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[Event Terminus Jaya] Le retour des Nefertari

Terminus Jaya

Ou l'avènement de Sainte Adela

[Contexte RP] Terminus Jaya

[@Pandore/Alex Raines]
Sur le Cuisino, autour de 11 heures, dans la pénombre d'une cabine luxueuse mais anonyme.

Même dans un navire aussi luxueux et moderne que le Cuisino, il a y a des coins d'ombres, des coins discrets, des coins au bout de corridors obscurs, dépourvus de panneaux ou de lignes de couleur pour que les gens ne s'y perdent pas par hasard, des coins qui sont fait pour ceux qui ont besoin de ne pas êtres vus et reconnus, de se réunir en cachette pour comploter, préparer des plans sournois ou dangereux...

Des coins comme cette cabine plongée dans une semi pénombre, une obscurité fasseyante a peine chassée par les flammes d'une poignée de bougies qui peinent à amener une clarté juste suffisante pour qu'on ne distingue pas les visages des gens qui s'y trouvent, juste de vagues et sinistres silhouettes, attablés les uns en face des autres autour d'une table, et ourdissant visiblement quelque terrible plan...

Au centre de la table, objet de toutes les convoitises, une pauvre créature semble offerte en sacrifice à quelque dieu ténébreux et maléfique. Déjà, une des silhouettes plonge la main dans son manteau.

- Il avait dit qu'il appelait à quelle heure déjà ?
- Il est en retard !
- Pulu Pulu Pulu !
- Gotcha. Oui ?
- Ici Salem. Vous êtes prêts ?
- Bien sur qu'on est prêts. Et ça va faire une heure...
- Bienvenue dans la marine soldat. Bon, je présume que l'assaut a commencé ?
- A peine, lui aussi est en retard...
- Ce n'est pas très grave. Laissez Sentomaru s'occuper de ça, de votre coté vous avez autre chose à faire. Je viens de recevoir des infos sures venant d'Armada et du Nouveau Monde, le Cuisino va être assailli par un très fort parti pirate. Red à coup sur, probablement Kiyori aussi. La défense de Sainte Adela est à la charge exclusive des cinq étoiles et on m'a expressément demandé de ne pas m'en mêler, mais il y a quand même quelque chose qu'il est important de ne pas laisser passer. Vous avez à votre bord deux des princesses héritières de la dynastie Nefertari. Il est absolument primordial pour le lien entre le royaume et le GM que ses deux princesses ne deviennent pas des victimes collatérales de cet affrontement. Vous allez donc profiter des combats pour mettre la main dessus et les évacuer au plus vite. C'est votre unique priorité. Est ce que je suis bien clair ?  
- Parfaitement clair.
- Alors j'attends de vos nouvelles. Bonne chance.  
CLAP


[...]

[@Alcéa]
Sur le Cuisino, autour de 11 heures, dans la cabine

- Alcéa ? Vous êtes sur le Cuisino ?
- Tout à fait votre Sainteté. J'allais rejoindre nos princesses.
- Faites plus vite ! Le Cuisino va être attaqué et je n'ai pas été consulté sur sa défense alors qu'ils se démerdent, de mon coté je vais m'emparer d'Alabasta dans leur dos !
- Une idée brillante votre Sainteté.  
- Et qui dépend de vous, n'échouez pas ! Je veux ces princesses !
CLAP


[...]

[@Eleonore Grey]
Sur l'un des ponts loisirs du Cuisino, ou une bande de marines profite d'une journée de permission bien méritée,

- Pulu Pulu Pulu !
- Gotcha ! Oui Commodore ?
- Commandante Grey ! Alerte maximale ! Une flotte de pirate nous arrive droit dessus, toutes les permissions sont suspendues immédiatement ! Je veux que vous me récupériez tous les bidasses qui se croient en vacances autour de vous et que vous les trainiez dare dare jusqu'aux quais ou vous avez laissés vos bateaux ! On va avoir besoin de tout le monde ici ! Alors MAGNEZ VOUS LE TRAIN !
CLAP

Tu n'as pas plus tot raccroché qu'autour de toi d'autres den den d'officiers se mettent à sonner, délivrant probablement le même message de la part d'autant de Capitaine ralliant toutes leurs troupes. Rien qu'une alarme globale ne pourrait pas résoudre, mais Sainte Adela les a interdit à bord...

En tout cas l'heure est grave et il s'agit de se mettre au boulot au plus vite !

HRP

Joueurs présents au début :


  • Alcéa
  • Alex Raines
  • Pandore
  • Eleonore Grey


Les règles du RP :


  • A chaque post, le joueur suivant s'annonce
  • Délai max de 72H pour poster

Merci à tous, et que les jeux vous soient favorables Panda3  

    Quelques jours plus tôt, sur le Cuisino...

    - Comme il est beau



    - Comme il est musclé.

    - Et bronzé...
    - Et ses poils... Si viril !
    - Cette fois c'est sûr ! Je suis amoureuse !

    Les deux princesses d'Alabasta s'arrêtent alors qu'elles viennent d'avoir la même conclusion, et au lieu de rire à coeur joie de cette similitude entre deux membres de la même famille, elle se jette alors l'une sur l'autre en commençant a se tirer les cheveux et à s'insulter bien joyeusement. Et moi dans tout ça ? Moi je suis une nouvelle fois obligée d'intervenir...

    - Princesses...
    - Espèce de grosse supercolvert !
    - Et toi, sale guenon !
    - Ha ! Si je suis une guenon alors Jack est à moi !
    - Jamais sale truie !
    - Tu vas me le payer ! Ah !
    - Lâche moi espèce de dernière de la lignée !
    - T'es jalouse parce qu'en temps que dernière je suis certaine de pas être coincée sur Alabasta toute ma vie !
    - S'il vous plait, mesdemoiselles...
    - De toute façon tu finiras sénile comme grangrand mamie !
    - Et toi tu mourras avant de pouvoir le devenir !
    - ASSEZ !

    Usant de mon fruit, je fais apparaitre un double de moi même et lui comme moi attrapons chacun une Nerfertari pour l'éloigner de l'autre dans une prise les immobilisant l'une comme l'autre.

    - Je suis désolé de vous l'annoncer mais votre beau Jack est gai !
    - QUOI ?!
    - MENSONGE ! Je l'ai vu avec une fille l'autre jour !
    - Et vous avez vu d'autres corsaires avec une fille ? C'était une couverture. Il a honte de ce qu'il est. quand on invente un mensonge, il vaut mieux aller jusqu'au bout de celui ci.
    - Alors... Ce serait vrai ?
    - Moi j'y... Oui Nina, c'est vrai, il est gai, tu devrais abandonné tout espoir...
    - Tu dis ça pour l'avoir pour toi toute seul avoue !
    - Raaah mais t'es tout le temps dans mes pattes aussi !
    [...]

    Et les voilà une nouvelle fois entrain de s'engueuler... Bon, il est temps de passer au plan B. Je les laisse donc à leur crépage de chignon en roulant des yeux, me dirigeant vers ma cabine pour récupérer mes armes... Un classeur avec des fiches de renseignements sur les beaux gosses célibataire de la marine...

    De retour au présent.

    - Bon, Princesses, on a beaucoup discuté ces derniers temps.
    - Ouais et tu nous as promis de faire venir les beaux gosses jusqu'ici.
    - De toute façon la beauté ne peut pas être représenter en photo. Si on ne les voit pas, on ne pourra jamais savoir s'ils sont vraiment mieux que Jack. Ce qui m'étonnerai beaucoup.
    - Justement, il y en a un qui vient d'arriver, c'est pour cela que je vous ai demandé de me suivre jusqu'au emplacement d'amarrage.
    - Wah ! Je suis impressionnée ! Vous avez vraiment fait venir tout ce monde pour nous ?
    - "Tout" ?!

    Regardant Nina sans comprendre son expression alors que le navire de la marine est déjà à quai, je remarque alors qu'elle porte sa main en visière et semble regarder loin à l'horizon. Alors immédiatement je suis son regard et blêmi aussi sec en découvrant la flotte de navire aux voiles noires... Quand mon doux Basara parlait d'une attaque imminente, j'avais espéré avoir un poil plus de temps quand même...

    - Ça mesdemoiselles, c'est ce qui sonne la fin de vos petites vacances. J'espère que le Commodore Raines sera à votre goût car nous allons immédiatement partir avec lui !
    - Raines ? C'est vrai que sur la photo il était mignon.
    - Et pas que, sa carrière exceptionnelle en fait de lui le premier prétendant à l'amirauté ! Hé mais, Nina ? Nina revient !
    - Y'a des voiles noires ! C'est des pirates qui nous attaquent ! Jack défend moi !

    Avant même que Cloclo ait des idées saugrenues comme sa grande cousine, je lui attrape le poignet, l'empêchant de partir. Et déployant mon mantra, je retrouve alors l'aura de mon cher acolyte de mission qui vient juste de débarquer de son navire.
    Attrapant alors la Princesse comme une princesse, ce qui l'a surprend de plus belle, je la lance en direction de Raines tout en lui disant :

    - Raines, attrape ! Et une fois qu'il réceptionne la princesse comme il peut, je poursuis : Je vais récupérer l'autre, ne la quitte pas des yeux celle là !

    Et immédiatement, je pars à la poursuite de Nina qui s'est déjà bien enfoncée dans les méandres du Cuisino, mais pas assez pour m'échapper...
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    Le Cuisino.

    Je me souviens encore quand, l’an dernier, j’étais en “vacances” forcées à bord. Ces jeux auxquels j’avais participé, pour rejoindre l’équipage de Sainte Adéla, afin de mener à bien la mission que l’Agent Alcéa m’avait balancée sur les bras… Et le carnage qui s’en était suivi, lorsque tout ceci s’était révélé n’être qu’un piège tendu aux criminels qui avaient été attirés à son bord.

    Du temps a passé. Le jeune Lieutenant-Colonel naïf et idéaliste que j’étais est devenu Commodore. J’ai quitté les blues, j’ai commencé à servir sur Grandline, à découvrir le monde… Et à en apercevoir les atrocités. Pire encore, celui qui rêvait de faire la différence s’est rendu compte à quel point il était insignifiant, par rapport à tous les monstres qui naviguent sur ces mers… Alors je me suis durement entraîné. Et après un mois passé avec Sloth, à être brisé et reconstruit, à m’être métamorphosé et à être devenu bien plus puissant… Je suis de retour. Même endroit, même contexte. Le Cuisino. Alcéa. La mission, ou plutôt les princesses d’Alabasta, qui me sont littéralement balancées sur les bras.

    Et le carnage qui arrive. Cette fois, ce n’est pas la marine qui tend un piège aux pirates : il semblerait que ce soit l’inverse. Les voiles noires s’approchent au loin, et mon Empathie commence à capter les auras de ceux qui en sont à bord. Les monstres sont de retour… Mais cette fois, il semblerait que les rôles soient inversés, et que ce soit nous qui sommes tombés dans un piège. Pas de panique, Raines. Le Cusino est trop gros, et trop peu manœuvrable : l’assaut des pirates est inévitable. Mais Sa Sainteté est protégée par une escorte d’élite. Bien qu’ils soient d’anciens pirates, je dois leur faire confiance, et me concentrer sur ce que je peux faire, à mon échelle… Et protéger et sortir de ce bourbier les princesses Cloclo et Nina Nefertari. Car là où je ne doute pas que les Corsaires protègeront Sainte Adela, je sais pertinemment qu’ils ne protègeront justement qu’elle et laisseront mourir tous les autres. Pire encore, les princesses pourraient être prises en otage et utilisées pour éloigner le Royaume d’Alabasta du Gouvernement Mondial… Et il est hors de question que mes efforts et les louanges associées ne soient pas récompensés.

    Alors quand Alcéa me lance la princesse dessus, je la réceptionne comme si ma vie en dépendait.

    Lâchez-moi ! Au viol ! Jack ! Au secours !
    Princesse Cloclo, soyez raisonnable, c’est pour votre sécurité…
    Mais lâchez-m… Alors qu’elle se débat dans tous les sens pour se défaire de ma poigne ferme, son regard croise le mien. Ah… Bonjour…
    Princesse, je suis le Commodore Raines. J’ai été chargé par votre arrière-arrière-grand-mère, la Reine, de vous escorter jusqu’à Alabasta.
    Ah, Raines… ? Oui, c’est vrai que vous êtes mignon… Mais vous n’êtes pas un grand gaillard viril, musclé et poilu comme mon beau Jack…
    Est-ce que je peux compter sur votre coopération ? Le Cuisino est la cible d’un groupement de pirates aussi dangereux que puissants, et votre sécurité y est compromise. Nous devons immédiatement évacuer.
    Pfeuh ! Ils ne sont pas aussi puissants que mon beau Jack ! Il me protègera !
    Je crois que votre attirance pour le physique de Monsieur Calhugan vous a fait oublier qu’on l’appelle à très juste titre “Sans-Honneur”... S’il protège quelqu’un, et c’est pas gagné, ce sera Sa Sainteté… Je marque une courte pause en enlevant ma veste d’officier de mes épaules. Ma chemise, impeccablement ajustée, laisse entrevoir mes muscles saillants et bien dessinés… Que Cloclo semble apercevoir du coin de l'œil. Un filet de bave coule du coin de sa bouche. Votre meilleure option, si vous ne voulez pas finir tuée… Ou pire… C’est moi.

    J’appuie mon intonation sur cette dernière phrase alors que je lui passe mon manteau sur ses épaules menues, comme si j’étais en un bellâtre Parissien qui cherchait sa conquête de la soirée.

    Ah, euh… Bon…
    Et puis, il y a toute une escouade qui a été mobilisée pour votre sécurité… Et elle regroupe les plus beaux hommes de la marine !

