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Quand y a plus de jus de fruits...

« Chauud… Troooop chauuud ! J’veux un jus de fruits… Ou de pomme… »

Belle journée en perspective, les gens gambadent dans la rue, aucun nuage à l’horizon, le soleil illuminant toute la ville… Dommage que cela affecte notre petit héros à ce point. L’habituel enfant énergique et joueur avait pour une fois pris congé. Le jeune garçon était allongé contre un mur, en train de se déshydrater sur place, et plus aucune petite pièce sur lui pour s’acheter son jus de fruits énergétique préféré. C’est que la chaleur… ça épuise… Heureusement qu’il avait acheté quelques bonbons à sucer pour tenir le coup… Oui quand on dit qu’il n’a plus d’argent c’est parce qu’il à préféré acheter les bonbons locaux. Le pauvre ne changera jamais…

Et après plusieurs minutes à sécher au soleil, Uriko se mit enfin à bouger ! Aujourd’hui il voulait juste se reposer, pour cette fois ci il n’ira pas visiter la ville, il a déjà fait le plus important de toute manière : Les bonbons. Il repassera au retour c’est pas grave. Donc, direction le bateau ! Cette fois-ci, c’était un bateau marchand qui l’avait emmené faire le trajet. Uriko fit ainsi l’effort surhumain de marcher jusqu’au port, avant de se diriger dans un bateau de taille moyenne… Seul problème… Personne devant, les marchands ont dû aller faire un tour… Et comment qu’il fait maintenant pour aller dodo si personne n’abaisse un mini pont ? Bon, tant pis, c’est pas très poli mais il va devoir s’inviter tout seul dedans !

Par chance le bateau était relié au port à l’aide d’une corde, ainsi, le chasseur de primes se mit à jouer les cascadeurs, et à faire la chenille en s’accrochant à la corde, suspendu au-dessus de la mer. Finalement, c’était amusant ! Même si ça faisait un peu peur… parce que l’eau bah… s’il a pas pied… Bah ça fait drôlement peur ! Heureusement, Uriko arriva sain et sauf sur le bateau ! Et c’est ainsi que le jeunot s’était dit que c’était pas bien malin de laisser un bateau sans surveillance, n’importe quel voleur pourrait y rentrer (Ou lui…). Bon, maintenant direction, la chambre ! Et après 5 minutes de recherche, le jeunot finit enfin par trouver un lit !

2 heures plus tard ~

« Hmm… L’est quelle heure ? Hmm… Soif… »

Hélas, malgré ces deux heures de dodo intensif, notre aventurier miniature n’avait toujours pas retrouvé son énergie habituelle… Réveillé par une forte envie d’aller boire, il à toujours pas bu depuis… Il aime pas vraiment l’eau… Mais il semblerait qu’il n’ait pas le choix sur le coup… Problème… Où est la cuisine ? Et… Le bateau bouge ? Ils sont revenus ? Chouette, faut qu’il aille leur dire bonjour après ! Mais d’abord, boire ! Bon… Direction, la cuisine… Hmm… Il était pourtant sûr que c’était ici… Le jeune homme se mit ainsi à faire toutes les portes jusqu’à trouver quelque chose qui attisa fortement son intérêt. Un joli petit fruit vert avec de jolies spirales dessus, vous l’aurez deviné il s’agit d’un fruit du démon. C’était sans doute le fruit le plus joliiiiii du monde ! Et s’il se souvient bien… Ce navire marchand vendait en effet des fruits pour d’autres petites îles… Une idée germa alors de l’esprit du gamin et celui-ci prit alors le fruit avec lui, il aimerait bien le goûter, et les gentils marchands ne se mettraient sans doute pas en colère pour un seul de leurs fruits après tout.

Sur le moment, Uriko ne mangea pas immédiatement le joli fruit et continua de chercher la cuisine qu’il trouva juste après la découverte du fruit en question. Uriko fit ainsi comme chez lui, prenant un verre dans une armoire proche de lui. Il fouilla ensuite dans divers tiroirs pour trouver alors un magnifique presseur de fruits et un couteau ! Oui vous l’aurez deviné, Uriko aura bel et bien droit à son Jus de fruit ! Fais maison en plus ! Enfin… Encore fallait-il que ce soit un fruit juteux… Mais ça avait la tête d’un agrume quand même… Donc logiquement…

Le jeune garçon partit donc à la découverte du plus joli fruit du monde avant de le découper en deux, déposa les moitiés l’une après l’autre sur le presseur pour en extraire le jus et après au moins quelques longues minutes, le verre était enfin remplit d’un délicieux liquide vert ! Opération jus de fruit (Du démon) réussi ! Il l’aura finalement eu son jus de fruit ! Ce qu’il a l’air boooon ! Sans une ni deux, le jeunot but son breuvage d’une traite… Voilà qui était rafraîchissant… Mais…

« Hmm… Ba... Baargh… »

Uriko était soudain prit de nausée… Et s’était mis à toussoter, ce jus de fruit était infect ! Etait-il possible qu’un aussi joli fruit soit aussi écœurant ? Ce gout indéfinissable, même les aubergines ont meilleurs goût ! Et Dieu sait qu’Uriko déteste les aubergines… Pire que des médicaments ce jus là… Ptet qu’il est périmé ?
Et le petiot n’eut même pas le temps de digérer l’horrible liquide vert qu’un groupe de trois personnes débarquèrent dans la pièce suite aux bruits de l’enfant… Le plus imposant des trois s’approcha lentement le regard fixé sur les restes du fruit qui traînait sur la table…

« Kof… Gnion… Ah, Bonjouuur ! »


A suivre ~
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Hmm… Aucune réponse… Ils sont pas très polis ces marchands… D’ailleurs, c’est pas pour les vexer mais ils ont l’air un peu effrayants.
Le petit garçon suivi donc le regard du plus grand des trois, et ainsi constater qu’il fixait d’un air béat les restes du fruit… Est-ce qu’il est fâché parce qu’Uriko s’est servi sans demander ? De toute manière il était pas très bon… Et pis ils doivent en avoir encore plein ! Bon… Faut s’excuser quand même par politesse…

« Désolé, j’me suis servi sans demander ! Mais… Mais même si le fruit était joli j’crois qu’il était périmé ! Donc c’pas grave ! Z’êtes fâché ? »

Ayant avoué sa faute, le chasseur de primes avait cru penser qu’il serait pardonné. Sa mère lui ayant toujours dit que l’important était d’avouer et de s’excuser convenablement, et qu’ainsi, on ne pourrait pas vraiment lui en vouloir… Sauf que ce qu’Uriko ne savait pas, était que ces trois gugusses, ils étaient vraiment pas sympa du tout ! Le leader des trois attrapa ainsi Uriko par le col et le souleva dans les airs, le fixant dans les yeux avec un air menaçant. Geste qui mit notre gamin dans un état de panique… D’habitude quand il s’excuse, tout le monde lui pardonne… Mais là, m’sieur le marchand allait trop loin, la violence n’est pas une solution, la réaction la plus légitime aurait été qu’il le gronde…

« Espèce de sale petit… »

Et tandis qu’il disait ces mots, le poing qui tenait fermement le col du jeunot semblait plus fort. Au même moment, avec son autre bras de libre, le marchand souleva son autre poing, prêt à frapper le jeune garçon… Sauf que celui-ci avait immédiatement réagi, comprenant ce qu’allait faire l’effrayant bonhomme, Uriko sortit presque de nulle part son fameux « Toy Hammer » qui, malgré ses allures de jouets pour enfant, s’agissait bien là d’un véritable marteau bien solide. Et en moins de temps qu’il le faut pour le dire, le chasseur de primes frappa fortement le bras qui le maintenait en l’air. Suite à cet impact, le méchant lâcha prise et Uriko en profita pour reculer.

« Pardon… Mais faut pas se mettre dans cet état pour un fruit… »

Ce geste n’avait fait qu’amplifier la colère des sois disant marchands. Et, suivi de ses deux camarades, le vilain bonhomme se mit à s’approcher d’Uriko d’un air plutôt menaçant. Les trois tentant d’encercler l’enfant afin qu’il n’ait aucune échappatoire dans cette petite pièce… Et a y regarder de plus près… bah ils avaient pas l’air de marchands… On aurait presque dit des brigands… Voir des pirates…

« Attrapez-moi ce morveux ! »

Plus le temps de se poser de questions, l’heure était à la fuite pour survivre. Les deux subalternes du big boss se mirent à sauter sur l’enfant, chacun étant d’un côté différent. Guidé par son instinct de survie, le gamin courut vers l’avant et se baissa pour glisser entre les jambes du leader des méchants et par la même occasion esquiver les deux autres sous-fifres. Cependant la manœuvre ne s’était pas déroulée comme prévue, Uriko fut malgré tout grièvement blessé lors de son action… Mais celui-ci se releva malgré tout et couru vers la sortie, boitant légèrement de sa jambe droite….

« Aieuuuh… Une échardeuh ! Bouhouu… »

Quand on dit « grièvement blessé » il faut bien entendu penser qu’il s’agit d’Uriko, et que par conséquent il faut abaisser l’échelle de gravité à son niveau… Mais détaillons le comment du pourquoi. Il faut rappeler que le sol étant fait de planche en bois, le jeune garçon dans sa glissade, s’était malencontreusement pris une écharde… Ce sont des choses qui arrivent… Mais ne vous fiez pas aux apparences, c’est suuuper douloureux et quelque peu gênant !
Mais recentrons nous sur l’action (Oui car on se serait bien passé de ces explications…), maintenant dans les couloirs du navire, le jeunot couru un peu aléatoirement tandis qu’il entendait des cris derrière lui. Mieux ne valait pas entrer dans une pièce au risque de se faire coincer… Dans ce cas optons pour le pont ! Connaissant cette-fois si sa position, Uriko trouva facilement l’escalier qui menait vers l’extérieur. Il n’y avait que quelques marches certes… Mais des marches hautement dangereuses ! Lors de sa montée, Uriko tomba vers l’avant, mais se rattrapa sur les marches suivantes… Une des marches venait de céder sous ses pieds… La marche semblait cependant s’être faites arrachés suite à un fort impact…

« Ouilleuuuh ! Ils pourraient au moins entretenir leur bateau… C’est dangereux… »

Mais il n’en perdait pas son objectif, fuir, car les voix derrières se rapprochaient… Il fallait vite quitter le bateau ! Et une fois dehors… Les petits espoirs d’Uriko s’envolèrent... Suite à sa précipitation, le chasseur de primes avait oublié que le bateau était en mer… Du coup il n’avait plus aucune échappatoire… Il pourrait sauter par-dessus bord… Mais Uriko nage aussi bien qu’un marshmallow grillé… Quoi qu’un marshmallow, ça flotte quand même… Enfin bref, mieux ne valait pas se jeter à l’eau…
Le petit aventurier observa avec attention tout ce qui se trouvait autour de lui, cherchant un abri où se cacher… Et c’est ainsi qu’il remarqua le joli drapeau tout noir avec un crane dessus… Ah oui, là tout de suite, ça devient beaucoup plus logique… Uriko devait vraiment être fatigué pour avoir confondu un navire marchand avec un bateau pirate. Mais… Est-ce que la tête de mort était là au début ? Bouh il sait plus… Tant pis, de toute manière, ça change en rien la situation. Ptet qu’à l’arrière du bateau il y avait un endroit plus sûr… Malheureusement pour lui, l’aventure allait sûrement prendre fin pour lui… Car une fois arrivé, Uriko avait pu faire connaissance avec un petit comité d’accueil… Ah oui… Un équipage… Bien, Demi-tour… Avec de la chance ils feront comme si de rien n’était maiiis… Trop tard, le retour du grand méchant… Et par déduction le capitaine… Hé hé…


A suivre ~
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Voilà une situation bien délicate… En effet, Uriko s’était retrouvé ligoté. Seul face à un équipage pirate, aussi insignifiant soit-il, le jeune garçon n’avait pas la moindre chance face au nombre de pirates présents… Et plutôt qu’essayer de se battre en vain, le petiot avait préféré se rendre. De toute manière même s’il se battait, à part les mettre davantage en rogne, il n’avait aucun endroit où s’échapper.
D’ailleurs pourquoi les pirates étaient-ils aussi en colère ? Il sait bien que les pirates, bah c’est des méchants… Mais en vouloir à ce point à un pauvre petit garçon comme lui ça cachait bien quelque chose non ? Peut-être devrait-il essayer de demander au capitaine quelques explications… Ou juste le supplier de le pardonner quoi qu’il ait fait.

« M’sieur le cap’taiiiin… S’iou plaiiiit ! Pardooon…. Laissez-moi partireuuh ! »

Le capitaine en question observait Uriko froidement, ignorant ses excuses, le pirate semblait réfléchir au sort qu’attendait l’enfant. Si encore il ne s’était trompé que de bateau, il pourrait tout simplement le jeter n’importe où… Mais là en l’occurrence il avait mangé SON fruit du démon qu’il avait eu tant de mal à obtenir.
Voyant le regard effrayant du chef des méchants, l’apprenti chasseur de primes avait cessé de parler. Uriko comprit que rien de ce qu’il dirait ne le sortirait d’affaires, il suffisait de les regarder pour dire qu’ils étaient de la catégorie « Nous sommes des pigeons mais quand on est en colère on est sérieux !», une catégorie de personne qu’Uriko avait déjà fait face dans le passé… Mais qui… Ah oui… Ses parents ! Enfin bref, le capitaine, barbu, avait des cheveux bruns et de multiples cicatrices au visage… Ressemblant à une personne tout ce qu’il y avait de plus ordinaire si l’on excluait la tenue typique des pirates qu’il portait. Sur le coup, l’adolescent n’avait pas de chance, ces pirates étaient immunisés à son adorable bouille d’enfant… Et, finalement, un subalterne brisa le silence, de vue, il était ce que les gens appellent « Un bras droit ».

« Capitaine… On fait quoi ? On va pas le tuer… Si ? »

Uriko frissonna à l’entente de ce mot, ils allaient pas le liquider ? Il est encore trop jeune pour mourir ! Il a à peine commencé son aventure, qu’elle se finit déjà ? Pire encore par des pirates sans noms ni renommés ? Abattu par des personnages dit secondaire ? Un des pires scénarios que l’enfant avait pu s’imaginer. Bien sûr, cela se répercuta sur son comportement, et le jeunot commença à s’agiter dans tous les sens, malheureusement retenu par les liens qui le tenaient prisonnier.

« NAAAAAAAAAN ! Pitiééé ! J’veux pas mouriiir ! Laissez moiiii ! Au secouuuuuuuuuuuurs ! »

Au diable la dignité, à son âge, Uriko sait à peine ce que c’est. Celui-ci voyait sa vie défiler devant ses yeux et franchement, sa vie avait défilé beaucoup trop vite à son goût, il a pas assez vécu… Il a toujours été un bon garçon pourtant… Et la marine ? Jamais là quand on a besoin d’elle ! Uriko priait intérieurement que quelqu’un ne le sauve, son grand-frère, son maître, n’importe qui !
Et bien vite, les cris du garçon eurent vite fait d’agacer les pirates présents, il faut préciser qu’Uriko peut vite monter dans les aigus et même atteindre des notes que même des femmes en plein accouchement n’atteignent pas.

« LA FERME ! Et maintenant écoute-moi ! Gosse ou pas tu ne t’en tireras pas si facilement ! Tu sais le fruit que tu as bouffé ? Eh bien c’est un fruit du démon ! »

Un moment de silence… Le temps que l’information monte au cerveau d’Uriko. Un fruit du démon… C’est pas le fruit que Papy Plud il a mangé pour avoir un château dans son ventre ? C’est les fruits magiques ! Ca veut dire qu’il a des super pouvoirs ? Ce sont des fruits très rares avec beaucoup de valeurs s’il s’en souvient bien aussi. Et puis c’est vrai que le goût du fruit avait cet aspect « démoniaque » (Rien à voir…). La réaction du capitaine pirate était donc tout à fait légitime !

« Oh je vois. »
« C’est tout ce que ça te fait ?! »

Le pirate semblait quelques peu sidéré de la réaction du gamin, tandis que l’on pouvait voir apparaître sur son visage juvénile, un sourire confiant s’illuminer. Cette soudaine réaction interloquait les pirates.

« Hé hé… Ca veut dire que j’ai des super pouvoirs ! Donc je peux m’en servir pour me libérer et tous vous battre ! »

Les pirates ayant réalisé qu’ils avaient peut-être laissé échapper une information plutôt importante, certains d’entre eux avaient d’ores et déjà commencé à reculer de quelques pas. Ils ne connaissaient pas la vraie nature du fruit englouti par le gamin. Uriko ne tarda pas à essayer de faire sortir ses super pouvoirs. Essayant diverses manières de les révéler. L’aventurier miniature tentait d’abord de s’agiter dans tous les sens, se concentrer mentalement… Mais rien… Pas de vagues d’énergies, pas de super muscles, ni même de rayons laser de la mort… Néant total…

« Euh… Comment on fait ? »

Face à cet échec, Uriko était un peu embarassé… Le ridicule ne tuait pas… Mais il faisait tomber à la renverse certains pirates visiblement. Après avoir joué au plus malin, cela s’était retourné contre lui, provoquant encore plus le capitaine de l’équipage qui décida finalement de sceller le sort du morpion. Et c’est sous des airs menaçants qu’il annonça le verdict :

« Amenez-le à la planche ! »

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

« Euh… S’vous plaît… Je regrette… Pardon… »

Uriko tentait une dernière fois de négocier sa punition… En face de lui, une planche de bois au-dessus de la mer, avec uniquement un bout rattaché au bateau…. L’enfant ne voulait pas finir ses jours de cette manière… En plus par des pirates aussi… aussi… Nuls ! La planche c’est suuuuper démodé ! Plus personne n’utilise la planche de nos jours ! Et puis ils ne respectent même pas le code des méchants qui est de laisser seul l’otage au moment de sa capture pour lui permettre au moins une évasion entre temps ! Mais il fallait voir le bon côté des choses, au moins, il n’est plus ligoté…

« J’ai entendu dire que les utilisateurs de fruits du démon coulaient comme des ancres, je vais tout de suite vérifier cela. »
« Mais… je sais pas nager… »

La réplique du chasseur de primes n’avaient fait qu’énerver davantage le chef pirate, gâchant l’effet de style et de « badass attitude » du capitaine. Cette fois-ci c’était la fin de tout… Uriko, menacé par un vulgaire matelot armé d’un couteau qui le poussait de sa pointe, ne pouvait qu’entamer sa marche vers l’enfer… Ou le paradis… Parce qu’Uriko, c’est un gentil garçon quand même.
Il ne savait même pas s’il pouvait encore espérer un miracle, la seule chose qu’il pouvait faire était de pleurer en silence… Il n’aurait jamais espéré que les choses tournent de cette manière…
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Journal de bord : 20 septembre 1624

Holala... Mais qu'est ce qui m'arrivait? J'avais l'habitude de me sentir mal quand je me trouvais sur un truc flottant, mais là, ça battait tout les records! Ce radeau était une véritable malédiction! La moindre petite vaguelette faisait pencher l'embarcation à plus de 45° et mes tripes faisaient des saltos et des vrilles qui auraient fait sansation dans une épreuve de gymnastique. Dommage, on était pas à une épreuve de gymnastique. On était sur un putain de morceau de bois cloué au front et ridiculement impossible à manier! Et tout ce que je mangeais avait pris la sale habitude de se retrouver dans l'estomac des poissons plutôt que dans le mien!

Cet imbécile d'Alphonse se prétendait charpentier mais il n'avait jamais entendu parler d'un gouvernail! On pouvait pas tourner! Ca faisait des jours et des jours qu'on était tous à plat ventre comme des cons à ramer à la main pour essayer de prendre une direction! Et il suffisait qu'une vague décide de se ramener pour nous éclabousser la tronche et nous refaire dévier une nouvelle fois! Oui, pas besoin de le dire, j'en avais ras les plumes! J'avais le visage recouvert de sel séché et mes ailes faisaient peine à voir.

Il était HORS DE QUESTION qu'on se rende sur Grand Line avec ce...truc! On allait passer pour des tocards, des moins que rien, des gros nazes! Et ça, il n'en était pas question! La Team Rocket devait péter la classe quand tout les fans et supporters nous verraient arriver sur cette fameuse grande ligne! Et pour ça, mon plan était simple : se rendre au cimetière d'épave pour récupérer un bateau encore en état de marche. Voilà, le décor est planté, on était un peu paumé dans un coin de South Blue et d'après mes calculs super scientifiques en fonction des nuages et des étoiles, mon diagnostic était formel. On tournait en rond.

Il commençais à faire faim. Sam faisait la popotte pendant que Jean nous péchait des poissons, mais la chance n'était pas vraiment au rendez-vous. Sa ligne restait misérablement à la surface. Alphonse s'en voulait d'avoir fabriqué cette bouse de radeau et ramait comme un demeuré pour se faire pardonner. Si seulement il avait ramé avec les mains plutôt que la tête, on aurait peut-être avancé plus vite, et on aurait pas eu à le ranimer quatre fois. Mais l'intention était bonne.

Barton, lui, était plein de bonne volonté et surtout incroyablement soumis, mais avec ses griffes, ses efforts ne servaient absolument à rien. Quand à Iwan, avec ses rhumatismes, c'était même pas la peine d'espérer en tirer quelque chose... Soudain, un bateau apparut à l'horizon! Un grand bateau, avec une voile et une espèce de statue devant. C'était classe! Il fallait qu'on l'atteigne pour pouvoir un petit peu nous repérer sur cet océan. Aucun d'entre nous n'avait la moindre notion de navigation et on était pas sorti de l'auberge si on continuait comme ça!

-Allez tout le monde, il faut ramer tous à droite ! Sinon ils vont se barrer!

Mais en fait, tout bien réfléchit, on allait pas avoir besoin de ramer beaucoup. Le bateau était en train de grandir, grossir. Il avait l'air d'enfler, comme s'il allait exploser. Mais en fait, euh... Mais il était en train de nous fonçer dessus!! On allait se faire rentrer dedans par cet immense navire!!

-Argh!!! Tournez! Vite! Vite! En arrière! Tous aux abords! Rentrez les écoutilles et hissez la poupe!


Dernière édition par James Fermal le Ven 21 Sep 2012 - 17:25, édité 1 fois
    Bon sang, y’a des fois j’vous jure…
    Tout le monde est d’accord pour le dire, personne m’a forcé, tout le monde est encore d’accord pour me dire que je savais avec qui je m’engageais, mais là, on battait le record du monde de l’équipe de chasseurs de prime la plus « plouc » de toutes les Blues.

    On vivait comme des vagabonds sur un radeau à la manque en compagnie d’un ange mégalo qu’avait pas deux sous de jugeote, d'un gamin qui ne s’intéressait qu’a la pêche , d' un vieux qui se plaignait sans arrêt de l’humidité, d'un clodo et ses chats, y’avait aussi euh…Barton une espèce de mutant trop facile à battre à Chi Fou Mi, puis le gros abruti qui nous servait de charpentier, une vache et heureusement pour moi, Cerbère, ma tortue apprivoisée. J’avais eu la bonne idée de la repeindre en noir, ça lui donnait beaucoup d’allure et j’avais même l’impression qu’elle nageait mieux.

    -Hein, mon beau, toi au moins, tu me comprends ? Ce n’est pas comme James qui passe son temps à dégobiller ce que je lui fais à manger...

    - …

    C’était vraiment du travail foutu en l’air, en plus j’étais obligé de cuisiner froid, ça aurait pas été très malin de faire un feu à même le rad…

    -Hein ? Alphons ! Lâche ces allumettes tout de suite !

    Flosh!

    Heureusement, Jean était rapide, d’un coup de seau d’eau, il nous avait évité de finir le voyage à la nage. C’était déjà assez pénible de ramer avec une poêle à frire, surtout une poêle de cette qualité là.
    Dans un éclaire de lucidité, James avait finalement décidé de trouver un bateau pour aller sur Grand Line, et quoi de mieux qu’un vieux radeau tout pourris ? Je vous le demande ? Une épave bien sûr…
    D’où nôtre présence ici. James était persuadé qu’on allait y trouver un bateau en bonne état, j’avais beau eu lui expliquer que le principe du cimetière d’épaves était qu’on y trouvait justement des épaves, il n’avait rien voulu savoir. De toute façon, ca ne pouvait pas être pire.

    -Allez tout le monde, il faut ramer tous à droite ! Sinon ils vont se barrer!

    *Hein, de quoi est ce qu’il parle?*

    -Chuis occupé, j’vide les poissons que tu vas vomir !

    -Argh!!! Tournez! Vite! Vite! En arrière! Tous aux abords! Rentrez les écoutilles et hissez la poupe!

    *Mais qu’est ce qu’il raonte il est bourré ou quoi ?*

    C’est au moment ou je me suis retourné que j’ai compris qu’on allait probablement rentrer en collision avec un bateau sorti de nulle part, on devait etre a même pas un mètre, j’ai même pas eu le temps de dire AAAAARGGHHHHH ! que j’ai pris un truc sur le coin de la figure, me coinçant, la trogne entre mon poisson tout bien découpé et un truc mou et chaud qui gigotait en criant. Bref une journée normale quoi.




    Dernière édition par Sam Sylvius le Ven 5 Oct 2012 - 23:15, édité 2 fois
      Grelotement. Grelotement. Grrrrreeeeeellooottttteeemeeennttttt.

      Ma moustache mouillée ainsi que mes sourcils s’ébrouèrent à nouveau, laissant un peu plus d’eau s’égoutter le long de ma figure grincheuse. Je grelotais de toute part, visiblement tétanisé au milieu du radeau.

      Pourquoi? Parce que les membres de la Team son tous des idiots, tous. Aucun n’avait voulu me laisser prendre les commandes et trouver notre chemin par les déplacements des morues cannibales ou encore en laissant l’instinct des chats puants de Soren nous guider. Peu importait, le vrai problème, c’était que l’on dérivait infatigablement depuis des jours sur South Blue à la recherche de… de… Grand Line? Ça non plus c’n’était pas important, l’important, c’était que depuis plus de trois jours on me balançait de l’eau par la tête, car la joyeuse bande de prés pubères attardés qui me faisait office de groupe semblait inlassablement développer un médiocre plaisir à me balancer du H2O marin en pleine tronche. Depuis quand j’n’aimais pas l’eau? Je ne saurais le dire. Mais à chaque fois que j’entrais en contact avec la substance, je sentais un frisson, puis une grande fatigue me gagner. Une fatigue à tuer les plus braves, comme Alphonse, si ce n’était que je devais lui attribuer la réanimation cardio-respiratoire pour la quatrième fois aujourd’hui…

      Tiens, parlant du loup. Je me demandais bien ce qu’il voudrait fabriquer avec une allumette… UNE ALLUMETTE?!

      -EH ENLEVEZ-LUI CETTE ALLU…

      FLOSH
      -…

      À nouveau transis de froid par l’eau salée, je me rassis, mon regard lançant des éclairs à Jean et à Sam. Tiens parlons en donc des nouveaux! Il y avait Jean…et Barton! Fin!
      Passons maintenant à un autre sujet, de toute façon un ou deux idiots de plus ou de moins ne changeraient rien à notre constante et pénible dérive. C’était habituellement dans ces moments là qu’une pointure de valeur et de droite se devait de lancer une ou deux répliques clichées pour ramener tout le monde à l’ordre. C’n’est peut-être pas le genre de réplique héroïque auquelle vous pourriez vous attendre, mais c’est tout de même, une réplique de choix.

      -DANS MON TEMPS, on prenait soin des vieux! On leur envoyait pas un sceau d’eau à la figure! Ah ouais dans mon temps…
      -Allez tout le monde, il faut ramer tous à droite ! Sinon ils vont se barrer!

      -Chuis occupé, j’vide les poissons que tu vas vomir !

      -Argh!!! Tournez! Vite! Vite! En arrière! Tous aux abords! Rentrez les écoutilles et hissez la poupe!
      -Mais on n’a même pas d’poupe ni d’écoutilles! PUTAIN C’QUOI C’TRUC QUI VOLE!
      Sérieusement, à quoi vous vous attendiez? Personnellement, moi, pas à ça. Pas à ce qu’un bateau cent quarante-cinq points trois cent soixante-quatorze fois plus volumineux que notre radeau s’dirige machinalement sur nous. Pas non plus à ce qu’un môme tombe directement sur la tronche de Sam. Pas non plus à ce que le môme se mettre à hurler et à se débattre comme un diable dans l’eau bénite. Pas non plus à ce qu’Alphonse se jette tête la première sur la coque du navire. Pas non plus à ce que son crâne y fasse un trou. En fait, dans cette situation, la seule chose qui me sembla logique, ce fut que James s’y enfonce et pénètre dans l’navire comme on pénètre dans un bar; les manches retroussées avec une bonne envie de torgnoles et de rhum.
      Bref, une journée normale quoi.
        Cimetière d'épaves, le 20 septembre 1624. Un énorme matou zébré de cicatrices couve l'étrange troupe de chasseurs de primes du regard.

        J'aime pas les humains. Un humain, ça mange des trucs étranges. Comme du poisson cuit, tiens. Et ça s'plaint quand ça a pas d'feu. Et puis ça allume des allumettes sur des radeaux pourris blindés d'humidité. Ouai, parce que ça va sur la mer, un humain. Sur la mer, avec un bout de bois en guise de rafiot.

        Putain de dette de merde ! Depuis quand j'ai une conscience, moi ?!

        Du calme Raspoutine, du calme. Ressaisis toi. Toilette... Lèchouille... un p'tit feulement pour la forme... Yes, du tout bon mon grand. Déjà, t'es plus humilié par l'autre garce de Nathalia Sirquiz. T'es libre de partir si tu l'veux. Libre de bouffer les mollets de tous ceux qui respectent pas ta loi sur ton territoire... Libre de t'barrer si ça t'plait pas... Libre... libre, quoi !

        Libre... Bah alors comment ça s'fait que j'te suis encore, toi, Sören, comme ils t'appellent, hein ? T'es rien de plus qu'un sale petit rejeton d'humain, fils d'humain et petit fils d'humain ! Un sale petit connard qui se fait appeler « chat » sous prétexte qu'il se démerde pas trop mal à s'faufiler partout, et qu'le peuple des gouttières l'aime bien... Pfeh ! Tu crois qu'ils m'aiment bien, mes semblables ? Tu crois que j'suis l'agilité incarnée, avec ma masse de poils et de hargne ? Hein ? Bah non ! Et n'empêche que moi, j'suis un chat ! Un matou ! Un maraudeur, un vrai !

        Bon. A part ça, t'es franchement couillon d'avoir accepté d'monter à bord de ce truc, là... Ouai, ce radeau pourri où j'ai même pas la place de me planquer pour vous r'garder vivre. Ce truc qui prend la flotte salée, pas étanche pour un poil... Avec ce gros abruti qui fout des coups de tête partout ! Même dans le bateau qui a failli tous nous tuer ! FSSSHHHHH ! Tu crois vraiment que j'calcule mes actes sur l'espérance de mes neuf vies ? Irresponsable !


        -Bon, les gars, la prochaine fois, quand j'vous dirais que j'sais un poil naviguer sur un bateau correct, vous m'écouterez. Parce que là, c'est d'jà un sacrénom de miracle qu'on soit tous vivants ! Un sacrénom de... Eh ! C'est quoi ce...

        C'est que maintenant que tu t'en rends compte, clochard ? Eh ! Depuis l'temps qu'il est en vue, le trois mats ! Quand j'y pense, c'pas si fréquent de croiser des bâtiments comme ça dans l'coin... pourtant, Belzébuth le sait, j'le connais, l'coin. J'l'ai arpenté, par le passé, sur... Eh ! Mais qu'est-ce qu'il fout encore, ce gros débile, là... Comment qu'y s'appelle déjà... Eh ! Un trou dans la... Bon sang, et v'là qu'il tombe un gosse, maintenant ! Miaw ! Ça va chauffer dans la cambuse, j'reste pas une seconde de plus sur ce tas de bois !

        D'un bond, l'énorme Raspoutine se glisse dans l'ouverture savamment pratiquée par Alfonse. Un cri de surprise suivit d'un hurlement de douleur se fait entendre, bien vite.

        Tiens ! T'avais qu'à pas te trouver sur mon chemin, mon salaud ! Miawahaha ! Eh... Toi, Sören, qu'est-ce que tu fous encore à l'arrière ? 'Va y avoir du grabuge, 'faut en faire partie ! Qu'est-ce que tu fous avec le mioche dans tes pattes ?!

        -Arrête de bouger bonhomme ! T'vas faire couler notre planche, là ! Mais nan, t'es pas mort, que j'te dis !
        -Capitaine ! Y'a des mecs louches en-dessous, et ils ont récupéré le gosse ! On fait quoi ?
        -On est déjà attaqué par en-dessous, triste crétin ! Les gars ! Défendez-vous, montrez qu'vous êtes des hommes, où j'vous retire c'que vous avez en trop du côté de l'entrejambe !

        Ouai, forcément, y'a déjà James, le vieux, la tête de navet et le gros qui sont entrés ! Et tu crois qu'ils ont attendu d'en savoir plus, eux ? Ils ont vu un bateau, un Jolly Roger, ça leur a suffit ! Ils ont pas eu besoin de passer trois plombes à consoler un rejeton ! Eeeeh ben... T'es pas sorti ! Ça non, t'es pas sorti ! Oh, et puis j'en ai marre, moi ! Démerde toi !

        Et l'énorme matou ferma les yeux sur la situation, pour se lancer dans une bagarre qui avait l'air de le séduire. C'était qu'à lui tout seul, il valait bien cinq hommes normalement pourvus en vice et en force physique. Une brute, le Raspoutine. Pour lui aussi, la journée avait désormais tout ce qu'il y avait de plus normal. Et même de plus plaisant.
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        Ca y est, son heure était déjà venue… Uriko regarda la mer sous ses pieds… Il a vraiment peur… Il devait absolument trouver un moyen de se sortir de cette mauvaise situation… Mais il n’en avait même pas le temps, voilà que le pirate qui le menaçait de son poignard le forçait à avancer, précipitant Uriko au bord de la planche… Et à partir de là, le bateau étant déjà en mouvement, ce fut difficile pour le jeune enfant de rester en équilibre sur ce bout de bois, entrainant ainsi sa chute dans le vide.

        « AAAAAAAHHHHHHH ! »

        La sensation de tomber dans le vide… Une expérience forte désagréable, comme si son estomac allait ressortir, ca y est… Il allait mourir, pour de vrai cette fois ! Et au fur et à mesure qu’il tombait, il pouvait voir le sourire satisfait du chef pirate en train de le narguer… L’enfant ne pouvait plus que lui souhaiter le plus grand malheur du monde…
        Uriko n’attendait plus que le plongeon dans l’eau… Sauf que l’eau était bizarrement dure…

        « AIIIEUUUH ! AAAAH AAAH AAAH ! J’VAIS MOURIIIIREUUUH ! »

        Ouille… Serait-il tombé sur un rocher ? Quoi qu’il en soit, cette soudaine douleur à laquelle il ne s’attendait pas l’avait rendu encore plus nerveux, le jeunot avait les yeux fermés mais se débattait du mieux qu’il pouvait, croyant qu’il était en train de mourir. Celui-ci pleurait, gesticulait, criait… Comme à l’habitude en cas de danger… Mais il avait fini par se rendre compte qu’il pouvait encore respirer… Et qu’il n’a pas l’impression de couler… Lorsqu’il ouvrit les yeux, il put voir un inconnu avec de la barbe et une cicatrice… Son sauveur ? En tout cas, son taux de panique a fortement chuté. Par contre…

        « Baah…. Tu pues ! »

        Il s’était éloigné de la personne qui n’était pas très propre… Il le fixa quelques instants, il semblait un peu... Sale... Ses vêtements étaient vieux et usés... Tiens, y a des clochards en pleine mer aussi ? Il savait pas… Mais… En y regardant de plus près… Le radeau sur lequel il se trouvait n’était vraiment pas rassurant, surtout qu’à à peine quelques mètres de lui, Uriko pouvait voir le gros bateau en face de lui et un trou dans lequel il voyait plusieurs personnes se faufiler dedans… D’autres clochards ? Quoi qu’il en soit, il veut pas couler, les radeaux, ça fait suuuper peur ! Uriko sortit quelques pièces avant de les donner au monsieur qui pue.

        « Merci beaucoup monsieur Clochard ! »

        Après avoir fait preuve de générosité, le jeune garçon entra à son tour dans le trou du bateau, non sans peur vu que c’était la mer qu’il y avait en dessous s’il se ratait… Mais tout s’était bien passé. Une fois à l’intérieur, le petiot voyait quelques personnes trèèèès étranges en train de courir et de se battre avec quelques uns des méchants pirates qui commençaient à descendre pour venir défendre leur navire…
        Le chasseur de primes miniatures ne comprenait absolument rien à ce qui se passait… Mais en tout cas il allait profiter de la zizanie pour se cacher. Et avec de la chance les pirates allaient perdre ! Quoi que… Ils ont pas l’air d’être très nombreux… Bon, pas le temps de réfléchir, on bouge discrètement sur le côté et…

        « AAAAAAAHHHH ! »

        Malheur ! Un pirate très fourbe et très costaud avait surpris notre petiot par derrière, l’attrapant violemment ! Une véritable brute ! Il pourrait serrer moins fort quand même ! Habituellement, on s’attaque pas aux petits trucs discrets lors d’une bagarre ! Décidément, les pirates étaient vraiment des êtres vils. Et voilà que l’enfant se faisait emporter dans le feu de l’action. Et malgré qu’il ne pouvait rien faire étant désarmé, il avait pu vite voir une silhouette lui paraissant familière… Mais c’était… JAJAM ?! Il est venu le sauver ? En tout cas même s’il n’était pas là pour cela, maintenant il allait bien être obligé de le faire !

        « JAJAAAAAAAM !!! AU SECOUUUUURS !!! »

        C’était la seule chose qu’il avait pu faire avant que le pirate ne change de décor en passant une porte, prêt à le ramener de nouveau au patron qui était sur le pont. Aucune chance qu’il ne l’entende pas, la voix d’Uriko pouvait presque briser une glace lorsqu’il criait, il avait d’ailleurs sans doute du faire perdre un tympan au pirate kidnappeur.
        Uriko se débattait du mieux qu’il pouvait mais n’arrivait pas vraiment à faire quoi que ce soit… Et tandis qu’on le déplaçait, l’enfant pouvait voir touuut l’équipage pirate courir dans la direction opposée, prêt à en découdre avec les envahisseurs.
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        Le bateau était passé à une plume de nous rentrer dedans et de nous broyer sans ménagement. Ils osaient nous prendre de haut avec leur immense bateau et leur grande voile et leur grand mat et leur grande planche et...et.... et ils m'énervent! M'en vais leur botter le cul, tiens! Je fis un signe à Alphonse et pointait la coque du navire du doigt. Comme il nous avait vraiment frôlé, on pouvait atteindre la coque rien qu'en tendant le bras.

        -Alphonse! Ouvre-nous la porte comme tu sais si bien le faire!

        Le garçon se mit à courir tête baissée et s'écrasa front en avant contre les planches. Le bois céda sous la pression et vola en éclats dans tous les sens. Je me remontai les manches et pénétrai dans l'ouverture crée, fin prêt à botter le cul de ces prétentieux! J'entendis un bruit sourd derrière moi et un cri hyper aigu qui m'a vrillé les tympans. Mais j'étais trop énervé contre ces chauffards des mers qui avaient failli nous renverser! Je mis mes mains en porte-voix, bien décidé à me faire entendre.

        -Hey! Vous savez pas conduire ou vous êtes juste débiles?!?!?!

        Le comité d'accueil était assez vindicatif, pour parler poliment. Pour parler grossièrement, on peut dire qu'une belle bande de raclures me tomba dessus comme un essaim de mouche sur une grosse... flaque de miel!! Qui sent bon et qui est sucré! Bref, il en arrivait de partout, des moches, des borgnes, des puants... Enfin non, ils étaient tous puants, mais certains plus que d'autres. Et le tout armé de poignards, de sabres et de tire-bouchons. En y réfléchissant, je pense que celui-là était juste en train de s'en servir quand on a débarqué et n'a pas pensé à le poser... Je sais pas. Et je le saurais jamais puisque je le réceptionnai d'un bon coup de batte dans les gencives. Il s'est jamais relevé...

        C'est juste en voyant un mec arriver avec une jambe de bois que je compris que j'étais sur un bateau de pirates! C'était génial! On pouvait les exploser sans se faire gronder par qui que ce soit! Ben oui, taper du pirate, c'était notre boulot. On était même payé pour ça des fois. Je pris une dizaine de balles et les envoyai toutes en l'air. En un instant, toutes ces balles finirent au bout de ma batte et se mirent à rebondir dans tous les sens, frappant aléatoirement nez, entrejambes, oeil, dents, thorax, alliés... Euh... Oups, héhé!

        -Sorry Sammy! Haha!
        -JAJAAAAAAAM !!! AU SECOUUUUURS !!!

        Jajam? C'était moi, ça? Pourquoi ça me rappelait quelque chose? Je me retournai et vis un pirate qui tenait une boule noire sous son coude et avec des petits trucs roses qui bougeaient dans tous les sens en dessous. C'était vraiment une scène bizarre de mon point de vue. Soudain, un visage apparut sous la boule noire. C'était "tête de melon"!! Le petit humain avec qui j'avais eu mes papiers de chasseur de prime l'autre fois! Je l'avais reconnu, mais j'étais très déçu...

        -Tête de melon? Alors t'es devenu un pirate finalement? Mais c'est trop naze!

        Fallait que je le tape, lui aussi? Pas trop le temps de me poser la question, parce que visiblement, il y avait beaucoup de volontaires pour la baston et, conscience professionnelle oblige, je me devais de les faire passer en priorité.
          Deux à trois semaines s’étaient écouler et d’une manière si rapide! Les Poètes Pirates s’étaient révélés de gentil et aimable compagnon de route et leur longue sérénade s’étirait au rythme des vagues. Le tout semblait si parfait et à la fois trop rose pour le pauvre esprit de notre chère artisane. Était-il dérangé? Il se disait à la fois pirate et chanteur de louange, se comparais parfois à des anges et se comportais tous comme de bons et parfaits gentlemen. Mais malgré toute cette ambiance de jeune fille et d’adolescent en éternelle recherche d’attention, l’équipage était arrivé à un point décisif, se lieux qu’il atteindrait bientôt était connue de tous comme la montagne du destin, ou même la monté des enfers pour les moins chanceux.

          - Hé John, sort de ton rêve et arête de regarder l’horizon, on à besoin de toi pour un dernier ajustement sur la figure de proue!

          C’était vrai, encore une fois, la solitude l’avait poussé à scruter l’horizon et se perdre une fois de plus dans des pensées plus que simples pour faire changement. Son état actuel par contre n’était autre que passager à bord de se navire, en fait depuis qu’elle avais quitter l’ile de Carlo l’horrible contremaitre du chantier naval, un brin d’aide lui avait été tendu jusqu’à la prochaine terre, mais le hasard avais encore une fois ajouté son grain de sel et les avais mené jusque dans la direction de ou l’on ne revenait pas, la fameuse Reverse Mountain.

          Reprenant ses esprits, elle partit donc aider ses petits pirates, ajusta comme convenu la magnifique sculpture qui l’avait si facilement aidé à fuir son enfer. Une chose l’inquiétait encore, qu’allaient-ils faire d’elle? En plus de ne pas avoir assez de ressources pour la nourrir plus longtemps, cette mer appeler Grand Line était réputer pour être une sacrée partie de danger, d’inconnue et de merveille la plus impossible qu’imaginable et bien qu’elles auraient pu refuser de prendre une petite chaloupe de secours pour rester ici sur South Blue, un argument l’avais frappé comme un moustique qui introduit sa trompe en vous pour en boire le sang chaud. Le capitaine lui avait parlé d’une possibilité, incertaine, mais fabuleuse, de pouvoir y trouver des bois exotiques encore jamais utilisé et croyez le ou non, l’envie de la découverte, d’un approfondissement dans son domaine et, etc. Le tout avait suffi pour la pousser à dire oui. Elle ferait donc partie du voyage et travaillerait pour eux histoire de ne pas jouer la reine et de les quitter une fois la première ile atteinte.

          Un peut plus tard, alors que l’équipage s’installait pour un repas de goinfre, un truc étonnant arriva, pour elle plus que pour les autres, la surprise lui fis tourner la tête, en face de leur navire, se trouvais un autre navire et portait eux aussi l’étendard des pirates!

          BOUM! C’était un boulet de canon et malheureusement ça ne voulait rien dire de bon, l’équipage des poètes s’était fait tirer dessus et en petite fille qu’il était s’élançais déjà dans une fuite de gros trouillards. Sans réfléchir Johanne pris la parole, bien haut et bien fort, et s’écriât.

          - Non, mais vous avez perdu la tête, vous êtes des pirates foncé leur dessus!

          - Tu n’as qu’à y aller! cria l’un des plus petits et gros membres de l’équipage.

          Sans leur répondre, elle saisit donc son sac et se jeta à l’eau, après tout, à quoi bon rester avec eux, il ne lui serait d’aucune utilité et n’était pas très imposant avec leur chanson et leur peur de tout. Nageant tant bien que mal, elle arriva enfin sur le bord du navire, ou elle pue enfin entendre des bruits et des rebonds, comme si on jouait une partie de volley-ball à l’intérieur du navire…

          Prenant son courage à deux mains, elle débuta donc sa montée vers le navire qui sans qu’elle ne sache venait aussi de rencontrer un équipage de chasseur de prime.
            Un pirate, deux pirates, trois pirates…

            Je ne sais pas pour vous, mais moi, je les trouvais un peu mou du genou ces forbans.
            Alors que je continuais à casser du boucanier, je pensais au chat de Sören, Raspoutine. Je ne sais pas pourquoi mais ce chat me faisait froid dans le dos. De temps en temps, il vous regardait avec son bon œil et on avait cette étrange impression qu’il vous jaugeait, comme l’aurait fait un humain. Par moment, on avait vraiment l’impression qu’il pensait, voir même, qu’il complotait, c’était d’autant plus flippant que j’savais de quoi ce matou était capable, c’était un chat du genre baroudeur, qu’aurait pas le moindre scrupule à vous crever les yeux pour un bout de poisson.

            Tu sais quoi, Raspoutine, j’te lâche pas du regard, je n’ai pas confiance.

            Sept, huit, neuf pirates…

            Morgan lui, c’était une brave bête, un vrai chat et…

            Paf !

            -Aie !

            -Sorry Sammy! Haha…

            James venait de me tirer de mes pensées en me dégommant le front avec une de ses balles, Grrr, la thèse de l'accident me paraissait peu défendable, je ne l’avais jamais vu louper un tir!
            Alors j’ai tiré une dague bien brillante et j’ai miré l’œuf de pigeon sur mon front en même temps que je filais un coup de latte dans les dents d’un pirate puant ; en plein entre les deux yeux,la bosse était grosse comme une balle de ping pong. En prime j’avais même la couture de la balle gravée en négatif sur le front et en plus, ça faisait un mal de chien, ça n’allait pas se passer comme ça, foi de Sam !

            Je cherchais James du regard, quand il passa devant moi, j’armai mon tire et lui décochai ma dague, c’était pas facile de viser avec ce gros lourdaud qui essayait de m’étrangler depuis dix secondes.

            Bing!

            -Haha! désolé James!

            Héhé, en plein dans la tête! Bon, j’avais fait ce qu’il fallait pour que la dague le touche coté manche, lui aussi aurai sa bosse, justice était rendue, je pouvais m’occuper du gros abruti qui m’étranglait.

            Bunk!

            Ahhhhhrgl !

            Les testicules, ça fait toujours très mal, pour les grands ou les petits de la même façon, pour ça, la nature était bien faite, le gros se roulait par terre.
            Quatorze pirates, quinze pirates, seize pirates…
            J’en étais où ? Ah oui, Morgan. C’est comme l’autre jour quand Sören disait que…

            Paf !

            -Eh, oh !? C’est pas fini oui !?

            Ah ce coup ci c’était pas James, et celui la de pirate, il était vraiment grand, on allait enfin se marrer un peu.




            Dernière édition par Sam Sylvius le Jeu 20 Déc 2012 - 15:56, édité 2 fois
              Une plage au sable fin et chaud dans lequel mes pieds s’enfoncent délicatement, un ciel magnifiquement bleu et des femmes, des femmes partout en petite tenue. Certaines jouaient à un étrange sport de ballon, dont la règle était d’envoyer ce dernier par-dessus un filet au milieu du terrain mais seulement en une touche et sans garder la balle dans les mains. D’autre mangeaient des glaces, discutaient ou se baignaient tout simplement. Pas un seul homme dans les environs. Quelle merveilleuse journée, j’étais aux anges. Toutes étaient à ma disposition, je ne vous explique pas le pied ! L’une d’elle, me massant délicatement le dos, devenait vachement entreprenante, je sentais sa lourde poitrine se coller et ses douces et froides petites mimines descendaient plus bas qu’elles auraient dû. Je réussi à me retourner mais ce fût pour mieux me faire enlacer, ces lèvres étaient déjà à quelques millimètres des miennes mais alors qu’elles allaient entrer en contact, cette folle me balança une énorme claque à travers la gueule. La surprise me fit fermer les yeux et la connasse en profita pour m’en refoutre une, ça allait chier pour sa tronche !! J’ouvris les yeux et armai mon bras prêt à l’envoyer sur la lune mais…

              « MELO ??!! QU’EST-CE QUE TU FOUS BORDEL !!

              *T’étais en train de délirer ! T’as voulu me rouler une pelle espèce de taré congénital ! J’veux même pas savoir ce que contenait ton rêve !*

              - Mon rêve ?! Mais qu’est-ce que tu racontes… Non !! Je veux pas ! J’étais si biieeen ! Monde cruel ! »


              J’avais beau regarder autour de moi, ma mère adoptive avait raison bordel. Pas une seule donzelle à l’horizon, pas de bikini, nada ! Niet ! Le réveil le plus horrible de toute ma vie… Boarf, fallait se résigner et reprendre le cours de cette vie si monotone, fade, triste et merdique que ce monde m’offrait si gentiment, enfoiré. Je voulu m’étendre les bras mais une sensation étrange me fit stopper mon action net, mes doigts étaient humides. J’avais passé l’âge de pisser au lit pourtant… J’entrepris de me relever mais un violent mal de tête m’en empêcha sur le moment. Pas souvenir que Melo tapait si fort. Au bout d’un moment je réussis enfin à me dresser sur mes deux jambes et que ne fut pas ma surprise quand j’eu un aperçu de mon environnement.

              « Où est mon lit… Qu’est-ce que je fous là… »

              La mer à perte de vue, des épaves de navires m’entourant et le pont de l’un d’eux sous mes pieds. J’étais au beau milieu du cimetière de South Blue. Putain !! Nan mais c’était impossible, je dormais encore et je devais taper un sacré cauchemars… Ouai c’est ça, j’vois que ça, s’il vous plait faites que ça soit le cas !!

              « Je dors là ?

              *Si seulement. Bienvenu dans le monde réel Zeg’. L’au-delà de la cuite.*

              - Une cuite ? Qu’elle cuite ? Ahan… Celle là… »


              En effet, un sale arrière goût d’alcool scouatait ma bouche, pâteuse qui plus est. Cela expliquait aussi ce putain de mal de crâne… Mais comment ? Une murge pour en avoir une il faut boire, hors ici y’a pas d’bar. Y’a même rien ! Même pas d’barque, j’suis pas venu ici en volant ?! Non ? C’est pas possible de n’avoir aucun souvenir de ce qu’on a put faire. Si ? Et merde…
              Je m’assois en tailleur au bord de l’eau et commence à réfléchir mais des bulles à la surface de celle-ci me déconcentre, de belles bulles bien rondes qui font plob, plop, plop… Oh ! C’est pas le moment de se distraire, on a un problème à régler et c’est pas cette ombre grandissante qui va m’éloigner de mon but. Enfin un peu, elle grandit vachement vite, elle est même énorme. Chaque homme dans sa vie a, au moins une fois, rêvé de voler et bien, je suis à ce moment de ma vie où je regrette amèrement ce souhait. J’étais dans les airs, propulsé par un je ne sais quoi surgissant de je ne sais où, enfin si de sous la mer, et je ne pouvais strictement rien faire. Une poupée au pays des oiseaux. L’atterrissage fût brutal et je n’ai pas réussi à m’empêcher de gerber sur le dos de la créature qui me maltraitait subitement pour aucune raison. J’avais mal au crâne, il allait exploser c’est certain. La bestiole était bleue, c’est tout ce que je pouvais dire, je ne voyais pas de tête, pas d’yeux, pas d’ailerons dorsale, rien ! Ça bouge ! Je décolle avec elle, l’impression d’être dans un putain de manège qui vous retourne les tripes dans tout les sens du terme.


              « Oh ! Reviens, me laisses pas là haut ! »

              La saloperie replongeait en me laissant suspendu dans les airs, mais ça me permis de voir sa tête, une sacré baleine visiblement, je pourrais pas vous dire l’espèce par contre mais sans doute une géante, bien chiante, bien joueuse. Par contre j’avais pas vu sa queue… Les générations futures m’appelleraient l’homme canon si elles me voyaient. Je me suis surpris à prendre mon pied hurlant « yahouuuu » pendant la durée du vol, mine de rien elle m’avait sauvée la grosse bêbête, je fonçais droit sur un bateau, en état celui-ci, mais je trouvais pas le frein. Deuxième atterrissage brutal, allongé comme une bonne daube sur le pont du navire, étalé de tout mon long avec le cœur qui faisait des claquettes à l’intérieur de ma poitrine, s’en était fini de moi dans quelque minute j’allais faire un arrêt cardiaque… D’abord vomir vite !! Grace à l’énergie du désespoir et surement l’envie de ne pas mourir noyé dans ma propre gerbe, je me remis vite debout pour me précipiter vers le bord du bâtiment pour cracher tout ce que mon estomac pouvait contenir. Vu la couleur, j’avais bien abusé sur le vin rouge, enfin une piste ! Une fois ma purge faite, je me retourne doucement en titubant légèrement, cherchant mon équilibre je tentai de lever les yeux pour observer le pavillon qui ornait le mat… Pirates, génial j’étais superbement frais pour combattre. Un sourire se dessina sur mon visage, je ne pouvais m’empêcher de rire à l’idée d’expliquer à l’équipage ma façon de débarquer sur leur bâtiment. Ah’ah ça sent le « Tu te fous pas de notre gueule ? », ah bah’ tiens, les voilà.

              « T’es qui toi bordel ?! D’où tu sors.

              - La vérité ou un truc possible ?

              - Hein ?!

              - Désolé, gueule de bois. »


              Visiblement, ils étaient déjà à court de patience, le groupe de cinq hommes me fonçaient dessus sans plus d’explication, un mauvais jour pour eux aussi sans doute. Je me baissai pour esquiver le coup d’épée du premier assaillant qui passa, du coup, par-dessus bord. Pas d’bol. J’eu le temps de dégainer un de mes sabres pour trancher la main du deuxième et trancher le bide du troisième. Je me redressai mais un haut le cœur vint perturber mon élan, bordel c’était pas le moment de requicher ! Voyant mon mal aise les deux enfoirés restant voulurent en profiter pour m’ouvrir la gorge mais trop peu attentifs, ils ne virent pas Melody arriver en trombe et percuter violement la tête de l’un d’eu qui tomba et s’égorgea lui-même avec son sabre… profitons en pour planter mon katana dans le cœur de l’autre gland, préférant mater la chute de son collègue plutôt que de rester attentif à mes mouvements. Débutant va !

              « Faudrait que t’arrêtes de me sauver la vie, j’vais être endetté même après ma mort.

              *T’aurais pas un goût prononcé pour les emmerdes ça n’arriverait pas.*

              - Deux secondes s’il te plait… Je vomis un bon coup… On en reparle après d’ac ?

              *Vaut mieux ouai…* »


              Toujours en titubant, je me dirigeai donc vers les escaliers menant à la cale, visiblement bien peuplée à en juger par le bruit qui en provenait. Je m’accrochai à la rambarde et entamai doucement ma descente vers la fête mais c’était sans compter sur le gros sac qui me barrait la route. Nous sommes restés quelques minutes à se regarder comme deux merlans frits, il tenait un gamin sous son bras qui n’arrêtait pas de brailler et gesticuler dans tout les sens.

              « Mec… Poses le…

              -T’es qui toi ?! T’as fais quoi à mes potes !! T’as fais une grosse err… »


              J’attrapai le col du jeune homme et balançai un coup de pied frontal dans le plexus de la brute dans un « ta gueule » lourd de sens, il parlait trop, j’avais la gueule de bois, pas motivé à remplir un questionnaire. Cela lui valu une sacré dégringolade bien bruyante, trop pour mon pauvre crâne rendu beaucoup trop sensible par cette saloperie de cuite. Reposant le garçon au sol, je pris à nouveau appuis sur la rambarde pour reprendre mon équilibre, ma tête tournant toujours autant, les efforts ne m’aidant pas.

              « Tu vas bien petit ? Qu’est-ce que tu fous au milieu de ses abrutis ? Fais des phrases courtes et claires, sans crier je t’en supplie ! »
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              -ENELVEZ LEEEEE PUTTAAAAAAAAAAAIN!!!!!

              Situation plus que précaire, c’était bien le mot pour décrire la scène qui se déroulait dans la cale du bateau. À travers les jets de lumière du soleil qui perçait fortement à travers le trou formé par Alphonse, d’ailleurs, lui-même poursuivait à tout vent des pirates inopportuns en les menaçant d’un œil hagard et de son front reluisant.

              Mais concentrons-nous sur MA situation. L’importance même de cette histoire. À vrai dire, dès mon entrée plus ou moins volontaire dans le navire pirate, j’avais eu la chance de rapidement me trouver un adversaire de taille…pour prendre mes jambes à mon cou tout en luttant contre la douleur que provoquaient chez moi mes articulations rouillées en transies. Depuis plusieurs minutes, alors que Sam enchaînait les pirates – je croyais bien qu’il en était à son onzième- et que James disparaissait dans la masse suivit de près par Alphonse, moi, je courais pour sauver ma peau. En fait, disons plus tôt que je forçais désespérément mon cœur et mes poumons à dépasser les limites de leurs productions de sang oxygéné par heure en une dizaine de minutes, décidé à échapper à la lame de précisément quatre-vingt-huit virgule trente-six centimètres.

              Vous savez bien que j’ai tendance à compter pour calmer le stress incurable du combat.
              Pour tout dire, il me fallut de longues minutes pour finalement comprendre que je n’étais qu’à moitié poursuivit. En effet, me retournant un court instant, je pu facilement comprendre par l’expression apeurée de mon poursuivant que lui aussi se trouvait dans de beaux draps. Derrière lui se trouvait l’immense Raspoutine, le chat de Sorën qui déplaçait grossièrement sa masse poilue et grasse en balançant ses griffes aux fesses du pirates désespéré. Bref, scène spéciale qu’un vieux scientifique se faisant poursuivre par un pirate assoiffé de sang, lui-même traqué par un immense pacha crachant et griffant à tout va.

              Anticipant un nouveau coup de sabre venant du pirate, je me jetai au sol tout en grimaçant par la douleur électrisante provoquée par mon dos en feu. Ma moustache vint balayer le sol alors que Raspoutine déplace son imposante masse pour sauter sur la tête du pirate qui, lui-même, trébuche sur mon corps recroquevillé au sol.

              La seconde d’après, je ne perdis pas une seconde pour confisquer vicieusement l’arme de mon adversaire et lui enfonçai violemment dans le pied. Retirant de suite l’arme en ricanant sous les cris de douleur de mon adversaire, je repris ma traversée de la cale suivant Sam qui étalait les pirates par des multiples lancers de dagues.

              Prenant la lame du pirate plutôt que mon courage à deux mains, je m’empressai de l’enfoncer dans l’abdomen du pirate le plous près, puis, fouillant dans ma sacoche à composante, j’en sortis un flacon de vinaigre que je lançai à la figure du même pirate qui en hurla de douleur.
              J’enjambai l’homme blessé pour continuer ma progression dans la cale, laissant derrière moi le sabre planté dans le ventre de mon dernier adversaire. C’est lorsque je vis Sam s’envoler et aller fracasser une dizaine de barils d’un bout à l’autre de la pièce. Quant à moi, je fus rapidement interpellé par un adversaire d’un autre genre.

              -Hey l’vieux con! Te crois pas en mesure de faire couler mon navire! Putain de sale gosse! De un il me vole mon fruit du démon et de deux il fait se ramener de nulle part une équipe de chasseurs de primes! Bon sang de merde! Tu vas y goûter vieux con ou j’m’appelle pas l’capitaine Flam!

              -Eeeeuuuuuuh Sam? On échangeeee?

              Jamais je n’reçu de réponse, au contraire, ce fut seulement un violent coup de poing en pleine figure de la part du probable capitaine de l’équipage pirate qui vint me caresser violemment l’occiput. Je vins à mon tour percuter le tas de barils frappé un peu plus tôt par Sam, amoché par le violent coup de poing du capitaine. Désormais je ne tremblais plus, pour tout dire, mon corps en entier criait douleur, mais une indéniable colère qui fit frémir ma moustache s’empara de moi. Mes sourcils obscurcissant mes yeux coléreux, je tirai hors de ma sacoche une seringue, le capitaine O’Neill allait y goûter.
                Pendant qu'à l'intérieur du navire, Raspoutine répand la terreur, Morgan observe son maître depuis son épaule. L'homme et le chat semblent partager la même incrédulité.

                En voilà, un drôle de garçon tombé du ciel, Sören ! A croire que ton odeur chasse chez certains toute capacité de jugement... Pauvre compagnon ! Te voilà bien déconfit, avec tes trois berrys dans le creux de la main, et tes imbéciles de collègues partis étriper le forban à l'aveuglette !
                A l'aveuglette... Ceci dit, tu ne peux t'empêcher de songer au bienfait qu'apporterait la venue de ce trois mâts dans l'équipage. Finies, les planches de bois. Finis, les risques insensés. Finis, les Alfonse Danlta qui allument des feux de cuisine sur les radeaux... Et surtout, fini ce risque constant de tomber à la mer, de se mouiller les poils, d'avoir sa salive mêlée au sel... Fssshhh !

                Qu'attends-tu ? Tu es resté seul sur le radeau, qui commence à couler. Alors, tu hausses les épaules, et, les serpes en main, tu te lances à l'intérieur.


                Tandis que Sören fait son apparition sur la scène de la cale, Raspoutine, l'air mauvais et la gueule ruisselante du sang de ses victimes, émerge de derrière la masse que forment deux corps inanimés.

                Eh bien, matou ? Comme ça, on m'vole la vedette ! Eh ! C'est pas parce que moi, j'suis pas un planqué, qu'il faut en profiter !
                … Et toi Sören, toi, tu restes les bras ballants, interdit devant le spectacle. On dirait. Lâche ! Pacifiste ! Chasseur du dimanche ! Sors toi les griffes du cul ou...


                L'air menaçant, l'énorme masse poilue feule. Sören lui rendit son regard, non dépourvu d'une certaine contrariété. Avait-il bien fait d'accepter pareil animal à bord ? Lui-même, qui se trouvait pourvu d'une tendresse sans pareille pour les chats, ne pouvait s'empêcher d'éprouver une certaine réserve envers celui-ci.

                Ah ! V'là une bouteille proprement lancée qui s'amène vers toi ! Ho ! Ah, bien, tu esquives... A la bonne heure ! Toutes griffes dehors, tu es à ton tour dans la bataille. Trop gentil, évidemment... Tu essaies toujours de faire le moins de mal possible à tes ennemis, qui tombent pour la plupart simplement assommés d'un revers de serpe. Mais j'dois reconnaître que t'es habile. Celui-ci se jète sur toi, sabre levé. Mais d'un seul mouvement, tu as bloqué son coup entre tes deux lames, et la seconde suivante, le gars se retrouve désarmé et inconscient. Bon timing.
                Ah... Tiens, r'garde un peu. Oui, tu vois. Le gosse que t'as récupéré, on dirait qu'il s'est fait rattrapé. Un drôle de type se tient à ses côtés, deux sabres à la ceinture, et deux yeux délavés au milieu du front. Fsshhhh ! On est jamais trop prudents, et toi, tu es inconscient. Tu ne l'attaques même pas, alors qu'il n'a aucune raison d'être à bord, s'il n'est pas pirate ! Un prisonnier serait enchaîné, j'suis quand même bien placé pour le savoir ! Foi de Raspoutine, celui-ci, j'en fais mon affaire !


                -Raspoutine !

                Rien à foutre, j'ai dit. Je fonce. Meow !
                Eh... Qu'est-ce que tu fous ! Lâche-moi, Sören ! Et pourquoi est-ce que tu lui parle ? On ne parle pas à une proie ! Est-ce que je l'fais, moi ? … Ah, ouai, je suis un chat. Un détail.
                Tout en repoussant un nouveau forban, donc, tu t'adresses à l'inconnu. Inconscient que tu es.


                -Bonjour, l'ami. T'as pas l'air d'être du bord, donc, on va pas faire d'histoires. Mais clairement, qu'est-ce que tu fous ici ? Il y a bataille, on est des chasseurs. Mets toi donc à l'abri, si tu veux pas prendre un mauvais coup. Des deux côtés, y'en a qu'ont comme qui dirait le sang chaud.

                Comme pour illustrer tes propos, une balle perdue, lancée par... James (brrr... en voilà un qu'arrive à m'dresser l'poil) te siffle aux oreilles et percute le sabreur entre les deux yeux. Oh... Pas résistant, t'avais raison de pas trop d'faire de soucis. Le bougre se tient la tête entre les deux mains en roulant sur le sol et en geignant. Bah. Un obstacle de moins.
                Iwan, le vieux débris, a l'air de retenir l'attention. Tu profites de l'occasion pour te baisser vers le jeune garçon, qui semble toujours terrifié.


                -Eh, petit. J'suis pas un clochard, j'suis un chasseur. T'sais...

                Un chat trempé de boue
                D'une ignorance crasse
                Reste bon pour la chasse
                … et tant pis pour les poux !


                Tiens, je me disais bien que tu te grattais souvent la tête, ces jours-ci. Trop pour un humain. Pouah ! Le petit recule encore plus. Qu'est-ce que tu peux être con, avec tes poèmes.

                -Euh... bref. Reste en arrière, on va s'occuper de ces gars. Ils te f'ront plus de mal, c'est promis. Et après, t'sais quoi ? On ira manger une belle glace au nougat à la ville la plus proche.

                Enfin un truc sensé qu'un gamin d'humain est capable de piger. Le p'tit montre les crocs. Enfin, sourit, quoi. Rassuré d'le voir se caler derrière James, tu grimpes sur le pont. Là, t'es surpris de voir qu'la bataille a encore d'quoi s'entret'nir. Le plancher est rempli de forbans, dont certains, l'air plus calmes que les autres, te toisent avec supériorité.

                -Cet imbécile de cap'tain Flam est descendu seul. Mais nous, on est là. On est soudés. On est prêts. On va vous faire manger le sable des bas-fonds, et... WAAAAAAHH ! RETIREZ MOI CETTE SALE BETE !

                Abandonnant de nouveau son poste d'observation, Raspoutine s'était jeté sur le beau parleur. Nettement plus fort que ses congénères, celui-ci ne tarde pas à le balancer par-dessus bord. Mais Raspoutine sait nager. Raspoutine est une terreur. Et Raspoutine revient toujours. Mais pendant ce temps, Morgan ronronne sur l'épaule de son maître, confiant.



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                Visiblement, les espérances du petiot étaient bien trop grandes… Jajam ne venait pas en courant pour le sauver, il était trop occupé à combattre les sous-fifres du chef… Et personne ne se souciait du pauvre enfant… Il allait être livré au capitaine avant de se faire égorger, éventrer ou encore manger… Hors de question ! S’agitant de plus belle, le petit tenta de se défaire de l’étreinte du pirate ! Il avait déjà abattu un capitaine pirate une fois, c’est pas un sous-fifre qui allait l’avoir ! Hélas, en terme de force il ne rivalisait pas… Si seulement il avait ses armes… Ses affaires devaient sûrement encore être en ville… Il faudra qu’il y repasse…

                Cependant, s’il ne pouvait pas compter sur son ami Jajam, il semblait y avoir la queue dans la file des sauveurs, un de perdu, dix de retrouvé comme on dit. Un mystérieux inconnu qui ne semblait pas très… Net… Venait de faire irruption de nulle part… Son état lui rappelait celui de Jimmy l’embrouille… En moins prononcé bien sûr. Le reste s’était déroulé assez vite, un bon coup et son kidnappeur était hors d’état de nuire… Devant lui, un gentil homme, souciant… Un peu louche tout de même il fallait l’avouer, mais au moins il l’a sauvé ! Uriko le fixa de ses yeux larmoyants…

                « Bouhouu ! Merciii monsieuuur ! »

                Il aurait bien voulu lui faire un câlin pour le remercier, mais monsieur clochard de tout à l’heure avait choisi ce moment pour arriver lui aussi, s’adressant à son sauveur... Avant que celui-ci ne se prenne une balle entre les deux yeux… Cette attaque soudaine l’avait effrayé, lui qui n’avait rien suivi alors qu’il était pourtant au cœur de l’action… Y a des projectiles volants qui volent de partout !
                Mais heureusement, monsieur clochard est là pour le rassurer… Enfin… Façon de parler, car l’enfant n’avait strictement rien compris à part qu’il était pas un clochard mais un chasseur de primes tout comme lui. Ce qui voulait dire… Qu’il s’agissait d’un keupaiiiiing ! Maiis…. Il puuuue ! Uriko ne put s’empêcher de reculer un peu… Ce devait être un chasseur qui ne devait pas avoir capturer beaucoup de méchants… Ses habits semblent sales et il ne devait sûrement pas avoir les moyens de s’acheter du savon… Pauuuvre monsieur chasseur clochard…. Par contre, ce qu’il pouvait être gentil et sain d’esprit ! Mais Uriko se sentait obliger de refuser cette proposition de glace… Le pauvre à l’air déjà si pauvre, il ne pourrait sans doute pas se payer une glace au nougat… Ptet qu’il pouvait même pas se payer de glace nature tout court ! Ce serait donc à l’enfant de le remercier en LUI achetant une glace.

                Du coup, maintenant que sauveur est à terre à gémir et que clochard est parti… Il fait quoi lui ? Hmm… C’est dangeureux par ici… Ptet qu’il devrait se réfugier sur le pont ? Oui bonne idée !
                Sans une ni deux, Uriko monta les escaliers qui menaient au pont. Une fois arrivé, celui-ci continuait de courir, à la recherche de la cachette idéale. Cependant, un imprévu allait tout chambouler. Alors qu’il courait encore, l’enfant qui avait complètement oublié qu’il disposait de nouveaux pouvoirs les avaient activés sans s’en rendre compte et en pleine course, celui-ci venait de subitement changer de poids, une prise de poids considérable. Ainsi, celui-ci qui ne faisait que courir venait maintenant de faire céder le sol sous ses pieds avant de tomber dans un trou qu’il avait lui-même causé.
                Retombant dans la cale en plein sur… Monsieur le capitaine ! Le ciel venait littéralement de lui tomber sur la tête, inutile de s’attarder sur la tête ahurie de cet évènement imprévu. La chute ne s’arrêta en revanche pas là, car Uriko venait d’entraîner avec lui le capitaine en traversant de nouveau une fois le plancher. Les voilà tombés dans les profondeurs du bateau…

                « Qu’est ce qui se passe encore ! Argh ! »

                Le capitaine avait dû supporter l’énorme poids d’Uriko l’espace d’un instant, bien sûr qu’il s’était fait mal… Mais pas autant qu’Uriko, celui-ci était désormais inconscient et en face de lui, sans doute le choc… Le capitaine jubila, enfin la chance lui souriait, sa proie était juste devant lui. Celui-ci observa les alentours. Regardant par une petite fenêtre ronde qui se trouvait là, il put voir avec satisfaction un autre bateau pirate… Pourtant il ne s’agissait pas de ceux qui les avaient attaqués… Quoi qu’il en soit, celui-ci remonta un peu le bateau, attrapant au passage l’enfant inconscient sur son épaule.
                Il entendait le bruit de la bataille faire rage tout proche de lui. Le chef des pirates devait trouver un moyen de sauver son équipage… Et c’est ainsi qu’il vit le joli trou causé par les envahisseurs et juste derrière, un radeau.
                L’idée avait germé. Celui-ci sauta sur le radeau, naviguant tant bien que mal sur cette plateforme de bois en direction du nouveau bateau pirate (Sur lequel John était précédemment). Une fois suffisamment proche, celui-ci utilisa une corde grappin pour monter sur le navire, toujours le gamin sur son épaule. Une fois sur le pont, le chef pirate sourit, eux des pirates ? Cela paraissait presque trop facile. A peine arrivé, il voyait déjà des visages presques apeurés sur eux, ils ressemblaient plus à de vulgaires poètes que des pirates. Profitant de l’occasion, il posa le mome par terre avant de se diriger vers le gouvernail, éloignant les artistes pirates par la peur en faisant agiter son sabre.
                C’était fait, il avait la barre. Continuant la suite de son plan, le pirate fit avancer le navire vers le sien. Une fois suffisamment proche, il usa de nouveau sa corde grappin avant de crier lourdement.

                « VENEZ ! A l’ABORDAGE ! ON QUITTE LE NAVIRE ET ON LES FAIT COULER ! J’AI LE MOME AUSSI ! »

                Pendant ce temps, sur le bateau pirate, les combats se déroulaient majoritairement à l’intérieur du bateau. Ce qui faisait que les quelques pirates présents sur le pont en avait profité pour accoster le nouveau bateau.
                Le capitaine ne voulait pas se limiter à la réquisition d’un seul nouveau bateau, aussi celui-ci prit un des pirates poètes en otage et le menaça pour qu’il bombarde son propre navire d’un boulet de canon. Bien vite, l’otage s’exécuta et le premier projectile vint percuter le bateau. Le pirate ne se souciait pas des membres restants qui avaient étés mis inconscient. Tant pis pour eux, leurs sacrifices n’aura pas été vain.
                Au même moment Uriko s’était réveillé suite à l’explosion du canon… Ou était-il ? Encore ? Un rapide coup d’œil, et même lui avait pu s’apercevoir qu’il était sur un autre bateau… L’enfant jeta un œil par-dessus bord, Jajam, Sauveur et Clochard devait encore être à l’intérieur et voilà qu’ils étaient attaqués… Que pouvait –il faire ? Vite pendant que son kidnappeur n’avait pas les yeux rivés sur lui...
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                Alors que j’allais aller essayer de rattraper tête de melon, je reçus un violent coup à l’arrière de la tête. Aussitôt après, un bruit métallique retentit à mes pieds. Je baissai les yeux et reconnut la dague de Sam. Cet idiot m’avait lancé une dague ! C’était super dangereux ! Ca aurait pu me piquer, me couper et même saigné ! Et puis ça se serait infecté et on aurait du me couper le bras !!! Il fallait que je lui rappelle qui c’était le seul vrai patron ici ! Je pris ma batte, shootait un pirate qui passait par là pour éviter de faire baisser ma moyenne et m’approchai de Sam.

                -Sam ! Derrière toi !

                Un type énorme venait de surgir derrière lui. Gigantesque, il faisait au moins cinq centimètres de plus que moi ! Une véritable monstruosité de la nature. Je serrai le manche de ma batte et frappai avec force sur la tête de Sam !

                -Oups, manqué !

                Confidence, je l’avais fait exprès. Mais pour faire croire que j’étais de bonne foi, je mis un bon coup sur la tête du pirate aussi. Ma batte explosa contre la tête de ce mec, ce qui me brisa le cœur. Ma batte ! Elle était toute cassée !!! Les larmes me montèrent aux yeux, mais je fis semblant de rien pour ne pas perdre la face. Une main de pierre s’abattit sur mon crâne, me faisant apparaître des dizaines d’étoiles devant les yeux. C’était encore Sam ! Ne voyait-il donc pas que mon âme pleurait la mort de mon arme fétiche ? C’était vraiment pas le moment ! Je lui renvoyai un coup de poing dans la mâchoire, mais cet idiot était capable d’encaisser plein de coups sans broncher, et sans ma batte, je n’étais plus que l’ombre de moi-même !

                Ma main résonna violemment contre lui ce qui ne fit que m’énerver encore plus. Je me jetai sur lui et me mis à rouler par terre avec lui, on s’échangeait des coups de poings et de pieds, comme des vrais chiffonniers. Il allait voir un peu ! Pas besoin de batte pour être le meilleur, moi ! J’avais appris à utiliser la puissance du loup qui était en moi sur l’île du karaté. Ca allait enfin me servir ! Je me mis à le mordre pendant qu’il m’assénait des coups de tous les cotés.

                Soudain, je me sentis me soulever, et après quelques secondes, le pirate nous envoya valser chacun de notre coté. Merde, on l’avait complètement oublié celui-là !

                -Hey ! C’est moi votre adversaire, bande de malades ! Vous m’oubliez ! Vous croyez que c’est gentil, ça ? Hein ?!

                Un seul regard avec mon petit Sammy et on se comprit. Nos deux poings s’envolèrent en même temps pour aller atterrir sur le menton du pauvre petit délaissé. Celui-ci s’envola et alla s’écraser contre la paroi intérieure de la coque. Celle-ci se brisa et l’homme finit dans un « PLOUF ! » sonore. Bon, où j’en étais là ? Un rapide tour d’horizon m’arracha un sourire. Sam avait toujours envie de me cogner, l’autre insupportable matou griffait tout ce qui passait à sa portée, Sören était passé il y a quelques instants en explosant les pirates à coups de faucilles, Iwan volait à travers la pièce et Alphonse donnait plus l’impression de détruire le bateau que de se défendre.

                Mais « tête de melon » avait disparu. Il fallait que je le retrouve pour voir s’il avait vraiment viré pirate où si c’était autre chose qui expliquait sa présence ici. Je posai la paume de ma main sur le visage de Sam et le repoussait. Fini de jouer, on avait des culs à botter.

                -Ca suffit Sammy ! On s’amusera plus tard, là on a du boulot ! Toi, tu vas essayer de voler ce bateau, pour remplacer le radeau qu’ils nous ont éraflés ! Essaye de récupérer Iwan avec toi, il avait ‘air un peu en galère tout à l’heure. Moi je vais essayer de retrouver le petit truc qui chouinait tout à l’heure. On se retrouve après.

                Je me mis à courir à travers le bateau, là où je l’avais vu pour la dernière fois, c'est-à-dire au beau milieu de l’escalier. Mais là, mauvaise surprise. Il n’était plus au milieu de l’escalier. J’étais dans de beaux draps… Où avait-il bien pu aller ? Écoutant mon instinct, je finis de monter l’escalier en espérant que c’était bien le chemin qu’il avait suivit. Une fois en haut, je me retrouvai sur le pont et vit en effet le petit humain, avec Sören à ses cotés. Si mon troubadour préféré était là, alors la situation était sous contrôle.

                Mon odorat me révéla que nous n’étions pas les seuls ici. Il y avait un mec derrière eux. Sören ne l’avait probablement pas remarqué. Je pris une balle à ma cartouchière et la lui jetai à la tronche. Sans réfléchir, comme d’habitude, je sautais par-dessus le chanteur accroupis et fit un plaquage en frappant de mon épaule dans le sternum de l’intrus. Nous fîmes des roulés boulés et ce fut la rambarde du navire qui nous arrêta. Je le fixai et mon cœur s’arrêta une seconde. Lui ?

                -Toi ?
                -Toi ?

                Moi? Punaise, c’était l’autre abruti de tarlouze ! Mais c’était pas possible ! Après tout ce temps, il avait finit par me retrouver ! C’était un vrai cauchemar ce type ! Je lui mis un coup de poing dans la mâchoire et montrai les crocs.

                -Arrête de me suivre, toi ! Je t’ai déjà dit que tu m’intéressais pas !

                Un bruit retentit derrière nous. J’eus juste le temps de voir la tête du petit Uriko disparaître à l’étage inférieur. Il avait mangé trop de bonbons depuis la dernière fois que je l’avais vu celui-là. Sören était déjà retourné à l’intérieur du navire, sûrement pour se défouler un petit peu. Il fallait absolument qu’on arrive à piquer ce navire, il était vraiment classe. Et puis légèrement plus grand que notre navire. Soudain, un coup de tonnerre retentit, m’arrachant un hurlement de peur. J’avais super peur de l’orage. Mais vu comment le sol s’était mis à vibrer, c’était probablement autre chose. Et puis la météo ne laissait pas prévoir le moindre éclair.

                -Hé, tapette ! C’était quoi ce bruit de malade, là ?
                  Faut reconnaitre que James avait progressé à main nue, je pensais lui mettre une raclée vite fait bien fait, mais faut croire que son entrainement sur l’île du Karaté avait porté ses fruits, pour preuve, j’avais une belle et cuisante marque de dents gravée dans le mollet. Pas grave, lui aurait probablement un jolie cocard en retour.

                  Bon, faisons un rapide topo de la situation. Elle était sacrément bordélique, la situation. Pendant qu’Iwan courrait après un pirate, un autre brigand courrait après Iwan, le chat courait après ce pirate et Sorën après son chat, puis le chat à disparu par un sabord, projeté par un autre pirate. Ensuite Sorën s’est mis à discuter avec un moufflet ! Qu’est ce qu’il foutait là celui là ? Il n’avait pas des devoirs à faire ? Ca, c’était juste avant que Iwan ne rencontre celui qui avait l’air d’être le chef et ne vole dans les barriques que je venais de défoncer juste avant.

                  Dans un chaos pas croyable fait de coups de feu, de balles de base-ball de couteaux de chats, de couinement de mon vieux copain Iwan, j’ai vu le moufflet se tirer vers le pont supérieur suivi par le vigneron qui fouette. Bon ensuite j’ai un peu perdu le fil quand James et moi on s’est laissé emporté par notre enthousiasme et qu’on s’est mis sur la courge.

                  -Ca suffit Sammy ! On s’amusera plus tard, là on a du boulot ! Toi, tu vas essayer de voler ce bateau, pour remplacer le radeau qu’ils nous ont éraflés ! Essaye de récupérer Iwan avec toi, il avait ‘air un peu en galère tout à l’heure. Moi je vais essayer de retrouver le petit truc qui chouinait tout à l’heure. On se retrouve après.

                  Bon, OK, fin du round.
                  James avait filé dans les escaliers, j’avais filé quelques coups de lattes par-ci par-là.Un gros pirate se débattait avec un « Raspoutine » trempé accroché sur le visage, il était déja de retour ce matou. Dans la foulée, le môme de toute à l’heure venait de traverser le plafond et de d’écrouler sur le capitaine pirate. J’ai bien tenté de lui sauver les miches mais deux ou trois boucaniers me barrèrent la route.
                  Frustré de ma bagarre avec James, j’enfournais deux doigts dans les narines du premier, lui tirait violement la tête en avant pour lui décocher un coup de boule de toutes mes forces. Alors qu’il s’écroulait de tout son long, je me remettais en garde pour taper les deux autres ; c’est alors que les deux bonshommes sursautèrent en se tenant les fesses. Ils ont d’abord changé de couleur avant de tomber à leur tour, derrière eux, Iwan se tenait en souriant, une seringue vide dans chaque main, bien joué. Le capitaine avait disparu, le moufflet aussi.
                  C’est fou d’ailleurs qu’un aussi grand nombre de pirate puisse tenir sur un si petit bateau !
                  IDK et moi faisions maintenant face à une brochette de cinq gugusses tous aussi moches les uns que les autres…

                  BOOOOOOOM !

                  Ah, ça c’est mauvais signe :
                  La coque du bateau venait de voler en éclat, emportant les types et les réduisant à l’état de chaire à saucisse. Une voie d’eau remplissait maintenant la cale…

                  -Le bâtiment va sombrer Iwan, on file…

                  Si il y quelque minute, la scène était bordélique, elle était maintenant apocalyptique. J’ai pris Iwan sur mon dos et j’ai commencé à courir, le bateau commençait à pencher serieusement, j’esquivais la plupart des coups comme je pouvais en même temps que je fonçais. Un coup de sabre coupa net le bout de ma botte!
                  Heureusement, j’ai eu tout justele temps de recroqueviller mes orteils, j’avais maintenant une botte coupée de laquelle dépassait mes doigts de pied, pas commode pour courir.
                  Iwan n’avait pas attendu pour écraser une fiole remplie de je ne sais quoi sur le crâne de mon adversaire ; il déguerpit alors en hurlant, la tête fumante.

                  L’eau continuait à monter, c’était trop le binz vers les escaliers, alors j’ai sauté dans un tonneau de pommes qui flottait pas loin, iwan toujours sur mon dos puis, j’ai attrapé une planche qui trainait et j’ai commencé à ramer en direction de l’ouverture dans la coque. Là j’ai vu Raspoutine qui barbotait et va savoir pourquoi, j’ai un réflexe con ! J’ai attrapé ce foutu chat par la peau du cou pour le secourir.

                  Slash!

                  J’ai été récompensé par une belle griffure sur la joue.
                  Je l’ai rejeté à l’eau !

                  Quand on à mis le nez de dehors avec Iwan, on a compris qu’un autre bateau pirate nous donnait l’assaut ! Si ces cons commençaient à se mettre sur la figure entre eux…

                  Edite: Suite du RP pour Iwan et Sam ICI


                  Dernière édition par Sam Sylvius le Dim 18 Nov 2012 - 22:30, édité 2 fois
                    Bien que Jean ait débarqué sur le bateau en même temps que les autres, il s'était fait nettement moins remarquer, et pour cause : sans aucune autre arme qu'un poisson sec et un seau légèrement moisi, il avait préféré se tenir plus ou moins à l'écart de la bataille. Il s'était d'abord caché sur le sol jusqu'à ce qu'un pirate lui marche dessus, glisse et et se tue dans sa chute. Apeuré, Jean se leva et se cacha derrière un pirate, ce qui lui semblait être une excellente idée mais le dit pirate fut considérablement vexé lorsqu'il se retourna. A tel point qu'il sursauta en hurlant et tenta d'asséner un coup de poing sur le visage de celui qui l'avait tant terrifié. Mu par son seul instinct de survie, Jean tenta de contrer le coup de poing par un coup de poisson sur ce même poing. Cela dévia suffisamment la frappe pour qu'elle n'atteigne pas la face du jeune aventurier, mais le poisson supporta mal la violence du choc et se répandit sur les personnes et le sol alentours. Constatant le pirate abasourdi, Jean profita de cet instant de faiblesse pour marcher avec vigueur sur le pied du malheureux forban. Il n'était pas dans la nature du pêcheur de se laisser aller à une telle violence mais comme on dit : "aux grands maux les grands remèdes". Et même si Jean ne connaissait que très peu de grands mots, la situation n'était de toute façon guère propice à la discussion. La souffrance pédestre qu'éprouvait le brigand des mers fut certes intense, mais elle ne l'avait mis que hors de lui à défaut d'état de nuire. N'étant plus sous l'effet de la surprise, le pirate considéra la situation d'un œil plus rationnel et s'empara de son sabre afin de tuer Jean sur le coup. C'était sans compter à quel point Jean tient à son cou, auquel il prit ses jambes afin de le préserver et alla se cacher dans un endroit que vous comprendrez aisément que nous tenions secret afin de lui éviter davantage de mésaventures.

                    Pleurant dans sa cachette, qui était peut-être un baril mais peut-être pas, on ne sait pas et je ne dirais rien, Jean ne participa que très peu à l'euphorie guerrière et aux poussées d'adrénaline qui avaient lieu tout autour de lui. Il dut cependant sortir lorsque il reçut, et ce par deux fois (!), quelqu'un sur lui-même. Oh, pas directement, mais c'était tout de même une expérience dont il se serait bien passé. Comme si le fait de se retrouver là à baigner dans un liquide sordide dont il ignorait la nature exacte ne lui suffisait pas, il fallait en plus que ces mal-élevés provoque de véritables tempêtes au sein de cet écosystème fragile (à l'instar de tous les écosystèmes d'ailleurs : il faut protéger la nature et les oiseaux afin de ne pas laisser à nos descendants une terre désolée et marquée par une exploitation massive et sans vergogne. Notre monde est fragile et nous nous devons de le préserver) ce qui avait pour conséquence, parmi d'autres, d'être tout à fait désagréable. Enfin, bien entendu, tout cela n'est vrai QUE si Jean était bel et bien caché dans un baril, mais ce n'est pas de moi que vous le saurez.


                    VENEZ ! A l’ABORDAGE ! ON QUITTE LE NAVIRE ET ON LES FAIT COULER ! J’AI LE MOME AUSSI !

                    C'est en entendant cela que Jean se décida enfin à sortir de son baril l'endroit où il était caché. Il ne fallait quand même pas couler avec le navire et mourir. Ce serait trop bête et en plus il ne serait même pas fait rembourser sa canne à pêche. Quand il eut parvenu au pont du bateau, non sans avoir causé le décès accidentel de quelques pirates qui était fort heureusement très méchants et ce n'était donc pas très grave, Jean se rendit compte avec surprise, puis effroi, puis étonnement que ce pont n'était pas droit, que le bateau piquait une tête au moment le moins approprié, et qu'un autre bateau mieux entretenu était juste à côté et attaquait celui sur lequel Jean se trouvait. Il chercha ses amis du regard, ne les vit pas, et se mit à pleurer.
                      Après un accrochage avec Sam et Iwan, Raspoutine avait poursuivi sa nage vers le nouveau navire. Il y avait encore des combats à mener, et l'énorme matou voulait absolument en être. Pas question de rester sur un bateau déjà condamné...

                      Pfah ! Évidemment, tes potes et toi avez tellement bien sabordé le navire que les rats sont tous partis. Y'en a deux qu'ont pigé, ou trois. Mais toi, Sören, non. T'es resté à bord comme un couillon. Tant pis pour toi, quand t'arriveras, la bataille s'ra finie... ah , tu parles d'un beau salopard de chasseur ! Limite il faudrait te border pour que tu puisses dormir. Bah. Papa Raspoutine est là.

                      Mais en vérité, sur le pont, Sören avait bel et bien remarqué les mouvements de ses ennemis. Simplement, l'un d'entre eux avait réussi à l'enfermer dans la cambuse avant de prendre le large. Les aléas du métier... Et malgré ça, Morgan ronronnait toujours avec confiance.

                      Sören, mon ami... tu ne devrais pas t'acharner à essayer de briser cette porte avec ton épaule. Tu vas finir par te blesser. Ah ! Ça y est, je te l'avais bien dit. Tu frottes ton bras endolori en maugréant, lorsqu'un boulet traverse l'habitacle, en manquant de t'emporter avec lui ! C'est ta chance, et tu la saisis. A présent, les deux navires sont très proches. D'un bond digne d'un roi de la savane, tu t'échappes de l'épave à en devenir. Tout le monde à l'air d'être déjà sur le nouveau bateau, et tu es heureux de constater que cette fois, chacun fait son possible pour ne pas trop l'abimer... Même James. Il n'empêche que c'est dommage. L'ancien était plus grand. Dire qu'il restait des blessés à l'intérieur... Cette seule pensée te blesse, car tu sais bien que leur capitaine les a condamné. Je ne parle pas du radeau, que tu vois sombrer dans un dernier glouglou.

                      Mais ce n'est pas tout, tu as de l'ouvrage. Le garçon qui t'avait pris pour un clochard un peu plus tôt a disparu. Pourvu qu'il ne soit pas resté dans le navire coulé... Eh ! Désolé, Sören, je vois Raspoutine qui revient. Et l'air pas bien content, en plus... Brrr.


                      Le poil hérissé, Morgan disparut dans la capuche de son maître tandis que l'énorme matou le toisait, perché sur la tête d'un forban qui avait l'air de craindre le pire pour son scalp.

                      Ah, ben quand même. Content de te revoir entier, l'artiste... Aller, on bouge, y'a de l'ouvrage. Très bien, t'as compris. Cette fois-ci, tu tailles dans le lard de tes ennemis. Toujours avec trop d'états d'âmes, 'faut bien le dire. Mais au moins, ça commence à ressembler à une vraie bataille, et pas à un jeu entre chatons... T'es un grand, ou pas, Sören ?

                      Bref, tu progresses, mais pas gratuitement. En fait, tu as vu James se démener de son côté, aux prises avec un beau paquet de forban qui, eux, ne lui font pas de cadeau. Le type à l'épée, celui que tu m'as empêché d'énucléer, celui-là, il a tout bonnement disparu. Comme le petit... A moins que ce soit la crevette que porte ce grand gars, en jouant du tromblon ? Bon, quoi qu'il en soit, on est pas là pour parader. Avec ou sans griffes. Meow ! Eh ! Je t'ai déjà dit d'arrêter avec ça ! Lâche moi !


                      -Raspoutine, t'avances encore d'un poil et j'te jure que j'te les coupe !

                      Oups. Là, j'vois vraiment pas l'lézard, pourtant... Tout va bien. Les pirates s'font poutrer par ton crétin de capitaine, et leur chef tient le mioche bien ferme, avec un couteau contre sa gorge. Et il gueule. Il a peur, il a d'jà perdu, c'est clair, non ? Et puis comme ça, on risque plus de perdre le petit de vue... Bah... pourquoi vous vous arrêtez tous ? Franchement, des fois...



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                      Je me relevai et remarquai qu’on ne voyait plus mer d’un des deux cotés du navire. Et que de l’autre, on ne voyait plus le ciel. C’était bizarre. Je me redressai en marchant au passage sur le visage de Zegaï, et perdit immédiatement l’équilibre. Le sol n’étais plus droit du tout ! C’était trop bizarre. Cela me fit avoir immédiatement un malaise. Putain, je croyais que ça m’étais passé le mal de mer, mais bon, là le sol était même pas droit quoi !

                      -C’est quoi ce bordel, pourquoi le ciel est penché vers la droite ?
                      -On coule, espèce de crétin ! Faut qu’on se barre sur l’autre navire et vite !

                      On coulait ? C’était possible ça ? Pourtant on était sur un bateau… On m’avait expliqué que les bateaux, ca servait à pas couler dans l’eau. Je pigeais décidément pas grand-chose à ce monde, même après tant de temps… Sören m’aurait raconté des conneries ? Même notre petit radeau suffisait à ne pas couler, alors pourquoi ce grand bateau ne réussirait-il pas ? En plus, il flottait il y a quelques minutes encore ! Et puis… Pourquoi on coulait que du devant du bateau ? Hein ? Hein ? C’était pas un demi bateau ! Bon, en tout cas, il fallait changer de navire, parce que le petit Uriko y était. Le grand pirate avait gueulé qu’il l’avait attrapé.

                      Moi, James Fermal, je me devais de voler au secours de cette petite créature sans défense. Parce que je le voulais dans mon équipage ! Prenant Zegaï par le col pour le faire se relever, je me mis à courir. Plus le temps passait, plus le bateau s’inclinait. Nous nous mîmes à remonter la pente, le vent faisant onduler nos cheveux. Le soleil pointait à l’horizon et nous baignait d’une lueur sacrée. Des débris se mirent à s’effondrer, le mac s’écroula sous la gravité et la vibration manqua de me faire trébucher. Arrivé au bout du pont, un simple regard avec l’autre tarlouze me fit comprendre qu’il avait compris que j’avais compris la même chose que ce qu’il avait compris. Et nous sautâmes.

                      Tandis qu’un second boulet de canon faisait voler en éclat le reste du navire, nos deux amis étaient dans les airs, au ralentit. Le souffle de l’explosion les souffla en avant, en direction de l’autre embarcation. Des débris fusèrent dans leur direction, manquant plusieurs fois de les empaler, mais le destin les épargna. Durant le capharnaüm ambiant, un baril (car s’en était un) fut propulsé et vint s’écraser sur le pont du navire des pirates poètes. Celui-ci éclata, laissant un petit Jean tout sonné, assis avec son sceau sur la tête. Mais nos deux protagonistes étaient toujours en l’air, dans un ralenti qui n’en finissait visiblement pas.

                      -HHHAAAAA !!!! JEAN, POUSSES-TOI !!!

                      Et Bim, je me suis cogné la tête contre le sceau de Jean. Ca m’a fait super mal. Je me relevai en me frottant le front où une bosse commençait déjà à se former. Au moins on était arrivé. L’ancien navire disparut totalement dans un gigantesque BLOUB et le cri d’Uriko se fit rapidement entendre. En levant la tête, je le vis, dans les bras du chef des pirates. Celui-ci avait l’air de beaucoup peiner.

                      -Argh… Comment un simple gosse peut-il être aussi lourd ? C’est pas possible ! Choppez moi ces enfoirés !!!

                      Je repérai Sören qui avait réussit à changer de bâtiment lui aussi. En fait, je ne voyais que sa tête qui dépassait de la fenêtre d’une porte légèrement en contrebas. Il me faisait des grands signes. Je lui rendis son coucou avec un sourire. Une bande de pirates se mirent à grimper des étages inférieurs vers nous. Ils étaient des centaines ou quoi dans cet équipage ? C’était vraiment n’importe quoi ! Depuis le début, on avait du combattre au moins deux fois plus de pirates que ce qu’un navire de cette taille pourrait contenir. Mais bon, on n’était plus à ça près, alors le combat débuta.

                      -Ne t’inquiètes pas, Uriko ! On va venir te sauver !

                      Et les balles de base-ball se mirent à fuser…
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