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Mentir c'est la vie

Rappel du premier message :

Et c'est parti pour la seconde partie de mon plan. La première consistait à nettoyer Rokade. Pas physiquement, hein, vu le sang que j'ai fait couler et les cadavres qu'on a retrouvé dans les rues. J'ai éliminé la potentielle concurrence qui se soulevait contre moi, j'ai annihilé trois familles complètes. Plus aucun obstacle ne se dresse devant moi sur mon île, rappelant à tous qu'une île pirate n'est pas une démocratie. Maintenant, je dois accroître mon pouvoir, me construire un empire qui sera la base de ma force de frappe. Et quel meilleur endroit que les Blues qui regroupent 98% de la population mondiale ? Le Nouveau Monde, j'ai la flemme de devoir me battre à chaque île pour pouvoir la découvrir. Grand Line, c'est prévu, mais après. Alors que les Blues ont la quasi-totalité des îles du monde. C'est une opportunité que les empereurs ratent, mais que je ne compte pas laisser passer. Est-ce que j'ai envie d'aller côtoyer les grands de ce monde ? Évidemment. Mais à quoi ça me servirait dans mon état actuel ? Mon armée est très limite, mon pouvoir politique inexistant, mon poids dans la balance n'est qu'un parmi autant de supernova qu'il y a de goutte d'eau dans un lac.

Je n'ai rien pour me démarquer. J'ai fait partie de la révolution, mais je n'ai pas de gros secret hormis Skypiéa. Je fais partie d'Armada, mais je ne peux pas vendre l'île sans perdre beaucoup trop au passage. Donc je n'ai rien. Je dois acquérir du pouvoir, alors autant commencer à la base. Est-ce que ma puissance est bien trop grande par rapport au niveau nul des Blues, évidemment. C'est pour ça que je ne compte pas utiliser la force. Je ne veux pas soumettre les gens, à la différence de Rokade, mais les rallier à ma cause. Je veux qu'ils partagent mes idéaux. Et si vraiment ils n'y arrivent pas, un petit accident sur quelques milliers de personnes ne coûte pas grand-chose.

« Île en vue. » Nous dit Ben.
« Bien. Chacun connaît son rôle. Que ceci soit la première pierre d'un édifice immense.
Je ne comprends toujours pas pourquoi tu ne veux pas devenir lieutenant de Red … » Et voilà que Tor recommence avec ses questions.
« Il n'a pas proposé. Et je ne vais pas supplier.
... Pour ta fierté donc ?
En partie. Rejoindre Red, c'est la facilité. Rejoindre un autre, c'est déjà plus difficile, même si Kiyori s'est montrée intéressée. Alors que faire le pont entre deux empereurs, et faire en sorte que l'un rejoigne l'autre … ça c'est intéressant. Ça présente un véritable challenge pour quelqu'un comme moi qui n'est pas doué avec la diplomatie.
Donc si je comprends bien, tu veux unifier South Blue par la diplomatie pour … devenir diplomate ?
Je vous avais dit que mes plans étaient saugrenus.
Tu nous en a déjà fait, mais alors là … Tout ça pour mieux parler aux gens …
Tout ça pour avoir une place à leur table. Acquérir du pouvoir, des hommes, des réseaux d'informations, des espions, de la main d’œuvre qualifiée et accroître mon emprise sur le monde, tout ça ne sont que des étapes. Je vous ai déjà dit que je me moque du siège d'empereur, de commandant d'empereur ou de corsaire. Ce ne sont que des moyens. Je veux simplement être assez fort pour être libre et que personne ne puisse se mettre en travers de ma route.
Et le One Piece ?
Si ce n'est que de l'or, à quoi ça servirait puisqu'on peut acquérir de l'or bien plus facilement ? Si c'est l'histoire du monde, c'est déjà bien plus intéressant. Si en prime c'est quelque chose qui emmerde le gouvernement mondial, alors c'est le jackpot. Mais chasser une chimère n'a jamais été mon fort, je préfère le concret, ce que je peux toucher. Obtenir le one piece ne m'aiderait en rien dans ma quête. Alors pourquoi la faire ? Non, je n'y vois aucun intérêt. Si vous voulez le trouver, libre à vous de trouver un autre équipage qui a le même but que vous. Mais ça ne sera jamais le mien. »