    Il n’en faut pas plus pour qu’elle se laisse convaincre, et alors que je pose mes mains sur ses épaules, je la pousse en direction du détachement “Ken” monté par la Commodore… Non, par la Colonelle d’élite Pandore. Elle a changé de branche, hein ? Pas étonnant. Des souvenirs que j’ai de l’élève de l’Amiral Fenyang, qui avait participé au Buster Call avec moi, c’est une combattante féroce et diablement efficace… Et déjà experte des missions d’extradition. Toujours est-il qu’elle semble marcher dans les pas de son mentor et avaler les grades à une vitesse affolante. Peut-être qu’au final, j’aurais dû accepter sa proposition et l’imiter… Mais ce qui est fait est fait, et j’ai choisi d’emprunter un autre chemin. Seul l’avenir dira si c’était la bonne décision…

    Ici le Commodore Raines, l’Agent Amaryllis est partie à la recherche de la princesse Nina, et la princesse Cloclo est avec moi, au niveau de la salle de bal. Nous nous dirigeons vers le point d’extraction C-41. Terminé.

    Dès que j’ai communiqué ma position. Étendant mon Haki de l’Observation sur le navire titanesque sur lequel nous nous trouvons, je guide la princesse vers la zone où elle sera plus en sécurité, et d’où nous pourrons organiser son évacuation. Sur un navire aussi grand, il y en a une multitude, que ma rigueur habituelle et quasi mécanique m’ont fait apprendre par cœur avant de monter à bord. Nous empruntons donc le chemin le plus court, et avançons sur la promenade qui longe le flanc tribord du bateau.

    Et du coup, ces beaux gosses, ils sont là rien que pour moi ?
    Bien sûr, Princesse. Pour vous, et pour votre sœur.

    Elle s’arrête net d’avancer, et commence à bouder.

    Ah non ! J’en ai marre d’elle ! Elle veut toujours me piquer mes chéris !
    Allons, Princesse, soyez raison…

    Je ne termine pas ma phrase, interrompu par la grande baie vitrée de la promenade qui vole en éclats.

    KYAAAAAAAAAAAAHHH !
    Tekkai !

    Enlaçant la princesse dans mes bras, orientant mon dos vers l’origine de l’explosion, je contracte les muscles de mon corps tout en le recouvrant intégralement de Haki de l’Armement pour encaisser l’impact des débris de verre et la protéger. J’enchaîne en faisant immédiatement pulser mon Haki de l’Empathie, et détecte une multitude d’auras hostiles qui se rapprochent à grande vitesse… Voire sont même déjà à bord. Je peste intérieurement. Putain, déjà… ?

    Ici le Commodore Raines, nous sommes attaqués, j’ai besoin de renforts !

    Je termine l’appel escargophonique alors que tout une bande de hors-la-loi s’engouffre par le balcon désormais accessible. Pirates ou révolutionnaires… Cela n’a pas d’importance, et je ne prends même pas le temps de m’en assurer, je protégerai la princesse coûte que coûte ! J’espère que de leur côté, mes alliés ont réussi à rattraper la princesse Nina…
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    Le Retour des Nefertari
    Feat
    Les Copains




    Amusée...

    Un sourire aux lèvres, un regard perçant. La situation était critique, le chaos battait son plein, et pourtant tu n'entendais que les pulsations de ton cœur qui semblait vouloir s'arracher de ta poitrine. Tu étais une femme d'action, une bête ayant besoin de sa chasse pour vivre. Tu pouvais le nier autant que tu le pouvais, tu ne trompais personne. Ainsi, accompagnée de ton escouade de soldat fait sur-mesure selon tes exigences, tu t'avançais tout droit dans l'antre du Démon. Le Lieutenant Ken était un homme aussi beau que zélé, et c'était sans doute le cas des dizaines et dizaines de beau gosses qui le suivaient, tous s'étant engagés dans l'unique but de servir le Gouvernement Mondial !

    - Colonelle Pandore, nous allons sauver ces princesses !

    - Oui Lieutenant.


    - Je vous le jure Colonelle !


    - J'ai compris Lieutenant...


    - Plutôt mourir que de les laisser à leur sort terrible !

    Tu venais à tourner la tête, le visage stupéfié entre le désespoir et le malaise. Tous étaient des canons, des hommes à la plastique parfaite mais bon sang... Ils étaient tous abrutis. Pas un pour sauver l'autre ! Tu ne voulais pas tomber dans les clichés, et tu étais d'ailleurs plutôt fière de la troupe que tu avais réuni, mais quand même ! Il y avait des limites à la candeur d'un homme non ? Cependant, forcée de constater qu'ils étaient les soldats parfaits pour représenter le Gouvernement Mondial. Des soldats vigoureux et resplendissants avec absolument rien dans le crâne, pouvant se jeter dans la mêlée la tête la première sans même sourciller.

    Des soldats de l'élite quoi... Bien qu'on y trouvait souvent des primates plus qu'autre chose en temps normal.

    Qu'importe, tu avais reçu les ordres d'en haut et tu avais investi les lieux rapidement. Le plan de bataille s'étendait bien au-delà du quartier où tu te trouvais, et en réalité, tu déplorais le fait d'être cantonnée à la sauvegarde de deux princesses d'Alabasta plutôt que de te battre sur le véritable champ de bataille anticipé juste à côté. Mais l'Impératrice autoproclamée avait sans doute la meilleur garde de ces mers et on t'avait bien ordonné de ne pas t'y mêler. Ton objectif était clair et tant que tu ne l'avais pas réalisé, il était hors de question que l'on t'affecte ailleurs...

    Cependant, tu n'étais pas seule dans ta quête. Le Commodore Raines participait lui aussi à la mission de sauvetage sur le Cuisino, ainsi que sans doute des agents du Cipher Pol. Tu allais même y retrouver Eleonore, celle que tu gardais à tes côtés depuis de nombreux mois maintenant. De quoi s'amuser un peu... Bien que le principale défi allait être de raisonner ces deux têtes de linottes sans faire preuve d'une quelconque forme de violence. Tu n'étais pas la plus douée pour jouer à la garderie. Tu espérais que le Commodore ai un plus grand talent que toi dans le domaine.

    Et d'ailleurs il n'avait pas chaumé. Tu avais envoyé l'escouade à la position recensée des princesses tandis que tu avais pris la peine de te séparer du groupe quelques instants. Tu n'avais pas de Haki de l'Observation comme beaucoup de tes pairs, mais tes sens t'avaient permit de percevoir la scène bien en avance. L'une des princesses avaient été alpaguée par les agents sur place, tandis que l'autre s'était prit en lubie de courir à nouveau dans les bras de ce beau et doux Jack. Beau et doux ? C'était pas vraiment comme ça que tu l'aurais décris à première vue.

    Malheureusement pour elle, tu avais anticipé son chemin et voilà qu'en courant toute paniquée elle venait à s'écraser contre toi, manquant de trébucher si tu n'avais pas prit soin de la rattraper avant avec élégance !

    -  Vous êtes qui encore vous ?!


    Les yeux plissés tu fixais la demoiselle qui n'allait malheureusement pas pouvoir s'échapper de ton étreinte. Elle avait eu de la chance de tomber sur toi, d'autres auraient été clairement moins délicats. Pour autant ce n'était pas elle qui attirait toute ton attention. Alors que tes oreilles sifflaient, tu pouvais voir dans ta vision périphérique une multitude de projectile allant s'écrasant tout droit vers votre position.

    Resserrant la princesse contre toi, Cobra prit les devants, sortant de ton corps de manière presque instantané, s'entourant alors de tout son long autour de vous avant de se vêtir de Haki pour venir encaisser le choc et les débris à votre place.

    - Hey Pandore. Faudrait te concentrer et arrête de draguer cette poupée.  

    Poussant alors un second cri, la princesse surprise, manqua de simplement tomber dans les pommes alors qu'elle faisait face à l'immense tête d'hydre qui ne la lâchait pas du regard.

    - Quoi qu'elle est plutôt bonne dans le genre. T'as le don de les attirer haha !

    - Bonne ?! Tu sais à qui tu p...


    - Puis elle a un de ces culs aussi. C'est donc ça une princesse ?! Hé Pandore, pourquoi tu te contentes pas de sauver des pimbêches comme elle ?!


    - Tais-toi Cobra, ne va pas me l'off...

    - C'est qu'il sait parler aux femmes lui...


    Tu la fixais horrifiée l'espace de quelques instants. Tu n'avais même plus en tête l'attaque des ennemis sur votre position, simplement le visage embrumé de la demoiselle qui semblait être toute chose face aux remarques de Cobra ! Mais comment pouvait-on aimer se faire parler de la sorte par un bea... oh. Maintenant cela faisait du sens pourquoi elles étaient tombées toutes les deux sous le charme de Jack. La virilité, la toxicité masculine tout ça... La sensation de danger... Pas étonnant qu'elle n'avait jamais trouvé de prince charmant malgré les prétendants, si c'était cela sa conception de "charmant"...

    Alors que tu te frottais les tempes en poussant un long soupir, tu venais à sortir ton escargophone pour communiquer ta position.

    - Colonelle Pandore. Je suis avec la princesse Nina. Je...

    - Mais c'est que t'aimes ça en plus !


    - Arrête grand fou hihihi.


    - Je...


    Et voilà qu'elle gloussait alors que Cobra s'amusait à la poker sous tout les angles. Clignant des yeux, tu essayais de chasser cette scène de ta tête le plus vite possible, en vain...

    - Je... Je converge vers le point d'extradition.

    La journée allait être longue. Très longue.




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    Éléonore“Le secret du succès est de faire de ta vocation tes vacances.”
    La Commandante Grey est allongée sur une chaise de plage, profitant des rayons chauds du soleil pour tenter de colorer un peu sa peau pâle. Elle avait échangé ses vêtements sombres habituels contre un maillot de bain de coupe sportive, un changement bienvenu pour cette brève pause sur le pont loisirs du Cuisino. Face à l'ordre soudain et impératif qui les avait rappelés à l'action, elle avait été contrainte de mettre de côté son moment de détente. Les yeux perçants de la commandante observent avec une intensité le den-den encore dans sa main, son esprit déjà en train de se préparer à la tâche qui l'attendait. Ses lunettes de soleil glissaient lentement sur le bout de son nez, accentuant son expression sérieuse et un poil ennuyé. Un soupir las s'échappe de ses lèvres alors qu'elle déposait l'appareil sur la petite table à côté d'elle. Se redressant lentement, elle attrape un bonbon dans le bol posé sur la même table, l'avalant d'un geste automatique, presque machinal. Elle prit ensuite une gorgée de son verre, laissant l'alcool légèrement piquant lui brûler la gorge avant de déposer la coupe avec précaution. Pendant ce temps, plusieurs des hommes s'activaient frénétiquement autour d'elle, répondant à l'alarme avec un mélange de hâte et d'appréhension. Malgré l'urgence de la situation, la Commandante Grey conserve son calme immuable, sa résolution et sa discipline transparaissant dans chaque geste mesuré. Elle était prête à mener ses troupes dans la bataille imminente, même si cela signifiait abandonner temporairement le répit bien mérité qu'elle avait espéré trouver sur le pont loisirs du Cuisino.

    L'aura apaisante de Grey se répand lentement autour d'elle, enveloppant les hommes qui se trouvent dans sa zone d'influence. Alors qu'elle se lève de sa chaise, un calme résolu émane d'elle, contrastant avec l'agitation qui règne autour du pont loisirs. Elle ajuste ses lunettes avec un geste las, le regard parcourant les visages de ses hommes. Mars, son officier dans la trentaine, lui tendit sa robe de plage avec une expression neutre. Un léger sourire se dessine sur les lèvres d’Éléonore en réponse au geste de son subordonné. Ce dernier hoche simplement la tête en retour, attrapant lui aussi un bonbon dans le bol à proximité. Les pupilles de la chasseuse glissèrent sur le tatouage qui traversait horizontalement le visage de l’homme, ce faisant une note mentale de lui demander la signification. Tandis que le marine passe une main dans sa chevelure mi-longue noire pour les attacher en une demi-queue de cheval, Éléonore se détourne. Son attention fut ensuite attirée par Roy, qui s'approche à son tour. La rouquine saisit le bol de bonbons et les vide dans un sac en bandoulière qu'elle passe ensuite en travers de son corps athlétique, la poche sur le devant. La rouquine arborait désormais un large tatouage de roses qui s'enroulaient autour de son bras gauche jusqu'à son poignet, dissimulant les marques des crocs d'un chien fou. Dans ce moment de préparation simple et de tension, la camaraderie et la confiance entre ce trio, est palpable.

    ‘’Bon aller, allons donner un coup de main.’’ Marmonne la blanche.
    ‘’Tenez votre hache commandante.’’ Glisse Mars qui avait extirpé de sous la chaise de plage l’arme de la Bloodhound.
    ‘’Merci, vous avez les vôtres ?’’
    ‘’Oui, mes armes à feu étaient sous ma chaise.’’ Glisse la rouquine en sortant le sac et équipant les sangles de ses armes à distance.

    Les hanches de la demoiselle d’une vingtaine d’années passée, installent deux fusils à main, le modèle compact avec une ceinture de cartouche. Après avoir armé et installer la lame au bout du canon, elle glisse dans son dos. L’arme d’une dimension de la même grandeur que la rouquine ressemble à un mousquet récupérant les traits d’un fusil Jezail. Un savant mélange qui masque la vraie fonction de l’arme, un sniper qui peut être aussi utilisé au corps-à-corps. Toutefois, même si elle avait les bases, Celethe n’était pas là plus habillé dans le domaine. C’était exactement pour ceci qu'Emeryx, venait supporter la demoiselle. Le duo avait vu trouver un équilibre harmonieux dans leur combat d’équipe. Les yeux de la nouvelle commandante d’élite retournent sur l’homme qui avait installé dans son dos qui venait de s’équiper de trois katanas. Deux qui s’utilisaient en duo, des Tachi au couleur sombre et luxueuse et le troisième, un modèle beaucoup plus impressionnant, un No-dachi dans les mêmes couleurs que les deux autres.

