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L'ennemi est légendaire et la défense est ultime. Mais les otages sont divins.

Bien, à ceux que je n'ai encore jamais rencontré, merci d'avoir pu rejoindre le QG. Une information de dernière minute à été filtrée et celle ci m'oblige à prendre le maximum d'entre vous. Pour remplir les objectifs de cette mission j'ai besoin de personnes compétentes et motivés, si quelqu'un a ne serait-ce qu'une once de peur face à la mort, qu'il sorte.

Bien. Hinu Town, réputée pour sa grande richesse, s'est vu recevoir dans l'un de ses quais un stock d'armement pouvant servir plusieurs centaines d'hommes. Nous soupçonnons un complot visant à piller la plus grande réserve de la ville. La Goliath Bank. Évidemment, pour s'attaquer à cela et pour avoir tenté d'acheter cette quantité d'arme que nous avons immédiatement saisi, ces malfrats ne sont pas des bleus et sont formés pour ce genre d'action et ne s'arrêteront pas à ce coup de frein que nous avons donnés. Officiellement, la marine n'est pas autorisée à ouvrir le feu sur des personnes innocentes, mais pour cette mission qui semble s'avérer très dangereuse, je vous demande de tirer sur toute personne que vous suspecter. Si c'est un civil, les braqueurs porteront le chapeau. C'est le prix à payer pour garantir à nos concitoyens leur sécurité.

Passons dès maintenant au briefing. Nous nous diviserons en six équipes bien distinct qui s'occuperont chacune d'une des voies. Comme vous le savez, trois voies mènent à la banque, derrière laquelle il y a un lac, il est donc impossible pour eux d'y accéder par cet endroit. Néanmoins nous nous devons de jouer la sécurité, c'est pour cela qu'une des équipes sera constituée de vingt snipers, cinq mi-distance et cinq corps à corps. Celle ci s'occupera du lac et aura une mention spéciale. Au moindre mouvement, elle tirera. Jones mènera l'escouade.

Pour ce qui est des cinq autres, deux se mettront en Top*, une en Middle* et les deux dernières en Bottom*. L'équipe chargée du Middle sera constitué des plus forts et brutaux d'entre nous, et évidemment, elle sera dirigée par moi. Sachez que sur cette voie, étant seuls, ce ne sera pas de la tarte et qu'il va falloir s'accrocher. Vous vous demandez maintenant pourquoi deux teams pour les autres voies ? Et bien l'une des deux seras en premier plan, camouflée et constituée d'un maximum de snipers elle aussi.

C'est terminé, maintenant préparez-vous et ne décevez pas ceux que vous êtes censés protéger.

A l'heure où la marine se prépare, un homme arrive à bord d'un navire de croisière à Hinu Town, n'ayant aucune information sur la situation actuelle de l'île, et plus précisément de sa banque centrale. Pourtant cela à une grande importance, car cet homme se rend en effet à la banque centrale. Chargé de récupérer un colis important pour un patron d'une grande influence, il ne peut faillir à sa mission qui est certes bien payée, mais où la condition fut clairement donnée. L'échec n'est pas envisageable. Mais le colis est-il aussi banal qu'il a été décrit ? « Placé dans un petit coffre ornée de saphir, casier 1921. » Satoshi ne le sait point. Satoshi n'a pas besoin de plus d'information. Tout ce que Satoshi sait, c'est qu'à l'arrivée, sa récompense sera surélevée quant à sa mission qui ne consiste qu'en "ramener un colis". Bien sur, Satoshi ne sait point non plus que la banque est sur le point de subir une tentative de braquage. Mais est-ce que la marine elle même si la Goliath Bank est réellement visée ? Non. Tout est toujours basé sur des suppositions. Rien n'est sur. Seul l'avenir peut affirmer que tout ira bien. Seul l'instant présent compte. Et en cet instant présent, certaines choses sont évidentes.

Commençons par ce lourd bruit d'une ville en suractivité où le taux de chômage est bien trop bas. Des cris, des bruits de marteau contre étau, tout cela ajouté à ce bétail beuglant à tout va à chaque passant croisant leur regard. Comme des coups de cure-dents continuels qui percent les tympans. Ajouté à ça celui de la mer, qui disparaitra bientôt lorsque l'homme au costume prendra la route vers la ville principale, traversant le désert de sable blanc laiteux qui s'étend sur une journée de marche.

***

Arrivé à la ville principale, le bruit est plus lourd que jamais. Offrant un magnifique contraste avec la journée de marche silencieuse sous le pesant astre jaune. Mais alors que le Dandy s'engouffre dans la ville à la recherche d'une auberge pour y reposer ses jambes criant à l'agonis, ce ne sont plus des coups de cure-dents que l'on peut comparé à ce boucan mais bien des coups de hachoirs bien aiguisés.

Mais ne paniquez pas, il reste encore quelques endroits assez calme à Hinu Town. Comme le sous sol de cette petite entreprise de textile, où se rassemblent depuis plusieurs mois une cinquantaine de pilleurs, cambrioleurs, serruriers et mercenaires... Qui sont-ils ? Vous l'aurez sans doute devinez. Ce sont ceux dont les marines ont peur. Ce sont ceux qui ont commandé ces armes. Ce sont ceux qui braqueront la banque. Et ce n'est pas trois voies et un lac qui les arrêteront...

*Top : Voie du haut.
*Middle : Voie du milieu.
*Bottom : Voie du bas.


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Mar 6 Nov 2012 - 22:31, édité 1 fois
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    Par voie de nécessité un chasseur de primes est très souvent contraint de rechercher les contrats et rares sont ceux qui peuvent se targuer de n’avoir jamais à quérir les offres. Les traqueurs de têtes les plus réputés sont ceux qui obtiennent le plus de missions. Fort de cette logique le mentor de Rydd, Manfred Tigan, avait contraint son élève à se rendre sur d’autres Blues que celle du Sud afin de se forger une solide réputation. Au Royaume de Saint Urea les officiels conseillèrent à Steiner de se rendre à Hinu Town, une île qui naquit du fruit de la monarchie et qui disposait d’une forte population.

    L’île étant sélectionnée fallait-il encore que Rydd se présente auprès des autorités locales avec un minimum de bagage pour ne pas être considéré comme un chasseur de primes en devenir. Il fallut quelques jours à l’homme pour constituer un dossier de quelques lettres de références auprès d’officiers de la marine et de dignitaires du Royaume. Fort de ces lettres de recommandations le chasseur de primes se rendit sur l’île.

    Une fois sur place il rejoignit la ville principale et fut donc contraint de traverser un pénible désert, activité qu’il n’avait encore jamais pratiquée jusqu’alors. Une fois sur place il trouva rapidement un poste de marines qui lui donnèrent les indications pour rallier le QG. Avec ces lettres de recommandations Rydd fut rapidement considéré comme un atout de choix pour l’île et l’on enjoignit de se rendre à un briefing spécial. Sur place le chasseur de primes se présenta et on l’informa qu’il ferait parti du groupe des costauds. Sans comprendre de quoi il s’agissait il se contenta de répondre par l’affirmative et s’installa dans le fond de la salle.

    Le briefing débuta et Steiner comprit rapidement que le sujet du jour était assez chaud et qu’il risquait fort d’y avoir de l’affrontement de premier choix, bonne chose. Il écouta l’exposé réalisé par l’un des hommes du groupe. Manifestement une attaque de banque allait avoir lieu et les marines allaient tenter d’arrêter le groupe de malfaiteurs. Néanmoins il semblait que le groupe de malfrats était un groupe constitué d’hommes de qualités compte tenu de l’impressionnant déploiement de force organisé par la marine. Rydd se félicita d’avoir la chance de débuter par une mission de cette envergure et envisagea fortement de réaliser une action d’éclat afin de se faire définitivement accepter comme chasseur de primes compétent par les autorités locales.

    Il vérifia donc ces armes avec son expertise et son mutisme habituel. Il commençait à avoir une certaine façon de penser et d’agir depuis qu’il avait revêtit sa combinaison de chasseur de primes. L’objectif ici était le même que partout, réussir la mission sans se blesser et tout en engrangeant un maximum de réputation...
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C'était la première fois que Wohrwèlch visitait une ville comme Hinu Town. La seule véritable grande ville qu'il avait connu auparavant restait toujours et encore Logue Town. Il était dans sa première quête à la découverte d'un objet assez rare. Une vielle dague dont le manche en ivoire serait sculpté de pierres précieuses. Selon les ouvrages dans lesquels il effectuait ses recherches, cette arme appartenant à l'Histoire aurait appartenu à une grande famille de noble. Le dit-couteaux serait dont à la famille en question. Or, cette dernière fut disparue avec la lame en question comme par hasard. Une coïncidence? Toujours était-il que cela demeurait très mystérieux.

La première des choses que fut l'historien en arrivant au port était de trouver la bibliothèque de la ville. En effet, cela faisait deux jours qui séjournait du matin au soir. Avait-il besoin de vérifier des faits? Il n'était pas facile pour le jeune historien dans le métier de trouver des objets de valeurs à vendre. Parfois, il devait faire la manche quand il échouait où que les livres ou rumeurs l’emmène sur des fausses pistes. Même les livres le trompaient! Lui qui pensais que l'Histoire n'aurait pas de secret ou qu'elle disais que la vérité. Le voila dans de beaux draps! Il passa à la seconde étape en questionnant les autorités de la ville. Pas facile.

Troisième jour d’échec. Wohrwèlch décida de se calmé les nerfs à force pas trouver, il désespérait. Il visita Hinu Town le matin, histoire de se dégourdir les jambes et de respirer la bonne air. Il arriva près d'une banque. Curieux, il décida d'y pénétrer. "J'ai même pas de quoi mettre des économies ici, n'y pense même pas.". L'archéologue ne se doutait pas du tout que le bâtiment allait faire l'objet d'un cambriolage très organisé.
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L'homme en costume se réveille. Il sort de l'auberge. Il passe d'une ruelle à une autre dans un silence absolu. Il a le pas lent, sa démarche nécessite d'éviter la marine. Il contourne plusieurs patrouilles. Son objectif est à priori un objet qui ne demandera pour être récupéré aucun effort. Il n'y a donc pas de combat à prévoir. Le Dandy est donc calme. Il se dirige vers la banque. La marine n'est pas encore prête à encaisser une attaque, seuls quelques gardes sont postés à l'entrée du bâtiment que convoite les cambrioleurs.

Noriyaki entre en silence. Il y a une centaine de personne non-problématique qui ne se doute de rien, au même titre que Satoshi. Il se dirige vers l'accueil. L'attente risque d'être longue, les conseillers ne sont pas assez nombreux pour le monde présent. Noriyaki jette un œil à sa montre. Quinze heures trente deux. La queue avance. C'est enfin à lui. Il pose son attaché-caisse sur le bureau de la réception et sort un papier l'autorisant à aller chercher le dit objet. Après maintes questions, l'homme en costume est autorisé à se rendre dans la salle des coffres où est situé ce que son commanditaire convoite. Il descend ne nombreux escaliers en marbre avant d'arriver en face d'une grande salle. Il montre aux gardiens son autorisation d'entrée dans la salle 84. La grande porte blindée est ouverte. Il approche du casier dans lequel est interposé ce qu'il est venu chercher. Il attrape la clé donnée par le garçon de la réception quelques minutes plutôt et la rentre dans la serrure du cadenas. Ça ne rentre pas. Légèrement agacé il rouvre son attaché caisse et ré-observe son autorisation, puis le numéro du casier. Non-concordant. Ce n'est pas la bonne clé.

Très agacé maintenant, il retourne à l'accueil en utilisant le chemin inverse. Arrivé à l'accueil, il demande à se faire changer de clé. Pour arranger le tout qui semble déjà être au pire point, on lui dit de refaire la queue, plus longue que jamais. Il observe sa montre. Quinze heures cinquante neuf. Au bout de quelques trente minutes d'attente, c'est à lui. Il explique son problème le plus calmement possible puis se fait enfin donner la bonne clé. Il redescend les escaliers de marbre et observe un peu plus les lieux que la dernière fois. De belles colonnes ornée d'or scintillent à chaque carrefour et des gardes d'environs trois mètres se cachent dans des petits compartiments. Les cambrioleurs n'ont qu'à bien se tenir. Noriyaki arrive devant les mêmes gardiens que tout à l'heure, ils lui ouvrent la porte après présentation des papiers puis ouvre le bon casier avant d'attraper un petit coffre parsemé de décorations scintillantes. Il le place dans sa mallette, puis, au moment ou la porte claque, le mur du fond de la salle tremble. Grogne. Qu'est ce ?

***

Les cambrioleurs avaient quelques heures auparavant décidé de se séparer lors de l'attaque. Ils étaient bien nombreux et la marine d'Hinu Town aussi. Le seul moyen pour eux de ne pas se faire attaquer par tous les côtés était d'attaquer par tous les côtés. Ainsi donc ils se mirent d'accord pour placer des bombes à des points stratégique de la ville. Ni trop loin ni trop près de la banque. Un juste milieu qui attirait la plupart des forces armées de la marine tandis que le reste de leur effectif se dirigerait vers la banque pour une attaque frontale. Les meilleurs d'entre eux et quelques autres petites frappes utiliseraient les tunnels creusés pendant les derniers mois afin d'arriver à la salle 84 par le mur du fond. Pour résumer le tout, la banque allait se faire attaquer que la marine le veuille ou non.


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Mar 6 Nov 2012 - 22:31, édité 1 fois
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    Rydd accompagnait un contingent de la marine qui se déplaçait silencieusement et à découvert vers sa destination finale, la banque ! Les hommes avaient la mine fermée et les yeux chargés de flammes, on pouvait lire leurs résolutions d’un simple regard. Ces hommes étaient probablement des marines de très bon niveau car il se dégageait une aura de professionnalisme et de puissance autour d’eux qui ne laissait pas même le Tigre Rouge indifférent. Ce groupe le stimulait complètement, il n’avait que rarement pu participer à des affrontements groupés aux côtés d’hommes de qualités. Le tigre solitaire aime parfois se mêler à une meute de lions pour chasser des proies coriaces. La progression se faisait lentement tant il était important de ne pas se faire repérer.

    Des guetteurs devant et derrière le groupe vérifiaient qu’il n’y avait aucun problème sur les lieux de passages. L’itinéraire avait été défini à l’avance avec minutie. Le groupe avait sélectionné la direction la plus rapide en excluant néanmoins tous les axes majeurs et les zones potentielles d’embuscades. Ils n’avaient rien laissé au hasard pour éviter d’être prit au dépourvu. L’on dit des véritables professionnels qu’ils n’acceptent une mission que si les chances de réussite avoisinent les quatre-vingt-dix pourcents. Pour atteindre un tel taux de probabilités il faut simplement évaluer avec précision tous les risques mineurs évitables afin d’écrémer une majorité de dangers superflu.

    Les hommes étaient tous solidement armés et même ainsi aucun bruit ne semblait émaner du groupe. Tels des fantômes ils semblaient progresser avec la furtivité d’assassins. Au fur et à mesure que la distance séparant le groupe de l’objectif s’amenuisait, la tension augmentait considérablement. Les mains étaient crispées sur les armes, les yeux allaient de gauche à droite à une allure ahurissante. Les hommes étaient sur le qui vive. Enfin le groupe atteignit le point de ralliement, « les costauds » étaient maintenant dissimulés derrière un bâtiment juste en face de la porte principale de la banque. Ils attendirent alors que se manifeste leurs invités...

    Lorsque l’on réalise une planque si important on ne peut s’accorder aucun moment de répit. Un roulement de guetteur avait été organisé pendant que les autres se reposaient comme ils le pouvaient. Rydd attendait parmi les autres hommes mais ne parvenait pas à se calmer. L’excitation et l’adrénaline avaient prit possession de son corps. Lui qui d’habitude était l’incarnation même du flegme était devenu une véritable boule de nerf.

    Alors que l’attente commençait à se faire longue, des explosions se firent entendre. Les hommes tendirent tous la tête vers la banque mais rien ne semblait avoir explosé. Bientôt on entendit de nombreux hurlements et l’apparition de sirènes. Un imbroglio complet sembla naitre au sein du groupe. Que se passait-il ? Il semblait que la ville avait subit une succession rapide d’explosions. Les expérimentés hommes du groupe en vinrent rapidement à la même conclusion qui fut confirmé par le chef du groupe.

      -«Merde, une diversion... On va perdre pas mal de personnes sur ce coup. Il y en a qui vont devoir aller s’occuper de la pagaille qui doit régner en ville. On reste sur nos positions nous, il va peut être falloir improviser ou prendre des ordres.»

    Le chef leva son bras droit sur lequel un escargophone était accroché et tous posèrent le regard sur le petit animal. Des ordres ou des informations seraient la bienvenue...
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Il y avait une foule impressionnante, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Wohrwèlch faisait vraiment touriste en regardant chaque détail des éléments décoratifs de l'immense salle de réception. Il y avait également un grand hall. Il fallait dire qu'il était le seul con la tête en l'air. Au milieux de cette incroyable volume, ils y avaient des fontaines circulaires avec un banc en marbre tout autour. A l'intérieur, il y avait une sculpture représentant deux humains sur une montagne de pièce et de bijoux. Le tout surmonter encore d'une ouvre d'art et du traditionnelle jet d'eau qui s'élevait environs à un mettre au dessus. Sur ce bloc granite formant un couple d'homme on pouvait y lire les noms des fondateurs, de l'architecte et des artistes qui avaient participé magnifiquement à la création d'un tel édifice. Enfin en note un peu plus effacé le nom de ce qui avait mis les systèmes d'alarme et des coffres forts au point.

_,~~°O° ~ _o_,~~°O°~~ o_, °O°
Koan et Heiji Fujistu, fondateurs de La Goliath Bank
Ryo Tokigawa, architecte supérieur
Toshio Watanabe, archi!ecte
~°O°~
Kingyo et son équ:pe, ar:iste pei,':re
Miz.`ka;'a ¯:j|.i.";i`,
Ma''uk°
¯'~~ O ~ ¯

Wohrwèlch s'était arrêter pour s’asseoir. Il en avait marre d'être debout. Cela dit, il continuait à contempler chaque choses. Humains, éléments architecturaux, peintures, miroirs et l'ameublement. Tous passaient au peigne fin. Il était impressionné comment des poutres aussi volumineuses pouvaient soutenir elle-même avant la charpente et la couverture sans que le bâtiment ne s'écroule. De plus, il cherchait à comprendre comment de larges ouvertures aussi richement décorées pouvaient également faire en sorte que l'ouvrage ne se cassait pas la figure. La banque avait au sol carrelé de divers motifs entre les grandes plaques de carrelages traditionnelles de 50x50. Sous chaque ouvertures, on pouvait voir un meuble en bois exotique bien travaillé sur lequel était posé délicatement un buse ou un bibelot de grande valeur.

L'historien de ne voyait pas le temps passer. D’ailleurs, en observant les peintures et les muses sur le plafond, ses yeux s'arrêtèrent brusquement sur la pendule encadrée de deux belles statues à moitié nues.


*Mince, mais que'est-ce que je peux perdre comme temps des fois, moi... Il serait temps que je parte illico.*

A ce moment-là, avec tous ces vas et viens, l'archéologue avait toutefois remarqué certain individu, et les gangsters rentraient dans leur plan. Ceux qui venaient des sous-sols remontèrent avec des otages. Il y avait parmi ces malheureux, un homme avec une mallette que l'historien avait vu auparavant. Le pauvre.


Dernière édition par Wohrwèlch le Jeu 19 Avr 2012 - 15:54, édité 1 fois
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Un coup de crosse dans la nuque plus tard, le grand vide. Puis un seul son. Le frottement d'un costume neuf sur le carrelage rayonnant d'un bâtiment ancien ayant couté plusieurs milliards de berrys. Ce bruit vient bientôt couvrir tous ceux qui proviennent de l'accueil de la banque où sont tous les clients. Des allés retours des dialogues des cris de rage, des impatients, tout ces sons sont bientôt couvert par l'arrivée des braqueurs qui indique clairement à tous ceux présents de se taire. Les braqueurs sont quinze, voire vingt. Deux d'entre eux se dirigent vers la sortie, tirant sur tous ceux qui chercheraient à sortir, armés de pistolet et d'épais morceau de coton qui absorbent le bruit de la détonation. Les portes fermées, les braqueurs s'activent. Pendant que certains rassemblent les otages en des points éloignés par petits groupes de dix, les autres interrogent les réceptionnistes pour savoir quel coffre est le plus rempli. Le reste restera pour surveiller ou se dirigera vers les couloirs pour prêter main forte à ceux déjà resté pour combattre les grands baraqués qui gardent les coffres. Sans doute sont ils en mauvaise posture ?

Dans le grand hall, une centaine de personne sont assise. Noriyaki, toujours l'air comateux, n'a pas la moindre idée de ce qu'il peut bien se passer. Mais après avoir retrouvé un tiers de ses esprits, le premier réflex qu'il a est de vérifier si sa mallette est toujours là. Un hurlement plus tard, on se doute qu'elle n'est plus là. Un des braqueurs s'approche et lui en colle une pour le faire taire. Dans l'oreille interne. Tout est ralenti. Les paroles de l'homme au fusil ne sont pas entendus, il essaye de lui faire comprendre que c'est un braquage et que toute tentative désespérée de fuite ou de rébellion lui vaudra la mort. Mais c'est passé dans l'oreille d'un sourd. Le Dandy se lève en tanguant légèrement vers la droite et attrape le braqueur par le col pour lui demander où est sa mallette. Les autres braqueurs voient la scène et s'approche. Satoshi est comme un élève de primaire entouré de lycéen lui voulant du mal, il ne peut rien faire même si il ne veut qu'une seule petite chose. Il décide donc de se taire et tourne la tête à gauche pour observer son groupe. Apparemment, il n'y a pas de possibilité de rébellion, ils ressemblent tous à des gosses de riches qui ne peuvent se battre. Mais après le mouvement d'épaule de quelqu'un, un visage apparait. Wohrwèlch.

Le Gentleman rampe jusqu'à être à proximité de celui qui semble être la solution à tous ses problèmes, puis lui chuchote les mots suivants :

« Je suis sur qu'on peut tirer la situation à notre avantage. Braquer un braquage en feintant l'arrivée de la marine ? »


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Mar 6 Nov 2012 - 22:31, édité 1 fois
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    L'escouade présente dans la ruelle attendait toujours avec fébrilité des ordres qui ne venaient pas. Rydd contemplait mollement le mur décrépi du renfoncement dans lequel il avait prit place. Les soldats semblaient goguenard en l'absence d'instructions, le groupe de militaire avait la tête tranchée dans ce capharnaüm et le corps ne recevait donc plus aucune instruction. Le plus gradé de la troupe se donnait bonne contenance en jetant des coups d’œils assurés vers la banque mais Rydd interprétait les haussements d'épaules et les pincements de lèvres de ses subalternes comme une véritable dénonciation de son incompétence.

    Dans certains quartiers non loin de leur position s'élevaient des hurlements dignes d'une scène apocalyptique. Rydd accueillait ce tintamarre avec agacement, lui aussi aurait voulu s'élancer vers la banque et se donner en spectacle en délivrant quelques feulements de circonstance. Malheureusement la situation semblait plus que bloquée et le chasseur de primes ne désirait pas réellement être l'objet malicieux qui viendrait faire rompre le solide engrenage qu'est le plan d'attaque prévu par les autorités. Pourtant une position attentiste n'était aucunement son genre et il ne se sentait pas suffisamment lié au corps militaire qu'il accompagnait pour s’assujettir devant le chef d'escouade, de même l'idée de faire capoter un plan n'était pas si lointaine.

    Rydd se leva donc, geste impromptu qui intrigua la majorité de l'assistance tombée dans une léthargie complète. Le plus gradé se tourna vers le chasseur de primes et écarquilla les yeux en homme peu habitué à constater des initiatives de ce genre dans son groupe. Habituellement ses hommes restaient habilement prostrés derrière lui et ne bougeaient que sur son ordre. C'est donc d'une voix emprunte d'un certain agacement qu'il invectiva Rydd.

      -« Et le chaton ! Je me rappelle pas avoir dit de se lever à quiconque de l'escouade. »

    Le traqueur de Saint Urea ne fit guère attention aux paroles de l'individu et regardait déjà la banque avec une certaine avidité. Il se tourna néanmoins vers le chef de l'escouade et le pointa du doigt. Plusieurs soldats regardèrent l'index avec curiosité mais ne remarquèrent qu'un gant de cuir rouge au grain lisse et net. La voix du chasseur s'éleva alors dans l'endroit, résonnant dans cet espace restreint, augmentant son mysticisme et son côté glacial.

      -« Je n'ai pas l'intention de rester pantois devant cette banque plus longtemps. Il est évident que les intrus sont déjà arrivés à l'intérieur. Je m'interroge d'ailleurs sur cet attentisme qui me fait penser à une véritable couardise.»

    Les oreilles du leader prirent une teinte similaire à celle des gants de cuir de Steiner. Il s'apprêtait à rétorquer lorsque son regard croisa ceux d'une partie de ces hommes. Les visages étaient éloquents, tous semblaient vouloir rentrer dans le conflit dès à présent et ne pas attendre d'ordres du poste de commandement. Rydd n'attendit pas que le soufflet retombe, sentant la masse prête à basculer.

      -« Un plan n'est qu'un plan ! Il y avait de toute façon trop de zones d'ombre dans l'attaque de cette banque. Allons prendre des informations utiles là où elles se trouvent. De toute façon avec ou sans vous je me dirige vers cette banque...»

    Et sans plus attendre le tigre rouge fit volte face et se dirigea vers le bâtiment cible avec la ferme intention d'y entrer.
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Dans le groupe de Wohrwèlch un voleur les observait et leur demanda d'enlever leur arme, sac à main et autre objet qui pourrait leur être nuisible. Voyant la situation, le lépreux savait qu'il ne pouvait pas compter sur ses sabres. Du moins, pour le moment. Il posa contre un mur un peu à l'écart du tas qu'avaient déposés les autres otages Erx et Zaarïn. Il se disait que tôt ou tard, il pourrait les récupérer. Il observait si d'autres personnes récemment armée étaient en mesure d'intervenir si besoin. À vrai dire, lui le pauvre civil malade, espérait que la Marines fassent intrusion pour les sauver. Il avait pitié de tous ces malheureux. Il voulait agir, mais ne savait pas trop quoi faire.

Soudain, il sentit quelqu'un s'approcher sur sa droite. Il se retourna pour voir. Il vit le jeune homme qu'il avait vu tout à l'heure. Ce dernière faisait signe de pas trop faire de bruit. Il lui chuchota.

- Je suis sûr qu'on peut tirer la situation à notre avantage. Braquer un braquage en feintant l'arrivée de la marine?

Perplexe, l'historien se demandait pourquoi il lui parla à lui et pas un autre. Peut-être était-ce parce qu'il possédait des épées? Il ne savait pas trop quoi répondre. D'autant plus, que Satoshi n'avait pas première vu de quoi se défendre. Du moins, c'était ce que pensait Wohr. Au moment où il voulut répondre, un cambrioleur l’interpella.

- Hé, toi!

*Et merde...*

Il se sentait visé. Il se tourna vers son interlocuteur. Ces yeux scintillait. Il avait la trouille. Il croyait que c'était la fin, qu'il allait être puni.

- J'ai dis de déposer comme tout le monde ton sac. Là! Et enlève-moi ta capuche. Je veux voir vos visages.

Qu'est-ce que ces voleurs cherchaient en ayant la face de leur otage à découvert? En fat, il s'agissait tout simplement d'une mesure de sécurité pour les bandits qui les surveillaient. L'archéologue était tout d'un coup relâcher. Son esprit retrouva l'assurance. C'était moins une.

- Vous êtes sûr?

- Ne discuta pas mes ordres!

L'encapuchonné ôta doucement la partie qui couvait sa tête, laissant apparaître sous le jour sa peau en lambeau. D'autant plus, qu'en ce moment, sa maladie faisait encore des siennes. L'épiderme ne ressemblait plus à rien. Le bandage n'avait pas tenu et c'était comme si une plaie c'était réouverte. Une horreur! Les personnes ayant vu cette abomination criait de peur. Ils étaient presque choqués. Certain d'entre eux le prenait pour un monstre. Le voleur ordonna de rester calme et demanda à Wohrwèlch de se recouvrir.

- Bon, bon, ça va. Garde-la. Tu as de la chance.

*Brr, quel est cet chose?*

Le jeune revint près de Satoshi et lui redemanda de répéter ce qu'il avait tout à l'heure. Il lui répondit ensuite.

- Pourquoi posez-vous la question à moi? Je suis dans le même bateau que vous. inutile de risquer la vie de ces pauvres diables. Je suis peut-être armé, mais je vous rappel qu'il ne sont pas à porter de main et que la troupe de voleurs nous tueront si on se rebelle. Vous n'avez pas écouté leurs instructions?

Il désignait ses sabres.
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Un grondement sourd brise le silence qui avait suivi la révélation de l'homme au visage masqué. Ils commencent à ouvrir les coffres. La totalité de la salle avait été profondément choqué par le visage de l'homme ayant surement contracté une maladie incurable. Le bruit augmente d'intensité tandis que Satoshi scrute la salle pour vérifier que personne ne l'écoute, lui et le malade.

« Pourquoi posez-vous la question à moi? Je suis dans le même bateau que vous. inutile de risquer la vie de ces pauvres diables. Je suis peut-être armé, mais je vous rappel qu'il ne sont pas à porter de main et que la troupe de voleurs nous tueront si on se rebelle. Vous n'avez pas écouté leurs instructions? »

« Oh mais absolument pas. Vous n'êtes pas dans le même bateau que moi. Vous voyez cet attaché-case ? Dedans se trouve quelque chose qui, si je ne le ramène pas à temps, pourrait me tuer. Le gars qui a fait la commande était pressé. Très pressé. Il faut que je fasse plus vite. Il faudrait que je sorte maintenant. Je n'ai pas envie de me faire traquer. Je n'ai pas envie de devoir me cacher. Cet homme risque de vouloir me tuer, vous saisissez ? Je ne peux pas rester là, à attendre. Et quitte à se dépêcher en les défiant, autant que je me serve dans leur butin. »


L'homme au costume s'apprête à se lever, il va toucher deux mots aux cambrioleurs. Il faut qu'il sorte. Sa vie en dépend. Mais l'un des gars du braco se dirige vers lui. Portant une arme faisant la taille de Satoshi, qui n'est rien par rapport à l'homme qui la tient. Il est à peu près deux fois plus grand que la moyenne et au moins cinq fois plus large. Il est même tellement grand qu'on a peine à le croire. Sauvage-like, avec ses longs cheveux noirs en broussaille, sa barbe qui cache presque entièrement son torse, ses mains de la taille d'un couvercle de poubelle et ses pieds chaussés de bottes de cuir. L'homme fait signe à Noriyaki de s'asseoir. Défier cela serait suicidaire. Mais ne rien faire le serait peut être moins. Tant pis pour les otages.

Entre les quatre yeux des deux opposants, on peut presque distinguer de la foudre. Il s'apprête à faire quelque chose. Quelque chose qui peut couter la vie à beaucoup de civil. Quelque chose qui...

« Monsieur, je dois vous informer que vous avez été infiltrer par cette fille, qui est une soldate de la marine ! »


Le musculeux se retourne, le temps pour Noriyaki de bondir et d'atteindre le haut du crâne qu'il brise d'un coup de talon magistral. En fait c'était juste un gars flippant. Les tirs ne tardent pas à fuser dans tous les sens. Il protège sa mallette. Que les civils se protègent comme ils peuvent. Noriyaki se dirige vers les coffres. Rapidement. Les gardiens sont toujours à terre. Il est poursuivit. Mais pas pour longtemps. La porte principale s'ouvre. Un homme en collant ?


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Mar 6 Nov 2012 - 22:31, édité 1 fois
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    La troupe d'élite de la marine avait finalement décidé de suivre Rydd et tous s'étaient précipités pour le rejoindre. Lui marchait devant le groupe d'un bon pas et voyait la banque se rapprocher très rapidement. Il allait entrer, c'était une certitude. Les hommes vérifiaient nerveusement leurs armes tout en marchant, on sentait une certaine tension qui ne cessait de monter à mesure que la banque se rapprochait. L'officier en charge du détachement prodiguait des conseils de dernière minutes à des hommes semblant avoir perdu toute humanité.

    -«Vérifiez les coins, protégez les civils, avancez en groupe.»


    Rydd haussait les épaules, agacé. Il n'était aucunement question pour lui de jouer le jeu des hommes de la marine ; il allait passer la porte le premier et écraser un maximum d'individus. Il devait faire forte impression et montrer quel genre d'homme il était. La porte n'était maintenant plus qu'à quelques mètres lorsque plusieurs détonations se firent entendre. Bientôt le brouhaha ne sembla plus s'éteindre et des coups de feux se faisaient entendre de manière répétées. Rydd se mit à courir afin d'atteindre la porte de la banque tandis que derrière lui les militaires avaient forcé l'allure de manière à ne pas être trop distancé.

    Arrivé à hauteur de la porte Rydd envoya un formidable coup de pied dans celle-ci. Bien que massive la porte glissa sur ses gonds comme si elle n'avait pesé que quelques grammes. Le chasseur de primes s'attendait à voir des ravisseurs menaçant des civils acculés dans un coin mais il en fut tout autrement. C'était la panique complète dans le bâtiment alors qu'aucun marine ne semblait présent. Les pseudos ravisseurs tiraient sur des civils qui couraient dans tous les sens. Certains des voleurs avaient été mit à terre par des civils hargneux. Ailleurs des corps s'affaissaient sur le sol tandis que les détonations se faisaient plus régulières. Rydd jeta un œil rapide dans un des coins de la salle, les bandits s'étaient retranchés et tiraient ensemble à intervalles réguliers. Chaque salve emportait plusieurs personnes.

    Sans plus attendre le tigre rouge s'élança dans la banque tout en bousculant les personnes qui se trouvaient sur son chemin. Derrière lui les hommes de la marine commençaient à investir l'endroit et leurs tirs vinrent accompagner ceux des hors la loi. Le chasseur de primes avait quant à lui atteint la position retranché des pilleurs de banque. A l'aide de son sabre il commença à tailler méthodiquement dans la masse, en premier lieu, le chef de la bande qui donnait les ordres de tirs. Le sang jaillissait à flots tandis que la lame aiguisée traçait de profond sillon dans la chair des adversaires de Rydd.

    Le chef de la bande tomba bien rapidement mais ces hommes n'en furent qu'enhardis. Ils sautèrent tous à l'unisson sur Rydd qui se retrouva complètement enseveli sous les corps. Une boule compacte s'était formée sous les yeux incrédules de plusieurs civils et de quelques marines. Après quelques secondes de grondements féroces, Rydd fit imploser la boule et les agresseurs volèrent en tous sens. L'officier en charge du commandement des marines se porta alors à la hauteur de Steiner.

    -«Il faut descendre dans la salle des coffres !»


    Rydd acquiesça de la tête tout en ramassant son sabre qu'il avait perdu durant l'affrontement.

    -«Conduisez moi !»
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- Oh mais absolument pas. Vous n'êtes pas dans le même bateau que moi. Vous voyez cet attache-caisse? Dedans se trouve quelque chose qui, si je ne le ramène pas à temps, pourrait me tuer. Le gars qui a fait la commande était pressé. Très pressé. Il faut que je fasse plus vite. Il faudrait que je sorte maintenant. Je n'ai pas envie de me faire traquer. Je n'ai pas envie de devoir me cacher. Cet homme risque de vouloir me tuer, vous saisissez? Je ne peux pas rester là, à attendre. Et quitte à se dépêcher en les défiant, autant que je me serve dans leur butin.

*Et il se prétend être pressé... De plus, il m'avait prit pour un pirate ou quoi?*

- Eh! Où allez vous comme ça? Vous allez vous faire déglinguer!!

Alors que je vis l'homme commencer à mettre de la pagaille, je réalisa que c'était le moment où jamais pour prendre mes armes. Les bandits avaient les yeux braqués sur lui. Je ramassai en vitesse mes affaires.
Sans plus attendre, je tranchai par derrière l'hors-la-loi qui nous gardait tout à l'heure. Très vite ce fut la zizanie. Les voleurs tiraient de partout. Les pauvres civils sans défense couraient de partout se réfugier sous leur hurlement désespéré. J'étais plutôt mal au point, je devais à tout prix trouver un lieu de couverture. Les malheureux se faisaient descendre un à un. Hommes, femmes et enfants. Ah si seulement la Marine était là! De mon côté je tentais de faire ce que je pouvais. Je me servais du cadavre de mon "ancien surveillant" pour parer les balles et je m'avançais comme je pouvais. Je tranchai trois cambrioleurs au passage.

- Ahhh!!

Flûte! J'étais à mi-chemin. Une femme était dans une mauvaise passe. Je lâchai le corps inerte que je traînais et j'allai porter secours à la demoiselle en détresse. Entre se protéger soi-même et son prochain, il était dans mon devoir de faire ce que je pouvais. Même si je préférais rester un simple civil, je me sentais obligé d'être au maximum le temps que la Marine arrive. En parlant de cela, j'espérais vraiment qu'elle arrive!!!

Je vis alors le mec qui m'avait chuchoté il n'y avait pas si longtemps. Je décidais d'aller le rejoindre, car je n'avais pas spécialement aimé son comportement. Si la fusillade avait eu lieu, c'était bien en partie à cause de lui.

- Eh! Vous! Attendez-moi!

En quelque instant, je regagnai le comptoir où le bonhomme à la mallette se trouvait tout en déchiquetant quelques bandits. A ce moment là, la porte principal s'ouvrit à la volé alors qu'il n'y avait même pas eu une seul détonation. Incroyable! Je vis un homme apparaître. Il n'était pas accompagné. Du moins, j'espérais voir d'autre personne après lui.

Merde, quelques secondes d’inattention et voilà que celui que je voulais parler ne s'attardait pas sur place et se dirigea en hâte dans les coffres forts... Il était fou où quoi? Il devait y avoir d'autres voleurs là-bas!!
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Il est évident que ce qu'avait dit Noriyaki au malade inconnu n'était que fausses informations. Parfois certaines personnes ont besoin qu'un individu les motivent pour suivre. C'est ce qui se passe actuellement. Le vent a changé d'orientation. Les bandits à l'étage ont commencé à tirer partout dans l'espoir d'atteindre la petite fouine rapide qu'est Satoshi. Bien évidemment cela a entrainé des pertes civiles énormes, mais que voulez vous, le monde est mal fait. Tous se servent des plus faibles pour leurs intérêts. La loi du plus fort. De la jungle. C'est qui qu'à la plus grosses. On pourrait substituer beaucoup d'expressions à cette situation.

A l'étage ils n'étaient que dix. Ils ont négligé la surveillance des otages, la marine en a eu vite fait de dégager tout cela, néanmoins, dix à l'étage signifie bien plus dans les couloirs. Une quarantaine, voilà tout. Mais une quarantaine bien entraînée, ce ne sont pas des branques. Dans les couloirs, le Dandy court sans se retourner. Il doit atteindre les coffres avant qu'ils ne s'enfuient. Mais il n'est pas seul. Des colosses. Derrière lui, le malade. Il l'a en effet suivi, mais ce n'est pas une bonne chose. C'est même mauvais.

« Eh! Vous ! Attendez-moi ! »

Devant, à un virage, sort un monstre. Oh oui, ce n'est pas la brute épaisse aux cheveux en pétard de tout à l'heure. Celui là creuse des tranchées dans le plafond pour pouvoir passer. Crâne d'oeuf, chemise trop petite, hallebarde dans le dos. Mais cela n'est ce que JE vois, car en effet Satoshi s'est retourné suite à l'interpellation de son voisin de corde. Et oui.

PRRRRRRRRRRRRRRH !


Le grand, gros, avait pris tout le temps nécéssaire pour charger son coup de poing titanesque. Satoshi courrait dans un sens, l'homme faisait des pas de géant dans l'autre. Le choc est tellement puissant que le ventre du gentleman prend la forme du poing du colosse. A une vitesse incroyable, craquant le carrelage sur sa route, l'homme vole vers le malade et vient le percuter. Finalement, il aurait peut être mieux fait de rester otage...

« Aïe... Dis, t'es aptes à m'aider ou ce qui te ronge t'empêche de te battre ? A moins que tu ne saches pas te battre tout court, et dans ce cas là tu essayes de te la jouer avec un sabre ? »


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Mar 6 Nov 2012 - 22:32, édité 1 fois
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Arf! Je reçus le mec que je courrais après dans la gueule. Et vu la vitesse à laquelle il y allait, il ne devait pas y aller de lui-même. Sous le choc, mon corps se plia avant de rejoindre un mur. Après m'être cogné la tête contre la paroi, je m’étalai sous les débris. Je n'avais rien compris.

- Mais qu-est-ce qu'il venait de se passer?

Dissipant un peu la poussière, l'homme me demanda si j'allais me battre avec lui. Le problème, c'était qu'il avait un comportement bien anormal pour un otage. Au lieu de fuir pour sauver sa vie, ce dernier voulait à tout prix rendre la monnaie de leur pièce en dévalisant la banque à leur place.

- Aïe... Dis, t'es aptes à m'aider ou ce qui te ronge t'empêche de te battre? À moins que tu ne saches pas te battre tout court, et dans ce cas là tu essayes de te la jouer avec un sabre?

- Deux sabres!! Vous me prenez pour un gland ou quoi? Je ne suis pas là pour faire du spectacle. Je sais largement me battre et me défendre. Mais, il y a là-haut des otages qui ont besoin de nous. Ce sont eux qui ne savent pas se défendre.

C'était bien la première fois que je m'emportais depuis bien longtemps. C'était comme si mon instinct me guidait sans le laissait le contrôle. Soudain, une voie forte se fit entendre depuis le hall.

- Rendez-vous, vous êtes cernés!

Bon, les civils étaient en sécurité normalement. Je levais les yeux, l'air un peu dégoûté. Je ne préférais pas le menacer pour l'instant. Il valait mieux attendre la suite.

- Et en quoi puis-je vous être utile? Il y a encore des bandits dans les salles des coffres?

Je me dirigeai malgré moi vers les profondeurs de la banque. Au moins, je pourrais peut-être arrêter quelques criminelles... Malheureusement, on fit vite ralenti. Un colosse monstrueux barrait notre route. Probablement, celui qui avait fait valser mon compagnon... Machinalement, j'avais dégainé mes lames, prêt à l'affronter. Je n'avais pas peur. Je regardai un instant le gentleman.

- Vous n'avez pas d'arme??
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Mwwwwwwwwwweeeeeeuh.


Hurle le massif colosse qui se dresse devant les deux hommes qui venaient à l'instant de - sans signer de pacte - conclure une alliance momentanée qui se terminerait dans les pensées de Satoshi au moment où il aurait atteint la salle des coffres. En effet, à partir de là, plus d'alliances, juste des ennemis, juste un obstacle, juste rien.

Mais pour le moment...

Pas trop le temps de répondre sur le fait que je n'ai pas d'armes, là, tu verras par toi même.

Satoshi et son compagnon à date de peremption allaient se battre contre ce gros bonhomme à tête de pasteque et à muscles d'acier, qui leur lance actuellement un regard colérique, d'un air furieux, un de ses oeils fixent les deux hommes tandis que l'autre semble être attiré par la salle des coffres, pas cool, pas cool du tout.

Faufile toi derrière lui et essaye de le trancher pendant que je fais diversion.

Sans attendre de réponse de la part de l'abimé, le Dandy se jète vers le colosse, cette fois parfaitement conscient de sa force de frappe et sa vitesse d'attaque. A toute vitesse et en slalomant de façon à ne pas être atteint facilement par un coup, il s'apprête à bondir et à l'attaquer par le haut. Plus que trois mètres entre les deux bonshommes.

Deux.

Un.

Special Kick.

Satoshi bondit, se retourne et se retrouve symétrique au colosse, parfaitement au dessus de lui, pour enfin se retrouver derrière et attaquer les articulations de ses genoux, puis ses chevilles, et enfin recule. Le géant le suit, furieux, il donne un coup bourrin dans le mur, de sorte à ce que l'on puisse voir les bandits en train de percer des trous dans la porte menant au coffre fort. Pratique. Frappant maintenant au sol, le carrelage se soulève et projète Noriyaki en l'air. Dans cette histoire, le sol s'était pris plus de coup que n'importe qui/quoi d'autre. Se ruant sur Satoshi, le géant le choppe à la gorge et l'écrase. Pour se débattre, le Gentleman tente d'asséner des coups de pieds dans le thorax de son ennemi, en vain, rien n'y fait, mais c'est le moment.

Vive les alliances.
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    Le chef de l’escouade emmena Rydd dans les profondeurs de la banque en direction de la salle des coffres, cible indubitable des bandits. Les deux hommes descendaient les marches quatre à quatre et accélérèrent encore lorsque des bruits de lutte leur parvinrent. Le tigre rouge de Saint Urea accueillait chaque exclamation comme annonciatrice de malheur, il n’avait pas été engagé pour autre chose que pour parvenir à protéger l’ensemble de la population et faillir voulait dire perdre une partie de la récompense.

    Les deux hommes arrivèrent enfin devant la salle des coffres où un géant était aux prises avec deux individus. L’un d’eux était manifestement monté sur le géant pour se battre ou était ce le géant qui avait attrapé l’individu ? Difficile de se prononcer pour l’instant mais une chose était certaine, ils n’étaient pas en train d’échanger les politesses d’usage. Rydd se tourna donc vers le chef d’escouade.

    -« Pistolet » Ordonna-t-il d’un ton qui ne laissait pas l’opportunité de répondre.

    Le chef lui envoya une arme à feu et en dégaina une également pour son propre usage. Aussitôt les deux hommes mirent en joue le massif géant qui semblait clairement parti pour faire mal. Il s’agissait de ne pas donner dans la balle perdue mais dieu merci, Rydd était un grand fan du tir de précision et ne craignait pas de rater sa cible de si près. Il était moins convaincu de l’efficacité d’un tir émanant du chef de groupe de marine et préféra lui faire part de ses inquiétudes.

    -«Si vous n’êtes pas certain de pouvoir toucher votre cible, alors renoncez. Quoiqu’il advienne nous irons au corps à corps pour finir le travail.»

    -«Ta gueule pourriture de chasseurs de primes, tu te prends pour qui ? J’arracherai les ailes d’une mouche avec une pétoire usagée.»

    Rydd laissa échapper un petit rire et ne dit plus mots. Il attendait maintenant le moment propice pour tirer. Le géant bougeait beaucoup mais malgré son corps massif, il n’offrait guère d’angle de tir parfait. Les secondes s’écoulaient lentement tandis que l’homme suspendu dans les airs risquait de perdre connaissance d’un moment à l’autre. Mais soudain le géant pivota légèrement et offrit complètement son dos, sans attendre Rydd fit feu aussitôt imité par l’officier qui l’accompagnait. Les deux balles filèrent à vive allure et vinrent se loger dans le dos du massif gaillard qui émit un hoquet de surprise.

    Consécutivement à cette attaque les deux hommes remirent les pistolets à la ceinture et dégainèrent leurs épées. Ils s’avancèrent alors lentement vers le géant pour venir lui donner le coup de grâce. Devant ce colosse Rydd ne put s’empêcher d’y aller de son petit commentaire.

    -«C’est qu’en se rapprochant on remarque vraiment à quel point il est grand… Je me demandais justement si ce n’était pas l’autre qui était petit en fin de compte mais non le gars est vraiment gr…» Rydd ne termina pas sa phrase car l’officier, excédé, hurla.
    -«Attention il a pas l’air d’être si amoché que ça !»

    Et effectivement, bien que blessé, le géant semblait plus que remonté. Parfois l’animal blessé est encore plus dangereux que de coutume…
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J'avais beau exécuter les dires de mon compagnon sans nom, l'armoire à glace m'esquivait ou ne semblait pas ressentir la douleur. On était à deux pour maîtriser un seul homme. L'un faisait des diversions pendant une l'autre devait asséner des coups. Seulement, il n'y avait rien à faire!

Soudain, d'autres personnes arrivèrent par le hall. Certainement, les Marines qui avaient forcé l'entrée tout à l'heure. C'était ma lueur d'espoir. Non seulement pour venir à bout de mon adversaire, mais aussi pour sortir de ce mauvais pas. J'ignorais comment la situation se déroulait la-haut, mais on risquait de m'impliquer dans quelques choses pour cette malheureuse histoire. Je haïssais les pirates!! Je les maudissais. En tant que civil je ne risquais pas de gagner quelques choses. On pouvait même me considérer comme un forban en fonction de ce que les gens retiennent de moi. Il suffisait de ne voir qu'un bout et ne pas comprendre mes agissements et hop!

Je vis parmi les nouveaux venus, un homme qui semblait se démarquer des autres. Certaine un chasseur de prime. En y réfléchissant, j'aurais dû faire ce métier... Cela aurait dû être plus facile et plus payant... Le mec tira deux coups de feu sur notre cible commune. Le colosse ne semblait pas avoir sentis la moindre éraflure. C'était comme des piqûres de moustiques pour lui. Voyant que cela n'avait fait qu'énerver le monstre, je tentai alors une nouvelle façon d'approcher. En ce qui concernait l'homme qui se battait avec ses pieds, le forban le fit voler à nouveau au travers de la pièce. Je profitai de cette occasion pour lui porter des coups de sabres au niveau des jambes. Je visais les articulations pour qu'il tombe. Il se courba pour me prendre, mais je passai en glissant sur le carrelage entre ses cuisses et j'arrivai juste derrière lui. De cette manière, je lui avais coupé les ligaments des genoux. Je me relevais aussitôt en me retournant et je m’apprêtais à donner une attaque sur son corps massif. D'un mouvement brusque, il voulut pivoter, mais il chuta en m'écrasant. Sous son poids, Erx et Zaarïn pénétrèrent dans sa chaire.

À ce moment-là, les soldats se retrouvaient autour de lui et faisaient le nécessaire pour l'embarquer. J'espérais que cette preuve d'héroïsme allait l'arrêter. Cela dit, je commençais à étouffer sous le pirate. Je ne vis plus l'homme à la mallette, mais seulement celui qui avait tiré sur le méchant et les Marines. Il y avait un officier parmi eux qui m'aida personnellement à me relever.

- Vous allez bien? Rien de cassé au moins? On vous remercie pour cet acte de bravoure. Maintenant qu'il n'y a plus de danger, on va vous évacuer.

- Merci bien. Tout va bien pour moi, j'ai déjà vu pire. Hrm, j'aimerais être plus utile avec vous. Si jamais on a besoin de moi dans le hall, je peux également prêter main forte...

À ce moment-là, l'homme à la combinaison rouge arrivait. J'engageai en premier la conversation.

- Jolies tires, monsieur. Dommage que le monstre était un dur à cuir...

Après quelques échanges brefs, les soldats et moi-même reprenons la route vers les coffres qui devaient être certainement les cibles des forbans...
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La mise en scène et la duperie sont des armes puissantes.

C'est ce qu'un homme, fort sage, a dit un jour. Mais parfois, ce n'est pas à nous de mettre en scène quoi que ce soit. L'environnement dans lequel nous évoluons suffit à cela. C'est ce que l'Avare a compris. Profitant de la terreur des coups feux, de la fumée projetée par les explosions et les combats, il s'éclipse. Sans que personne ne puisse s'en apercevoir, il est déjà loin. Loin dans la banque. Loin, si on part du principe que le départ était le hall, et que l'arrivée est la salle des coffres. Car oui, une porte le sépare maintenant du coffre. Une petite porte. Blindée, certes, mais une porte. Même si la marine remarque sa présence, ils ne l'arrêteront pas, car aujourd'hui il a fait preuve de bonne volonté. Enfin, c'est ce que tout le monde croit. Faire un acte fort brave en tant que civil est souvent accompagné de louanges, mais lorsque l'on sait que la personne est un mafieux discret, la donne change, et tout de suite on passe du super héros au super vilain. Être un héro n'est de toute façon pas dans les habitudes de Satoshi, car en effet : Un justicier n’est qu’un homme égaré dans une course effrénée vers son auto satisfaction.

Nous y sommes, le moment le plus important de cette journée. Ce moment où Satoshi va pousser la lourde porte. Lourde porte derrière laquelle se trouvent des brigants sanguinaires dont l'avarice sera inarrêtable et n'aura d'égale que la soif de sang de Mogaba, marine en charge de Las Camp. Les prenneurs d'otage avaient bien pris soin de refermer derrière eux, et il semblerait que la porte soit fermée, et bien, mais il faut tenter. Qui ne tente rien n'a rien. Posant sa main droite, puis sa gauche sur le tas d'acier, enfonçant dans le sol ses pieds, il s'apprête à pousser. A pousser de toutes ses forces.

A pousser...

...Pousser...

...sser...

Rien. Juste des goutes de sueurs dégoulinant le long de son visage comme celles d'une cascade glissant sur un rocher environnant. Derrière, les troupes de la marine commencent à se discéminer, après avoir réussi à repousser une bonne partie du détachement révo. A leur tête, un mec en collant. Classe, mais les super héros, c'est des ego-centriques, il va surement le renvoyer d'où il vient. Mais... Qui ne tente rien n'a rien ?

« Poussez avec moi, ils sont en train de pomper tout notre or ! »


Le mensonge est roi !
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    La salle permettant d’accéder aux coffres étaient maintenant sous contrôle. Certains y allaient même de leur petit commentaire, l’un d’entre eux engagea même la conversation avec Rydd. Il affirmait que le tir qu’il avait réalisé était de bonne facture mais que la cible était manifestement trop musculeuse pour tomber de ce seul fait. Le chasseur de primes étaient plutôt d’accord avec cette analyse et s’empressa donc de répondre, en professionnel intéressé par cette question de résistance.

    -«J’ai même remarqué que plus ils sont gros et plus les balles semblent être inefficaces. Figure toi que j’ai déjà rencontré un gaillard si large qu’il ne tiendrait pas debout dans ce couloir, et bien crois moi ou non mais je l’ai vu recevoir une balle en plein ventre et ça ne lui a pas arraché un demi sourire ou même une crispation de douleur. Sa graisse devait être foutrement résistante… Ou alors il y avait une histoire de fruit du démon je n’ai jamais su…»


    Rydd se perdait dans sa réflexion mais fut pourtant interrompu par un soldat qui lui confirmait que la salle était sous contrôle. C’était là une information bien obsolète dans la mesure où le chasseur de primes discutait déjà depuis quelques minutes. Désireux de ne pas blesser le jeune soldat il le gratifia d’une tape sur l’épaule.

    -«Félicitations ! Parfait, parfait… »

    Mais le calme ne pouvait durer. En effet, un autre otage semblait faire des siennes. Rydd s’était avancé dans le couloir et était tombé sur le fond de celui-ci. Une porte de taille modeste mais à la solidité incontestable bloquait l’entrée de ce qui ne pouvait être qu’un coffre fort. Devant cette porte un des anciens captifs poussaient de toutes ses forces de telle sorte que son visage avait prit une teinte rouge vif très similaire à celui de la tenue de Rydd. L’homme se stoppa pourtant après quelques essais infructueux. Probablement conscient de son impuissance il se tourna et s’adressa aux hommes en présence.

    -« Poussez avec moi, ils sont en train de pomper tout notre or ! »

    Déjà le chef des hommes de la marine envoyait ses hommes se coller sur la porte pour la pousser. Rydd, resté en retrait, constatait le ridicule de la situation en tapant du pied.

    -«Non mais d’accord vous poussez, m’enfin c’est quand même une porte de coffre fort. Pourriez surement pousser toute la journée sans que ça change quelque chose. Mes avis qu’il faudrait la faire sauter.»

    L’officier s’emporta.

    -«Il est pas question de faire sauter cette satanée porte ! On n’est pas là pour faire plus de dégâts. »


    Rydd haussa les épaules d’un air interdit.

    -« Ola ! Moi j’ai été engagé pour prêter main forte à la marine. Pas question de faire du zèle sur ce coup. Si y’a effectivement des gugusses derrière la porte et qu’ils volent l’or moi je m’en moque dans la mesure où vous avez pas donné l’ordre d’intervenir. Je serai payé pareil, vous par contre… S’va peut être chauffé… »


    L’officier trépignait mais il savait qu’au fond le chasseur de primes avait raison. Il y avait danger pour l’or et la mission était justement d’empêcher des personnes mal intentionnées de mettre la main dessus.

    -«Quelqu’un s’y connaît en explosif ici ?»


    Il se tourna en premier lieu vers Rydd qui s’esclaffa.

    -«J’ai l’air d’un artificier peut être ?»


    A question conne, réponse conne…
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La situation devenait peu à peu à l’avantage des hommes de loi dans le hall. Les pirates qui faisaient encore de la résistance devenaient de moins nombreux. L'espoir renaissait pour les citoyens. Après des échanges de coups de feu et des croisements de fer, les militaires évacuèrent les otages encore sous le choc. Les blessés étaient les premiers à être secourus. Certaines personnes aidèrent les marines comme ils le pouvaient.

Quant à brigade qui avait parvenu à rentrer dans les sous-sols, elle venait de confronter un adversaire redoutable, mais qui fut néanmoins maîtrisé et emballé. Étant informé que tout allait pour le mieux en haut, ils décidèrent de finir le nettoyage. Après quelques interrogations auprès de Wohrwèlch, ils s'apprêtaient à forcer les salles où il y avait encore des dangereux pirates. Ces derniers raflaient abondamment le contenue. Ils étaient rapides et organisés. Le temps pressait...

L'heure était grave. Je pensais que j'allais devoir partir en me considérant comme un simple civil blessé, mais finalement je pouvais toujours servir d'une certainement façon. Et dire que j'étais venu en touriste, me voilà à rendre la justice auprès de nombreux victimes dans une banque. Un lieu où je ne m'étais jamais les pieds en principe. Ma curiosité n'était pas une bonne chose pour moi. Je ferai mieux d'être sur des fouilles ou cloîtré dans une bibliothèque...

D'après ce que je comprenais, il y avait des brigands à l’intérieur des coffres. Et si la Marine désirait absolument arrêter ces criminelles, les soldats devaient à tout prix forcer les portes des coffres. Je pouvais repartir si je le voulais, mais je soupçonnais encore l’individu à la mallette. De plus, après ces tragiques évènements, je ne pouvais pas repartir comme si de rien n'était. Personnellement, cela me m'étais mal à l'aise de voir toutes ces souffrances. Mon implication pour la bonne cause n'était pas indispensable, mais un soutien supplémentaire pouvait toujours faire que du bien. Bien sûr, je ne recherchais pas la gloire, de la reconnaissance ou encore une récompense pour aider les honnêtes hommes. Non, je ne voulais qu’accomplir ce que je croyais être mon devoir.

- Quelqu'un s’y connaît en explosif ici?

Un soldat osa timidement de répondre en indiquant qu'il pouvait contacter leur supérieur via à Den Den Mushi. Je n'écoutai que partiellement la conversation. Apparemment, cela allait prendre du temps. Un mec ne devrait pas tarder à venir. Un sapeur je crois.

Alors que quelques personnes tentaient de pousser désespérément la porte massive, le spécialiste envoyé directement d'une autre section qui luttait déjà contre les forces du mal se dépêchait de venir. Un peu plus tard, il arriva enfin près de l'officier. Cinq ou dix minutes s'étaient écoulées... Le temps pressé davantage. Il n'était pas habillé comme les autres Marines. Il portait une sorte de blues avec plein de poches au niveau du pantalon. Il avait avec lui des tas de bricoles et divers outils pour le déminage, mais aussi pour fabriquer des bombes.

***

Barrouuummmm!!!!!!

Et voilà, la porte était grande ouverte. Je m'étais préparé à toutes éventuelles contre-attaque. L'officier donna l'ordre d'attaquer. Certes, cela avait un peu surpris les malfaisants, mais ils avaient de quoi repousser les hommes de la justice. Je n'avais pas encore pénétré, car il y avait une fusillade. Je n'étais qu'équipé de sabres, alors que les militaires et les pirates possédaient des armes à feu... Bientôt j'allais engager le combat. Oui, bientôt.

La salle s'apparentait à une énorme pièce de stockage blindé. Je voyais au fond un trou assez large dont la foreuse était encore à moitié dans le coffre. Cela faisait assez bizarre de voir la façon comme c'était aménagé. L'endroit où on était situé distribuait en réalité les véritables accès vers les coffres. Il y avait une sorte de passerelle sur mon côté. Un homme se jeta sur moi sans avertissement. Les pirates avaient décidément envie de finir leur travail...


Dernière édition par Wohrwèlch le Ven 2 Nov 2012 - 9:41, édité 1 fois
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