Ben saute dans l'eau et dirige notre navire pour éviter les récifs. Pratique d'avoir un homme-poulpe en bras-droit. Le temps de ranger le navire au 'port', mes brutes et moi regardons la zone. Il y a de grosses failles dans la sécurité de l'île. Ça m'étonne que la marine n'est pas reposée le pied ici depuis le temps. Sachant qu'une partie de mes hommes provient du cimetière d'épaves, je les laisse vagabonder pour rejoindre leurs connaissances, leurs familles, leurs amis … Qu'ils prennent un boost au moral, puisque si tout va bien, nous ne reviendrons plus ici. J'avance droit devant jusqu'à arriver à Lyon-sur-Loques, la ville créée par un équipage de pirates il y a quelques années, les Lions. Je passe les défenses sommaires de la ville sans soucis. Je ne suis pas encore rentré dans la ville que déjà les rumeurs sont lancées, chacun sait que je suis sur l'île. Mon drapeau a clairement annoncé mon arrivée. Et si personne ne connaît la raison de ma venue, chacun sait que la dernière fois, j'ai pris des volontaires dans mon équipage. Et que certains ne sont pas revenus. Trois cents pirates sont morts sur Toreshky à cause de la révolution. Et une erreur de ma part, mais bon, on ne va pas ennuyer les pauvres gens avec ce genre de détails, hein, ça ne serait pas bien de remuer le couteau dans la plaie causée par la perte d'un être cher.
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On se lève et quitte la taverne sans cérémonie. Je n'ai pas envie de traîner ici plus longtemps que nécessaire. On retourne aux navires. Je cherche de vue mes cibles, sans parvenir à les trouver. Je ferme les yeux et visualise le futur. Nope, rien. Un pincement au cœur me saisit. Vais-je vraiment perdre des talents comme eux ? Ça serait un terrible coup pour moi. Devrais-je les réduire au silence pour que personne ne les ai ? Les capturer et les enfermer, les forçant à travailler dans l'ombre ? Non, ce n'est pas qui je veux être. Je dois apprendre à accepter le refus. Je dois évoluer pour parvenir à mon objectif. Je pense ne pas avoir trop mal géré la situation malgré tout. Je ne voulais pas utiliser la force, mais j'y ai été contraint puisque les dents ne comprennent que ça. Malgré tout, j'y suis allé extrêmement doucement. La preuve, ils sont encore vivants et intacts. J'ai simplement utilisé ma capacité spéciale pour altérer temporairement leur psyché. En nous créant un lien d'amitié, même s'il était faux, il s'est ancré dans leur esprit durant les heures passées sous son influence.

Ce qui fait que lorsque je leur ai retiré, ils étaient moins agressifs à mon égard. J'ai ensuite laissé Ben gérer puisqu'ils sont de la même race, ils avaient donc encore moins de haine contre lui. Et l'épreuve de force à sceller le contrat. Leur révéler que Ben ne s'était pas battu à fond a brisé leur confiance en eux-mêmes, ça a porté un coup à leur self-estime. Il leur a montré qu'un requin ici n'est qu'un minuscule appât pour nous. Ça les a achevé. Tout a été calculé par mes soins. Si ce n'est … le fait que Ben se soit vraiment battu à fond, ou presque, lors de leur combat. Il dominait en force physique, mais n'a pas pu avoir de victoire nette à cause des tentacules paralysantes et des décharges électriques. Alors que là, en un coup, Glark n'a pas pu se protéger avec ses outils tandis que Ben avait le champ entièrement libre et a pu se donner à fond. Ce qui en soit à créer une différence de puissance assez importante. Sachant qu'en plus Glark doutait de lui à cause de ce que j'ai dit précédemment, sa défense n'était pas au maximum.