    ‘’Tout le monde est équipé !?!’’ S’exclame la voix forte, mais calme de la blanche.

    Elle se fait répondre par un brouhaha positif presque harmonieux et elle laisse un large sourire s’étirer sur ses lèvres. Elle tourne les talons, ses pieds nus se glissent dans une sandale de plage et elle s’éloigne en compagnie de sa troupe de bras cassé en direction des marches quand son den-den sonne à nouveau. Elle attrape le petit escargot, décrochant pour se faire hurler dans les oreilles que l’escouade du Commodore Raines qui est en possession d’une des princesses d’Alabasta, ils ont besoin de renfort. Il n’en faut pas plus pour la blanche et son équipe pour se bouger rapidement et rejoindre la position donnée. Quelques minutes, plus tard, Éléonore et ses hommes d’apparence calme immergent dans le couloir, venant encadrer l’équipe de Raines et sautant dans le flot d’ennemis.

    ‘’Aucun prisonnier, on priorise vos vies et celle de vos alliés. Comprit ?’’
    ‘’Yes M’am !’’ S’exclame la horde avec elle.
    ‘’Mars et Roy avec moi, on soutient le Commodore Raines et la princesse.’’

    C’est ainsi que débarque une bande d’hommes et de femmes habillés en tenues de plage, aux couleurs colorés et vives, sourire aux lèvres qui sautaient dans la mêlée. L’officier d’élite finit par rejoindre Raines, se frayant un chemin jusqu’au couple donc la demoiselle gesticule dans tous les sens en s’époumonant.

    ‘’Commodore Raines, Commandante d’élite Grey, nous avons répondu à l’appel. Laisser, nous vous aider.’’ S’exprime la femme avec son éternel sourire.
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    Le retour des Nefertari
    Du plus haut du Cuisino, une personne veillait. Surplombant tout ce qui pouvait se passer sur le navire restaurant, une ombre menaçante attendait son heure pour s'abattre sur ses occupants. Une femme qui laissa échapper un profond soupir en voyant tous ses soldats de la Marine. De pitoyables petites mouettes dont elle fit partie un temps jadis. Des déchets qui se dressaient sur sa route entre elle et son objectif qui était d'enlever les princesses d'Alabasta se trouvant à bord. Une mission d'une très grande importance pour la révolution.

    Portant délicatement sa main à sa bouche, celle que l'on surnommait la Sauveuse tira sur la cigarette qu'elle tenait avant d'en souffler l'épaisse fumée d'entre ses lèvres. Arrivant au filtre de cette dernière, Knoxx Emilie l'écrasa sur le rebord du mat sur lequel elle était assise avant de se saisir d'un escargophone.

    - " C'est parti. " Furent les seuls mots que prononça la demoiselle au moment où le petit animal prit vie au creux de sa main.

    - " Enfin, on va pouvoir s'amuser. " Se fit entendre avec entrain la voix d'un homme se trouvant à l'autre bout du fil.

    - " Hé ! Hé ! " S'éxclama à son tour la mélodieuse voix d'une jeune femme qui se trouvait auprès de lui. " Laisse-moi lui parler !! ALLEEEEEEZ ROARK ! "

    - " Vous savez tous ce que vous avez à faire. " Laissa échapper Émilie sans se laisser déconcentrer par ses deux camarades qui faisaient les pitres comme à leur habitude. " Il est temps de montrer au Gouvernement qu'il n'est pas tout-puissant comme il le pense. Et que le vent de la révolution va tout balayer sur son passage. "

    - " Une tempête de neige tu veux dire !! " Reprit la jeune femme dont le Den Den mushi pris grossièrement l'apparence pour la représenter. " Ça va être trop rigolo Pili-hihi, Pili-hihi. "

    - " C'est toi qui paie la première tournée après la bataille, boss ! " Rajouta le dénommait Roark avant que l'Impératrice ne coupe tout contact au moment de secouer la tête en se demandant une fois encore comment elle pouvait bien les supporter.

    Alors qu'Émilie remettait le petit gastéropode dans sa poche, elle ferma tranquillement les yeux. Puis d'une simple brise, son corps s'évapora en petits flocons de neige avant de se faire emporter en contrebas. Virevoltant avec grâce dans les airs, le vent de froid se déplaça rapidement à travers le navire avant d'atteindre un couloir grouillant de soldats en maillot de bain. Se faufilant entre eux sans mal sous sa forme poudreuse, la révolutionnaire repris soudainement forme au beau milieu de leur groupe. Sans leur laisser le temps de réagir, elle les balaya tous à l'aide d'une tempête de neige avant de se tourner vers les deux Commodores qui lui faisaient face.

    - " Yuki Butterfly... " Souffla-t-elle d'une voix douce et calme telle un murmure alors que de ses mains sortaient plusieurs petits papillons de neiges compactes qui leur fonçaient dessus à vive allure.

    Au même moment, les deux compagnons de la Sauveuse firent leur entrer en scène.

    ° ° °

    Barrant la route de l'Agente Amaryllis, une petite chipie recouverte de tatouage et aux yeux malicieux souriait de toutes ses dents. L'air presque enfantin avec les petits cœurs roses se trouvant à la fois dans la prunelle de ses yeux et sur ses joues, Xuria l'attendait de pieds fermes.


    " Coucouuuu !! " S'exprima la jeune femme en agitant énergiquement une main pour la saluer. " Dis dis dis dis !! Tu veux bien jouer avec moi hein ?! ALLEEEEEEEEZ !!! " S'emporta cette dernière de façon capricieuse avant de faire apparaître des petites sphères chimiques de couleur rose bonbon autour d'elle. " On va trop s'amuser !! Pili-hihhi, Pili-hihi !! "


    D'un geste de la main, la petite furie les balança vers sa cible tout en continuant de rire comme une petite folle dingue.

    ° ° °

    Du côté de l'Officier d'Élite Pandore, un homme à la beauté à couper le souffle apparu. Recoiffant sa chevelure blanche et hirsute d'une main, ce dernier s'avançait vers la Colonelle en laissant traîner sa batte de baseball contre le sol. Une arme qui n'avait rien de très conventionnel et qui ne ressemblait à rien à toutes celles que l'on pouvait habituellement voir. Il faut dire qu'il était assez rare d'en voir une dont la taille était deux fois plus grande que son porteur qui faisait pourtant facilement deux mètres de haut et dont la musculature ne laissait pas les femmes insensibles.


    " Écoute la mocheté, on va la faire simple.. " Commença Roark avant de renifler bruyamment et de se mettre à cracher par terre au moment de s'arrêter à seulement quelques pas de la Marine. " Tu lâches la princesse et je te briserai peut-être juste la colonne vertébrale. Et entre nous... " Soupira le bellâtre au moment de mettre son arme sur son épaule tout en se massant l'arrière de la tête. " J'ai pas que ça à foutre de perdre mon temps avec un laideron pareil. "

    En voyant ce bel Apollon, la princesse Nina délaissa totalement l'excroissance du nom de Cobra pour porter son attention sur lui. La bouche entrouverte, elle détailla ses muscles saillants que dévoilait son t-shirt déchiré par endroit. Mais surtout, elle s'attarda sur ses magnifiques yeux bleus qui l'envoûtèrent totalement.

    - " Comment il est trop canon... " Souffla-t-elle tandis que son cœur battait la chamade en s'imaginant se blottir contre son torse.

      Mais que foutent ces maudits corsaires ?!? Ne sont-ils pas là pour s'assurer que personne ne s'incruste sur le navire de la Sainte ?? Non mais je vous jure, faut tout faire soit même si on veut des vrais résultats ! D'ailleurs, je sens que la princesse est avec deux autres personnes que je ne connais pas. Alors non, j'ai clairement pas de temps à perdre avec cette emmerdeuse qui me bloque la route et me balance son gaz enflammé à la tronche ! Ou du moins essaye. Mon évaluation me crie qu'elle n'a que 5000 dorikis, alors que les aura qui entourent la princesse ont 6000 et 7500 dorikis. Ça craint ! Mais il est hors de question que je les laisse prendre la nunuche et détruise l'alliance entre le GM et Alabasta. Il y a beaucoup trop de chose en jeu !

      Lisant les intentions de celle qui me bloque le passage, j'use de la souplesse de mon kami-e combiné à un Soru pour esquiver toute les attaques au derniers moments et réduit ainsi la distance entre elle et moi. Mon bras toujours armée de mes piques l'électrise avant de balancer d'un mouvement net les baguettes pointues sur mon adversaire, faisant au passage exploser une boule de gaz qui entre en contact avec elle. Le choc est telle qu'on ne voit plus rien dans le couloir du fait de l'explosion intense, moment où je décide de me dédoubler grâce à mon fruit du démon, laissant ma réplique face à la fille avant de fuir par le plafond grâce au geppou et de rejoindre ma cible à protéger.

      Dès lors que je suis passée et face aux trio, je fais immédiatement disparaitre mon double resté en arrière pour distraire mon ennemis. Voyant le trou dans le mur, ainsi que les débris un peu partout et l'excroissance serpentine qui dépasse du col d'un manteau de Colonel d'élite, je suis soulagée de voir que des deux personnes présentent avec Nina, il n'y en a qu'une que je dois craindre.
      Puis je constate le regard que Nina offre au monsieur muscle ici présent.

      - N'y pensez même pas Princesse !

      Mais à peine ai-je le temps de dire ces mots qu'une explosion me frappe dans le dos et me propulse directement le nez sur les belles tablettes de chocolat de l'ennemis qui reste de marbre malgré le choc. Et moi j'ai l'impression de m'être écrasée contre un parpaing. Le nez en sang, je me redresse rapidement et saute sur mes pieds avant de sentir la douleur dû à la brulure de mon dos.

      - On doit absolument l'évacuer d'ici ! Disé-je soudainement à l'attention de la colonelle d'élite que je ne reconnais pas. Surement une nouvelle...
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      Vous m’entendez le blizzard ? Vous m’entendez ? Si vous m’entendez, allez vous faire…

      Je peste intérieurement. Alors que je pensais que la situation s’arrangeait, avec l’arrivée de la Commandant d’élite Grey et de ses hommes… Le vent vient de tourner, et il a amené avec lui une véritable tempête de neige. Tout s’est enchaîné si vite. Les hommes de mon homologue de l’élite sont tombés en un instant, comme des fétus de paille balayés par le vent glacial… Ne me laissant même pas le temps de leur stipuler que l’article D4137-2 du code de la défense stipule que tout militaire en service doit porter l’uniforme, et que ce dernier doit être porté au complet, avec la plus stricte des corrections… En voyant ces soldats dont la tenue se trouve à mi-chemin entre l’indécence et l’irrespect envers notre fonction commune, je me rappelle à quel point je suis content d’avoir quitté l’élite et ses rustres pour la régulière. Encore qu’ils n’ont d’élite que le nom… Et il n’ont opposé aucune résistance à la femme qui vient de nous attaquer. Ceci dit, ce n’est pas si étonnant, vu la personne qui se dresse en face de nous.

      Bien que je ne l’ai jamais rencontrée personellement, il m’est impossible de ne pas reconnaître cette femme : son avis de recherche doit certainement faire partie de ceux qui les plus édités et en circulation. Emilie Knox, membre du conseil des Dragons et membre des plus hautes sphères de l’Armée Révolutionnaire. On la surnomme la Protectrice, en raison du fait qu’elle s’acharne à libérer ceux qui sont réduits en esclavage… Ou bien encore l’Impératrice… Et ce second surnom paraît évident lorsqu’elle se dresse en face de moi. Déjà, parce qu’elle s’est rapprochée de nous en un instant, entre deux pulsations de mon Haki de l’Observation et de mes sens qui étaient pourtant alertes au milieu de cette attaque pirate… Mais également parce que justement, mon fluide perceptif me renvoie une estimation de sa puissance, quantifiée à environ 10000 dorikis dans les unités qu’utilisent le Cipher Pol. Je déglutis lentement. Je dois avoisiner les 8000, et la Commandant d’élite Grey doit avoir encore la moitié moins que ça. Autant dire qu’affronter quelqu’un de plus ou moins 25% plus fort que moi sans réel soutien est une tâche presque impossible… D’autant qu’au vu de ses transformations et de l’attaque qu’elle nous envoie, elle semble posséder les pouvoirs démoniaques d’un fruit du démon de type Logia !

      Repoussant la princesse Cloclo Nefertari en arrière, je me place devant la Commandant d’élite Grey et elle et bloque l’attaque de la révolutionnaire. Enduisant mes index de Haki de l’Armement, je frappe avec une série de Shigans répétés les papillons de glace, flocons de neige transformés en projectiles mortels, qu’elle nous envoie. J’encaisse avec le corps ceux que je ne parviens pas à bloquer, faisant écran avec ma carrure pour les deux femmes qui se trouvent derrière moi. Son attaque entaille mon uniforme et ma peau à plusieurs endroits, faisant couler mon sang au niveau de mes épaules et de mes cuisses. Ce ne sont que des blessures superficielles, mais elles témoignent de la puissance de notre adversaire… Qui bien qu’elle ne soit pas aussi monstrueuse que Niklas Aldo, n’est surtout pas à prendre à la légère…

      Je suis partagé. Mon devoir m’intime de me battre et d’essayer d’appréhender cette criminelle, dont la tête est mise à prix pour plus d’un milliard de berries. C’est une des cheffes de l’Armée Révolutionnaire, et une déserteuse de la Marine de surcroît. Cependant… Elle est forte. Très forte. Encore trop forte pour moi, à l’heure actuelle. Et ma mission aujourd’hui n’est pas de participer à une guerre entre les révolutionnaires, les pirates, et ceux pris dans les caprices d’une Dragonne Céleste. Ma mission, c’est de protéger deux civiles, et de les ramener à leur famille… Il s’agit de ma priorité absolue, et une mission à laquelle je pense que la femme qui se trouve en face de moi peut être sensible. Essayer de la combattre et de passer en force… Ce serait mettre Cloclo Nefertari en danger de mort. La princesse un peu pimbêche et ingénue ne survivrait pas plus de quelques secondes dans un combat contre une adversaire aussi puissante, et mourrait du moindre dégât collatéral, surtout si cette dernière possède un pouvoir dont le rayon d’effet est large… Il faut donc absolument que nous la mettions à l’abri, et avons pour cela deux options… Soit la Commandant d’élite Grey s’enfuit avec la princesse pour rejoindre le point d’extraction, et j’essaie de retenir la membre du conseil des Dragons comme je peux… Soit j’essaie de désamorcer la situation et d’éviter un bain de sang inutile.

      Heureusement pour moi, quelqu’un qui s’appelle la Protectrice doit bien plus être ouverte à la discussion que quelqu’un qu’on surnomme le Diable… Et comme elle se fourvoie peut être quant à nous objectifs, je ne contre-attaque pas directement après son offensive. Persuadé qu’elle se trompe d’ennemi, je l’interpelle avec conviction.

      Madame Knox ! Écoutez-moi, juste un instant ! Je marque une pause, attendant de voir qu’elle hausse le sourcil. Je n’ai pas beaucoup de temps, mais j’ai peut-être son attention pour au moins quelques secondes. Je sais très bien qui vous êtes. Mais vous ne savez pas qui je suis, alors je me permets de me présenter : je suis le Commodore Raines, de la 2nde division de la marine… Je ne suis pas aussi renommé que vous, mais peut-être que vous connaissez mon nom et ma réputation ! Je ne suis pas ici pour me battre ! Ma mission c’est de protéger cette princesse Alabastaise, et de la ramener à sa famille. De protéger une civile, une innocente ! Ne la laissez pas participer plus longtemps à un conflit avec lequel elle n’a rien à voir !

      Je marque une autre pause, puis continue.

      L’équipage de Sa Sainteté Otero Nibal y Milcar a débarqué à Jaya… Vous y seriez plus utile qu’à nous empêcher d’accomplir notre devoir ! Je sais qu’à un moment de votre vie, vous avez partagé le même uniforme et les mêmes valeurs que moi !

      Je tente de lui rappeler l’époque où elle ne s’était pas éloignée du droit chemin, et de lui faire comprendre que nos objectifs ne sont pas si différents. Nous semblons tous deux aspirer à un monde meilleur, mais elle ne se rend pas compte que la route des enfers est pavée de bonnes intentions, et qu’elle ne pourra pas accomplir des objectifs durables par le terrorisme qu’elle soutient et dirige aujourd’hui. Mais si, au moins cette fois, je parviens à l’atteindre et à la dissuader de s’en prendre à nous… Alors ce sera déjà ça de pris.

      Alors que j’attends sa réponse, je lance un regard par-dessus mon épaule à la Commandant d’élite Grey, qui s’est rapprochée de Cloclo Nefertari. J’essaie de lui faire comprendre, par mon regard affolé mais autoritaire, la puissance de notre ennemie, si elle ne l’a pas encore comprise…

      Si ça tourne au vinaigre, prenez la princesse et protégez-la ! Laissez-moi l’affronter seul !

      Je lui chuchote un ordre, bien que nos rangs dans nos branches distinctives soient équivalents et que je n’ai pas d’autorité sur elle. Toutefois, j’espère qu’elle comprendra vite qu’il vaut mieux m’écouter et suivre mes consignes… Car à l’heure actuelle, nous ne sommes pas dans une position avantageuse… Et l’équilibre précaire que j’ai créé par mon discours ne tient qu’au bon vouloir de l’Impératrice…

      Alors dans tous les cas, Grey, préparez-vous à fuir à toute vitesse, comme si votre vie en dépend… Et soyez prête à la mettre en jeu pour protéger la princesse.


      Dernière édition par Alex Raines le Mer 27 Mar 2024 - 22:56, édité 1 fois
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      Le Retour des Nefertari
      Feat
      Les Copains



      Suspicieuse...

      La princesse dans les bras, tu fixais la scène autour de toi qui comportait de plus en plus d'intervenant. Trop à ton goût. Non pas pour ta sécurité mais pour celle de la princesse. Se battre dans un espace aussi restreint tout en préservant son intégrité était une mission extrêmement complexe. Alors tu hausses légèrement le menton, jugeant rapidement l'homme qui se trouvait devant toi. Tu te fichais totalement de ses paroles, celles-ci n'atteignaient même pas ton esprit. Tu cherchais simplement à savoir s'il était quelqu'un dont il fallait se préoccuper, une entité redoutée par la marine d'une manière ou d'une autre...

      Mais non. Il n'était personne.

      Alors tu ne perdrais pas plus de temps avec lui. En réalité, la seule chose qui suscitait ton intérêt sur le moment était son arme des plus étranges. Un morceau informe de métal qui ne semblait avoir été fait que par des mains grossières et vulgaires. A l'image de son porteur finalement.

      - Tu vas appeler des renforts Pandore ? Il m'a l'air fort.


      Vipère n'avait pas prit longtemps avant de se matérialiser à son tour d'elle même. La voix de la raison, celle qui savait mieux que quiconque tes probabilité de réussite sur l'instant. Pour autant, tu n'eus même pas l'opportunité de lui répondre qu'une autre personne vint à interrompre tes pensées. Une femme, t'ayant interpellé à son tour, avant de s'écraser de manière pitoyable contre le corps de l'homme.

      Une ennemie aussi ? Difficile à dire. Tu ne pouvais pas lire ses intentions et il n'y avait que peu de chose à même de trahir le camp auquel elle appartenait. Si ce n'était pas grâce au sens analytique de Vipère qui avait fini par remarque son insigne bien caché, tu l'aurais sans doute attaqué au même titre que l'autre.

      D'autant que s'il y avait eu une explosion cela voulait dire qu'un autre personne menaçait d'intervenir, changeant cet endroit en un joyeux bordel chaotique.

      - ... Nah. Je vais gagner.


      Tu affichais un petit sourire arrogant en coin avant de commencer la suite de ton intervention. Ne laissant pas la princesse se perdre en davantage d'absurdité, tu venais à matérialiser sans prévenir ton Haki des Rois pendant une fraction de seconde. Un instant perdu dans l'écho du temps, à peine perceptible mais qui avait tôt fait de faire s'évanouir la princesse qui était à des années lumières de ta force. Sans doute penserait-elle s'être évanouie sous la tension de la situation.

      - Cobra. Protège-la. Vipère, surveille mes arrières. Mamba, surveille la femme. Je vais m'occuper du gorille.

      Pouvais-tu faire confiance en une femme que tu ne connaissais pas qui portait en apparence l'insigne d'un Cipher Pol ? Absolument pas. Pas sur un champ de bataille du moins. C'était sans doute ce qu'on leur apprenait en premier au Cipher Pol, toujours se méfier des apparences. Ainsi, une nouvelle tête venait à se matérialiser pour surveiller l'agent, faisant de toi une véritable armée personnifiée. Le Haki de l'Observation devenait tout de suite moins indispensable lorsque tu n'avais juste aucun angle mort.

      D'autant que chaque tête se recouvrait petit à petit de Haki, celles-ci étant tout aussi mortelles et puissantes que toi. Cobra quant à lui se contentait d'étreindre le corps de la princesse afin de ne laisser aucun bout de chair de celle-ci exposée, formant un véritable cocon indestructible la préservant des échos des combats à venir. Avec Cobra comme gardien, tu n'avais même pas besoin de t'handicaper à la surveiller activement.

      - Je n'ai cependant pas de temps à perdre avec tout ça.


      Ton regard venait à se noircir alors que tu dégainais Kusanagi. A peine sortait-elle de son fourreau qu'elle semblait répondre à ton appel, comme si elle était une entité organique agissant en parfaite symbiose avec son possesseur légitime. Une arme corrompue, mais qui était un véritable trésor de ces mers, qui avait juré de trancher la chair de toutes tes cibles dès qu'elle s'était mise sur ton chemin.

      Autour d'elle, le vent semblait s'être canalisée si bien que la nature de son pouvoir ne trompait personne. Tout comme toi c'était une arme de destruction massive qui allait se frayer un chemin à travers les rangs ennemis.

      - Assez joué.


      Pas charmé le moins du monde par la présence de l'homme à la plastique immaculée, tu venais à faire sortir de ta lame hurlant sa colère une puissante lame d'air courbée, ayant pour but de le pourfendre sur son flanc et de laisser un peu de temps à l'agent pour s'écarter. Si elle était dans ton camp et compétente, elle saurait aisément s'en prémunir. Puis, comme appelée par Vipère qui était une véritable sentinelle dans ton dos, tu venais à créer une nouvelle lame d'air, cette fois-ci ascendante, renforcée par les bourrasques générés par Kusanagi, afin de contrer totalement le choc de l'explosion qui menaçait de te percuter.

      L'autre ennemi n'avait pas mis longtemps avant sur votre position, et tu lui rendais la politesse en faisant cracher à Vipère un énorme souffle de poison nécrosant sur elle. S'il y avait ne serait-ce qu'une petite différence de niveau entre toi et l'ennemi, alors il allait passer les pires heures de sa vie.

      Quand tu te serais débarassée d'eux, il allait falloir exiger à l'agent l'état de la situation. Tu espérais qu'Alex ne soit pas en situation encore plus désespérée de son côté. Si c'était le cas, il allait falloir converger rapidement vers lui pour le soutenir. Qu'importe le mal qui lui faisait face.

      Résumé:






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      Éléonore“Le secret du succès est de faire de ta vocation tes vacances.”

      Le tumulte de la tempête de neige accentuait le chaos ambiant, transformant l'atmosphère en un tourbillon d'éléments déchaînés. Éléonore se retrouvait au cœur de la tourmente, son visage partiellement caché derrière la tête de sa hache, une expression de détermination gravée sur ses traits. D'un mouvement rapide et fluide, elle balaya une partie des flocons tournoyant autour d'elle avec une rotation habile de son arme. Malgré son adresse, la tempête continuait de rugir avec une intensité implacable, laissant Éléonore frissonner sous le brusque changement de température. Les rafales glacées lui mordaient la peau, mais elle resta résolue, prête à affronter l'adversité. Son regard se posa avec frustration sur ses hommes qui tombaient, emportés par les éléments déchaînés. Ils étaient comme des marionnettes manipulées par les forces impitoyables de la nature, leurs silhouettes se perdant dans le tourbillon de neige et de glace. Ces hommes étaient plus que de simples soldats pour Éléonore ; ils étaient ses compagnons d'armes, ses camarades de lutte, mais surtout, ils étaient sous sa garde. La culpabilité et la responsabilité pesaient lourdement sur ses épaules alors qu'elle assistait à leur chute, impuissante à les protéger de l'assaut glacial. Dans ce tableau apocalyptique, Emilie Knoxx se tenait fièrement debout entre eux et la sortie, une figure imposante au cœur de la tempête. Son aura dominatrice semblait défier les éléments eux-mêmes, révélant la détermination sans faille de cette adversaire redoutable.

      Éléonore observait attentivement la scène qui se déroulait devant elle, ses yeux scrutant chaque mouvement, chaque geste de l'Impératrice de la Révolution, Emilie. La tension était palpable dans l'air, chargée d'électricité alors que les deux forces se faisaient face sur le pont du navire. Même sans avoir rencontré personnellement cette figure redoutable, la blonde connaissait bien son nom et sa réputation, comme la plupart des membres de la Marine. La réputation d'Emilie, sa détermination et sa haine viscérale envers le Gouvernement mondial étaient des faits bien connus. Éléonore ressentait un frisson d'appréhension en observant les gestes de cette femme puissante. Ses yeux étaient comme des braises ardentes, révélant une résolution sans faille et une volonté de fer. Aux côtés du Commodore Raines, la Bloodhound se sentait à la fois inquiète et résolue. Elle savait que cette confrontation pourrait décider du destin de tous ceux présents sur le navire, et elle était déterminée à faire tout ce qui était en son pouvoir pour protéger ses compagnons d'armes et assurer leur sécurité. Alors que les paroles de Raines s'élevaient à l'intention de “la Protectrice”, la commandante d’élite sentait une vague d'urgence monter en elle. Malgré lui, le Commodore allait devoir prendre une décision qui pourrait entraîner des conséquences dévastatrices pour tous. Son cœur battait rapidement dans sa poitrine alors qu'elle se préparait à affronter l'incertitude et l'adversité. Consciente de ses propres limites et de son incapacité à utiliser le Haki pour contrer les attaques de l'ennemi, Éléonore se tint prête à agir en soutien de Raines et de la princesse. Pensivement, elle fit signe aux restants de ses hommes de rester vigilants, certains reculant instinctivement pour la retraite stratégique.

      Éléonore ressentit un pincement d'anxiété alors que le regard de Raines se posait sur elle, empli d'une urgence silencieuse. Elle comprit immédiatement l'importance de la situation, l'urgence dans la voix de son collègue alors qu'il lui chuchotait ses instructions. Son regard affolé mais autoritaire laissa transparaître la gravité de la menace qui se dressait devant eux. Éléonore détourna brièvement les yeux vers Emilie, qui se tenait en face d’eux. Tout en se déplaçant plus près de la princesse Cloclo, elle comprit instantanément le message muet de Raines, l'urgence de la situation et la nécessité de se préparer à toute éventualité. Même si l’idée de fuite n’était pas dans ses options habituelles, face à une telle ennemie, rester et attaquer serait simplement du suicide. Elle pouvait déjà imaginer la voix de Pandore lui retournant le cerveau, mais la sécurité de la princesse Cloclo Nefertari était primordiale. Malgré le caractère informel de l'ordre chuchoté, Éléonore savait qu'elle devait obéir. La vie de la princesse était en jeu, et elle était prête à tout pour la protéger. Elle acquiesça légèrement d'un mouvement de tête, exprimant ainsi son assentiment aux consignes de Raines. Bien que leurs rangs dans leurs branches respectives fussent équivalents, Éléonore reconnaissait l'expérience et le leadership de Raines dans cette situation critique. Elle savait qu'il valait mieux suivre ses directives plutôt que de risquer davantage la sécurité de la princesse et de leur équipe. Lentement, elle glissa son arme dans son dos, la glissant dans son fourreau personnalisé avant d’attraper la taille de la princesse. Mars et Roy vinrent les entourer et dès que l’impératrice de la Révolution fit un mouvement, Éléonore jetta la princesse sur son épaules, ils tournèrent les talons et prirent la fuite pour éviter de subir le gros des attaques de l’utilisatrice du fruit.
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      Le retour des Nefertari
      Un hurlement d'effroi et de douleur se fit entendre sur le Cuisino. Le hurlement de la jeune Xuria qui vit la chair de ses doigts se faire consumer par le souffle putride du serpent. Dans un réflexe surhumain, la demoiselle était parvenue à esquiver le poison juste avant de se le prendre de plein fouet. Malheureusement, pas assez rapidement.

      - " J'ai maaaaaaaaaaaal !! " S'époumona en sanglotant la révolutionnaire aux yeux en cœur alors que la maladie se propager jusqu'à son coude. " HAAAAAAAAAAAA !! "

      Une nouvelle complainte s'éleva au moment où son bras se décrocha du reste de son corps. La douleur insoutenable, la jeune femme se mordit la langue pour ne pas se laisser aller à l'inconscience. Une lutte durant laquelle son partenaire dû faire face à une autre sorte de souffle. Celui d'une lame fendant les cieux dans sa direction.

      - " Tsss.. Pour qui tu me prends ?! " Ragea ce Roark devant le manque de respect dont faisait preuve la Commodore en l'attaquant ainsi plutôt que de venir directement le confronter au corps-à-corps.

      Plaçant son immense batte devant lui qu'il insuffla de son Haki de l'armement, le bellâtre se protégea de l'attaque. Un coup d'une grande puissance qui le repoussa sur plusieurs mètres et qui aurait pu le désarçonner totalement. Seulement, réalisant la gravité de la situation, le jeune homme à la peau dorée gonfla ses muscles de son bassin et de ses jambes à l'extrême. Ce faisant, creusant un sillon dans le sol du navire, il s'arrêta enfin le souffle court.

      - " Coriace la donzelle... " Souffla ce dernier entre ses dents en se rendant compte de la difficulté à laquelle il faisait face au vu de la tension qu'il ressentait dans ses muscles endoloris. " Oh... " S'exclama ce dernier en voyant ce qui se préparait dans le dos de son adversaire avant de s'esclaffer. " T'as fait une grosse erreur le boudin ! Tu me l'as mise en colère ! "

      Les yeux saphir braqués sur sa partenaire, Roark la regarda depuis les hauteurs faire apparaître un concentré d'énergie chimique. Une sphère rose de quatre mètre de diamètres qui prit la forme d'un cœur.

      - " Toi, je t'aime po la moche !! " S'écria avec fureur Xuria au moment de lancer du bout de ses doigts son attaque qui fusa à vive allure sur l'Officier de la Marine. " Mais alors pas du touuuuuuut ! "

      Soudain, encore à quelques mètres de sa cible, le cœur se scinda en deux. Et tandis qu'une partie continuer de filer sur la Marine, l'autre prit une autre direction. Celle de son partenaire qui le sourire aux lèvres s'était déjà préparé à la recevoir. De toute sa puissance, ce dernier frappa. Un coup qui arracha une partie du sol qui s'envola droit sur les deux serviteurs du Gouvernement. Mais surtout, qui à l'aide du souffle que provoqua ce simple mouvement, renvoya l'attaque droit sur l'Officer afin de la prendre dans un étau.

      - " Prends ça grognasse !! " S'écrièrent d'une même voix les deux camarades comme si leurs cœurs battaient à l'unisson devant cette adversaire beaucoup trop coriace pour eux. " Sweet kiss " ... " Gorilla strike !! " ...Quoi que...

      ° ° °

      Du côté de l'Impératrice, les choses se corsèrent pour les deux Officiers de la Marine. Nullement attendrie par les douces paroles d'Alex Raines, Émilie l'observa sans rien dire. En réalité, la seule chose qui l'importait à ce moment-là, c'était sa mission. Mais également, le cri de son amie qui l'avait fait détourner légèrement les yeux de ses adversaires. Un instant durant lequel la jolie Marine en profita pour se carapater. Une tentative qui n'échappa pas à la Sauveuse qui y réagit d'instinct.

      - " Tu parles trop... " Souffla-t-elle en direction de l'Officier Raines qui vit plusieurs couches de neige venir se former autour de lui.

      Créant une colonne de trois mètres de haut, la demoiselle l'emprisonna derrière une épaisse muraille beaucoup trop résistante pour qu'un simple coup de poing puisse en venir à bout. Une cage immaculée de blanc dans laquelle le plafond commença à glisser pour venir ensevelir la mouette.

      Profitant de ce moment de répit avec le plus fort des deux Marines, la Protectrice fondit sur les fuyards sous sa forme poudreuse. Les rattrapant sans mal, elle réapparut brusquement devant leur supérieure. Le visage presque collé au sien, elle plongea un regard noir dans les yeux bleu d'Eleanor.

      - " Yuki chrysalis.. " Laissa-t-elle échapper d'entre ses douces lèvres encore recouvertes de neige au moment où d'un claquement de doigts, elle engloba la tête des subordonnés de la Commandate.

      Se débattant, les deux soldats tentèrent de retirer la neige qui les étouffait. À l'aide de leurs ongles, cette dernière qui étouffait leur voix s'effrita légèrement, mais pas assez pour les libérer. Au même instant, un dôme d'une seule couche de neige se forma autour des deux jeunes femmes. Les coupant du reste du monde afin d'être enfin un peu tranquille.

      - " Toi et tes collègues, vous êtes si aveuglé par le Gouvernement Mondial que vous ne comprenez décidément rien... " Soupira-t-elle au moment où des fils de neige se formèrent autour de la Commandante pour la soulever après qu'Émilie lui ait arraché la princesse des bras.

      S'écartant de quelques pas sans la lâcher des yeux, la Sauveuse cala confortablement l'Alabastienne dans ses bras.

      - " Vous cherchez à protéger la princesse de moi alors que c'est de votre engeance qu'il faut à tout prix la mettre à l'abri. " Reprit la demoiselle avec mépris tandis que les filins se serraient davantage autour du corps de la Marine. " Vous, les soi-disant soldats de la paix sur ce monde. Vous n'êtes que des bouchers qui se cachent derrière de grands idéaux.

      À ces mots, la colère se dessina sur les traits de la révolutionnaire qui n'avait que du dégoût pour ces soi-disant héros du peuple.

      - " Dès que quelque chose va à l'encontre de vos pitoyables règles, vous cherchez à l'éradiquer. Les monstres dans cette histoire, ce ne sont que vous et vos promesses de justices... "

      Un profond soupir de tristesse s'échappa d'entre ses lèvres entrouvertes. Un sentiment que la jeune femme ne pouvait refouler plus longuement en voyant ce qui se déroulait sous ses yeux. Car en voyant la Marine qui se faisait étreindre par son pouvoir, elle ne pouvait s'empêcher de se revoir à sa place, il y a voilà des années. Une émotion fugace qui disparut rapidement au moment où elle ordonna à ses fils d'envoyer la Marine s'écraser violemment au sol.


      - Notre monde vaut la peine qu'on se batte pour lui !
        Ça pue. Cette situation pue la merde. Entre la colonelle d'élite qui choisi d'assommer la princesse à coup de Hari royal et l'attaque conjointe des deux zigotos, ça sent clairement pas bon. Et même si la soldat semble être en mesure de "protéger" la princesse avec un de ses serpents parlant et sortant de sa chair... Chose qui soit dite en passant me dégoute un brin... Est ce que je lui fais confiance pour réussir à protéger celle qui doit a tout prix restée indemne ? Bien sûr que non.

        Évidemment, je pourrais tenter de tuer cette mégère au gaz explosif avant qu'elle ne lance l'attaque, mais j'ai peur qu'avec ses 5000 dorikis elle me résiste assez pour avoir le temps de lancer son attaque. Alors le mieux à faire dans ce cas là est encore de protéger celle qui doit l'être. Ainsi, au moment où le coeur se brise pour cerner l'officier d'état major, moi je me jette sur le cocon reptilien accroché à son corps et crée immédiatement une énorme pelote de mes cheveux que je fais poussée au maximum pour créer une couche assez importante pour amortir le choc de l'explosion. Et juste avant qu'elle ne retentisse, moi, le serpent et la princesses sommes prisonnier d'une masse colossale de cheveux qui se raidisse en même temps que le reste de mon corps sous mon tekkai.

        Le choc arrive enfin, brûlant une énorme épaisseur de mes cheveux, jusqu'à atteindre mon bras dont la chair se consume et me laisse échapper un cri de douleur. Heureusement, la tête de serpent n'a rien et la princesse au milieu de ses anneaux non plus. Ouf, mission accompli. Maintenant, malgré la brulure de mon dos et de mon bras, il est temps de lancer la contre attaque.

        Sans rien annoncer, je me redresse difficilement en recréant une chevelure aussi longue que j'aime à la portée. Laissant alors monsieur muscle à la colonelle en espérant qu'elle n'ait rien, je me tourne vers la pétasse aux yeux roses, mon propre regard ayant viré au rouge sang sous la colère que me provoque mes douleurs et mon envie de vengeance. Croisant les bras devant moi, j'invoque alors deux copie de mon bras valide sur les épaule de la garce et tente de lui tordre le cou. Mais la résistance ne se fait pas attendre, alors pendant notre lutte, je me concentre sur une mèche de cheveux que je durcis en pointe grâce à mon tekkai, la chargeant aussi de mon électricité, avant de la propulser tel une lance en visant le cœur de mon adversaire.

        - Ça t'apprendra à t'attaquer au gouvernement mondial, pétasse !
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        Je soupire.

        La buée que j’expire me revient immédiatement au visage, piégé dans ce cocon de neige qu’elle a créé autour de moi. Alors comme ça, même la Protectrice s’est faite ronger la cervelle par la pourriture idéologique révolutionnaire, hein ? “Tu parles trop ?” Comment, quand on se proclame l’alliée du peuple, peut-on oser dire ça à quelqu’un qui essaie de désamorcer la situation et d’éviter la violence, avec pour seul objectif la sécurité d’une civile ? Comment peut-on donner ça comme seule réponse, à quelqu’un qui vous tend la main ? J’en suis consterné. Je ne suis pas un sympathisant révolutionnaire… Mais je leur accorde volontiers certains points : l’injustice règne dans ce monde, et les choses doivent changer… Et je pense que la bienveillance et la volonté de créer un monde meilleur transcendent les factions. Seules les idéologies et les méthodologies à mettre en place nous séparent, au final. Certains soldats avec qui j’ai servi m’ont reproché d’avoir une vision naïve des choses, et de ne pas les antagoniser comme on nous le répète… Et m’ont même soupçonné d’être un gris dans l’âme, ou du moins d’avoir la capacité de le devenir. Même l’Amiral Fenyang, juste avant le Buster Call d’Aeden, m’avait mis en garde. Mais peu m’importe. Je sais qui je suis, et je ne renierai pas mes convictions, car elles me définissent et me rendent plus fort. Au cours de ma carrière, j’ai déjà eu plusieurs enquêtes et entretiens avec des agents du Cipher Pol à ce sujet – rien d’anormal surtout au vu de mon antécédent familial… Et je le leur ai toujours soutenu. Mais si Emilie Knox a un jour eu la bienveillance qui m’aurait peut-être incité à la laisser partir pour que je me concentre sur ma mission, cette époque est révolue. Elle a choisi la violence ? Très bien. Elle récoltera ce qu'elle a semé.

        Dès que je me serai libéré, ceci dit…

        Car à l’heure actuelle, je suis toujours prisonnier d’une épaisse couche de neige, comme si j’avais été enseveli par une avalanche. Bordel… C’est donc ça son fruit du démon ? Je souffle un grand coup pour me calmer et me concentrer, puis je me ressaisis. Fort heureusement, je me rappelle des cours que j’ai reçu, à l’académie de médecine militaire, sur le sauvetage de personnes prises dans les avalanches… Et que j’ai pu confirmer et mettre en pratique lors de mon séjour sur Drum. Le risque majeur, c’est l’hypothermie. La neige est un excellent isolant thermique, en fonction de la quantité d’air qu’elle contient, et mon corps peut rapidement perdre sa chaleur pour essayer de se réchauffer. Les besoins énergétiques du corps sont importants afin de conserver cette chaleur, mais également de lutter contre l’anoxie, le manque d’oxygène frais. Je dois donc rester calme et ne pas la gaspiller inutilement. D’autant qu’un rude combat m’attend.

        Au vu de son attaque, j’estime que la quantité de neige qui m’entoure est assez faible et n’est pas très compacte… Donc je peux m’en sortir seul sans avoir besoin d’attendre qu’on vienne à mon secours. La première chose à faire, c’est de dégager un espace devant mon visage afin d'avoir plus de liberté pour respirer, puis si c’est possible de faire une cheminée avec le poing jusqu'à la surface. Aiguisant mes index avec mon Scalpel, je commence donc à gratter la neige qui m’entoure, me libérant progressivement et augmentant l’amplitude de mes mouvements. Finalement, je parviens à faire coulisser mon bras le long de mon corps, et à faire passer mon poing au travers de l’épaisse couche de neige. Je prends alors une grande inspiration, et revigorée par l’oxygène frais qui emplit mes poumons, commence à frapper de toutes mes forces la prison de neige dans laquelle elle m’a piégé. Et puis, finalement, je me libère en tournoyant sur moi-même… Pour voir que mon adversaire n’est plus là. Mon premier réflexe est alors de faire pulser mon Haki de l’Observation, qui m’indique qu’elle a rattrapé la Commandante d’élite Grey et la princesse ! Je peste à haute voix et me mets immédiatement en mouvement, avec la pleine vitesse de mon Soru

        En quelques instants, j’arrive à leur niveau. Plusieurs soldats de l'élite gisent au sol, la tête emprisonnée dans la neige. Je n'ai même pas quelques secondes à perdre pour leur venir en aide, et je vais devoir faire confiance en leurs capacité et leur formation pour qu'il s'en sortent. Car mon Empathie détecte les trois femmes dans un dôme de neige que l’Impératrice a manifestement créée autour d’elles… C'est ça ma priorité. Je fracasse l'igloo d’un coup de poing infusé de fluide combatif en arrivant. Allez, Raines, pas le temps de faire dans la dentelle. Lorsque j’arrive à leur contact, Grey est en train de se faire envelopper et immobiliser par des filins neigeux provenant des mains de l’Impératrice, comme la proie d’une araignée qui se ferait emprisonner dans sa toile.

        Oh que non !

        Gardant mes index aiguisés par ma technique, je projette des lames d’air pour trancher les fils et empêcher Knox de l’emprisonner comme moi. Mais je n’ai pas le temps de m’assurer qu’elle est complètement libérée : elle devra se débrouiller toute seule avec le peu d’aide que j’ai rapidement pu lui donner. Car mon attention est désormais 100% focalisée sur la révolutionnaire, et je dois profiter d’avoir l’avantage de la surprise pour la mettre hors d’état de nuire et secourir la princesse Nefertari. Mais elle réagit vite : je la sens commencer à produire et rassembler de la neige au niveau de ses paumes. Elle souhaite me piéger à nouveau ? Certainement pas ! Son pouvoir est bien trop dangereux, et il faut à tout prix que je la neutralise... Ce qui passe en priorité avant le fait de récupérer la princesse Nefertari, car elle ne sera jamais en sécurité tant que Knox pourra l'atteindre. J’enrobe complètement mon corps de Haki, raidis la totalité des doigts de ma main droite, et frappe, confiant que je saurai esquiver l'héritière du trône Alabastais, et que la Protectrice ne s'en servira pas de bouclier humain.

        Mes yeux sont brûlants de détermination. Je lui ai donné sa chance. Je lui ai tendu une main amicale, et elle a craché dedans. Je ne la vois plus désormais comme une femme qui veut simplement sauver des vies… Je la vois comme la traîtresse qu’elle est, le même genre de pourriture qui souille l’honneur de la marine comme mon frère. Alors qu’elle ne s’attende à aucune pitié. Même si elle est plus forte que moi, je vais me battre et tout donner, que des renforts arrivent ou non. Je frappe pour blesser. Et depuis mon entraînement avec Sloth…

        Je frappe pour tuer.

        Shugan !

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        Le Retour des Nefertari
        Feat
        Les Copains




        Douleur...

        Presque sonnée, tu ployais le genou, la déflagration ayant eu raison de ta résilience à toute épreuve pendant quelques instants. La détonation avait été puissante, cruelle, implaccable. Sans tes réflexes surhumains et tes défenses personnelles comparable à celle d'une forteresse, tu te saurais sans doute fait pulvériser en une fois par une telle attaque coordonnée.

        Mais ce n'était pas le cas, ton corps recouvert d'écaille infusé au Haki t'avait épargné la plupart des brûlures, tandis que Vipère et Mamba s'étaient entouré autour de toi pour encaisser une grosse partie du choc et le répartir équitablement. Pour autant, tu retenais un crachat de sang, ne serait-ce que pour pas donner satisfaction à ces deux chiens de la révolution.

        Serrant les deux, tu te relevais alors, jaugeant rapidement la situation. L'uniforme fumant encore un peu par endroit, tu comprends très vite ce qu'il te restait à faire. L'agent était bien ce qu'elle prétendait être, et c'était mise en tête d'achever la tarée déjà rongée par la nécrose.

        Toi tu avais cet homme, qui te rappelait en tout point Yochiro. La même force, le même style, le même gabarit. Cependant, Yochiro avait déjà été vaincue par deux fois de tes poings, et il siégeait désormais bien sagement dans l'une des pires prisons de ces mers. Et malheureusement pour ton adversaire du moment, tu avais continué à progresser si bien qu'il n'y avait même plus d'incertitude qui trônait sur cet affrontement.

        Comme Yochiro, il chargeait violemment sa batte pour te fracasser le corps. Et comme avec Yochiro, tu vins à répéter la même défense qui avait marché autrefois. Tes deux avant bras en face de ton visage, ceux-ci encaissèrent la totalité du choc sans broncher. Ton Haki était supérieur au sien, ta force physique aussi, et les bienfaits d'un Zoan Mythique étaient inquantifiables en comparaison d'un simple humain.

        - ...


        Pour autant tu serrais les dents. En l'espace de quelques secondes, tu venais d'encaisser la puissante brute de tes adversaires. Si tu étais connue pour ta grande endurance et ta résilience digne de l'élite, il fallait conserver tes ressources... Ou pas !

        Saisissant sa batte avec ta main droite pour l'empêcher de s'échapper aussi facilement, tu venais à enfoncer ton pied directement dans son abdomen en béton pour lui couper le souffle et le projeter à quelques mètres plus loin tout en t'assurant de le désarmer au passage. Kusanagi rengainée temporairement, tu avançais vers lui avec sa propre arme.
        S'il pouvait t'insulter il l'aurait fait, mais l'échange était déjà terminé à la seconde où il se rendit compte que les têtes combatives qui siégeaient à tes côtés semblaient avoir disparu de la surface...

        En réalité, elles avaient creusé dans le navire pour le prendre à revers et planter leurs crocs immense dans la chair d'ébène du révolutionnaire qui pouvait certes résister mais pendant combien de temps ? Désormais que tu pouvais consacrer l'ensemble de tes forces à un seul front, le combat était presque devenu inégal.

        - Tiens ta batte.

        Ayant prit soin de l'approcher d'un pas lent mais cadencé, tu avais profité de ce quelques instants pour chasser le son aigu qui percutait encore dans tes oreilles. Puis, à peine après avoir prononcé ces mots, tu venais à lui enfoncer sa propre arme dans ses dents d'un swing parfaitement courbé. Puis un second, et encore un autre, a chaque renforcé avec plus de Haki que le coup précédent.

        Et tandis qu'il retombait mollement sur le sol, tu perdais toute grâce en lui abattant une nouvelle fois une pluie de coup qui venait à faire trembler le Cuisino. Encore, et encore. Une sauvagerie bestiale, animale, monstrueuse même alors que pour ton regard froid ne laissait transparaître aucune haine, aucune démence. C'était pour mieux cacher l'écho de folie qui résonnait en toi, cet élan de sadisme qui aimait tuer.

        La batte recouverte de chair, de sang, et de cervelle, tu venais à la jeter sur le côté, avant de dégainer à nouveau Kusanagi et de faire pleuvoir une pluie de lame d'air sur l'autre criminelle. Tu ne savais pas si l'offense de l'agent était suffisante, mais tu n'allais pas laisser ça au grès du hasard. Dès qu'ils avaient commencé à engager le combat, ils avaient signé pour repartir d'ici morts.

        Là était le principe de l'élite. Marche ou crève. Et aujourd'hui tu marches.

        - Blblblbbl. Colonelle d'Elite Pandore. Nous avons besoin de vous. Le Commodore Raines et la Commandante Grey sont en proie à un Dragon.


        Tu reconnaissais la voix de l'homme derrière. C'était l'un de tes subordonnées qui semblait avoir la gorge tremblante. Un Dragon... L'idée même de perdre Eleonore t'était des plus désagréables. Servir dans l'élite, c'était mettre sa vie en danger constamment même si en face, il y avait une montagne insurmontable. Pour autant, c'était tes hommes, elle était une personne que tu appréciais.

        Grimaçant alors d'inconfort face à cette information, l'on pouvait sentir la tension se concentrer dans ta chair, quelques nerfs autrefois invisible devenant apparents.

        - Vous. Gardez la princesse. Mettez là à l'abri.

        C'était absurde que de compter sur un agent du Cipher Pol, dont tu ne connaissais rien en plus. Mais tu savais qu'ils avaient tous à cœur la réussite de leurs missions. Et si celle-ci était de sauver les deux princesses alors tu pouvais au moins te baser sur ça.

        Posant avec toute la délicatesse du monde celle que tu avais protégé pendant cette altercation, tu venais à te diriger à grande vitesse vers leur position. Tu connaissais le Commodore Raines, du moins de réputation. Salem t'avait parfois parlé de lui, comparant souvent ton talent au sien. Tu savais que tu n'avais pas encore les épaules pour t'occuper seul d'un membre des dragons... Naturellement cela valait sans doute aussi pour lui. Il ne pouvait pas survivre tout en protégeant la mission et tes hommes.

        Prenant même le soin de transformer tes jambes en queue de serpent afin d’accélérer ta course effrénée, tu déferlais sur les quartiers meurtris du Cuisino avec l'unique but en tête de te jeter dans une nouvelle bataille à peine gagnable. Et cette bataille, tu la voyais désormais se dessiner devant toi.

        Un paysage enneigé, froid, meurtrier. Des soldats déjà tombés en combat et le désespoir qui semblait marquer vos rangs. La situation était si désespérée que cela ? Difficile de jauger aussi rapidement les dégâts, et comment intervenir avec efficacité, tu ne peux que voir la cible être au contact avec Alex et Eleonore. Si le timing te faisais défaut, tu convergeais cependant son offense avec une lame d'air infusée au Haki à distance, le temps de pouvoir pleinement te positionner sur la grille du champ de bataille.

        Résumé:






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        Éléonore“Le secret du succès est de faire de ta vocation tes vacances.”
        Dans les yeux d'Éléonore, une lueur de rage contenue apparait, illuminant ses billes ambrés d'une intensité redoutable. Ses pupilles, d'ordinaire si calmes et nonchalantes, étaient maintenant empreintes d'une flamme ardente de colère, reflétant la tempête émotionnelle qui grondait en elle. Le souvenir douloureux de la perte tragique de son mari, tué lors d'une attaque terroriste révolutionnaire dévastatrice en plein cœur de la ville, remonta à la surface de sa mémoire, ravivant la douleur profonde de sa perte. Les images de la destruction de son village entier aux mains impitoyables de pirates sans scrupules se superposèrent à ses pensées, créant un tourbillon d'émotions tumultueuses en elle. Sa voix, habituellement calme et mesurée, trembla légèrement de colère alors qu'elle laissait échapper ses mots, empreints d'une fureur contenue mais palpable. Chaque syllabe prononcée résonnait dans l'air chargé d'électricité, marquant son indignation face aux accusations méprisantes d'Émilie. Pour Éléonore, ces paroles étaient comme un affront personnel, une insulte à la mémoire de ceux qu'elle avait perdus et à la souffrance qu'elle avait endurée, mais toute ces vies qui avait péri pour une ‘bonne’ cause. Son regard fixait intensément Émilie, transmettant toute la force de sa colère refoulée. À travers ses yeux, on pouvait percevoir la profondeur de sa peine et le poids de son chagrin, transformés en une rage implacable contre ceux qui semaient le chaos et la terreur dans le monde. Dans ce moment de confrontation, Éléonore était une force à ne pas sous-estimer, une femme déterminée à défendre les valeurs de la justice et de la paix, même au prix de sa propre vie.

        "Tu oses parler d'injustice ? Tu oses accuser la Marine et le Gouvernement, alors que ce sont tes propres actions qui ont semé le chaos et la destruction dans ce bateau remplit d’innocents civils ? Tu n'as aucune idée de ce que signifie vraiment l'injustice ! J'ai perdu mon mari, ma famille, mon village tout entier, à cause de terroristes et de pirates comme toi, qui ne pensent qu'à semer la terreur et la souffrance pour un gain personnel !"

        Son ton, empreint d'une amertume poignante, résonnait dans l'atmosphère chargée de tension, portant en lui le poids écrasant d'une douleur profonde et d'une colère incandescente. Chacun de ses mots semblait porter le fardeau de ses souffrances passées, réveillant en elle des émotions tourmentées et des sentiments exacerbés. Éléonore était lasse, profondément fatiguée des justifications hypocrites des criminels comme Émilie, qui se drapaient dans des idéaux pour tenter de légitimer leurs actes abominables. Dans sa voix, on pouvait entendre la désillusion d'une femme confrontée à la cruauté et à l'injustice du monde, incapable de comprendre comment certains pouvaient se perdre dans les ténèbres de la haine et du chaos. Chaque syllabe prononcée résonnait comme un cri de révolte contre l'obscurité qui menaçait de submerger, un appel à la vérité et à la justice dans un monde déchiré par la violence et la souffrance. Son regard, était le reflet de sa résolution inébranlable à lutter contre les forces du mal, même si cela devait signifier affronter l'impitoyable Impératrice de la Révolution elle-même.

        "Tu prétends défendre les opprimés, mais en réalité, tu ne fais que perpétuer la violence et la destruction ! Tu n'es rien de plus qu'une criminelle, une terroriste qui ne mérite que d'être arrêtée et jugée pour ses crimes ! Tu n’es pas meilleure qu’un autre !" Termine-t-elle de craché en sentant la neige la recouvrir.

        Maintenant qu’elle avait été attaquée par la femme, Éléonore avait compris la différence de force qui les séparait, et pourtant, elle ne ressentait aucune peur. Il n’y avait que la rage qui emplissait son esprit et la poussait à vouloir quand même combattre. Tout en tirant sur les filaments, au point d’ouvrir de fines blessures, laissant des perles de sang glisser le long de la neige dans son débattement physique. C’est à ce moment opportun qu’une projection d’air acéré les sépare, aidant Éléonore à redoubler d’efforts. Cependant, que ce soit la gravité ou les ordres d’Émilie, elle subit une nouvelle descente en enfer, frappant le sol durement non loin de ses compagnons qui finissent par effriter la neige autour de leurs visages pour leur permettre de respirer un peu. Éléonore s’écrase lourdement au sol, provoquant une explosion dans tous les sens de la neige qui la recouvrait, tout en laissant une magnifique gerbe écarlate s’échapper de sa bouche. Haletante et tordue de douleur, elle se retourne lentement, rampant jusqu’à ses hommes et son arme qui étaient tombés au sol. La hargne dans les yeux, elle fait éclater la neige qui entoure les têtes de ses compagnons d'un geste hargneux.

        ‘’J’vous interdis de crever ici !’’ Elle attrape son arme et se soulève péniblement, s'appuyant sur sa hache géante. Faisant signe aux autres de reculer et d'aller évacuer les hommes blessés, elle annonce d'une voix déterminée : ‘’On dégage pour le moment, laissons la place pour ne pas nuire à Raines.’’ Les yeux toujours rivés sur la révolutionnaire, elle marmonne finalement : ‘’Justice mon cul…’’ en crachant l'accumulation de sang au sol, se promettant de redoubler d'ardeur dans son entraînement pour devenir plus forte.


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        Le retour des Nefertari
        Le doux son d'un clapotis régulier se fit entendre sur le pont du navire. Celui de petites billes de sang s'écoulant d'une blessure venant d'être infligé. Un goût métallique se fit sentir dans la bouche de la Sauveuse au moment où l'attaque du Commodores l'atteignit. Ne s'attendant pas à une manœuvre aussi audacieuse de ce dernier, la demoiselle n'eut pas le temps d'esquiver ni de faire disparaître son corps. Une action qui quoi qu'il arrive se serait montrée bien dérisoire au vu des doigts recouverts de Haki qui s'étaient logés dans son épaule droite.

        Sans pousser un cri, la révolutionnaire au visage crispé par la douleur avait vu le corps de la princesse lui échapper. Lui glissant des mains, la princesse Cloclo gisait au sol inconsciente sans réaliser la veine qu'elle avait eu de ne pas être touché par ce soldat aguerri. L'hémoglobine apparaissant aux commissures de ses lèvres, Émilie regardait le Marine avec rage tandis que des explosions retentirent autour d'eux au contact de lames d'airs lui étant destinées et qui frappèrent le sol à moins d'un mètre d'eux.

        Comprenant la difficulté dans laquelle elle se trouvait, la jeune femme repoussa Raines du pied afin d'y déloger ses doigts. Poussant un soupir de douleur, l'Impératrice dissipa son corps en flocons de neige afin de s'éloigner le plus possible de ses ennemis. Réapparaissant à plusieurs mètres de hauteur qui les surplombaient, la Dragonne porta une main à son épaule. Le sang coulant abondamment de sa blessure entre ses fins doigts, Knox y appliqua de sa neige afin de stopper l'hémorragie. Une solution qu'elle savait de courte durée bien évidemment. Car cela ne ferait que ralentir son trépas si elle ne réagissait pas plus vite à la situation.

        Balayant le champ de bataille du regard, cette dernière s'attarda quelques instants sur le corps de ses amis. De ses yeux ambrés d'où se dégageait une lueur de tristesse, elle réalisa que ces derniers n'étaient plus. Et que plus jamais elle n'aurait la chance de les entendre lui casser les pieds avec leurs âneries qui lui manquaient déjà.

        - " Reposez en paix... " Soupira-t-elle de regret au moment où son attention se posa sur le corps de Xuria qui gisait sans vie après s'être fait littéralement brisé le cœur par une simple mèche de cheveux.

        En voyant ce bien triste résultat, la Protectrice ressassa les dernières paroles de la Commandante. La violence et la destruction dont elle était la cause. Mais également le fait qu'elle ne valait pas mieux qu'un autre. À la vue des corps de ses camarades qu'elle venait de perdre, ces mots eurent en effet tous leur sens dans le cœur de la détentrice du Logia de la neige.

        Seulement, c'était la voie qu'elle choisit d'emprunter et elle ne le regrettait nullement. Sa lutte était certes semée d'embûche en tout genre. Cependant, pour la liberté de tous les peuples, la Sauveuse ne comptait reculer devant rien. Quel qu'en soit le prix. Et ceux même s'il cela laisserait à jamais des séquelles à son âme.

        - " S'ils souhaitent tant périr en se dressant devant moi... " Souffla-t-elle sans même prendre la peine de finir sa phrase en regardant un à un les soldats du Gouvernement qui osaient lui faire face.

        Écartant les bras qui lui causèrent une grimace de douleur, l'Impératrice fit apparaître une tempête de neige qui gagna en intensité au point d'englober l'intégralité du Cuisino. Une violente brise souffla à travers le navire tandis que des flocons tourbillonnèrent dans les airs. Les cheveux au vent, la Sauveuse jeta un regard de dédain à tous ceux se trouvant en bas. Un regard empli de haine pour ses ennemis qu'elle comptait bien balayer à tout jamais de ce monde.

        Son corps devenant poudreuse, elle se mêla à la tempête afin de laisser s'abattre son courroux. Devenant ainsi moins perceptible au sein de ce souffle glacial aux yeux des hommes et des femmes du Gouvernement Mondial, elle les attaqua de toute part à l'aide de ses papillons de neiges qui fondirent sur eux par centaines. Un assaut qui n'avait pour but que de les distraire tandis qu'en son sommet, la poudreuse s'accumulait.

        Attendant le moment le plus propice, Émilie Knox réapparu juste derrière sa nouvelle œuvre qui flottait au-dessus du bateau restaurant. D'un simple frôlement des doigts, cette dernière propulsa un papillon d'une dizaines de mètres de diamètres sur le vaisseau. Déterminé à ne pas faillir dans sa tâche, la membre du Conseil des Dragons préférait enfouir tout ce petit monde sous une épaisse couche de neige. Quitte à devoir récupérer les corps à moitié morts des princesses que de laisser son ennemi l'emporter.
          L'avantage de cette situation, c'est que la tempête de neige soulage grandement mes brûlures. L'inconvénient, c'est qu'on a un membre du conseil des dragons de la révolution qui a décidé de nous ravir les princesses. Et a mon avis, ce n'est clairement pas un hasard...

          - Ils ont du apprendre pour la condition donnée par la Reine...
          - Hien ? Quesque s'passe ?

          Babillant comme un nouveau née, la princesse Nina Néfertari choisit ce moment pour se réveiller de son long sommeil.

          - Il se passe, Princesse, que si vous ne rentrez pas saine et sauve dans votre pays, il sera ravagé par la guerre. Vous comprenez ou c'est trop compliqué pour votre petite cervelle de moineau ?!
          - Hey ! Je !... La guerre ? Je comprends rien à ce que vous dites...
          - Écoutez, on doit absolument retrouver votre cousine
          - Petite cousine !
          - Peu importe ! On doit la récupérer et vous ramenez toutes les deux à Alabasta !
          - Mais... Tant que Jack sera là...
          - JACK EST MORT PRINCESSE ! Il est temps de vous réveillez de votre fantasme et de penser à votre propre vie !
          - Quoi...? Mort ? Mensonge !
          - Allez savoir, vous le voyez près de vous à cet instant ? Vous avez l'impression qu'il assure votre sécurité ?! Non ! Alors tenez vous tranquille le temps que je trouve une solution pour nous sortir de là.

          Toujours sous le choc de cette potentiel révélation qui est effectivement un mensonge jusqu'à preuve du contraire, la Princesse baisse la tête et reste silencieuse dans la cachette que je lui ai trouvé dans un couloir hors de vision de la révolutionnaire. La seule chance que j'ai, c'est qu'elle ne semble pas connaitre l'aura de cette princesse, sinon elle me serait surement tombée dessus alors que je la déplaçais pendant sa tempête. Cela dit, déplacer une idiote de ce genre n'est en rien pratique, notamment avec les blessures qui me rongent le dos et le bras droit. Si seulement elle avait la taille du moineau en plus de la cervelle...

          Et mais... Elle pourrait !

          Fermant les yeux pour me concentrer sur mon empathie, je recherche alors la personne qui pourrait m'arranger ce détail anodin facilement. Et je le trouve rapidement dans une pièce hautement gardée par une légion de Pacifista, mais aussi Sentomaru Kenpachi refusant de s'éloigner de plus d'un mètre de sa Sainteté. Croisant mes bras devant moi, j'utilise alors le pouvoir de mon fruit du démon pour créer un double de moi directement dans cette pièce hautement sécurisée, mon apparition créant immédiatement la réaction des pacifista qui me pointes de leurs bras canons avant même de m'analyser. Immédiatement, je pose genoux à terre en m'inclinant devant l'impératrice qui profite de ce temps neigeux pour barboter dans son jacuzzi privé.

          - Pardonnez mon intrusion mais j'aurai besoin de m'entretenir avec le corsaire Gluttony.

          Une chance pour moi, c'est le seul qui soit encore sur le Cuisino avec son équipage pour assurer la défense de proximité de la Dragonne Céleste. D'un simple hochement de tête, Sentomaru accède à ma demande et laisse le Mink se rapprocher de moi.

          - Qu'est ce que vous me voulez ?

          Comme cela fait un moment que je suis avec eux sur le Cuisino, les présentations ont déjà été faites. Aussi, il sait très bien quel est ma place dans la hiérarchie de ce monde.

          - J'ai besoin de votre pouvoir. D'une fiole de votre fluide transformant en petite souris.
          - Vous en avez marre de votre humanité ?
          - Peu importe pourquoi, faites simplement ce que je vous demande, au nom du Gouvernement Mondial.
          - Hm. Soit.

          Sortant de sa veste un petit flacon en bois, le corsaire le débouchonne un moment avant d'y enfoncer une griffe et de libérer son pouvoir pour en remplir la fiole. Une fois fait, il me la tend.

          - Je suppose que vous vous souvenez comment ça marche.
          - Tout à fait.

          Rangeant la fiole dans ma poche, je m'incline à nouveau devant sa Sainteté et me détourne de l'assemblée. Malheureusement, pour ramener la fiole je ne peux pas simplement faire disparaitre mon clone. Il va falloir que celui ci brave la tempête de la logia pour rejoindre mon corps original... Cela dit, les appartements des princesses ne sont pas loin et cela ne devrait pas être trop dure de trouver des cheveux des filles sur leurs brosses respectives... Une fois en souris, elles seront vachement moins ciblée par tout le monde...

          Je me faufille donc dans leurs appartement non loin avec mon double et mets mon plan à exécution.

          Je ne peux pas être certaine que ça ait marchée pour Cloclo, mais pour Nina, mon corps original est déjà entrain d'attraper la petite souris offusquée de ce qui lui arrive...
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          J’esquisse un léger sourire lorsque je sens le sang de l’Impératrice en frottant mes doigts les uns contre les autres. Je peux la toucher. Je peux la faire saigner. Je peux la vaincre. Une tâche qui m’aurait été impossible il y a de ça quelques mois… Mais désormais, grâce à mon entraînement et à ma nouvelle maîtrise du Haki, je suis désormais capable de jouer à armes égales avec une détentrice des pouvoirs d’un logia. Je ne suis peut-être pas capable de la battre seul, mais j’ai au moins une chance de pouvoir protéger la princesse.

          C’était du moins la pensée que j’avais en tête jusqu’à ce qu’une présence familière, Pandore, ne débarque. Je savais que l’ex-Commodore avait été assignée à cette mission et avait travaillé de son côté à un plan pour récupérer les héritières Alabastaises. Nous ne nous étions pas vus depuis le Buster Call sur Aeden… Et putain. Je pensais avoir progressé à une vitesse folle… Mais ce n’est rien comparé à celle qui il y a juste quelques mois était encore mon homologue. Affichant désormais les couleurs de l’élite, la jeune femme aux pouvoirs ophidiens est désormais Colonelle d’élite… Un poste équivalent à celui de Vice-Amiral dans la régulière. Je déglutis lentement en l’observant du coin de l'œil. Je me suis senti pousser des ailes en ayant passé un mois avec Sloth… Mais il est vrai que de son côté, elle est la disciple de l’Amiral Fenyang depuis bien plus longtemps… Et je suis forcé de constater qu’effectivement le mentorat d’un individu aussi puissant l’a aidée et explique sans doute la fulgurance de ses progrès. Toujours est-il que malgré l’envie et la jalousie que je ressens à son égard, je suis également ravi qu’elle se batte à mes côtés. En termes de dorikis, nous avons un niveau similaire… Mais la marine d’élite possède les pouvoirs de son fruit du démon, un sabre de haut rang, et est de toute évidence également capable de toucher Knox grâce au fluide offensif. Une nouvelle option s’offre désormais à nous : nous pouvons capturer l’Impératrice. Trancher une des têtes du dragon révolutionnaire et l’affaiblir. Enfin, l’objectif principal reste bien sûr de protéger les princesses…

          Alors quand la Protectrice s’envole grâce à ses pouvoirs et commence à engloutir le navire titanesque sur lequel nous nous trouvons dans une tempête de neige, mon attention se porte immédiatement sur Cloclo Nefertari. La Commandant d’élite Grey a-t-elle réussi à la récupérer après la blessure infligée à Knox ? Je balaye les environs du regard alors qu’ils se retrouvent rapidement recouverts de neige et… Plus de princesse à l’horizon. Je peste violemment alors que la panique commence à me gagner. Putain, où est-elle passée ? Je fais pulser mon Empathie pour détecter sa position ainsi que celle de toutes les personnes alentour. Je sens les corsaires qui défendent Sa Sainteté. Alcéa est là, quelque part à bord du navire, et semble être à côté de la princesse Nina. Parfait, c’est un problème de moins à gérer. Le corps principal de Knox se trouve à plusieurs dizaines de mètres au-dessus de nous, d’où elle produit son blizzard. Et, sur la promenade, il y a Grey, Pandore et moi… Et je sens également la présence et l’aura de Cloclo. Alors pourquoi est-ce que je ne parviens pas à la voir ?

          J’affûte mes sens, en essayant de me concentrer sur cette dernière alors que les températures autour de nous chutent vertigineusement. L’intensité de sa présence n’a pas changé. En revanche, il semblerait que sa forme ne soit plus la même ? Comme si elle s’était soudainement rapetissée ? Je baisse les yeux. Elle devrait pourtant être là… ? Et puis tout d’un coup, je remarque deux petites billes sombres, à peine perceptibles dans la neige. Un petit rongeur au poil tout blanc. Une hermine ? Non, une petite souris, que son pelage rend presque invisible dans ce décor qui se blanchit à vue d'œil, et qui remue dans tous les sens. A chaque battement de cœur, mon Haki de l’Observation pulse et traque la position de la princesse… Qui semble suivre avec exactitude les déplacements de cette dernière. C’est étrange… A moins que… ?

          Aaaaaaaaaaaah ! Vous êtes tous devenus des géants !

          Une voix nasillarde s’échappe du petit corps du rongeur plusieurs octaves au-dessus de celle de l’héritière Alabastaise, mais semblant en partager la tonalité. Me retournant vers Pandore et Grey, je hurle.

          La petite souris, là, c’est la princesse Cloclo !
          Hein ?
          Faites-moi confiance, c’est elle ! Je fonce sur elle, et l’attrape en un instant à pleine main, venant la cueillir à même le sol.
          Aaaaaaaaaaaaaah ! Je suis une princesse, lâchez-moi ! Jack, au secours, à moi !

          Je la lance sans hésiter en direction de la Commandant d’élite Grey. Et si je n’assure pas moi-même sa protection, c’est parce que je viens malheureusement de voir que l’Impératrice ne se contentera pas d’ensevelir le navire sous la neige. Générant une énorme masse de neige, elle projette cette dernière sur le bateau. Empêtrée jusqu’au cou dans son idéologie fanatique, celle qui autrefois était une officier exemplaire et une dissidente qui souhaitait simplement libérer et aider les gens a finalement été souillée par le fiel révolutionnaire. Et elle est aujourd’hui prête à nous envoyer par le fond plutôt que d’accepter la défaite !

          Pandore, avec moi !

          Je m’élance dans les airs, talonné de près par la Colonelle d’élite qui n’a bien évidemment pas eu besoin que je le lui dise pour agir. Nous fonçons tous les deux pour intercepter l’attaque d’Emilie Knox. Gardant mon corps enrobé de Haki, je dirige avec la pleine vitesse de mon Soru vers l’énorme amas de neige, prêt à le traverser. C’est de la neige, pas de la glace, donc cette structure est bien moins compacte et dense, quand bien même elle serait boostée par les pouvoirs de l’Impératrice. Dans tous les cas, je fonce à nouveau sur elle, en passant directement au travers de son attaque, pour aller à son contact et l’empêcher de continuer de déployer sa tempête de neige. Je compte donc sur Pandore pour utiliser à bon escient ses huit têtes serpentiformes et son sabre pour exploser l’immense papillon de neige avant qu’il n’entre en contact avec le bateau, et me frayer un chemin vers la révolutionnaire. Je prépare mon Shugan avec ma main ouverte et mes doigts raidis, alors que je me rapproche à toute vitesse de son attaque. J’ai confiance en Pandore, que j’ai déjà pu voir à l'œuvre, pour m’ouvrir la voie et me permettre d’attaquer Knox directement.

          Allez, montrez-moi, Pandore... Le niveau d'une Colonelle d’élite ! Montrez-moi comme vous avez progressé depuis Aeden !

          Résumé et techniques utilisées :
          • https://www.onepiece-requiem.net/t24208-fiche-technique-d-alex-r
          • https://www.onepiece-requiem.net/t24201-alex-raines-termine#254163
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          Le Retour des Nefertari
          Feat
          Les Copains




          Quel homme étonnant...

          Le Commodore Raines était resté fidèle à tes souvenirs. Un homme fort de ses convictions mais aussi de son talent. Tu avais fait des progrès fulgurants ces derniers mois, et pourtant, il t'égalait facilement. Pas besoin d'avoir un quelconque Haki de l'Empathie pour savoir cela. Le simple fait qu'il avait résisté aux premiers assauts d'Emilie était une véritable prouesse en soit. Tu n'aurais sans doute pas fait mieux que lui à sa place.

          Mais ce n'était pas la question pour le moment. Loin de là même. L'action avait prit place sur la réflexion, et tu n'avais pas même pas le temps de t'inquiéter pour Eleonore, les princesses ou même cette Agent aux cheveux violacés. Avant même qu'il ne t'invite à l'assaut, tu avais joint tes efforts aux siens par anticipation, arrivant à te prémunir de la première offensive ennemie par une armure de Haki et d'écailles des plus solides. Il n'y avait pas beaucoup dans le monde qui saurait briser cette défense d'un simple coup, pas même la représentante de la Révolution en face de vous. Aussi puissante était-elle...

          Malheureusement, tu ne devais pas que survivre, tu devais protéger cet endroit.  Comprenant rapidement les machinations du Commodore, tu louais silencieusement son courage et sa ténacité, tout en concentrant tout tes efforts afin de lui frayer un chemin à travers le Papillon gigantesque en neige qui menaçait de rompre ce monde. Comment arrêter un truc pareil ? Cela te surclassait totalement, au même titre qu'Alex... Et pourtant, si Salem t'avait bien apprit quelque chose, c'était que tu expertes pour lutter face à l'inéluctable.

          Cherchant à réunir toutes tes forces dans ton bras, tu venais à décrocher une lame ascendante toujours chargée de Haki qui vint à s'écraser sur la fatalité de neige. Certes, ta lame était puissante, mais pas au point de trancher en deux quelque chose pareil, et quand bien même tu avais envoyé tes têtes tenter d'exploser le projectile, celles-ci n'eurent que peu d'effet.

          La puissance d'Emilie était écrasante, et tu n'avais que quelques secondes pour trouver une solution sous peine de condamner le Commodore à une fin tragique. Quelques secondes...

          Une poussière de temps infime pour arriver à te dépasser. Tu n'avais pas la force en l'état de luter à armes égales avec une utilisatrice de logia aussi puissante et enragée qui plus était. Elle était animée de ses convictions et était prête à tout les sacrifices pour arriver à ses fins... Elle gagnait la bataille de puissance mais aussi de mentalité face à vous... Pas forcément.

          Serrant tes poings, il y avait encore une carte que tu n'avais jamais abattu jusqu'ici. Une carte que tu avais toujours eu peur d'utiliser à cause de tes problèmes. Etais-tu prête à te condamner à l'errance pour le bien de la mission ? ... Tu devais te décider et tu n'en avais pas le temps. Et comme à chaque moment où la réflexion venait à céder face à l'urgence, c'était l'instinct profond qui reprenait ses droits.

          Ton corps désormais déformée, celui-ci prit une envergure bien plus impressionnante que le papillon de neige. Une créature qu'on ne comptait pourtant que dans les légendes qu'elle avait marqué. En acceptant pleinement sa nature, et en la mélangeant intégralement à la tienne, tu venais de faire confronter le mythe à la réalité.

          Le Yamata No Orochi.

          La dernière des calamités, celle qui avait rasé bien des civilisations avant qu'elle ne soit arrêté une bonne fois pour toute. Il n'y avait pas de monstre plus approprié pour mettre fin à cet ange blanc, auto-revendiqué comme sauveur de l'humanité.

          Plantant chacune de tes têtes d'un blanc immaculé sur le projectile, tu vins littéralement à le déchirer de tout part, à lui faire perdre tout consistance avant de laisser place à huit puissants rugissements qui pourraient s'entendre à des kilomètres à la ronde et qui résonneraient sans doute à tout jamais dans les planches du navire.

          Pandore disparue, il ne restait plus que la Calamité. Une calamité qui avait offerte la chance de sa vie au Commodore ayant désormais le champ libre. Mais la Bête avait faim. Et elle ne pouvait se contenter d'un papillon aussi puissant était-il. Laissant serpenter ses têtes ayant plus qu'assez de portée pour se jeter à leur tour sur Emilie, cette fois-ci, elle allait devoir gérer des assauts venant de chaque angle.

          Des assauts toujours renforcés par ta volonté indécrottable. Ton Haki était plus fort que jamais désormais que tu avais brisé une autre barrière mentale qui te contraignait à l'inaction. C'était une occasion de mettre fortement en déroute la Protectrice. Même si celle-ci ne tombait pas sous ce premier enchaînement, toi comme Alex n’abandonneraient jamais tant qu'il y avait une mission à accomplir.

          Voilà le vrai sacrifice des soldats du Gouvernement Mondial.






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          Éléonore“Le secret du succès est de faire de ta vocation tes vacances.”
          Alors qu'Émilie Knoxx déchaînait sa tempête de neige, Éléonore se retrouva confrontée à une situation critique. La furie blanche qui enveloppait le navire menaçait non seulement la sécurité de ses hommes, mais aussi celle des civils présents. De plus, après avoir récupérer la… Souris que Raines lui avait lancer en soulignant que c’était la princesse, la commandant d’élite devait agir et rapidement ! Sentant le vent glacial de la tempête s'intensifier autour d'elle, Éléonore resserra sa prise sur sa hache géante. Son visage exprimait à la fois son calme apparent et une touche d'urgence alors qu'elle évaluait rapidement les options qui s'offraient à elle. La tempête de neige d'Émilie était un adversaire redoutable et elle ne pouvait rien faire pour ceci. Elle lève finalement une main, attrape le den-den mural et s’expriment rapidement ;

          "Soldats, reculez ! Évacuez les blessés ! et les civils !" ordonna-t-elle d'une voix forte, cherchant à les protéger autant que possible de la violente tempête qui les entourait. ‘’Nous allons nous engouffrer à l’intérieur du bateau, dirigez tout le monde dans le calme, rappeler vous que nous sommes le visage du gouvernement ! Aussi solide que le rock.’’

          Le regard d'Éléonore parcourut rapidement le pont du navire, évaluant la situation. Elle échangea des regards rapides avec ses hommes, leur lançant des ordres précis et les dirigeant vers les autres passagers du navire, les appelant à l'aide pour guider la population en panique. Ils devaient agir vite, car chaque seconde comptait dans cette situation désespérée. Un instant, son regard se posa ensuite sur Émilie Knoxx, une lueur de colère s'insinuant dans ses yeux. La violence aveugle de l'Impératrice de la Révolution la révoltait au plus haut point. Elle était prête à sacrifier un bateau entier rempli d'innocents pour capturer deux princesses. La frustration et la colère montèrent en Éléonore alors qu'elle contemplait les dégâts imminents que la tempête de neige provoquerait. C'était un enfer sans nom, une démonstration de pouvoir sans pitié qui menaçait la vie de tous ceux à bord. Malgré son indignation, Éléonore savait qu'elle devait rester concentrée et agir avec sang-froid pour protéger ceux qui étaient sous sa responsabilité. Son visage exprimait une détermination farouche mêlée à une profonde inquiétude pour le sort des passagers du navire. Elle était prête à affronter l'orage qui approchait, prête à tout pour sauver autant de vies que possible de la fureur déchaînée d'e l’impératrice de neige.

          ‘’Nah mais lâcher moi ! Je veux mon Jack ! JACK AIDE MOI !’’ S’énerve Cloclo d'une  voix aigu.
          ‘’Je vais être claire princesse, votre Jack a d’autre préoccupation, et si vous continuer à crier de la sorte, je vous laisse ici dans le froid et je vous garantie que vous ne verrez plus jamais Jack…’’
          ‘’Vous n’allez quand même pas oser !?’’ S’outre la princesse
          ‘’Ah vous de voir, soit vous rester tranquille et vous avez une chance de revoir Jack, soit vous geler sous forme de souris… Sans la chance de retrouvailles avec lui… Votre choix.’’
          ‘’Je… Peux essayer.’’
          ‘’L’effort est apprécié, c’est tout ce que je demande.’’ Reprend calmement la blanche avec un sourire.

          Après un dernier regard lancé en direction de Pandore et de Raines, qui s'apprêtaient à s'engager dans un combat épique, Éléonore détourna son regard, se concentrant sur la tâche qui lui incombait. Elle se mit en mouvement, se frayant un chemin à travers la foule en panique pour rejoindre les autres membres de son équipage. Sa démarche était calme et son aura s’étendit autour d’elle dans un voile qui se voulait réconfortant, aidant a calme la panique.  Elle ressentait tout de même une certaine inquiétude quant à ce qui allait se dérouler. Elle se mit immédiatement au travail, aidant à guider les civils dans la bonne direction, les rassurant du mieux qu'elle le pouvait tout en s'assurant que l'ordre était maintenu. Chaque geste, chaque parole étaient empreints d'une volonté de protéger ceux qui étaient sous sa responsabilité. Elle gardait un œil vigilant sur son environnement, prête à réagir à la moindre menace qui pourrait surgir. La tension était palpable dans l'air alors qu'elle se préparait à affronter tous les défis qui se dresseraient sur son chemin.


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          • https://www.onepiece-requiem.net/t26836-eleonore-grey-soldate-au-rapport-terminee#277619
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