Le Deal du moment : -30%
LEGO Icons 10318 – Le Concorde à ...
Voir le deal
139.99 €

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

[Event Terminus Jaya] Hasta la Victoria Siempre

Rappel du premier message :

Terminus Jaya

Ou l'avènement de Sainte Adela

[Contexte RP] Terminus Jaya

[@Meria]
Sur le Cuisino, autour de 11 heures, dans la salle de réception de Sainte Adela

L'attaque était évidemment prévue à l'aube, comme le veut la tradition dans ce genre de cas, histoire de commencer à verser le sang au lever du soleil, et de pouvoir en profiter toute la journée, mais il faut croire que l'aube n'a pas le même horaire pour le commun des mortels et pour les dragons célestes, et visiblement pour Sainte Adela, une journée ne commence pas avant dix heures. Quand à organiser un assaut, c'est encore une autre histoire...

Et les gagnants sont... Lust ! Greed ! Pride ! eeeeeet Sloth ! Félicitation mes chéries, c'est vous qui ouvrez le bal, allez donc me pacifier tout ça, Jaya a toujours été une ile de joyeux pirates, hors de question qu'on la laisse à ces vilains révos ! Alors massacrez moi tout ça, ramenez des scalps, et ce soir on fera une grande fête sur la plage avant d'aller rendre visite à tonton Maselfush !

Niveau ordre de bataille, on a déjà vu mieux. Mais ceux qui trainent aux cotés de Sainte Adela depuis le début du voyage commencent à être habitués aux lubies de la demoiselle. Et puis, de toute façon, avec assez de puissance pas besoin de finasser non ? Et du moment que les ordres sont accomplis, sainte Adela se montre relativement coulante avec la façon dont ses subordonnées les accomplissent, alors libre à eux de prévoir une vraie stratégie si ça les amuse.

D'ailleurs, elle se désintéresse déjà des combattants réunis pour le tirage au sort du matin...

Pour déjeuner je vais prendre des sushis de sirène, et un œuf de dinosaure à la coque.  ET CELUI QUI ME RAPPORTE LE PLUS DE SCALPS AURA UN CADEAU SPÉCIAL ! Je déjeune au solarium comme ça on pourra regarder la bataille. Wrath, Glutonny, venez avec moi, vous m'expliquerez ce qui se passe...

Et entourée de son habituelle nuée de larbins obséquieux, Sainte Adela disparait dans les coursives en laissant entre eux les corsaires gagnant et le type chargé de les surveiller, Sentomaru Kenpachi, ex amiral en chef à la retraite, devenu depuis second de Saint Adela, et quartier maitre officiel de la pire bande de pirates du monde, les sept six redoutables corsaires...

D'ailleurs, ou est Envy ?
Faisant sienne les techniques d'un célèbre détective, Sainte Adela vient de revenir en douce poser une dernière question piège avant de partir...

- J'ai signalé son absence a Marijoa Impératrice. Nous devrions bientot avoir de ses nouvelles.
-Hum... Je ne le fais pas parce que ça abime le teint, mais notez que je prends mon air fâché !   Et pendant qu'un sous fifre claque la porte pour elle, Sainte Adela met les voiles vers le petit déjeuner.
Bien. Je vais m'occuper de coordonner le débarquement des Pacifistas avec votre assaut.  répartissez vous sur les zones prévus et vous n'aurez qu'a vous occuper des meneurs de la révolution. Liquidez les atouts qui se trouvent la bas au plus vite, et le moral des troupes s'effondrera dans la foulée. Ne perdez pas de temps inutilement, les ordres peuvent changer.

- Oui Papa ! On va tout faire comme tu dis... Derrière la gaminerie de façade, la voie enjouée de Lust dégouline de mépris et de moquerie, mais pas au point de se dresser ouvertement contre Sentomaru, d'autres plus fort qu'elle ont essayés sans succès, et l'un comme l'autre le savent très bien, aussi la demoiselle prend toujours grand soin de ne pas dépasser les limites.

Faisant un clin d'œil à Méria Lady Humpf vient se coller à Mountbatten de façon parfaitement inapproprié, avant de lui susurrer dans l'oreille juste assez fort pour que cette aparté ne soit loupé par personne.

- Hey beau gosse, notre nouvelle copine à déjà un bateau, mais si tu veux que je te dépose on peut faire la route ensemble ? Ou bien plus...
- Vous n'êtes pas affecté à la même zone.
- Dommage... Une prochaine fois alors...

Maintenant le contact aussi longtemps que possible façon sangsue, Lust se détache comme à regret de Mountbatten, avant de quitter la salle...

- Greed, Pride. Vous êtes nouveaux ici. Greed, vous opérerez avec les troupes de Lust, au centre, Pride, avec votre fruit vous ne devriez pas avoir de problèmes à rejoindre la zone Ouest. Ne faites pas d'erreurs.

Une brusque détonation souligne la disparition soudaine de Sloth, qui comme a son habitude, préfère le terrain et l'action aux paroles inutiles. Son pouvoir lui permet certainement d’être déjà sur place en avant garde, répandant en solitaire la terreur au sein du camp révo. Fidèle à son credo, Slogh n'a besoin de personne.


[...]

[@Poison Dragon]
Sur le Cuisino, un peu plus tôt et bien plus bas, dans les hangars à Pacifista,

- Alors tout est bon ?
- Tout est bon. La Sous Marine vient de finir la reconnaissance du parcours. On va prendre les révos complétement par surprise, à tous les coups ils attendent des navires qu'ils vont pouvoir couler, et à la place on envoie toute la troupe à pied au fond de l'eau ! ça va leur faire tout drôle quand ils vont émerger directement sur la plage pour les cueillir à coup de laser.
- Ce soir sur Jaya c'est soirée disco !
- Et les corsaires ? Ils y vont par bateau non ?
- Ouais, ben, j'aimerais pas être à bord...
- Allez on largue !
- Vous avez entendu mes ptits cyborg ? Suivez les balises, obéissez aux corsaires, et tuez les révos !
- STOP ! Attends !
- Quoi ?
- Un ordre spécial de détachement venu d'en haut ! Lust a demandé le modèle Séraphin qu'on a reçu !
- Poison Dragon ? Pas de soucis, je m'en occupe. Envoyez les autres !

Et pendant que l'ingénieur va tirer de son trou la mome Séraphin qui part à la guerre avec Lust, un autre tire une grosse manette noire, ouvrant les soutes du navire sur une eau limpide et un joli fond de lagon sablonneux, enclenchant le mécanisme de largage dans un bruit sourd de mécanisme et de palans, qui entreprennent de balancer toute une armée de pacifista vers les profondeurs glauques des eaux territoriales de Jaya. Fini la plage, place à l'assaut.


[...]

[@Lise/Hayase/Kant]
Sur Jaya, à peu prés au même moment. dans la cité Caravelle

- C'est trop calme...
- C'est quand même bizarre qu'ils n'attaquent pas...
- On va peut être avoir le temps de manger ?
- Si ça se trouve ils sont déjà la ! Y'a un corsaire invisible non ?
- Tu nous feras pas croire que c'est lui qui a cramé le petit déjeuner !