Voilà pourquoi la guerre psychologique est importante, ses conséquences se répercutent sur le corps. Si tu penses que tu vas perdre, alors tu as de grandes chances de perdre. Alors qu'en se concentrant sur la victoire, en agissant comme si tu avais déjà gagné, tu accroît tes chances. Ils aiment tuer des humains, c'est leur credo. Mais ils disent le faire au nom des hommes-poissons, pour leur assurer un avenir meilleur, pour qu'ils ne subissent plus jamais la haine des hommes. L'alliance entre Ben et moi leur a montré qu'une amitié et une confiance était possible entre nos races, ça les a déstabilisés. Nous voir nous respecter leur a porté un coup au moral. Nous sommes la preuve que leur hypothèse de base est fausse. Le tout combiné m'assure leur fidélité. Au moins pour un temps. Finalement, je sens mes deux invités s'approcher de nous. Ils sont sur le quai et nous regardent. Aucune émotion ne transpire d'eux, je ne sais pas à quoi m'attendre. Ils se regardent puis avancent, traînant un gros sac de bric-à-brac, je suppose. Je souris. On dirait que j'ai réussi ma mission. Derniers préparatifs, puis on quitte l'île. Je vais continuer mon périple tandis qu'un navire amènera mes invités jusqu'à Rokade où ils seront pris en charge.
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Grondements et tremblements, la mer se met à bouger dans un sens peu commun. Des geysers jaillissent vers le ciel. Je les détaille, ils font un mètre de large pour une dizaine de hauteur. Je sens de la vie dans les fonds marins en train de remonter rapidement vers nous. D'après la forme que je sens, il s'agit du monstre précédemment croisé. Il a eu le temps de récupérer lui aussi, on dirait. Et merde, il ne pouvait pas attendre quelques minutes de plus que je sois parti ? Non, on dirait qu'il m'attendait. Je peux sentir sa colère. Je ne sais pas comment il fait, mais il sait que c'est moi sur le navire. Il me veut. Je dis à mes hommes de continuer à avancer quoiqu'il arrive. Pas de panique, on avait prévu cette éventualité. Mes hommes ont laissé des combinaisons de plongée sur le pont, juste au cas où. Je leur ai demandé, sait-on jamais. Une bestiole coriace comme celle-ci me rappelle moi, et chaque échec doit être vengé, chaque match nul est une défaite. J'avais parié sur le fait qu'elle allait refaire une apparition. Et si elle ne le faisait pas, le matériel ne prend pas longtemps à être rangé. Il reste deux combinaisons en tout et pour tout. Je sors mon sub dial en enfilant une des combinaisons, puis je plonge. Je vois sous l'eau les deux yeux globuleux me fixer tandis qu'ils se rapprochent. Je ne peux pas utiliser mon color trap sous l'eau, les coups physiques ont un effet extrêmement diminué, je n'ai donc pas soixante mille solutions. La maîtrise de mon logia m'a donné assez d'expérience pour maîtriser un simple paramécia. J'ai autant gagné en puissance qu'en précision et vitesse d'exécution. Je peux attendre le dernier moment et lui faire une jolie surprise. Je crée juste un peu de bonbon en faisant un petit trou dans chaque gant. Mes mains devant moi, le liquide sort sous forme semi-liquide.

