Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

Quand y a plus de jus de fruits...

Rappel du premier message :

« Chauud… Troooop chauuud ! J’veux un jus de fruits… Ou de pomme… »

Belle journée en perspective, les gens gambadent dans la rue, aucun nuage à l’horizon, le soleil illuminant toute la ville… Dommage que cela affecte notre petit héros à ce point. L’habituel enfant énergique et joueur avait pour une fois pris congé. Le jeune garçon était allongé contre un mur, en train de se déshydrater sur place, et plus aucune petite pièce sur lui pour s’acheter son jus de fruits énergétique préféré. C’est que la chaleur… ça épuise… Heureusement qu’il avait acheté quelques bonbons à sucer pour tenir le coup… Oui quand on dit qu’il n’a plus d’argent c’est parce qu’il à préféré acheter les bonbons locaux. Le pauvre ne changera jamais…

Et après plusieurs minutes à sécher au soleil, Uriko se mit enfin à bouger ! Aujourd’hui il voulait juste se reposer, pour cette fois ci il n’ira pas visiter la ville, il a déjà fait le plus important de toute manière : Les bonbons. Il repassera au retour c’est pas grave. Donc, direction le bateau ! Cette fois-ci, c’était un bateau marchand qui l’avait emmené faire le trajet. Uriko fit ainsi l’effort surhumain de marcher jusqu’au port, avant de se diriger dans un bateau de taille moyenne… Seul problème… Personne devant, les marchands ont dû aller faire un tour… Et comment qu’il fait maintenant pour aller dodo si personne n’abaisse un mini pont ? Bon, tant pis, c’est pas très poli mais il va devoir s’inviter tout seul dedans !

Par chance le bateau était relié au port à l’aide d’une corde, ainsi, le chasseur de primes se mit à jouer les cascadeurs, et à faire la chenille en s’accrochant à la corde, suspendu au-dessus de la mer. Finalement, c’était amusant ! Même si ça faisait un peu peur… parce que l’eau bah… s’il a pas pied… Bah ça fait drôlement peur ! Heureusement, Uriko arriva sain et sauf sur le bateau ! Et c’est ainsi que le jeunot s’était dit que c’était pas bien malin de laisser un bateau sans surveillance, n’importe quel voleur pourrait y rentrer (Ou lui…). Bon, maintenant direction, la chambre ! Et après 5 minutes de recherche, le jeunot finit enfin par trouver un lit !

2 heures plus tard ~

« Hmm… L’est quelle heure ? Hmm… Soif… »

Hélas, malgré ces deux heures de dodo intensif, notre aventurier miniature n’avait toujours pas retrouvé son énergie habituelle… Réveillé par une forte envie d’aller boire, il à toujours pas bu depuis… Il aime pas vraiment l’eau… Mais il semblerait qu’il n’ait pas le choix sur le coup… Problème… Où est la cuisine ? Et… Le bateau bouge ? Ils sont revenus ? Chouette, faut qu’il aille leur dire bonjour après ! Mais d’abord, boire ! Bon… Direction, la cuisine… Hmm… Il était pourtant sûr que c’était ici… Le jeune homme se mit ainsi à faire toutes les portes jusqu’à trouver quelque chose qui attisa fortement son intérêt. Un joli petit fruit vert avec de jolies spirales dessus, vous l’aurez deviné il s’agit d’un fruit du démon. C’était sans doute le fruit le plus joliiiiii du monde ! Et s’il se souvient bien… Ce navire marchand vendait en effet des fruits pour d’autres petites îles… Une idée germa alors de l’esprit du gamin et celui-ci prit alors le fruit avec lui, il aimerait bien le goûter, et les gentils marchands ne se mettraient sans doute pas en colère pour un seul de leurs fruits après tout.

Sur le moment, Uriko ne mangea pas immédiatement le joli fruit et continua de chercher la cuisine qu’il trouva juste après la découverte du fruit en question. Uriko fit ainsi comme chez lui, prenant un verre dans une armoire proche de lui. Il fouilla ensuite dans divers tiroirs pour trouver alors un magnifique presseur de fruits et un couteau ! Oui vous l’aurez deviné, Uriko aura bel et bien droit à son Jus de fruit ! Fais maison en plus ! Enfin… Encore fallait-il que ce soit un fruit juteux… Mais ça avait la tête d’un agrume quand même… Donc logiquement…

Le jeune garçon partit donc à la découverte du plus joli fruit du monde avant de le découper en deux, déposa les moitiés l’une après l’autre sur le presseur pour en extraire le jus et après au moins quelques longues minutes, le verre était enfin remplit d’un délicieux liquide vert ! Opération jus de fruit (Du démon) réussi ! Il l’aura finalement eu son jus de fruit ! Ce qu’il a l’air boooon ! Sans une ni deux, le jeunot but son breuvage d’une traite… Voilà qui était rafraîchissant… Mais…

« Hmm… Ba... Baargh… »

Uriko était soudain prit de nausée… Et s’était mis à toussoter, ce jus de fruit était infect ! Etait-il possible qu’un aussi joli fruit soit aussi écœurant ? Ce gout indéfinissable, même les aubergines ont meilleurs goût ! Et Dieu sait qu’Uriko déteste les aubergines… Pire que des médicaments ce jus là… Ptet qu’il est périmé ?
Et le petiot n’eut même pas le temps de digérer l’horrible liquide vert qu’un groupe de trois personnes débarquèrent dans la pièce suite aux bruits de l’enfant… Le plus imposant des trois s’approcha lentement le regard fixé sur les restes du fruit qui traînait sur la table…

« Kof… Gnion… Ah, Bonjouuur ! »


A suivre ~
  • https://www.onepiece-requiem.net/t3484-uriko-lhant
  • https://www.onepiece-requiem.net/t3394-uriko-lhant-encore-un-boulet-en-plus
Sur ce nouveau bateau, Uriko voulait essayer de faire quelque chose pour pouvoir aider Jajam qui était encore sur l’autre bateau… Problème… C’est que niveau possibilité, l’enfant était assez restreint. Il ne pouvait même pas espérer pouvoir se battre vu que tout son équipement était encore sur l’ancienne île… Or le combat au corps à corps, Uriko ne sait pas faire, surtout qu’il manque cruellement de force…
Sur le bateau, il voyait bien quelques personnes habillées drôlement en train de se faire martyriser par les pirates… Hmm… Mieux valait ne pas compter sur eux. L’enfant n’avait plus qu’à se débrouiller seul… Une corde ! Oui, il devrait essayer de trouver une corde à lancer pour eux… Quoi qu’une corde c’quand même lourd… Et pis la distance entre les deux bateaux… Y a quand même une bonne distance… Mais en jetant la corde à la mer, Jajam n’aurait plus qu’à nager jusqu’à elle pour y grimper… Ah oui mais le problème c’est que les pirates aussi peuvent le faire et c’pas bien de remplir encore davantage le bateau… C’est compliqué de sauver quelqu’un quand même…

Uriko se retrouvait ainsi impuissant, sur le bateau, immobile, tournant la tête un peu partout pour tenter de faire quelque chose… Mais hélas, son ravisseur était déjà de retour vers lui, l’attrapant par derrière et de nouveau, Uriko était dans les griffes du loup. S’agitant pour espérer tenter se libérer de l’étreinte du vilain monsieur… En vain, Uriko était bien trop faible sans armes… Pire encore, celui-ci devait rester sagement immobile, le capitaine pointant une dague devant son cou… Voilà qu’il était devenu un otage… Ou autrement connu sous le nom de « boulet ».

Mais là où cela devenait intéressant pour le vil pirate, était que Jajam avait montré par sa simple phrase qu’il connaissait effectivement le gosse… Une opportunité de le changer en véritable otage. Un sourire en coin illumina alors soudainement son visage, il devait faire pression.

"STOPPEZ-VOUS ! SI VOUS TENTEZ QUOI QUE CE SOIT J’EGORGE CE MIOCHE !"

