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Stonks !

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海 軍

∆ Feat. Zhihao ∆


Maintenant que le guano n'était plus, la situation sur West Blue était devenue préoccupante. Si une crise alimentaire générale menaçait s'éclater, toutes les îles sous le giron du GM dans la région ne semblaient pour autant pas toutes logées à la même enseigne. Poiscaille, célèbre pour sa production industrielle de poisson et ses pêcheurs prolifiques, avait tout de la petite veinarde. La malheur des uns faisant le bonheur des autres, il y avait de possibles nouveaux débouchés économiques pour l'île qui n'était clairement pas prête à laisser une telle occasion lui passer sous le nez. Tout le monde voulait s’enrichir sur le dos de cette potentielle famine à venir. La Marine, se fournissant elle aussi sur place, n'était pas disposée à laisser passer l'occasion. Il y avait beaucoup d'argent à faire, de nouveaux contrats à signer, des routes à ouvrir, en bref, il allait bien falloir gérer la situation. Alors dans la zone, la contre-amirale Gentry fut contactée directement par son grand-père, le commandeur suprême, qui lui demanda de se rendre sur place pour s'en occuper. En bon militaire et petite-fille respectueuse, Ambrosias accepta sans broncher. Après avoir terminé son enquête en mer et que le croiseur de la commandante Meng se soit joint à sa flotte, elle fit donc voile vers Poiscaille.

Après quelques jours d'une navigation particulièrement calme, même pour les blues, les deux bâtiments arrivèrent à destination. Les marins, comme c'était de coutume sur l'île, prirent la direction du port annexe qui leur était destiné. Bien que la venue de la membre de l'amirauté ait été annoncée, le lieutenant-colonel Décro Foin n'était pas présent pour accueillir sa supérieure. Cela s'expliquait par la grande distance qui séparait la base, située en ville, et le port annexe laissé aux bons soins des forces armées. Visiblement occupé, il n'en oublia cependant pas l'étiquette, et une comité d’accueil se trouvait tout de même bien en bas de la coupée quand Ambrosias la descendit en boitant, aidée de sa canne. Se mettant au garde à vous, un jeune lieutenant rendit les honneurs à la manchote une fois qu'elle se trouva face à lui.



« Contre-amirale, le Lieutenant-colonel vous présente ses plus plates excuses, il a eu un imprévu de dernière minute. Le gouverneur souhaitait le voir au plus vite.

- Repos. Je comprends parfaitement. Faites lui savoir que je souhaite m'entretenir avec lui. Ce soir, sur le Béluga, vingt heures pétantes.

- Oh, eh bien, je ne sais pas si...

- Il trouvera le temps de venir. C'est un ordre.

- Bien sûr. »



Pendant que les hommes terminaient de conclure les manœuvres d'accostage, Ambrosias quitta le lieutenant pour se rendre vers le croiseur de sa nouvelle subordonnée. Montant à bord, elle alla rejoindre Zhihao qui se trouvait sur le pont.


« Je ne vais pas quitter le port avant demain matin. Prenez quelques hommes et allez prendre la température en ville. Le lieutenant Lockwood viendra avec vous. Des questions ? »




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Après avoir reçu ses instructions et s’être brièvement étonnée du choix d’animal de compagnie de sa supérieure – les marins ayant plutôt tendance à exterminer les rongeurs infestant leurs navires qu’à les apprivoiser –, Zhihao s’en retourna au Lampyris pour faire ses préparatifs. Il n’y avait a priori pas besoin de trop s’inquiéter : si Grandsoir était un combattant capable de rivaliser avec la Contre-Amirale, alors il n’aurait eu aucun mal à s’emparer de l’île par la force. Toutefois, rien n’étant plus dangereux qu’un excès de confiance, chaque mission se devait d’être abordée avec le plus grand sérieux. De plus, le type d’environnement où elles devraient évoluer avait ses propres périls, indépendamment de ses occupants.

« Alors, masque à gaz c’est bon, lampe de mineur aussi, matraques et projectiles... » récapitula la kanokunienne en listant le matériel méticuleusement disposé sur sa table. Elle ne pouvait décemment pas se lancer dans une telle opération avec son équipement habituel, ce serait cracher sur les enseignements de ses défunts instructeurs de la 28ème. En effet, sa précédente flotte accueillait un certain nombre de soldats issus de l’infanterie de tranchée schwarzwaldienne, des hommes et des femmes souvent nés dans des familles de mineurs et spécialistes du combat dans les tunnels. Ils avaient peu souvent l’occasion d’employer leurs talents particuliers lors des batailles navales, mais à terre, ils faisaient partie des meilleures troupes pour traquer les criminels dans leurs repaires souterrains. La doctrine du Commodore étant ce qu’elle était, ces militaires avaient transmis une partie de leurs connaissances à leurs camarades, incluant la femme-poisson.

C’était ainsi que Zhihao avait appris  que les méthodes de combat changeaient en fonction du type de tunnel, et que les égouts présentaient beaucoup de risques en commun avec les galeries de mines de charbon. Par conséquent, les armes à feu y étaient à proscrire sauf en tout dernier recours, du fait de la présence de gaz inflammables, voire explosifs produits par la décomposition de matières organiques – un savoir durement acquis par les schwarzwaldiens, dont les villes s’étaient souvent développées trop vite par-rapport à leur réseau d’évacuation des eaux usées, ce qui avait donné lieu à son lot de catastrophes. Il valait mieux également éviter les armes blanches, et de manière générale tout ce qui pouvait produire une étincelle, ce qui incluait les décharges électriques. D’où le fait qu’elle avait ajouté des armes contondantes à son attirail, et s’était également munie de projectiles artisanaux – de simples gros galets qu’elle était allée chercher sur un plage proche avant de les envelopper de tissu, pas suffisamment épais pour en diminuer l’impact si elle les lançait à la tête de quelqu’un, mais qui devrait empêcher une détonation accidentelle.

Enfin, elle avait emprunté l’une des lanternes de sûreté servant à éclairer la sainte-barbe du croiseur ; elle pouvait très bien se débrouiller sans, mais ce ne serait pas nécessairement le cas pour les trois autres Marines. Il y avait bien la possibilité qu’on lui dise de la laisser derrière de peur que la lumière ne les fasse repérer dans les tunnels sombres – raison pour laquelle elle n’emporterait pas son manteau blanc avec elle, car trop visible –, mais mieux valait cela que de ne pas en avoir si elle s’avérait nécessaire.

Finalement, après s’être assurée qu’elle avait tout ce qu’il lui fallait, la Commandante alla se coucher. Elle se réveilla une poignée d’heures plus tard, et gagna le lieu du rendez-vous. Le groupe de militaires ne tarda pas à être au complet, et elles s’engagèrent dans leur périple souterrain, après que leur cheffe ait confirmé que non, elles n’utiliseraient pas la lanterne afin de rester aussi discrètes que possible.

Zhihao étant la seule à avoir pensé à s’équiper d’un masque à gaz, elle ne fut pas incommodée par les effluves pestilentiels de sulfure d’hydrogène, contrairement à ses sœurs d’armes ; ce n’était pas comme si son odorat lui serait bien utile, de toute façon. La concentration de ce gaz ne devait pas être si élevée si Grandsoir et sa petite coterie passaient régulièrement par là, mais on ne savait jamais, et le méthane était autrement plus sournois. L’endroit n’était pas particulièrement bien ventilé en tout cas, en dépit des ouvertures qui laissaient passer quelques faibles rais de lumière lunaire, mais elle ne s’attendait pas à ce que le bon entretien des égouts fasse partie des priorités des oligarques de Poiscaille. L’un dans l’autre, respirer cet air ne devait pas être très sain pour quelqu’un qui insistait déjà pour se ruiner les poumons avec le tabac.

« Contre-Amirale, voulez-vous que je vous donne mon masque ? » proposa l’anguille électrique, mais elle obtint une réponse négative. D’accord, si c’était ce que la vétérinaire voulait...

« À vos ordres. » enchaîna-t-elle lorsque Gentry lui enjoignit de servir d’avant-garde au quatuor. Elle était la mieux placée pour ce faire grâce à son sixième sens, l’emploi d’impulsions électriques régulières, trop faibles pour créer une étincelle, lui permettant de créer une carte mentale de son environnement. Ce qui lui indiqua aussi que cela faisait décidément longtemps que plus personne n’avait fait de travaux dans cette canalisation…

« Prenez garde où vous mettez les pieds, le conduit est endommagé et le sol est irrégulier. » les avertit-elle alors qu’elle les précédait dans le dédale. Elle leur indiqua plus d’une fois des endroits où le risque de se casser la figure et de finir couvertes d’immondices était particulièrement élevé, y compris une ou deux crevasses dissimulées sous la surface où l’une d’elles pourrait finir complètement submergée si elle ne faisait pas attention. Dans le même temps, elle resta à l’affût de tout bruit de pas autre que les leurs, ainsi que des pièges potentiels. Elle remarqua le premier d’entre eux lorsqu’une impulsion l’informa de la proximité d’un objet métallique qui n’avait rien à faire là ; faisant signe aux autres d’attendre, elle se pencha précautionneusement sur un monticule d’ordures au bord du tunnel, qu’elle dégagea tout aussi prudemment pour mettre au jour une clochette, reliée à un fil tendu en travers de la galerie, et qui continuait plus loin – une impulsion supplémentaire signala la présence de ce qui ressemblait à une autre clochette à quelques mètres de distance. Probablement un dispositif d’alarme continuant jusqu’à la planque des révolutionnaires.

« On dirait que nous sommes sur la bonne voie. » fit Loréada après que Zhihao eut dévoilé sa découverte.
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海 軍

∆ Feat. Zhihao ∆


Donnant l'ordre à l'escouade de s'arrêter, Ambrosias ferma les yeux pour se concentrer sur les pouvoirs accordés part son fruit du démon. En un rien de temps, la manchote se mit en contact avec un groupe de rats gris qui vivaient dans un trou du repaire des hommes de Germinal. Subsistant en partie sur les restes de leurs repas, qui arrivaient visiblement plusieurs fois par semaines, ils purent lui confirmer qu'il y avait actuellement une quinzaine d'individus. À priori, il n'en était pas au repas mais semblaient en train de discuter. Les rongeurs ne comprenant rien à leur langue, la militaire supposa que ce devait être une sorte de réunion.


« Ils sont bien là. Quinze personnes, peut-être plus. Je passe devant, suivez moi de près. »


Après avoir enjambé le fil d'alarme, l'unijambiste aidée de sa canne avança vers ce qui faisait office de porte d'entrée. Il s'agissait en réalité d'une solide pièce d'acier renforcée pour qu'elle ne soit pas ouverte si facilement. Tendant sa canne vers Lockwood, Ambrosias attendit qu'elle s'en empare avant de passer la main sur la surface froide.


« Ne tuez qu'en dernier recours, je les veux en vie. » chuchota la militaire.


Une fois son dernier ordre donné, la manchote inspira longuement. Après avoir bloqué sa respiration une seconde, elle envoya son poing fracasser la porte qui se plia à sa volonté comme si elle avait été faite en papier. Désolidarisée de ses gongs, elle alla s'écraser au sol un mètre plus loin en faisant un vacarme infernal. Le passage en force eut également pour conséquence faire sonner une alarme de fortune qui prévint leurs cibles de leur arrivée. Reprenant sa canne, Ambrosias laissa ses subordonnées mener l'assaut maintenant que la porte était ouverte. À l'intérieur, il y avait de la lumière, aussi aurait-elle l'occasion de voir ce que valait la femme-poisson au combat. Une fois encore, Ambrosias allait faire d'une pierre deux coups.




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Peu de temps après avoir évité le piège, le quatuor se retrouva face à une porte blindée, un objet à la présence plus qu’incongrue dans un endroit aussi négligé que celui-ci. L’électroperception de la femme-poisson était bloquée par la grande plaque métallique ainsi que par les épais murs de pierre qui l’entouraient, mais Gentry était loin d’être prise au dépourvu. La gradée informa immédiatement ses subalternes du nombre probable d’opposants les attendant derrière la porte, et elles se mirent en position pour pénétrer rapidement dans la pièce une fois que l’entrée aurait été forcée. La Contre-Amirale ne tarda pas à démontrer qu’il faudrait plus qu’un peu d’acier pour la retenir, surtout si la roche autour n’était pas assez solide pour que les gonds y restent accrochés, et l’assaut fut lancé.

« Au nom de la Marine, vous êtes tous en état d’arrestation ! Rendez-vous sans faire d’histoires ! » aboya Lockwood, parce qu’il fallait bien y mettre les formes. Les soldates n’attendirent cependant pas qu’elle ait terminé son avertissement pour se précipiter vers les insurgés ; si certains d’entre eux s’étaient immobilisés sous l’effet de la stupeur, d’autres étaient déjà en train d’empoigner leurs armes au cri de « Chiens du Gouvernement ! », ce qui était déjà une réponse en soi.

Ces hommes et femmes semblaient plus disciplinés que la moyenne, puisqu’ils avaient gardé leur équipement à portée de main alors même qu’ils se croyaient en sécurité dans leur tanière. La qualité du matériel en question laissait cependant à désirer, étant principalement composé de créations improvisées ou d’outils reconvertis en armes : gourdins, marteaux, haches, masses, harpons, chaînes, couteaux à vider les poissons… Cela ne voulait toutefois pas dire qu’il fallait les sous-estimer, car c’était de cette façon que les rebelles cachaient leur dangerosité depuis des temps immémoriaux. Deux d’entre eux possédaient également pistolets et sabres d’abordage, probablement des combattants plus aguerris…

Zhihao catalogua tous ces détails en une poignée de secondes, ainsi qu’un dernier qui avait son importance : le fait que leurs ennemis s’éclairaient à la bougie. Pas de risque d’explosion donc, elle pouvait s’en donner à cœur joie. Fonçant vers un trio de révolutionnaires, elle émit une brève décharge qui provoqua un puissant flash lumineux, utilisant dans le même temps son propre corps comme écran pour éviter d’y exposer ses camarades. L’effet sur ses adversaires fut immédiat : leurs yeux habitués à la pénombre furent éblouis par cet éclat soudain, et la kanokunienne eut tout loisir d’esquiver leurs maladroites attaques à l’aveugle pour les neutraliser. Un coup de bâton sur l’avant-bras d’un homme pour lui faire lâcher sa hache, suivi d’un second au niveau du plexus solaire qui lui coupa le souffle et le plia en deux. Un balayage pour faucher les jambes de son compagnon, puis enchaînement sur un uppercut pour lui briser la mâchoire. Une série de frappes électrifiées successives du bout des doigts pour engourdir les muscles du troisième, avant un coup de trique au foie et un autre entre les omoplates. Un quatrième adversaire plus éloigné écopa lui d’une pierre lancée à l’estomac, suffisamment fort pour le soulever de terre.

Son sixième sens lui indiqua un gros objet en mouvement dans son angle mort, et la femme-poisson sauta pour le laisser passer sous elle, découvrant qu’il s’agissait d’un buffet qui s’écrasa contre un mur, réduisant le meuble en morceaux. Ce projectile peu conventionnel précéda de peu la charge d’un mastodonte qui voulut aplatir Loréada d’un colossal coup de poing. L’Incorruptible se déporta pour éviter l’attaque, qui fissura les dalles, fit trembler le sol, et fut aussitôt suivie d’un revers porté avec une énorme masse, le genre qu’un humain normalement constitué aurait de la peine à manier à deux mains ; pourtant, le nouvel arrivant la tenait avec une seule, comme si elle ne pesait pas plus lourd qu’une brindille.

« Je savais que ce jour arriverait... » gronda le barbu baraqué alors que le combat s’arrêtait momentanément. Il serra les poings, et des veines saillantes se dessinèrent à la surface de ses muscles ; l’homme n’avait pas le physique d’un athlète ou d’un soldat, mais celui d’un travailleur endurci, gagnant sa vie à la sueur de son front. « Ce sont ces ordures qui vous envoient, n’est-ce pas ? Les soi-disant maîtres de Poiscaille ? Faire taire ceux qui se battent pour les opprimés, vous appelez ça de la Justice ?! »

Ses troupes semblèrent reprendre courage sous l’effet de la harangue de celui qu'elle soupçonnait être Grandsoir, mais dans la mesure où les deux tiers de ses hommes étaient déjà hors d’état de nuire, il n’irait pas loin avec ça. Essayait-il de gagner du temps ?

« Ah, ils sont beaux les fameux Incorruptibles. » cracha-t-il d’une voix pleine de vitriol, avant de tendre un doigt vers l’anguille électrique : « Et toi là, tu n’as pas de honte de trahir ton espèce ?! Une femme-poisson qui joue les laquais de Marie-Joie, on aura tout vu ! »

Zhihao garda le silence. S'il espérait provoquer un quelconque sentiment de culpabilité, il pouvait attendre longtemps, toute sa famille se faisait traiter de collabos depuis des générations, et elle n'y avait pas échappé non plus. De toute façon, si réponse il devait y avoir, celle-ci viendrait de la Contre-Amirale, qui était restée en arrière pendant que ses subordonnées s'occupaient des petites frappes.
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