Première étape, briser son mental, m'octroyer un avantage psychologique et le prendre par surprise. Alors qu'il ouvre sa gueule pour me gober, le libère une violente décharge de haki royal qui vient le secouer jusque dans les tréfonds de son être. Enfin, c'est ce qui est censé se passer. La réalité est qu'il ne semble montrer aucun signe de faiblesse ou de soumission. Ok, seconde partie, l'arrêter. Je crée plusieurs couches successives de bonbon, assez grandes pour le stopper net dans son élan. Il vient s'écraser dessus, ne pouvant arrêter de bouger. Sa vitesse est telle qu'il fracasse mes murs en tournant sur lui-même. Actuellement, au-dessus de moi, il envoie ses queues me frapper. Avec le bonbon toujours dans l'eau, je forme des lames qui interceptent ses queues. Il n'a jamais affronté quelqu'un avec des pouvoirs étranges, alors que j'ai déjà affronté des dizaines de monstres marins. Ils sont basiques, ils n'ont aucune stratégie, ils foncent simplement dans le tas. Alors que je vais le séparer de ses appendices, ces derniers se mettent à tourner autour les uns des autres pour former une sorte de méga-queue qui balaie mes lames sans soucis et me fonce dessus.

Je parviens à créer assez de bonbon pour intercepter l'attaque avec un nouveau mur. Cette fois, je le fais d'une dizaine de mètres de large et il remplit son rôle. Mais la tête de l'animal vient me frapper par-derrière et me projette dans ma défense. Je viens le fissurer de mon côté tandis que ma protection explose sous l'impact et qu'un liquide rouge s'échappe de ma bouche. J'ai à peine le temps d'absorber l'air restant avant qu'il ne fonce vers la surface. Je n'ai que quelques secondes pour agir, me recouvrir de protection et récupérer un peu d'air si je veux survivre. Je dois avoir cinq secondes d'oxygène je pense, après je devrais lâcher. Hélas la bestiole se met à aspirer l'eau autour de nous pour m'entraîner jusqu'à lui. Inutile de lutter contre sa force, je me laisse faire. Mieux encore, je nage pour arriver jusqu'à lui. Et tandis que c'est exactement ce qu'il se passe, je crée mon arme derrière moi. Quatre secondes. Elle grandit rapidement pour prendre de l'ampleur. Trois secondes. Il la voit venir et veut la stopper avec sa queue en brisant mon mur, mais son aspiration plus mes petit geppous dans l'eau me propulse trop rapidement.

Deux secondes. C'est ainsi qu'un marteau dont la tête fait une dizaine de mètres de long. Une seconde. Sa masse cumulée avec ma vitesse, quand je le ramène devant moi pour frapper mon ennemi, il lâche un râle de souffrance. Mon coup est si puissant qu'il déplace le monstre sur une certaine distance pendant que je lâche mes dernières bulles d'oxygène et que j'entre désormais en état de stress avancé. Un coup violent vient me faucher sur le côté, me relâche encore plus d'oxygène. Je commence à voir trouble. Le coup est en fait un courant sous-marin créé par Ben qui me remonte à la surface aussi rapidement que possible. Il est si rapide qu'un moins de deux secondes je suis dans les airs. Mes hommes me rattrapent sur le navire et me font des techniques de réanimation pour expulser l'eau de mes poumons.


Spoiler:


Dernière édition par Clotho le Ven 9 Juin 2023 - 18:43, édité 1 fois
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Je prends des grandes inspirations pour remplir mes poumons. Je n'ai jamais été aussi content de respirer. Mon empathie me dit que Ben parvient à occuper le monstre en lui tournant autour. Je ralenti mon rythme cardiaque utilisant des méthodes de respiration pour me calmer. Je fais signe à mes hommes d'amener la dernière combinaison à moi. Ils ne sont pas ravis, mais ils s'exécutent, sentant que j'ai un plan, puis je plonge dans l'eau une fois habillé. Si je veux parvenir à toucher le monstre, je dois être au corps-à-corps, sinon il peut esquiver trop facilement. Je me calque sur la vision de l'avenir que j'aperçois. J'envoie un petit pic en bonbon sur mon bras-droit pour que Ben vienne vers moi, amenant la bestiole en même temps. Un courant marin, pour le monstre, ça doit être un jet d'eau relaxant pour nous, je suppose. Il ne bronche même pas, ne montre aucun signe de souffrance quand il se prend une nouvelle fois l'attaque de Ben. Tandis que ce dernier pensait pouvoir prendre de l'avance en retardant le monstre avec cette technique, il va se faire gober et disparaître. Je crée des pics en bonbon et les envoie vers la créature pour la ralentir et éviter que mon allié ne subisse un funeste destin. Sentant le danger, elle esquive, lui faisant perdre des précieuses secondes. Mon bras-droit revient près de moi. Je lui communique ma stratégie. L'animal est presque sur nous, bouche grande ouverte. Il va nous avaler d'ici quelques secondes, mais aucun de nous ne bouge. On reste planté là.

