Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

[Mini Event] Diversion ! [+16]

Sauvons le soldat Ambro !

Diversion !

Introduction RP


A l’extrême nord de l’île des géants anthropophages, l’air était lourd et la tension demeurait palpable sur le navire de guerre qui venait tant bien que mal d’accoster dans une crique plus ou moins isolée. Compte tenu du relief très abrupt de ce côté de ChateauGéant, la manœuvre avait été délicate, mais le navigateur/timonier de ce contingent spécial était un vieux colonel chevronné qui avait dompté toutes les mers les plus hostiles de ce monde. Après un checking rapide des environs, les scientifiques à bord purent stopper le diffuseur des spores recueillies à Métanoia, si bien que le perpétuel mirage autour du vaisseau de guerre disparut comme par enchantement au bout de quelques secondes seulement. Etant donné que l’opération était secrète, un tel dispositif avait été nécessaire pour approcher au mieux l’île sans attirer l’attention des locaux du coin, mais aussi des invités spéciaux qui allaient participer à une très grande messe de la piraterie : le Davy Back Fight ! L’occasion pour le bras armée du gouvernement de venir récupérer l’un des leurs : la contre-amirale Ambrosias Gentry. Formé par une pléthore d’Agents du Cipher Pol et de marines prêts à en découdre, le contingent allait se diviser en trois escouades.

Les deux premières escouades devaient impérativement infiltrer le centre-ville. Tandis que la première allait se faufiler dans les geôles du château royal, la seconde elle, allait devoir faire diversion dans les artères principales de la seule cité des mangemondes. L’escouade chargée de la diversion aurait fort à faire puisque l’intérieur des remparts était tout de même peuplé de quelques géants en dépit des évènements qui battaient leur plein sur l’île. Inévitablement, quelques mangemondes patrouillaient dans les rues mal agencées d’une ville à l’architecture aussi déroutante qu’absurde ! Mais au-delà même de ladite architecture ubuesque, certaines réalités ne manqueraient pas de surprendre les infiltrés dans un univers où le cannibalisme était un art de vivre au quotidien. Qui plus est, plus la diversion serait déployée sur un large périmètre au sein du centre-ville pour permettre au premier groupe de mieux infiltrer le château, plus les chances de croiser des mangemondes seraient grandes… Toutefois, une telle prise de risque permettrait surement à la toute première escouade de pouvoir pénétrer les geôles sans trop de problèmes avec moins de gardes en présence. Le choix était donc cornélien pour tous…

Enfin, la troisième escouade était chargée non seulement d’assurer une voie de sortie au niveau des remparts qui cerclait le centre-ville, mais aussi des chemins surs jusqu’à leur navire pour une retraite sans trop de heurts. Si le nord de l’île était bien moins occupé que les autres zones de ChateauGéant en effervescence, il n’en demeurait pas moins qu’elle était la région la plus sauvage et naturellement la plus inhospitalière. Il était donc courant de croiser des animaux dangereux et tous aussi gigantesques que les mangemondes eux-mêmes ou encore des plantes vénéneuses voire carnivores. Du reste, les habitants de cette île ô combien chaotique avaient quelques-uns des leurs qui vaquaient à leurs occupations quotidiennes, comme labourer des champs, installer des pièges, ou casser la croute à coup de brochettes humaines. La plupart de ces géants appréciaient beaucoup accompagner leur pause-déjeuner ou gouter d’une ambiance bucolique, leur donnant l’impression d’être tout simplement de fins gourmets. Comme le disait l’adage local, rien ne valait un humain farci parfumé aux herbes de Provence sous un beau couché de soleil. Il n’était donc pas exclu d’en rencontrer sur le chemin du retour, en pleine fuite.

Toutes ces options constituaient autant d’obstacles qu’il leur faudrait gérer au mieux pour assurer une exfiltration propre et sans pertes dans leurs différents effectifs.
En sachant que leur vaisseau de guerre était plutôt éloigné de la ville, tout au nord, la retraite, avec ou sans Ambrosias, promettait d’être très laborieuse…

Indications HRP


 La victoire n’est pas garantie aux PJs ! Faites attention à vos actions, tout peut arriver !
 Si vous êtes en désaccord avec ce que quelqu’un a joué, on vous encourage à en parler d’abord cette personne, mais si vous ne trouvez pas de terrain d’entente utilisez le groupe « Second Avis » sur Discord qui a été mis en place spécialement pour ça ! L’organisateur (Reyson) viendra alors trancher. Dans tous les cas parlez, on est là pour s’amuser et satisfaire un maximum de personnes (et ce même si Ambro n’est pas sauvée !)
 Vous aurez 48h pour répondre, mais vous avez tout à fait le droit de changer l’ordre de post comme ça vous arrange.
 L’idée est de vous placer devant différents choix possibles avec chacun leur avantage et leur défaut. Par exemple passer par le toit en reconstruction du château est plus facile que la grande porte, mais bien plus loin des sous-sols où se trouve Ambro. Si vous avez une idée mais qu’il vous manque des informations pour cela, n’hésitez pas à en parler au joueur qui gère votre sujet sur le groupe discord dédié à votre sujet (par exemple il a décrit le toit et la porte d’entrée, mais qu’en est-il des fenêtres ?). De la même façon si vous vous sentez piégé et que vous n’avez pas d’idée, exprimez vous !
 Premier tour : vous pouvez décrire vos intentions pour que le PnJ puisse vous donner les informations dont vous aurez besoin pour la mise en place de vos actions (par exemple étudier les contours de la cité, le PnJ saura qu’il doit accès sa description sur cette partie, si vous dîtes pourquoi il pourra vous fournir encore plus d’informations et de pistes, toujours avec chacune leur avantage et leur inconvénient)
 Point topographique : la cité et son port avec les navires de Léonov sont à l’Est. Red et ses navires sont dans une crique à l’Ouest. Le DBF a lieu au Sud de l’île et vous vous arrivez par le Nord, partie plus sauvage et inhospitalière, donc plus discrète (mais vous pouvez très bien déplacer le navire à votre guise. Le sacrifier en s’en servant de leurre qui vogue droit vers le port de ChâteauGéant (sentez vous libre dans vos idées !))
 Amusez vous !!!!!!!

Ordre de Tour

~ Indra
~ Faris A. Fenyang

~ Alex Raines
~ Sœur Chang'e
~ PnJ Requiem

  • https://www.onepiece-requiem.net/t946-reysondanstis-le-pirate-me
  • https://www.onepiece-requiem.net/t862-reysondanstis-le-pirate-assoiffe-du-sang-de-la-marine
Sous le ciel menaçant du Nouveau Monde, un navire de guerre de la Marine, camouflé par des spores, accosta discrètement dans une crique à l’extrême nord de l’île de ChâteauGéant. Les vagues venaient lécher la coque sombre du bateau, étouffant le bruit des chaînes et des cordages. INDRA observait la silhouette titanesque de l’île, sa vision thermique activée pour détecter tout signe de vie par dela les côtes abruptes.

« - Détection… »

Les canots de débarquement glissèrent sur le sable noir et chaud, remplis de marines et de lourdes caisses. Ces dernières contenaient des armes et des équipements nécessaires à la bonne réalisation de la mission. INDRA, avec sa force de Pacifista, aida à leur déchargement rapide.

« - Faites attention c’est fragile ! Il ne faudrait pas que la poudre nous pète à la gueule … »

Précautionneux, le Pacifista parvint à les porter de façon stable, même en s’enfonçant ses pieds dans le sable. La crique était impressionnante, à l’image de l’île et de son environnement. Si le Pacifista avait pu s’émerveiller, il l’aurait fait.

« - Placez-les ici. » indiqua un autre officier, désignant une ‘’petite’’ grotte et à l’abri des regards.

« - Nous les distribuerons avant de partir. »

INDRA s’assura, grâce à sa vision thermique, que leur contenu était toujours intacte. Une fois ce travail terminé, le Pacifista se tourna vers le reste de la troupe.

« - En attente de nouvelles instructions. »


Dernière édition par INDRA le Dim 21 Juil 2024 - 13:55, édité 1 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t27278-ft-indra#281440
  • https://www.onepiece-requiem.net/t27258-indra#281277
J’expire un grand coup pour éclaircir mes pensées, et rester dans la zone.

Nous avons débarqué à ChateauGéant avec trois équipes. La première se charge du cœur de cette mission : infiltrer la prison du château des Mangemondes et libérer la Contre-amirale Ambrosias Gentry. La seconde s’occupe de faire diversion dans la ville pour faciliter le succès de l’opération. Et la troisième fera tout ce qui est en son pouvoir pour que les soldats des deux premières s’en sortent en vie. Une mission particulièrement risquée et qui est coordonnée par la désormais illustre Colonelle d’Elite Pandore. La carrière de cette dernière avance à une vitesse folle, si bien que j’ai du mal à me souvenir de l’équipe où elle n’était que Commodore, comme moi. A bord du Cuisino, et maintenant ici… Elle ne recule pas face à l’adversité et, comme je pouvais m’y attendre, elle s’occupera même personnellement d’assurer l’exfiltration des troupes déployées sur l’île. C’est peut être grâce à ma présence dans ses missions précédentes que j’ai été choisi pour participer. Ou peut-être est-ce parce que je connais Ambrosias et qu’elle espère que ça sera une source de motivation supplémentaire pour moi ? Je ne le sais pas, et ça n’a pas d’importance. Je jubile de participer à une mission avec autant d’ampleur…  

Mais surtout, j’accuse la lourde pression qui repose sur mes épaules. Parce qu’on ne m’a pas simplement affecté à cette mission… On m’a chargé de prendre le commandement du groupe qui s’occupera de la diversion. Un groupe voué à causer le plus de grabuge possible sur une île du Nouveau Monde peuplée de géants anthropophages. Il faut attirer le plus d’attention possible sur nous pour que le groupe chargé du sauvetage d’Ambrosias puisse mener son objectif sans encombre… Ce qui a tout l’air d’une opération kamikaze. Et cela se sent quand je vois notre équipe. Il y a des soldats du rang, et quelques officiers qui sortent du lot. Un pacifista d’un modèle que je ne reconnais pas mais qui ne semble pas de toute première jeunesse, une agent du Cipher Pol chargée de la liaison avec l’équipe d’infiltration et un Commandant, le cadet des Fenyang. Sans doute cherche-t-il à participer à cette mission périlleuse dans l’espoir de marcher dans les pas de son frère aîné… Toujours est-il que ce groupe hétéroclite ne peut être constitué que de volontaires qui savent dans quel bourbier ils s’embarquent… Et d’un pauvre robot qui n’en a probablement pas conscience.

Pourtant, je ne compte pas abandonner un seul soldat.

Les soldats sont affairés à décharger des barils d’explosifs depuis nos embarcations vers une grotte qui sera vraisemblablement le centre de commandes de notre opération jusqu’à notre départ. Je viens me positionner vers un grand panneau de bois qui vient d’être monté contre un des murs de la grotte, et sur lequel deux soldats sont en train de finir d’afficher une immense carte de cette ville-île à l’architecture anarchique. Plusieurs points y sont marqués d’une croix. Je fais signe aux soldats qui sont affectés dans mon unité de se rassembler.

Bien ! Je n’ai pas besoin de vous rappeler pourquoi nous sommes là. Notre objectif est simple : maximiser les chances de réussite du groupe chargé de sauver la Contre-Amirale Gentry. Pour ce faire, nous allons détonner des charges d’explosifs à des points stratégiques de la ville. Nous passerons par le système d’égouts. Comme ils sont maintenus par des humains, ils sont adaptés à leur taille et nous ne risquons pas d’y croiser de Mangemonde. De plus, avec la récente chute drastique du nombre d’esclaves humains sur l’île, il y a peu de chances qu’ils s’y trouvent aussi. Nous avancerons doucement, placerons les explosifs aux emplacements assignés, et débuterons l’opération le plus tard possible pour laisser un maximum de temps à l’équipe chargée de l’infiltration. L’Agent Chang’e ici présente est en liaison avec eux et donnera le signal. Je désigne de la main l’agent du Cipher Pol qui se tient non loin de moi. Je continue. Malheureusement, les explosions en elles-mêmes ne suffiront pas à causer une diversion suffisante. Cette ville est construite de manière trop anarchique pour que nous ciblions des points névralgiques pour maximiser les dégâts et la panique. Donc lorsque les premières explosions auront lieu, nous sortirons et engagerons le combat dans les rues. L’objectif de cette première phase est de créer une diversion sur un champ assez large pour attirer le maximum de géants hors du palais royal. Une deuxième série d’explosions, qui sera retardée, visera à réduire la largeur des rues menant au château tout en isolant ce dernier au maximum, afin d’éviter que les géants ne puissent circuler librement et y retourner. Autrement dit, nous les attirons jusqu’à nous et nous les empêchons de retourner au palais. Nous devrons tenir le plus longtemps possible, jusqu’à ce que le signal de l’évacuation nous soit donné. Le lieu de rendez-vous sera la grande porte du rempart Nord, où l’unité menée par la Colonelle d'Élite Pandore aura préparé une route d’exfiltration. Des questions ?

L’assemblée reste silencieuse. Les hommes et les femmes qui la composent sont-ils concentrés ? Imperturbables ? Ou simplement apeurés, anxieux à l’idée de se lancer dans une opération aussi périlleuse ? Quelques soldats s’échangent des regards silencieux, et puis finalement, quelqu’un lève timidement la main.

