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Dixième rencontre à Shell Town ; Sous la moiteur d'une chaude nuit d'été {Red} [Terminé]

Rappel du premier message :

    Nous sommes au début de l'an 1622...

    • Colonel, il nous faut vite…

    • S’il te plait Marone…

    Le ton était calme, tranquille. Nonobstant, il avait amplement suffit à faire taire l’adjudant en chef qui se tenait devant moi, droit comme un piquet. Comme quoi, pas besoin de verser dans des cris pour se faire comprendre. Voyant sa mine terrorisée par mes mots qui l’incitèrent à se garder de commentaires à propos de cette nouvelle affaire, je me mis à sourire poliment pour détendre l’atmosphère. Il n’était pas dans mes attributions d’effrayer ou d’être carrément despotique. Ca n’me ressemblait du tout pas. Et cela s’voyait fondé vu que le sous-officier finit par prendre place devant moi avant de soupirer. Pour lui, mon calme et ma nonchalance vis-à-vis du danger imminent étaient tout simplement déroutants. A force d’âge, il comprendrait peut être… Pour ma part, nul besoin de s’alarmer devant cette arrivée nouvelle qui faisait frémir l’entièreté de ma base. Tout à l’opposé de ma personne. Affaissé sur mon fauteuil confortable, je remuais tranquillement le verre de vin rouge que je m’étais servi quelques minutes auparavant. Du Lambrusco, le préféré de mon vice-amiral de père. Alors que je lui désignais la bouteille pour qu’il se serve, Marone me regarda d’un air interloqué. Je finis par soupirer de lassitude en regardant son expression fataliste et prit une gorgée de mon breuvage avant de me redresser et de m’asseoir correctement sur mon siège. Ma main s’empara paresseusement d’une fiche concernant la prime d’un pirate assez connu et craint. 50 millions… C’était pas un rien, en effet…

    • Et selon ta source, son arrivée remonte à combien de temps maintenant ?

    Mon soldat m’expliqua que le forban en question, s’était établit depuis maintenant plus d’une semaine sur l’île. Je haussais un sourcil à cette nouvelle et je prêtais dorénavant une oreille attentive à Marone. Une semaine sur mon île ? Sans s’faire choper ? Ah ouais quand même… J’avais entendu parler de sa déchéance dans les journaux et même qu’on avait annoncé sa mort après son échec sur Grand Line. Comme quoi, n’jamais compter sur les journalistes de ce bas monde. Je commençais à me tourner les pouces, moult questions en tête : Comment avait-il fait pour accoster sur île ? Comment avait-il fait pour ne pas se faire repérer, étant donné que j’avais eu la confiance de toute la population, malgré son nombre relativement important… ? Avait-il des complices ici ? Et que cherchait-il ? Je ne fis d’abord pas le lien avec le Léviathan, mais il était bon pour moi que ce pirate soit hors d’état de nuire. Prenant un air réfléchi et appliqué sous les yeux pétillants de mon sous-officier qui semblait maintenant heureux d’avoir pu me faire réaliser l’ampleur de la situation, je réfléchissais à une méthode pour en finir avec le dénommée « Chen l’aveugle ». Il était connu pour être un fin stratège. Je l’étais également et sans trop me vanter. Malheureusement, sa force était trop importante pour que je me cantonne à diriger des troupes contre sa personne. En auquel cas j’aurais plusieurs morts sur la conscience. Il me fallait alors moi-même agir, et au plus vite vu les circonstances…

    • Ne modifies rien au protocole habituel. Si nous changeons de manière de faire, chose qu’il a du étudier depuis son arrivée, il se doutera qu’il s’trame quelque chose et ça sera pas bon pour nous. Contentez vous, toi et tes hommes, de le repérer sur l’île par vos patrouilles dans la ville. Si vous réussissez, rapportez-moi sa position au plus vite ! Je m'occuperais personnellement de ce pirate.

    Content d’avoir pu réveiller l’âme responsable qui sommeillait en moi, mon adjudant en chef se leva, me salua militairement, avant de prendre congé pour aller communiquer les légers changements que j’avais ordonné. Soupirant une énième fois, je passais alors une main lasse dans ma chevelure, complètement blasé par cette nouvelle histoire. Ne pouvais-je jamais vivre en paix ? Après m’être coltiné la sulfureuse Shainess -Une chiante Cipher Pol- la semaine passée, m’voici à présent embarqué dans une nouvelle affaire de piraterie. Y’a des jours comme ça où j’me demandais si je n’aurais pas bien fait d’être resté dans les baskets de mes parents, profitant tranquillement alors de leur fortune étant donné que notre dynastie se situait dans les strates de la haute noblesse. Putain ! Moi qui pensait plus tôt à aller voir l’une de mes maitresses en plein centre ville, voilà que mes projets tombent à l’eau, comme ça, d’un seul coup. Comme quoi, la vie d’marine, c’est d’une chiantise, mais vraiment absolue. Résigné à l’idée d’accomplir mon devoir de colonel, je me levais sans trop de convictions et m’emparait de mon meitou calé contre une armoire pleine d’archives. A peine m’étais-je redressé que j’eus une petite idée. Pas forcement formidable, mais qui m’permettrait certainement de passer inaperçu aux yeux du forban si jamais on arrivait à le localiser et en espérant qu’il n’me connaissait pas : M’habiller à la manière d’un quelconque individu lambda…

    De ce fait donc, un simple jean et une chemise blanche firent mon affaire. Il ne m’arrivait pas souvent d’adopter un tel style débrayé, mais c’était toujours mieux que d’arborer une veste de colonel qui n’aurait fait que me vendre, pour pas deux sous. Prenant le soin d’accrocher mon meitou à la taille et d’adopter des rangers comme chaussures, je portais une bouche d’oreille au lobe gauche et laissait mes cheveux comme ils étaient ; c'est-à-dire, dans un état complètement épouvantable. Une fois prêt bien après avoir adopté des verres pharmaceutiques je quittais ma base sous les regards interrogateurs de quelques soldats qui ne me connaissaient pas sous ce style. C’était assez drôle, mais il me fallait faire vite étant donné que le soleil déclinait. Pour ne pas que la population me remarque sous ces vêtements, pas forcement dégradants mais assez inhabituels m’concernant, je pris un chemin dans les bois qui allait me mener dans une direction, au hasard. J’avais de toute façon un escargophone portatif, accroché à mon poignet droit. La moindre trouvaille donc et je courrais sur les lieux. Mes pas me portèrent quelques instants plus tard au port. C’était p’être pas le bon endroit de chercher un forban qui s’était déjà installé incognito sur l’île, mais c’était quand même un début. Et puis il faut l’avouer, l’tableau que m’offrait le crépuscule était à en couper l’souffle. J’aurais eu mes matériaux ici même, j’me serais certainement versé dans la peinture, plutôt que dans la contemplation…

    Pendant que le colonel rêvassait au port devant l’admirable beauté d’un couchant de soleil, ses hommes par petits groupes, ratissaient toute la ville comme à leur habitude, mais avec la ferme résolution de retrouver le pirate Chen. Les nerfs étaient cependant à vif puisque la tâche était très difficile. La population était quand même estimée à plus de 5000 personnes… C’est dire alors toute la difficulté de la nouvelle mission. Mission qui promettait vraiment vu qu’un nouveau protagoniste allait faire son apparition dans l’histoire. Un tournant s’annonçait…


Dernière édition par Alheïri S. Fenyang le Mar 3 Jan 2012 - 19:45, édité 2 fois
    Quand on dit que parfois le sort s’acharne toujours sur les mêmes… Bon ça pourrait être pire, Chen aurait pu par exemple décider de trancher le cadavre pour développer le coté gore de la scène. A la place, l’un dans l’autre, se contenter d’attraper l’agent Red au lasso pour la jouer pantin c’est quand même moins dangereux pour ladite marionnette…

    Pas de beaucoup c’est sur, mais quand on est dans la merde il faut parfois se creuser un peu la tête pour rester positif.

    La chaine s’enroule avec l’habileté constrictrice d’un python autour d’un agent tellement occupé à jouer les cadavres inoffensifs et anodin qu’il n’a pas le temps de faire quoi que ce soit pour l’éviter. A peine le réflexe de ne pas se faire coincer les deux bras par la chaine métallique.
    Bien campé dans le couloir Chan fait décoller le tout, absolument pas gêné par le poids de l’agent.
    La chaine se tend et obéissante elle retourne à toute vitesse vers son maitre, l’agent Red n’est évidemment pas du tout du même avis, mais il suit le mouvement.

    Chen tend le bras devant lui et rattrape l’agent d’une seule main à la poigne de fer, ses doigts musclés par le maniement de la chaine réussissant presque à s’enfoncer dans la poitrine de son nouveau jouet pendant qu’il s’assure de bien le tenir pour pouvoir l’agiter à sa guise.

    Ce qui est précisément le moment que choisit Red pour arrêter de faire le mort…

    -SURPRISE !

    Et ensuite, profitant du dit effet, l’agent Red tente tout ce qu’il peut en même temps. La contorsion pour qu’on le lâche, le coup de tête vers celle de Chen, en essayant par défaut s’il est trop loin d’au moins lui mordre le bras. Et de sa main libre il lui plante le reste de sa lame dans la poitrine. Ou dans tout ce qu’il pourra choper. A circonstances exceptionnelles, efforts désespérés…

    Pourvu que ça marche…
        Le bouclier les avait protégé d’une cuisson certaine, mais non pas de l’éjection brutale qui les avait directement envoyé à l’eau sous les regards médusés des soldats qui n’avaient rien compris à l’affaire. Comment était-ce possible ? Personne n’y savait rien. Si l’autre boule de graisse coulait comme une masse dans l’eau, Sarkozyzy regagnait déjà la surface en grommelant. Ce pirate les avait bien eut. Si bien que pendant leur chute, Nékicoul l’avait violemment heurté au point qu’il ne sente plus vraiment l’une de ses jambes. La poisse j’vous dis pas ! S’agrippant tant bien que mal à la paroi, le lieutenant au tempérament de feu vit l’une de ses armes qu’il avait abandonnée lors de son vol plané. Malgré sa fracture et quelques parties de son corps calcinées, il rampa au sol qui donnait accès au passage secret et récupéra ladite arme avant de viser l’entrée du passage. Son état l’empêchait de faire grand-chose, mais le lieutenant ne s’avouait pas vaincu. Loin de la même ! D’un cri hargneux, il tira deux trois balles à l’aveuglette, pensant qu’il ne foutait plus grand-chose à l’intérieur de la grotte. Sauf que sans vraiment le savoir, Sarkozyzy avec ses armes et sa précision au tir venait de débloquer une situation particulière…

        Toutes les balles se plantèrent dans le corps du gros Phileas qui quand bien même prudemment, avait néanmoins laissé sa cachette pour s’avancer vers la sortie. Y’a bien des jours où la témérité ne paye pas. La grosse erreur qu’il n’aurait pas du commettre. Les projectiles lui arrachèrent des grognements plaintifs et une douleur inimaginable, voir carrément insupportable. Parce que ouais, se faire trouer le corps façon gruyère, c’est pas c’qu’il y a de plus agréable. Le gros tas d’graisses vacilla dangereusement avant de tomber sur son gros cul déjà endoloris et libéra involontairement tout le gaz qu’il avait emmagasiné dans ses poumons étant donné la sensibilité de son derche. La grosse merde ! Car résolu à vouloir l’avoir par tous les moyens, Sarkozyzy avait dans l’idée de vider son chargeur. Ce qu’il fit en tirant plusieurs fois en direction du trou. Et Phileas qui entendit le bruit de tirs en sa direction eut de grosses sueurs en constatant qu’il était dans la mouise totale. Il ferma les yeux et grinça des dents en ayant une forte pensée pour son capitaine qui devait être en train de prendre la poudre d’escampette. Pris dans son propre piège… Si c’était pas d’un pathétique tout ça…

        Inutile de vous préciser qu’un projectile et un gaz inflammable, ça fait jamais bon ménage…

        « BOOOOUUUUUUUMMMMMM ! »

        V’la. Le lieutenant de Chen était Out. Et c’est à ce moment même que le colonel fit enfin son apparition dans la partie. A la grande satisfaction de tous.

        J’avais entendu l’explosion, mais je ne voulais même pas savoir de quoi il s’agissait. En fait, tout ce que j’voulais, c’était croire à la survie de Chen. Seuls Red et moi avions le droit ou même les capacités de le buter. Je ne mettais pas en cause les compétences de mes hommes mais on jouait un peu dans la cour des grands quoi. C’pas pour dire, mais c’est quand même un mec qui réussit à atteindre Grand Line ce que maints pirates des Blues n’arrivaient pas à faire. Et donc, j’doutais, mais alors énormément qu’une telle explosion ait pu en finir avec sa vie. A la limite, l’blesser, mais sans plus quoi. J’eus cependant une petite pensée pour le Cipher pol qui m’était fort sympathique même si nous ne faisions que collaborer. De telle façon qu’une fois le pédalo aux abords du tunnel, j’fis un grand bond tout juste avant de me réceptionner sur la paroi humide et légèrement abrupte. J’eus un regard compatissant pour Sarkozyzy qui avait fini par s’évanouir et les autres hommes tout autour qui éclairait l’endroit tant bien que mal avec les quelques torches restantes. L’un de mes hommes courut vers moi me remettre son bout de bois enflammé, mais était-ce vraiment la peine… ?

        A priori non. Parce que l’explosion avait laissé des flammes susceptibles d’être assimilées à des points de lumières. De plus, la torche n’aurait fait que me gêner. Sentir la présence de son adversaire n’était pas exercice difficile. Ma lame me guiderait. Et la foi qui allait avec pour en venir à bout de ce fumier. Sans mots donc, je me pénétrais donc la grotte au pas de course. Contre toute attente, le passage n’était pas tellement étroit et même assez haut pour ne pas me forcer à me courber. Dire que j’aurais pu prendre la place de Red pour aller directement combattre l’autre salopard. Bowdel ! Je passais tout près d’un corps complètement brulé avant de m’arrêter un instant. Il était sérieusement amoché mais toujours en vie. Je fronçais mes sourcils en essayant de le détailler avant de finir par sourire. Bien trop obèse pour être Chen, ce mec. Sans compter qu’il n’y avait aucune chaine à ses côtés. Sans doute le lieutenant dont m’avait parlé celui à qui j’avais fait subir un bref interrogatoire. Sarkozyzy avait fait du bon boulot. La suite n’était plus qu’évidence : Chen se trouvait au bout contre mes hommes et Red. Les probabilités pour qu’il soit déjà dans le bidonville était mince. C’qui provoqua en moi une montée d’adrénaline.

        Et sans plus trop me poser de questions, je dégainais mon meitou avant de commencer à courir en direction de mon ennemi que je savais toujours présent, sans m’empêcher de hurler à pleins poumons :

        • CHEEEEEEEEEEN !!!! RAMÈNES TON CUL ENFOIRÉ !!!!

        Si on m'avait pas entendu avec ça…
        Cela s’activait derrière le pirate et ce n’était guère bon pour la suite du plan F. Le Plan E venait de lui planter un bout de dague en plein poitrail, d’un tour de bras Chen fit tourner le corps de sa marionnette d’un demi-tour et enroule la chaîne autour de son coup. La bave ensanglantée aux lèvres, il lâcha un très large sourire et siffla dans le creux de l’oreille de l’agent.

        « Eh bien, eh bien… Nous voilà avec un mauvais plan… »

        L’écart de force était criard, mais le chauve venait de réussir là où beaucoup d’hommes s’y étaient coupés. Chen le soulevait du sol et le privait de respiration, l’agent n’était plus capable de rien. Tout en avançant vers le groupe de soldats, l’aveugle les interpella.

        « Vous bougez et il meurt, aussi vrai que je suis sourd… Ou aveugle... Qui sait ? »

        Chen n’était qu’à cinq pas du groupe de Marines d’élites, l’étroitesse du couloir ne leur permettait que d’attendre en stoppant l’avancé du marionnettiste. L’homme à la chaîne les interpella une seconde fois en agitant le super-paul.

        « Je vous le rend ! »

        Son arme se déroule à mesure que le corps se propulser vers les marines, l’embout coupant perfora les poitrines des hommes de la Mouette dans un axe rotatif éclair, le tout sublimait par le peu de clarté de l’endroit.

        Fin du plan F, début du plan G. G comme échelle. Deux barreaux par deux, il monte en haut et déboula à l’air libre.

        Phileas, un gros comme on en fait plus, se faisait passer les fers alors qu’il dégustait une rafale de plombs à peine digérée. Le tunnel était un enfer de flammes et cela faisait bien ses affaires. Comme un artiste qui fait sa révérence, il gonfla le double de sa carrure et ouvrit bien grand la gueule. Un rot aussi puissant qu’un pet de nonnes constipées partit vers le colonel au sabre. L e gaz s’enflamma et les flammes dévoraient l’espace menant à la sortie à une vitesse folle, consumant tous sur leur passage. Phileas était mort et le colonel jouait Indiana Jones à défaut que la pierre était… Brûlante.

        Spoiler:
          Red se retrouve une nouvelle fois par terre. Enfin presque par terre, disons pas très loin. Pour l’instant il flotte à quelques centimètres au dessus de lui-même. Oui au dessus. Il voit bien son corps qui lui touche bien le sol, mais il n’est plus dedans. Red regarde le corps qui regarde le sol. Et au fond de lui il sent bien que tout ça n’est pas très bon signe. Il essaye de bouger sans que quoi ce soit de visible se produise. Il ne fait que s’élever un peu plus vers le plafond en s’éloignant de ce qu’il a toujours considéré comme une partie indissociable de son moi profond.
          Il se concentre s’essaye à contrôler le truc, le corps ou le truc, voire disons le franchement l’ectoplasme qu’il est peut être devenu… Nouvel échec et nouvel éloignement.
          L’un dans l’autre la situation n’est pas pire. De sa position flottante Red voit bien que le corps en dessous de lui a morflé, et sévèrement. Et pourtant de son coté il ne sent rien. Pas de douleurs, pas de brulures, pas de sol glacé dans son dos… Bon évidemment y’a aussi cette pensée qui lui traine dans un coin de la tête, celle qui dit que tant qu’on souffre c’est qu’on est vivant… Red ne souffre pas. Pas du tout.

          Red tourne son absence de tête vers autre chose… Non, tourner c’est pas le mot, disons qu’il décide de regarder autre chose, et que ça marche. Autour de lui le tunnel a changé. Il a l’air plus grand, plus régulier aussi, et il y fait vachement plus clair… Peut être à cause de cette lumière la bas. Au bout du tunnel.

          Red se rapproche du tunnel et de la lumière. Au fond de lui il ne pense pas que ce soit une très bonne idée, mais il n’arrive pas vraiment à faire machine arrière. Red l’ectoplasme qui flotte s’éloigne de plus en plus de Red le corps sur le sol, et il commence à lui arriver des trucs de plus en plus bizarres. D’abord il y a cette musique, un truc lent avec beaucoup de tuyaux qui soufflent en même temps et un genre de chœur au loin avec des gonzesses qui chantent. Le genre église quoi, mais sans l’écho… Red esprit n’est pas trop fan… Et puis au milieu de la lumière il y a ces types qui apparaissent. Enfin, ils n’apparaissent pas vraiment vu qu’ils ont l’air d’avoir le même problème que Red. Du coup ils doivent êtres la à flotter, et comme Red sait qu’ils sont la c’est un peu comme s’ ils les voyaient. Il faut un peu de temps à Red pour faire le point sur tout ce monde, vu qu’au début les têtes esprits lui disent pas grand-chose. Puis elles commencent à lui parler, et du coup lui à les entendre, un tête à tête en quelque sorte, mais avec plein de gens en même temps et sans prise de tête.  
          Toutes ces têtes esprits ont un point commun, un seul, il semblerait que ce soit Red qui les ait tués. Mais elles ne lui en veulent plus. Au contraire puisqu’elles sont la pour l’accompagner.
          Red doute un peu. Un truc au fond de son absence de crane se souvient de qui étaient ces types et se dit que tout ce qui peut leur être associé ne doit pas être si bon qu’ils le disent. Mais bon…

          La lumière se fait plus intense au point de réussir à réchauffer même l’absence de corps de Red esprit. Et au milieu de la lumière une nouvelle tête apparait. Red ne l’a jamais vu mais il sait qui c’est. On ne peut pas l’expliquer mais c’est comme ça, c’est surement de la lumière magique. Le nouveau type esprit s’appelle Duval. Il a des sourcils très bizarres, des cheveux blonds qui brillent et qui bougent tous seuls et un sourire plus blanc que blanc qui brille aussi. C’est surement un homme Barbara Gould. Red esprit sent confusément qu’il devrait être jaloux. Mais pas pour l’instant…

          L’esprit Duval sourit à Red esprit et secoue négativement son absence de tête. Et sans trop savoir pourquoi Red se sent très triste. Les esprits que Red a tué disparaissent un par un et Red esprit se retrouve tout seul avec l’esprit Duval qui essaye de lui dire quelque chose. Mais Red est en train de tomber en arrière et il n’entend rien. Il tombe à toute vitesse de très haut, il ne se souvenait même pas être allé aussi loin. Il tombe et la musique s’arrête aussi. Il tombe et quand il regarde en bas il voit son corps qui l’attend très loin tout en bas. Il tombe et il ne voit plus la lumière au bout du tunnel qui diminue diminue diminue…
          Et paf il est dans son corps…

          Red esprit regarde et Red corps ouvre les yeux. Et c’est très bizarre parce qu’il voit encore la lumière au bout du tunnel et qu’il sent encore la chaleur de la lumière… Et que dans la lumière qui se rapproche il voit encore un homme qui se détache et avance vers lui. Mais il ne se souvient pas de l’avoir tué… A moins que… A moins que ce ne soit pas ça du tout…

          Oh non, c’est pas ça du tout !

          Salem débouche en courant dans la salle, suivi de prés par une grosse nappe de flammes qui lui colle au derche. Dans la salle circulaire qui sert de départ au tunnel gisent les corps de cinq marins et d’un type du Cipher Pol au regard complètement embrumé. Un type du Cipher Pol qui ne peut guère qu’agiter la main en direction de la sortie la haut au sommet des échelles. « L’est parti par la, l’est salement blessé, t’arrêtes pas colonel »

          Et ayant remplit son devoir jusqu’au bout de ses possibilités et même un peu au delà l’agent Red s’effondre une dernière fois sur le sol, mission terminée...
          Mais même vaincu, dans sa tête l’agent Red a le sourire, parce que Red esprit vient enfin de déchiffrer les paroles indistinctes de l’esprit Duval. « Désolé mon vieux, mais j’ai pas d’agent Red dans mes notes du jour, alors tu repars. »

          **Quel manche ce Duval, c’est à Rossignol qu’il fallait chercher…**


          Dernière édition par Red le Mar 20 Jan 2015 - 11:34, édité 2 fois
              • C’est quoi ce bru… HEIIIIIIIIIIIIIIINNN ?

              J’avais entendu un bruit sourd derrière moi. J’avais même cru qu’il s’agissait de mon bateau qui avait du heurter les parois de la grotte avec véhémence vu les forts courants de ce soirs. Mais ce n’est que lorsque je sentis une forte lumière derrière moi que je m’étais retourné par curiosité. Et là, c’était le drame. « C’EST QUOIIIII CAAAAAA ??! » Ma bouche était largement ouverte et mes yeux étaient complètement sortis de leurs orbites en voyant les flammes qui filaient vers moi. Conscient que j’allais complètement cramer comme un vulgaire animal, je me mis à courir comme un dératé en fermant les yeux aussi fort que je ne le pu. Je distinguais devant moi une ouverture qui sans doute devait mener à une salle plus large, et donc mon eldorado. Et quelle ne fut donc pas la poussée adrénaline qui se déclencha en moi avant que je n’accélère la cadence. Le feu réussit néanmoins à m’avoir. Mais pas tellement puisqu’il ne toucha que mon cul ce qui participa à accentuer ma course à son paroxysme. Criant comme un dingue, je finis par atteindre l’espace dégagé en me tâtant le cul dans l’espoir de calmer les flammes qui embrassaient le derrière de mon jean. Le mur de flammes qui m’avait suivit mortellement s’était arrêté loin derrière. Et ce n’est que lorsque je voulus m’arrêter pour prendre mon souffle et mes esprits qu’une voix me somma de continuer mon chemin…

              Cette voix, j’l’avais aisément reconnu. C’était celle de Red. J’aurais bien voulu jeter un coup d’œil à côté pour voir comment il allait, mais le simple fait qu’il m’assure que j’étais à quelques mètres du fugitif provoqua en moi l’envie d’en découdre et donc de continuer à courir. Je ne ressentais même plus les brulures de mon fessier, pour ne pas dire que je m’en fichais éperdument. Tout ce qui m’importait dorénavant, c’était de faire la peau à ce fumier qui m’avait échappé à plusieurs reprises. J’courais toujours quand j’arrivais enfin à la sortie qui menait au bidonville dans lequel il s’était intelligemment planqué. Sans trop tarder, je plaçais la garde de mon meitou entre mes dents pour avoir les mains libres et je commençais à grimper l’échelle comme si ma vie en dépendait. J’étais proche. Proche de lui. Proche d’en finir avec cette poursuite usante et laborieuse. Proche d’en finir avec sa misérable vie. En quelques secondes seulement, j’accédais enfin à la surface, à l’air libre, avant de me rendre compte que du chemin, j’en avais quand même parcouru ! Tout ça pour revenir à la case départ ! Si j’étais pas pitoyable là… Et puis soudain, j’vis une silhouette non loin de moi. Un gars qui semblait vouloir prendre la tangente comme un lâche ! Comme à l’accoutumée. Le ciel était dégagé et la pleine lune éclairait l’endroit… M’éclairait… L’éclairait… Éclairait sa putain de chaine qui luisait de loin… Pas de doutes !

              • OOOOOONOOOOOOOOOOOO !!!!!!!

              Sans trop plus réfléchir, je tranchais le vide à l’aide de ma lame, ce qui provoqua une lame de vent conséquente qui fusa en direction du fuyant. Elle faisait un bruit énorme cependant. Un peu comme un terrible grondement ce qui allait certainement interpelé l’aveugle. Cependant, je ne cherchais pas à l’avoir directement. Cela aurait été peine perdue vu qu’il aurait pu utiliser sa chaine. Certainement qu’elle aurait pu voler en éclat, mais bon. Ma lame de vent au lieu de fouetter le dos du forban passa au dessus de sa personne, décrivit une courbe soudainement descendante et frappa de plein fouet le terrain qu’il foulait à grandes enjambées. Si vous aviez vu l’impact ! Une sorte de geyser sableux se forma, et je ne vis plus Chen. Avait-il était propulsé dans les airs ? Continuait-il sa course ? Mystère. Je ne le savais pas. Une chose pour moi était sur, il n’était pas questions d’arrêter de le harceler, d’être collé à ses baskets. Il m’fallait coûte que coûte sa tête. Aussi tranchais-je une nouvelle fois dans le vide avant de murmurer « Ono shougeki ». Cette fois-ci, ce ne fut non pas une gigantesque onde tranchante, mais plusieurs petites lames de vents que je générais vers lui un peu comme un pistolero avec une mitraillette et un peu comme je l’avais fait avec la cabane. Je m’arrêtais au bout d’une minute après avoir correctement canardé l’endroit et me mit brusquement à courir vers la grande poussière qui s’était formé pour ne pas perdre de temps…

              S’il fuyait toujours, ça allait m’faire pas mal chier.
              Chen gambadait comme un garenne, l’altercation dans la cavité l’avait laissé un peu haletant. Un sifflement sonore lui fit faire volteface et c’est une légère brise qui passa près de son pif, prit de l’ascendance et enfin s’abattu à dix centimètre de ses pompes. Un poursuivant tenace semblait vouloir en découdre avec lui, l’épaisse poussière qui avait été soulevé ne lui laissa guère le temps de voir qui était le mauvais canard. Cependant, il commença à faire mouliner sa chaîne dans le vide afin d’en augmenter la puissance, comble de guigne, une succession de lames d’airs perforantes se jouaient de son manège et il dut commencer à mouliner face à lui en décrivant un huit horizontal. Les masses d’oxygènes contondantes percutaient son arme dans une succession de cliquetis métallique, l’aveugle était acculé et nous restons polis.

              Le bruit distinct de pieds qui frappaient le sol lui fit prendre conscience que le reste serait probablement du corps à corps et ça, voyez-vous, ça craint. La poussière retombait maintenant un peu trop vite pour avoir le temps de renverser l’effet de surprise à son avantage. Passage au plan 42.

              Chen effectua un large balayage du tranchant de son arme vers le sol, une nouvelle nappe de poussière s’éleva dans les airs. Afin de lui donner plus d’hauteur, Chen se baissa vivement et continua la rotation de sa chaine à la manière des palmes des hélicoptères. Mains au-dessus de la tête et genoux au sol. Si bien que le nuage terreux devint une colonne d’air de trois mètres de diamètre. Son agresseur devait y être collé maintenant, près à bondir dans le cœur. Chen fit valser sa chaine vers le sommet de la colonne, conservant sa rotation, ne laissant que les deux bouts en dépasser pour continuer de décrire le cercle. Fin du plan 42, reprise des plans A, B , C D, …et Z : cours ta mère !
              Rampant comme un nouveau née qui cherche le sein, il s’extirpa à l’opposé de sa colonne d’air. Avec un peu de cul, l’autre s’était arrêté en voyant l’arme tournoyait ou s’était pris de la terre dans les yeux ou cherchait Chen au centre de la colonne ou … Bref, faut respecter les plans, merde.
                Spoiler:
                    • TATSUMAKIIIIIII !!!!

                    Avais-je eu le choix ? Pas vraiment, non. Parce que la colonne de poussière qui avait subitement prit de l’ampleur, elle menaçait de m’éjecter bien loin des lieux. Pour éviter de me faire distancer par Chen qui depuis, prenait la poudre d’escampette comme un lâche, j’avais in-extrémis généré non pas une lame d’air comme à mon habitude, mais plutôt un gigantesque souffle d’air. Celui-ci balaya complètement la poussière environnante en l’emportant très haut dans le ciel. A une certaine hauteur, le tout explosa bruyamment et le sable s’éparpilla un peu partout. On aurait même dit que l’hiver était arrivé, mais il s’agissait plutôt de milliers de grains de sables ici. Mon but avait été de me débarrasser l’obstacle et c’était maintenant chose faite. L’occasion pour moi de continuer à le courser comme il se doit. Sans m’arrêter donc, je continuais à courir lorsque je marchais par accident sur quelque chose qui m’fit vaciller avant que je ne tombe tout bonnement. J’vous jure que c’était pas de bol. Sur le coup, j’en voulus à la Terre tout entière ! Pourquoi est-ce qu’il fallait que ces choses n’arrivent qu’à moi… ? N’avais-je pas déjà trop souffert pour aujourd’hui… ? Pourquoi est-ce que les Dieux s’acharnaient sur ma pauvre personne ?! Bordel quoi… A croire que j’devais trimer dur pour choper l’autre connard là… Comme quoi, c’pas aisé d’être colonel…

                    • GRRRRRR…

                    Hein ?! C’est quoi ce bruit ? C’est quoi ce grognement ? D’où est-ce qu’il vient d’ailleurs ? J’ne savais pas… J’étais un peu perdu pour ainsi dire. Je me relevais tant bien que mal en m’apercevant que j’avais perdu mon fugitif de vue. J’avais trop la veineeee. Le pire, c’est que je m’étais écorché le genou gauche et que ça commençait à saigner un peu quand même. Je soupirais de désespoir. Comment est-ce que j’allais faire maintenant ? Qu’est ce que j’allais bien pouvoir dire à Red si jamais Chen réussissait à se casser ? Qu’est ce qu’en penseraient les pontes du gouvernement, si jamais ces derniers apprenaient que ce foutu pirate avait s’était installé à Shell Town, sans compter ses manigances secrètes ? Bordel ! Bordel ! Bordel ! Je remuais la tête en m’disant que ça n’pouvait pas être possible quand j’entendis derrière moi, un énorme « GRRRRRRRRRRR !! » Hahem… C’était quoi ça déjà ? Pourquoi est-ce qu’une gigantesque ombre me cachait la pleine lune… ? Pourquoi j’me sentais soudainement dans une merde pas possible ? Allez savoir… Bravant comme un homme la crainte naissante en moi, j’me retournais lentement avant de voir un animal immense… Un hybride… Genre un lion au visage de panthère-cochon (Je ne saurais que dire sur le coup) avec des cornes de taureau ainsi qu’une gueule pleine de bave… Et apparemment, j’avais marché sur sa queue…

                    • Cooouuuuchéééé bon chien ch…

                    « BOOOOUUUUUUUUUM »

                    • HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!

                    Cri de désespoir. Charge ultra-violente. L’animal non identifié m’avait percuté avec une telle véhémence, que j’effectuais maintenant un vol plané forcé. Le pire dans tout ça, c’est que je n’arrivais pas moi-même à m’arranger une trajectoire, d’autant plus que mon postérieur était plus que jamais endoloris. Après avoir gouté au feu de l’autre salopard, j’ m’étais pris des cornes qui m’avait limite perforé le cul. Trop de bol quoi ! Maintenant, ce n’était pas vraiment le cul qui m’intéressait mais bel et bien ma chute et comment j’allais me manger la face. Un fait qui allait amoindrir mes chances de retrouver l’autre forban. C’est lorsque j’entamais ma descente, que je fermais mes yeux et serrait ma mâchoire. Ca allait faire irrémédiablement mal. J’espérais ne pas trop me casser la gueule, quand le coup du sort voulut que je chute sur quelqu’un ! Et ce quelqu’un en particulier, c’était Chen !!! J’savais pas où nous étions. J’savais pas non plus s’il avait continué à courir ou s’il s’était plaqué quelque part, mais une chose est sure, j’étais rapidement tombé sur son corps façon missile ! Et lui s’était mangé la gueule sur plusieurs mètres, moi sur lui. L’point caustique, c’est que mon épée s’était inconsciemment plantée bien profond dans sa jambe droite. Ayant quand même prit gros sur la chute, je me relevais tant bien que mal avant de voir quelques temps après que…

                    • CHEN ?!

                    Blanc. J’pensais pas retomber sur lui comme ça mais là… On dirait bien que le vent à tourné… En ma faveur, cette fois ! L’gusse était encore dans les pommes et donc à ma merci. Qui plus est, sa chaine trainait très loin de nous. C’est dire que j’avais toutes les chances d’assouvir ma soif de vengeance comme bon me semblait. Toujours assis sur son dos, j’extirpais ma lame de sa jambe avant de la pointer sur sa nuque. J’aurais pu le transpercer sans états d’âmes, j’aurais pu… Mais au fur et à mesure que les secondes s’égrenaient, j’ressentais comme un pincement au cœur. Tuer n’était pas ma façon de procéder. Oh que non ! J’eus beau être en rogne quelques instants auparavant, mais il n’en demeurait pas moins que là, sur le coup, j’avais d’la pitié pour le bonhomme. Oui de la pitié. Lui qui pensait s’en tirer à bon compte, s’retrouvait finalement dominé, défait. Encore une fois. J’eus un petit sourire sur le coup avant de ranger tranquillement mon arme. La mort serait comme une libération pour lui. Impel Down par contre serait un véritable enfer pour lui. Même si au final, c’était l’autre Cipher Pol qui déciderait de son sort. J’finis par sortir des menottes en granit marin et l’immobilisait rapidement. Et le temps qu’il reprenne connaissance, j’le tirais déjà à même le sol en direction de ma base, plutôt fier de ma victoire presque inespérée… Pendant ce temps, certaines de mes troupes disséminées un peu partout ramenaient les hommes de Chen, tandis que d’autres aidaient Red le Cipher pol à s’extirper du tunnel…

                    Tout est bien qui finit bien…

                    Quelques jours de repos plus tard…

                    • Tu vas voir, ce coin est magnifique !

                    Très tard le soir, j’avais réussir à tirer Red vers une zone plutôt calme de la ville. Sourire béat aux lèvres, nous étions devant une gigantesque maison assez somptueuse. Il était marqué sur un panneau en or massif « Chez Rita ». Bien sur, je m’étais habillé en civil pour ne pas attirer l’attention car si l’on me voyait ici, mon image en serait certainement ternie. On était devant une maison close. Pleine de péripatéticiennes toutes aussi belles les unes que les autres. Et même si Red ne le savait pas, celui-ci allait vite le découvrir. Sans même lui demander mon avis, je le tirais par la main avant de franchir un jardin plutôt bien soignée. Nous arrivâmes devant les gigantesques portes de ce qui semblait être un manoir quand les portes s’ouvrirent seules. Une lumière vint à nous éblouir, avant que des éclats de rires n’attirent notre attention. Et c’est là que tout devenait merveilleusement fantastique : Dans le hall, une vingtaine… Que dis-je, une centaine de belles jeunes filles en bikinis se pavanaient ici et là et riaient comme des gosses épanouies. Elles étaient toutes magnifiques. Et il y en avait pour tous les gouts. Minces, petites, grandes, girondes… Bref, la totale. Et alors que j’étais sous le charme, les yeux pleins d’étoiles, une myriade de filles se bousculait vers nous avant de nous tirer vers l’intérieur. Entrainées par ces sirènes d’eau douces et éloigné de Red qui s’faisait aussi enlever par une marée humaine vers un autre côté, j’lui fis un geste fluet de la main, non sans lui crier :

                    • C’EST MOI QUI RÉGALE !

                    La suite ? Devinez la vous mêmes.

                    Fin

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