Puis Ben commence à incanter sa technique, à rassembler l'eau dans ses mains. Moi, je fais pareil avec mon liquide rose. Ce coup décidera de la suite. Deux secondes avant impact. On attend. On est assez proche pour entendre les gargouillis de l'estomac de celui voulant nous manger. On se concentre. Une seconde. Là, on agit. Je libère une quantité phénoménale de fluide rougeâtre et attaque le côté gauche du monstre avec. L'homme-poulpe à mes côtés libère son courant et l'envoie en plein sur ma création, lui faisant gagner énormément en vitesse. Avant que le monstre ne comprenne, au moment où les pétales de sa gueule font se refermer sur nous, c'est un pic gigantesque noircit au haki de l'armement qui perce sa peau, rentre dans sa chair et vient faucher des organes. Si ma force seule avait du mal, l'accélération de mon attaque grâce au courant a permit d'accroître la force de pénétration, perçant ainsi la défense physique. La force mise dans ce coup est telle que nous parvenons à déplacer le monstre assez pour que sa gueule se ferme sur de l'eau. Elle se rouvre bien vite en criant tandis que je continue d'enfoncer la créature. D'un geste brutal, elle fait volte-face et s'enfuit au loin, non sans lâcher une gerbe de sang et de morceaux de chair. C'est un carnivore qui sait que le sang attire d'autre carnivores, elle n'a aucun intérêt à rester ici. A quoi ça sert d'avoir à manger si tu te fais tuer derrière ? Le reste est flou, je sens juste mes tonneaux exploser à cause de l'impact et je m'évanouis.

C'est la première fois que j'utilise mon nouveau fruit, je n'y suis pas habitué. On fera mieux la prochaine fois. Ben me ramène au navire, un médecin m'examine, en conclus que je suis simplement fatigué et on me pose sur mon lit après m'avoir séché. Ben décide de ne rien dire aux autres concernant mes capacités. Puisque je ne leur ai rien dit, il sait que j'ai mes raisons et décide de les respecter. Je me réveille bien plus tard, affamé et fonce dans la cuisine. J'attrape des bouts de ci, des morceaux de ça. Par inadvertance, je croque dans un morceau de fromage que je recrache aussitôt. Qui a l'idée de laisser traîner de la moisissure ici ? C'est ignoble ce truc, une erreur de la nature. Je m'essuie la langue avec du pain et la passe sous l'eau avant de croquer dans des fruits rouges. Je les engloutis par poignée sous les yeux ébahis de mes hommes. C'est limite si je n'ai pas plongé la tête dans le saladier. Mes mains sont entièrement rouges, comme la moitié de mon visage. Quand j'ai faim, je ne fais pas semblant. Ils savent qu'ils ne doivent pas approcher. Et en aucun cas me toucher. Le dernier l'ayant fait a perdu sa main puisque par réflexe, j'ai attrapé le premier truc me passant sous la main, à savoir un couteau, et je l'ai planté assez fort pour que la lame se retrouve entièrement entre la main et le plan de travail. PERSONNE ne touche à ma nourriture. Personne. Une leçon que chaque membre de mon équipage prend à cœur.
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