Oui ?
Sergent Krazinsky, Commodore… Nous allons vraiment nous enfuir par un rempart ? N’est-ce pas là que nous avons le plus de chance de tomber sur les géants ? Pourquoi ne pas repasser par les égouts et repartir de là d’où nous sommes venus ?
Nous sommes obligés de faire un détour assez large depuis cette crique pour rejoindre l’exutoire qui nous permettra de rentrer dans le réseau d’égouts. Il faudra ensuite naviguer dans le dédale que constitue ces derniers. Et puis les charges explosives que nous allons utiliser contiennent un mélange à base de Grixendre de Koneashima. Les explosions qu’elles vont provoquer seront vraisemblablement suffisamment puissantes pour complètement condamner le chemin que nous empruntons à l’aller. Et enfin… Je marque une courte pause, puis enchaîne. Je vous rappelle que non loin de nous, deux Empereurs se livrent à un Davy Back Fight. S’ils sont vent de notre opération et s’accordent pour conclure une trêve le temps de nous chasser… J’aime mieux ne pas y penser. Nous prendrons donc l’itinéraire le plus direct. Et autrement dit, nous ferons totalement confiance à la 888ème pour assurer nos arrières.

Il hoche la tête en déglutissant, sans rien dire. Etant donné qu’il n’y a pas d’autres questions, je m’apprête à leur ordonner de retourner aux préparatifs, mais je m’interromps… Et leur fait une proposition qui intrigue certains, en dégoûte d’autres… Et en surprend la plupart.

Une dernière chose… Laissez-moi vous injecter de mon sang, avec mon pouvoir. Mon avant-bras se liquéfie en prenant la teinte rouge caractéristique de l’hémoglobine, et plusieurs filaments surmontés de pointes semblables à des seringues s’en dressent. Cela me permettra de savoir votre position et votre situation, une fois que nous saurons en ville, et de vous assister si le besoin s’en fait sentir.

Je tourne la tête vers certains qui frémissent à la simple vue des aiguilles.

Rassurez-vous, c’est quasiment indolore… Et pour ceux qui craignent les piqûres, vous pouvez aussi le boire…

Je suis capable d’utiliser mon Haki de l’Observation via mon sang qui circule dans leur corps, et de connaître leur état de santé. Je peux ainsi assurer leur sécurité à chaque instant, en échange d’un petit effort de leur part. Une proposition alléchante… Mais pour laquelle on me lance tout de même bien plus de visages écoeurés qu’autre chose. J’esquisse une moue.

Pour ceux qui ne veulent vraiment pas, contentez-vous de vous trimballer ces poches de sang… Mais c'est vraiment moins efficace alors vous faites comme vous voulez...

Je leur désigne du doigt des glacières disposées sur le côté, et qui contiennent des poches en plastique que j’ai préalablement remplies de sang. Si jamais je viens à tomber inconscient durant la mission, ce sera utile d’avoir fait des réserves…


_________________________________


Plusieurs heures plus tard, dans les égouts de la ville.

Où en sommes-nous ?
Nous continuons à placer les charges, Commodore. C’est plus long que prévu, c’est un véritable labyrinthe ici… Et même avec des cartes de la surface, on ne comprend rien à leur architecture !
Faites au mieux, mais dépêchez-vous.

Le soldat acquiesce au garde-à-vous puis retourne coordonner le placement des explosifs dans d’autres galeries adjacentes à celles où nous nous trouvons. Nous nous sommes séparés en plusieurs groupes pour couvrir un maximum de distance et poser les bombes aux endroits les plus stratégiques. C’est le plus optimal pour que l’équipe d’infiltration maximise ses chances de réussite. En revanche… Cela veut aussi dire que je ne peux pas avoir un visuel sur l’ensemble de mes hommes. Et également que lorsqu’ils surgiront à la surface, chaque groupe sera livré à lui-même. Enfin, pour le moment, je gère comme je peux avec mon Haki de l’Observation et mon sang, et les communications escargophoniques. Je porte d’ailleurs celui que je porte au poignet près de ma bouche.

Agent Chang’e, ici Raines. Des nouvelles de l’équipe d’infiltration ?

Je sue à grosses gouttes. Il faut à tout prix que nous soyons parfaitement coordonnés sur cette opération. Cela signifie que nous ne pouvons pas tolérer le moindre retard, le moindre accroc dans le plan.

Oh, je n’aime pas ça… L’attente. L’appréhension.

J’ai toujours largement préféré la tempête au calme qui la précède. Et c’est bien trop calme, en l’occurrence…


Dernière édition par Alex Raines le Mar 23 Juil 2024 - 14:14, édité 1 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t24208-fiche-technique-d-alex-r
  • https://www.onepiece-requiem.net/t24201-alex-raines-termine#254163
Sauvons le soldat Ambrosias
À travers les centaines de kilomètres du réseau d’égouts crasseux et malodorant qui serpentait sous la ville, les soldats de la Marine exécutèrent les ordres du Commodore Raines dans le plus grand calme. Assise les jambes croisées sur l'un des tonneaux de poudre qu'ils s'évertuaient à installer à des points stratégique, la Déesse blanche les observait faire sans se salir les mains.

Il faut dire que pour l'agente du Cipher Pol, cette tâche bien qu'importante pour le bon déroulement de leur mission n'était pas digne pour une personne de son rang. Préférant donc laisser ces petites mains s'occuper de tout, cette dernière attendait patiemment tout en les supervisant de temps à autre. Ce qui ne fut pas le cas de son rayon de lune. L'adolescente qui avait insisté auprès de sa mère pour l'accompagner malgré les risques encourus donna de sa personne.

Ayant à cœur de se rendre utile, la jeune fille aida à porter les charges explosifs. Un geste qui sembla être fortement apprécié par les petites mouettes qui voyaient en elle une âme charitable. À vrai dire, bien qui étant opposé au début, Chang'e ne pouvait nier que son intervention avait eu un effet bénéfique sur le moral des hommes et des femmes qui avaient été choisis pour les accompagner. L'ambiance qui jusque-là avait été tendue en raison du grand danger qui planait autour de cette mission s'était quelque peu apaisée grâce aux encouragements de la petite lune.

Attendris par les efforts de son angelot pour motiver les soldats, l'albinos ne put retenir d'exprimer la fierté qu'elle ressentait à cet instant précis. D'un fin sourire qui se dessina sur son doux visage, la mère de famille regarda son enfant s'affairer avec joie tout en discutant avec les matelots et tout autre sous-officier présents. Quand soudain, quelque chose la détourna de sa contemplation. Un bruit bien distinct que la Danse-lame reconnaissait entre mille venant tout simplement du petit Den Den Mushi se trouvant à son poignet.

- " J'écoute. " Répondit d'un ton sec la tueuse à la lune pourpre en se doutant de qui cela pouvait être avant d'écouter ce qu'avait à lui dire l'Officier au bout du fil. " Quand j'aurai des nouvelles je ne manquerai pas de vous en informer en temps voulu. D'ici là... " Trancha-t-elle avec une pointe de dédain dans la voix avant de s'interrompre à l'approche d'un jeune soldat accompagnée de sa délicieuse fille. " Une minute. " Ajouta la Parissienne à travers le petit gastéropode avant de déposer ses yeux écartes sur les deux importuns. " Un problème ? "

- " Nous venons de finir de tout installer, madame. " Répondit le jeune homme à peine plus âgé que sa fille tout en se mettant au garde-à-vous en signe de respect. " Il reste encore un grand nombre de tonneaux. Que devons-nous en faire ? "

Un lourd soupir de lassitude accueillit la question posée innocemment par ce pauvre sous-officier qui ne faisait que son devoir. Se massant l'arête du nez, la Sœur de Lune s'apprêta à lui répondre de se faire exploser avec si ça lui chantait. Seulement, en croisant le regard de reproche que lui jetait sa petite Lulutsu qui se doutait que sa mère ne serait pas tendre avec lui, l'ange aux cheveux blancs se ravisa pour lui faire plaisir.

Plaçant un bras sous son ample poitrine pour soutenir le deuxième qui s'y cala et dont les doigts vinrent tapoter le bout de ses lèvres pulpeuses, la Danse-lame réfléchit finalement sérieusement à la question. Oubliant totalement que le Commodore se trouvait au bout de la ligne, celle-ci chercha comment se servir intelligemment de ce qui leur restait de poudre.

- " Peut-être que l'on pourrait amasser ce qui reste en un seul endroit afin de provoquer une énorme explosion. " Se hasarda maladroitement l'adolescente qui sans s'en rendre compte venait là de soulever une idée très intéressante.

Certes la façon dont avait été disposé les charges n'était pas destiné à faire une assez bonne diversion dont pourrait jouir le Gouvernement pour attirer l'attention de leurs ennemis. Mais le souffle que cette explosion provoquerait en réunissant ce qui restait le serait en contrepartie. Le regard brillant d'admiration pour ce plan qu'avait trouvé si rapidement sa fille, Chang'e  traça délicatement le contour du visage de son lapin lunaire dans une tendre caresse.

- " Je veux que vous et vos hommes, vous rameniez ce qui reste ici. " Ordonna la Sœur de Lune au moment de se relever de son siège de fortune sans quitter un instant sa fille du regard avant de porter son poignet près de sa bouche. " Vous avez entendu Raines ? " S'exprima-t-elle d'un ton toujours aussi glacial tandis que le soldat partait transmettre les consignes aux autres. " Nous allons provoquer une explosion plus importante afin d'attirer le plus de regard possible. Et qui sait avec un peu de chance nous toucheront peut-être un point vital de la cité. "

Sans même attendre de voir ce qu'allait répondre son interlocuteur, Chang'e raccrocha son dispositif de communication. Toujours aussi attentive à son rayon de lune qui soutenait son regard, la Parissienne se pencha en avant afin de se mettre à hauteur de sa fille tout en approchant son visage du sien.

- " Je suis très fière de toi mon cœur. C'est une excellente idée que tu as eue. " Souffla avec amour la mère de famille avant de déposer un doux baiser sur le front de son enfant qui sentit ses joues s'empourprer en retour de ce compliment.

Sur ces mots, mère et fille restèrent un instant à l'écart des autres à évoquer une dernière fois les conditions à la présence de Lulutsu sur les lieux. Chang'e insista lourdement sur le fait qu'elle ne devait en aucun cas prendre des risques inconsidérés et par-dessus tout qu'elle devait suivre les ordres à la lettre. Que cela soit les siens ou encore du Commodore Raines qui bien que la jeune femme n'appréciait guère pout la simple bonne raison qu'il était rien d'autre qu'un Marine, savait pertinemment qu'il pourrait la protéger en cas de besoin.

- " Tu as bien la poche de sang sur toi ? " Lui demanda l'agente gouvernementale au moment de se mettre en route pour retrouver le reste du groupe afin de mettre en place la phase deux du plan.

-  " Oui, elle est juste-là " Confirma l'adolescente en tapotant l'objet en question qui se trouvait à sa taille. " Au fait... " Ajouta-t-elle en regardant sa mère d'un air pensif. " Pourquoi je dois me trimbaler avec ça alors que toi tu as accepté que le Commodore Raines te l'injecte directement ? "

- " Parce que... " Hésita la Déesse blanche qui ne savait pas trop quoi répondre à cette interrogation. " Disons que.. Je ne veux pas te faire courir le risque d'attraper une maladie quelconque. Alors que moi je ne suis plus à ça prêt avec tout le Guano qui circule dans mon organisme. "

- " Bah justement ! " S'exclama avec agacement la jeune demoiselle qui se permit de faire la leçon à sa mère. " Tu es déjà bien assez malade comme ça ! " S'emporta-t-elle en raison de l'inquiétude qui s'empara d'elle à l'idée que l'état de sa tutrice ne s'en voit encore plus aggravé. " J'en ai assez que tu joues ainsi avec ta santé ! Je n'ai jamais rien dit sur le fait que tu fumes, mais là ça va trop loin ! Je n'ai pas envie de te voir mourir tout ça parce que tu te fiches royalement de ce qui peut t'arriver depuis ce qui s'est passé à Whipéria ! Moi j'ai besoin de ma mère ! "

Tout aussi en colère que peiner par l'attitude de la Danse-lame, la jeune Geim pressa le pas pour mettre de la distance entre elles. Les yeux larmoyants, la petite lune rattrapa les soldats de la Marine qui les avait devancés tandis que de son côté Chang'e grandement touché par les paroles de sa fille resta en retrait à réfléchir à ce qu'elle venait de lui dire.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t27500-les-preceptes-de-la-lune
  • https://www.onepiece-requiem.net/t27478-danse-sous-la-nouvelle-lune#283069

Diversion !


Faris était en chemin pour une nouvelle mission. Une mission d'un nouveau genre, une mission qu'il n'avait jamais réalisé. Suite à divers tensions à travers le monde, des conflits avaient germé à quatre coins du globe. De nombreuses batailles éclatèrent et des évènements décisifs en découlèrent ! Notre commandant voguait sur les flots du Nouveau Monde en direction d'un de ses évènements. Il allait prendre place dans un combat décisif entre plusieurs grandes personnes de ce monde. Un duel allait être organisé entre deux Empereurs pirates. Certes, notre soldat n'allait pas y prendre par, mais son rôle était déterminant pour un autre enjeu. Le Gouvernement Mondial était sur place pour essayer de libérer la Contre-Amiral. L'armada de la Marine et des Cipher Pôles était divisée en plusieurs escouades. Chacun avait un but précis et notre cadet avait rejoins celui en charge de la diversion. Le groupe devait tout mettre en œuvre pour attirer les regards sur leurs agissements. Ainsi, d'autres pourraient se mouvoir en toute discrétion pour rejoindre la geôle de l'Amirale.  

Fenyang était clairement le moins qualifié pour faire partie de cette troupe. Il n'était clairement pas à sa place, mais la Marine n'avait pas été avare de volontaires. Ainsi, malgré ses faiblesses, notre héros avait été embarqué dans toute cette histoire. Bien-sûr, il n'était clairement pas seul et il pourrait certainement compter sur ses équipiers. Le Commodore Raines avait pris la tête de l'escouade. C'était un grand homme de la Marine. Il servirait de modèle à notre jeune officier durant cette mission. Fenyang était motivé et démontrait une grande volonté dans l'accomplissement des tâches logistiques. Il n'était pas là pour donner des ordres, il était là pour les exécuter ! Quand Raines demanda d'injecter son sang dans l'organisme de notre cadet, Azar nécessita pas à accepter sa proposition. Il n'était clairement pas là pour réfléchir. Sa force était comparable à celle d'une mouche à côté de ses géants. Alors autant faire son maximum dans le rôle qui lui correspondait le mieux.

Avec les autres soldats et hommes du rang, Faris s'activa pour répartir les barils comme on le lui avait demandé et en fonction d'un plan minutieusement préparer par le Commodore. Les égouts, l'odeur fétide et nauséabonde, Azar en avait clairement l'habitude. Il ne vivait pas comme un prince et ses dernières missions l'avait souvent emmené dans ce genre d'endroit. Sa force était légèrement plus grande que celle d'un simple soldat et sa carrure lui permettait aisément de porter plusieurs barils à la fois. Les minutes passèrent comme de seconde. Notre commandant pouvait sentir une certainement tension entre les hommes. L'atmosphère était électrique et la tension devenait palpable. Il s'agissait du calme avant la tempête. Même avec sa petite expérience, notre épéiste pouvait reconnaitre ce moment clé. Les soldats étaient tendus et on pouvait clairement comprendre leur désarroi. Nous étions clairement en territoire ennemi !

Un ennemi qui s'avère être des géants mangeurs d'hommes. Notre troupe pouvait facilement tomber dans leurs filets et finir en friture pour le repas du soir. Certes, on avait des alliés de taille, mais ils ne seraient jamais en mesure de tous nous protéger. Fenyang devait tout de même se l'avouer .. à un moment ou un autre, il serait seul au beau milieu du champ de bataille et ce serait à lui de trouver la force nécessaire pour sauver ses fesses. Il ne pouvait pas totalement compter sur les autres durant cette mission. De toute façon, ce n'était pas dans son genre de demander de l'aide. Il n'osait même pas demander la moindre chose à son grand-frère. Il ne se jugeait pas digne. Il lui fallait encore progresser au sein de la Marine avant de pouvoir prétendre parler à son frère. Mais trêve de bavardages inutiles, tous les barils avaient placé, il était temps de retourner voir le Commodore pour continuer les préparatifs.


KoalaVolant
  • https://www.onepiece-requiem.net/t27984-fiche-technique-du-cadet
  • https://www.onepiece-requiem.net/t27958-presentation-du-cadet-des-fenyang
UUuUuUuueuUEUEURRRRKKKK !!!

Soudain, des voix rauques se firent entendre à tous les endroits stratégiques qu’avait investi le commando de diversion. Étonnement très proches mais aussi terriblement glaçantes, lesdites voix n’avaient rien d’humain et ne présageaient clairement rien de bon. Les bruits de pas qui s’en suivirent confirmèrent aussitôt à ces braves membres du Gouvernement Mondial qu’ils n’étaient point seuls. Un peu comme si leur infiltration et différentes manœuvres les avaient un peu trop occupés pour se rendre compte que les égouts avaient bel et bien des habitants. Des habitants qui y siégeaient de peur d’affronter le soleil. N’importe quelle prévision n’aurait clairement pas pu prendre en compte cette donnée imprévue. Donnée qui risquait de bouleverser les choses de fort belle manière ! A croire qu’il y avait toujours des couacs dans ce genre d’opérations…

BLEEEAAUUUUUUUUUUUURRRRRRRRGGG !!!!!!

Les scénarii de ce genre incluaient généralement un round d’observation pour que les protagonistes se rendent compte de la situation angoissante qui se présentaient à eux. Dans le cas présent, quedal ! Aucun temps mort ! Pas le temps de cogiter, de stresser ou même d’avoir les chocottes, non ! Il fallait réagir ! Réagir et vite, parce que d’un seul coup, les bruits de pas s’intensifièrent brusquement ! Les chers inconnus qui s’invitaient à cette infiltration s’étaient clairement mis à courir en direction des escouades gouvernementales. Même pas besoin de haki pour le constater, vu le boucan qu’ils faisaient dans ces égouts sales, sombres et puants ! Et puis, lorsqu’ils firent enfin leur terrifiante apparition, tous les gouvernementaux purent reconnaitre sans mal (ou pas ?) leur race, espèce, ou tout autre synonyme qui s’en rapprochait le plus…

Des zombies. Des putains de zombies sortis de nulle part !

GGGGGRUUUUUUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAARRRRRGGGGGGGG !!!!

Leurs corps décharnés, sales, couverts de blessures béantes, mortelles et putrides ne laissaient place à aucun doute. Yeux écarquillés, pupilles dilatées, membres manquants, œil qui pendouillait des orbites, cervelles à l’air libre, peaux violacées, dentitions irrégulières, bave coulant en abondance sur leur menton, le tout auréolé de miasmes morbides… Autant d’éléments qui mettaient la puce à l’oreille à ces braves représentants de la justice faisant face à la crème de la crème dans le genre ! Du fait de leur nombre et de l’étroitesse des canalisations souterraines dans lesquelles la scène se déroulait, quelques zombies se mirent même à ramper à même les murs/parois et ce au mépris des lois de la gravité. Qui plus est, si ces monstres ne semblaient pas puissants (500 dorikis le zombie), leur surnombre pouvait en revanche poser des problèmes aux gouvernementaux…

Fuir en abandonnant des explosifs qui pouvaient être abimés par ces êtres immondes ou nettoyer les égouts pour continuer sereinement le plan ?

Plus que jamais, le choix semblait cornélien, surtout dans un laps de temps aussi court.
    Les égouts de ChâteauGéant étaient un véritable labyrinthe. Les murs étaient de vieilles pierres, rugueuses et humides, suintant une moisissure verte qui illuminait faiblement l'obscurité. Les soldats de la Marine avançaient prudemment, les talons de leurs bottes claquant contre le sol pavé et visqueux. Contrairement à la ville au-dessus, les égouts étaient à taille humaine.Ces derniers étaient composés de deux trottoirs étroits, séparés au centre par "La Scène", un flux liquide et nauséabond qui s'écoulait avec un bruit de gargouillis constant. La puanteur était insupportable, du moins pour les humains. INDRA avançait à un rythme soutenu, nullement gêné par son environnement. A leurs côtés courraient d’énormes rats, les yeux rouges et bouffis. Les gravures sur les murs, des runes antiques, racontaient une histoire de guerre et de conquête, témoignant de l'âge de cette infrastructure. Les marines devaient parfois sauter par-dessus des crevasses où “La Scène” s'élargissait, évitant soigneusement de tomber dans le liquide répugnant. Utilisant ses visions nocturnes et thermiques, INDRA avançait en tête. Si le moindre humain était sur leur chemin, il le saurait. Il avait bien plusieurs fois aperçu des mouvements, mais sans aucune chaleur dégagée il n’avait pas donné l’alerte.
    Il aurait peut-être dû …

    “ - Des zombies ! “

    Qui forcément ne dégagent aucune chaleur… puisque morts. Et qui forcément… peuvent courir.

    “ - Aaaaaah ! “

    PLOUF

    Deux soldates venaient de tomber à l’eau, Amélia Castor et Anne Ogladih. Les deux jeunes femmes étaient les premières à se baigner dans cette rivière tumultueuse. Les premiers effets ne se firent pas attendre, des plaques rouges purulentes recouvrirent leurs visages tandis que les petits vaisseaux sanguins de leurs yeux explosèrent.

    “ - J’en ai avalé ! J’en ai avalé ! “

    Leur sort était toutefois plus enviable que celui d’autres soldats qui se firent dévorer vivants. L’un des zombis tenta bien de mordre INDRA, mais ses dents moisies s’explosèrent contre son alliage. Arrivant de devant et de derrière, les zombis prit en tenaille la petite troupe, qui se retrouvait à devoir se serrer sur un trottoir déjà bien étroit. Comme si cela n’était pas suffisant, depuis quelques minutes des secousses se faisaient sentir à des intervalles irréguliers, anéantissant l’équilibre déjà précaire de certains soldats sur ce sol visqueux.

    “ - Contact ennemi ! “

    Les prothèses oculaires d’INDRA s’allumèrent d’une lumière rouge intense tandis qu’il chargeait ses lasers.

    “ - Initialisation... Gada. “

    D’un geste précis, il leva les mains et pointa ses paumes vers les hordes de zombies. Des éclairs de lumière jaunes jaillirent, traversant l’air dans un crépitement mortels. Les premiers zombies furent instantanément décapités, leurs têtes explosèrent dans une gerbe de chair en décomposition. INDRA pivota rapidement, ses lasers tirant en rafales continues. Chaque tir était accompagné d’une explosion de chair et d’os, les zombies tombant les uns après les autres, aussitôt remplacés par d’autres dans un cycle sans fin.

    “ - Au secours ! “

    De nombreux soldats étaient tombés dans la Scène, INDRA y sauta sans hésitation. Le Pacifista continuait de tirer sur les créatures tandis qu’il récupérait des soldats, les faisant traverser et les mettant à l'abri de l’autre côté. Les secousses extérieures fragilisaient de plus en plus la structure des égouts. Des pierres se fissuraient pendant que d’autres tombaient en écrasant la tête de certains zombis.

    Ils étaient dans la merde, au propre comme au figuré.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t27278-ft-indra#281440
    • https://www.onepiece-requiem.net/t27258-indra#281277
    Cela fait plusieurs heures que je m’affaire à manager les soldats, les yeux rivés sur notre carte de fortune à peine éclairée par les lumières faiblardes de nos lanternes. Je suis pleinement concentré à les coordonner pour que notre stratagème soit parfaitement appliqué, leur indiquant dans quels secteurs des égouts et quelles galeries placer les explosifs…Si bien qu’en étant complètement focalisé sur ma tâche, les yeux rivés sur la carte  je ne me suis même pas rendu compte que nous étions attaqués. Je soupire lassement en comprenant que le plan déraille déjà alors que notre opération n’a même pas véritablement commencé.

    Aaaaaaaaaaaaaaaah des zombies !! Un marine juste à côté de moi se retourne en hurlant face à la horde de morts-vivants qui se rue sur nous.
    Ah oui, tiens, des zombies, en effet. Dans la pénombre ambiante, ce n’est pas étonnant qu’ils aient réussi à s'approcher aussi près… Mais ce qui m’étonne, c’est que malgré ma concentration sur ma tâche, je sonde régulièrement les environs avec mon Haki de l’Observation… Et que je n’ai rien détecté du tout. Ce doit être parce qu’ils n’ont tout simplement pas d’énergie vitale à ressentir, vu que ce sont des morts-vivants…
    Comment vous pouvez rester aussi calme Commodore ?!! On se fait attaquer par des zombies !!! Aaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!
    Oh vous savez, si j’avais eu un berry à chaque fois que je rencontre des zombies en mission, j’aurais trois berries… Ce qui n’est pas grand chose, mais c’est déjà surprenant que ça se soit déjà produit deux autres fois… Alors au bout d’un moment on s’y habitue…

    Il est vrai qu’entre Koneashima et Luvneel, j’ai eu mon lot de rencontres avec les morts-vivants. Enfin, “morts-vivants”... C’est bien évidemment un abus de langage. Est-ce que les corps de ces anomalies médicales sont réanimés par des champignons parasites ? Ou bien est-ce l'œuvre d’une plante comme celle que Kutroshinky avait réussi à contrôler ? Sur l’île de ses alliés, c’est une hypothèse probable… Mais la confirmer ou non n’a aucune importance. La mission passe avant tout, et nous devons impérativement reprendre le contrôle de la zone coûte que coûte afin d’éviter que les explosifs – et par extension notre mission – ne soient compromis. Et quiconque a programmé notre Pacifista, qui est en train de purger les zombies à grands coups de lasers, n’a pas l’air de l’avoir bien compris…

    Éliminez-les discrètement, soldats ! Nous ne devons pas attirer l’attention et nous faire repérer !

    Je tends le bras vers le groupe de morts-vivants qui vient de passer une première ligne de soldats et se dirige vers moi. Il prend alors une couleur rouge vif en se liquéfiant, puis se met à gonfler de manière difforme comme si d’énormes bulles se formaient en son sein… Avant que des traits de sang perforants n’en soient propulsés à toute vitesse vers les têtes des zombies. Leurs crânes explosent sous l’impact de ce qui pourrait presque sembler être des hallebardes sanguines. Puis, lorsque le petit groupe est décimé, je me mets à produire une quantité phénoménale de sang et à m’y mêler, inondant les galeries avec mon corps grandissant et fauchant et engloutissant tous les ennemis que je croise. Je serpente entre mes alliés, fracassant mes ennemis avec les vagues créées par la déferlante de sang… Je me reforme au détour d’un couloir, me détachant de la véritable marée de sang que j’ai produit, juste à temps pour percevoir la sonnerie de l’escargophone à mon poignet. Comment mes pouvoirs interagissent avec cet appareil ? Est-il encore conscient lorsque je me transforme ? Où se trouve la distinction avec mes vêtements ? Tant de questions que la physique de notre monde ne sait forcément expliquer… Je happe ces pensées frivoles de mon esprit et décroche pour entendre le message d’alerte que diffuse le gastéropode de communication..