Comme pour illustrer ses paroles, celui-ci rapprocha la pointe de la gorge d’Uriko, glissant lentement et doucement la pointe de son arme sur le cou de l’enfant. Délicatement pour ne pas l’égorger mais assez fort pour malgré tout couper la peau en surface, laissant apparaître une belle coupure avec une trainée de sang sur la peau du chasseur de primes.
Face à ce geste, Uriko avait arrêté de bouger, les yeux grands ouverts, celui-ci n’avait que laisser s’échapper un bruit sourd venant de sa gorge… Il avait mal, il saignait… Il pleurait silencieusement, trop effrayé de se faire mal en bougeant ou en criant… Sans ses artifices, ses armes… Il n’était qu’un enfant tout ce qu’il y avait de plus normal… Pour une fois, le petit garçon ressentait réellement la peur… Cette fois, c’est lui la cible, il ne peut pas se cacher derrière une foule. Il est en position de faiblesse. Cette coupure que lui avait faite le pirate l’avait mis en état de panique…
Jajam disait qu’il allait le sauver… Mais cela ne le rassure pas pour l’instant, car c’est un otage, il aurait même peur que Jajam ou m’sieur clochard tentent quelque chose et donc que le pirate mette sa menace à exécution…

Si seulement il était plus grand, Uriko aurait ptet pu faire quelque chose… S’il savait se battre sans armes… Et pourtant il y avait de quoi apprendre à Shimotsuki…
Il a mal… La coupure le brûle… Ce n’était qu’une égratignure pour la plupart mais Uriko n’est pas habitué à ce genre de douleur… Il a juste… Mal…
Et c’est à cet instant que « cela » se produisit… Poussé par cette très courte pensée de puissance, les pouvoirs du fruit du démon qu’il avait absorbé s’étaient activés, propulsant le faible poids du gamin à un poids impressionnant. Le pirate qui tenait fermement le chasseur de primes à ce moment là, ressentit bien évidemment les effets de cette soudaine prise de poids, et très vite, celui-ci tomba devant la pression de l’enfant. Plus de 300 KG, voilà le poids qu’il devait désormais soutenir. Le pirate avait lâché son arme lors de sa rapide chute.

Sans le savoir, Uriko venait de mettre au tapis son agresseur. L’enfant était assis sur le corps du pirate qui semblait immobilisé… Ecrasé… Sa respiration légèrement bloquée… Certes, Uriko avait fini par vaincre le boss… Mais le petit bout de chou était encore en état de choc, celui-ci restant assis sur ses genoux, en train de frotter les larmes qui n’arrêtaient pas de couler de ses yeux. Ne se souciant même pas de ce qui venait de se passer…
Il a toujours mal, toujours peur, il saigne toujours et au final ses pleurs l’avaient amené à avoir le hoquet…

" Hic….Hic….Grand…Hic…Grand…Ugh… Frère…"

Il veut juste du réconfort…
  • https://www.onepiece-requiem.net/t3484-uriko-lhant
  • https://www.onepiece-requiem.net/t3394-uriko-lhant-encore-un-boulet-en-plus
Eh, paysan, sans vouloir te faire chier... je crois que tu peux me lâcher, maintenant. Oh ? Eh, là ! T'entends ? … Ouai, okay, je te l'accorde autant que tu veux. C'était bizarre comme situation, et j'ai encore du mal à piger le pourquoi du comment. Le mioche qui chiale sur le connard en syncope... Alors même que ledit connard gérait la situation la seconde d'avant, et en grand seigneur ! Drôle de cinéma. Mais c'est pas une raison pour rester campé là comme un abruti alors que ça continue à se battre tout autour ! Regarde James ! Lui, au moins, c'est pas une tapette ! Même si je l'aime pas ! Fssshhhh ! Lâche-moi, aller ! Lâche-moi ! Lâche...

Un bruit sourd et mat se fit entendre. Sören venait de lâcher l'énorme matou sans cérémonie, et s'approchait de l'enfant. Pendant que Raspoutine s'en allait dissiper sa frustration dans la bataille, Morgan pointa l'oreille hors de la capuche de son maître.

Oh, Sören... Je te reconnais bien là, avec ton grand cœur. Tu t'approches du garçon, en esquivant les balles de ton capitaine avec aisance. La force de l'habitude, sans doute... Quelques forbans se dressent sur ton chemin, mais tu n'hésites pas à te débarrasser non sans violence de ceux qui résistent aux balles anarchiques et meurtrières. Tu es de marbre, comme si la scène s'était trop remplie d'évènements contradictoires pour que tu puisses encore ressentir les choses dans le détail. Alors, tu te focalises sur le petit. Au milieu d'un groupe constitué d'un assassin, d'un aigri, d'un croque-mort, d'un gosse incapable d'avoir d'autres sujets de conversation que sa canne à pêche et d'un gros débile à la tête plate, tu es, excuse-moi de le penser, le fond humain, le liant, le pacificateur de la bande. Celui qui tient bon dans la tempête. Normal, pour un barde, d'un côté... Tu es l'essence de la fête, celle-là même qui réconcilie toujours les pires ennemis dans un nuage d'alcool et de chansons. Pardon si je t'ai en trop haute estime, mon ami.

-Aller, aller, c'est fini c'gros chagrin...

Tu ne cherches pas à comprendre ce qui vient de se passer. Tu tends les mains vers l'enfant, et tu tentes de le soulever. La poitrine du capitaine à l'agonie tressaute, il tousse tandis que le poids qui l'écrase se déplace légèrement. Tu as l'air de peiner terriblement.

-Ma parole ! … Ouah !

D'un seul coup, tu as basculé en arrière avec le garçon dans les bras. Au passage, tu devrais te doucher... ton odeur n'est digne ni d'un chat, ni d'un honnête homme. Et en plus, le petit en a oublié de pleurer tellement qu'il a l'air incommodé. Tu te promets que tu y veilleras à la prochaine occasion. S'il devait y en avoir une, cela s'entend.

-Tu viens avec moi ? Vaut mieux s'mettre à l'abri. James et les autres s'occupent de tout, t'as plus rien à craindre.

Vite dit, avec toutes ces balles qui volent de partout ! Tu en interceptes une de justesse avant qu'elle ne percute ton protégé de plein fouet. Sur le pont supérieur, l'ange s'en donne à cœur joie, épaulé par un Raspoutine à la gueule sanglante. Brrr...

Finalement, tu découvres une trappe qui mène à la cale. Elle devrait être déserte, vu la foule qui se presse sur le pont... l'idéal pour calmer le garçon. Avec de la chance, il y aura peut-être même des douceurs. Tu n'y a pas prêté attention, mais ces Poètes Pirates ont l'air d'être davantage adeptes des après-midi thé-macaron-biscuit que des soirées débauche dans le rhum et la viande séchée...
  • https://www.onepiece-requiem.net/t3618-soren-le-chat-hurlevent
  • https://www.onepiece-requiem.net/t3496-soren-hurlevent
Ces pirates étaient vraiment très marrants à massacrer ! Les balles leur rebondissaient dessus avec aisance, et des fois, me revenaient dessus pour que je les refrappe. Du coup, c’était deux fois plus rigolo ! Mais je devais me dépêcher de les foutre tous à terre, sinon Uriko allait se faire emmener… Ha ba non, on était sur un bateau, il pouvait être emmené nul part, en fait… Du coup, on avait le temps, il suffisait de tous les éclater un par un.

Un mec monta l’escalier, l’air vraiment pas content. Il avait le visage tout plein de traits rouges. Il s’approcha de moi, se pencha légèrement vers mon oreille et me dit :

-AARRRRRGGGGGGGHHHHHH !!!!!

Il venait de se faire mordre le derrière par Raspoutine. Et mon tympan venait de se briser en mille morceaux ! Plaquant ma main gauche sur mon oreille, ma main droite resserra sa prise sur la batte et se leva pour lui faire fermer sa grande gamelle. Je fis un signe de tête à Raspoutine pour le féliciter, mais sans sourire, il ne fallait pas qu’il s’imagine que je l’apprécie non plus. Avec mon petit doigt, je pestai en essayant de faire revenir mon ouïe. Je m’imaginais probablement que secouer mon doigt dans mon oreille allait servir à quelque chose, mais non, cela continuait de siffler atrocement. Je secouai la tête et me dirigeai vers le pirate qui retenait Uriko.

-STOPPEZ-VOUS ! SI VOUS TENTEZ QUOI QUE CE SOIT J’EGORGE CE MIOCHE !

Ha merde, c’est embêtant ça. Pour l’avoir déjà expérimenté, un humain, sans sa tête, ça marche beaucoup moins bien, forcément. Il fallait que je me débrouille pour récupérer le bébé humain sans que le pirate ne lui fasse de mal ! Ou en tout cas pas trop. Mais en attendant, je devais absolument faire celui qui ne veut rien tenter. Je me mis à leur tourner le dos en sifflotant, l’air de rien, abaissant ma batte sur le crâne des quelques pirates encore debout. Fallait admettre qu’ils étaient vraiment beaucoup au final. Un mec passa devant moi avec une grosse boule de fourrure violette accrochée au visage. Il hurlait et courait dans tous les sens, sans regarder où il allait. Il finit par buter contre la rambarde et à basculer par-dessus bord.

Cela me donna une idée. Mon plan génial était en train de se monter, pierre après pierre, dans mon esprit brillant. J’allais user de mon talent de comédien pour faire croire que je tombais par-dessus bord. Ensuite, j’allais m’accrocher au bord et me déplacer latéralement pour faire tout le tout du bateau. Ha ouais mais j’avais ma batte… Pas grave ! Je pouvais la tenir entre mes dents ! Une fois le tour fait, je remonterai sur le pont, derrière le pirate et je l’assommerai par surprise, hahahaha ! C’était tout bonnement génial !

Je mis ma batte entre mes dents et me retournai vers le bord. Dans le mouvement, ma batte faucha un pirate qui s’enfuyait au niveau de la gorge. Celui-ci fit un salto arrière et s’écrasa deux mètres derrière moi. J’entendis un bruit sourd au loin et vit la petite tête de melon d’Uriko qui dominait de tout son poids le corps du pirate. Sören était déjà à ses cotés pour l’aider. Ha ba bien… Alors moi je me fatigue à mettre au point le plan parfait et il se débrouille tout seul ? Mais à quoi ça sert que Fermal se décarcasse, hein ? Bon ba du coup, plus de pression, plus de répression, on peut y aller à fond ! Enfin, pour le peu de pirates qu’il restait je n’allais pas faire la fine bouche.

-Alors les méchants ? On vient de perdre son capitaine et on veut se frotter à un ange maintenant ? Vous avez vraiment rien compris !

D’un coup de batte, je fis péter la rambarde et en récupérait deux piliers. Ca ferait de belles petites battes ça ! Remettant ma batte entre mes dents parce que j’aimais pas ne pas faire ce que j’ai prévu, je pris un morceau de bois dans chaque main. Les troupes se reformaient en face, décidant de jouer le tout pour le tout. Mais même une quinzaine d’humains, ça ne valait pas un ange ! Surtout un comme moi !

-Santoryu ba’to !

Fonçant dans le tas, je mis des coups de battes à droite, à gauche, même un peu au milieu en pivotant la tête… Je me tapai dans tous les sens, sans réfléchir ni viser. Des fois, je sentais un truc dur, des fois ça tapait dans le vide. Seule chose de sûre, c’est qu’après un seul et unique passage parmi eux, plus personne ne restait débout. Et là, j’ai vomi. Bouger la tête dans tous les sens de la sorte, ça avait réveillé mon mal de mer.

Le silence qui régnait sur le pont était très reposant, après un bordel pareil. Certains pirates gémissaient, certes, mais c’était tout de même très calme. Comme on dit à Skypiea, c’est le calme après la tempête. Je me mis à chercher Uriko et Sören du regard, mais en vain. Merde… J’espérais qu’il ne leur était rien arrivé… Marchant de long en large sur le pont, je finis par marcher sur une grille d’où une petite voix s’éleva.

-James ! On est là !

Me penchant, je tentai de voir quelque chose, mais il y régnait une obscurité totale. Heureusement que l’odeur qui s’en élevait me permit d’identifier Sören sans l’ombre d’un doute. J’ouvris la grille et leur fit signe de sortir. Tous les pirates étaient vaincus, on ne risquait plus rien. Revoir « tête de melon » après tout ce temps me fit très plaisir et je ne pus m’empêcher de lui faire un câlin. Il était vraiment trop mignon ce bébé humain. Il aurait presque pu être un ange, s’il avait eu des ailes.

-Ben alors « tête de melon » ! Qu’est ce que tu fais ici ? Je pensais te revoir, mais pas dans ces conditions ! Sören, je te présente Uriko, un bébé humain qui est devenu chasseur de prime en même temps que moi. Tu sais, quand je suis partit il y a quelques mois pour avoir ma carte. Uriko, je te présente Sören, mon partenaire de chasse !
      Page 2 sur 2 Précédent  1, 2
      Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum