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[Event Terminus Jaya] Le retour des Nefertari

Rappel du premier message :

Terminus Jaya

Ou l'avènement de Sainte Adela

[Contexte RP] Terminus Jaya

[@Pandore/Alex Raines]
Sur le Cuisino, autour de 11 heures, dans la pénombre d'une cabine luxueuse mais anonyme.

Même dans un navire aussi luxueux et moderne que le Cuisino, il a y a des coins d'ombres, des coins discrets, des coins au bout de corridors obscurs, dépourvus de panneaux ou de lignes de couleur pour que les gens ne s'y perdent pas par hasard, des coins qui sont fait pour ceux qui ont besoin de ne pas êtres vus et reconnus, de se réunir en cachette pour comploter, préparer des plans sournois ou dangereux...

Des coins comme cette cabine plongée dans une semi pénombre, une obscurité fasseyante a peine chassée par les flammes d'une poignée de bougies qui peinent à amener une clarté juste suffisante pour qu'on ne distingue pas les visages des gens qui s'y trouvent, juste de vagues et sinistres silhouettes, attablés les uns en face des autres autour d'une table, et ourdissant visiblement quelque terrible plan...

Au centre de la table, objet de toutes les convoitises, une pauvre créature semble offerte en sacrifice à quelque dieu ténébreux et maléfique. Déjà, une des silhouettes plonge la main dans son manteau.

- Il avait dit qu'il appelait à quelle heure déjà ?
- Il est en retard !
- Pulu Pulu Pulu !
- Gotcha. Oui ?
- Ici Salem. Vous êtes prêts ?
- Bien sur qu'on est prêts. Et ça va faire une heure...
- Bienvenue dans la marine soldat. Bon, je présume que l'assaut a commencé ?
- A peine, lui aussi est en retard...
- Ce n'est pas très grave. Laissez Sentomaru s'occuper de ça, de votre coté vous avez autre chose à faire. Je viens de recevoir des infos sures venant d'Armada et du Nouveau Monde, le Cuisino va être assailli par un très fort parti pirate. Red à coup sur, probablement Kiyori aussi. La défense de Sainte Adela est à la charge exclusive des cinq étoiles et on m'a expressément demandé de ne pas m'en mêler, mais il y a quand même quelque chose qu'il est important de ne pas laisser passer. Vous avez à votre bord deux des princesses héritières de la dynastie Nefertari. Il est absolument primordial pour le lien entre le royaume et le GM que ses deux princesses ne deviennent pas des victimes collatérales de cet affrontement. Vous allez donc profiter des combats pour mettre la main dessus et les évacuer au plus vite. C'est votre unique priorité. Est ce que je suis bien clair ?  
- Parfaitement clair.
- Alors j'attends de vos nouvelles. Bonne chance.  
CLAP


[...]

[@Alcéa]
Sur le Cuisino, autour de 11 heures, dans la cabine

- Alcéa ? Vous êtes sur le Cuisino ?
- Tout à fait votre Sainteté. J'allais rejoindre nos princesses.
- Faites plus vite ! Le Cuisino va être attaqué et je n'ai pas été consulté sur sa défense alors qu'ils se démerdent, de mon coté je vais m'emparer d'Alabasta dans leur dos !
- Une idée brillante votre Sainteté.  
- Et qui dépend de vous, n'échouez pas ! Je veux ces princesses !
CLAP


[...]

[@Eleonore Grey]
Sur l'un des ponts loisirs du Cuisino, ou une bande de marines profite d'une journée de permission bien méritée,

- Pulu Pulu Pulu !
- Gotcha ! Oui Commodore ?
- Commandante Grey ! Alerte maximale ! Une flotte de pirate nous arrive droit dessus, toutes les permissions sont suspendues immédiatement ! Je veux que vous me récupériez tous les bidasses qui se croient en vacances autour de vous et que vous les trainiez dare dare jusqu'aux quais ou vous avez laissés vos bateaux ! On va avoir besoin de tout le monde ici ! Alors MAGNEZ VOUS LE TRAIN !
CLAP

Tu n'as pas plus tot raccroché qu'autour de toi d'autres den den d'officiers se mettent à sonner, délivrant probablement le même message de la part d'autant de Capitaine ralliant toutes leurs troupes. Rien qu'une alarme globale ne pourrait pas résoudre, mais Sainte Adela les a interdit à bord...

En tout cas l'heure est grave et il s'agit de se mettre au boulot au plus vite !

HRP

Joueurs présents au début :


  • Alcéa
  • Alex Raines
  • Pandore
  • Eleonore Grey


Les règles du RP :


  • A chaque post, le joueur suivant s'annonce
  • Délai max de 72H pour poster

Merci à tous, et que les jeux vous soient favorables Panda3  

    Le retour des Nefertari
    Les contes et les légendes rapportent souvent les histoires de monstres diaboliques ayant un jour foulé ces terres. Qu'elles soient réelles ou non, ces dernières parlent de malheurs, de chaos ainsi que de destructions. De la souffrance qu'on pu engendrer ces créatures mythiques en brisant les vies de nombreuses personnes. De l'effroi que ressentaient toutes leurs victimes innocentes au moment où ces calamités frappaient leur terre.

    Mais ce que ces récits nous racontent aussi, c'est qu'au milieu du sombre carnage un être s'était à chaque fois dressé contre la violence de ce fléau. Un guerrier ayant eu le courage de mettre fin à cette ère de ténèbres. Un héros vengeur qui parfois faisait le plus grand sacrifice pour ramener la paix dans le cœur des gens. Celui de sa propre vie. Et ce que retenaient le plus souvent les petits comme les grands ayant un jour écouté ces histoires, c'était que le monstre ne gagnait jamais. Mais qu'au contraire, il mourrait de la main de son adversaire dont la bravoure inspirait encore les âmes d'aujourd'hui.

    Comme de nombreuses personnes aux quatre coins de cette planète, l'Impératrice avait un jour entendu certains de ces contes. De fables qui avaient bercé son enfance. Bien qu'on la surnommait la Sauveuse ou encore la Protectrice, elle ne s'était jamais vue pour autant comme une héroïne. Seulement comme une personne devant se dresser contre le pouvoir tyrannique du Gouvernement Mondial. Un ennemi qu'elle s'était juré de détruire jusqu'au dernier. Et c'est ce qu'elle comptait faire en commençant par ses deux soldats qui la harcelaient de leurs assauts mortels.

    Alors qu'elle se retrouvait acculée par la combinaison des attaques du Commodore et des nombreuses têtes de l'hydre, Émilie décida qu'il était grand temps de leur montre l'étendue de son véritable pouvoir. Pendant qu'elle esquivait chacun des coups, parfois de justesse, la tempête autour d'eux cessa son office. Le calme revenu sur le Cuisino, la neige s'y étant accumulé au fil du temps s'éleva par la suite dans les airs. Flocon après flocon, cette dernière retourna jusqu'à sa maîtresse qui s'en vit recouverte au fur et à mesure.

    Rapidement, après avoir décoché une droite à l'une des tête qui essaya de la gober, Knox se mit hors de portée de ses adversaires. À plusieurs mètres au-dessus du navire, la révolutionnaire posa une dernière fois son regard plein de haine sur eux avant de disparaître derrière plusieurs couches de neige. Un cocon d'une grande superficie qui couvrit tout le vaisseau de son ombre.

    Cependant, alors que tous auraient pu croire que ce dernier s'abattrait sur eux pour le détruire d'un seul coup, il n'en fut rien. À la place, la neige commença à se mouvoir étrangement. La sphère blanche se modela petit à petit pour prendre une toute autre forme. Progressivement, les contours d'un corps se dessinèrent. Une silhouette magnifique d'une femme nue à la peau et aux cheveux immaculés de blanc ainsi que deux paires d'ailes angéliques.

    Dans un souffle glacial, l'Impératrice venait de revêtir la forme ultime de son Logia. Un pouvoir qu'elle n'utilisait qu'en dernier recourt en présence d'adversaires qu'elle en trouvait digne. Une forme semblable à de puissantes guerrières dont on rapporte les nombreux exploits dans les légendes. De redoutables combattantes craintes sur les champs de bataille et qui avaient pour devoir de protéger les âmes des hommes et des femmes tombant au combat. Une Valkyrie aussi belle que les neiges éternelles. Mais aussi dangereuse qu'une avalanche.

    Posant son regard serein sur le monstre de légende qui dorénavant ne la dépassait que de très peu et sur le soldat valeureux, la créature mythique était prête à frapper. En un battement d'ailes, Knox frappa les Marines d'une bourrasque mortelles. Un vent violent pouvant briser la cime des arbres s'abbatiat sur eux tandis que des javelots de glace leur fondaient dessus. Mais cette dernière n'en resta pas là. Les choses avaient beaucoup trop durée pour la révolutionnaire qui voulait en finir une bonne fois pour toutes.

    Profitant de cette première attaque, elle concentra son pouvoir sur les premiers piques qui touchèrent le sol autour d'eux dont certains n'avaient pas pour but de les toucher. Comme une marionnettiste, elle bougea ses doigts pour préparer sa prochaine surprise. En rien de temps pour le dire, la neige se déforma pour prendre la forme de chaînes qui s'enroulèrent autour des têtes de la créature pour l'immobiliser. Une occasion qui ne durerait pas longtemps au vu de la force brute dont pouvait faire preuve le Yamata No Orochi.

    Sans attendre, l'être angélique fondit sur sa proie tout en transformant l'un de ses bras en une lame affûte tandis que de l'autre elle créa un bouclier pour parer à toute éventualité. Mais avant de laisser s'abattre son courroux sur l'une de ces nombreuses têtes, elle prépara un petit quelque chose au Commodore Raines. Au cas où ce dernier chercherait à s'en mêler, la Valkyrie usa des derniers morceaux de poudreuse gisant sur le pont du navire. Donnant forme à un énième papillon qui se dirigea à vive allure sur l'Officier supérieur. Un adorable insecte qui le pourchasserait partout avec en son centre des centaines de petites étoiles tranchantes qui n'attendaient qu'une seule chose. Surgir de leur réceptacle une fois celui-ci détruit.


    - Notre monde vaut la peine qu'on se batte pour lui !
      Finalement, rejoindre mon véritable corps a été bien plus facile que je ne l'avais imaginé, notamment grâce à la présence de la Colonelle d'élite et du Commodore Raines. Comme quoi, ce dernier est moins décevant que je ne le pensais. Il se pourrait que sa bourde à Alabasta soit moins grosse que prévue. Enfin, ce n'est pas encore gagné puisque je n'ai pour le moment qu'une seule princesse sur deux.
      Mais déjà, l'intérêt de l'avoir rapetisser c'est que je vais pouvoir la cacher du haki de l'empathie de la révolutionnaire.

      - MAIS QU'EST CE QUE VOUS M'AVEZ FAIT ?!
      - Soyez rassurée Princesse, cette transformation n'est la que pour assurer votre sécurité.
      - Assurer *respiration accélérée* Ma sécurité ?!

      Prise d'une sorte de crise de panique, la princesse souris est maintenant presque trop mignonne avec son petit nez qui s'agite au rythme de son énervement.

      - Dois-je réellement vous faire un court sur le haki de l'observation Princesse ?
      - MAIS QU'EST CE QUE J'EN AI A FAIRE DU HAKI DE L'OBSERVATION ?!
      - Puisqu'il le faut... Ce haki permet de détecter et reconnaitre les personnes sans avoir besoin de les voir ou entendre. C'est donc le haki de l'observation de cette révolutionnaire, je lui pointe du doigt la géante forme de glace que l'on peut voir même depuis notre position, qui vous mets en danger. A cause de lui, elle peut vous retrouver même sous cette apparence de souris, vous et votre petite cousine.
      - Si elle peut quand même me retrouver sous cette forme, pourquoi m'avoir transformée ?!
      - Parce que le seul moyen d'empêcher quelqu'un de ressentir une aura, c'est de la cacher au sein d'une autre aura.
      - Je... Je ne comprends pas là.
      - En d'autres mot, je vais vous cacher dans mon corps.
      - Hein ?!

      Soulevant alors ma chemise pour laisser entrevoir mon ventre, je crée une bouche juste au dessus de mon nombril, et l'ouvre grande. A l'intérieur, il ni à ni langue, ni dent. Seulement une cavité buccale qui s'ouvre et se ferme.

      - Vous n'êtes pas sérieuse, hein ???
      - Bien sûr que si, votre protection est ma mission aussi je compte bien tout faire pour sa réussite. Bref, entrez la dedans sans faire d'histoire Princesse Nina.

      Malheureusement pour moi, cette peste de princesse n'a pas compris le "sans faire d'histoire" aussi suis-je obligée de la mettre de force dans ma bouche surnuméraire pour l'y enfermer et faire disparaitre son aura de tous les radars empathiques. Et maintenant que cela est fait, ignorant les petites pattes qui grattent ma seconde bouche pour en sortir, que je raidis grâce au tekkai pour ne pas être lacérée, je peux enfin me concentrer pour trouver la seconde souris. Tâchant au mieux d'esquiver le combat entre les marines et la sale traitresse devenue révolutionnaire, je repère finalement l'aura de Cloclo dans les mains d'une Commandante d'élite au milieu des travailleurs qui sont resté sur le cuisino malgré qu'il serve maintenant de navire Amiral de la flotte de la Sainte Impératrice Adela Otero Nibal Y Milcar. Grâce à mon Rokushiki, je n'ai aucun mal à me glisser jusqu'à ma cible qui arrivent avec ses hommes à ordonner la fuite des civils.

      - Commandante, je suis l'Agent Amaryllis du Cipher Pol. Veuillez me remettre la princesse Cloclo sans faire d'histoire que je puisse la soustraire à l'empathie de l'ennemi.

      Je tends alors ma main vers la soldate afin qu'elle puisse y mettre la deuxième princesse souris. Dès lors que j'aurai les deux dans mon corps, nous pourrons alors faire croire à Emilie qu'elle n'a plus aucune raison de rester ici, l'aura des Nefertari n'y étant plus... C'est du moins ce que je compte transmettre à Raines par denden dès que j'aurai la seconde Princesse.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t11490-les-secrets-de-l-agent-a
      • https://www.onepiece-requiem.net/t11379-
      Quand nous aurons capturé Emilie Knox, je ne manquerai pas de mentionner son outrage public à la pudeur en plus de ses chefs d’accusation pour terrorisme. Voilà la première chose qui me traverse l’esprit lorsqu’elle prend l’apparence d’une gigantesque ange nue, toisant le Cuisino de l’immense envergure de ses ailes. Mais je déchante très vite en comprenant la gravité de la situation… Et le danger de la situation dans lequel nous nous trouvons tout à coup. Bordel, Raines… Tu t’es enflammé, tu t’es laissé emporter par le fait que tu pouvais la blesser, par le fait que tu pouvais la faire saigner… Alors tu as cru que tu pouvais la vaincre ? Que tu allais la vaincre ? Malheureusement les choses ne sont jamais aussi simples. Nous ne sommes pas dans un conte, ici, il n’y a pas de créatures mythiques ou de héros qui triomphe à la fin. Ici c’est la réalité, la vraie vie, amère et qui laisse un arrière goût désagréable dans la bouche. La réalité c’est lorsque je la vois, dans sa forme titanesque, armée d’une épée et d’un bouclier et attaquant Pandore, je comprends pourquoi on l’appelle l’Impératrice. Rapidement, elle enchaîne mon alliée et se jette sur elle pour lui porter un coup qui risque de lui être fatal. Je dois aller l’épauler !

      Cependant, alors que je me rattrape dans les airs en stabilisant ma trajectoire grâce à mon Geppou et que je me prépare à altérer ma trajectoire pour venir en aide à Pandore, je me stoppe net. Depuis le début de notre rencontre, je fais pulser mon Empathie afin de garder un oeil sur la situation et ainsi éviter les mauvaises surprises. Car si mes alliés ont disposé rapidement des premiers hommes qui accompagnaient Knox, il faut tout de même que nous soyons vigilants au cas où elle mobilise des renforts supplémentaires… C’est pourquoi, lorsque je me mets à soudainement ne plus sentir l’aura de la princesse Nina Nefertari via mon haki de l’observation, sans pour autant sentir l’apparition d’un nouvel antagoniste, je ne sais pas comment réagir.

      Un instant elle était là, transformée en souris par un procédé que je n’explique toujours pas mais que j’attribue à l’Agent Alcéa – sans doute les pouvoirs d’un fruit du démon dont elle s’était bien gardée de me parler lors de notre mission, et je pouvais clairement percevoir son énergie à côté d’elle… Et l’instant d’après, je ne ressens plus que ma collègue du Cipher Pol. Elle aurait trahi et supprimé la princesse ? Je refuse d’y croire, c’est impossible. Et puis, lorsque je sonde ses intentions avec mon Empathie… Je ne décèle rien d’étrange : elle ressent toujours son exaspération et son animosité habituelles, mais surtout également sa volonté d’accomplir son devoir. Alors la princesse serait morte d’une des attaques de zone de la membre du conseil des dragons ? Je n’y crois pas non plus. Que ce soit l’échec de sa mission, de notre mission, ou bien une éventuelle trahison… Quoiqu’il ait bien pu se passer, j’aurais ressenti des fluctuations dans ses intentions, n’est-ce pas ? Quelqu’un dont les iris changent au gré de ses émotions ne pourrait pas tromper mon sixième sens ! Toujours est-il que cet instant d’incompréhension me fait hésiter. Il me fige une fraction de seconde. Et s’il y a bien quelque chose qu’on ne peut pas se permettre quand on combat quelqu’un d’aussi puissant qu’Emilie Knox, c’est d’hésiter.

      Mais ce n’est pas moi qui en fait les frais, c’est Pandore. Je ne peux m’en remettre à la Colonelle d’élite et lui faire confiance. Je lance alors un regard dans la direction de l’Agent Alcéa, pour voir ce qu’il en est de mes propres yeux. Ce moment de perplexité livre Pandore à elle-même, mais me sauve peut-être la vie. En effet, alors que je cherche la princesse du regard au milieu de l’épais manteau de neige qui couvre la promenade où nous nous trouvions, je remarque que ce dernier commence à se mouvoir… Contrôlée par les pouvoirs de l’Impératrice, la neige se déplace, et prend à nouveau la forme d’un lépidoptère qui fonce sur moi ! Elle avait prévu qu’il m’attaque pendant que je prête main forte à mon alliée ! Je n’ai pas vraiment le choix, car l’attaque risque de nous toucher tous les deux si je ne fais rien.

      J’envoie une série de Rankyakus vers les chaînes qui immobilisent les huit têtes de la Colonelle d'Élite Pandore, pleinement transformée en serpent mythologique. Désolé, mais je ne crois pas que je puisse faire mieux… Je fais alors volte-face en plein milieu des airs grâce au Kamisori, ma combinaison de Geppou et de Soru, puis je me jette sur la sculpture de neige. Je concentre mon Haki de l’Armement dans la pointe de mon bras pour en augmenter l’efficacité, et je frappe. Seulement, à ma grande surprise, le papillon de neige n’a rien à voir avec ceux que j’ai pu détruire jusqu’à maintenant. Lorsque mon bras s’enfonce dedans et le traverse, des centaines d’éclats en jaillissent. Scintillant comme des morceaux de verre dans les airs, ils viennent lacérer ma peau non protégée par mon fluide offensif. Dans une détonation sourde, les diamants de neige criblent mon corps comme du shrapnel, s’enfonçant parfois sur plusieurs centimètres. Je peste intérieurement. Son fruit du démon, bien qu’il ne semble si redoutable au premier abord reste un logia… Et est donc capable d’une grande versatilité de techniques que je ne suis jamais capable d’anticiper. Je chute lourdement, retombant au sol dans la poudreuse qui m’accompagne.

      Je serre les dents alors que la douleur envahit mon corps, et que je me rattrape au sol tant bien que mal. Relevant les yeux vers Pandore qui combat dans le ciel contre Emilie Knox, j’aperçois des gerbes de sang voler. Mais le sang de qui ?

      De l’Eclaireuse ou de l’Impératrice ?
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      img_rp
      Le Retour des Nefertari
      Feat
      Les Copains




      Accablée...

      La Protectrice n'était pas un ennemi sans ressource. Loin de là. Son fruit était tout aussi puissant que le tiens et profitait d'avantages cependant bien différents. Si ton ampleur permettait aisément de surpasser la sienne ou un minima d'égaler ses envolées, cela te rendait aussi plus vulnérable. C'était la première que tu expérimentais cette forme pleinement, la première fois que tu devais converger en un but unique avec les myriades de voix qui s'entrechoquaient dans tes têtes.

      Ta volonté, ton Haki, pouvait se déployer pleinement mais manquait aussi d'expérience pour couvrir une forme aussi ample, aussi décousue. Clairement, tu étais entrain de te noyer dans ta propre psyché, dans un océan de pensées bien trop important pour y retrouver ton chemin.  C'était pour cela que tu craignais l'usage de cette carte, c'était pour cela que tu t'en étais préservée jusqu'ici. Il te fallait une force que tu n'avais encore jamais eu pour garder un cap, pour te préserver.

      Mais en même temps... Celle-ci offrait tellement de puissance, tellement de pouvoir.

      Qui étais-tu vraiment en cet instant alors que tes têtes hurlaient de rage lorsqu'elles se faisaient entraver ? Pandore ? Cobra ? Viper ? Mamba ? Plus encore ? Impossible de le savoir. Tu n'étais plus que l'image que se l'on faisait de la bête que tu incarnais dans les légendes. Rage, calamité, destruction. Tu ne considérais même plus vraiment tes pairs dans cette bataille, tu en étais de toute manière physiquement incapable. L'ensemble de tes personnalités avaient le contrôle sur la bête que tu étais.

      Tu ne décidais plus rien si ce n'était d'anéantir l'ennemi commun que vous aviez.

      Une aubaine frappe cependant ton corps, te débarrassant en partie des chaînes qui contraignaient tes mouvements archaïques. L'absence de pattern et de logique dans tes mouvements te rendaient aussi imprévisibles pour toi-même que pour l'ennemi.Et bien que tu hurlais à l'unisson de douleur alors qu'elle vint à blesser lourdement l'une de tes têtes, s'effondrant misérablement au sol mais encore attachée au reste du corps grâce au sauvetage in extremis du marine, le Roi des Serpents n'avaient pas fini d'orchestrer son courroux.

      Guidées par un instinct commun, tes têtes s'alliaient dans une forme de plan assez simple. Emilie avait prit du gabarit, sa forme rivalisant avec la tienne, elle devenait elle aussi plus facilement touchable en échange. Alors une tête venait à planter ses crocs dans sa bouclier, n'allant pas plus loin dans sa tentative mais s'assurant que son bras ne bouge pas, et une autre alla se planter dans l'autre bas. Puis ses deux jambes et enfin son torse et son cou. Des morsures vicieuses, rapides, et surtout puissantes, qui d'une certaine manière imitait les chaînes qu'elle avait invoqué tantôt. Seule elle aurait sans doute eu raison de toi lors de sa précédente attaque, n'ayant qu'à se débarrasser une à une de tes têtes rapidement. Mais tu n'étais pas seule et même quelques soldats en contrebas avaient reprit leurs armes pour tirer inutilement sur l'ange blanc.

      Tu n'étais cependant pas faites que de croc, mais aussi d'un venin puissant. Et plantée profondément dans sa chair neigeuse, les gueules toujours recouvertes de Haki, tu y insufflais ton poison, normalement d'une couleur pourpre mais cette fois-ci aussi noir que le charbon, lui aussi insufflé de ton Haki. Après tout, ton poison répondait au même règle que ton propre corps, tu le produisais en quantité presque infinie lorsqu'il le fallait et il évoluait au même rythme fulgurant que toi.

      Le but était de la faire souffrir, de corrompre sa chair de neige, de lui faire regretter d'avoir engagé une bataille évitable. Elle était tout aussi coriace que toi si ce n'était bien plus. A la différence de toi, elle ne semblait pas être aveuglée par sa propre forme, ses propres pouvoirs. Tu avais encore énormément de chemin avant de pleinement maîtriser ton fruit si tu survivais à cette escarmouche.

      Mais sur l'instant , tu n'avais besoin que d'être guidée par une rage dont chaque têtes pouvaient se ranger derrière sa bannière.






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      Éléonore“Le secret du succès est de faire de ta vocation tes vacances.”
      Alors que la tension monte sur le pont du navire, Éléonore Grey observe avec une vigilance accrue les mouvements des personnes autour d'elle. S'assurer de la sécurité des civils et de toute personne non combattante est aussi vital, mais elle se maudit pour son sentiment d'impuissance. Malgré ses efforts pour maîtriser son Haki et son fruit du démon, elle se sent toujours inadéquate face à des adversaires redoutables comme Émilie. Cette frustration la remplit d'une colère froide, alimentée par le sentiment d'avoir été trahie par les horreurs perpétrées aussi bien par le Gouvernement que par les pirates et la Révolution. Éléonore n'est pas dupe. Elle sait que le Gouvernement a ses secrets sombres, mais les actes des pirates et des révolutionnaires ne lui ont jamais donné de raisons de remettre en question son choix de carrière. Au contraire, son ascension dans les rangs lui a permis de voir de ses propres yeux certaines horreurs que le grand public ignore. Elle soupire lourdement, envoyant une nouvelle vague d'ordres pour préparer les sous-marins à évacuer les civils. Soudain, son regard perçant repère une silhouette furtive qui se faufile parmi la foule en direction de la Commandante d'élite, qui semblait s'occuper des civils. Son expression se durcit alors qu'elle reconnaît Alcéa, un agent du Cipher Pol, s'approchant rapidement de leur position. Elle la reconnaissait pour l’avoir aperçue rapidement avec Pandore. Son apparence exotique très dure à oublier.

      Les muscles de ses bras se raidissent instinctivement alors qu'Éléonore anticipe une possible confrontation. Elle reste sur ses gardes, prête à intervenir au moindre signe de danger. Lorsque Alcéa s'adresse à elle, elle écoute attentivement l'agente se présenter, annonçant son grade et sa position avant de demander la remise de la princesse Cloclo. Éléonore resserre instinctivement sa prise sur sa hache, prête à défendre la princesse à tout prix. Malgré elle et vu la situation tendue, elle scrute intensément la femme, ses sens à l'affût du moindre changement, que ce soit dans sa respiration ou dans le battement de son cœur. Alcéa semble posée, calme malgré l'urgence de la situation, ce qui lui paraît sincère. Avec un soupir, Éléonore finit par hocher la tête. La Commandante d'élite tend finalement la princesse Cloclo vers l'agent du Cipher Pol. Cependant, elle observe toujours Alcéa avec méfiance, se demandant quelles sont ses intentions réelles. Bien qu'elle veuille croire en l'unité possible entre toutes les branches du gouvernement, une lueur d'inquiétude traverse ses yeux alors qu'elle réalise que la situation pourrait rapidement lui échapper si cette femme se révélait être une imposteur…

      "Faite-lui attention, elle a du mordant. Savez-vous où se trouve l’autre princesse ? Est-elle toujours en vie ?" demande-t-elle en observant toujours Alcéa intensément.

      Les marines autour d'elle continuent de s’activer, guidant les civils en sécurité. D’autres courent pour partager une quelconque information, les den-den saturés en ce moment par les différents appels et suivis. Toutefois, autour d'elle, autour de la commandante d'élite, tout semble calme, son aura offrant un support important pour garder tout le monde en ligne vers la descente d’escalier vers les entrailles du bateau. À l’extérieur, les bruits de combat s’intensifient entre les hauts rangs de la marine et la Révolution et pour l'une des rares fois, Éléonore s'inquiète pour la sécurité de son supérieur…


      résumé:
      • https://www.onepiece-requiem.net/t26871-eleonore-grey-soldate-au
      • https://www.onepiece-requiem.net/t26836-eleonore-grey-soldate-au-rapport-terminee#277619
      Le retour des Nefertari
      La morsure du serpent était intense. Mais pas autant que la douleur que ressentait la puissante Valkyrie qui sentait déjà les effets de ce poison faire son office à travers son organisme. La reine des neiges souffrait le martyre malgré le calme apparent qu'elle affichait. Seulement, il était hors de question de faillir et dévoiler le moindre signe de faiblesse à son adversaire.

      Prise au piège par les gueules béantes du monstre, la guerrière mythique l'observait intensément tout en cherchant par quel moyen se libérer de ses crocs acérés. Il y avait bel et bien une solution qui se résumait en un simple repli stratégique. Consistant à reprendre sa forme normale, Émilie pourrait de ce fait s'échapper et panser ses plaies. Cependant, il en était hors de question. La Sauveuse n'avait pas pris cette forme de légende pour ensuite prendre la fuite comme une vulgaire lâche.

      Bien au contraire, cette dernière ne voulait qu'une seule chose en prime de récupérer les princesses pour le compte de la révolution. Démontrer que la puissance du Gouvernement Mondial n'était rien comparée à la leur. Achever ses chiens de la Marine qui avaient osé se dresser contre elle et contrecarrer ses plans. La tache n'était pas des plus simples en effet, mais l'Impératrice ne pouvait se résoudre à abandonner aussi facilement.

      Serrant les dents pour contenir la douleur qui parcourait tout son corps, elle réfléchissait. Ce possesseur de Fruit du Démon n'était clairement pas un adversaire à prendre à la légère et Knox le savait pertinemment. Les pouvoirs de son Zoan cumulé à son Haki de l'Armement faisaient de lui un ennemi puissant contre lequel la jeune femme devait faire preuve d'inventivité pour le terrasser. Et par chance, la Protectrice n'en était pas démunie. Son imagination était sans bornes et un fin sourire se dessina sur sa peau d'albâtre.

      La Valkyrie ne pouvait certes bouger en raison de la prise qui la maintenant à son pouvoir, mais l'Hydre avait oublié deux facteurs importants qui lui seraient fatals. Ses deux paires d'ailes qu'elle pouvait continuer à bouger à sa guise. Mais par dessus tout qu'elle pouvait utiliser comme arme. Sans chercher à se libérer de son étreinte, les appendices célestes dans son dos se mirent à se mouvoir.

      Disparaissant, les quatre ailes se transformèrent en quatre bras munis d'armes tranchantes. Deux haches et deux épées prirent leur place. Continuant de sourire avec malice, la Sauveuse abattit ses armes dans l'instant qui suivit leurs créations pour que le titan n'ait pas le temps de réagir. Visant à se libérer, la guerrière chercha à trancher net quatre des têtes de la créature au niveau de leur cou qui n'était pas protégé par ce revêtement noir d'ébène.

      Dans un hurlement rageur, Émilie frappa de toutes ses forces la nuque des deux têtes maintenant ses bras ainsi que celles qui s'étaient planté dans son cou et dans son buste.


      - Notre monde vaut la peine qu'on se batte pour lui !
        - Qu'est ce que vous allez me faire ?
        - Je vous mets en sécurité Princesse.
        - Mais qu'est ce que... Pourquoi vous avez une bouche sur le ventre ? AAAH ! Une souris ! Il y a une souris dans votre bouche bizarre !
        - Il s'agit de votre grande cousine Princesse. Maintenant calmez vous s'il vous plait.
        - Quoi ?! Nina ?
        - Raah, mais pourquoi il faut toujours que tu fasses comme moi Cloclo... Même quand je suis transformée en souris il faut que tu fasses pareil !
        - Ah bah bien sûr ! Genre c'est toi qui a été transformée la première ! Ne me fait pas rire !

        Ok, j'ai compris, les deux princesses sont une fois de plus entrain de se crêper le chignon, aussi je doute que les enfermer ensemble dans un espace si étroit soit une bonne idée. Bon, suffit de faire une autre bouche comme la première et le problème est réglé... Ignorant les protestations des deux jeunes souris, je referme alors la prison de chair de Nina et en crée une nouvelle pour Cloclo histoire que les deux ne s'entredéchire pas en moi.

        Si effectivement je les empêche d'en venir au main, leur langue son malheureusement assez aiguisé pour faire fit de leurs prisons personnelles séparées par mes organes, créant alors un brouhaha constant venant de mon ventre...

        Remarquant alors le regard plus que surpris de la Commandante d'élite devant moi, je la rassure rapidement :

        - Ne vous en faites pas, dès que nous serons à Alabasta je leur rendrai leur forme humaine.

        Je sors alors mon denden pour contacter Raines comme je l'avais prévu, sauf que pour une raison ou une autre, monsieur a décidé de ne pas répondre, comme s'il était sérieusement occupée avec l'ennemis... Non mais à d'autres les excuses bidons ! Mécontente de ce contre temps, je reviens alors vers la commandante qui organise déjà la fuite des civils.

        - Vous faites partie de la troupe d'élite venu charmer et secourir les Princesses d'Alabasta, je me trompe ? Si c'est le cas, et ça l'est forcément parce que je ne me trompe jamais, votre mission prioritaire maintenant est de m'aider à quitter ce navire au nez et à la barbe des attaquants. Et il me faudrait quelques uns des playboys embauché pour plaire aux demoiselles avec moi.

        Et quand je dis "mission prioritaire", j'entends bien sûr qu'elle laisse un peu tomber ces civils dont tout le monde se fout pour me trouver dans l'instant une équipe et un sous marin pour nous sortir de la zone attaquée. Car il est plus que temps maintenant pour les princesses de retourner chez elles...
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        Je serre les dents si fort que du sang coule de mes gencives, et vient doucement se mêler à celui qui couvre presque intégralement mon corps. Les échardes neigeuses qui sont plantées dans à même ma chair commencent rapidement à fondre, diluées par tout ce sang… Et laissant derrière elle des trous semblables à ceux laissés par la chevrotine d’un tromblon. La douleur est intense, comme si tout mon corps était dévoré par des piranhas, ou qu’il se dissolvait… Oui, c’est ça. C’est comme lors de mon entraînement à Ombralia, lorsque les vapeurs acides attaquaient chaque centimètre carré de ma peau. Je ferme les yeux un bref instant, et expire un grand coup en étendant à nouveau mon Haki de l’Armement de mes bras vers l’intégralité de mon corps. Je dois faire fi de la souffrance que je ressens. Seule compte la mission, ma mission. Et alors que cette pensée emplit mon esprit, l’aura de la deuxième princesse disparaît tout d’un coup, une fois encore alors qu’elle se trouve à proximité d’Alcéa. Je relève la tête et la tourne vers l’agent du Cipher Pol. Vient alors un dilemme : puis-je lui faire confiance ? Les quelques fois où nous avons travaillé ensemble, j’ai pu me rendre compte de son caractère exécrable… Mais également de son professionnalisme sans faille.

        L’instant de panique que j’ai pu avoir plus tôt cède alors sa place à quelques secondes de réflexion. Je dois prendre le temps, même s’il s’agit de quelques secondes, pour décider ce que je fais : rester sur le pont parce que j’estime que la situation vis-à-vis des princesses est préoccupante, ou repartir dans les airs assister Pandore. La Colonelle d'Élite, fidèle à l’institution dont elle fait partie, accomplit sa tâche en combattant, sans hésiter. La mienne, en tant qu’officier de la régulière, c’est d’évaluer la situation au plus juste et de prendre la décision la plus adaptée. Alors réfléchis, Raines. L’aura des princesses a disparu, et il ne peut y avoir que quelques explications rationnelles à cela. Premier scénario, elles sont mortes, tuées par les attaques de l’Impératrice. C’est peu probable. La voix de la princesse Cloclo s’est tue bien plus longtemps après l’explosion du papillon de neige. Si elle avait agonisé des suites de ses blessures, j’aurais senti son énergie faiblir petit à petit… Mais ce n’est pas le cas. Un instant elle était présente, sous la forme d’une petite souris, et celui d’après elle ne l’était plus. Alcéa l’aurait tuée ? Je ne la crois pas capable de trahison, mais je me méfie d’un éventuel agenda caché de la part de l’agent du gouvernement, et où elle aurait profité du chaos de la bataille pour les faire disparaître. L’autre option, c’est qu’Alcéa connaisse un moyen de les rendre indétectables à l’Empathie. Peut-être via son mystérieux pouvoir qui les a transformées en souris ? Je n’en sais rien. Ma connaissance du Haki est trop récente et superficielle pour en avoir la certitude ou non.

        Les deux décisions me tiraillent intérieurement. Que faire ? Affronter Knox alors que les princesses ont besoin d’assistance, c’est échouer la mission que j’ai accepté d’accomplir. Ne pas faire confiance à Grey et Alcéa, c’est laisser Pandore se faire massacrer, et possiblement permettre à une membre du conseil des dragons de s’enfuir ou pire, de capturer ou tuer les princesses. Cela fait bien trop de temps que j’hésite. Allez, Raines ! Décide, et agis ! Alors que je suis en proie au doute, et que mes yeux se posent sur Alcéa, son regard soutient le mien. Je plonge alors dans le violet pâle de ses yeux. Ce sont ceux d’une agent confiante, en ses décisions et en sa mission. Alors je n’hésite plus. Je frappe le sol du talon plus d’une dizaine de fois en une seconde, me propulsant dans les airs avec la pleine vitesse de mon Soru. Pandore m’a fait confiance, en joignant mon combat. Hors de question de la laisser tomber. Et hors de question de ne pas à mon tour faire confiance à mes alliées.

        Ce serait mentir de ne pas admettre que je suis terrorisé, alors que je me jette à corps perdu dans cet affrontement. Je me sens petit, ridicule, comparé aux deux créatures titanesques qui s’affrontent. Pandore est gigantesque, complètement changée en sa forme mythologique, longue de plusieurs dizaines de mètres et avec ses huits têtes déployées. En face, Knox riposte en étant transformée en une immense valkyrie possédant quatre bras… Et assénant quatre attaques simultanées à la Colonelle d'Élite dans le but de trancher ses têtes. C’est bien trop que je puisse gérer seul. Au vu de ma vitesse, je peux très certainement réussir à m’interposer sur une de ses attaques… Mais c'est impossible que je puisse l’assister sur les trois autres. Alors que faire ? Il y a deux issues possibles, alors que Knox vise à trancher quatre de ces dernières. Soit la perte d’une des têtes du monstre polycéphale suffit à la tuer… Soit c’est tout le contraire, et sa vie n’est pas en danger tant qu’une des têtes est intacte. Dans tous les cas, le fait que j’en protège une ne changera rien… Sauf si une des têtes de la Colonelle d'Élite est sa tête principale… S’il y en a tout simplement une ? Il y a une chance sur huit. Une chance sur quatre sur mon intervention. Il y a trop d’inconnues… Mais une constante. Knox est là, et attaque Pandore. Et tandis qu’elle se focalise sur ma collègue et attaque, elle est vulnérable. Mieux encore, Pandore la maintient grâce à ses crocs. Alors je n’hésite pas, et je fais confiance en mon alliée pour survivre et temporiser. Je change de direction dans les airs en utilisant mon Kamisori, combinaison de Geppou et de Soru, pour me placer dans l’angle mort de l’Impératrice.

        Entièrement recouvert de Haki de l’Armement pour faire fi de la douleur qui irradie mon corps, raidissant mes dix doigts, je fonds vers la gorge de Knox, prête à la transpercer avec un double Shugan. Je concentre toutes mes forces dans cette attaque. Si elle cherche à prendre la tête de Pandore, alors c’est qu’elle est prête à perdre la sienne…
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        Le Retour des Nefertari
        Feat
        Les Copains




        La Mort...

        Arracher la tête d'un être. Lui prendre son dernier souffle. S'emparer de sa dernière lueur. Quelle acte de cruauté, condamné de tous. Et pourtant c'était la libératrice qui avait abattu son couperet. La protectrice d'un peuple opprimé qui était devenu guillotine de sa colère.

        L'on ne mourrait qu'une fois normalement. L'on ne vivait que trop peu pour se préparer à sa fin. Ces peurs, ces angoisses fin à une fin pourtant inévitable, tous les ressentaient, tous passaient leurs existences à les fuir, à leurs tourner le dos.

        Une lame abattue. Une première tête tombée, tranchée. La Calamité, ta Calamité était encore vivante mais vivait une douleur indescriptible, un traumatisme éternel d'une existence brisée. D'une divinité à une autre, l'ange blanc s'était emparé dans son courroux vengeur de ton essence de vie. Et comme un requiem macabre, le refrain frappa à nouveau. Une seconde tête décapitée, une agonie encore plus grande.

        Qui étais-tu ? Venais-tu de mourir ? N'était-ce que les échos de ta colère qui faisait vivre ce corps désarticulé, serpentin, meurtrier. Pourtant, l'instinct de la Bête même confus se réveilla. Deux têtes tranchées était une tragédie ? Quatre ? C'était là une insulte. Une insulte qui ne passa alors que les lames se brisèrent sur un Haki manifesté à nouveau. Il ne s'était passé qu'une fraction de seconde et pourtant, face à la mort, tout paraissait éternel.

        Une âme mourante ne ressentait plus le temps. Elle n'en avait plus les moyens. Perdue face à l'immensité de l'infini, elle ne pouvait qu'observer les reflets de ses regrets. Plongée dans cet entre-deux, sur ce fil fragile, tu étais partout et nul part. Transcendée dans ta propre condition de mortelle, tu manifestais tes émotions plus que ta raison.

        La Valkyrie était arrogante, bouffie d'orgueil. Elle voulait te prendre la moitié de tes têtes, elle avait échoué. Elle oubliait qu'elle n'était pas si puissante, que de majestueux elle n'en avait que l'apparence. Ce n'était qu'un petit papillon finalement. Un papillon acculé. Même sauvée par le destin, elle ne resterait que ça.

        Un flocon de neige que tu engloutirais, aujourd'hui, demain et à jamais.

        Ignorante au reste du monde, plongée dans cette étreinte chaude et froide à la fois avec ton bourreau, tu hurlais, de tes six têtes tu manifestais ton Haki du Conquérant. Il ne pouvait pas briser la Valkyrie, elle était encore au dessus de cela, mais son cri servait d'avertissement, à elle mais aussi au reste du monde. Jamais, le Serpent à Huit têtes ne pourraient périr.

        Jamais.

        De Conquérant, celui-ci vint à déclencher l'Armement, tel des dominos l'un à la suite des autres. Désormais ayant moins d'envergures, délestées de deux têtes, de deux soupçons de vies, de monstre blanc tu devins serpents noirs. Entièrement recouvert, immuable, renforcés face aux assauts du monde.

        Le Papillon Blanc contre le Serpent Noir. Un poème aux fragrance de drame.

        L'emprise se resserrait, les morsures bien ancrées. Ton étreinte était son cercueil, tes crocs les clous. La colère n'était pas synonyme de négligence et ses ailes furent aussi prises en défaut. Tu ne pouvais pas l'abattre seule mais tu pouvais la retenir pour l'éternité.

        La Mort ne pouvait pas te saisir mais elle pouvait saisir l'Ange. Douce ironie, la Faucheuse prenait la forme d'un Humain, un type d'être qu'elle avait pourtant juré de protégé contre l’oppression.  

        Qui était le Monstre de l'histoire ? Le divin enchaîné ou le démon ensanglanté.

        Aucun n'aurait de fin heureuse.




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        Éléonore“Le secret du succès est de faire de ta vocation tes vacances.”
        Éléonore observe la scène avec une surprise mêlée d'intrigue alors qu'Alcéa s'apprête à emmener les deux princesses souries. Ses yeux s'élargissent légèrement, étonnés par la facilité avec laquelle l'agent du Cipher Pol manipule la situation. Une lueur d'intérêt brille dans ses yeux alors qu'elle envisage les implications de ce qu'elle voit. Elle se demande si Alcéa utilise un pouvoir particulier, peut-être même si elle est en possession d'un fruit du démon. La Commandante d'élite observe attentivement chaque geste de l'agent, cherchant des indices qui pourraient confirmer ses suspicions, même si la bouche béante parlait grandement. Son esprit analytique tourne à plein régime alors qu'elle tente de comprendre les tenants et les aboutissants de la situation.

        Pendant ce temps, les marines autour d'elle continuent de s'activer, guidant les civils vers la sécurité. Éléonore reste au mieux concentrée sur la situation, surveillant le déroulement des événements de la marche des civils vers les sous-marins et bateau de secours. Lorsque Alcéa évoque l'idée de contacter Raines, Éléonore remarque le manque de réponse de ce dernier et ressent une pointe de frustration face à ce contretemps. En même temps, elle ne pouvait pas en vouloir aux deux supérieurs qui combattaient pour leurs vies. Lorsque Alcéa lui demande de l'aider à quitter le navire avec les princesses, Éléonore prend une profonde inspiration, évaluant rapidement la situation. Malgré son désir de protéger les civils, elle réalise l'urgence de la situation et comprend que la sécurité des princesses doit être une priorité absolue.

        Elle acquiesce finalement aux demandes d'Alcéa, sachant que le retour des princesses chez elles est désormais une nécessité impérieuse. Elle ordonne à quelques-uns des marines à sa disposition de se joindre à eux pour assurer leur sécurité lors de leur évacuation du navire attaqué. Éléonore sait que le temps presse et qu'il est crucial d’agir rapidement pour mettre les princesses à l'abri et les ramener en sécurité à Alabasta. Elle attrape un petit den-den qui repose tranquillement à sa hanche.

        ‘’Mars, Roy, venez me rejoindre maintenant, nous avons une autre priorité. Laisser les sous-officier continuer le boulot.’’
        ‘’Parfait m’dam.’’ S’exclame une voix masculine.
        ‘’Oui Commandante.’’ Souffle une voix féminine.
        ‘’Escouade beaux gosses ? Commandante d’élite Grey, avec l’agent Amaryllis, nous allons quitter le navire, nous avons besoin de votre présence pour une escorte de sortie. Retrouvez-nous sur le centre du bon.’’
        ‘’D’accord, nous arrivons immédiatement.’’ Lui répond une voix parfaitement grave et moelleuse.
        ‘’Notre escorte arrive sous peu, nous pourrons partie dès leurs arrivés.’’ Annonce la blanche à l’agente.

        Quelques minutes plus tard, tout le monde se trouvait sur place, s’observant avec des yeux interrogateurs avant qu'Eléonore n'explique simplement aux hommes et aux femmes présents ce qu’ils allaient faire. Pour des raisons politiques, ils devaient escorter l’agent Amaryllis jusqu’à un sous-marin et ensuite pour un voyage. Ils auraient plus d’information une fois dans le lieu sécuritaire et loin de la bataille. D’un accord commun et avec l’approbation de l’agente, ils l’encadrèrent, Éléonore en tête. Ils se mirent finalement en marche, s’enfonçant dans les entrailles du navire vers leur destination.


        résumé:
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        • https://www.onepiece-requiem.net/t26836-eleonore-grey-soldate-au-rapport-terminee#277619
        Le retour des Nefertari
        Dans l'ombre, à bord d'un sous-marin dissimulé sous les eaux à seulement quelques mètres sous le Cuisino, des hommes et des femmes de la révolution attendaient. Des soldats de l'armée de Freeman qui étaient venu en soutien en accompagnant l'Impératrice dans cette mission périlleuse. Se tenant prêt à toute éventualité, ces derniers patientaient parés à réceptionner les princesses d'Alabasta ou encore à intervenir pour sauver leur camarade en cas de grand danger.

        Seulement, suite aux événements qui avaient eu lieu durant cette sombre guerre qui eut pour résultat de voir la cité Caravelle disparaître, de nouveaux ordres venaient de tomber. Des consignes qui allaient chambouler toute leur opération et qui ne plairaient pas à la Sauveuse qui menait là l'un de ses plus grands combats pour leur cause.

        - " Il faut qu'on se bouge le plus vite possible ! " S'exclama l'homme en charge des communications qui venait de capter le message de se rendre le plus rapidement possible à la surface pour venir en aide à ceux qui combattent pour Jaya.

        - " Et Émilie ?! " S'insurgea une jeune femme devant les propos de ce dernier. " On va quand même pas la laisser ici ?! "

        - " Et qu'est-ce que tu veux qu'on fasse de plus ?! " S'emporta son interlocuteur qui ne voyait aucun moyen de lui venir en aide. " Le Cuisino regorge de soldat de la Marine ! Vu qu'elle n'est toujours pas de retour, il est plus qu'évident qu'elle a rencontré une résistance assez forte pour lui tenir tête. " Soupira-t-il en imaginant bien mal pouvoir se mesurer à ces derniers sans y laisser lui-même la vie. " On ne peut rien pour elle et on a reçu de nouveaux ordres ! "

        Accompagnant cette querelle, d'autres voix s'élevèrent pour débattre du sort de la reine des neiges. Certains étaient contre le fait de l'abandonner tandis que d'autres bien que ne le souhaitant pas également se ranger du côté du préposé à la communication. Tous sauf un y allèrent de leur petit commentaire. Un homme à la chevelure blonde adossait dans un coin du poste de pilotage qui gardait le silence depuis le début.

        Usant de son fluide de la perception, ce dernier était bien trop concentré sur le combat qui opposait sa consœur contre les forces du Gouvernement Mondial. Un affrontement qui il en avait bien peur ne serait bientôt plus en la faveur d'Émilie. Au plus profond de son être, l'homme que l'on surnommait " No one " pressentait qu'une triste destiné attendait la Dragonne. Un sort funeste qu'il ne pouvait se résoudre à accepter. Pas lui, ce tombeur de ces dames pour qui il serait prêt à tout pour conquérir leur cœur.

        " Je m'en occupe. " Laissa échapper Martin avec ferveur au moment de décroiser les bras de son large torse avant de se diriger vers l'écoutille. " Débrouillez-vous comme vous voulez pour aller donner un coup de main aux survivants. Une gente dame a besoin de mon aide. "




        De son air charmeur, l'atout de la révolution étira un sourire qui fit fondre la plupart des femmes se trouvant à bord. Un sourire qui laissa totalement indifférents les hommes qui le regardaient avec inquiétude porter la main sur le verrou.

        - " On se retrouve plus tard ! " Déclara l'Amoureux au moment de l'ouvrir en laissant l'eau s'engouffrer à l'intérieur du sous-marin avant de s'éclipser tandis que les autres accouraient en panique pour la refermer tout en l'insultant de tous les noms.

        En un rien de temps pour le dire, le bellâtre remonta à la surface en seulement quelques brasses avant de se hisser à bord du navire restaurant. Les choses allaient fortement se compliquer pour leurs adversaires qui ne s'attendaient clairement pas à une entrée en scène si soudaine. Sans perdre un instant, le révolutionnaire se précipita à la rescousse de Knox. Arrivant pile au moment fatidique qui faillit lui coûter la vie, le blondinet d'un simple bond qui fit appel à toute la force de ses jambes vint contrecarrer l'attaque du Commodore Raines en apparaissant sur l'une des épaules de la Valkyrie.

        - " Dis donc toi !! " S'exprima No One d'une voix empli de colère tandis qu'il posait un regard plein de reproche sur le Marine au moment de lui attraper l'un de ses bras qui se trouvait plus qu'à quelques centimètres de la gorge de la jeune femme. " Ce n'est pas très galant de s'attaquer à une femme par derrière ! "

        Ne lui laissant pas le temps de réaliser ce qui venait de se passer, l'Amoureux recouvrit sa main libre du fluide de l'Armement. D'un geste vif et précis, le blondinet lui décocha une droite à pleine puissante. Un coup qui au vu de l'enveloppement total du corps de son adversaire par son fluide noir n'aurai dû avoir aucun réel impact. Mais c'était sans compter sur sa maîtrise d'un art lui permettant de passer outre ce genre de défense. Un style du nom du Hasshoken lui octroyant le pouvoir de diffuser des ondes de choc à ses attaques.

        - " Voir voir ailleurs si on y est !! " Hurla-t-il avec rage au moment où ses phalanges rentèrent en contact avec le visage de son ennemi qu'il envoya s'écraser en direction du pont.

        Continuant sur sa lancée, le bellâtre ne perdit pas de temps pour se diriger vers le monstre qui tenait fermement son alliée entre ses crocs. De son côté, Émilie, comprenant les attentions de Martin fit disparaître ses armes pour les retransformer en simples mains. Des mains qui attrapèrent chacune des têtes de l'Hydre qui continuait de la tenir prisonnière. Faisant fondre ses doigts afin de les glisser entre sa peau et les gueules béantes de la calamité, la Valkyrie tira de toutes ses forces sur les mâchoires supérieures pour le faire lâcher prise.

        Et alors que la guerrière légendaire se débattait, Martin qui courrait à toute vitesse sur la peau écailleuse d'un des cous de la créature, se dirigea vers son buste. Arrivé à sa hauteur, il frappa de toutes ses forces de ses deux mains recouvertes de Haki. Une puissante attaque faisant une fois encore appelle aux vibrations afin de le faire reculer et qu'enfin les crocs profondément plantés de la bête se détache de sa proie.



        - Notre monde vaut la peine qu'on se batte pour lui !
          Olek volait dans les cieux, par-delà la bataille navale qui faisait rage en contrebas, au-dessus des défenses acculées de la Marine et jusqu'au Cuisino. Boule de feu gigantesque, de couleur noire, obscurcissant le soleil tel une éclipse, le pirate incarnait une nouvelle fois l'épitome de la destruction. Pourtant, trop occupées à survivre face à l'éminence d'un danger omniprésent, peu des âmes présentes ne firent attention à la calamité qui fondait sur eux. Quelques paires d'yeux, cependant, celles des forces en réserve ou des civils attendant leur évacuation, n'ayant rien de mieux à faire, levèrent les yeux vers la source de ces ténèbres brûlantes. D'ordinaire, une étoile filante était un signe de bon présage : quiconque en voyait une passer dans la voûte céleste se sentait obligé de faire un vœu, le cœur allégé et motivé par l'espoir enfantin que ce morceau de pierre flamboyant améliorerait sa vie. L'incohérence d'une telle tradition avait toujours laissé Olek perplexe. Mais aujourd'hui, alors qu'il chutait sans aucun contrôle vers le navire d'Adela, l'ironie de la chose le faisait jubiler. Pour une fois, il y aurait une réelle corrélation, bien qu'inverse, entre les souhaits des spectateurs et leur avenir face à la météorite insensée en laquelle il venait de se transformer.

          En réalité, Olek n'avait plus aucun contrôle sur son atterrissage depuis longtemps. Il avait abandonné toute idée de sécurité pour se focaliser sur la puissance de frappe. Son corps de logia intangible n'avait plus rien d'humain ; de plusieurs mètres de diamètre, il n'était plus qu'une masse sombre et sinistre de flammes devenues noires, renforcée au Haki de l'armement. Il n'avait aucune idée des affrontements en cours sur le Cuisino ; la seule certitude qui l'habitait était qu'il n'y avait aucun allié. L'opportunité unique pour lui de tenter une attaque kamikaze d'une telle envergure. L'ampleur des dégâts serait colossale, son seul regret étant qu'il risquait de ne plus y avoir grand-chose de vivant au point d'impact. Puis il se rappela l'importance de cette guerre, la présence des différents camps et des grosses pointures à bord. À défaut de les vaincre en une attaque, il ferait au moins le ménage autour et titillerait leurs valeurs morales à gerber. Oui, rien de mieux qu'un petit massacre d'innocents pour motiver ses adversaires à s'entre-zigouiller dans une arène à ciel ouvert, dépourvue de toute distraction. Son sang aurait bouilli d'excitation à l'idée s'il n'était déjà pas en flammes.

          Les abords du pont du Cuisino, jusqu'à présent rendus flous par la distance et la vitesse, se dévoilèrent subitement à quelques fractions de seconde de la collision. Olek crut apercevoir un dragon à plusieurs têtes luttant contre un ange sublime aux gros seins. Il n'eut pas le temps de questionner sa santé mentale qu'il les percutait de plein fouet. Le choc fut cataclysmique. Semblable à un séisme, l'onde suivant l'impact se répercuta sur tout le navire, accompagnée d'une vague de chaleur qui fit fondre la neige instantanément et enflamma la zone sur des dizaines de mètres. Ses flammes noires intarissables se répandirent dans tous les sens comme mu par une volonté propre, dévorant chair et matières sans distinction. Un nuage de vapeur et de fumée noire, provoqué par la neige fondue et le bois brûlé, se dissipa pour dévoiler l'étendue du carnage de son atterrissage. Élémentaire de feu, le pirate mit plusieurs longues secondes à récupérer forme humaine et à sortir du cratère enflammé. Sa tête tournait encore et du sang lui brouillant la vue coulait de son cuir chevelu à vif malgré ses capacités de Logia.

          Sur le pont détruit, régnait un plaisant silence de mort, brisé ça et là par le crépitement de ses flammes mourantes et les gémissements des blessés. Olek respira à pleins poumons cette odeur alléchante de charbon et de cochon grillé. Revigoré, il se tourna vers les quelques silhouettes encore debout, notamment la dragonne multi-têtes et l'ange à moitié fondue qui reprenait rapidement forme. Il crut également reconnaître un des officiers sans trop se rappeler d'où. Complètement nu, le colosse de feu ramassa une cape de gradé à moitié cramée qu'il noua autour de sa taille. Il haussa les épaules satisfait et ouvrit en grand les bras devant lui.

          "Salut la compagnie ! Désolé de vous déranger !" dit-il, un sourire faussement contrit sur les lèvres et une hilarité perverse étincelant ses yeux. "Je cherche Adela, si quelqu'un aurait l'amabilité de m'indiquer la direction, je ne vous importunerais pas plus !"

          Page 101 du fascicule du métier de pirate pour les nuls : Nonchalance et provocation sont tes meilleurs amis.

          Info des techniques:
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          • https://www.onepiece-requiem.net/t13281-un-soir-tard-dans-un-bar-sans-accoudoir-a-boire-devant-une-histoire-pas-noire
          - Dites, c'est moi où on bouge ?
          - Ça doit être toi.

          *BAAM*

          - C'était quoi cette secousse ?!
          - Bordel, on bouge je vous dis !
          - C'est pire que ça : on tourne !
          - Je crois que je vais être malade...
          - Comment ça on tourne ?!

          Et tandis que tous les soldats de notre escorte commence a paniquer, moi je ressens autre chose qui me plait guère. Emilie n'est plus seule : deux nouveaux protagonistes viennent de débarquer sans invitation et on déjà rejoint le combat.

          - On s'en fout de ce qu'il se passe ! Il faut quitter ce navire ! MAINTENANT !
          - Euh, on a un problème.

          Arrivé à l'embarcadère des quelques sous marins de secours du cuisino, un soldat qui vient de mettre sa main dans l'eau et qu'il secoue nonchalamment pour l'égoutter se tourne l'air grave vers nous.

          - On est au milieu d'un Maëstrom.
          - Quoi ?! Vous plaisantez j'espère ?!
          - Négatif, regardez : le niveau d'eau est beaucoup trop bas à cet endroit et même à l'œil nu on peut voir le courant.

          Je serre les dents, répétant plus pour moi même que pour les hommes :

          - On doit quitter ce navire !

          Mais mon ton est trop autoritaire et cassant pour qu'ils comprennent que je ne m'adresse pas à eux.

          - Si on monte dans ce sous marin maintenant, on risque juste d'entrer en collision avec les débris coincés dans le tourbillon.

          Réfléchit Alcéa, réfléchit. Qu'est ce qui est le mieux ? Rester et risquer de se faire avoir par des pirates ou des révolutionnaires ? Ou partir en affrontant la puissance de la mer ?
          Quelques secondes, je reste là, figée dans ma réflexion, mes yeux ayant changé soudainement de couleur pour aller vers le bleu foncé, reflétant ma peur. Et mon indécision reste jusqu'à ce que mon empathie déployé à l'extrême détecte encore de nouvelles personnes aux intentions vils.
          Les pirates sont à bord...

          - Tch.

          Sans rien dire d'autre, je me décide a dépasser les marines et à grimper à l'échelle du sous marin, et ce n'est qu'une fois presque entièrement à l'intérieur que je donne les ordres.

          - Bougez vous et faites moi partir ce sous marins ! TOUT DE SUITE !

          S'il le faut, je conduirai moi même cette machine ! Mais les éléments sont moins imprévisibles que ces maudites flottes de pirates !
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          La situation tourne au vinaigre.

          Alors que je m’apprête à porter ma frappe sur Knox, je suis interrompu par ce qui semble être son allié, un individu ouvertement anti-féministe qui me décoche une mandale en plein dans la figure. Le coup est lourd, infusé de Haki de l’Armement, et d’une certaine manière me rappelle ceux de mon frère : son impact se diffuse à l’intérieur de mon corps comme une onde de choc, me faisant faire volte face immédiatement et me propulsant en contrebas. Atterrissant avec fracas, je me relève péniblement en crachant un épais filet de sang. Et avant même que je ne l’ai le temps de lui rappeler que la vraie égalité des sexes, c’est de frapper son adversaire sans distinction de son genre et que cette discrimination qu’il défend, même positive, s’inscrit dans les 18 critères mentionnés dans l’article 225-1 du Code Pénal… Une puissante explosion retentit. Soudainement, le corps angélique géant de l’Impératrice explose en une gerbe de flammes noires. Bordel… Qu’est-ce qui se passe ? C’est un des pouvoirs de Pandore ? Je croyais avoir compris que son pouvoir était celui d’un serpent mythologique, pas d’un dragon…

          Et puis, tout d’un coup, le Cuisino tout entier se met à trembler, comme s’il était frappé par un tremblement de terre… Enfin, un tremblement de mer, plutôt. Le bateau tangue brusquement, penchant sur le côté.

          Paniqué, et pour mieux comprendre la situation, je fais pulser mon Haki de l’Observation autour de moi. Je détecte tout d’abord la personne qui vient de me frapper. Le révolutionnaire venu secourir Knox est clairement puissant, et ses dorikis sont dangereusement proches des miens… Je masse alors ma joue endolorie par son coup de poing, et en particulier mon maxillaire inférieur qui est sans doute fissuré. Mais ce n’est pas tout : il n’y a non pas une mais bien deux nouvelles présences sont venues complexifier l’opération. Et la seconde… C’est une aura que je reconnais. Les flammes auraient dû me mettre le Tontatta à l’oreille. J’ai déjà rencontré ce pirate aux pouvoirs pyrokinétiques à l’archipel d’Hungeria : il se nomme Olek et c’est une puissante supernova… Et la dernière fois que je l’ai vu, il a fait preuve d’une capacité de destruction sans pareille, avec son fruit du démon. Je peste intérieurement. Comme si un seul logia ne suffisait pas, voilà qu’un deuxième entre en scène !

          L’onde d’Empathie que je génère continue de s’étendre sur le navire… Et je suis soudainement pris d’un haut le cœur… Car je viens de détecter deux auras deux plus, anormalement puissantes, qui viennent de monter à bord et se dirigent vers le pont de commandement … Ainsi qu’une quantité innombrable d’autres qui se trouvent dans la vicinité du Cuisino. Certaines sont aussi puissantes que Knox, d’autres plus encore. En revanche, toutes sont hostiles. Je tourne la tête vers Olek… Et je fais le lien. Les pirates qui nous ont attaqué, dès que nous avons commencé notre opération de sauvetage, le fait qu’il cherche Sa Sainteté, et maintenant ce véritable débarquement alors que le bateau vient de trembler de tout son long… Nous sommes abordés.

          Je peste à nouveau. Je peste mille fois. C’était sûr. Le périple de Sa Sainteté était facilement anticipable, depuis le début. Pire encore, il avait été annoncé à la planète entière en tant que démonstration de la force des Dragons Célestes. La confrontation avec les forces révolutionnaires de l’île de Jaya était inévitable… Quelle meilleure occasion pour une attaque conjointe des ennemis du Gouvernement Mondial ? Était-ce prémédité ? Une alliance entre révolutionnaires et pirates, pour attenter à la vie et à la légitimité de l’Impératrice auto-proclamée ? Ou est-ce qu’il s’agit simplement d’une coïncidence, des pirates qui saisissent une opportunité bien trop belle pour frapper, en profitant du fait que les gris se font massacrer, sur la terre ferme ? Je me pose trop de questions dont la réponse n’a finalement aucune importance. De toute évidence, la révolution a eu vent de la présence des princesses Nefertari à bord du navire et des conséquences qu’il y aurait pour notre situation vis-à-vis de la famille royale Alabastaise s’il venait à leur arriver quelque chose… Alors, ils ont tenté un coup de poker en envoyant Knox… Mais les choses ne se passent pas comme prévu, et le bellâtre qui vient d’intervenir pour la secourir en est la preuve : ils cherchent à se désengager du combat. D’un autre côté… Les pirates sont en train d’envahir le navire, dégueulant à son bord en s’y propageant comme une infection… Et dont la charge semble menée par deux individus tellement puissants que je sais que nous n’avons aucune chance si nous tombons sur eux.

          Je serre les dents. En la combattant à deux contre une avec Pandore, capturer Knox était considérable. Ce n’est désormais plus le cas, avec l’arrivée de ses renforts. Laisser Olek filer une nouvelle fois… L’idée me donne la nausée. Ne rien faire alors qu’une horde de pirates sanguinaires s’infiltre sur le navire pour tenter d’assassiner Sa Sainteté Adela, quelques mois seulement après la débâcle de Marineford et la perte de l’Amiral Tetsuda… Ça me débecte. Mais nous n’avons pas le choix : si nous restons ici, nous sommes morts, ou nous le serons bientôt. Et c’est en étant optimiste quant au fait que le Cuisino ne coule pas…

          Mon Haki de l’Observation continue de se propager à bord du navire, jusqu’à retrouver les Alcéa et de Grey, qui se trouvent au point d’évacuation B-37… Elles optent pour l’extraction sous-marine ? Oui c’est sans doute le choix le plus logique. Je ne détecte toujours aucune trace des princesses, alors je ne peux que m’en remettre à elles, et croiser les doigts…

          Colonelle Pandore ! Il faut partir d’ici, la situation à trop changé ! Il faut privilégier la mission !

          Je m’époumone en direction de ma collègue, qui se fait frapper de plein fouet par le révolutionnaire aux cheveux blonds, lui faisant lâcher prise. Je ne sais pas si elle a pu m’entendre, ou si elle va m’écouter, au vu de la soif de sang dont elle a fait preuve jusqu’à maintenant… Mais je ne l’abandonnerai pas. Alors, profitant du fait qu’il semble complètement ahuri, je fonce directement sur Olek avec mon Soru et lui décroche une mandale infusée de fluide combatif. L’objectif n’est pas de le battre, ni de le capturer… Mais simplement de profiter de l’effet de surprise pour l’envoyer valdinguer vers les révolutionnaires. Son corps enflammé décolle à toute vitesse comme une véritable boule de feu vers l’ange de neige fondue qui peine à se régénérer… Si Knox et son allié peuvent focaliser leur attention sur lui et ainsi laisser le champ libre à Pandore pour évacuer, alors ce serait l’idéal…

          Nous devons battre en retraite. Le temps nous est compté.
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          Le Retour des Nefertari
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          Les Copains





          Un choc...

          Puis un second, et un troisième. Un assaut constant d'impact, d'interruption. Ce duel intime entre l'Ange et le Démon s'était changé en une véritable mêlée générale où chacun mettait un peu de son grain de sel pour envenimer encore plus la situation. Tu ne pouvais plus être ignorante à ce qui t'entourait, alors que ta carapace, certes solide, se meurtrissait en blessure à force d'encaisser toujours plus. Tu étais endurante, c'était là une qualité indissociable à l'élite, mais tu avais tes limites.

          Des barrières que tu écrasais constamment, que tu repoussais en permanence, mais que tu ne repoussais pas assez vite. Il t'aurait fallut  traîner cet instant encore longtemps avant d'atteindre le niveau de l'Ange Froid. Il t'aurait fallut un peu plus de temps pour pouvoir abattre au passage son allié impromptu. Et encore quelques instants pour dévorer cet humain de feu.

          Mais tu n'avais pas ce temps et en conséquence tu hurlais ton inconfort, ta colère, ton fléau. Ta bile nécrosée s'échappait par ta bouche en millier d'hectolitres venant envahir le pont du Cuisino et menaçant d'anéantir toute vie. Puissant ou non, personne ne restait indifférent au poison de l'Hydre. Un poison qui évoluait constamment pour s'adapter à sa victime, pour frapper là où il était le plus faible.

          Cependant tout ceci était bien trop pour la Bête que tu étais. Les crocs relâchant leurs emprises respectives, le torse broyé par l'attaque reçue de plein fouet et le dos brûlé par le froid et le feu, tu reculais, par contrainte plus que par choix, laissant ton corps immense s'écraser sur le navire.

          Ils avaient gagné. Cela en était devenu une vérité indéniable face à ton corps fumant...

          Enfin... Avait-il vraiment gagné ? De ta carcasse encore palpitante de vie, un sombre écho semblait offrir une autre réponse. Une réponse glaçante, qui crachait ouvertement au visage de ce qui était normalement possible. Au sein de ce cataclysme, tu en serais un de ses fléaux.

          Irréel, tes têtes qui t'avaient été tranchées pourtant nettes pour ne laisser que des pseudos moignons se vidant de leur sang vinrent à se perdre en difformité. Devant les yeux des spectateurs, ce qui était mort était entrain de renaître. Émergeant du vide laissé, un squelette, qui se reconstruisait directement sous leurs yeux avant que lui même ne soit entravé par de la chair, des muscles et des nerfs. Une véritable réparation chirurgicale s'opérant aux yeux du monde. Une infamie n'étant pas censée exister, dont même les logia étaient incapable de réaliser.

          Et en l'espace de quelques secondes, ce qui n'était plus qu'une bête meurtrie, resplendissait à nouveau de son plus bel éclat d’effroi.

          Car tu étais le putain de Monstre Immortel des Mers Antiques : Le Yamata No Orochi ! Et rien ne pouvait entacher cette légende, pas même les assauts conjoints de criminels comme eux ! Hurlant à nouveau, tu criais au monde ta renaissance, ton renouveau. Tu avais parlé de limite tantôt ? Tu n'en avais aucune ! Et c'était ce sentiment grisant qui régnaient dans tes cerveaux noyés dans l'adrénaline.

          Mais pourtant une voix, une seule voix vint à percer cette folie, pendant l'espace d'un court instant. Une courte seconde où les mots portés par Raines eurent enfin accès à ta raison. La mission... ? Quelle était la mission déjà... ? Les princesses ?! Où étaient-elles ? Tu ne les voyais plus, tes têtes pourtant omniscientes étaient incapable de retrouver ces deux pestes.

          Non... Tu te souvenais maintenant. Elles étaient en sécurité, ta Seconde aussi, l'Agent aussi... Face à ce chaos orchestré il ne restait plus que toi et Raines ainsi que les ennemis qui semblaient surgir en nombre infini. Tu avais totalement perdu le fil des évènements pendant ton combat si bien que ta mémoire pourtant absolue se déformait en incohérence.

          Privilégier la mission. Tu te rappelais les paroles de ton mentor, Salem. Il n'était pas là pour te sauver, pas là pour t'arrêter mais son esprit résonnait encore dans cette chair que l'on avait arraché mais qui n'avait jamais cessé de repousser.

          La mission... Dans un énième hurlement bien plus fort que tout les autres, tu recouvrais cette fois-ci même les airs de ton poison vicié, un poison noir qui aurait pour but d'entraver les mouvements et les sens des protagonistes. Finalement, de cette créature mythique, il n'en restait plus que l'ombre et les cris tandis que tu reprenais ta forme humaine aux cotés de Raines qui avait attendu jusqu'ici. Ton uniforme était déchiré et brûlé à bien des endroits et le carmin recouvrait ta peau d'ivoire.

          - Allons nous-en. Je vous suis.


          Ton visage était grave, tes pensées encore discontinues tentaient misérablement de se hiérarchiser. Mais c'était suffisant pour que tu suives ton allié guidé par des sens que tu n'avais pas. La retraite. C'était cracher sur ton honneur alors que trois des plus gros criminels au monde se trouvaient devant toi, mais c'était ainsi.

          Il te fallait devenir encore plus forte. L'immortalité n'était pas suffisante.

          Il te fallait plus.




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          Éléonore“Le secret du succès est de faire de ta vocation tes vacances.”
          Le bateau avait définitivement bougé, et sous un impact qui plus est. Les sens aiguisés de la soldate de la marine avaient facilement ressenti le déplacement. Elle pose ensuite ses billes sur le groupe d’hommes qui se trouvent entre elle et Alcéa. Tout en glissant un bonbon dans sa bouche, elle s’exclame.

          ‘’Ne me regardez pas comme ça, messieurs, l’agent a raison. Il faut quitter malgré le danger du Maelström…’’ Répond lentement Éléonore, recevant les regards des soldats.

          Elle laisse un sourire entendu, elle n’allait certainement pas répéter les ordres qui avaient été donnés une première fois. Comme elle l’avait déjà expliqué, ils avaient une mission urgente et ils allaient la faire. De plus, au vu des circonstances, elle était sûre qu’Alcéa aussi préférait que les princesses meurent au fond de l’eau plutôt qu’elles se retrouvent entre les mains des Révolutionnaires. Au même moment, le den-den qui repose sur sa hanche se met à sonner, elle le décroche rapidement et une voix paniquée s’étire de l’autre côté du combiné.

          ‘’Des pirates nous ont aussi abordés, il semblerait que ce soit Olek le Tronc Enflammé et Émilie a reçu des renforts, nous avons aperçu un nouvel Atout de la Révolution, Martin No One.’’

          Une fois l’information relayée, l’interlocuteur raccroche rapidement, son devoir de relayer l’information fait, il se devait d’aller faire autre chose. Elle fait de même, tout en observant la silhouette élancée de l’agent du Cipher Pol monter dans le sous-marin. Silencieuse, elle fait signe aux hommes de se bouger et de la suivre. Elle attend que tout son beau petit monde soit à l’intérieur avant de se glisser à son tour et qu’un soldat referme la porte derrière elle. Elle s’approche d’Alcéa, offrant un bonbon avant de s’en reprendre un nouveau, le dernier n’ayant pas survécu à la pression de ses dents.

          ‘’Il ne sert à rien de crier de la sorte, vous allez les stresser davantage qu’ils ne le sont déjà et nous n’avons pas besoin d’une tension pire qu’elle ne l’est déjà.’’ Souffle calmement la Commandante, laissant son aura apaisante s’étirer dans la cabine.

          Après quelques secondes, les hommes semblent se détendre un peu, laissant l’ambiance angoissante s’évaporer pendant que le pilote du sous-marin s’active avec ses compagnons pour mettre en marche leur moyen de transport. Quelques minutes plus tard, ils plongent à l’eau, attirés par le courant pour la première fois, le pilote utilise cela pour s’aider à naviguer et s’éloigner du Cuisino flottant. Avec du temps, de la patience et surtout les compétences de leur navigateur, ils finissent par sortir du Maelström, puis prennent la direction du point de rendez-vous pour récupérer les personnes concernées par la mission, et finalement, ils partent vers l'île natale des princesses.


          résumé:
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          Le retour des Nefertari
          Les événements prenaient vraiment une tournure inattendue. À tour de rôle, deux nouveaux individus s'invitèrent au conflit qui avait lieu sur le navire du Cuisino. L'un d'eux était un des fidèles alliés de l'Impératrice tandis que l'autre était qu'un vulgaire pirate qui fit récemment parler de lui lors de la bataille de Marine Ford. Deux intrus qu'Émilie ne s'attendait pas à voir durant son duel contre la créature mythique qu'était cette hydre.

          Leur intervention sonna le glas de sa lutte contre le Gouvernement Mondial qui était parvenu à fuir en emportant avec eux les princesses tant convoitées. Ce fut un échec pour la révolutionnaire qui allait avoir du mal à le digérer. Mais pour l'heure, Émilie était attendue ailleurs pour protéger la fuite de ses frères et ses sœurs d'armes. La raison pour laquelle No One était venu à sa rescousse.

          - " C'est bon, tu es calmé ? " Lui demanda ce dernier après s'être hissé une fois de plus sur l'une de ses épaules pour se mettre à sa hauteur. " Je sais que ça ne va pas te plaire, mais faut qu'on file d'ici rapidement. On a besoin de toi ailleurs. De plus il faut qu'on s'occupe de tes blessures. "

          Sans même prendre la peine d'entrouvrir la bouche pour lui répondre, la Valkyrie déposa son regard sur son camarade avant de hocher lentement la tête. Doucement, la neige qui composait son corps commença à fondre jusqu'à ce qu'à ce que Knox retrouve sa véritable apparence. Celle d'une jeune femme blessée et affaiblie par les nombreux coups reçus ainsi que le poison qui parcourait tout son organisme. Les traits de son visage témoignaient sans mal de la lassitude qu'elle ressentait, mais surtout de la douleur qui la tiraillait.

          - " Allons y... " Souffla la protectrice qui ne tenait debout que grâce au soutien de Martin qui avait glissé un bras dans son dos pour l'y aider. " Je... "

          Poussant un profond soupir de déception, la reine des neiges n'alla pas jusqu'au bout de sa pensée. Il lui était beaucoup trop dur d'avouer qu'elle avait perdu face à son ennemi. Et jamais elle ne se pardonnerait une telle chose. Une défaite qui aurait pu être évitée si la jeune femme était directement venue avec le blondinet qui aurait été d'une grande aide. Et qui sait peut-être qu'avec cet homme à ses côtés, Xuria ainsi que Roark seraient encore de ce monde et l'Impératrice n'aurait pas à pleurer leur perte.

          Sans rien ajouter de plus, les deux révolutionnaires prirent congé, laissant Olek seul face aux hommes et aux femmes du Gouvernement qui saurait sûrement le punir comme il se doit d'avoir osé attaqué leur navire. Ce qui était sûr, c'est que le Gouvernement continuera à entendre parler d'elle. Car aujourd'hui sa haine envers eux en était encore plus grande. Une animosité qui la pousserait un jour à se venger de ceux qui avaient eu l'audace de tuer ses amis.


          - Notre monde vaut la peine qu'on se batte pour lui !

            Trouble-fête légendaire, Olek fut accueilli avec les honneurs qui lui étaient dus. Le corps encore chancelant, l'esprit sonné par l'atterrissage forcé, il fut envoyé au tapis par une gifle d'une force surprenante. Il traversa l'air, frôla la poitrine de l'ange blanc pour finir sa trajectoire dans un amas de débris encore fumants. Là, étendu et négligé de tous, tel un misérable moustique agonisant, il fut relégué à l'écart par les deux camps antagonistes. Immobile, le pirate ne cherchait pas à se cacher, mais guettait un signe d'attention, de la part de quiconque, n'importe qui.

            Le temps passa, trop longtemps. Chaque seconde à attendre assénait un nouveau coup de couteau à son ego démesuré. Sa fierté ainsi flagellée, il tomba dans une sorte de mini-dépression, sombrant dans l'inconscience jusqu'aux confins du royaume de Morphée. Ses rêves, trop intimes et sombres, resteront tués pour préserver la sensibilité du lecteur. Cependant, il se réveilla de bonne humeur, revigoré par sa sieste impromptue. Olek, joyeux luron, ne restait jamais prisonnier de l'échec. Il se souvint alors de sa mission, de son importance capital et des affaires urgentes qui l'attendaient lui aussi. Non, il n'avait pas été abandonné, ni ignoré en territoire ennemi. Olek s'était tout simplement infiltré à la perfection.

            Dans un monde où les vérités sont aussi nombreuses que les points de vue, celui d'Olek était unique, certes, mais aussi drastiquement limité. Il avait un don pour se contenter de mensonges aussi crédible que celui d'un logia capable de nager. D'un bond magistral, il sortit de sa cachette de cendres et s'engouffra dans les couloirs du Cuisino, à la recherche d'une bouteille de rhum, d'Adela ou même d'une brochette de poulet Teriyaki. Effectivement, l'ordre de ses priorités laissait à désirer.

            La légende retiendra qu'Olek, incapable de briller, se distinguera par son absence soudaine, égaré entre la cave à vin et la chambre froide des cuisines.
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            Un cessez-le-feu...

            Tu ne l'avais pas choisi, tes ennemis non plus, mais il s'était imposé dans cette confrontation qui n'en finissait plus. Si vous aviez encore des réserves pour vous battre, la situation avait prit une tournure totalement incontrôlable, et il valait mieux cela que succomber à ses instincts primaires. Tu avais déjà faillit par te faire avoir quelques minutes auparavant et tu en portais les stigmates sur ta peau. Il n'y avait fatalement rien que tu puisses faire désormais alors que le navire, aussi gigantesque pouvait-il être, commençait à ployer sur les assauts répétés de tout les côtés.

            Finalement, ce fut lui qui avait atteint ses limites en premier. Alors il te fallait assurer la retraite. La plupart des soldats et des civiles le pouvant avaient déjà fuit les lieux, ceux qui ne le pouvaient étaient sans doutes déjà morts sous les coups de l'ennemi. Dans ta fuite contrainte, tu vins à déblayer le chemin à quelques malheureux ayant survécu mais piégé entre les dégâts déclenchés par les déferlements de puissance de tout bord.

            Toi même ta chair commençait à faiblir. Désormais que tu n'étais plus engagée, en proie à la puissance révolutionnaire et pirate, ton corps laissait retomber bien trop vite l'adrénaline accumulée. Il avait besoin de refroidir pour préparer sa future récupération, mais il fallait encore que tu le puisses au-delà, par ta simple volonté. Tu en demandais beaucoup à cette chair ayant déjà beaucoup souffert, mais c'était là le rôle d'un soldat que de souffrir.

            Ta seule satisfaction venait du fait que ta petite diversion avait permit aux princesses, à ta seconde et à l'agent de pleinement s'extraire de la zone. D'une certaine manière ta mission avait été accomplit. Quant au reste, ce n'était qu'une question de temps. Tôt ou tard, les gens finissaient forcément par se recroiser. La révolutionnaire et toi n'étiez pas morts en ce jour, mais cela ne saurait tarder. Quant à savoir si tu serais la gagnante la prochaine fois, c'était difficile à prédire.

            Même en sous-nombre, elle avait réussi à tenir la cadence.

            Il te fallait devenir plus forte, mais tu réservais ce fardeau à la Pandore de demain. Pour le moment tu courrais pour ta propre survie. Non pas que celle-ci était activement menacée puisque l'ennemi avait lui aussi reculé son front, mais le calme n'était jamais bon signe au sein d'un champ de bataille. La mort pouvait frapper quant on s'y attendait le moins et ta vigilance elle aussi commençait à s'éroder au fil des secondes.

            Que ce soit par fatigue mental ou physique, tu n'étais pas au mieux pour engager une autre confrontation.

            Heureusement ce n'était pas ce qu'on te demandait, simplement de rentrer au bercail ce que tu fis accompagnée de quelques civiles et soldats n'ayant pas encore quitté le navire. Un énième sous-marins parmi des nombreux avaient été dépêchés justement pour vous extraire et même si tu étais toujours inquiète à l'idée de devoir rentrer dans ce genre d'engin, tu n'avais pas le luxe de faire ta princesse.

            La suite de cette rencontre ne tenait pas de toi. Cependant ton devoir ne s'arrêtait pas à cette fuite, une fois rentrée au sein de la base de commandement, tu allais devoir te tenir informé de la situation sur tout les fronts. Tu n'étais même pas à l'abri d'être redéployée en urgence avant même de pouvoir être examinée par un médecin.

            Mais c'était cela les aléas d'un soldat de la Marine. Qu'importe son grade.






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