Arrivé la veille au soir, le Cuisino a jeté l'ancre en face de la baie intérieure de l'ile, et depuis n'a pas fait mine de bouger, que ce soit pour se lancer dans une attaque suicide dans la gueule du loup et le cercle de canons qui défendent l'accès au port, ou pour contourner l'entrée la plus évidente et débarquer des troupes sur les plages de l'Est ou de l'Ouest.

Alors depuis la veille au soir, les défenseurs attendent, tapis dans leurs positions, que l'attaque se déclenche enfin. Même si, évidemment, il y a des positions plus confortables que d'autres. Comme par exemple dans la cité Caravelle, déserté par ses habitants qui ont tous rejoint celle qui se trouve la dessous, et ou ne restent que les servants de la défense côtière, et les éléments qu'on a peut être jugé les moins sur d'un point de vue pureté révolutionnaire, des sympathisants volontaires certes, mais pas encore membres officiels. Ceux qu'il vaut mieux garder en réserve pour une contre attaque. Parce qu’après tout, la baie de la Bouche est bien trop fortifiée pour une attaque frontale...

- Hé mais ! ça fume non ?
- N'importe quoi, l'eau ça ne fume pas !
- Non seulement ça fume, mais ça bout !

Et effectivement, la bas, a l'entrée de la Baie, l'eau fume et bout autour des épaves, comme si un volcan venait d'éclore sous la mer et crachait de la lave brulante droit dans la mer...

Un volcan ou autre chose de vraiment très chaud...

Jaillissant de la mer, un laser rouge vif vient découper une épave, puis une autre. Et alors que la zone disparait dans un dense nuage de vapeur d'eau brulante, il n'est pas compliqué de comprendre que la barrière d'épaves ne va pas faire long feu et que les troupes de la brigade scientifique ont trouvés leur chemin d’accès...

Mais pourquoi s’embêter à découper les épaves en trahissant leur présence alors qu'il suffirait de les contourner ?

- Navires dans la brume !
- Combien ?
- Beaucoup !

Impossible de distinguer quoi que ce soit dans le bain de vapeur qui noie peu a peu toute la bouche, mais en tendant l'oreille il est facile d'entendre le bruit de milliers de voix en train de chanter de la voix extatique de fanatiques religieux fonçant vers le sacrifice pour leur idole, l'amante de leur rêve, et leur seul et unique sujet d'adoration. Lust.

HRP

Joueurs présents au début :



  • Lise
  • Hayase
  • Kant
  • Greed
  • Lust
  • Poison dragon


Les règles du RP :



  • A chaque post, le joueur suivant s'annonce
  • Délai max de 72H pour poster


Merci à tous, et que les jeux vous soient favorables Panda3  

    [Event Terminus Jaya] Hasta la Victoria Siempre - Page 2 Katarina-lol-2k-wallpaper-2560x1440

    海 賊

    ∆ Feat. Everybody ∆


    Pas impressionné le moins du monde par le monstre qui lui fonçait dessus, Othar ne se démonta pas. Avant que leurs corps ne se rencontrent, Méria laissa son fluide nimber l’entièreté de son corps et lui donner une drôle d'apparence sombre. Confiante en ses capacités, la Louve refusa de fuir face au danger. Au lieu de cela, elle étendit les poils de son dos pour former plusieurs simili-cordes dont elle se servit pour attraper deux révolutionnaires non loin. Se servant de leurs corps comme de simples boucliers, elle les mit en travers des haches qui lui fonçaient dessus. Arrivant au contact du viking, elle vit sa mâchoire aux crocs acérés être bloquée par l'arme de l'ennemi. Consciente du fait qu'elle ne pourrait pas esquiver les derniers projectiles qui lui fonçaient dessus au vu de sa taille impressionnante, elle décida simplement de changer une fois de plus de forme. Témoignant de sa maîtrise avancée de ses pouvoirs, la Louve géante redevint une simple humaine. Othar ne se laissant pas surprendre revint immédiatement à la charge. Rapide pour son gabarit, il se mit à ruer la jeune femme de coups tout en revêtant à son tour son armure intégral de haki de l'armement. Même si Méria parvenait à résister aux coups ou les contrer, elle ne pouvait rien faire contre la sauvagerie de son adversaire. Affaiblie par les attaques incessantes, elle reçut finalement un terrible coup de hache en pleine poitrine et s'effondra sur le sol.


    « PACIFISTAS !!! »


    Particulièrement obéissants, plusieurs cyborgs vinrent immédiatement s'interposer. Pendant que deux se faisaient détruire par les attaques destructrices du révolutionnaire, trois autres se mirent à lui tirer dessus. Au sol, Greed gémissait de douleur, mais elle ne s'avouait pas vaincue. Refermant une fois encore ses blessures, elle sentait qu'elle ne pourrait pas tenir ainsi indéterminément. De plus en plus, ce stupide combat commençait à ressembler à une course d'endurance, ce que la Peste n'aimait pas le moins du monde. Ressortissant presque indemne, Othar le Sauveur revint à la charge. Adoptant une fois encore sa forme hybride, la maudite recouvrit son corps de glace pour amortir les coups. À présent, plutôt que de contrer, elle ne faisait que se contrer sur l'esquive, privilégiant la vitesse à la force. En terme de puissance brute, le viking la surpassait indéniablement, il fallait donc éviter de jouer son jeu.


    « Tu voulais ma peau sale minable ? Viens la chercher ! »


    Même si Othar dominait jusque là, il était tout bonnement impossible pour la corsaire de concevoir sa propre défaite. Trompée par la haute opinion qu'elle avait d'elle-même et la croyance aveugle en ses propres capacités, elle ne pouvait tout simplement pas admettre pouvoir perdre. À ses yeux, ce n'était pas une option possible ou acceptable malgré le déroulement actuel du combat. Tenace et revancharde, Méria n'en demeurait cependant pas moins diablement redoutable. Agile, elle se servait de sa grâce féline pour se contorsionner et éviter les coups, laissant ainsi son ennemi se fatiguer. Pensant voir une occasion, elle allongea deux mèches pour tenter de saisir les bras de son adversaire et les bloquer. Si elle y parvenait, elle pourrait alors tendre ses deux mains vers le torse de sa cible. D'un geste d'apparence anodine, paume déployée, elle pourrait alors faire passer tout le froid qu'elle pouvait produire directement à l'intérieur du corps du révolutionnaire. Visant naturellement son cœur, elle pourrait ainsi le recouvrir de glace et en finir avec lui. Mais si cela ne la menait nulle part,n elle pourrait toujours avoir recours à son souffle givrant. Vu la distance qui la séparait d'Othar, il y avait peu de chances qu'elle rate sa cible.


    Résumé:
    Spoiler:

    © ciitroon



    Liberté, Liberté Chérie !
    • https://www.onepiece-requiem.net/t24214-fiche-technique-meria-d-
    • https://www.onepiece-requiem.net/t24209-meria-d-marianne-la-peste#254234
        La détermination de Kant fondit au même titre que son cœur dès lors que Lady Humpf déposa ses doigts fins sur sont front, recouvrant ce dernier d’une fine pellicule de peinture rosée. En conséquence, l’archer décocha des flèches par dizaines, ciblant quiconque s'approchait de trop près de celle qui était désormais l'épicentre de son existence, alliés comme ennemis. La Reine Climatique eut beau faire tomber une pluie battante, effaçant d’un trait la tâche rose qui ornait le front de Kant, ce dernier ne parut pas pour autant retrouver ses esprits. Autre chose le retenait prisonnier, quelque chose de plus subtile, de plus doux, une fragrance qui l’enivrait de désir dès lors qu’il se tenait aux côtés de la Capitaine Corsaire… Aussi, lorsque cette dernière lui ordonna d’aller porter assistance à ses commandantes, Kant ressentit la douleur aigüe de son cœur se brisant à chaque pas qui l’éloignait d’elle…

        Ses ciseaux à bois en mains et déterminé à abattre la Reine Climatique pour le compte de sa maîtresse, Kant s’élança vers la pirate aux prises avec la Mink, quand soudain… il revint à lui. Bien qu’il eût esquivé toutes les foudres durant la bataille, c’est un éclair de lucidité qui le frappa soudain : Elisabeth était son alliée, non son ennemie ! Pourquoi avait-il soudain retourné ses armes contre les défenseurs de Jaya ? Le pauvre bougre n’en avait pas la moindre idée, mais peu importait désormais, puisqu’il était revenu à lui. Alors que la Mink chèvre était propulsée dans les airs, Kant opéra un demi-tour pour se précipiter à nouveau vers la Capitaine Corsaire Lady Humpf.

    Et… rebelotte. C’est fou, ce que la vie peut sembler colorée dès que je pose mes yeux sur elle. C’est fou, ce que le monde est idyllique quand je sens son parfum ! C’est une beauté ! … c’est une splendeur ! … c’est une fée ! Que dis-je, c’est une fée ? ... C’est une déesse ! Complètement envoûté par son adversaire, Kant ne pouvait saisir que, au-delà des Color-trap, c’étaient bel et bien l’aura de séduction et les phéromones enivrantes dégagées par Lady Humpf qui le privaient de toute sa lucidité. En s’éloignant d’elle, il s’était certes défait de son emprise un court instant ; mais en revenant à l’assaut, le révolutionnaire était lamentablement retombé dans le piège.

        Soudain, un rugissement de la Reine Climatique retentit et, comme si elle tentait d’échapper à son amour, Kant vit Lady Humpf s’élancer pour fuir… Que… Pourquoi m’ignore-t-elle ? Le pauvre amoureux ne pouvait souffrir d’être éconduit. Kant empoigna son grappin et le brandit avec désespoir pour saisir la Capitaine Corsaire et la ramener dans ses bras, l'enlaçant fermement. Quand sa peau bleutée fut au contact de la sienne, les portes du paradis s’ouvrirent devant Kant, si bien qu’il en oublia le reste du monde, ignorant jusqu’à l’éclair colossal qui s'abattait sur lui et sa dulcinée.

    Technique & résumé:
    • https://www.onepiece-requiem.net/t25513-fiche-technique-de-kant
    • https://www.onepiece-requiem.net/t25484-presentation-de-kant
    Tombant du ciel comme le couperet du bourreau, le coup de foudre frappe de plein fouet les deux amants tendrement enlacés, ou plutôt, la corsaire en rage et en panique qui tente de se dépêtrer a coups de poings de l'étreinte fougueuse et suicidaire de son adorateur Tanuki, parfaitement inconscient du ciel qui leur tombe sur la tête. L'éclair divin traverse les deux corps et le toit sur lequel ils se trouvent avant d'aller s'écraser au sol dans le bruit d'une dizaine d'orages, pulvérisant la maison de l’intérieur en engloutissant les deux corps comme si on y avait installé une réserve de poudre.

    Et quand la poussière retombe, la ou se trouvait la corsaire, le tanuki, et un certain nombre de cadavres de la garde personnelle de Lust, ne reste plus qu'un vaste cratère vitrifié par la chaleur, et jonché de débris de corps et de bâtiments noircis et calcinés, ou flotte une vague odeur de poils grillés.


    [...]



    Autour de l'impact du poing de Meria, le froid se répand dans le corps d'Othar par vagues concentriques, des filaments de glace essaiment sur sa poitrine comme une toile d'araignée, son sang se fige dans ses veines, son souffle se glace, les battements de son cœur et ses mouvements ralentissent pendant qu'il lutte contre la mort qui l'envahit pour frapper encore une fois la louve. Tentant désespérément de l'emporter avec lui a coups de hache avant de n’être plus qu'un corps congelé par le froid.


    [...]



    Sur le port dévasté par le débarquement et les combats, et ou ne restent plus que des cadavres des hommes de Lust et des débris de Pacifista, une nouvelle vague de cyborgs de combat entreprend de sortir de l'eau. Et si un ingénieur de la brigade scientifique assistait au nouveau déploiement il pourrait s'écrier, "enfin des PX 3 ! J'adore ce modèle !" , mais il n'y a que des observateurs révolutionnaires qui notent que ces monstres la se déploient en ligne face à la ville et commencent visiblement à préparer quelque chose. Et que ça a probablement a voir avec cette lumière en train de gagner en intensité sur leurs torses.

    - A tous les défenseurs de la cité, repli vers en dessous ! N'oubliez pas les blessés !

      Mon éclair se dissipe, tout devant moi n’est plus qu’un lointain souvenir. J’ai cru voir le jeune Tanuki s’élancer pour attraper Lust … il a dû être prit lui aussi dans la colonne foudroyante. La fatigue me gagne alors et je tombe, un genou au sol. Une dizaine de combattants révolutionnaires s’élancent alors vers moi.

      « Mademoiselle Gray … vous avez vaincu Lust, ren… »

      « A tous les défenseurs de la cité, repli vers en dessous ! N'oubliez pas les blessés ! »

      « Quoi ? »

      Mon regard se porte alors sur la plage que j’aperçois à quelques mètres de ma position. Une lignée de Pacifista vient d’arriver, et ils sont en train de préparer quelque chose de gros. Merde ! Je n’ai plus assez de jus pour lâcher un orage assez puissant qui ferait dérouter une bonne dizaine de ces cyborg. Qu’est-ce que je suis censée faire ? Mon regard se porte alors sur la Louve glacée qui était au combat contre Othar, et mon sang ne fait qu’un tour.

      « Othar ! »

      « Mademoiselle Gray, vous devez fuir, ces Pacifistas sont trop nombreux, on ne peut pas ! »

      « Lâchez-moi ! Je ne laisserai pas Othar ! »

      Il m’a sauvé … cet homme est venu à ma rescousse, il est fort, vaillant et combattif, il ne peut pas ployer le genou de cette manière, non ! Pas face à une chienne du gouvernement. Si je veux agir je n’ai pas trente milles options face à moi. Toujours un genou au sol, je rassemble mon climat-tact en un boomerang que je fais d’abord tournoyer dans ma main, puis je rassemble toutes mes forces pour hurler en direction d’Othar.

      « OTHAR ! C’EST ELISABETH ! NE PENSE PAS UNE SEULE SECONDE A MOURIR ! CETTE LOUVE NE DOIT PAS T’AVOIR ! »

      Mon bras me fait affreusement mal, mais je parviens à me relever. Je ne me cacherais pas, cette ville croit en moi. Même si je dois mettre ma vie en jeu, je le ferais, je ne laisserais pas tomber Jaya ! Pas de cette façon, nous nous sommes battus pour nos vies. Mon Fluide Royal déborde de chacune de mes cellules pour inonder une dernière fois toute la plage, les arbres perdent leurs dernières feuilles à cause de ma vague de fluide, le sol se craquèle par endroit. Et à cet instant, je sens une impulsion me relever. Au même moment, je lance mon arme climatique vers Othar et la louve, libérant une bourrasque chaude dans leur direction. Un cyclone se déclenche alors, emportant tout sur son passage, à l’image des cochons de tout à l’heure, cette fois, ce cyclone est chaud et a pour but de réguler la température d’Othar, et permet de repousser la louve abimée par l’affrontement.

      « Mademoiselle Gray ! Nous allons être prit entre deux feux. Si la ville est perdue … et la plage envahie. »

      « Partez ! Je rejoins Othar ! N’oubliez pas le Tanuki dans les décombres de ma colonne foudroyante, vérifiez qu’il est toujours en vie. »

      Mon sang coule de ma bouche, mais je n’y prête pas attention. Je dois surpasser mes limites, tout mon corps me fait affreusement souffrir. La dernière fois que j’ai ressenti une telle douleur, c’était lors de mon affrontement contre l’Administrateur du CP9. Je fonce alors sur la plage, à grande enjambée pour rejoindre Othar, sur le chemin je lève mon bras pour récupérer mon Climat-Tact qui revient à moi tel un boomerang. Puis j’arrive, tant bien que mal à hauteur d’Othar … ou de son corps, mais je continue d’espérer en l’efficacité de mon aide et me met alors entre lui, les Pacifistas qui nous font face et la louve gelée.

      « Othar je t’en supplie ! Cette Louve ne doit pas avoir ce qu’elle veut. J’ai éliminé votre guide, Lust s’est fait engloutir par ma foudre ! Attaquez Jaya et vous aurez la malédiction de la Sorcière Climatique à vos trousses ! Jusqu’à votre mort ! »

      Je suis haletante, dans un combat au corps à corps avec cette femme je ne garantis pas de pouvoir gagner. C’est la raison pour laquelle je m’efforce de faire chuter la densité atmosphérique actuelle pour m’assurer un mirage à quelques centimètres devant moi, qui prendra le premier coup qui me sera destiné. Mon souffle est saccadé, je perds énormément de sang à cause de mes diverses plaies, la fatigue se fait réellement sentir et je commence à voir trouble. Mon corps me hurle de m’arrêter mais j’en suis bien incapable. Nous n’avons pas fait tout ce chemin pour rien, et mon cœur me hurle de tout donner pour protéger cette cité, ou alors jamais plus je ne pourrais me regarder en face. De ma main gauche dans mon dos, je libère la plus grande quantité de Heat Ball possible pour réchauffer le corps d’Othar, je n’entends pas sa respiration, je me dois de garder mon calme, je suis seule.

      « Pitié … Othar. »

      Me chuchotais-je à moi-même en lui administrant tout ce que je peux lui administrer pour le moment. Du coin de l’œil j’aperçois nos derniers alliés quittant les environs. Me voilà à présent seule … face à une véritable horde de Pacifistas chargeant une attaque des plus effrayantes, et devant eux, la Louve de glace, cette chienne du gouvernement bien amochée par Othar. Je rêverai de lui faire tâter de mon arme climatique, c’est elle, je le sais, je le sens, c’est elle qui a fait souffrir Meira. C’est elle qui a fait souffrir Othar, et ça me met hors de moi. Mon regard est braqué sur elle, mes yeux plongés dans les siens, malgré la fatigue extrême que je ressens je ne ploierais plus le genou ! La Reine Climatique tiendra bon, tant que mon cœur battra, je me battrais pour cette île. Je serais toujours là. Que les explosions m’emportent, que ma présence ne les effraie guère, il s’agit après tout d’une attaque orchestrée par une Impératrice et son équipage de Capitaines Corsaires. Mon sang s’excite en moi, rien que d’imaginer qu’une Impératrice Dragonne Céleste puisse capable d’agir de la sorte. Si avec cela, l’image du Gouvernement n’en prend pas un coup.

      « Ordonne-les de se replier la Louve ! FAIS LES SE REPLIER ! »

      Mon Climat-tact libère alors à nouveau de nombreux arcs électriques, un mini nuage électrique sort même de mon arme, se plaçant entre la louve et moi, prêt à me servir de barrage et prêt à la foudroyer au moindre Pacifista qui tirerait en direction de la Cité Caravelle. Ai-je encore de l’espoir ? Va-t-elle m’écouter ? Vue les forces de son côté … je ne pense pas. Mais j’aurais donné mon maximum … la volonté de Jaya continuera de se battre, tant que je ne suis pas morte, ils auront un adversaire en face d’eux. Est-ce de l’inconscience ? Ou de la résilience ? Qu’ai-je à perdre ? C’est la question qui me traverse l’esprit à l’instant précis.

      Résumé:
      • https://www.onepiece-requiem.net/t22854-lise-ft
      • https://www.onepiece-requiem.net/t22832-le-prologue-terminee
      [Event Terminus Jaya] Hasta la Victoria Siempre - Page 2 Katarina-lol-2k-wallpaper-2560x1440

      海 賊

      ∆ Feat. Everybody ∆


      Touché mais toujours dangereux, Othar préparait son baroud d'honneur. Levant ses bras, il allait frapper de ses haches aiguisées. Cela était cependant sans compter l'aide providentielle de la tueuse de la Luxure. Perturbé dans son attaque, le meneur révolutionnaire fut simplement bloqué par la reine de Boréa. Ne s'avouant pas vaincu, il était sur le point de continuer la lutte avec ses dernières forces quand le corps de Greed fut expulsé en arrière. Les cheveux au vent, elle se laissa faire, voyant dans l'action de Lise un formidable moyen de se mettre à l'abri de son adversaire, déjà condamné mais toujours dangereux. Atterrissant plusieurs mètres an arrière, Méria parvint à garder son équilibre. Son cœur battait la chamade et son souffle était rapide, sans compter la douleur des blessures qu'elle avait reçue, tout cela commençait à devenir particulièrement difficile à assumer.


      « Gray... »


      Le dos légèrement voûté vers l'avant, la corsaire expira longuement. Othar était déjà mort, et les attentions de Lise n'y changeraient rien. Une fois que son cœur avait été gelé de l'intérieur, il n'y avait plus rien à faire. Pire encore, en cherchant à aider son ami, la reine climatique allait précipiter son trépas. En gelant, l'eau et le sang du corps du révolutionnaire avaient pris plus de place, détruisant les chairs et certains organes. En le réchauffant, elle ne faisait qu'accentuer ses hémorragies internes. Invisible, la mort qui l'attendait était désormais inévitable, mais l'ancienne pirate ne semblait pas s'en rendre compte. Agissant de manière humaine et héroïque, elle voulait faire tout ce dont elle était capable pour le sauver. Voyant en cela une belle occasion, Méria leva ses paumes vers l'avant, indiquant qu'elle acceptait de parlementer.


      « Du calme. »


      Toujours sous forme hybride, la Louve put se servir de son odorat hors du commun pour comprendre qu'une fois encore, il y avait du mirage dans l'air. Étrangement, la Lise qu'elle voyait n'était pas au même endroit que ce qu'elle sentait. C'était astucieux, mais ce n'était pas la première fois qu'elle agissait ainsi durant les dernières minutes, ce qui faisait que l'effet de surprise n'était plus là. Ne trahissant rien de sa découverte, Méria plongea son regard dans celui de sa nouvelle cible. Elle valait plus de trois cent millions de berrys, autrement dit, il était hors de question de la laisser filer. En additionnant sa prime et celle d'Othar, la Peste savait qu'elle allait se faire une véritable fortune.


      « Tu crois que c'est moi qui suis aux commandes ? Ils m'écoutent à peu près, mais je ne dirige rien. Je n'ai pas donné l'ordre qu'ils sont en train de suivre, ils se moquent bien de ce que je peux avoir à dire. Tout ce qu'ils veulent c'est réduire cet endroit en cendres. »


      Pendant qu'elle parlait, la corsaire commença à allonger des mèches de cheveux le long de son corps, de sorte que Lise ne puisse pas les voir. Les renforçant au haki, elle les fit entrer dans le sol et avancer vers ses deux cibles discrètement. Pour montrer qu'elle ne souhait plus de battre, Méria reprit sa forme humaine en grimaçant. Il lui fallait se concentrer à chaque instant pour garder ses blessures fermées, et elle savait qu'elle ne tiendrait plus très longtemps comme ça.


      « Jaya est perdue, tu dois bien t'en rendre compte à présent. Mais je peux te proposer quelque chose. Rejoins mon équipage. Accepte de te soumettre à moi et je laisserai Othar vivre. Quant à toi, tu pourras quitter cette île autrement que les pieds devants. C'est honnête non ? »


      Si la Peste en croyait la réputation de la reine climatique, il n'y avait pas la moindre chance qu'elle accepte une telle chose, mais ce n'était de toute façon pas son but. Pendant qu'elle faisait sa proposition, ses mèches avaient pris soin d'avancer à vive allure dans le sable et dans la terre. Sans même chercher à attendre une réponse, Méria les fit soudainement sortir. Son but était alors de transpercer le corps d'Othar une bonne fois pour toute, mais également de venir saisir les poignets et les chevilles de Lise pour l'immobiliser. Qu'elle y parvienne ou non, elle allait de toute façon enchaîner avec un nouveau souffle givrant.



      © ciitroon



      Liberté, Liberté Chérie !
      • https://www.onepiece-requiem.net/t24214-fiche-technique-meria-d-
      • https://www.onepiece-requiem.net/t24209-meria-d-marianne-la-peste#254234
          Étendu au fond de son trou, Kant sentit que sa tête reposait sur une surface étonnamment agréable… C’est doux, c’est moelleux… Pour l’apprécier pleinement, il devait faire abstraction de l’immense douleur qui parcourait tout le reste de son corps. Tandis que les résidus d’électricité statique se dissipaient lentement, le jeune révolutionnaire ressentit chaque parcelle de son corps vibrer douloureusement. Sa peau surchauffée semblait parcourue de picotements et autres pulsations cinglantes, tandis que ses vêtements déchirés continuaient de se consumer par endroits. Malgré tout, sa tête reposant sur la poitrine de Lust insufflait en lui l’inébranlable volonté de rester conscient, ne serait-ce que pour savourer encore un peu…

      « Il est là ! s’écria une voix venant des abords du précipice au fond duquel il reposait. Lust y est aussi ! Ils sont tous les deux inconscients ! »

      Finalement, le moment était peut-être venu de s’abandonner ? À quel autre homme la chance fut-elle jamais donnée de rendre l’âme la tête reposant sur quelques rondeurs généreuses ? La légèreté surprenante avec laquelle ces réflexions traversaient l’esprit de Kant lui fit réaliser qu’il n’était peut-être pas condamné... Difficilement, il étendit son bras engourdi vers son sac, dont le contenu s’était éparpillé à ses côtés. À l’intérieur, sa main tremblante tâtonnait, dans un chaos de débris de verre et d’herbes calcinés.

      « Il bouge ! s’exclama la voix perchée au-dessus. Descendez le chercher ! »

      Ignorant ces paroles dont il ne pouvait dire si elles étaient réelles ou imaginées, Kant tâta chaque fiole de sa main douloureuse… avant de saisir celle qu’il cherchait désespérément. Ses ultimes forces lui permirent tout juste de l’extraire du sac et d’y jeter un œil, afin de s’assurer qu’il détenait là le bon élixir… et son bras meurtri s’écroula.

      « Venez, dépêchez-vous ! dit un révolutionnaire en descendant dans le trou béant, très vite suivis d’autres camarades. Sortons-le de là !

      - Attendez ! s’écria l’un d’entre eux, d’un ton étrangement guilleret. Maquillé, désarmé et vêtu de tissus bariolés, c’était l’un des comédiens du théâtre de Jaya, l’ami de Kant.

      - Réveillez-vous Môssieur Kant ! beugla-t-il en tapotant légèrement les joues de son ami au bord de l’évanouissement. J’ai tout vu ! Vous z’êtes sacrifié ! Oh, vaillamment sacrifié ! Tout ça pour que la Reine Climatique atteigne cette "Lust" avec ses diableries ! Z’êtes incroyable, z’êtes… »

      Le comédien s’interrompit en apercevant Kant lancer un regard éperdu sur la fiole qu’il tenait en main et sur laquelle s’agitaient ses doigts fourbus. Il fallut de longues secondes avant que le dramaturge ne saisisse ce qu’il lui incombait de faire, mais il finit par comprendre. Après avoir ôté le bouchon de la fiole miraculeusement intacte, le comédien souleva délicatement la tête de Kant pour verser le contenu dans sa bouche. D’abord, il n’advint rien. Puis, progressivement, la douleur jusqu’alors omniprésente se muait en lointain souvenir, le corps de Kant se crispa quelque peu, et son esprit s’éclaircit. L'élixir qu'il venait d'avaler était un concentré d'extraits de plantes rares provenant de North Blue, célèbres pour leurs vertus énergisantes et analgésiques. Bien que n’ayant aucune propriété curative, cette potion permit à Kant de se redresser et de retrouver toute sa vigueur… du moins, pour un temps.

      « Incroyable, Môssieur Kant, incroyable ! » s’extasia l’amoureux des planches, sous le regard abasourdi des autres révolutionnaires présents.

      Tout semblait confus dans l’esprit de Kant. Comment avait-il atterri au fond de cet immense trou ? Était-ce le fruit d’une attaque d’Elisabeth L. Gray ? Et pourquoi Lady Humpf gisait là, à ses pieds ? Je n’ai pas le temps d’y réfléchir… Dans quelque instants, je m’effondre. En réalité, le regain de vigueur de Kant n’était dû qu’aux effets de son élixir, qui s’évanouiraient après cinq malheureuses minutes.

          Ordres et injonctions fusèrent dans tous les sens : apparemment, une nouvelle menace était apparue et l’ordre de repli venait d’être donné. Sans perdre un instant, les hommes escaladèrent laborieusement les parois du fossé. Avant de les suivre, Kant rassembla hâtivement toutes ses affaires non carbonisées, et c'est alors que sa main effleura celle de Lust… Est-ce qu’elle respire encore ? Il n’aurait su le dire. Étendue là, la Capitaine Corsaire, dont le corps fumait encore, conservait toute sa beauté et paraissait presque inoffensive.

      « Je devrais l’achever. » dit-il pour lui-même, en dégainant ses ciseaux à bois.

      Inconsciente, Lady Humpf ne dégageait plus aucun aura de séduction et était à la merci des défenseurs de Jaya. Le moment de payer pour toutes les atrocités que la Capitaine Corsaire avait commises était enfin advenu. Kant tint fermement sa lame effilée, se pencha au-dessus de la dépouille de son adversaire et… déposa un baiser sur son front.

      « Un baiser volé… Voilà la rançon de ma clémence ! » s’exclama-t-il, avant de sortir du trou à son tour.

          Dehors, le chaos régnait en maître. L’odeur du sang, mêlée à celle de la chair cuite et des colonnes de fumée donnaient à l’horizon des allures d’enfer. C’est le moment de tailler les stylos et de se boire une bonne pinte de… Les pensées alcooliques de Kant s’évanouirent dès qu’il aperçut, à quelques dizaines de mètres, une ligne de Pacifistas en formation. Encore ?! Putain, ils ont pas l’air commodes, ceux-là ! En effet, ce modèle de Pacifista n’avait rien à voir avec le précédent. En plus de paraître plus robustes, ils semblaient préparer quelque chose, l’attaque était imminente… Résolu à ne pas mourir inutilement, Kant songea à s’enfuir rapidement, quand il aperçut d’autres silhouettes, un peu plus près…

      ° ° °

          Quand les mèches de cheveux noircies de Méria D. Nordin jaillirent du sol, elles transpercèrent le corps massif d’Othar. Dans un élan de fureur ultime, le grand guerrier de la révolution recouvrit son corps de Haki de l’Armement, sans que cela ne suffise malheureusement à contrer l’attaque de la Capitaine Corsaire. Les mèches l’empalèrent de part et d’autre, ouvrant de larges plaies desquelles jaillirent des giclées de sang bouillant. Si près, Elisabeth L. Gray entendit peut-être ses dernières paroles, mais avant qu’elle ne puisse réagir d’une quelconque manière, elle sentit une pression s’exercer sur son bras, avant d’être subitement traînée en arrière. De justesse, la Reine Climatique échappa ainsi à un sort similaire à celui d’Othar : de nouvelles mèches de cheveux assassines jaillirent du sol là où elle se tenait une fraction de seconde auparavant.  

      « Décidément, dit Kant en réceptionnant Elisabeth, ce grappin est véritable aimant à gonz… »

      Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’un souffle givrant de flammes bleues se dirigeait droit sur lui et la pirate qu’il tenait dans ses bras. D’un geste vif, Kant lança la pauvre Elisabeth meurtrie hors d’atteinte et tenta d’esquiver lui-même… trop tard. Son épaule, tout comme son bras droit jusqu’à la hanche, fut touchée et recouverte d’une pellicule de glace extrêmement douloureuse. Dans un râle, il parvint à saisir une des dernières flèches fumigènes dans son carquois, qu’il lança désespérément à la main entre lui et la Capitaine Corsaire, dont le souffle s’était tarit. Ce geste ridicule permit néanmoins de créer un rideau de fumée assez épais, quoi que tout à fait éphémère.

      « Reine éclectique ! s’exclama Kant à l’endroit d’Elisabeth, qui se relevait péniblement. C’est terminé, replions-nous ! Crever ici ne sauvera pas la Cité Caravelle ! »

      Avec ses mots, le jeune révolutionnaire au seuil de la mort espérait de tout son cœur persuader l’éminente pirate de cesser le combat, et, surtout, de survivre. Sans attendre qu’un nouvel assaut de Greed ou des Pacifistas ne survienne, Kant s’élança à travers les ruines fumantes, fuyant pour sa vie. Arriverait-il à atteindre l’entrée de la cité souterraine avant que les effets de son élixir ne s’estompent ? Rien n’était désormais moins sûr…


      Résumé et techniques:
      • https://www.onepiece-requiem.net/t25513-fiche-technique-de-kant
      • https://www.onepiece-requiem.net/t25484-presentation-de-kant
      Mon corps se laissa littéralement porter par ce qui était en train de se dérouler, je ne pu qu’apercevoir le corps d’Othar se faire transpercer par ce qui semble être les cheveux de Méria, la Louve glacée. Je n’ai pas le temps de réagir qu’elle menace de me tuer de la même façon, mais c’est sans compter sur l’aide inespérée de Kant ! Le révolutionnaire dont le nom était hurlé par des soldats de l’armée qui l’appelait au loin, le suppliant de ne pas forcer sur ses blessures et de partir se cacher.

      « Cette lâche … elle est d’une fourberie sans nom. »

      « Reine éclectique ! C’est terminé, replions-nous ! Crever ici ne sauvera pas la Cité Caravelle ! »

      Il me faut encore quelques secondes pour me remettre de mes émotions, mais les paroles de Kant ma ramènent à cette réalité qui est la nôtre. Le corps d’Othar est allongé là … sans vie. Mon regard est fixe, puis un électrochoc traverse mon esprit. Mon corps me fait affreusement mal, mais je ne peux pas laisser ce révolutionnaire tomber après tout ce qu’il a fait pour m’aider.

      « Viens ! Lève-toi. »

      D’une main ferme mais rassurante, j’aide Kant à se relever et je le tire vers moi, lui posant une main amicale sur l’épaule pour l’élancer en avant, je ne jette plus de regards derrière moi. Derrière, il n’y a plus que la mort et la destruction, nous avons dépassé le corps cramoisi de Lust, à côté de tous ses larbins défigurés par le poison qu’elle leur a fait ingurgité. Il y a aussi des femmes et des hommes qui se sont battus de notre côté, je n’ai pas le temps de m’arrêter. Certains hurlent de les achever, leurs jambes ne leur permettant plus de se relever. Un tambour semble alors frapper dans mon cerveau … mais ce n’est que mon cœur. Mon cœur qui s’emballe et l’envie de vomir qui monte … tous ces pauvres gens qui ont combattu corps et âme pour défendre Jaya … et maintenant quoi ? Et maintenant c’est la fin c’est ça ?

      « Foutu Gouvernement … vous avez toujours ce que vous voulez. Fait chier ! »

      Un laser fuse d’un coup sec à quelques mètres au-dessus de nous, pour venir s’écraser sur l’un des pans de la mairie à notre droite, qui commence à s’effondrer. Mon regard troublé se fige sur ce qui est en train d’arriver. D’une simple décision gouvernementale … ces machines de guerre ont été déployées pour raser l’île. Malgré tout ce que nous aurions pu dire ou faire … le destin de Jaya était déjà scellé. Nous continuons alors de courir, nous fuyons. Le Gouvernement gagne encore, et nous ne sommes plus rien de plus que de la simple chair tout juste bonne à être exécutée pour assouvir les desseins des dirigeants. Et ce Gouvernement, cette justice qui se veut protectrice du peuple est bien incapable de discuter … la méthode forte semble être leur remède à tous leurs problèmes. Ma haine bouillonne en moi, et Kant peut le sentir à travers ma main qui le tient, elle se serre davantage jusqu’à ce que nous soyons poussés de force dans un tunnel souterrain. Un souffle d’explosion nous facilita le chemin en nous engouffrant dedans, d’une force subite.

      « Mademoiselle Gray ! Allez-vous bien ? »

      « Oui, oui … occupez-vous des blessés. »

      Nous continuons de descendre dans les bas-fonds de l’île … l’endroit de rassemblement des survivants. Une fois passé, le tunnel que nous venons d’emprunter est alors détruit par une troupe révolutionnaire. Je vais pour m’élancer vers eux, mais le bras de Kant s’interpose, il me pointe du doigt un groupe qui discute, j’entends de peu ce qu’ils disent et je rattrape mon allié de justesse avant qu’il s’effondre … ses forces semblent le quitter.

      « Hé … restez avec moi ! Vous n’avez pas le droit d’abandonner. »

      « Tunnel Sud, explosé. Le Gouvernement ne pourra pas entrer. »

      « Après l’indifférence que le Gouvernement a eu à notre égard … voilà qu’il veut raser notre terre et nous éliminer. »

      J’aide Kant à se redresser et place mon bras en soutien afin que nous puissions continuer d’avancer dans les galeries jusqu’à ce qui semble être un grand rassemblement. Notre marche est lente, mais déterminée. Puis nous atteignons finalement notre objectif, une tente de soigneurs qui repèrent notre duo et s’élancent vers nous. Certains semblent reconnaître Kant, d’autres chuchotent mon nom, se demandant sans doute ce qu’une ancienne pirate fait ici, dans cet état. Puis d’autres font le lien avec Meira … entendre son prénom me rassure.

      « Soignez-le s’il vous plaît … il m’a aidé à vaincre Lust … et il m’a sauvé la vie ! Soignez … le … »

      Ces quelques mots furent mes derniers, avant de sentir la fatigue extrême emporter mon corps en avant. Un homme à l’allure musclé et à l’aura bienveillante s’interposa entre le sol et moi, retenant mon épaule il me prit en charge et m’installa dans un lit … de manière à pouvoir recouvrer mes esprits et quelques forces. Cet homme … c’était le Maire de la Cité Caravelle, Belmud … un homme bon et respecté qui semble anéanti de l’intérieur par ce qui est en train de se dérouler à la surface. Et pour cause …

      ------------------

      À la surface, dans la Cité Caravelle …

      ------------------

      Les modèles PX-3 positionnés sur la plage du débarquement de Jaya avaient terminés de charger leurs lasers. Et dans un élan commun, ils tirèrent tous ensemble. L’air fut balayé, puis les arbres, le sable, les briques, les portes, les fenêtres éclatèrent une à une, ne laissant pas le temps au verre de tomber au sol, le disloquant en poussière à l’instant même. Plus que ça, c’était la vie qui était balayé, tout être vivant fut anéanti, tout corps mort sur la route des lasers surpuissants de ces machines à tuer fut envolé, comme n’étant qu’un lointain souvenir. Il n’y eu pas un bruit … puis un vacarme assourdissant. Des explosions à enchaînement, des effondrements. L’objectif était clair : ne laisser aucune trace de vie sur l’île, faire rase table et façonner Jaya à l’image d’une Impératrice impitoyable. Son but semblait être le suivant : se débarrasser de la vermine et modeler le monde à ce qu’elle désire.

      De sa position, la Louve Méria pouvait observer tout ce spectacle. Était-ce l’enfer de la défaite, ou le paradis d’une victoire ? Tout ne dépendait que du camp auquel les combattants appartenaient. En tout cas, pour les révolutionnaires se trouvant enfouis dans les bas-fonds de la Cité … tout ça avait un goût amer de défaite. Les pertes humaines s’étaient donc sacrifiées en vain ? Othar est mort en vain ? À quoi est-ce que cet affrontement servait ? Dans les bas-fonds, le ciel tremblait … les pierres tombaient une à une … menaçant de voir les galeries les ensevelir à tout jamais … avec l’espoir de Jaya.

      Après cinq minutes de tirs en rafale, les PX-3 s’arrêtèrent de tirer, se mettant hors services. Leur mission était accomplie. Devant eux, ne restait qu’un immense vide. Même la Mairie, le bâtiment le plus élevé de la Cité, s’était effondré et avait été réduit en cendre. Il ne restait là qu’une plaine vide et dont la terre parlait d’elle-même … complètement brûlée, elle ressemblait en tout point à l’espoir de la Révolution ici présente … envolée en fumée. La Cité Caravelle venait d’être rasée de l’île … et ça, sur le simple commandement d’une Impératrice.

      ------------------

      Quelques heures passèrent, de retour dans les bas-fonds de la Cité Caravelle, auprès d’Elisabeth L. Gray et de son acolyte Meira.

      ------------------

      « Jaya ! »

      « Lise ! »

      Dans un sursaut, je me redresse sur mon lit de camp, ouvrant les yeux subitement, provoquant un mal de crâne assez violent qui me fit tanguer avant de retomber en arrière. Meira qui était à mes côtés allait pour s’élancer vers moi, mais une blessure à la hanche la fit simplement me toucher le bras. Il me fallut une bonne minute pour retrouver mes esprits.

      « Meira … tu es vivante. »

      « Oui. Les médecins révolutionnaires m’ont prise en charge. Sans eux je serais morte à l’heure qu’il est … ravie de voir que toi aussi. »

      « J’ai terrassé Lust avec l’aide d’un jeune révolutionnaire. Mais Othar … je suis intervenue dans son affrontement contre la Louve, mais il était trop tard. »

      « Hmm … navrée de l’apprendre … c’est contre elle que je me suis battue aussi ... enfin, battue c'est un bien grand mot ... Elle est coriace. »

      « Très. C’est une Corsaire depuis peu … ils sont impitoyables. »

      « Qu’allons-nous faire à présent ? Les chefs sont en train de se rassembler là-bas. »

      En orientant légèrement ma tête à gauche j’aperçois le Maire se rassembler avec quatre ou cinq de ses conseillers, ils doivent être en train de réfléchir à un moyen de retourner à la surface. Car en l’espèce … tous les rescapés révolutionnaires ne pourront pas survivre éternellement dans ces conduits d’égouts et ces galeries creusées à même la pierre directement sous la Cité.

      « Aucun moyen de remonter ? »

      « Pas à ma connaissance. Et pendant que tu était évanouis … quelque chose a fait trembler la terre … certains disent que la Cité est fichue. »

      « Les Pacifistas … »

      « Quoi ? Il en restait ? »

      « Oui … lorsque je me suis précipitée pour m’opposer à Méria, des Pacifistas étranges sont sortis de l’eau et se sont mit à charger un tir étrange. L’un des lasers nous a frôlé alors que nous étions en train de fuir. »

      Une quinte de toux me prit soudainement, Meira s’assied alors sur le côté de mon lit de camp et passa sa main froide sur ma joue.

      « Ne force pas trop … j’ai compris … la Cité a été rasée. »

      Sans un regard … nous nous sommes compris. Les Pacifistas étaient présents … nous n’avons pas pu défendre la Cité jusqu’au bout. Mais je ne peux pas rester couchée et attendre que ça passe. Je décide donc de forcer sur mes muscles pour me redresser, Meira comprend mon objectif et m’aide à me lever. Rapidement j’enfile mon chemisier par-dessus mes bandages recouvrant ma poitrine, mon ventre et mon épaule, plusieurs de mes côtes ont été fragilisées durant ces affrontements, un mouvement brusque risquerait de les briser, je dois être méfiante. Toujours avec l’aide de Meira, je réattache ma mini-jupe noire déchirée sur l’un des côtés et j’enfile mes cuissardes noires.

      « Tu peux marcher Meira ? »

      « C’est douloureux mais je tiens bon. C’est pas de la vulgaire glace qui aura raison de moi. »

      J’affiche alors un sourire satisfaite avant de commencer à marcher en tenant l’épaule de mon amie, qui marche à mes côtés. En passant aux côtés de certains groupes révolutionnaires j’entends leurs chuchotements. La Reine climatique … c’est elle … elle est vivante. Et elle … c’est Meira. Nous sommes fichées, mais chacune et chacun semblent avoir compris que nous combattons à présent dans le même camp. D’un pas assuré je m’avance alors jusqu’à la réunion des chefs révolutionnaires.

      « Permettez … monsieur le Maire. »

      « Elisabeth … vous êtes déjà debout ? Reposez-vo… »

      « Hors de question. »

      Malgré ma fatigue, je ne laisse pas une once de faiblesse émaner de mon aura de séduction, qui semble charmer toute mon assemblée. Mes cheveux longs ondulent dans mon dos, plaqués en arrière, ils me donnent un air sévère … à bien y regarder d’ailleurs … mes reflets argentés semblent s’estomper et commencent même à foncer … tirant vers le noir.

      « Le Gouvernement nous a poussé dans des retranchements fort désagréables. Notre armée vient de perdre un de ses atouts les plus chers. Je ne resterais pas couchée plus longtemps … vous êtes le Maire … permettez-nous de vous aider. Ces femmes et ces hommes ont subit assez de malheur pour une vie entière, nous devons les sortir d’ici. Était-ce de cela dont vous discutiez, messieurs ? »

      Mon assurance nouvelle et mon éloquence les laissent sans voix. Je leur laisse alors un instant de réflexion tandis que ma main gauche se serre davantage sur l’épaule de Meira. Ces côtes me font souffrir … être debout, c’est incroyablement dur. Mais je ne poserais plus un genou à terre dans cette guerre. J’ai assumé, il y a plusieurs mois, lancer publiquement une guerre contre l’ordre des grands corsaires, ce n’est pas maintenant que je dois craquer. Surtout pas maintenant.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t22854-lise-ft
      • https://www.onepiece-requiem.net/t22832-le-prologue-terminee
      [Event Terminus Jaya] Hasta la Victoria Siempre - Page 2 Katarina-lol-2k-wallpaper-2560x1440

      海 賊

      ∆ Feat. Everybody ∆


      Une prime sur deux, c'était insuffisant, mais déjà mieux que rien. De toute façon, vu l'état dans lequel elle se trouvait, Méria savait qu'elle ne pouvait pas se lancer à la poursuite du tanuki ou de la reine climatique. Elle était blessée, assez sérieusement et commençait à dangereusement manquer d'endurance. Parfois, il valait mieux savoir quand s'arrêter. Ce n'était pas quelque chose qu'elle appréciait, bien au contraire, mais avec le temps, elle se mettait un peu de plomb dans le crâne. Soupirant, elle posa une genou à terre, se retint quelques secondes puis se laissa finalement tomber sur le derrière. Grimaçant, elle fit signe à un pacifista toujours en vie de la première vague d'approcher.


      « La plage est sécurisée et la ville ne tiendra plus. L'A.R bat en retraite. J'ai besoin d'un soutien médical à terre, passe le mot sois mignon. »


      La seule chose qui empêchait la jeune femme de se vider de son sang, c'était l'incroyable détermination dont elle faisait preuve. Forcée de se concentrer sur tous ses muscles pour les garder contractés et stopper ses hémorragies, elle ne pouvait presque plus rien faire d'autre. À mesure que les minutes passaient, l'adrénaline retombait, et la douleur grandissait. Fort heureusement, la corsaire n'eut pas à attendre trop longtemps pour qu'une escouade de la scientifique débarque et vienne lui prodiguer les premiers soins. Peu ravis de soigner une ancienne pirate, ils firent cependant leur travail sans rien dire. Bardée de bandages, la Louve resta assise pendant que les modèles PX-3 entraient se mettaient au repos.


      « Eh bah... »


      Même pour Méria, pourtant coutumière de la destruction aveugle et gratuite, il fallait reconnaître que le spectacle qui s'offrait à elle n'était pas commun. Dans l'idée, c'était certainement à cela que devait ressembler un buster call, même si moins puissant. Face à la corsaire, il ne restait plus que des ruines et les gémissements des mourants. D'ordinaire, c'était elle qui répandait le chaos, aujourd’hui, elle en était plus ou moins spectatrice. Nullement choquée, Greed se retrouva face à une situation qui ne manqua pas de la faire réagir. Quelle différence y avait-il au fond entre la mort qu'elle répandait et celle que le Gouvernement mondial offrait ? Toutes ces considérations ne l'ennuyaient pas, mais elle trouvait malgré tout qu'il y avait une part importante d'hypocrisie tant tout cela. Haussant les épaules en soupirant, elle ramena le corps d'Othar près d'elle en le tirant grâce à ses cheveux. Ne gardant finalement que sa tête, elle sourit en se disant qu'elle allait se faire un joli petit pactole à peu de frais. Elle avait fait son travail et prouvé à la Marine et aux étoiles qu'elle valait son titre, il n'y avait pas grand chose de plus à ajouter.



      © ciitroon



      Liberté, Liberté Chérie !
      • https://www.onepiece-requiem.net/t24214-fiche-technique-meria-d-
      • https://www.onepiece-requiem.net/t24209-meria-d-marianne-la-peste#254234
        Page 2 sur 2 Précédent  1, 2
        Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum