[Mini Event]L'ultime chapitre !

Red - Ils vont sortir.
Wilson - Tu es sûr de ça ? C’est pas leur meilleure option. Entre eux et nous il n’y a que des champs qui doivent servir à nourrir leurs humains. Ils y feront de bien meilleures cibles que dans leur cité.
Red - J’ai un peu abîmé Chateaugeant en allant chercher Reyson, ils préfèrent probablement ne pas aggraver les dégâts en se battant dans une zone où ils pourront se déchaîner autant que nous. Tant pis pour eux.
Baker - Alors on fait quoi ? On se déploie en ligne et on fume tout ce qui dépasse des arbres ?
Marvin - En nous battant sur la côte nous profiterons de la couverture de la flotte.
Wilson - Dire qu’on a quitté la marine pour la piraterie et qu’on se retrouve quand même à s aligner dans une bataille de terriens.
Red - ils pourraient avoir des auxiliaires humains. Probablement mal entraînés mais motivés. On va avancer vers eux pendant que Marvin coordonnera l’appui de la flotte. Reyson et ses hormones les ont apparemment sévèrement décimés mais on n’a pas la moindre idée de combien il reste de géants debout. Les neuf continuent vers la ville pour mettre le blocus devant le port et s’assurer que les fuyards de Leonov ne changent pas d’avis.
Le chef des géants s’appelle Druxar. Une brute en armure couverte de granit marin, assez coriace pour avoir fumé Reyson. S’il vous tombe dessus faites gaffe, Celui là est pour moi dès qu’on l’aura trouvé. Les autres sont pour vous. Ils ne doivent rien connaître aux fruits du démons, il est temps de leur rappeler pourquoi leurs ancêtres ont décidés de laisser tomber la navigation pour de retrancher sur leur île et ne plus en sortir.

Et niveau fruit du démon ils vont être gâtés. Autour de la table un dragon, un logia, un pirate explosif et un autre capable de se télé porter. Pauvres géants dépassés. Le retour à la réalité va être salement douloureux.

- Il reste combien de temps ?
- Et pourquoi vous êtes sorti du monde miroir déjà ?
- Bien, alors je saurais qui tuer si jamais ça se passe mal...


Sous la tente contenant les deux oeufs de régénération créé par l'abbé, Matsuya monte la garde tout en contenant une certaine tension. Né pour combattre, l'homme dit "le plus rapide du monde" n'a qu'une idée en tête, pouvoir enfin se lâcher contre les fameux géants qui ont aidé le Dévoreur à prendre sa chère Daenerys en otage avant qu'Izya ne la libère. Et maintenant que Léonov est mort, plus rien n'existe entre lui et sa revanche contre les géants.

Sortant de la réunion de débriefs avec Red et les autres libres pirates, Alfred fait irruption dans la tente en même temps qu'un homme de Clotho pour expliquer la situation. Parlant notamment de Druxar qui est leur seul véritable problème dans cette histoire.

- On devrait profité de la couardise des forces du Dévoreur pour tous les décimer.
- On pourrait oui. Avec Laboon et Lyrea, on pourrait les intercepter en mer.
- Pourquoi attendre qu'ils soient en mer ?
- Parce que nous devons nous assurer que la Reine reste à l'abri le temps qu'elle soit soignée.
- Sauf que Daenerys ne voudras jamais...
- Dans ce cas, on attend simplement l'arrivée des géants. L'abbé, y'a un moyen de les faire sortir avant la fin de la guérison de ton oeuf ?
- Oui mais ils seront peut être encore mal en point... Et personnellement je préfèrerai être loin de cette île quand les géants arriveront...

- Si seulement cette garce aux miroirs l'avait gardé à l'abri...

Possédant toujours le miroir de poche de la sirène Tomoé, Matsuya le dévisage d'un air mauvais, espérant fortement que derrière celui ci, la fameuse Alice écoute ce qu'il se dit et se rende compte de la stupidité de sa décision d'avoir fait sortir Izya de son monde magique. Si tout ça fini par mal se passer, au moins, il ne pourra pas dire qu'il ne l'avait pas prévenu le jour où il lui tombera dessus pour lui arracher la tête.

- Faisons ça. Aubéria, rassemble les drakonites et prépare l'évacuation de la Reine. Je viendrai avec vous. Matsuya, tu nous couvres jusqu'à ce qu'on arrive au Croc où Milo, Senna et Keiko prendront le relai. Après tu seras libre d'attaquer où ça te chante.
- Parfait.
- Alors exécution !

Sans surprises aucune, les Mangemondes s'avèrent plutôt primitifs dans leurs technologies, mais tout à fait efficace dans l'application de leurs forces. La ruée de leurs auxiliaires humains brandissant lances et bâtons ne surprend personne, et le tir roulant qui répond à leur ruée et les cloue au sol n'est finalement qu'un prétexte pour localiser nos positions, et s'assurer que nous resterons statique le temps que les géants rentrent dans la bataille à leur tour, à grands coup d'une pluie de tronc tout à fait impressionnante, et qui n'a en fait qu'un seul inconvénient pour eux, chaque arbre qui vole dans notre direction est un arbre de moins qu'ils peuvent utiliser comme couverture et projectiles.

Une maigre consolation pour ceux qui les voient soudain tomber du ciel et se prennent des arbres sur la gueule. On se disperse, on se jette à couverts, le volume de feu diminue assez pour que la horde dépenaillée et criblée de plomb se reprenne, et reparte à l'assaut, arrivant même au contact pour constater que les géants derrière eux ne font pas de différence entre un humain et un autre, et ne voient aucun problème à toucher un des leurs du moment qu'ils peuvent aussi atteindre un ennemi.

Au large, les cuirassés encaissent les quelques arbres qui les atteignent et leur font bien moins mal qu'aux terriens, puis ripostent. Sans rivaliser avec celles d'Adell, le sous bois ou se cache les géants est soudain secoué par une pluie d'obus et d'explosions qui viennent napper méthodiquement la zone d'ou vient l'attaque. Et cette fois il n'y a pas que des bouts de bois et de troncs qui volent dans les arbres, mais aussi des tonnes de barbaques, de membres et de pauvres types, suivant si l'obus tombe sur un groupe de trouffions humains ou part se loger directement dans un corps de géant.

De mon coté je prépare une riposte que les monstres peuvent comprendre. Autour de moi un lac de ténèbres est en train de noyer nos positions, engloutissant les arbres que l'on nous lance tout en tentant de protéger les hommes qui s'y trouvent, mais surtout, s'étendant assez pour faire face a ce que j'estime être le déploiement de la troupe de géants en face de nous.

D'un soru je décolle au dessus des arbres, pulvérisant les arbres qui m'arrivent dessus à coup de poing, avant de libérer mon pouvoir sur la forêt qui me fait face.

- Libération.

Et plutôt qu'un arbre, c'est tout un quartier de Chateaugéant qui jaillit de mon manteau de ténèbres pour pleuvoir sur la zone comme une monstrueuse avalanche. Les pierres, dalles, briques, bâtiments que j'ai engloutis lors de mon affrontement avec Jeska et les gardiens de Reyson tapis dans les souterrains de Chateaugéant. C'est comme si un millier de trébuchets venaient soudain de se détendre pour faire pleuvoir des projectiles sur nos ennemis.

Et dans le moment ou ce déferlement de débris fait cesser le bombardement d'arbres, c'est à notre tour de nous lancer à l'assaut à la poursuite d'Adel.

Pour Matsuya et les autres, la pluie de bois fait finalement plus de peur que de mal, celle ci étant rapidement endiguée par les ténèbres de l'empereur Rouge. Une chance, car voler sur des dragons dans de telles conditions a bien failli avoir raison de la flotte aérienne de l'impératrice céleste toujours coincée dans son oeuf. Mais l'oeuf arrive finalement à destination tandis que Matsuya, enfin libérer de ses fonctions de garde du corps se retourne pour se jeter dans la mêlée.

Et s'occuper des faibles humains n'est clairement pas dans ces intentions. Non, encore frustré de ne pas avoir pu participer aux épreuves de Davy Back Fight, l'ex corsaire compte bien aller au cœur de la véritable bataille affronter ces monstres bien plus grand que lui malgré la pluie de boulet et...

Ah, il va peut être attendre quand même que les débris que Red déploient soit épuiser avant de se jeter tête la première dans l'action. Freinant dans sa course folle, creusant des sillons dans la terre à cause de sa vitesse surhumaine, l'homme le plus rapide du monde reste là, immobile, le temps que Red termine. Puis dès lors que la dernière caillasse tombe, le voilà qui reprend sa course, saute puis atterri son poing couvert de haki planté dans le nez d'un géant encore debout, qui tombe au sol sous l'impact.

Et de un, plus que plein ! De quoi ravire Tsumakuni Matsuya dont le sourire semble réciproquement égale à la quantité de sang qu'il fait couler... Heureusement que Daenerys ne le voit pas dans cet état...

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Pendant ce temps, sur le Croc, Keiko réceptionne Izya et l'abbé tandis qu'Alfred commence déjà a donner les ordres pour la défense du coin.

- Keiko ! Contacte Lyrea ! Que Laboon nous récupère en surface !
- Je suis pas certaine qu'Izya serait d'accord... Elle a bien dit de ne pas faire approcher Daenerys de la zone...
- Si tu veux pas aider je demande à quelqu'un d'autre !
- Non non, c'est bon, je vais le faire...

Pour autant, la renarde doute quand même de cette idée. Au bien sûr, elle comprend que la priorité d'Alfred est de mettre Izya en sécurité tant qu'elle est dans son œuf, mais si cela déclenche la peur de la princesse sirène du fait de la sauvagerie de son chéri qu'elle pourra probablement sentir avec l'empathie, cela semble assez dangereux comme manœuvre...

Ayant bien cela en tête, Keiko se décide tout de même à contacter la garde royale femme poisson.

- Lyrea ? On aurait besoin que Laboon plonge avec le Croc...
- Je vois, tout s'est bien passé ?
- Tout se passe pas trop mal... Mais si Daenerys pouvait disons... faire une sieste le temps de la récupération ?
- Je crois que j'ai compris... Je vous envoie Laboon et nous on reste sur place.
- Ça marche aussi... Enfin je crois...

Cela reste un mouvement dangereux, car cela insinue que l'équipe des hommes poissons restent sans protection au milieu de la mer du nouveau monde jusqu'au retour de Laboon... Mais mieux vaut cela que de briser la confiance entre la princesse sirène et son preux chevalier qui a un peu trop soif de sang pour être bien vu par sa damoiselle...

"Jeska!" crie une Héphilia hystérique.

"Jeska!" s'alarme Diego, l'homme-lamproie masqué, de son traditionnel accent hispanique.

"Arrêtez de crier!" tempête Gaston, le médecin aux cheveux roses. "Il faut la laisser se reposer!"

Quant à moi, j'émerge enfin, dans un grognement digne d'une ourse mal léchée. J'ai l'impression de m'être pris l'Umi Reesha dans la figure! J'ai mal partout et j'ai le souffle court. N'écoutant que mon obstination, j'essaie de me relever, mais la délicate main de mon médecin de bord se pose sur ma poitrine pour m'en dissuader. Alors, j'ouvre enfin les yeux, tout ça pour voir les visages alarmés de mes amis.

"Ne vous inquiétez pas, je vais bien!" les rassuré-je.

"Non tu ne vas pas bien." m'annonce froidement mon médecin. "Tu as une aile brisée, un poumon perforé et de multiples contusions! Et je n'ai pas encore pris le temps d'un examen plus poussé."

"Je me sens bien pourtant!"

En effet, hormis un gout de sang qui me tapisse la bouche, je n'ai pas l'impression d'être aussi mal en point qu'il le dit.

"C'est parce que Gaston t'a soignée, triple andouille!" s'emporte la grande blonde.

J'écarte la main de mon ami aux cheveux roses et je me relève péniblement. Oui, je suis bien amochée, mais mon frère d'armes a aussi fait un excellent travail. L'atèle à l'aile ne me gène pas tant que le drain pleural sur mon coté droit, mais je ferai avec. Enfin, je regarde autour de moi. Je reconnais l'architecture rococo de ChateauGéant, et les décombres dus à l'attaque de la Marine puis de Red. Je n'étais pas fan de l'endroit, mais je trouve ces destructions dommages. D'une certaine façon, je trouvais un certain charme à cette architecture sans queue ni tête. Mais bon, je ne suis pas là pour refaire leur décoration. Non! J'ai une promesse à tenir! Alors je déploie mon haki de l'observation, ce qui me permet de savoir grosso-modo où est tout le monde dans la ville des gargantuas. Ni une, ni deux, je comprends immédiatement la situation. Les rats de Léonov quittent le navire, et les Mangemondes sont en train de se préparer à un assaut.

"Où sont Wolfgang et Choupinou?"

"Sur la Lépreuse."

"Et Arès et Aquila?"

"Partis en direction de Libertalia."

"Très bien." Je réfléchis quelques secondes. "Héfy, Gaston, vous allez préparer autant de navires que possible pour évacuer les géants. Quant à moi, je pars avec Diego chercher le laboratoire de Léonov."

"Tu penses que les Mangemondes vont nous suivre?" demande la borgne dubitative.

"Grâce à l'accord qu'on a passé avec Druxar, ils ne devraient pas vous manger, mais ils n'obéiront qu'à leur chef, c'est certain."

"Rassurant …" murmure Héfy, pas du tout rassurée.

C'est ainsi qu'on se sépare. Une partie de mon équipe nous prépare une issue de secours quant à Diego et moi-même, on s'enfonce dans les méandres de la cité des géants anthropophages à la recherche du laboratoire du Dévoreur. Et bien que je n'aie aucune idée d'où il se trouve, j'ai senti la présence d'une personne qui pourrait nous y guider. Charlotte Leroy, une malade mentale qui a fait de désastreux choix de vie. Idolâtrer le Malvoulant et rejoindre le Dévoreur, tous deux passés de vie à trépas. Tu parles d'un chat noir! Mais présentement, j'ai besoin d'elle. En tant que proche collaboratrice de l'autre gros cinglé … elle doit avoir des informations très précieuses concernant les recherches de l'Empereur sur la Maletaille, mais aussi sur ses autres travaux dont certains pourraient nous être très utiles. Mais, je dois bien avouer que si le haki me permet de savoir où cette espèce de tarée se trouve, les rues tortueuses de la ville ne m'aident pas. Alors, à court de temps (et de patience) je décide de faire fondre la roche avec mon poison dissolvant pour aller droit au but.

Et comme de part hasard, je tombe sur qui? mademoiselle Charlotte, en train de faire les poches de son ex-patron dans son laboratoire. Prise en flagrant délit, elle tente vainement de dissimuler son "butin" à notre vue et un fois qu'elle m'a reconnu, elle m'attaque en poussant un hurlement de démente. Bon, comment dire, je ne sais pas si elle est désespérée, ou juste stupide, mais contre Diego et moi, elle ne fait pas le poids. En deux en trois mouvements, la voilà saucissonnée à une chaise, pour un interrogatoire des plus expéditifs.

"Je suis pressée, alors je vais faire court. Si tu veux quitter cette pièce en vie, tu vas me donner les recherches de Léonov sur la Maletaille et le cocktail qu'il a utilisé sur Aaronys et Baba sur le convoi Alice Couperet."

L'explosion centré sur Adell est d'une toute autre ampleur que le bombardement préliminaire de la flotte. Au milieu et au dessus des arbres éclot une monstrueuse boule de feu incandescente et brulante qui oblige tout le monde à détourner le regard. Et pendant que tout ceux qui sont a coté du pirate explosifs sont juste désintégrés avant de pouvoir esquisser un geste de protection, au delà de la boule de feu, c'est le souffle qui frappe en premier, un souffle qui s'étend comme un anneau de destruction concentrique qui s'étend à la vitesse d'un soru. La terre tremble et se soulève, les arbres explosent et sont arrachés du sol et pulvérisés, les corps sont broyés et projetés dans les airs, les combattants sont jetés au sol pendant que le bruit de l'explosion rend tout le monde à moitié sourd.

Et quand la poussière se dissipe et que les survivants se relèvent, c'est dans un paysage de cauchemar quasiment désertique. au milieu de la forêt un énorme cratère semble marquer l'endroit ou s'est écrasé une météorite, et tout autour la forêt n'est plus qu'un amas de souches calcinés et détruites sur un sol noirci et craquelé.

Heureusement qu'Adell ne s'exprime jamais comme ça à bord. Personne n'y survivrait.

En tout cas le môme à le mérite d'avoir bien éclairci la situation. Et dans un camp comme dans l'autre, ceux qui se relèvent sont maintenant parfaitement visibles. Et il m'est tout a fait impossible de manquer la seule chose qui se tienne encore debout au bord du cratère, et qui est visiblement le seul truc assez coriace pour avoir encaissé la monstrueuse détonation sans mourir...

Une silhouette de géant engoncé dans une armure médiévale intégrale, ce qui doit faire plus de métal que la coque d'un cuirassé. Une description qui correspond tout à fait au portrait de Druxar que m'a faite Alice, un géant dans une armure complète, et dont chaque partie est recouverte de granit marin, aussi bien l'armure que ses armes... Voila donc certainement l'adversaire qui a su triompher de Reyson et le réduire en charpie, et a priori le nouveau roi, meneur et tyran du coin. Et un morceau bien trop gros pour Adell.

Le visage casqué se tourne vers moi. Me confirmant s'il en était besoin que je ne suis pas le seul a être venu me battre avec un adversaire précis en tête. Parfait. Au moins nous serons d'accord sur un point.

Dans ma paume nimbée des ténèbres de mon pouvoir émerge un boulet de canon de trente livres. Un gros calibre même pour un canon de marine, guère plus qu'une balle de pistolet de manche pour un adversaire comme Druxar. Mais il ne s'agit que de lui faire un signe de défi. Et prenant le boulet à pleine main, je l'expédie d'un grand lancer de bras droit vers la tête du géant. Si son casque est en granit marin ça ne fera que ricocher, mais ça devrait lui faire résonner le casque comme une cloche d'église...

Cette fois, Matsuya est réellement lancé dans le vif du sujet. Contemplant un instant l'explosion du jeune Adell à la chevelure rouge, son sourire ne se tarit pas sur son visage. Depuis combien de temps maintenant n'avait-il pas pu se déchaîner de la sorte dans un affrontement ? Depuis Eoleria ? Oui, et avant ça, ça remontait à trop longtemps.
Espérons que Daenerys ne l'apprenne jamais, elle serait surement très déçu de lui mais... Heureusement il pourra toujours dire que c'était pour aider Izya...

Ses poings recouvert de l'armure invisible du haki de l'armement, le voilà qui explose des jambes de tous les géants qu'il croise. Du moins, jusqu'à ce qu'il remarque la présence de Red qui semble dévisager un monstre en armure.

- Hin. Alors c'est lui le boss de fin ?

Trop sûr de lui, l'ex corsaire envoie valser un nouveau géant miniature avant courir à toute vitesse dans la direction du mastodonte de métal, de sauter et de se faire réceptionner par une chaîne qui l'empêche d'avancer plus loin. Pire que cela, la chaine l'enserre fermement, assez pour l'obliger à se recouvrir totalement de haki pour ne pas exploser et fait un mouvement ample pour le projeter à terre.

L'action est rapide, laissant à peine le temps de se défendre au pirate. Heureusement, il ne démérite pas de son titre d'homme le plus rapide du monde ! Et avant que la chaine ne frappe le sol avec lui dedans, Matsuya réussi à déployer son armure invisible de haki autour de son corps et à exploser le métal de la chaine juste avant l'impact, le réduisant assez pour qu'il s'en sorte avec le simple souffle coupé et deux trois cottes cassées. Mais loin d'être énervé, l'ancien chien du gouvernement se met à rire, pris de l'ivresse des combats, et se remet debout, prêt à en découdre à nouveau contre cet ennemi plus fort que lui...

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- Allez Laboon... Dépèche toi...

Sondant le large avec une impatience certaine, Keiko sursaute fortement lorsque, dans la forêt longeant le rivage, une méga explosion retenti. Son regard se tourne alors vers l'événement qui fait valdinguer quelques géants de ci de là. Et notamment un qui, faisant à peine dix mètres de haut, vient s'écraser en mer, non loin du Croc, le faisant lourdement tanguer sous les remous provoqué par le choc.

- Défendez le navire ! Pirates d'Armada, aux canons !
- Drakonite, avec moi !

Immédiatement la troupe aérienne s'envole pour aller suriner le géant qui se remet de son choc depuis les airs. Mais les attaques des flèches des archers et même le feu des dragons ne semblent rien lui faire. Quant aux canons, cela semble le mettre plus de mauvais poils qu'autre chose...

Et le voilà qui nage vers le navire, réussissant à mettre une paluche noir de haki sur la rambarde pour escalader le vaisseau d'Izya et se retrouver sur le pont !

- Non !

Frappant de ses mains noirs et hurlant de rage, voilà que le géant se démène pour détruire le Croc ! Dans le même temps, l'abbé hurle de peur et tente d'aller se cacher pendant que Keiko, les poing serrées, se décide enfin à passer à l'action. Se transformant en une hybride fennec, la voilà qui s'élance vers le monstre et l'escalade avec une agilité déconcertante pour venir se loger dans son cou et lui planter deux aiguilles qu'elle électrocute pour tenter de paralyser le mastodonte. Cela fonctionne juste le temps que le courant passe, mais juste après, le mangemonde se frappe la nuque pour tenter d'écraser la renarde comme s'il s'agissait d'un insecte...

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Pris de panique face à l'attaque, l'abbé lui fait la seule chose qui lui semble pertinente et salvatrice dans une situation pareille.

Rapidement, le voilà qui se retrouve dans les appartements de l'impératrice céleste, face à l'oeuf qui la conserve. Et s'il hésite quelques secondes, les bruits de combats qui font rage dehors ont tôt fait de le décider.

Il tend alors sa main qu'il pose sur l'œuf et annule son pouvoir, libérant de manière prémédité la libre capitaine d'Armada et son employeur...

- Vous m'avez promis de me protéger ! Alors sauvez moi, maintenant !

Recroquevillée en position fœtal sur le sol, j'émerge de l'oeuf qui vient de m'être retiré en prenant une profonde inspiration digne d'un nouveau née. Et je n'ai pas besoin de plus d'information pour comprendre que la vie de mes hommes est en danger ! Alors, détendant lentement mes muscles pour tester mon corps, je sens alors que l'urgence à forcée l'abbé à me sortir de là avant que je sois totalement guéri : certains mouvement me sont encore difficile à cause du manque de peau sur certains endroits de mon corps... Mais ça suffira bien pour me permettre d'éliminer toute menace auquel mes hommes font face...

Que le round 2 commence...

J'ai déjà combattu un géant qui se battait comme ça...

Une lame dans une main et une chaine dans l'autre...

Qu'est ce que disait Teach déjà ?

Il Y EN AVAIT AUTREFOIS. JE M'EN SOUVIENS. ET JE LES AI AFFRONTÉS ET VAINCUS. L'UN APRÈS L'AUTRE..

Est ce que j'en suis déjà la ? Déjà vu, déjà fait ?

La chaine fend l'air à ma rencontre dans un vaste arc de cercle aérien qui se referme sur moi pour s'enrouler autour de mon corps et me saisir, mais je ne lui en laisse pas le temps. Mon Haki se déploie au delà de mon poing pour rencontrer le maillon le plus proche, et avant même que je le touche, ma volonté heurte le granit marin et l'acier de la chaine, libérant dans le métal trempé les puissantes vibrations générées par le hassoken. Un instant la chaine résonne, hurle, soudain agitée d'ondulations presque liquides, puis, sollicitée par des contraintes bien trop puissantes pour elle, elle explose, instantanément réduite en morceaux épars qui s'éparpillent derrière moi en une pluie de débris inoffensif.

Et dans le regard du géant dont la masse me plonge dans l'ombre en bondissant pour se hisser à ma hauteur, je sens une soudaine prise de conscience. Je ne suis pas Reyson, et tout ce qu'il a pu apprendre des quelques humains qu'il a rencontré, et des encore plus rare qu'il à combattu, n'a strictement aucune valeur ici.

Le cri de guerre de Druxar éclate dans ma tête. Si agressif que je met un instant a réaliser que ce n'est pas un hurlement,non, c'est le Haki, si puissant qu'il en est presque physique, si palpable que je le vois quasiment se déployer autour du Géant, en une onde concentrique, comme la trace laissé sur l'eau calme par un caillou qu'on vient de lancer. Oh... Druxar est sans conteste le premier parmi les siens...

Alors que pour les non initiés, rien de concret ne se passe, rien de visible si ce n'est une soudaine sensation d'oppression et de tension assez prégnante pour faire soudain faiblir les jambes et les volontés des plus forts, pour Druxar et moi se déroule un affrontement tout à fait réel. Volonté contre volonté, esprit contre esprit, dans un temps infiniment plus rapide que celui qui anime ceux qui meurent à nos pieds.

La froideur et la lucidité guerrière du géant se déversent dans mon crane pour y imposer sa volonté. C'est comme être pris dans un étau, comme si comme si Druxar lui même m'avait saisis dans ses mains et me pressait le crane pour le broyer. Mais j'ai affronté Teach lui même sur ce terrain la, et a coté de la malveillance absolue du Malvoulant, l'ignorance méprisante du géant n'est pas de taille à m'inquiéter. Mon esprit est un lac. Un lac noir, aux eaux calmes, froides, lisse. A la profondeur insondable dans laquelle se noie peu a peu la volonté du géant qui s’essouffle, dont l'attaque maintenant vaine se ralentit, s’arrête.

Et alors que mon esprit prend lentement le dessus, Druxar l'invaincu, le plus monstrueux et le plus puissant des Mangemonde, sent un doute très humain lui parcourir les entrailles pendant qu'il demeure tout aussi concentré que moi sur par l’empoignade invisible que nous nous livrons, et que je gagne.

Le temps reprend ses droits et une épée géante tente de me fendre en deux comme un vulgaire pigeon d'argile, mais cette fois je file à sa rencontre d'un soru, coupant la trajectoire de la lame avant qu'elle n'atteigne sa pleine puissance pour en frapper le fil d'un coup de poing dévastateur.
Mon bras gainé du noir de l'armement et la lame monstrueuse se stoppent mutuellement en plein vol, libérant autour de nous une onde de choc qui balaie jusqu'aux gens sous nos pieds. Puis dans un craquement sonore, l'épée se brise, s’émiettant sous l'impact comme une pièce de verre heurtant le sol.

Ma paume impacte l'air devant moi dans un bruit de tonnerre. Et a l'endroit ou ma main de chair s’arrête prend naissance une gigantesque main d'air qui va percuter le corps du géant pour lui flanquer une beigne a sa taille. Et quand elle le percute et le traverse c'est pour le démolir de toute la puissance de l'arcane la plus violente du Rokushiki. Déversant sur ses organes internes plus de violence qu'un choc frontal avec le plus rapide des trains des mers ou une batterie entière d'une division de cuirassés de la marine.

Est ce que tu as déjà reculé en combat Druxar ? Ou est ce que tu es de ceux qui resteront a jamais invaincu, puis morts ?

- MORTS OUI. MORTS ET POURRIS. TOUS MORTS, TOUS POURRIS ET RONGÉS PAR LES VERS... TOUS...

Leroy, toute attachée à une chaise qu'elle soit, reste désagréablement bruyante. Sa voix de crécelle me vrille les tympans. Et quand elle m'annonce tout sourire qu'elle ne me dira rien quoi que je fasse. Je hausse les épaules de dépit et mon aile cassée se rappelle alors douloureusement à mon souvenir. Mon haki de l'observation m'indique clairement qu'elle ne compte pas coopérer. Et je n'ai pas envie de perdre du temps à la torturer. D'autant plus que cette malade mentale pourrait aimer ça … Je jette un regard circulaire dans le laboratoire et tout ce que je vois dépasse le cadre de ma compréhension. Ceci dit, Léonov est un scientifique, il doit bien garder une trace de ses recherches quelque part! J'écarte d'emblée l'idée de solliciter Charlotte, elle ne ferait que me faire tourner en bourrique sur des fausses pistes. D'ailleurs, à ce propos, je dois m'occuper de son cas. Alors, lentement, je m'approche d'elle. La chercheuse me nargue du regard et me provoque.

"Alors, tu vas utiliser ta toxine asservissante pour me faire parler?" piaille-t-elle de sa voix suraigüe.

Je ne sais pas si elle me prend pour une nouille, mais le piège est bien trop gros. Et puis, je suis un peu sadique aujourd'hui, alors hors de question de donner la souffrance que cette masochiste demande! Et surtout, j'ai déjà perdu trop de temps comme ça! Avec la vivacité d'un serpent, je la frappe du tranchant de la main en utilisant l'Aiguille Forgée et lui brise la nuque d'un coup.

"Je t'ai connue plus clémente." commente un Diego, impassible face au destin de la malheureuse.

"Même sa mère ne la pleurera pas." soupiré-je.

Rapidement, je ramasse tout un lot de papiers divers et variés. Je n'ai pas le bagage scientifique pour y comprendre quoi que ce soit, mais ça peut toujours s'avérer utile. Et puis, au détour de mes recherches, je remarque un petit coffre-fort. Malheureusement, je n'ai pas le temps de finasser, alors, j'use à nouveau de l'Aiguille Forgée pour détruire le dispositif de fermeture de l'intérieur et, miracle! La boîte à secrets s'ouvre. Sans aucun scrupules pour l'intimité du mort, je vide le contenu de l'arcasse.

"Diego, tu va retourner sur la Lépreuse avec le butin que Leroy comptait embarquer."

Je vois l'homme-poisson masqué récupérer le gros sac en toile de jute que feu Charlotte a eu le bon ton de nos préparer et puis je lui cale dans les bras tous les papiers que j'ai réussi à récupérer ainsi que les carnets que le coffre contenait.

"Tu ne vas quand même pas y aller seule?" me demande-t-il. Mais seul mon regard déterminé lui répond. "Tu risques d'y laisser la vie, tu sais?"

"Meuh, non!" le rassuré-je. "Ce ne sont que des calembredaines! Je suis un PJ, je ne peux pas mourir!"

"Qu'est ce que tu racontes, Jes'?" répond-t-il. "Tu as dû te cogner la tête plus fort que Gaston ne le pensait."

Un peu penaude de m'être ainsi fait remonter les bretelles. J'ai bien du mal à reprendre mon aplomb naturel.

"T'inquiète, je ne compte pas me battre." rétorqué-je avant de filer.

Encore une fois, je fais la fière-à-bras, mais rien ne me dit que les forces de Red ne vont pas vouloir en découdre avec moi. Surtout s'ils me voient aider les géants sur le champ de bataille. Mais bon, il est trop tard pour reculer! J'ai promis mon aide aux Mangemondes et je ne compte pas revenir sur ma parole. Alors je file à toute vitesse en direction de la bataille.

Les bouges! Ils ne m'ont pas attendue! Grr! Et de ce que je vois, c'est déjà très mal engagé pour les géants! Red est aux prises avec Druxar, apparemment aidé de deux types assez dangereux. Mais je viendrais l'aider plus tard. Le plus important, c'est d'éviter un massacre de géants. Et pou ça, je suis la personne idéale! Profitant que les gargantuas accaparent l'attention de tous, je me glisse discrètement dans les bois et j'en sors à l'opposée de là où je trouve la flotte d'Izya dont j'ai reconnu le pavillon. Et là, j'arrose les positions de l'Empereur d'un feu nourrir de balles de poison contenant mon gaz paralysant. Enfin, j'use encore de mes pouvoirs pour "forcer" la toxine à rester sur zone, non seulement pour en maximiser les effets, mais aussi pour bloquer la vue des pirates et ainsi les empêcher de faire feu sur les Mangemondes.

Techniques utilisées.:

Transformée en hybride ailée, ayant pour seule arme les griffes de mes mains, je fonce sur le géant qui a réussi à infiltrer mon navire et lui tranche la tête d'un coup net de griffure envoyée de toute ma puissance. Sortant dans son dos totalement ensanglantée, j'atterrie prêt de la Renarde qui, épuisée, s'évertuait à faire tourner chèvre le Mangemonde qui ne mangera plus jamais.

- Mais qu'est ce que tu fous là ?!
- Sympa, moi aussi je suis contente de te voir Keiko.
- Raaaah, Cet abruti d'abbé t'a réveillée ! Et regarde, il te manque des écailles sur ton bras et tes jambes ! Tu n'es pas encore guérie !
- Je le suis assez pour vous sauver. Descend de la que je vire ce cadavre de mon bateau.

Et l'instant d'après, je deviens un dragon pour virer tous les mangemondes et autres morceaux de géants qui ont réussit à arrivé sur mon navire. Et c'est à ce moment là que Laboon décide de faire surface et de nous emmener dans les profondeurs. Parfait, de quoi rassurer l'abbé j'imagine.

- Monsieur est enfin en sécurité. Satisfait de mes services ?
- ON EST DANS LA BOUCHE D'UNE BALEINE ÎLE GÉANTE ! COMMENT JE POURRAI ÊTRE SATISFAIT ?!?
- Du calme, elle est avec nous. C'est notre moyen de plongée, et ici, les Mangemondes ne pourront pas t'atteindre.

Voyant que tout le monde autour est très calme, l'Abbé reprend ses esprits et s'apprête à reprendre la parole pour se plaindre, assurément. Mais avant qu'il ne le puisse, Alfred arrive au rapport sur le pont.

- Madame, que faites vous hors de votre œuf et couverte de sang ?
- Une promenade, il faut croire, mais je suis certaine que notre bon Abbé va vite m'y remettre maintenant qu'il est en sécurité.
- Souhaitez vous un rapport de la situation avant cela, Madame ?
- Bordel Alfred, tu pouvais pas fermer ta bouche ?!
- Ça, ça veut dire qu'il se passe un truc...
- En effet Madame. Les Mangemondes ont pris d'assaut le camps de Red.
- Je comprends mieux leur présence dehors...

Maintenant que j'ai le temps de me poser pour réfléchir, cela fait sens. Et, malgré les blessures qu'ils me restent, il me semble totalement impensable de laisser Red et ses hommes se faire manger par ces géants sans intervenir moi même... Et histoire de m'en assurer, je ferme les yeux et déploie mon haki de l'observation pour mieux comprendre la situation. Une situation qui, au moment où je comprends que Red est au prise avec un géant avec Adell et Matsuya, ne me plait pas du tout...

- Non mais à quel moment il a pensé que c'est une équipe qui peut marcher... Enfin, au moins y'a pas Reyson... marmmoné-je pour moi même...

Reyson. Je ne le sens nulle part et je suppose que c'est une bonne chose. Je ne sais pas pourquoi j'ai été sortie du monde miroir, mais je doute que son Alice l'en ait fait sortir. Et surement s'est elle réfugiée loin, très loin de l'île de Châteaugéant... Je pourrais bien me plaindre du fait qu'ils se foutent vraiment de notre gueule à jouer les princesses en détresses pour se barrer à la première occasion mais, soyons sérieux, avec l'absence de Reyson et de ses hormones du champs de bataille, on peut se battre bien plus sereinement.

Et puis, de l'autre côté du champs de bataille, à l'opposé de ma position, il y a cette garce de Jeska dont les intentions sont d'aider les géants. Non mais c'est une blague ?

- HA ! HAHAHAHAHAHAHA !
- Madame ?
- Ça y est, elle est folle.
- Je vais la remettre dans un œuf.

Et alors que l'abbé tend sa main vers moi, je lui attrape le bras et le rejette.

- Vous, restez là et rejoignez Daenerys. puis je dirige mon royal vers la baleine. LABOON ! RAMENE MOI EN SURFACE AVANT DE REPARTIR !
- Izya c'est trop dangereux !
- Je vous préviens, je continuerai d'obéir que si je suis entretenu !
- Oh la ferme toi !
- Madame, si je puis me permettre...
- Non je ne te permets pas. Faites ce que je vous dis sans discuter pour une fois !

Et l'instant d'après, je prends de la hauteur dans la gueule de Laboon, jusqu'à ce qu'il ouvre celle ci à la surface pour le laisser sortir avant de replonger en emmenant le Croc avec lui.

Et m'envolant dans les cieux, je me décide à créer de gros nuage noir au dessus du champs de bataille... L'heure est à l'orage... De quoi diluer et balayer les poisons de la sale traitresse tout en grillant du géant en même temps.

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Ayant esquiver de justesse l'attaque du géant, Matsuya a tout de même été forcé de reculer en même temps que le gamin aux cheveux rouges. Gamin qui malgré sa dernière explosion encore impressionnante semble tout de même à bout de force maintenant. Et si d'habitude Matsuya s'en fout des autres pirates, là, celui là, il l'a déjà vu. Et pire que cela, il s'est battu pour aider Daenerys à s'enfuir de l'emprise du Dévoreur sur Eoleria...
Alors, malheureusement, l'ex corsaire lui en doit une, en quelque sorte. Et comme il est allongé là, la bave aux lèvres... C'est sûr qu'il va pas faire long feu contre des géants mangeurs d'hommes.

- Oh Gamin, faut pas rester là ! Bouge toi !
- gngngn mangé...
- Ouais, tu vas te faire bouffé si tu restes comme ça !

Dans un élan de bonté comme il lui en arrive qu'avec sa sirène, Matsuya ramasse le pirate d'Armada et bondit pour esquiver un géant tandis que le rouge marmonne à son oreille.

- a... mangé...
- Quoi ?! Sérieux mec ?!
- mangé...
- Putain de taré.

Mais malgré tout, Matsuya fait quelques tentes avec son colis sur le dos tout en esquivant les assauts autours jusqu'à finalement trouver un morceau de pain et une pomme entamé.

- Tiens, et avec ça on est quitte, maintenant barre toi si t'es pas capable de te battre !

Puis, regardant le ciel se couvrir, le pirate dit "le plus rapide" voit un éclair rouge passé derrière les gros nuage noir en expansion...