d'air sur lui. Il ne bouge pas, il n'esquive pas, il se la prend de plein fouet. Je m'attends donc à ce qu'il se fasse trancher, au moins en partie, mais non. Une légère entaille apparaît sur son torse. Il semble surpris mais continue son moulinet. Le requin-marteau, pas loin, décide d'envoyer des gouttes d'eau sur moi pour m'occuper. J'utilise mon sabre pour contrer le liquide. J'esquive un des coups du poisson rose, mais un autre parvient à toucher mon tricorne qui aussitôt se met à faire un étrange bruit.

Je le récupère de ma main libre et l'envoie plus loin en faisant attention à ne pas toucher le côté atteint par son attaque. J'esquive en me tournant légèrement. Je viens planter mon sabre dans son corps. Tandis qu'il rentre, on entend une effervescence et on voit mon sabre qui commence à se dissoudre petit à petit. Bando saigne un peu plus au niveau du torse que je viens de trouer. Il envoie ses deux poings sur moi. Roulade en arrière pour esquiver, une seconde pour m'éloigner. Je sors mes pistolets et fais pleuvoir la poudre. Mes balles hakifiées pénètrent sans problème le corps du poisson, mais ne parviennent pas à le transpercer. Il a l'air d'être mou.

« Gan ! Baisse-toi ! »

Je me baisse sans réfléchir, reconnaissant la voix de Tor. Un poing traverse l'espace où ma tête se trouvait, il y a moins d'une seconde. Le requin marteau a décidé de participer activement au combat. La suite est simple, le combat en deux contre un n'est pas à mon avantage. J'esquive comme je peux, je concentre mes frappes sur Jéricho, mais souvent, Bando s'interpose pour encaisser le coup que je parviens à stopper in-extremis. Ils parviennent à me toucher parfois. Au bout d'un moment, une voix retentit et nous domine tous.
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« Le temps est écoulé. »

Je n'ai pas envie de perdre plus de temps que ça, j'ai d'autres choses à faire, des projets à réaliser. Mon équipage ne semble pas réussir à battre leurs adversaires, alors je soupire. Je nous ai fait venir sur les Blues certes pour mes projets, mais également pour vérifier leur puissance, qu'ils puissent s'entraîner. En les voyant ne pas parvenir à un résultat qui me convient, j'ai la conclusion des duels. Je l'ai même avant eux grâce à ma divination, je sais une minute avant eux ce qu'il va se passer. Un jeu de jambes exceptionnel de ma part me fait arriver devant Glark sans qu'il ne me voit venir. D'un poing d'air hakifié je le propulse en arrière, le faisant rouler sur plusieurs mètres. Je disparais à nouveau pour arriver devant Kirkl. Je plonge ma main hakifiée dans sa gueule grande ouverte, lui attrape une rangée de dents, le soulève sans trop de mal tandis qu'il ferme la gueule pour me trancher et déchiqueter le bras. Manque de pot, mon haki me protège et il ne fait que se briser les dents. Je l'utilise comme un géant vert en colère utiliserait un dieu venu d'un autre monde voulant dominer le monde. Je le fais passer au-dessus de moi et l'écrase contre le sol sans ménagement plusieurs fois avant de l'envoyer contre son chef.

Je fonce vers Bando. Sabre hakifié, je frappe l'homme-poisson avec le plat de mon sabre. Je le décolle malgré son côté mou, j'ai l'impression de frapper de la gelée. Mon sabre crépite, mais son armure noire le protège. J'expédie la masse rose en plein dans ses camarades qui commençaient à se relever. Ils hurlent et tentent de fuir, mais j'accompagne mon colis. On s'écrase dans le tas quand je suis entièrement recouvert de haki. Ben a compris ce que je veux faire et a plongé dans l'eau pendant que je faisais diversion. Un serpent d'eau jaillit de la mer et frappe Jéricho, l'emportant sur ses alliés et venant nous nettoyer du poison sur nos corps. D'un geppou, je suis le premier à me relever et je viens me poser quelques mètres plus loin tandis qu'ils se relèvent tous. Je les toise de haut pendant que je redescends tranquillement sur la terre ferme.

« Qui êtes-vous censé être ?
Les dents d'ta mère, connard. Et toi t'es un cadavre ! »

Le poulpe me bondit dessus. Il se reçoit un poing d'air en plein visage qui le réexpédie d'où il vient. Les deux premiers sont en sang, le troisième s'éloigne pour ne pas contaminer ses partenaires tandis que le quatrième est le seul intact, pour l'instant. Ben s'est fait toucher par un tentacule au visage pendant qu'il tirait pour en arracher un, voilà comment il s'est retrouvé paralysé. Heureusement, mon médecin n'est jamais bien loin et s'est occupé de lui. Je crois que je dois leur apprendre un peu quelque chose appelé la retenue. J'envoie une légère décharge de haki royal sur eux afin de briser leurs défenses mentales l'espace d'un instant en leur donnant un mal de tête horrible. En me déplaçant, je laisse des images rémanentes de moi ce qui surprend tout le monde. En passant derrière leur chef, je lui attrape un bras et vient lui briser violemment et sans aucun ménagement. Il crie sans pouvoir se retenir. Je lui maintiens le bras dans le dos, les autres me sautent dessus. Je me sers du corps que je tiens comme d'une batte de baseball et je frappe, sans faire de home-run, car ce n'est pas mon but.

Ils se relèvent rapidement tandis que leur patron se débat avec hargne, rage et haine contre moi. Je ne veux pas utiliser la force, mais des types comme eux ne comprennent que ça. Je le lâche, il se met en face de moi, et on lance front contre front. Je n'utilise pas de haki cette fois, j'y vais à l'ancienne. Je pourrais très facilement contrer, mais pas la peine. J'utilise juste ma divination pour vérifier qu'il n'utilise pas de coup déloyal. Enragé comme il est, il n'y pense probablement même pas. Qu'une saleté d'humain le surprenne, le prenne par-derrière et lui brise le bras sans qu'il ne puisse résister, ça le met hors de lui. Lors de l'impact, il sent la différence de puissance et il est forcé de reculer en se tenant le front. Il met quelques secondes à reprendre ses marques. Quand il ouvre les yeux, je suis devant lui, mon sabre sur sa gorge, prêt à frapper. Il se met à hurler, à vociférer que je le fasse, que je suis comme tous les autres humain, un monstre, que je ne mérite pas de vivre, que je mérite ce qui va m'arriver.

« Blablabla blablabla. » Voilà la réponse mature que je lui donne. Quand un extrémiste me parle avec des arguments d'autorité faux et qu'il ne peut pas être raisonné, voilà ce que je réponds. Je dois le faire sortir de sa coquille et rien de tel que la surprise pour y parvenir. Il me regarde avec des yeux de merlan frit. Oui, je me moque de lui.
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« Insulter quelqu'un qui tient ta vie entre ses mains, ce n'est pas intelligent. » Je range mon sabre dans son fourreau. Ses pupilles se dilatent encore plus. Ses alliés ne bougent plus, mes hommes restent à leur place et les locaux sont surpris. « Je ne suis pas venu ici pour terminer vos vies, mais pour proposer quelque chose aux habitants. Vous, vous n'êtes qu'un bonus pour moi. Si vous voulez vraiment mourir, on peut arranger ça sans problème. Combien de secondes m'a-t-il fallu pour vous neutraliser tous les quatre ? On n'est pas du même monde, nos puissances sont à des mondes d'écart. Vous écraser représente autant de difficulté pour moi que d'écraser une fourmi pour vous. Tu peux me détester, mais tu l'as senti, tu l'as compris durant l'échange qu'on vient de faire. Tu sais que même tous ensemble, vous n'avez pas la moindre chance face à moi.

Vous pensez peut-être que mourir sera le point culminant de votre carrière de chasseurs d'humains, je me trompe ? Non, ça en sera la fin. Personne ne se souviendra de vous. Le monde vous oubliera bien assez vite, ça sera comme si vous n'aviez jamais existé. Si vous voulez rentrer dans l'histoire tout en continuant de couler des navires et tuer des humains, en plus de devenir riches, alors écoutez ma proposition.

JAMAIS ! Tu n'es qu'un sale humain qui ment, comme toute ton espèce ! Vous n'êtes pas dignes de confiance.
Si je mens, alors pourquoi es-tu encore en vie ? Pourquoi tes hommes ne sont pas ligotés et attaché un des poteaux, exposés en plein soleil pendant des semaines ? Visiblement, vous ne me connaissez pas. Tu ne peux donc que te fier à ce que tu as vu depuis le début. En continuant ainsi, vous allez juste mourir, probablement tués par la marine pour avoir coulé leurs navires, ou bien des mains des locaux. Tu sais que j'ai raison. Tu ne peux pas le nier.
On détruira la marine comme on a détruit les autres ! Ils mourront tous de notre main !»

Je soupire. Je pensais y arriver, mais visiblement, je ne suis vraiment pas encore assez bon en diplomatie pour parvenir à faire changer d'avis des extrémistes. Peut-être qu'avec un critique, j'aurais réussi … Je sors quatre billes vertes que je viens exploser dans leur dos après être passé derrière eux. Avec ma main droite, je dessine un symbole. Ils tournent sur eux-mêmes les uns après les autres pour me toucher, envoie leurs bras, leurs griffes, mais rien ne me touche. Ou s'ils y parviennent, ils sont accueillis par un corps noir qui me protège de leurs attaques. Une fois que le dernier symbole est fait, plus aucune attaque n'est lancée à mon encontre. Leurs émotions et intentions changent complètement m'indique mon empathie. Chacun d'eux sourie et me parle comme si on était de vieux amis, impossible de lutter contre ma volonté.

« On a vraiment levé la main sur toi et tes amis ?
On est désolé. Je ne sais pas ce qui s'est passé.
On n'était pas nous-même.
Pas de soucis les gars, ça arrive. Faîtes attention à ne pas le refaire ceci dit.
Pas de soucis.
Merci d'être aussi compréhensif.
Maintenant, qu'on est devenu amis, vous voulez bien me rendre un service ?
Évidemment.
Bien sûr.
Pourquoi pas.
Avec plaisir.
Arrêtez de tuer des humains gratuitement. Nous méritons le droit de vivre, vous savez, tout comme vous. Humains et humanoïdes n'ont pas à être ennemis. Il existe de mauvaises personnes dans les deux camps. Vous avez la chance de pouvoir vous racheter, alors ne la gâchez pas. Si vous voulez vous venger, je peux vous proposer un contrat. Venez travailler pour moi, assurez la défense de Rokade et du Cimetière d'épaves, couler les navires n'ayant pas d'autorisation de venir, tout navire de la marine, du gouvernement mondial ou de chasseurs de primes. Si vous faites ça, vous serez récompensés. Si vous refusez ou hésitez, notre amitié s'achève ici et maintenant. »

Ils se mettent à discuter entre eux. Mes hommes observent la situation sans forcément comprendre ce qui se passe. Mais ils sont assez alertes pour ne pas poser de questions dérangeantes. Leurs ennemis deviennent mes alliés, même si le pourquoi leur échappe, ils savent que ça fait partie d'un plan. Et vu la tournure que prend notre discussion, ils ont idée d'où je veux aller. Les quatre membres de dents d'ta mère se tournent vers moi.

« C'est bien parce que c'est toi.
Si quelqu'un d'autre nous avait proposé ça, on aurait refusé avant de le tuer.
On accepte.
On te fait confiance.
Bien. Donc, à partir de maintenant, vous travaillez pour moi. Votre rôle est simple, scrutez la mer autour des îles, contacter les îles pour les avertir des navires approchant. Puis soit couler les navires, soit les accompagner de manière sécurisée sur les îles, selon ce que l'opérateur vous répondra. Vous allez également bouger certaines épaves pour former une zone de défense naturelle, de manière à ce qu'aucun navire ne puisse arriver facilement. Vous pourrez détruire les navires n'ayant pas reçu l'autorisation de venir, piller leurs ressources et les ramener sur les îles. Quant aux équipages, soit les tuer, soit les rameners en vie pour interrogatoire. Ça vous convient ? »

Ils répondent tous par l'affirmative. Les locaux qui s'étaient approchés durant les combats tombent sur les fesses. En l'espace d'une minute, j'ai transformé de dangereux criminels en une bande de potes qui ne peuvent pas refuser de rendre service à un autre ami. Je repère une âme particulière parmi les humains présents. Le vieil homme que je suis allé voir plus tôt a assisté à la scène, on dirait. Je souris. Que le recrutement commence.
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Pendant tout cet événement, j'ai senti quelque chose en moi que je n'avais pas senti depuis des années. Un pouvoir qui voulait surgir pour venir m'aider. J'ai eu mon logia de la terre durant quoi, deux ans ? Sans compter le nombre d'utilisateurs de fruits du démon que j'ai rencontré. Donc je sais comment fonctionnent les pouvoirs mystiques. Testons les trois capacités possibles des fruits discrètement. Je visualise ma main gauche changer de forme, de taille, de couleur, de texture, mais rien ne se passe. Ok, donc pas un logia déjà puisque je ne peux pas changer la nature de mon corps, ni sa forme ou sa taille. Ensuite, est-ce que j'agis sur le décor, non. Ma divination me donne le résultat. Un paramécia qui me permet de créer une substance rose visqueuse. Évidemment, je modifie le futur pour ne pas agir comme ça et dévoiler mes pouvoirs. J'ai été suffisamment con dans le passé pour dévoiler directement mes cartes à mes ennemis. Depuis, j'ai appris que plus tu as de cartes cachées, plus tu peux surprendre et donc prendre l'avantage. Alors, non, je ne vais pas révéler mes pouvoirs comme ça, je testerai quand je serais seul.

Autour de moi, une subtile odeur sucrée apparaît. Je commence légèrement à baver en sentant ça. Comment dire que je suis un accroc au sucre ? Enfin, plutôt un drogué, je devrais dire. Mettez-moi un paquet de bonbons devant le nez, il ne fera pas plus de quelques minutes. Si jamais je peux créer un truc délicieux, alors adieu ma ligne digne d'un magazine de mode. Mes hommes et les dents d'ta mère peuvent le sentir. Un paramécia qui permet de créer une chose sucrée, que je peux fusionner ou solidifier à volonté, c'est-à-dire rendre liquide ou solide, voire entre les deux. Ça ressemble étrangement au logia d'Edward Minaro, mais en version paramécia. Donc strictement inférieur. Enfin, ça, c'est selon le classement global des fruits qui ne tient pas compte de paramètres vitaux comme la mer sur laquelle on se trouve. Avec un logia, tu roules sur les Blues, tu déboîtes les trois quart de Grand Line. Mais arrivé dans le nouveau monde où tout le monde maîtrise l'armement, ton logia ne sert plus à rien. Au contraire, il devient même un handicap. Alors qu'un paramécia qui crée de la matière … là, tu es libre, pas besoin de te soucier de ton corps puisque tu le couvres forcément de haki.

Alors que ton logia, tu dois forcément te recouvrir de haki aussi, tu ne peux pas prendre le risque de te recevoir une balle et qu'elle soit hakifiée sans modifier la structure de ton corps pour la laisser passer. Je me suis fait avoir deux fois ainsi, je pensais que mon logia me protégeait de tout. En fait non. Ça devient une faiblesse de compter sur la transformation de la structure de ton intégrité corporelle. Je trouve donc mon fruit strictement supérieur à n'importe quel logia. Mais c'est une question de point de vue. Toujours est-il que je ne dois pas dévoiler mon pouvoir. Si la marine apprend que je dispose d'un fruit, elle va encore me coller une prime sur la tronche. Et c'est hors de question pour l'instant. Qu'on me laisse à moins de cinq cent mille, c'est très bien, on me sous-estime, on se moque de moi, mais surtout où me fou la paix. Alors que si ma valeur augmente, plus de personnes vont s'intéresser à moi et ça va compliquer mes projets. Donc, non, merci, on reste caché. Je me tourne vers les hommes-poissons.

« Je vais rester un peu ici pour évaluer la zone et faire deux trois trucs. Venez avec moi. »

J'avance droit vers la ville, suivit par les quatre meurtriers et Ben qui ferme la marche. Tor et Gan restent près des navires, au cas où. Les gens s'écartent de notre passage en criant. Ceux dans les murs n'ont pas vu ce qui s'est passé, ce que j'ai fait. Ils ne voient que les monstres qui les attaquent et les tuent depuis des années. Les habitants prennent des armes et nous foncent dessus. Un par un, je les désarme grâce à ma vitesse et je pose leurs armes sur le sol devant eux.

« Ne gâchez pas le miracle que je viens de faire. Retournez à vos vies. »

Je rentre dans la première taverne qui croise mon regard. Ma petite troupe me suit. Dès qu'on passe la porte, les regards se posent sur nous, les conversation s'arrêtent, la haine apparaît, elle en devient palpable. On se pose sur une table et je fais signe à l'aubergiste de venir. Les hommes se lèvent et prennent ce qu'ils peuvent pour s'en servir comme d'une arme en se dirigeant vers nous.

« Stop. Si vous levez la main sur mes nouveaux amis, ça ne se finira pas bien pour vous.
Ils ont tué nos familles ! Coulé nos navires ! Expédié par le fond moult cargaisons ! Ce sont des bêtes enragées qui ne comprennent que la violence, ils prêchent la haine !
Et que faites-vous actuellement ? Nous sommes assis, tranquillement, on attend de pouvoir passer une commande et vous venez armés vers nous. Vous allez prêcher l'amour je suppose avec vos tessons de bouteilles ? Vous allez nous faire un grand discours sur l'amour et la liberté ? Sans avoir aucune envie de vengeance ? Ne faites pas cette erreur stupide. Vous n'êtes pas de taille face à eux tout comme ils ne le sont pas face à moi.
Ne me fais pas marrer gamin. Ils tuent les humains par plaisir, comment est-ce qu'ils pourraient être amis avec toi ?
Et pourtant c'est vrai. On est amis tous les cinq. Enfin, tous les six avec lui. » dit-il en pointant Ben du doigt.
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Les humains sont sur le cul. Leurs ennemis depuis des années, sont assis, dans une taverne entourée d'humains. Et pourtant ils ne leur foncent pas dessus pour les tuer. Pire encore, ils disent être amis avec un humain qui prétend pouvoir les battre. Ils n'en croient pas leurs oreilles. Pourtant, quand ils regardent de plus près, il n'y a effectivement aucune haine qui émane d'eux et certains sont même en sang. Ça corrobore ma version des faits. Des hommes entrent dans la taverne et tombent sur le spectacle d'une vingtaine d'hommes en entourant six, dont cinq non-humains.

« Alors c'est vrai ? » Demande-t-il en me regardant.
« Je suis là pour ça. En plus de venir recruter du monde, je viens proposer mes services à l'île. Et il se peut que j'en ai profité pour me faire de nouveaux amis.
Ouais, on est amis maintenant. » dit l'homme-poisson requin-marteau avec un sourire béat qui fait peur.
« Et … ils … ne vont pas attaquer ?
Est-ce que vous allez attaquer les amis ?
Non.
Pas que je sache.
Pourquoi on attaquerait ?
Tu nous as demandé de ne pas le faire. Et des amis, ça s'écoute les uns les autres.
Tu as ta réponse. Que vous ayez du mal à le croire, je le concède. Mais vous avez la preuve sous les yeux. La seule haine présente est celle dégagée par les humains et ça se comprend. Pendant des années, vous avez vécu dans la peur et dans l'oppression. Vos avis sont faits depuis longtemps et les changer ne va pas se faire en deux minutes. Je suis justement là pour y remédier. »

Une grosse brute aux cheveux rouges débarque dans la taverne en explosant la porte et en hurlant « Où sont-ils ?! » Quand son regarde se pose sur nous, il court, poing armé. Il rencontre la pince de Ben qui s'interpose. La loi du plus fort domine sur les îles criminelles. S'il était le plus fort jusqu'à présent, ça vient de changer. Il frappe Ben, encore, et encore, et encore jusqu'à ne plus avoir d'endurance. Il refuse de s'avouer vaincu face à une horreur pareille. Là, s'en est trop pour moi. Je me lève lentement, m'approche de lui, l'attrape par le cou en le soulevant, puis je l'envoie contre le mur avec une telle violence qu'il explose le mur, crache du sang et finit en roulé-boulé sur une sorte de place. Je vais vers lui pendant que les gens nous regardent. Ils le reconnaissent et sont stupéfait de le voir mal en point. Sans préambule, je lui attrape les cheveux d'une main en tirant vers le haut, et de l'autre, j'appuie pour faire descendre son corps. Un crac plus tard, une fontaine de sang jaillit de son cadavre tandis que je jette la tête plus loin.

« Un détail de réglé. Je suis ici pour discuter de l'avenir de l'île. Si vous avez des choses à dire ou que vous souhaitez m'écouter, ici, 20h ce soir, pas de retard. »

Sans plus de cérémonie, je retourne dans l'auberge. Personne n'en croit ses yeux, le local le plus puissant, celui qui faisait régner la terreur et qui était la loin, s'est fait tuer en un coup sans pouvoir se défendre. Quant à nous, on passe commande avec l'aubergiste qui tremble comme une feuille lors d'une tornade. Je lui lâche des billets pour les dégâts que j'ai causés à son mur en m'excusant. Ils sont de nouveau surpris. Depuis quand un pirate qui décapite quelqu'un à mains nues, s'excuse auprès d'un tavernier pour avoir détruit son mur et lui laisse de l'argent pour le compenser ? Oui, je ne suis pas un pirate typique. Je me suis découvert être autre chose.
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Le temps passe rapidement sur l'île et je vaque à mes affaires. Ma plus grosse crainte est que la marine se ramène pour x raison, voit mon navire, décide de venir me faire chier, que je les combatte et que cet enfoiré de gouvernement mondial augmente ma prime. Remarque, s'il n'y a aucun survivant, personne ne pourra dire qu'il m'a vu et donc pas de up de prime. Vraiment vraiment ? Tuer des marins qui n'ont rien demandé et qui font simplement le travail pour une paie misérable ? Je ne suis pas sûr que le plan obsèques prévu par la marine est vraiment intéressant et permet aux familles de faire facilement leur deuil. Toujours est-il que le plus facile reste que personne ne vienne dans la zone. De toute manière, une zone clairement criminelle, la marine ne va pas s'y aventurer sans raison, elle n'est pas stupide. Et puis, ne devrais-je pas la sentir après tout, grâce à ma super empathie ? Le soir arrive et déjà à 20h je suis prêt sur la place. Je sais globalement quoi dire, mais la façon dont le dire m'échappe un peu. Le monde se rassemble, aussi bien parce que j'ai décapité le type le plus balèze du coin, parce que j'ai calmé les dents d'ta mère, parce que je suis devenu ami avec eux, parce que je leur laisse le choix, et parce qu'ils ont enfin reconnu mon drapeau. Alors forcément, ça a fait jaser un peu les locaux. Une petite troupe se réunit donc sur la place.

« Merci d'être venu. Je vais essayer de faire court. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Clotho. Je dirige Rokade depuis plus d'un an, je suis un libre capitaine des pirates d'Armada, un ami de Red, Izya, Reyson et tous les autres. »

Des murmures s'élèvent quand je prononce le nom de Red. Et oui, il est devenu empereur. Cet ancien contre-amiral de la marine, devenir pirate suite au procès du contre-amiral Toji à Eniès Lobby, au meurtre d'un agent du Cipher Pol chargé de prendre des photos pour le procès. C'est lui qui a créé Armada avec son logia des ténèbres d'après les rumeurs. Il a fait évader Izya et son père d'Impel Down. Il a rassemblé une flotte et attaqué Navarone, attaqué Jotunheim pour libérer Izya et Mandrake. Puis récemment, a tué Teach et est devenu empereur à sa place. Logique qu'il soit connu. Ceux ne le connaissant pas vivent vraiment dans des endroits reculés sans aucun moyen d'avoir des nouvelles. Alors forcément, quand on s'associe à un type comme lui, il y a ds retombées politiques et notre nom devient out de suite plus connu et redouté. On me demande si je suis devenu un de ses commandants, ce à quoi je réponds non. Quand on me demande pourquoi, je détourne l'attention subtilement.

« Vous êtes venus ici parce que vous vous intéressez à ce qu'il va advenir de votre île. Vous devez penser que je veux la conquérir comme j'ai fait avec Rokade. Détrompez-vous. Je ne suis pas venu en conquérant, ni en libérateur, mais en tant que protecteur. Votre île est pauvre, elle n'a rien pour elle si ce ne sont les carcasses de navires qui traînent et qui composent la terre ferme sur laquelle nous marchons. Je souhaite faire de l'île une île de criminels, comme c'est déjà le cas, mais bien plus difficile à approcher, voire impossible sans accord ou aide. Chacun doit se souvenir de l'attaque de 1621 puis celle de1625, quand la marine est venu faire un tour. Ces tragédies ont coûté la vie a énormément de personnes. Je suppose que personne ne veut voir ce schéma se répéter. Alors je vous propose un plan de construction afin de rendre l'île difficilement atteignable, de faire en sorte que la marine ne puisse plus s'approcher sans risque, et que si elle le fait elle y laisse des plumes. Pourquoi auraient-ils le droit de venir vous emmerder chez vous, sur votre île, alors que vous ne faites que vivre ? Pourquoi accepter ce fait ? Pourquoi être d'accord pour voir les vôtres mourir à petit feu ?
Et tu proposes quoi ?
Un renforcement des défenses terrestre, une création de défense maritime, une alliance avec des hommes-poissons qui couleront les navires non autorisés. J'ai de la main d'œuvre qualifiée, des ingénieurs, des maçons, des architectes de disponibles et prêt à venir vous aider depuis Rokade. Demandez à vos connaissances ce que j'ai fait pour Rokade, voyez à quel point j'ai redynamisé l'île, ce que j'ai investi dedans. Je souhaite faire une chose semblable avec le Cimetière d'épaves. Avec ma protection, la marine ne devrait plus approcher, les criminels et mafias devraient vous laisser tranquille. Ce n'est pas à 100%, mais ça va réduire vos soucis. Ceci dit, je ne le ferais uniquement qu'avec votre accord. Élisez un chef, votez entre-vous, tirez à pile ou face, tapez-vous dessus jusqu'à n'avoir que quelques survivants, je m'en moque. Mais vous allez trouver un moyen et vous allez me faire parvenir votre réponse. Si vous ne voulez pas ou que vous n'êtes pas d'accord, alors tant pis pour vous. J'irai proposer mon aide à d'autres îl*/ »

Avant que je ne puisse finir ma phrase, même si je n'en étais pas loin, un énorme crissement vrille nos oreilles. Tous les locaux se tournent dans la même direction. Il se passe quoi par-là ? Une des personnes présentes prend la parole en me regardant.

« Si vous nous débarrassez de ce monstre, peut-être qu'on sera plus enclin à accepter.
Pfff, comme s'il pouvait réussir.
On ne sait jamais.
Cette bestiole est là depuis des années, elle grignote l'île petit à petit. On dirait qu'elle est attirée par quelque chose, mais on ne réussit pas à savoir quoi. Personne n'ose s'approcher de peur de finir dans son estomac. On ne sait pas à quoi elle ressemble, on sait juste qu'elle est par-là. » Dit-il me pointant une direction. Le crie cesse et on peut enfin retrouver un volume normal, plus besoin de crier.
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Un coup d'empathie me donne la position exacte de la créature. Un monstre marin plutôt grand, puisqu'il mesure une centaine de mètres de long et une trentaine de large, frappe l'île à répétition. Je sens qu'il est attiré par quelque chose sans parvenir à savoir quoi. Il veut manger un truc sûrement. Je laisse les personnes présentent en plan et en quelques secondes après avoir donné des ordres à mes hommes, je parcours la distance qui nous sépare. Je creuse un trou dans le sol avec mon sabre. J'ai mangé un nouveau fruit du démon et donc plonger ainsi est hors de question, je mourrais de noyade. Je lâche mes affaires un peu plus loin, au cas où. Je sors mon sub dial qui me permettra de respirer sous l'eau pendant une trentaine de minutes. Mes hommes arrivent essoufflés, portant du matériel sur leur dos. Il y en a pour plusieurs kilos, des combinaisons principalement. J'en attrape une, l'essaie, sens qu'elle ne convient pas donc je la repose, puis passe à la suivante. Je finis par opter pour un système étrange mais qui fonctionne très bien d'après le vendeur. Me voilà donc enfermé dans un double tonneau, avec des sorte de gants qu'on utilise pour sortir des plats du four. J'ai assez de place pour bouger et tourner, mais ce n'est pas très pratique comme système quand même pour esquiver ou se déplacer. M'enfin, on fera avec.


Je plonge dans l'eau. Ne pas aller trop vite ni subir de choc trop violent surtout. Mon empathie me permet de voir l'animal sans avoir besoin de mes yeux. Je vois sa vie, son âme, son esprit ou peu importe comment on l'appelle qui me dessine ses formes. Une tête en forme de fleur étrange qui s'ouvre pour laisser place à sa bouche, de grandes nageoires pelviennes à la manière des mammifères marins, une queue qui se sépare en plusieurs plus petites faisant penser aux tentacules d'une pieuvre.


Pas un truc joli en somme. Je visualise son parcours, d'où il vient et où il va. Je me mets sur son chemin. Je ne sais pas s'il me sent, s'il me voit, s'il me goûte à la manière des serpents ou s'il m'ignore, mais il me fonce droit dessus. Il est vrai qu'avec ma taille, je ne dois être guère plus grand qu'un flageolet pour lui, un truc insignifiant, indigne de son attention. Pour avoir affronté divers monstres marins durant mes périples, je sais qu'ils sont résistants, alors ce n'est pas le moment de se retenir. Je le laisse s'approcher de moi. Quand il ouvre grand sa gueule pour frapper l'île, c'est là que j'agis. Je contracte les muscles de mon bras droit que je recouvre de haki, puis je relâche une partie de ma puissance dans ce coup. Un poing, rapide comme six cent soixante-six millions d'éclairs au moins, touche ce qui ressemble à un pétale de fleur. Une explosion s'en suit et elle m'envoie valser plus loin dans l'eau en tourbillonnant sur moi-même tandis que le monstre se met à rugir et qu'un geyser apparaît à l'endroit où j'ai fait le trou à la surface. La seconde partie de ma technique le frappe alors, un poing d'air hakifié, moins fort certes, mais capable de faire des dégâts malgré tout. Je n'ai pas repoussé la bestiole, mais désormais, elle a conscience de ma présence. Je sens sa colère monter et se diriger sur le petit insecte insignifiant que je suis, mais qui désormais n'est plus aussi insignifiant qu'il l'était, il y a encore dix secondes. J'ai dosé assez ma puissance pour titiller la créature mais sans briser mon moyen de survie en bois robuste.

Le monstre me fonce dessus en remuant sa queue pour se propulser à une vitesse surprenante. Je n'ai pas le temps de réagir même si je vois l'attaque venir. Je ressors mon sabre dans la moitié dépasse de la bulle et tranche l'eau en face de moi. Enfin, c'est le réflexe que j'ai. Mais mon sabre est resté à la surface, et je suis dans un tonneau désarmé donc. Alors je place mon bras devant moi, à l'horizontale et crée une lame d'air qui n'est pas grande, mais elle contient assez de puissance pour forcer le monstre à fermer sa bouche quand il la reçoit et que la douleur lui parvient au cerveau. Je roule sur le côté pour esquiver et m'accroche à une excroissance sur la peau de la créature. Un être de cette taille, lorsqu'il donne une impulsion pour avancer, le résultat revient à se prendre un mur en pleine face pour celui faisant du stop. Je me prends de ces à-coups dans la tronche sans pouvoir y remédier et je sens mes mains glisser petit à petit de leur point d'accroche. Je suis sous l'eau, personne ne peut me voir, il est peut-être temps de tester 'ça'. Je ferme les yeux puisqu'ils deviennent un handicap avec l'obscurité dans laquelle nous sommes. Je visualise le liquide étrange et sucré que j'ai vu dans ma divination, sortir de ma main et former une lame. Je sens quelque chose couler de ma main et la recouvrir.

Ok, j'ai désormais deux possibilités. Soit je ne fais rien et tente de trouver autre chose, soit j'oublie la finesse et fonce dans le tas en misant ma vie sur un pari dont que je n'ai aucune possibilité de voir les conséquen*/ Oh wait. Je regarde dans le futur pour avoir un aperçu de ce qui va arriver. Dix secondes, ça me suffira. Sans attendre, je fais sortir ce fluide par un petit trou que je perce au niveau de l'ongle de mon majeur dans la combinaison. Le trou est suffisamment petit pour ne pas menacer tout de suite l'intégrité de ma protection. Mon liquide se crée sous l'eau, se désagrège petit à petit avec la vitesse de la créature et la corrosion de l'eau salé. Mais je plante la lame qui se forme dans la chair de la créature. C'est un cure-dent pour elle actuellement. Alors j'augmente la taille de mon arme. Manque de pot, elle se heurte à la peau solide et bleue de l'animal. Là, elle doit sentir que je la chatouille un peu et elle se met à se débattre violemment me faisant perdre ma prise et je me retrouve à roule dans l'océan. Visiblement, ma création ne va pas tenir longtemps sous l'eau, alors je dois me dépêcher.

Une queue vient me percuter violemment, alors que je contre avec un mur en bonbon assez épais pour prendre la majorité de l'impact, et m'envoyer vers une autre queue, puis vers une autre, puis vers une autre. Elle me prend pour une bille de flipper ou bien ? Je commence à entendre des cracs. Finis la subtilité, plus c'est gros, mieux c'est. L'odeur de sucre s’accroît rapidement sous l'eau avant de disparaître puisque on est sous l'eau et avec mes mains, je crée du bonbon sans limite sur la queue que je touche de ma main. Presque instantanément, du liquide rose jaillit de ma main creusant un trou plus gros dans ma combinaison, fonce sur la queue, ondulant à la manière d'un serpent, puis vient former une grosse boule. Je répète ce procédé plusieurs fois. Après plusieurs minutes, le monstre sent finalement une masse étrange sur ses queues qui ressemblent désormais à des dreadlocks avec des billes. Il secoue ses queues dans tous les sens. Je tiens deux de ses queues avec mon bonbon qui les relie. Il tire pour les séparer, je tire pour les garder approchées, rajoutant couche après couche. Les boules grossissent sur ses queues, augmentant sa masse corporelle et donc son poids. Sans compter qu'avec deux queues de moins, il perd en maniabilité et en vitesse ainsi qu'en stabilité. Des gouttes de sueur perlent sur mon front tandis que mes muscles sont bandés, travaillant au maximum de leur capacité. Je rapproche les queues, l'animal les éloigne. C'est une pure question d'endurance vu que nos forces semblent proches.


Dernière édition par Clotho le Ven 09 Juin 2023, 18:29, édité 1 fois
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Mais là-dessus, j'ai un avantage, je n'ai pas besoin de bouger moi, alors que lui oui. À la manière des requins, il doit forcément bouger sans arrêt afin d'extraire suffisamment d'oxygène avec leurs branchies sinon ils meurent asphyxiés. En point positif pour lui, je n'entends plus de crac, mais des pshhhhhhht. Plusieurs petits qui proviennent de l'armature des tonneaux qui n'ont pas apprécié les coups de queue. Lui doit se concentrer sur ses mouvements pour survivre tout en étant gêné par ses queues désormais collées. Je parviens à les rapprocher petit à petit pour finir par les coller dans une masse de bonbon bien plus grosse. Ok, deux de faites, il en reste six. Alors que je me dirige vers l'une d'elles, deux viennent me heurter de plein fouet me faisant rencontrer une troisième dont la pointe vient frapper mon torse. Réaction, je recouvre entièrement mon corps et mes tonneaux de haki, les rendant noir. Je sens mes pieds se faire chatouiller par un liquide qui va vite me gêner. Son appendice, malgré sa dureté, ne perce pas ma défense. Je me crée une claymore en bonbon, ces épées géantes qu'on met stupidement dans le dos, puis je frappe le tentacule quand il essaie de m'enserrer. Le tranchant rencontre l'épaisse chair solide qui malgré une bonne résistance se fait entailler petit à petit par la noirceur du haki. D'un geste brusque, il retire sa queue, emportant mon arme avec lui puisque je la lâche sous la surprise. Mes créations ne dureront pas plus d'une minute chacun je pense. Et encore, c'est avec ma puissance. Si je l'étais moins, la durée serait drastiquement réduite.

D'un mouvement bien trop agile pour sa taille, il se retourne et vient me gober. Enfin, il essaie. Ma vision du futur m'indique ce qu'il va faire, donc je m'y prépare. Les deux mains en arrière, je crée une quantité de bonbons qui rendrait envieux n'importe quel enfant. Pendant que le monstre me fonce dessus, ma création se termine. Et lorsqu'il est à portée, je viens le recevoir avec un pic qui fait à peu près la taille de mon ennemi. Je l'attaque par le côté gauche, il esquive en plongeant puis me fonce dessus à nouveau. Je modifie l'état de mon pic pour le rendre liquide, lui faire changer de direction. Avec une rapidité exceptionnelle, je parviens à frapper le monstre sur le sommet de son crâne avec le bonbon redevenu solide. Je transperce plusieurs couches de peau en concentrant mon haki et mes forces dans ce coup. Un de ses pétales parvient à me toucher et me fait rouler dans tous les sens, me donnant envie de vomir. Puis une de ses extrémités vient me frapper et m'envoyer droit dans sa gueule, faisant exploser mes tonneaux. Un courant me happe et je ne peux y échapper. Je me fais entraîner dans la bouche de la créature, parcours ses mâchoires que j'esquive grâce à ma vitesse, traverse son œsophage pour arriver ensuite à son estomac. M'étant déjà fait avaler plusieurs fois par des créatures, je sais à peu près comment elles fonctionnent, ce qui va se passer et comment sortir. Je me relève comme je peux. Mes yeux ne serviront à rien, c'est le noir intégral ici.

Plus c'est gros, mieux c'est. Je rassemble mes mains pour à nouveau créer une arme en bonbon. Petit à petit, elle se matérialise, ses formes prennent vie. Je me retrouve rapidement avec un marteau dont la tête fait dix mètres de large. Puis je m'approche des parois, guidé par mon empathie, et je viens frapper, plusieurs fois. La créature le sent puisqu'elle râle et pousse des cris en se tordant de douleur. Si la paroi de l'estomac est solide, afin de résister aux flux gastriques, elle reste sensible et un coup dedans peut facilement donner envie de vomir. Les sucs commencent à monter, alors je redouble d'ardeur dans mes attaques. Au bout d'une dizaine de minutes, voilà la bestiole qui se met à éructer puis à vomir, renvoyant le contenu de son estomac dans la mer. Je me fais éjecter dans l'océan et j'utilise mon dial par réflexe pour me permettre de respirer sous l'eau, mais je suis toujours dans l'incapacité de nager. Je suis dans un nuage dans lequel je ne discerne rien, mais que je devine contenir des aliments. J'en sors rapidement grâce au pouvoir de mon fruit qui me fait sombrer vers les fonds. Ce dernier s'en va, comprenant qu'il n'aura pas le droit de manger aujourd'hui. Il secoue ses queues pour briser le bonbon qui les relie en partant.

Je remonte difficilement à la surface par le trou que j'ai fait dans le sol de l'île. Comprenez par-là que je remonte en allant vers les tréfonds de l'océan. Je dois avoir encore une dizaine de minutes d'air maximum. Le temps me semble long, je ne peux rien faire d'autre qu'attendre. Et le temps passe. Les secondes se succèdent, deviennent des minutes. De très longues minutes. Au bout d'un moment, quand je commence à sentir que l'air su dial se raréfie, je sens une main m'attraper par la taille et nous remonter vers la surface. On passe outre les carcasses de bateau, le bois tranchant qui pourrait briser mon corps et on finit par atteindre le plancher des vaches. Je me laisse tomber sur le sol à genoux, aussi essoufflé qu'un asthmatique ayant fait un marathon. Je vois ben à côté de moi qui secoue la tête. Une chance qu'il soit venu me sauver. Il a compris qu'après vingt minutes, quand il n'y a avait plus aucun signe de moi, que je devais avoir un soucis, et comme un grand, il a choisis de venir vérifier et m'aider. Je ne sais pas depuis combien de temps il était là, j'avoue ne pas avoir fait attention à lui. C'est un peu comme un éléphant et un moustique. Est-ce que l'éléphant considère vraiment le moustique ? Non, il est trop inférieur. Pourtant, le moustique, malgré sa minuscule taille, peut transmettre nombre de maladies mortelles, il n'est donc pas à sous-estimer.

Cette saleté de bestiole marine est résistante. J'ai réussi à la ralentir, la blesser plusieurs fois, mais elle est parvenu à se libérer et survivre. Même si mon pic dans sa tête l'a blessé, elle a brisé mon attaque avec sa force physique en m'avalant. Elle n'est pas à sous-estimer. Tu m'étonnes que personne dans le coin n'ait réussi à la faire partir. J'espère néanmoins avoir réussi. Mais avant qu'elle ne disparaisse, j'ai cru sentir une envie de revanche. Qu'est-ce que je leur dis aux locaux ? Qu'il est parti et qu'il ne va jamais revenir ? Qu'il y a un risque pour qu'il revienne ? Que ça ne va rien changer ? Je réfléchis et finalement, j'opte pour leur dire la vérité. Mes hommes m'aident à me sécher et m'habiller. Alors que la zone est censé être redevenue calme, j'entends un grincement prolongé, comme si on traînait quelque chose. J'étends mon empathie pour trouver un animal géant une centaine de mètres plus loin. Ne rien faire me permet de récupérer mon souffle. Je me relève, essuie ma sueur avec un morceau de tissus n'ayant pas baigné dans l'acide puis décide de finalement ne rester qu'en sous-vêtement, le reste puant le vomi de monstre. Je récupère ce que j'avais laissé un peu plus loin, puis je me dirige vers le monstre avec des jambes pas vraiment assurées après avoir dit à mes hommes de retourner en ville..

Spoiler:


Dernière édition par Clotho le Ven 09 Juin 2023, 18:30, édité 1 fois
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A peine me sent-il qu'il rentre dans ce que je suppose être sa coquille, à savoir des restes de bateaux. Il mesure dans les dix mètres et semble être un bernard-l'ermite ayant trouvé refuge dans ces carcasses abandonnées. Je m'approche doucement de lui. Il a l'air mignon caché comme ça. C'est comme si un chien cachait une grosse branche d'arbre sous le tapis de la maison en espérant qu'on ne la voit pas. Ou comme si des pourris de milliardaires cachaient de l'argent en espérant que les organismes chargés de récupérer l'argent ne les trouve pas. Ou bien un de mes hommes qui cache des sucreries en espérant que mon odorat ne les repère pas. Il reste enfermé dans sa coquille. Est-ce pour lui que la créature vient ? Est-ce qu'elle essaie de le manger ? Ça expliquerait pourquoi elle revient chaque jour, pour avoir un repas digne de sa taille. Hum. C'est intéressant. Le navire qu'il utilise comme coquille est encore en assez bon état, mis à part qu'il est coupé en deux. Une lumière où il ne devrait pas y en avoir m'attire ceci dit. Je m'approche lentement. Il n'y a pas de soleil, pas de lampe, pas de torche, alors d'où provient cette lumière ? Quelle est sa source ? Ce n'est pas un être vivant sinon je l'aurais repéré.

Je passe entre les carcasses, entre les épaves à la manière d'un célèbre aventurier. Je parviens rapidement à la source, tout proche de l'animal qui se terre dans sa coquille. Il a peur, je peux le sentir. Ce n'est pas une créature agressive, mais craintive. Elle a peur pour sa vie, et je ne peux pas lui en vouloir. Je décide de l'ignorer pour me concentrer sur la faible lumière. J'arrive à sa source et je tombe sur le cul, littéralement puisque mes jambes me lâchent à cause des efforts fournis précédemment. Un cube faisant plusieurs mètres d'arête, avec des symboles gravés dessus. Je reconnais un ponéglyphe au premier coup d’œil puisque je comprends la langue. Comment est-il arrivé ici ? Depuis quand ? Je le lis rapidement. Je dois en faire une copie, mais je n'ai rien sur moi pour écrire, et je sais que ma mémoire ne suffira pas. Non, je dois l'écrire maintenant. Alors comme j'ai fait pour celui de Banaro, je sors mon den den de mes affaires et prends des photos, ça me sera utile pour plus tard, contre le gouvernement mondial. Je ne sais pas comment il est arrivé ici, mais de ce que je comprends, je sais comment a été créé le cimetière d'épaves.

Et ça explique pas mal de choses. Si je comprends bien, cette pierre a le pouvoir de modifier les courants marins pour attirer les navires qui viennent s'échouer sur les récifs. C'est vraiment intéressant comme stèle. Navire après navire, ils se sont écrasés sur les rochers de la terre. Petit à petit, leur nombre a augmenté jusqu'à former une petite île. La quantité n'a cessé de croître jusqu'à atteindre la taille que l'île a aujourd'hui. Une pierre capable de ça … c'est juste inimaginable. J'imagine tout de suite les applications qu'elle peut avoir si on parvient à la bouger. Le souci étant qu'on ne peut pas la bouger avec un navire, il faut forcément un monstre marin, un moyen pour voler ou autre chose n'utilisant pas les courants maritimes. Je dois pouvoir trouver ça facilement. Puis, ce n'est pas comme si j'avais une île en construction qui pouvait se monter, se séparer, grimper sur des murs … Non, pas du tout. Je retourne vers les habitants et mes hommes qui m'attendent. Ne sachant pas combien de temps j'allais être parti, ils sont allés à la taverne. Celle-là même où j'ai emmené les dents d'ta mère. Je les rejoins, attirant les regards sur moi. La flemme d'aller au navire me changer alors j'envoie des hommes tandis que je passe la porte de l'établissement.

D'instinct, je distingue deux clans, le mien avec mes hommes et les hommes-poissons qui parlent et rient ensemble, et les autres qui ne sont pas à l'aise et qui ne parviennent pas à passer outre le fait que les gens assis à cette table ont tué leur famille parfois. Je serais mal placé pour leur faire la morale vu que j'ai massacré le contre-amiral qui a tué mon mari devant mes yeux. Les mirettes se tournent justement vers, surpris de me voir simplement en caleçon noir. L'odeur de vomit emplit rapidement la pièce et donne envie de rendre son déjeuner aux gens n'ayant pas l'estomac bien accroché. Ben me regarde et soupire.

« Douche au monstre marin ?
Douche au monstre marin.
… Tu nous fais le coup à chaque fois. Tu sais que les marins de corvée au nettoyage te détestent à chaque fois que tu leur apportes des affaires das cet état ?
Si tu crois que ça m'amuse de me faire avaler … Mais c'est plus facile à l'intérieur qu'à l'extérieur. On atteint plus facilement le point de rupture.
Mouais, utilise les excuses que tu veux, ça n'empêche que te schlingues. Va voir là-bas si on y est. » Dit-il en me pointant la table la plus éloignée d'eux. Juste pour le faire chier, je lui fonce dessus et viens lui partager mon odeur. Il peste et tente de se dégager mon étreinte, en vain. Je suis comme un moustique en été posé sur quelqu'un, je ne le lâche pas. Je leur débriefe un peu ce qui s'est passé, sans parler de la stèle, évidemment, je ne suis pas con. Un marin entre dans le bar et vient m'apporter des affaires propres que j'enfile sans délai. Ah, enfin un peu de chaleur, ça fait du bien.
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« Tu as vraiment tué le monstre ?
Non, je ne l'ai pas tué. Je l'ai simplement repoussé, il est trop fort pour que je puisse le neutraliser définitivement. Donc c'est normal que vous n'ayez pas réussit non plus. C'est même un miracle. L'île se fait attaquer chaque jour, mais pourtant, elle ne semble pas montrer de dégâts trop importants, rien n’entache sa structure. Comme si quelque chose ou quelqu'un la réparait chaque jour pour contre-balancer les effets des attaques.
C'est personne de chez nous. Personne ne s'approche de là-bas, c'est maudit.
Ah oui, ça, je confirme par contre.
Comment ça ? Vous les avez vus ?
De quoi ?
Les fantômes.
No*/ No man's land, voilà ce que c'est. Ceux qui s'approchent de la zone n'en reviendront pas. J'ai déjà eu du mal à leur échapper. Mais ils semblent restreint dans une zone précise sans pouvoir sortir. Tant que personne ne s'en approche, ça devrait aller.
Sinon, le temps que monsieur se pointe, on discutait défenses de l'île. On parlait de ce qu'on pouvait mettre en place pour donner envie à la marine de ne jamais revenir ici. »

Ben expose les idées qu'ils ont eu et que les ingénieurs pensent pouvoir réaliser. Je demande à mes nouveaux amis s'ils peuvent nous aider, ils sont ravis de pouvoir le faire. Alors hop, chacun se met en place. Tandis que je rentre sur mon navire déposer mes affaires, mon précieux den den, Ben et les dents d'ta mère, sur les indications des ingénieurs bougent des épaves au bord de l'île de manière à créer un labyrinthe. Voici la première défense. Naviguer dans ce dédale sera difficile, même pour un navigateur expérimenté. En plus, il y aura des hommes-poissons s'occupant de diriger les navires soit au port, soit contre les récifs. Sur la terre ferme, en profitant du relief désordonné des carcasses de navires sont établies des lignes de défenses. Des murs sont érigés ou tombés selon la volonté des ingénieurs, des douves sont parfois crées dans le sol prêtes à être remplies de liquide inflammable. Des animaux agressifs sont déplacés depuis différents endroits jusqu'aux barricades. Des coquillages, mollusques et crustacés sont également amenés jusqu'ici, non sans quelques accidents sur le parcours, à cause de leur bave. Le tout prend plus d'une semaine à se mettre en place, malgré plus d'un millier de locaux qui aide mes hommes. Moi, je reste enfermé dans ma cabine à tester mon fruit, le manger, étudier les copies de ponéglyphes que j'ai déjà et établir la suite de mon plan de conquête.

Quelques semaines plus tard, ma parole est tenue et l'île se voit désormais dotée d'un tout nouveau système de défense. Bon courage aux vaisseaux de la marine pour passer maintenant. Une trentaine d'hommes-poissons a été déplacé de la surface à sous la surface et tous sont ravis de ce changement. Les écoles, quant à elle, elles ont créé plus rapidement. Le plus long a été de faire venir des instructeurs pirates vétérans ne voulant plus naviguer, mais rester au calme et profite de leurs dernières années. Amener des enfants a également été une sacrée paire de manche. Une chance qu'une partie de mes hommes soit des locaux et aient réussi à convaincre les habitants d'envoyer leurs gamins s'éduquer un peu. Au final, une partie des hommes que j'ai amenés de Rokade se retrouve à devoir rester ici pour aider l'île. Vu qu'ils sont volontaires, ça ne pose aucun souci, on en avait parlé avant de partir de mon île. Le but de tout ça est de développer la piraterie à un niveau que les Blues ne connaissent pas. Je ne suis pas quelqu'un de la pègre et mes connaissances en la matière sont limitées, mais j'ai quelques notions malgré tout, notamment à cause de Lynbrook. Le plus long a été de faire venir des instructeurs pirates vétérans ne voulant plus naviguer, mais rester au calme et profite de leurs dernières années. Tu m'aides, je t'aide, un principe mondialement reconnu. Un mois a dû passer depuis mon arrivée. Il me reste encore les experts à recruter.
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Je me pose dans un coin afin de retrouver mes forces utilisées contre le monstre marin. Je te sens, je te devine, tu t'approches, petit pas après petit pas. Tu hésites, tu n'es pas sûr de toi. Et pourtant, tu sais que si tu laisses passer cette opportunité sans même avoir regardé, tu t'en voudras. Réparer des trucs, tu aimes ça. Mais tu n'as rien pour toi ici. Là-bas, tu pourrais avoir plus d'après mes dires. Alors tu réduis la distance qui te sépare de mes hommes. Tu es surpris, comme la majorité des gens, en voyant un homme-poisson aux commandes. Tu comprends que je lui fais confiance, qu'il m'accompagne. Tu devines que je ne juges pas à l'apparence, mais aux capacités, et ça va dans le sens de ce qui s'est passé. Je veux t'embaucher pour tes capacités et ton savoir, je me moque de ton âge. Héphaïstos réussit à s'approcher de Ben avec une clé à molette en main, sait-on jamais. Mes hommes ont tous été briefés sur la situation et les personnes à surveiller. Ils savent que je veux recruter le vieil homme, peu importe le prix. Aussi vont-ils le brosser dans le sens du poil.

« C'est vrai ?
De quoi ?
Qu'il me veut ?
Ils apprécient les talents, alors comment pourrait-il ne pas vous aimer ?
Il veut que je l'aide à former des gens pour ensuite me remplacer ?
Oui et non. Former des gens permet de transmettre vos connaissances inestimables, de perpétuer votre savoir, d'accroître les possibilités. On peut aussi bien augmenter le confort de vie, que les armes, les navires, les îles … Vous n'êtes pas limité à un domaine précis, vous pouvez vadrouiller au gré de vos envies et lubies. On ne restreint pas les mouvements d'électrons libres, on les laisse vagabonder où leur esprit les emmène. Rokade a plus de matériel, de moyens et de personnel voulant travailler. Là-bas, vous pourriez très rapidement vous faire un nom.
Il y gagne quoi ?
Vos succès sont les siens, vos inventions et vos créations sont à lui et il peut les gérer de la façon qu'il le souhaite. Soyons francs, est-ce que vous en avez quelque chose à faire de ce qui se passe une fois vos créations construites ? Est-ce que savoir qu'untel en a une ou que machin en a trois va changer votre vie ? Non. Par contre, un esprit tel le vôtre, enfermé sur cette île, en attendant des ordres qui ne viendront jamais, avec les limites de l'endroit, ça doit le rendre fou. Jour après jour, faire les mêmes choses, chercher les matériaux dont vous avez besoin pour construire ce que vous voulez sans forcément parvenir à les trouver, devoir rafistoler du bric-à-brac en limitant vos capacités, devoir vous brider, ça ne vous fait pas du bien. Depuis combien de temps n'avez-vous pas pu jouer avec du véritable matériel ? Depuis combien de temps votre intellect et vos capacités n'ont pas été stimulées ? Bien trop longtemps à mon goût. Rester ici, c'est du gâchis, et vous le savez. Si vous hésitez à partir à cause de la révolution, pas de soucis, vous pourrez communiquer avec eux sans soucis, personne ne vous en empêchera. Avec un petit détail, ceci dit, Clotho aura la primeur de vos inventions. Vous devrez lui en faire part avant la révolution. À part ça, vous avez carte blanche.
Et vous avez vraiment construit ça ? » Dit-il en montrant le plan que je lui ai laissé plus tôt.
« Oui, il en a effectivement fait construire. Il a trouvé des plans ailleurs sur lesquels ses hommes ont travaillé pour en sortir un prototype.
C'est mal fait. » Dit-il en maniant sa clé comme s'il voulait assommer quelqu'un. Ben regarde le dessin et voit des traits au crayon, des ratures, des modifications, des commentaires … « J'ai juste jeté un coup d’œil rapide et j'ai vu des choses à corriger, alors je l'ai fait. Vos ingénieurs sont nuls. Ils valent pas un clou.
C'est pour ça qu'on a besoin de vous. Ça ne vous fait pas mal de voir un schéma aussi simple et pourtant avec autant d'erreurs ? Vous pouvez venir les corriger, nous en serions ravi. »

Héphaïstos marmonne dans sa barbe. Il s'approche de mon navire en remarquant la proue étrange. Voyant ça, Ben lui explique que la gueule peut s'ouvrir pour libérer un canon qui tire au rayon laser. Le petit homme est intrigué. Il pose des questions, demande à voir le système, fait des dessins au dos du plan que je lui ai laissé. Il s'est pris au jeu, l'hameçon a fonctionné. Je suis fier de moi. Si avant, les chances qu'il me rejoigne étaient de 30%, avec mes actions elles sont montées à 50% pour finalement atteindre les 75% avec les promesses et surtout le navire qui l'intrigue. Je les laisse discuter pour aller trouver l'apprenti du vieillard qui ne le quitte jamais longtemps.
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Effectivement, je le trouve en train d'épier son sauveur depuis un coin d'ombre tout en rafistolant son bras mécanique. Il n'a pas l'air rassuré. On m'a parlé de son obsession pour les complots, et je pense avoir trouvé un moyen pour le rallier à ma cause lui aussi.

« Salut.
Lu.
J'ai proposé à Héphaïstos de venir travailler pour moi. Je sais qu'il t'a sauvé la vie, que tu te sens redevable et que tu le suis, alors je viens t'inviter également à rejoindre Rokade en tant que charpentier dans mon Chantier Naval de Rokade.
Vous en faîtes parti !
De qu*/ Ah, oui. Je fais partie de la résistance aussi. Sinon, pourquoi j'aurais un drapeau de pirate ?
La résis*/ Quoi ? Non, vous êtes l'un d'eux.
Alors là non, je t'arrête tout de suite gamin. Je ne fais pas parti du gouvernement mondial. Si tu veux continuer à vivre, tu serais sage de ne pas m'insulter ! »

Je prends ma grosse voix exprès et commence même presque à crier d'indignation. Ton complot, je vais le retourner contre toi, tu vas voir. Ayant été sujet à des délires paranoïaques, je sais comment ça fonctionne. Je connais l'angoisse que ça provoque, la crainte d'être choisi et remplacé, de subir un lavage de cerveau, de ne pas pouvoir s'échapper, de se faire repérer par eux. Peu importe qui est l'ennemi, il agit toujours de la même façon. Et ça, je peux l'utiliser contre lui.

« Si tu m'accuses d'en faire partie, alors tu n'as pas bien compris. J'étais dans la marine, un bon petit soldat. Je voulais gravir les échelons pour arrêter la corruption, faire changer les mentalités. C'est là que je l'ai découvert, le complot qu'est le gouvernement mondial. Il ont voulu me faire taire, mais j'ai réussi à m'enfuir. Ne pouvant pas m'attraper, ils ont tout fait pour me réduire au silence. Ils ont même mis une prime sur ma tête pour inciter les gens à venir me tuer. J'ai rejoint la révolution juste après. Je pensais qu'ils allaient m'aider à exposer le complot en plein jour, mais ils se sont moqués de moi. Ils m'ont pris pour un fou. » Je baisse la tête, regarde le sol en prenant un air triste et déçu. Facile à faire pour un empathe avec une vie triste tel que moi. Il me suffit de penser à un moment triste dans ma vie, et je le revis comme si j'y étais. « Ils ont dit qu'ils avaient des choses plus importantes à faire, que je délirais. Ils ont refusé de me croire ! Alors je suis parti, j'ai quitté la révolution et je suis devenu pirate. Je suis désormais libre de parcourir les mers comme je l'entends à la recherche d'indices et de preuves. Je les ferai tomber, peu importe le temps que ça me prendra. Je les révélerai à la face du monde.
De quel complot tu parles ?
Bah, celui du gm, évidemment. Ils ont tué des gens juste pour garder le secret sur le passé. Ils y a des milliers de personnes qui voulaient connaître la vérité et qui sont mortes. Le gouvernement refuse qu'on s'intéresse au passé parce qu'il a fait quelque chose de mal. De très mal, même. J'ai commencé à rassembler ses preuves les unes après les autres. Et au moment opportun, je les révélerai au monde, prouvant ainsi que le gouvernement mondial n'est qu'un ramassis de criminels et de menteurs. »

Maintenant que je me suis confié à lui, il semble plus à l'aise et me parle. Peu de personnes peuvent parler d'une théorie du complot et donner les indices. On les prend souvent pour des fous et on les évite soigneusement. Il m'explique sa théorie. Au fur et à mesure, je le guide pour fusionner nos deux avis. Ça me prend du temps, je rate plusieurs fois maladroitement. Je réussi finalement à lui prendre conscience du drame qu'est le gm, de ce qu'il fait, de ce qu'il a fait, et de ce qu'il va faire. Je lui explique aussi le complot que le cp a voulu organiser sur Rokade avec le leader du cp5, en corrompant un des familles pour en accuser une autre et lancer une guerre interne. Il tombe sur les fesses en voyant jusqu'où le gouvernement peut aller loin. Oui, le gm n'a aucune limite. Ses fonds n'ont pas de fin puisqu'il est financé par les pays adhérant à sa protection. Personne ne peut l'égaler en termes de richesses ou de pouvoir. Même les empereurs, même la révolution n'a pas autant de moyens. Le faire tomber semble impossible.

Et pourtant, en retirant de toutes petites pierres, on peut faire s'écrouler une montagne. Quant à sa moralité, il n'en a pas, tout simplement. La marine est limité dans son état, elle doit se plier aux ordres des dragons célestes qui ne savent même pas de quoi ils parlent. L'esclavage est interdit partout dans le monde par le gouvernement mondial. Sauf pour les dragons célestes, des îles où vont les dragons célestes. Et la marine n'a pas le droit d'intervenir. Il faut qu'elle arrive à se défaire de se joug, et la seulement elle pourra réellement faire des choses. On continue de discuter un peu et il se livre à moi. La différence entre quelqu'un croit à la théorie du complot et quelqu'un qui n'y croit pas est égale à la différence entre le soleil et l'océan. On peut dire qu'on y croit, mais ça sonne faux. Là, forcément, j'y crois, vu que c'est ce contre quoi je vais me battre. Je n'ai pas besoin de me convaincre, je sais ce dont le gm est capable. L'extermination du village de Drum par un agent du cipher pol a été plus que clair là-dessus. La nuit tombe, chacun rentre chez soi.
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Le lendemain matin, je vais dans l'atelier d'Héphaïstos. Il est déjà au travail, en train de souder quelque chose. Je discute avec lui, voir s'il a fait son choix. Il hésite encore. Alors je l'achève avec mon argument final.

« La révolution vous a envoyé ici pour se débarrasser de vous. Ils ont choisi de vous exiler, de volontairement gâcher votre talent et vos capacités. Et vous savez pourquoi. Vous avez fâché la mauvaise personne, tout comme vous l'aviez fait avec la marine qui vous a elle aussi mise dehors. La situation s'est répétée.
Et malgré tout, tu m'veux ?
Oui.
Tu vas m'abandonner toi aussi.
Non. Et personne ne vous forcera à partir.
Tu parles.
Oui, je parle. Vous savez que le plus fort dirige. Dites-moi, pensez-vous qu'il y ai quelqu'un de plus fort que moi sur Rokade ? Non, bien sûr que non. Je domine l'île et toutes les personnes présentent sans soucis. Donc personne n'a plus de pouvoir que moi. J'ai placé mes hommes aux positions importantes, personne n'a envie de se rebeller. J'ai investi beaucoup d'argent dans l'île, ce n'est ni pour la voir sombrer, ni pour qu'elle décline. Je crois en son potentiel. Si tu nous rejoins, tout le monde y gagne. Personne ne pourra te faire partir. Je chéris les talents, je les traite bien. Viens ne serait-ce que voir. Si ça ne te plaît pas, un navire te ramènera au cimetière d'épaves sans problème.
Menteur.
Je n'ai aucune raison de te mentir. Tu es un ingénieur plus que qualifié. Je ne peux t'emprisonner, tu trouverais un moyen de sortir. Et dès lors, tu voudrais te venger de moi. Quelqu'un avec tes capacités peut rapidement devenir un danger pour moi. Tu pourrais saboter mes projets, emmerder mes hommes, rejoindre un ennemi. Autant te tuer, ça éviterai des désagréments plus tard, tu ne crois pas ? En comparaison, je t'offre du matériel, des hommes, des moyens, un endroit, des idées, des collègues avec qui échanger et partage, une position de roi. Je ne te forcerai pas, c'est ton choix. Et tu devras suivre avec en sachant que tu as laissé passer la chance de ta vie d'enfin faire quelque chose de bien, de grand, tu es l'occasion de marquer le monde avec tes créations. Je t'ai dit ce que j'avais à te dire. On quitte l'île ce soir, cette fois. Mieux vaut avoir des remords que des regrets, ces derniers vous hantent une vie entière et bien plus encore. J'ai fait la même offre à Alphonse. Il est jeune, il a du potentiel, mais il vous suivra peu importe votre décision. Ne gâchez pas sa vie en plus de la vôtre. Soyez intelligent. La révolution ne viendra pas. Je suis là, moi. »

Je tourne les talons. Alphonse est dans un coin, caché, il pense que je ne l'ai pas vu, alors je joue le jeu. Je les laisse discuter tout en travaillant. Preuve de son acharnement, le vieillard n'a pas cessé de frapper le métal durant notre discussion. Il aime ce qu'il fait. Ça transpire dans ses gestes et paroles. Voir un génie comme lui gâcher son talent, ça me rend fou. Il croit en la cause, mais elle l'a abandonné il y a des années, simplement parce qu'il n'a pas plu à quelqu'un. Comment on dit, le malheur des uns fait l bonheur des autres.
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Je vais dans la taverne. Le patron est surpris de me voir de si bonne-heure. Ben et les dents d'ta mère me rejoignent. Les gens sont toujours surpris et se tiennent un peu éloignés de nous. Mais ça fait une journée que les hommes-poissons sont là et n'ont tué personne. Ils n'ont pas fait preuve de haine depuis. Mes hommes les ont rafistolés entre-temps. Je privatise la taverne pour qu'on puisse discuter tranquillement. Je décide de leur enlever le symbole que je leur ai appliqué. Aussitôt, Glark et Kirkl se lèvent. Je sens la colère qui les reprend, même si elle est un peu atténuée.

« Du calme. Ne vous donnez pas en spectacle.
Qu'est-ce que tu nous a fait, HUMAIN ?
Vous ne respectez que la puissance non ? Alors je vous ai montré qui est le plus puissant. Vous n'êtes pas d taille face à moi. Face à Ben non plus.
Ah ouais ? Pourtant il a bien eu du mal.
Parce que tu penses qu'il se donnait à fond ? Réfléchis deux secondes, tu as vu en combien de temps je vous ai couché. Penses-tu vraiment que je vais m'entourer de personnes incapables de battre des rookies sur les blues alors qu'on a navigué dans le nouveau monde ?
Et pourtant.
Si tu prends un coup de Ben sans subir de dégât, alors soit, je vous ramènerai des humains à couler et tuer chaque semaine. Si par contre tu subis des dégâts, vous travaillez pour lui. »

S'ils refusent d'admettre leur défaite face à moi et contestent Ben, alors on doit leur montrer. Il doit leur montrer. Glark se lève. Il se met en position pour encaisser. Je souris. Ben charge son poing et vient frapper le ventre de son ennemi. Ce dernier reçoit le coup, encaisse, avant de tomber au sol et de se tordre de douleur. Haki de l'armement combiné au karaté aquatique qui agit à l'intérieur du corps de l'ennemi et renforce la force de la frappe, le chef de l'organisation n'avait aucune chance maintenant que Ben s'est donné à fond. L'homme-poulpe se roule sur le sol en jurant. Il vocifère des insultes. Je laisse mon bras-droit gérer la suite, ça ira mieux si ça vient de lui, ils sont de la même espèce.

« Tu as perdu. Alors soumets-toi, Glark. Soumettez-vous tous qu'on termine cette mascarade stupide. » L'être interpellé crache du sang.
« Comment tu peux avoir autant progressé ?
Je n'ai pas changé. Simplement, je n'étais pas au maximum lors de notre affrontement.
Pourquoi ? On est fort, on est dangereux, on est redouté et craint dans tout South Blue ! Pourquoi ne pas y aller à fond ?
Le monde est grand, vaste, et rempli de personnes. Il y a toujours quelqu'un de plus fort que toi. Toujours. En naviguant, j'ai appris que les Blues ne sont qu'un bac à sable pour les mers suivantes. Si vous êtes de vrais caïds ici, sur Grand Line, vous êtes à peine moyens. Et sur le nouveau monde, vous n'êtes rien. Est-ce que tu te donnerais à fond pour voler une sucette à un enfant ou bien est-ce que tu lui arracherais violemment des mains avant de partir ? C'est pareil ici. Je voulais te ménager, que tu ne perdes pas trop la face devant tes hommes.
Tu nous compares à des enfants ?!
Je compare votre puissance. Si ça ne vous plaît pas, entraînez-vous et venez de défier quand vous serez devenus plus fort. Pour l'instant, assume ta défaite et soumets toi à moi. Tu m'appartiens. À moins que ta parole ne vaille rien et que tu ne soit rien de plus qu'un de ces êtres qui ne fait que mentir, qui n'a pas d'honneur. »

Ils hésitent. Ce n'est pas dans leur mentalité de se soumettre. Mais pour eux qui sont fiers de leur force, avoir perdu dans ce domaine précis, ça porte un sacré coup à leur ego. Ils respectent la force puisqu'ils baignent dedans depuis des années. Réticent, il accepte malgré tout sa défaite.

« Bien. Alors passons à l'organisation maintenant. » Ben va ouvrir la porte aux personnes qui attendaient derrière sans oser rentrer. Qui irait contre ma volonté ? Qui serait assez stupide pour rentrer dans une taverne qu'un pirate qui a une prime de cinq cents millions et qui a renforcé les défenses de l'île, a réservé ? Personne, parce qu'ils sont intelligents et qu'ils tiennent à la vie. J'ai décapité leur ancien boss sans soucis, ils ne sont pas stupides. Ils rentrent après avoir reçu l'invitation.
« Bien. Je suppose que vous avez eu le temps de discuter entre-vous. Nous aussi. Et j'en suis venu à la décision que les dents d'ta mère vont rester au cimetière d'épaves pour assurer la défense de l'île. Kirkl va venir sur Rokade pour la défendre, au cas où, les autres vont rester ici. Les protections sont en place, les labyrinthes sont prêts et opérationnels. Qui est votre dirigeant maintenant ?
Moi. » Un type avec un masque de corbeau, on dirait, se présente. Il est le plus puissant ici, mais il n'en mène pas large face à mon équipe. Il ne sait pas trop où se placer.
« Cool. Un avis sur ce que j'ai dit ?
… Non.
Cool. Alors c'est réglé. Nous n'avons plus rien à faire ici. Si vous avez un souci, appeler Paul sur Rokade, il s'en occupera pour moi. »
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