    Ici Raines, j’écoute.
    Ici la Commandante d'élite Éléonore, il y a eu un imprévu avec notre position. Prenez garde, nous avons attiré l'attention des géants sur la muraille nord de la porte d'entrée. Je répète, nous avons attiré l'attention sur nous alors bougez-vous le cul et profitez de l'opportunité.

    Je peste intérieurement. Voilà une galère de plus… Et elle n’est pas des moindres : elle compromet le timing de toute l’opération. L’unité d’exfiltration devait rester discrète jusqu’à ce que le sauvetage d’Ambrosias soit effectué… Même après, il valait mieux qu’ils ne se fassent pas repérer… Alors que ce soit le cas, et avant que la diversion n’ait commencé ? Avant que notre unité ne puisse accomplir son rôle ? Non seulement cela risque de nous désordonner, mais en plus… Je le prends pour une humiliation personnelle. Car je sais de quoi la 888ème, et surtout Eléonore et Pandore sont capables. Je m’étonne d’ailleurs d’avoir été choisi à la place de leur division d’élite pour cette mission de diversion et de destruction et ne pas avoir été affecté au soutien de l’exfiltration, ou au sauvetage. Mais c’est comme ça. Et je ne leur laisserai pas me voler la vedette, en réussissant à faire eux-mêmes la diversion qu’on m’a tâché de réaliser.

    Bien reçu, Commandante, nous suivons dans vos pas.

    Je raccroche sur ces mots, change la fréquence de mon appareil et le porte à nouveau à mes lèvres.

    Soldats, changement de programme ! Nous allons accélérer le déclenchement de la phase “Colère d’Aka Inu” ! Nous n’aurons pas le temps de nous regrouper au point de rendez-vous comme prévu, alors évacuez immédiatement les égouts par la sortie sécurisée la plus proche et préparez-vous ! J’espère que tout le monde a bien en tête quelles portions sont sans danger et lesquelles vont exploser ! Je répète, nous déclenchons la phase “Colère d’Aka Inu” dans deux minutes ! Évacuez immédiatement !

    Je raccroche et change une nouvelle fois la fréquence avant de repasser un appel.

    Agent Chang’e ! Prévenez vos collègues du sauvetage… Les gars de l’exfiltration se sont fait repérer, on déclenche les explosifs et on fait tout sauter dans deux minutes ! Ils vont pouvoir profiter d’une double diversion !

    Ce n’est clairement pas le scénario idéal, et cette mauvaise nouvelle ne nous facilite clairement pas la tâche. De plus, au lieu de rester groupés pour émerger ensemble des égouts et assurer nos arrières, les soldats dispersés par l’attaque des zombies et la mise en place des bombes vont devoir sortir des égouts par les issues secondaires que nous avons préparé… Ce qui veut dire qu’ils vont se retrouver seuls dans des rues où se trouveront peut-être des Mangemondes.

    Putain. Ce que j’aimerais qu’un plan se déroule sans accroc.


    Dernière édition par Alex Raines le Ven 9 Aoû 2024 - 11:11, édité 1 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t24208-fiche-technique-d-alex-r
    • https://www.onepiece-requiem.net/t24201-alex-raines-termine#254163
    Sauvons le soldat Ambrosias
    La situation devenait critique dans ce dédale d'égouts. Au fur et à mesure que le temps s'écoulait, une horde de zombis se pressait pour attaquer les soldats du Gouvernement Mondial qui se défendaient corps et âme pour ne pas se voir dévorer par ces maudites créatures. En leur sein, les deux agentes du Cipher Pol se démarquaient des autres par d'habiles prouesses.

    Côte à côtes mère et fille repoussaient leurs assaillants avec une facilité déconcertante. Il faut dire que les deux demoiselles avaient l'habitude de couvrir les arrières de l'autre. Tandis que l'adolescente éliminée monstruosité à l'aide sa dague Alunir, trésor des Sœurs de Lune, la Déesse blanche s'efforçait de la protéger en s'assurant à l'aide de ses longs cheveux enneigés qu'aucun d'entre eux ne la touche.

    Une défense impénétrable pour cette mère qui se refusait de voir son enfant souffrir de la moindre égratignure qui pourrait s'avérer mortelle en raison de la contamination dont ils étaient porteurs. Sans relâcher une seule fois sa vigilance, l'albinos laissa sa longue chevelure faire son œuvre.

    - " A ta gauche ! " S'exclama la Parissienne au moment où l'une de ses mèches blanches s'enroula autour du bras de l'une des créatures s'apprêtant à frapper sa petite lune qui en profita pour le poignarder en plein cœur avant de reprendre la bataille contre ceux qui restaient.

    Une tâche qui semblait infinie au vu du flot de morts-vivants qui continuaient à affluer dans leur direction. Laissant échapper un petit soupir d'agacement, l'agente chercha du coin de l'œil un moyen de se sortir de ce pétrin interminable comme l'avait ordonné le Commodore Raines. Une petite seconde d'inattention qui permit à un pantin sans vie de passer sa défense pour se jeter sur elle.

    - " Attention !! " S'écria soudainement Lulutsu pour avertir sa tutrice du danger qui la menacé alors qu'elle accourait pour lui venir en aide avant de s'arrêter brusquement en voyant que cela ne serait finalement pas nécessaire.

    En entendant l'avertissement de son rayon de lune, Chang'e ne tarda pas à réagir en conséquence. Seulement une fraction de seconde lui suffit pour remettre ce monstre à sa place. À l'instant même où les doigts cadavériques de ce dernier s'apprêtaient à toucher sa peau d'albâtre, l'espionne l'accueillit avec perte et fracas. Relevant sa jambe droite en un éclair, la tueuse à la lune pourpre le frappa de toutes ses forces au menton.

    Dans un craquement sinistre de la mâchoire brisée du zombi succombant sur le coup, celui-ci fut propulsé vers le plafond où il finit sa course la tête plantée dans la pierre qui s'effrita en laissant des petits débris retomber au sol. De son côté, l'agente en formation sourit amusée en voyant le résultat avant de se débarrasser d'un autre zombi qui chercha à lui mordre le bras.

    - " Il faut qu'on trouve un moyen de filer d'ici le plus vite possible ! " S'exprima la jeune fille d'une voix forte afin de se faire entendre par-dessus tout le brouhaha environnant au moment de retourner auprès de sa mère d'un bond en arrière avant de se remettre en garde prête à recevoir son prochaine adversaire. " On ne va pas tenir ainsi éternellement ! On a déjà perdu trop d'hommes ! " Annonça-t-elle dans la hâte en réalisant qu'il ne restait qu'une poignée de Marine encore debout en plus d'elles. " Si on ne trouve pas une sortie rapidement on va tous y passer ! "

    En effet, une retraite urgente s'imposait. Seulement, acculé dans un cul-de-sac avec pour seul accès un tunnel engorgé de zombis, la Sœur de Lune ne voyait pas comment s'en sortir sans risquer d'autres pertes. Un cas de conscience dont la demoiselle ne se serait pas encombrée sans sa précieuse fille qui voulait à tout prix sauver tout le monde.

    Voulant lui faire plaisir, Chang'e réfléchit donc à une solution viable qui éviterait que Lulutsu ne soit blessée. Soudain, alors que la Déesse blanche survola le souterrain de ses yeux écarlates, quelque chose attira son attention. Une échelle se trouvant au beau milieu de la horde qui se bousculait pour être les premiers à se repaître de leur chair. En la voyant, l'albinos y vit là leur seul salut pour se sortir de ce guêpier.

    - " J'ai un plan pour nous sortir de là !! " Déclara la Parissienne aux survivants qui l'écoutèrent attentivement tout en continuant de se défendre. " Si vous voulez voir un nouveau jour se lever, je vous conseille de ne pas vous éloigner de moi ! Si jamais vous vous faites attraper, je ne viendrai pas vous rechercher ! " Précisa la jeune femme tandis qu'elle s'approchait de la horde de zombis pour commencer à mettre son plan en marche. " Suivez-moi ! "

    Aussitôt, l'albinos se plongea sans hésitation dans la masse avec sa fille et les mouettes sur les talons. Se frayant un chemin à l'aide de ses cheveux qui les repoussèrent, le petit groupe atteignit rapidement leur échappatoire sans compter une seule victime dans ses rangs. Et tandis que l'agente se démenait pour sécuriser le périmètre, les hommes du Gouvernement commencèrent à grimper jusqu'à la sortie.

    - " Plus vite bande de limaces !! " Hurla la Danse-lame au moment de pourfendre à l'aide son katana un mort-vivant ayant réussi à percer son bouclier capillaire. " Toi aussi mon cœur ! Dépêche-toi de monter, je les retiendrais pas longtemps ! "

    - " Hors de question ! Je reste avec... "

    - " DÉPÊCHE-TOI !!! " S'égosilla la mère de famille en la coupant sèchement avant de la repousser violemment de sa main libre vers l'échelle. " Et quand tu seras là-haut, transmets le message du Commodore à l'équipe de sauvetage ! " Dit-elle avant de rajouter avec véhémence en voyant que a fille ne semblait pas vouloir l'écouter. " Tu es une recrue du Cipher Pol maintenant ! Alors tu obéis à mes ordres sans discuter ! Est-ce clair ?! "

    À ces mots, la jeune fille déglutissant de peur à l'idée de ne plus jamais revoir sa mère hocha simplement la tête pour acquiescer en silence. Tournant le dos à sa mère, l'adolescente au cœur alourdit de tristesse et de crainte commença à monter les barreaux avant de s'arrêter en plein milieu du chemin.  

    - " On se revoit à la surface ! " Souffla la jeune demoiselle avec détermination avant de reprendre son ascension pour rejoindre les premiers soldats qui se trouvaient dehors et sécuriser les lieux en attendant que leurs collègues les rejoignent.

    Accomplissant la mission que venait de lui confier sa mère, Lulutsu à peine dehors porta son Den Den Mushi à ses lèvres qui se mit à sonner en attendant que la personne au bout du fil réponde. Soudain après un bref instant d'attente, la voix totalement blasée et désabusée d'une de femme répondit.

    - " Agente Tarentule ! Ici l'agente en formation Geim de l'équipe de diversion ! " Se présenta la Jouvencelle avec empressement en raison de l'urgence de la situation. " L'équipe d'exfiltration rencontre actuellement quelques difficultés en raison de l'ennemi qui l'a repéré ! Nous allons donc devoir avancer plus tôt que prévu l'opération Colère d'Aki Inu ! " Annonça-t-elle tout en se permettant de jeter un petit coup d'œil à la bouche d'égout en espérant voir surgir sa mère. " Dès que vous entendrez la première détonation, profitez-en pour lancer le plan de sauvetage ! "

    Raccrochant une fois avoir eu la confirmation que sa consœur de la branche numéro quatre avez bien compris, le rayon de lune s'empressa d'attraper l'un des soldats tout juste remonté pour lui demander comment aller sa tutrice. Seulement, alors qu'il allait lui apporter la réponse, la Déesse blanche fit enfin surface en se propulsant hors des égouts à l'aide d'une mèche de cheveux.

    - " Refermez immédiatement !! " Ordonna-t-elle à aux Marines qui s'empressèrent de lui obéir en rebouchant le trou de sa lourde plaque en métal avant d'y encaisser des caisses pour éviter que les zombis n'en ressortent également. " Tu as pu préve... " Commença la demoiselle en questionnant sa fille qui l'interrompit brusquement en se jetant dans ses bras avant de lui apporter positivement la réponse. " Très bien... " Ajouta la Danse-lame en lui caressant tendrement les cheveux pour la rassurer tout en portant son attention sur l'un des soldats pour lui ordonner de tenir au courant leur Officier supérieur de l'état de choses.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t27500-les-preceptes-de-la-lune
    • https://www.onepiece-requiem.net/t27478-danse-sous-la-nouvelle-lune#283069

    Diversion !


    Faris se trouvait dans un dédale de couloirs et de tuyaux. Il se trouvait dans les boyaux de la ville. D'innombrables soldats de la Marine s'afféraient à exécuter prestement les ordres du Commodore. Décharger les caisses, dressage d'un pseudo camp, mise en place des explosifs, Faris était le parfait petit soldat exécutant la moindre directive. Il n'avait pas la moindre marge de manœuvre dans cette histoire, du moins, c'est ce qu'il pensait .. Alors que les soldats venaient de mettre en place le dernier baril d'explosifs, un cri germa au fond d'un corridor. Plusieurs marines apeurés vinrent dans la direction de notre héros. Ils courraient comme si le diable était à leur trousse. Soudainement, Faris put distinguer des silhouettes dans les ombres. La visibilité n'était pas bonne dans les égouts. Des formes humanoïdes approchaient dans sa direction. Elles se déplaçaient rapidement, plus rapidement qu'il ne l'aurait pensé ! En quelques secondes, plusieurs cibles étaient à sa portée.

    D'un geste sec et rapide, il dégaina son katana légendaire pour trancher leurs têtes. Des yeux livides, un teint blafards, quasiment plus de dents, des bouts de chaires manquants ou des membres en décomposition, cela ne faisait aucun doute : une marée de zombie était en chemin. Azar n'était pas dépourvu de courage, au contraire, c'était plus un personnage très téméraire. Dans ce nouvel obstacle qui se dressait devant sa route, il ne voyait aucun danger, seulement un moyen de s'améliorer un peu plus. Alors que les hommes partaient en retrait, notre cadet Fenyang fut l'un des rares à tenir sa position. Sabre à la main, il souriait légèrement à ce nouveau défi. Les zombies arrivèrent dans sa direction et il débuta sa danse macabre. Du sang coagulé volait dans tous les sens. Fenyang s'en donnait à cœur joie. Il en avait plus qu'assez de faire le larbin, il préférait largement laisser libre cours à sa colère et sa haine.

    Il ne craignait ni la mort, ni la moindre morsure ! Il désirait simplement se dresser devant des adversaires, afin de continuer à progresser. Il était le boulet de l'escouade ! Il ne voulait clairement pas le rester indéfiniment. Faris avait déjà abattu un trentaine de cadavres désarticulés. Cependant, la foule commençait à devenir de plus en plus dense. Malgré ses efforts, son endurance ne tiendrait pas le coup éternellement. Il était faible, si faible .. Une faiblesse qui avait tendance à faire rugir sa rage. Si seulement il avait trouvé sa voie plus tôt. Si seulement il avait écouté les conseils de son aîné. Non ! Il se croyait plus malin que les autres, une vraie tête de mule décérébré. Tout ce qu'il avait réussi à faire, c'était perdre son temps. Un temps qu'il ne serait plus jamais en mesure de retrouver.

    Encore d'autres cadavres réduits en charpies, mais la marée était vraiment trop dense. Les zombies étaient si nombreux qu'ils commençaient à marcher sur les côtés du corridor défiant les lois de la gravité. Fenyang n'avait pas d'autres choix que de reculer tout en adoptant une position de défense. Des explosions germèrent non loin de sa position et permit à notre héros de souffler quelques minutes. Le bruit avait pour tendance d'attirer la majeur partie des zombies. Fenyang continua de reculer tout en abatant certains infectés. Il ne voulait pas laisser le moindre cadavre. Il ne savait pas si les autres avaient eu le temps de prendre position ou non. Notre commandant approchait de la sortie du tunnel. La lumière devenait de plus en plus intense. Lorsqu'il sortit à l'extérieur, il dut prendre quelques secondes pour s'habituer à la clarté du jour. Ses yeux s'étaient accoutumés à l'obscurité des cavités. Des soldats bloquèrent immédiatement son chemin de fuite. L'escouade était en pleine ébullition. Il fallait promptement trouver des alternatives.


    KoalaVolant
    • https://www.onepiece-requiem.net/t27984-fiche-technique-du-cadet
    • https://www.onepiece-requiem.net/t27958-presentation-du-cadet-des-fenyang
    Warning : Comme je n'ai pas la même sensibilité que tout le monde, je vous prierai de m'excuser si certains passages sont gores/choquants.

    In fine, les zombies n’avaient été que du menu fretin pour les jeunes gouvernementaux qui s’étaient brillamment échappés de ce guêpier qui ne disait pas son nom ! Leur présence était clairement une signature caractéristique de Léonov et ses acolytes, mais l’heure n’était absolument pas à l’enquête pour des hommes qui avaient clairement mieux à faire.

    Cela dit, les quelques zombies survivants et coincés dans les égouts s’afféraient déjà à s’attaquer aux dispositifs laissés par leurs ennemis. Sous leurs agissements désordonnés qui détérioraient les explosifs à mesure que les secondes s’égrenaient, il y avait donc des chances pour qu’ils ne fonctionnent pas correctement dorénavant. Les explosions ne seraient finalement pas complètes ou aussi conséquentes que l’aurait imaginé cette escouade…

    L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais le brillantissime commodore Raines avait eu une très bonne intuition. L’évacuation précipitée du groupe chargé de la diversion les mena donc à différents secteurs du centre-ville.

    L’un des groupes allait directement tomber devant ce que les locaux appelaient communément la ferme : un immense enclos plutôt propre et paisible dans lequel des humains étaient parqués et gavés comme des oies. Ces derniers étaient destinés à leur consommation personnelle des géants anthropophages. Du reste, l’endroit ne semblait être surveillé par aucun mangemonde, tant les humains gavés et parqués çà et là étaient dociles et persuadés que leur raison d’être étaient de sustenter les mangemondes, leurs dieux sur terre. Ils s’agissaient des fameux « viandards » comme décrits dans les rapports. Cependant, une seule personne à l’allure longiligne et presque désarticulée semblait compter les humains sur place. Habillé d’une blouse blanche, le personnage semblait ne pas avoir fait attention aux nouveaux invités…

    Un autre groupe allait également tomber sur un type d’enclos plus archaïque, plus sale et plus sanglant. Ici, les victimes attachées ou clouées à des poteaux gueulaient leur douleur et leur malheur. L’endroit était couvert de sang, de boyaux de tous genre et empestaient complètement. On aurait presque dit une boucherie mal entretenue. Une boucherie 100% humaine. D’ailleurs, ces derniers semblaient être des étrangers venus spécialement pour le Davy Back Fight, mais qui se retrouvaient dans ce parc par on ne sait quelle malchance ! Si certains étaient des innocents, la plupart avaient des gueules de criminels. Des gueules de pirates et mafieux… D’ailleurs, l’un des mangemondes avaient empalé un humain sur une broche avant de commencer à l’assaisonner…

    Enfin, deux autres groupes allaient tomber au même endroit : tout juste derrière une rangée d’une dizaine de mangemondes qui semblaient s’armer de gigantesques gravats pour les balancer sur la muraille nord, au loin. Muraille nord sur laquelle les deux escouades pourraient inévitablement voir une gigantesque hydre qui ne seraient pas sans leur mettre la puce à l’oreille : la colonelle d’élite Pandore avait provisoirement conquis la zone et semblait faire face à une colonie de géants bien décidés à la mitrailler de gravats et la faire tomber de son perchoir…

    Les possibilités et choix d’actions étaient nombreux, mais les perspectives s’avéraient très peu réjouissantes…


    HRP à lire attentivement !:
      " - Probabilité d'une mise à feu de l’ensemble des explosifs... 16,66666667%. Correction. 16,67. Détonation dans 3, 2, 1... Explosion. "

      Se produisit alors l'impossible, l'ensemble des explosifs se déclenchèrent.

      L'explosion initiale fut comme un coup de tonnerre, déchirant le l'espace. Les égouts de ChâteauGéant se transformèrent en un enfer incandescent. Une onde de choc titanesque secoua l'île, projetant des éclats de pierre et des flammes vers le ciel. Les murs de pierre, épais et anciens, se pulvérisèrent sous la pression, des sections entières des égouts s'effondrant dans des gouffres béants. Des flammes brûlantes jaillirent des fissures, illuminant brièvement le paysage d'une lumière infernale avant de s'éteindre dans des gerbes de vapeur et de débris. Le sol trembla violemment, des fissures s'ouvrant et se propageant comme des toiles d'araignée sous l'impact des détonations en chaîne. La terre elle-même semblait rugir, écho lointain des explosions dévastatrices. Au-dessus, la ville de ChâteauGéant vacilla. Certaines structures anarchiques et baroques déjà fragiles s'effondrèrent comme des châteaux de cartes. Des tours et des bastions entiers s'écroulèrent dans un fracas assourdissant, projetant des nuages de poussière... et des zombis. Certains furent pulvérisés instantanément, réduits en petits tas de cendres sanguinolentes, tandis que d'autres furent projetés dans les airs comme des boulets de canon, leurs corps déchiquetés s'envolant dans un arc macabre. Se forma alors une pluie macabre de sang. Certains zombis s'écrasèrent contre les murs des bâtiments, laissant des traces sanglantes, tandis que d'autres retombaient dans les rues, semant la panique.

      Quant aux flammes, elles ne s'éteignirent pas. Alimentées par les matières organiques et les gaz des égouts, elles s'élevèrent en colonnes infernales, léchant le ciel. Les éclats de pierre et de métal, arrachés aux murs et aux conduites, s'y mêlèrent, créant un feu d'artifice meurtrier. Certaines maisons de la ville, déjà fragiles, prirent feu. La Sène déborda de son lit, transformant les ruelles en rivières de boue et de débris en fusion. Les marines, à l'abri mais témoins de ce cataclysme, regardaient avec horreur et fascination.

      L'explosion souffla les souffla, et les soldats se retrouvèrent ainsi séparés, chacun atterrissant tant bien que mal dans leur prochain enfer.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t27278-ft-indra#281440
      • https://www.onepiece-requiem.net/t27258-indra#281277
      Ce qui ne devaient être que des détonations localisées et suffisamment discrètes pour causer une diversion ciblée… Sont en réalité devenues des explosions surpuissantes, bien plus que ce que nous avions prédit. Alors que s’est-il passé ? Nos ingénieurs auraient-ils mal calculé la quantité de poudre à mettre en place ? Nous sommes-nous trompés quant aux emplacements, provoquant une sorte de réaction en chaîne ? Ou bien est-ce tout simplement que tout le monde avait sous-estimé la potentielle présence de poches voire d’un réseau de gaz ou des matières organiques inflammables dans les égouts ? Toujours est-il qu’alors que j’émerge des souterrains et que je contemple les flammes et les colonnes de fumée s’élever dans cette ville à l’architecture encore plus anarchique, je commence désormais à douter de notre plan. Avec une diversion pareille, ce ne sont pas seulement les Mangemondes qui gardent le château que nous allons rameuter… Mais bien l’île toute entière. Et peut-être même des pirates qui participent au Davy Back Fight, ou des spectateurs… Ce qui serait de toute évidence le pire scénario. J’espère que les agents du Cipher Pol infiltrés parmi la foule auront la vivacité d’esprit de les en dissuader. Ce sont des jeux pirates où la triche est reine, après tout, et où s’affrontent deux Empereurs… Dont un qui est particulièrement connu pour ses coups de poignard dans le dos. Penser que les explosions ne sont qu’un subterfuge de l’adversaire pour déconcentrer l’autre et gagner le jeu… Ou pour tout simplement déclencher une guerre entre les deux camps… Oui, c’est une hypothèse suffisamment probable pour y croire et continuer l’opération. Même si les conséquences seraient désastreuses pour tout le monde si notre opération attisait les braises d’un potentiel conflit entre deux pirates aussi puissants…

      Mais l’heure n’est pas à la projection alarmiste. Non, pour le moment, alors que je m’extirpe des égouts avec quelques soldats qui m’accompagnent, je dois évaluer la situation. Notre unité à été séparée par l’urgence de la détonation prématurée des explosifs… Et j’ai donné l’ordre à tout le monde de sortir avant que nous puissions nous regrouper. J’analyse rapidement les environs de l’endroit où je me trouve. Il y a du sang partout autour de la bouche d’égout… Mais ce n’est pas le mien. Je ne l’ai sans doute d’ailleurs pas remarqué, lorsqu’ils ont sans doute été mêlés… Visiblement; je viens de sortir des souterrains par un accès à une évacuation de déchets d’un abattoir. Je ne fais pas de suite le lien avec l’île sur laquelle je me trouve, mais l’horreur vient rapidement me saisir dès que je pose les yeux sur le bétail qui y est exécuté : ce sont des humains. La scène sur l’île du Levain, la vision de ces cannibales et de leurs victimes me vient immédiatement en tête… Et me donne un haut le cœur. La vue du sang, surtout depuis que j’ai mangé mon fruit du démon, me laisse complètement indifférent… Mais le macabre de la situation, et ce qu’elle signifie… Ca c’est une autre histoire. Même si cette fois, les victimes semblent plus être des pirates aux mines patibulaires que des marines en mission. Ils restent des êtres humains. Avec pour seuls vêtement un collier au cou, assis dans leur propre merde et dans le sang de leurs semblables, et qui attendent une mort certaine. Je ne peux pas rester sans rien faire… Mais ce n’est pas la priorité. La priorité, c’est la mission. La priorité, c’est de savoir où sont mes hommes et de les protéger.

      Je fais pulser mon Haki de l’Observation pour les localiser… Et je parviens à tous les sentir. Bien. Déjà, aucun d’entre eux ne s’est retrouvé piégé dans l’explosion. Il semblerait que nous ayons réussi à sortir en quatre groupes. Le premier, qui se trouve avec moi, est sorti dans cet abattoir d’une partie reculée du centre ville. Un Mangemonde est présent dans le bâtiment, et il est en train d’assaisonner un humain empalé comme une brochette pour le dévorer. Il ne nous a pas encore repérés, mais dès qu’il aura englouti son goûter, il sera forcément interpellé par les explosions et nous tombera dessus. Un seul géant, c’est complètement gérable. Les deuxièmes et troisièmes groupes semblent être sortis ensemble, près de la muraille nord… Et près des géants dont Eléonore nous a mis en garde. C’est plus embêtant. D’un autre côté… L’agent Chang’e s’y trouve avec le Pacifista – dont je sens la présence de la poche de sang qu’il se trimballe sans pour autant pour le détecter avec mon Haki, et les Mangemondes seront sans doute bien plus occupés à gérer l’offensive de la 888ème… Leur présence pourrait même aider le groupe d’exfiltration en prenant les géants à revers… En revanche, le quatrième groupe me préoccupe beaucoup plus. Ils sont sortis non loin de ma position, dans une zone où je détecte de nombreux autres humains. Sans doute encore du bétail, au vu des émotions quasi animales que je détecte chez eux. Mais le point qui m’inquiète, c’est que je détecte un individu dont les dorikis avoisinent les 7000 unités… Et que ce n’est pas un géant. C’est un humain, aux émotions particulièrement hostiles et macabres. C’est clairement l’obstacle le plus dangereux, à l’heure actuelle… Et Faris, qui se trouve avec les soldats, ne fera pas le poids s’il venait à les attaquer… Autrement dit, je me dois d’aller l’épauler.

      Je dois aller aider un autre groupe. Je me retourne vers un lieutenant expérimenté, un vétéran qui a accepté de rempiler pour participer à l’opération de sauvetage d’Ambrosias. Je vous laisse en charge. Restez discret jusqu’à mon retour, ou que je vous envoie des renforts. Nous n’allons pas abandonner ces gens et allons les libérer… Et au pire, ils feront une distraction supplémentaire… Mais pour l’heure, patientez. Si vous vous faites repérer, évacuez vers la muraille nord pour rejoindre les autres groupes. C’est compris ?

      Il hoche la tête en silence, visiblement un peu ébranlé par la situation dans laquelle nous nous trouvons. Malheureusement, l’heure n’est toujours pas à la prudence et à la préparation : elle est à la réaction. Sans attendre et dès que mes ordres lui sont donnés, je me liquéfie et commence à m’extraire de l’abattoir, en me mêlant au sang qui recouvre le sol. Puis, dès que je me trouve dehors, je reprends forme et m’élance dans les airs avec la pleine puissance et la pleine vitesse de mon Soru et de mon Geppou combinés. Je fends les airs rapidement, pour me rapprocher le plus vite possible de la position de Faris, que je contacte par escargophone.

      Fenyang, ici Raines ! Je suis en train de me diriger vers votre position ! Il y a un hostile particulièrement puissant, un humain… N’engagez pas le combat avec lui !

      A cause de l’air qui s’engouffre dans mes oreilles, je n’entends même pas sa réponse, s’il y en a une. Je ne suis même pas sûr qu’il ait bien entendu mon message. Dans le doute, je change de fréquence et tente de contacter Chang’e.

      Agent Chang’e ! Le gros des hommes ainsi qu’INDRA est avec vous au niveau de la muraille nord ! Prenez garde, il y a une dizaine de Mangemondes que la Colonelle d'Élite Pandore et ses soldats ont rameuté ! Soyez prudente ! Je vais épauler Faris et ne pourrai sans doute pas vous rejoindre de suite !

      C’est le genre d’opération où je sens que je vais devoir courir partout, comme un poulet sans tête. Le plan bien ficelé que nous avions est tombé très rapidement à l’eau, et au lieu de pouvoir l'exécuter, je me retrouve à éteindre des feux. En espérant que personne ici n’y laissera des plumes…

      HRP :
      • https://www.onepiece-requiem.net/t24208-fiche-technique-d-alex-r
      • https://www.onepiece-requiem.net/t24201-alex-raines-termine#254163
      Sauvons le soldat Ambrosias
      Face à de tels événements la Déesse blanche ne se serait pas étonné de voir des Escargocaméra dissimulé à travers la ville. Ainsi que toute une équipe de production avec un scénariste complètement sadique à leur tête. Un être horrible spécialisé dans les films d'horreur qui ont pour but de faire mourir dans d'atroces souffrances les antagonistes de son histoire. Car il fallait être réaliste, le déroulement de cette mission en prenait tout à faire le chemin.

      Entre les zombis surgissant dans les égouts pestilentiels et répugnants et maintenant des géants mangeurs de chairs, les événements ne ressemblait plus en rien à une mission de sauvetage. Mais bel et bien à charnier dont l'objectif était de survivre d'une manière ou d'une autre pour ensuite parvenir à s'enfuir.

      Rester en vie, c'était ce que la Parissienne comptait faire du moins pour le moment. Mais comment faire dans un tel contexte ? Rien n'était à même de les sauver si ces immenses humanoïdes venaient à les remarquer. D'un simple piétinement, ceux-ci pouvaient sans mal mettre fin à leurs existences à tous. Un risque que ne pouvait prendre la mère de famille en présence de son unique enfant.

      Seulement il était déjà bien trop tard pour se mettre à regretter de l'avoir amené avec elle en ces lieux. Les choses étaient ainsi faites et ce fut au beau milieu des flammes qui se reflétaient dans ses yeux écarlates que la Danse-lame prit une décision insensée. Celle de se battre pour protéger les gens qu'elle aime. Car oui, Lulutsu n'était pas la seule personne présente à qui tenait la Sœur de Lune.

      Parmi les nombreux soldats de la Marine envoyés sur l'île pour secourir l'une des leurs, sa meilleure amie s'y trouvait. La Commandante Nelseen Eléonore était comme sa propre sœur et s'imaginer ne serait-ce qu'un seul instant l'abandonner face à ces cannibales lui était tout bonnement impensable.

      - " Lieutenant ! " S'exclama Chang'e avec autorité en direction du plus haut gradé ayant réussi à sortir en vie de ce dédale. " Je veux vos meilleurs tireurs en haut de ces bâtiments. " Ordonna-t-elle en pointant du doigt deux immense tours surplombant les géants. " Qu'ils se tiennent prêts à les aveugler quand j'en donnerai le signal ! Ensuite ! " Continua-t-elle pendant que les premières mouettes se mirent en route vers leur objectif. " Je veux que d'autres se tiennent prêt à viser les genoux de l'un d'entre eux. Quand aux aut..."

      - " Excusez-moi madame, mais pour quelle raison voulez-vous que nous fassions cela ? " Lui coupa la parole le jeune officier qui ne comprit pas en quoi cette manœuvre allait servir en quoi que ce soit.

      Tout d'un coup de nombreuses voix s'élevèrent autour d'eux désapprouvant ce plan qui n'avait aucune autre chance que de les tuer tous les uns après les autres. Ce qui était en effet une éventualité que la jeune femme n'ignorait pas. Il est vrai que durant cette opération, beaucoup d'entre eux risquaient d'y laisser leur peau.

      Seulement, pour le bien de cette mission, il fallait savoir faire des sacrifices et elle était la première à être prête à y laisser la vie pour leur réussite. Ce qu'elle s'apprêta à leur expliquer avant d'être prise de court par la voix d'une autre femme qui n'était autre que sa petite lune.

      - " Dois-je vous rappeler grâce à qui vous êtes encore vivant ?! " S'écria l'adolescente pour se faire entendre au-dessus de tout le vacarme environnant. " Si ma mère pense avoir une idée pour tous nous sortir de là tout en aidant à l'accomplissement de cette mission, alors nous devons lui faire confiance ! Moi en tout cas j'ai toute confiance en elle ! "

      À ces mots, le calme revint rapidement dans les rangs du Gouvernement. Agréablement surprise par l'intervention de son héritière, la Déesse blanche la regarda avec fierté avant de lui sourire chaleureusement. Par la suite, Chang'e leur indiqua le reste de son plan. Tandis que ceux dans les tours apporteront leur soutien à l'équipe d'Exfiltration, leur tâche serait d'en faire tomber un. Créant ainsi avec un peu de chance un effet domino qui ferait s'écrouler les autres dans sa chute.

      Au fait de la tâche qu'ils avaient à exécuter, tous s'éparpillèrent sur le champ de bataille en attendant que le signal de l'assaut soit donné. Seuls sa fille et les deux hommes les plus charpentés restèrent auprès de l'albinos tandis qu'elle portait son Den Den Mushi à ses lèvres pour prévenir son seul allié du moment sur qui elle pourrait compter.

      - " Pacifista Indra, ici l'Agente Chang'e. " Souffla-t-elle dans le petit dispositif de communication tout en faisant pousser sa longue chevelure enneigée de plusieurs mètres de long que s'empressèrent de ramasser son rayon de lune et l'un des soldats. " J'ai un plan pour aider l'équipe de la Colonelle Pandore à se débarrasser de ces géants. Mais je vais avoir besoin de toi le tas de ferrailles. " Avoua à contrecœur la Danse-lame qui ne voulait pas particulièrement confier sa vie et surtout pas celle de son enfant à un robot. " Si ça réussit, on devra voir les géants s'écrouler comme un château de cartes. À ce moment-là, je compte sur toi pour les attaquer avec tout ce que t'as pour les mettre hors course. "

      - " Nous sommes prêts ! " Annonça l'Agente en formation au moment où sa mère raccrocha après avoir eu confirmation de son contact.

      - " Parfait.. N'oubliez pas ce que je vous ai dit. Surtout toi ma chérie. " S'exprima tendrement la Cipher Pol à l'encontre de sa fille tout dessinant le contour de son visage dans une caresse. " S'il m'arrive quelque chose, je veux que tu retrouves tante Eléonore et que tu quittes cette île avec elle. "

      Un léger hochement de tête accompagna ces paroles tandis que la jeune Geim répondit à sa mère leur cœur lourd à l'idée de la perdre. Suite à cela, une dernière étreinte et de tendre parole furent échangé entre les deux femmes avant que l'albinos ne file accomplir sa mission. Rapidement, la demoiselle se faufila entre les pieds du géant en laissant ses cheveux traîner derrière elle dont les pointes étaient maintenues pour les mains de sa fille et du soldat restait auprès d'elle.

      Après plusieurs tours en veillant à ne pas trop les serrer pour que le géant ne s'aperçoive de rien, la Parissienne rejoignit le deuxième Marine qui l'attendait patiemment. Un homme qui au signal de la Déesse blanche passa ses bras autour de la taille de la jeune femme pour la maintenir fermement contre lui afin de l'aider à tirer de toutes ses forces.

      - " Maintenant !!! " Ordonna la voix de la Sœur de Lune à travers son escagorphone avant que celle-ci ne soit recouverte pour les nombreuses détonations de fusil.



      Action majeur:
      • https://www.onepiece-requiem.net/t27500-les-preceptes-de-la-lune
      • https://www.onepiece-requiem.net/t27478-danse-sous-la-nouvelle-lune#283069

      Diversion !


      Notre jeune officier venait d'échapper à la horde nauséabonde qui avait infesté les égouts. Faris était recouvert de morceaux de cervelles et de fluides corporelles en tout genre. Son sabre légendaire était tout dégoulinant de fluide noirâtre. Il empestait à des kilomètres. Cette odeur ressemblait à celle d'un œuf pourri et avait pour tendance à lui occasionner des hauts le cœur. Mais, il n'avait pas le temps de dégosiller son déjeuner. Non ! Il était en plein milieu d'un champ de bataille, il ne pouvait pas se permettre ce luxe de perdre sa concentration. Il se trouvait au beau milieu d'un combat qui le dépassait totalement. Des zombies, des géants, des cannibales, de la bétail humaine, .. dans quelle galère c'était-il encore fourré ! Heureusement, il pouvait compter sur ses camarades et surtout sur le Commodore Raines. Sans cet homme, notre héros serait perdu, désemparé et certainement mort. Raines était un fort symbole de la Marine et un modèle dont pourrait s'inspirer notre cadet.

      Azar venait tout juste d'émerger de la cavité que des explosions germèrent au quatre coins de leurs positions. Des torrents de flammes se soulevèrent du sol et d'immense colonne de fumée émergèrent comme des geyser. La détonation ne fut pas synchroniser et les dégâts dépassaient largement les pronostiques. L'explosion n'était plus une simple diversion. Cette détonation était trop grande pour passer inaperçue. Dorénavant, des nombreuses personnes seraient attirées dans les parages. Cela n'arrangeait guère notre escouade qui se voulait plus tôt discrète. Comment les choses avaient-elles pu déraper à ce point ? Fenyang n'en avait pas la moindre d'idée, de toute façon, il était un peu occupé. La détonation avait engendré une énorme onde de choc. Un souffle d'une grande puissance allait soulever la plus part des choses présentes proche de l'épicentre de toutes les explosions. Fenyang ne dérogea pas à ce phénomène.

      Le souffle l'emporta dans les cieux avec une poignée de soldats et tous finirent par retomber lourdement dans une zone qui leurs était totalement inconnue. Faris fut le premier à se relever. Il fit un rapide tour d'horizon, mais ne fut guère en mesure d'évaluer les lieux. Le souffle avait également soulever un épais nuage de poussière. Il devrait patienter quelques instants avant de pouvoir observer les lieux. Lorsque  le nuage perdit en intensité, il remarqua qu'il se trouvant dans un immense enclos plutôt propre et paisible dans lequel des humains étaient parqués et gavés comme des oies. Plusieurs soldats vomirent à cause du choc, mais également à cause de la peur. Le petit groupe se trouvait dans un lieu propice à la consommation d'être humain. Faris fut révulsé par cette vision d'horreur. Il avait entendu des rumeurs, mais c'était autre chose de voir la vérité en face.

      "Saloperie de barbares !!! Si seulement je n'étais pas aussi faible, je raserai cette île sans le moindre remord", pensa-t-il.

      Notre commandant prit vite les devants. Il ne fallait surtout pas être repéré dans un tel endroit. Il ne savait pas quoi faire, mais se cacher semblait être une très bonne option, du moins, pour le moment .. Il fit signe aux quelques soldats de venir sur sa position. Le petit groupe essaya de masquer leurs silhouettes derrière une petite bâtisse. Le bétail était à une dizaine de mètres d'eux. Ses humains étaient difformes et avaient déjà dépassé le stade de l'obésité morbide. Mais un individu attira l'attention de notre cadet. Un humain pâle, à l'allure longiligne et presque désarticulée, était en train de compter le bétail. Une aura morbide émergeait de l'individu qui ressemblait plus à un cadavre qu'un être humain lambda. Ce criminel devait faire partit de la flotte de ce monstre. Fenyang ne connaissait pas tous les criminels et pirates qui étaient présent lors de cet évènement, mais il avait tout de même fait ses devoirs en mémorisant quelques informations sur le dirigeant de cet archipel.

      L'escouade était correctement cachée, mais il ne fallait surtout pas faire de bruit. Alors que notre officier faisait son possible pour calmer ses troupes, son escargophone retentit dans un bruit légèrement supérieur que le climat environnant. Le Commodore Raines lui indiquait la marche à suivre. Azar devait absolument éviter d'entrer en conflit avec cet homme. Notre cadet avait pré-sentit qu'il ne serait pas de taille contre cet individu. Raines arrivait sur sa position. Faris serait alors en mesure de l'aider dans un futur affrontement. Maintenant, il ne restait plus qu'à savoir si le bruit des évènements aux alentours avait masqué la sonnerie de l'escargophone ou non ... Fenyang avait déjà dégainé son sabre. Sa gorge était sèche et son estomac noué. Il espérait fortement que le criminel n'avait pas attention à ses nouveaux visiteurs.


      KoalaVolant
      • https://www.onepiece-requiem.net/t27984-fiche-technique-du-cadet
      • https://www.onepiece-requiem.net/t27958-presentation-du-cadet-des-fenyang
      Comme une poupée désarticulée, Shartz s’était retournée vers la position d’Azar et de ses hommes qu’il avait évidemment senti à l’aide de son haki ! Cependant, il sentait que les choses bougeaient et que de gros calibres faisaient leur entrée sur scène. N’étant donc pas très friand des combats frontaux où il ne fallait que taper et taper bêtement pour montrer qui avait les dorikis les plus élevés, l’homme sortit alors de sa poche une seringue et la planta devant le gros tas devant lui ! Ce dernier prit immédiatement une teinte violacée, mourut sur le champ, avant de se zombifier rapidement ! L’instant d’après, il se releva du haut de ses deux mètres, prit Shartz dans ses bras et amorça alors une fuite, bien loin du champ de bataille devenait on ne peut plus chaotique ! Chaos qui ne serait pas pour s’arranger vu les tremblements de terre qui s’annonçait…

      Vers le centre de la ville, les boulets de canons qui fusèrent depuis la muraille sous les ordres de la colonelle Pandore, fracassèrent les quelques mangemondes armés de bouclier qui avaient survécu aux explosions. Au niveau de la deuxième ligne de combat (les mangemondes lapideurs), le subterfuge de Chang’e fit carrément mouche ! Effet domino oblige : Tous les géants cannibales tombèrent les uns sur les autres sans comprendre ce qui leur arrivait ! Le fracas de leur chute fut assourdissant et rajoutait un peu plus de bordel à cette scène sens dessus dessous ! Dans les rangs des mangemondes, la confusion était totale ! Désorganisés et assaillis de part et d’autre, le vent semblait tourner en faveur des marines. Cependant, l’un d’entre eux se redressa rapidement et vit Sœur Chang’e et ses hommes non loin de lui. De quoi l’enrager salement !

      GWAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH !!!!

      Et c’est sous une seule impulsion, après avoir rampé à quatre pattes sur un petite distance, que le mangemonde se jeta vers la Cipher Pol, gueule ouverte et près à la croquer d’un seul coup !

      L’action du mangemonde était telle que sa victime ne pourrait pas l’esquiver complètement sauf miracle…

      Cependant, un plus grand souci allait venir d’ailleurs…

      BOOOOOM !!!!

      On pourrait penser qu’il s’agissait d’une énième explosion ou d’un tremblement de terre naturel, mais non. BOOOOOMMM ! Il s’agissait juste des bruits d’un pas d’un géant anthropophage qui occasionnait des secousses sismiques dans la ville à mesure qu’il avançait ! Et puis, au détour de l’avenue principale qui traversait la ville sur toute sa longueur, la silhouette massive d’un géant se dessina aux yeux de tous. BOOOOM ! Ce dernier, aussi immense que les géants d’Erbaf, titillait très facilement les 60 mètres. BOOOOM ! Vêtu d’une lourde armure faite en granit marin et lourdement armé d’une chaine qu’il trainait au sol derrière lui dans un raclement aussi oppressant que sinistre, le plus grand de tous les mangemondes semblait se diriger tranquillement vers la bête bien moins grande que lui sans se soucier des autres insectes qui pullulaient çà et là un peu partout.

      BOOOMMM !

      Pas besoin de s’en occuper, qu’il se faisait comme réflexion. Le bout de femme au fruit du poison et ses sbires s’en chargeraient très bien tous seuls.

      En revanche, Druxar, car c’était de lui dont il était question, se promit une chose :

      Broyer la grosse bête postée sur la muraille de son fief…


      HRP:
        Alors qu'avec Aquila nous nous élevons dans les airs grâce à mon geppou, nous ne pouvons que constater l'ampleur des dégâts. Un pan entier de la ville semblait s'être effondré sur lui même. Du cratère se dégage une fumée épaisse et noire accompagnée de langues de flammes dansant comme des damnées.

        "Nom d'une biscotte, que Diable s'est-il passé?" juré-je entre mes dents.

        La scène est apocalyptique. Entre les bâtiments effondrés, les incendies déclenchés ça et là, et le sang qui recouvre tout, difficile de s'y retrouver. En effet, l'endroit regorge à présent de cachettes et de recoins dans lesquelles les ennemis pourront se dissimuler et frapper en traitre. C'est alors que j'utilise ma Sensibilité de l'ange* pour ressentir toutes les présences environnantes. Et grand bien m'en a pris, il y a beaucoup de petites âmes et d'autres plus grosses, certainement celles des Mangemondes. Si je m'étais entrainée un peu plus je suis certaines que j'aurais pu différencier les amis des ennemis, mais déjà la "taille" de l'âme me permet d'effectuer un premier tri. Surtout que je n'ai pas particulièrement envie de tomber dans une embuscade surtout avec Aquila dans les bras. Cependant, je sens clairement un attroupement près du rempart Nord. Là où une hydre semble avoir élu domicile.

        Je devrais être surprise. Mais depuis le temps que je vogue sur les mers … je ne sais pas, je dois être blasée, mais ça ne m'impressionne plus. J'envisage donc de corriger ma trajectoire pour aller occire la bête mythique quand soudain, quelque chose passe très vite dans un coin de mon champ de vision. Et pour pratiquer cet art martial, je reconnais immédiatement le rokushiki. Il semblerait que l'ordre de mes priorités soit bouleversé. Je ne peux décemment pas laisser Aquila combattre cet individu seul. Et je ne peux délaisser la troupe basée au septentrion non plus. L'espce d'un instant, je regrette de ne pas avoir pris Diego avec moi. Mais je dois aussi apprendre à faire confiance à mes nouveaux alliés. Arès et le bretteur s'en sortiront très bien. Et dans le cas contraire :

        "Aquila, écoute-moi bien. L'alliance avec les Mangemondes et importante à mes yeux, mais pas autant que vos vies. Si le danger te parait trop grand, fuis ou viens me retrouver."

        J'atterris alors avec une grâce proportionnelle à mes dorikis en haut d'un ziggourat en ruines. De là où je suis, je vois très bien le Commodore Raines se hâter de rejoindre un groupe de soldats dans ce qui ressemble fort à une bétaillère. Et je n'ai pas besoin de voir la charge de Druxar, sa lourde démarche secoue toute l'île. Il est sans doute partie chasser la grosse bête qui squatte les murs de sa cité. Je le comprends, ce n'est jamais agréable de voir la vermine prendre ses aises en son logis.

        "Aquila, près des fortifications, au Nord d'ici." Je lui désigne l'endroit de mon index tendu. "Il y a des intrus qui enquiquinent nos nouveaux ami. Contacte Arès et dis-lui de te rejoindre là-bas. Et soyez prudents, tout ça sent très mauvais."

        Je regarde le bretteur aux cheveux neige s'éloigner, et je ne peux m'empêcher de m'inquiéter. Que voulez-vous? Je reste une maman, même sur un champ de bataille, même sans lien de sang. Je me retourne ensuite vers l'élevage d'humains. Encore une fois, la vue devrait me soulever le cœur, mais quand on a goûté à l'hospitalité des geôles du Malvoulant, on acquiert une certaine immunité à l'horreur et à l'inhumanité. Je vois un des clown de Léonov prendre ses jambes à son cou et fuir les lieux. Quant à moi, je descend de mon perchoir sans un bruit et je tombe au milieu de l'élevage humain. A peu près entre là où se trouvait Swartz et les soldats de le marines, complétés du Commodore Raines et du Commandant Fenyang.

        "Bonjour, messieurs de la Marine." m'annoncé-je en reconnaissant leur uniformes. "Veuillez bien gentiment déposer les armes et vous rendre. Si vous le faites, je vous promets une mort rapide et digne. Dans le cas contraire, vous allez au devant d'incommensurables souffrances."

        Je crains malheureusement qu'ils choisissent la deuxième solution.


        Techniques:
        • https://www.onepiece-requiem.net/t7858-les-techniques-de-jeska
        • https://www.onepiece-requiem.net/t7775-jeska-kamahlsson
        Aquila était pris dans les bras de Jeska pour aller sur les lieux, dit par Druxar. Le fait que ce soit Jeska, donc une femme dont le charme n'est plus à faire, mit Aquila dans un état de gêne très forte. Et au moment de décoller, elle lui lança une pique de plus, en lui disant qu'il pourrait se vanter de s'envoyer en l'air avec une future impératrice.
        Pour ne pas tomber, Aquila avait lui aussi enlacé la jeune femme dans ses bras. Mais le fait de sentir son odeur et son corps contre le sien le perturber. Il fallait dire que le dernier à l'avoir porté pour se déplacer, c'était un Mink de 2m90, qui avait pris Aquila sous son bras, comme un vulgaire sac de patates.
        Le bretteur faisait tout pour éviter le regard de sa capitaine, si bien qu'il ferma même les yeux en se disant :


        *Calme-toi, Aqui. T'es un guerrier. Calme ton esprit... Pense au désert de Hinu Town... Une vaste plaine désertique, de sables fins... Elle sent bon... Comment ça, elle sent bon ?! Putain, mais concentre-toi ! T'es un bretteur accompli. Garde ton calme ! Pense à la mer, l'océan, le bruit des vagues se fracassant sur la plage... Boing ! Comment ça boing ?! La poitrine de Jeska... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! Pense à une grande forêt verdoyante, oui, voilà ! Une grande forêt verdoyante où tout est calme et tranquille. Là... Tout va bien...*

        Puis la quiétude retrouvée d'Aquila fut perturbée par les paroles de Jeska. Rouvrant les yeux, il vit une scène apocalyptique. Cette vision d'horreur remit vite les idées en place dans la tête du bretteur. Vu le chaos des lieux, il était difficile pour lui de voir les attaquants des Mangemondes. On pouvait y voir beaucoup de cadavres qui jonchaient au sol, ou dans les décombres. Au milieu de tout ça, on pouvait distinguer des soldats de la Marine. Mais qu'est-ce qu'ils venaient faire ici, cela ?
        Avec son entraînement pour le Mantra, il vit plusieurs âmes, mais il ne pouvait pas savoir qui était l'ami ou l'ennemi. De plus, certaines étaient en train de s'éteindre. Sûrement des victimes qui mourraient... Arrêtant de s'en servir, Jeska lui reparla de son alliance avec les Mangemondes. Il comprenait que c'était important pour elle, mais le fait de lui dire de fuir si le danger était trop important, c'était la première fois qu'il entendait ça de la part d'une pirate de ce niveau, et ça le toucha beaucoup. Mais il allait devoir aussi montrer de quoi il était capable. La confiance entre les deux personnes devait se construire et devenir solide.
        Une fois sur le toit, l'ange aux ailes noires pointa la direction du Nord. C'était là où il devait aller. Acquiesçant d'un mouvement de la tête, il lui répondit, sans même la regarder, avec des yeux montrant qu'il ne plaisantait pas :


        "Toi aussi, fais attention. Je compte bien t'aider à devenir la Reine des Pirates, si tel est ton désir. Fais-moi confiance."

        Puis, il partit en courant passant de toit en toit pour rejoindre la destination voulu. En courant, il attrapa son denden mushi et appela Arès :

        "Arès ! La Marine attaque. Rejoins-moi en direction du Nord, vers la muraille. Jeska est sur les lieux de l'explosion. On a pour mission d'aider les Mangemondes. Grouille !"

        Puis, Aquila accéléra le mouvement. Après plusieurs centaines de mètres, il vit un groupe de soldats de la Marine se dirigeant dans la même direction. Il fallait les stopper. Pour cela, il accéléra encore plus, avec sa Grande Vitesse pour les doubler. Et lorsqu'il arriva à leur niveau, Aquila dégaina Sandai Kitetsu et se jeta en l'air en direction du sol, en prononçant :

        "Tranche-Terre !"

        Arrivant au sol, l'impact ouvrit la rue en deux, bloquant l'avancée des soldats. Le Supernova se trouvait du bon côté de la rue, celui avec le groupe de soldats. Il se tourna vers eux et avec un regard démoniaque, leur fit :

        "Yo !"

        Techniques ::
        • https://www.onepiece-requiem.net/t24821-ft-d-un-sabreur-by-aquil
        • https://www.onepiece-requiem.net/t24808-aquila-risenkaul-le-sabreur-vagabond-terminee
        Sauvons le soldat Ambrosias
        Des hurlements de terreur accompagnés de cris de souffrance résonnèrent au pied de la muraille nord. Du sang en abondance vint parsemer le sol de pierre où se trouvait encore il y a peu la Déesse blanche qui fut prise pour cible par l'un des géants qu'elle avait habilement réussi à faire choir en même temps que tout le reste de ses camarades. Du sang qui s'avéra être le sien, mais également celui de son sauveur qui n'était malheureusement plus là pour en parler.

        Dans une rage meurtrière ce monstre aux dents acérées et à l'haleine putride avait avalé d'une seule bouchée le soldat accompagnant la Danse-lame. Une chance qui lui fut offerte par le sacrifice de ce pauvre Marine qui la poussa au dernier moment de sa trajectoire. Malheureusement, ne réagissant pas assez vite, l'albinos fut malgré tout victime de son appétit insatiable.

        N'échappant pas à un destin funèbre, la demoiselle aux cheveux neigeux vit son bras se fait sectionner au niveau du coude d'un coup de crocs. En sentant la morsure de ce dernier, la Parissienne poussa un hurlement de douleur avant de porter une main fébrile sur sa blessure sanguinolente. Les yeux exorbités en raison de la souffrance qu'elle ressentait et la peur de voir son corps ainsi mutilé, la jeune femme sentit les battements de son cœur s'affoler en réalisant ce qui venait de se produire.  

        Privé d'un de ses membres, le corps de la tueuse à la lune pourpre fut pris de tremblement. Des frissons dû au choc que cette dernière venait de subir. Mais également en raison de la rage qui l'habita soudainement. Une haine qui se manifesta aussitôt par l'agitation de ses cheveux qui se mirent à pousser avant de se dresser de façon menaçante dans son dos.

        L'effroi qui étirait alors jusqu'ici les traits de poupée de son visage laissèrent place à une grimace de haine. Ses yeux écarlates reflétèrent sa soif de sang grandissante envers cette immonde créature qui avait osée la priver ainsi d'une grande partie de l'un de ses membres. Tout autour d'elle n'était que chaos. De nombreux soldats périrent même à l'arrivée de nouveaux adversaires se présentant sous les traits de pirates mondialement connus comme la redoutée Kamahlsson Jeska. Tout lui dicter de s'enfuir jusqu'à son propre corps qui lui criait de prendre ses jambes à son cou.

        Seulement, la colère de l'albinos fut si grande que ses jambes se refusèrent à une telle extrémité. Pas tant que ce colosse vivrait tout du moins. Un Mangemonde qui après avoir fini de se repaître de son repas porta son attention sur elle. La gueule béante grande ouverte d'où s'échappait une bave rougeâtre à cause du sang qu'il venait d'ingurgiter, celui-ci s'apprêta à se jeter une fois de plus sur sa proie. Une proie qui cette fois-ci se tenait prête à lui faire regretter d'avoir goûté à sa chair.

        Mais alors que l'énorme humanoïde se jetait sur elle avec la ferme intention de la becter, la Déesse blanche l'accueillit comme il se doit. Attrapant des débris de rocher à l'aide de ses mèches de cheveux, celle-ci les balança avec force sur le monstre qui se les pris de plein fouet. Certains éclats de pierre de la taille d'une petite barque aux extrémités pointues se logèrent dans les pupilles du monstre qui poussa un hurlement de fureur tout en portant ses mains à son visage.

        Aveugle, ce dernier balaya le sol où se trouvait la Parissienne dans l'espoir de la faucher. Cependant, bien que gravement blessée la demoiselle puisa dans ses dernières ressources pour ne pas finir écrasé par ses énormes mains. Voulant profiter de cet avantage que venait de lui procurer cette attaque, l'albinos s'apprêta à s'élancer jusqu'à la gorge du géant pour lui trancher à l'aide de son katana. Seulement, avant qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, ses jambes cédèrent brusquement pour la laisser tomber à genoux.

        - " Merde... Pas maintenant... " Souffla-t-elle alors que sa peau devenait encore plus blanche qu'à l'accoutumé en raison de tout le sang qu'elle avait déjà perdu.

        Ne souhaitant pas rendre les armes maintenant, l'agente gouvernementale chercha pas tous les moyens à se relever. S'aidant de son sabre qu'elle planta dans le sol ainsi que de ses cheveux qui la hissèrent, l'ange aux cheveux blancs parvint à se relever non sans difficulté. Néanmoins, la Parissienne devait se faire à l'idée que le combat n'était plus envisageable pour elle. Beaucoup trop affaibli, la Cipher Pol devait se rendre à l'évidence qu'elle ne pourrait pas assouvir pleinement sa vengeance.

        - " Il est temps de se replier.. " S'exprima tout d'un coup sa fille d'une voix embrumée de tristesse alors que ses grands yeux violacés se posaient sur la blessure de sa mère. " Il faut vite qu'on arrête l'hémorragie avant que tu ne te vides de ton sang... " Déclara-t-elle tout en essayant de la prendre par la taille pour l'aider à s'éloigner d'ici avant de se voir repousser par sa tutrice qui se refusait d'abandonner. " Maman je t'en prie ! Laisse-moi te sortir de là ! Tu n'es plus en état de te battre et avec ces pirates qui viennent de rappliquer tu ne seras qu'une gêne pour les autres ! Alors cesse de t'obstiner et allons nous mettre à l'abri de l'autre côté de la muraille pendant que les autres s'occupent du reste ! "

        Des paroles sages furent prononcées par l'adolescente. Des mots difficiles à entendre pour la Déesse blanche qui vit sa fierté de combattante en prendre un sérieux coup. Mais des propos qui ne manquaient pas de sens. Se résiliant à suivre sa petite lune, la Danse-lame accepta finalement son aide. Sous les tirs de couverture des hommes qui l'avaient accompagnés jusqu'ici, mère et fille quittèrent le champ de bataille pour essayer de trouver refuge ailleurs le temps que l'on sonne la retraite. Laissant ainsi le Mangemonde pris de frénésie faire des ravages sans se soucier de qui était son allié ou son ennemi.
        • https://www.onepiece-requiem.net/t27500-les-preceptes-de-la-lune
        • https://www.onepiece-requiem.net/t27478-danse-sous-la-nouvelle-lune#283069
        Quelques dizaines de minutes plus tôt, avant le début de l’opération “Colère d’Aka Inu”.

        Les hommes s’affairent à positionner les explosifs… Et la tension dans l’air devient si palpable que c’est comme s’il s’épaissit et gagne en viscosité… Et nous fait suffoquer. Les soldats ont la mine grave et basse, et peinent à décoller leurs regards du sol. Je ne suis pas sûr de trouver les bons mots, mais c’est de mon devoir de dire quelque chose. Je me râcle la gorge et prends la parole.

        Haut les coeurs, soldats ! N’oubliez pas ce pourquoi nous sommes là : nous allons secourir l’une des nôtres. Soyez ceux que vous aimeriez voir arriver à votre rescousse si vous étiez à la place de la Contre-amirale Gentry. Soyez ceux qui risqueraient leur vie pour vous sauver.

        De belles paroles, mais qui n’ont pas l’effet galvanisant que j’espérais… Mais ce n’est pas étonnant… Serait-ce cynique de penser que les rôles étaient inversés, la marine n’aurait pas mobilisé autant de moyens, et qu’Ambrosias ne doit ce sauvetage qu’à son nom de famille ? Sans doute pas. Cela n’a pas d’importance. Quand le devoir appelle, il faut répondre. Et alors que je me replonge dans mes tâches et occupations, le Pacifista qui a été affecté à notre unité m’interpelle.

        Commodore Raines. Veuillez préciser votre nouvelle prérogative : “Risquer sa vie pour se sauver.”. Commande illogique.
        Euh… Non… Enfin, oui… Enfin… C’est une façon de parler. Comme je vois ce qui semble être de la fumée s’échapper des interstices aux niveau de l’endroit où se trouveraient des oreilles, je précise ma pensée pour lui éviter de court-circuiter. Oubliez tout ça. Notre mission est de sauver la Contre-Amiral Ambrosias… Le robot reste inexpressif, mais semble enregistrer l’ordre. Je continue tout de même. Mais n’oubliez pas une chose… Et ce que je vais dire vaut pour tout le monde, Pacifista y compris… Nous sommes là pour causer une diversion. Attirer l’attention est suffisant, ce n’est pas la peine de mourir bêtement dans un baroud d’honneur. Si, quand on sera à la surface, vous tombez sur un adversaire bien plus fort que vous… Ne prenez pas de risque inutile, privilégiez votre survie et celle de vos collègues.

        Maintenant.

        Une des choses remarquables de la vie, c'est que rien ne va jamais tout-à-fait mal.

        Tout peut toujours empirer.

        Putain. L’univers doit bien se foutre de ma gueule. Comment ça se fait ? C’est parce que je l’ai dit à haute voix, n’est-ce pas ? C’est le karma ? J’avais ressenti la présence d’un serviteur de Kutroshinky d’une puissance d’environ 7000 dorikis près de Faris, et j’avais donc accouru à sa rescousse en quatrième vitesse… Pour au final me retrouver face à un véritable monstre. Le voilà, l’adversaire bien plus fort que moi… Ou plutôt, la voila. Jeska Khamalsson. Ancienne traître de la marine et commandante de l’Empereur Red. 13000 dorikis et la modique somme de plus de 2 milliards de berries de prime sur son avis de recherche. A croire que je les attire et que je suis incapable de mener une mission d’ampleur sans qu’une des personnes les plus puissantes du globe ne viennent s’en mêler… Je me suis entraîné avec Sloth, durement… Je suis devenu bien plus fort et j’en ai bavé… Tout ça pour ne plus me retrouver en charpie à la fin de mes missions. Et pourtant, on dirait que c’est ce que le destin a encore prévu pour moi aujourd’hui. Car lorsque je sonde ses émotions avec mon Haki, je ne détecte chez elle aucune once de volonté à être raisonnée et à nous laisser repartir gentiment. Ses paroles nous le confirment. Elle ne repartira pas sans tous nous tuer. Alors, de mon côté, je n’ai pas vraiment le choix quant à la marche à suivre…

        Feny… Je commence, sans décoller le regard de Jeska – conscient que la moindre inattention pourrait être à fatale, à appeler Faris par son nom de famille, comme j’en ai l’habitude, avant de me reprendre. Peut-être que ce n’est pas la meilleure option. Son nom de famille est, dans ce cas précis, malheureusement trop connu… Et si la pirate a un quelconque passif avec celui qui est désormais Amiral, il vaudrait peut-être mieux ne pas lui révéler qu’un frère cadet sur lequel elle pourrait exercer une quelconque vengeance se trouve à sa portée… Soldats, battez en retraite conformément au plan d’extraction.

        Le ton est ferme, sec, empli de sérieux. Faris et les hommes qui l’accompagnent savent que je ne plaisante pas, et que ma voix est teintée de l’émotion d’un homme qui sait qu’il va très bientôt risquer sa vie.

        Madame Kamahlsson… Je suis le Commodore Raines de la 2ème division de la marine. Vous avez été une ancienne soldate, vous avez porté nos couleurs… Vous savez très bien que je ne peux pas accéder à votre requête. Vous savez très bien que la reddition n’est pas une possibilité.

        Je me mets en garde face à elle. Elle est plus forte que moi, c’est certain. Le simple fait qu’elle soit arrivée devant moi montre qu’elle maîtrise au moins aussi bien le Haki de l’Empathie que moi… Je soupire intérieurement. Non, Raines. Pas la peine de te creuser la tête comme ça, d’essayer de lire les signes. Sloth t’avais prévenu… A ce niveau là, la maîtrise du Haki est un pré-requis non-négociable… Et je vais donc devoir le prendre en compte dans l’équation. La seule chose qui joue en ma faveur… C’est que je lui suis certainement inconnu, n’étant qu’un vulgaire Commodore, une véritable goutte d’eau dans l’océan de ses adversaires… Elle ne sait rien de mes pouvoirs récemment acquis ou de mes capacités. A l’inverse, j’affronte une des pirates les plus craintes des mers… Et qui est connue comme le loup blanc. L’ange aux ailes noires, la pirate aux pouvoirs toxiques… Je sais qu’elle a mangé le paramécia du poison, et qu’elle utilise ces substances nocives au combat. La résistance que j’y ai développé via mes expériences va certainement m’être clé dans cet affrontement… Même si toute une partie de mon nouveau style de combat sera certainement surclassée par celle de mon adversaire. Dans tous les cas, j’ai tout intérêt à avoir l’effet de surprise de mon côté… Et cela implique de ne lui révéler mes pouvoirs sanguins que le plus tard possible… Pour porter un coup décisif, ou bien feinter ma mort… Mais suis-je capable de lui tenir tête sans y recourir ? Et bien c’est ce qu’on va voir… Ce n’est pas vraiment comme si j’avais le choix : je suis le soldat le plus puissant et le commandant de notre unité… Si je faillis, c’est tous les hommes et les femmes qu’on a placé sous mon autorité qui risquent de mourir. Comment reculer, avec de tels enjeux ?

        Alors je me rue sur Jeska, propulsé par la pleine vitesse par mon Soru, les doigts de ma main droite raidis par les Shigans, prêt à compléter ma frappe avec du fluide offensif. Je ne peux pas me permettre de lui laisser m’imposer son rythme. Je ne peux pas me permettre de jouer l’attrition. Ce sera un combat rapide, où mes chances de m’en sortir vont se consumer comme du papier imbibé de gazoline. Ce sera un combat lors duquel je vais devoir tout miser sur les quelques atouts que j’ai dans ma manche et sur la ruse... Un combat où je vais devoir compter sur le fait qu'elle me sous-estime, et aussi avoir une bonne dose de chance pour assaisonner le tout. Parfait. Je ne vois pas ce qui pourrait mal se passer !

        “Ne prenez pas de risque inutile, privilégiez votre survie et celle de vos collègues ?” Bien joué, Raines. Tu commences à maîtriser le “faites ce que je dis pas ce que je fais” nécessaire pour accéder à l’état-major et aux postes d’autorité…

        Techniques utilisées :


        Dernière édition par Alex Raines le Sam 17 Aoû 2024 - 16:10, édité 1 fois
        • https://www.onepiece-requiem.net/t24208-fiche-technique-d-alex-r
        • https://www.onepiece-requiem.net/t24201-alex-raines-termine#254163
          Page 1 sur 2 1, 2  Suivant
          Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum