Rappel du premier message :
Nous vivons dans des temps dangereux, la confiance entre les humains se dégradent, les trahisont fusent, les complos à grande échelles se font nombreux, et pourtant, et pourtant. Il y aura toujours quelqu'un pour mater la révolution, pour abattre ceux qui combattent le système, contre ceux qui tentent, tant bien que mal, de retourner la situation en leur faveur. Mais attention, car ce périple est dangereux. Quitte ou double. En prenant un navire, on en gagne deux, mais si on ne le prend pas, on meurt. Dans cette optique là, on peut donc dire que Satoshi fut clément d'avoir fait emprisonné les Terribles Sirènes, Jenaiz et tous ces traîtres, mutins, comploteurs et autres imbécilités. Certes, ils n'ont plus droit qu'à deux verres d'eau et trois morceaux de pain par jours, mais il faut parfois savoir resserer les boulons. Il faut parfois savoir agir, savoir faire bouger choses. Il faut parfois savoir. Satoshi ne savait pas. Satoshi a laissé ces infâmes petites pestes se servir dans sa nourriture la plus gouteuse, dans son saké le plus gouteux. Dans tout ce qui l'était, gouteux. Mais c'est fini. Dorénavant, pas d'invité. Si un inconnu monte à bord du Lady Million, il sera membre de l'équipage, ou ennemi. Et un ennemi se fera réserver une place de choix dans les géôles du batiment des Truands. Un ennemi ne voulant pas se faire capturer est un ennemi mort. La mort, ou la souffrance perpetuelle d'un estomac se débattant de toutes ses forces pour recevoir ce qu'il a toujours reçu, durant toute la piètre existance de son possesseur.
Confortablement assis dans un fauteil dont la confortabilité n'a d'égale que son apparence, en forme de pièce géante pliée à 120 degrés, avec bien sur des accoudoirs rajoutés, l'aquisition de cet objet ne fut pas un long fleuve tranquille. Satoshi du braver vents et marées pour acquérir cet objet, abandonné au bord d'une plage où les Truands ont accostés pour qu'un certain Charpentier fasse une petite maintenance sans que le navire ne tangue tous les quatre matins. Dans quel monde vit on, encore une fois. Les charpentiers veulent accoster, et on leur obéit. Heureusement que ce sont eux qui donnent au navire ce dont il a besoin pour continuer à avancer, sinon, nada. Il ne manquerait plus que ce Sharp discute au sujet du partage des gains. Quelle horreur. Lorsque ce jour arrivera, Satoshi ne sera pas tendre. Deux claques dans la tronche, retourne chez papa avec ce qu'on te donne, et arrête de réclamer, qu'il lui dira. Enfin. Toujours assis, la pièce d'or enjambe habilement chacun des doigts sur son chemin avant d'être soudainement propulsée d'une pichenette vers le plafond couleur marron dépourvu d'échardes. Atteignant l'apogée de son vol, elle commence une chute et finit dans la main de son possesseur. Le signal pour lui de se lever et de faire ce qu'il faut, en bon capitaine.
Il se redresse donc et se dirige vers la porte. Grinçant, elle alerte tous les membres de l'équipage qui se tourne vers leur capitaine. Faire ce qu'il faut n'est pas contempler leur travail, ou complimenter leurs efforts, voire même sortir des bidons de breuvage alcolisé pour fêter le fait que Sca ait réussit à soigner quelqu'un sans le faire crier. Ou plutôt fêter le fait que le soigné en question n'ait pas crié. Non, ce qu'il faut c'est les faire bouger plus, remarquer des choses qui ne peuvent être remarquer, dire des choses qui ne peuvent être dites, sans cela le navire deviendrait une taverne où tous boivent sans rien faire, pour rien, un navire dénué d'organisation n'est pas un navire, c'est un bar. Et pour que cela ne devienne pas un bar, il faut faire ce qui ne peut être fait. Entendre sans écouter, dire sans parler.
« Hum. Vous m'expliquez pourquoi le navire n'a pas été nétoyé depuis la dernière fois que nous avons accostés ? La crasse s'accumule sur le pont, les vagues frappant le navire envoie de l'eau que vous laisser stagner pendant des jours et des jours... Il faut vous le dire comment, il faut vous bouger nom de dieu ! »
Et il continue sa ronde. Et dans sa ronde il croise Ange. Ange en train de regarder Jack. Jack en train de lancer des couteaux autour de cet abruti de Flynn. Cet abruti de Flynn en train de regarder les nibards de Sca pour s'empêcher de pousser des cris dont une fillette n'aurait pas la capacité d'imiter. Bidon au milieu de tout ce beau monde, on se sert et on boit, on fait des tâches et on nétoie pas. Hm. C'est pas des matelots, c'est des anciens, c'est des bons, il ne poussera pas de cri. C'est normal. Il s'asseoit. Qu'est ce qu'il en pense Ange ? Ange il regarde, mais Ange va écouter.
« Tu crois que ça leur permettra de tenir un rythme des tâches à faire convenable ? Non parce qu'ils vont la chercher pendant des heures, la crasse. »
Mais Ange n'écoute pas, Ange contemple. Tous des ingrats. Le capichef se lève et se dirige vers la proue, admirer la vue est un passe temps dont la capacité à rendre calme les gens est indéniable. Ange est un abruti lorsqu'il le veut, mais pas que. Hm. Pas que lui. Arrivé sur la proue, Satoshi discutaille avec la figure. Une jolie fille que voilà. Une fille en or qui plus est.
« Et toi, tu penses quoi ? »
Puis il lève le menton vers le ciel, ciel dénué de nuage en cette fin d'après midi. Un vent en proue, une mer calme. Tout le contraire de ce qui se passait ces derniers jours. Ou pas.
D'une minute à une autre, tout change. La vue de l'horizon n'appaise pas, elle alarme. Le décor devient chaotique. La mer s'agite telle une pucelle se faisant violer. Tel un porc que l'on s'apprête à abattre, elle tente de frapper ce qui est frappable, et sur ce navire, ce qui est frappable est la coque. Faisant tanguer le navire dans tous les sens, envoyant valser des matelots vers l'opposé du pont, il fallait bouger et vite. La nuit allait tomber, et une nuit de tempête n'est jamais bonne à prendre. Le navire va dériver.
« TOUS A VOS POSTES ! »
Néanmoins, une bonne vieille tempête pour remettre les pendules à l'heure et faire bouger le train de tous ces pirates dont la fainéantise monte à mesure que le gris sombre des nuages enragés nous offrant foudre, pluie et grêle laisse place au blanc laiteux de ceux ci et au ciel bleuté qui nous permet de voir l'astre lumineux dans toute sa splendeur.
Confortablement assis dans un fauteil dont la confortabilité n'a d'égale que son apparence, en forme de pièce géante pliée à 120 degrés, avec bien sur des accoudoirs rajoutés, l'aquisition de cet objet ne fut pas un long fleuve tranquille. Satoshi du braver vents et marées pour acquérir cet objet, abandonné au bord d'une plage où les Truands ont accostés pour qu'un certain Charpentier fasse une petite maintenance sans que le navire ne tangue tous les quatre matins. Dans quel monde vit on, encore une fois. Les charpentiers veulent accoster, et on leur obéit. Heureusement que ce sont eux qui donnent au navire ce dont il a besoin pour continuer à avancer, sinon, nada. Il ne manquerait plus que ce Sharp discute au sujet du partage des gains. Quelle horreur. Lorsque ce jour arrivera, Satoshi ne sera pas tendre. Deux claques dans la tronche, retourne chez papa avec ce qu'on te donne, et arrête de réclamer, qu'il lui dira. Enfin. Toujours assis, la pièce d'or enjambe habilement chacun des doigts sur son chemin avant d'être soudainement propulsée d'une pichenette vers le plafond couleur marron dépourvu d'échardes. Atteignant l'apogée de son vol, elle commence une chute et finit dans la main de son possesseur. Le signal pour lui de se lever et de faire ce qu'il faut, en bon capitaine.
Il se redresse donc et se dirige vers la porte. Grinçant, elle alerte tous les membres de l'équipage qui se tourne vers leur capitaine. Faire ce qu'il faut n'est pas contempler leur travail, ou complimenter leurs efforts, voire même sortir des bidons de breuvage alcolisé pour fêter le fait que Sca ait réussit à soigner quelqu'un sans le faire crier. Ou plutôt fêter le fait que le soigné en question n'ait pas crié. Non, ce qu'il faut c'est les faire bouger plus, remarquer des choses qui ne peuvent être remarquer, dire des choses qui ne peuvent être dites, sans cela le navire deviendrait une taverne où tous boivent sans rien faire, pour rien, un navire dénué d'organisation n'est pas un navire, c'est un bar. Et pour que cela ne devienne pas un bar, il faut faire ce qui ne peut être fait. Entendre sans écouter, dire sans parler.
« Hum. Vous m'expliquez pourquoi le navire n'a pas été nétoyé depuis la dernière fois que nous avons accostés ? La crasse s'accumule sur le pont, les vagues frappant le navire envoie de l'eau que vous laisser stagner pendant des jours et des jours... Il faut vous le dire comment, il faut vous bouger nom de dieu ! »
Et il continue sa ronde. Et dans sa ronde il croise Ange. Ange en train de regarder Jack. Jack en train de lancer des couteaux autour de cet abruti de Flynn. Cet abruti de Flynn en train de regarder les nibards de Sca pour s'empêcher de pousser des cris dont une fillette n'aurait pas la capacité d'imiter. Bidon au milieu de tout ce beau monde, on se sert et on boit, on fait des tâches et on nétoie pas. Hm. C'est pas des matelots, c'est des anciens, c'est des bons, il ne poussera pas de cri. C'est normal. Il s'asseoit. Qu'est ce qu'il en pense Ange ? Ange il regarde, mais Ange va écouter.
« Tu crois que ça leur permettra de tenir un rythme des tâches à faire convenable ? Non parce qu'ils vont la chercher pendant des heures, la crasse. »
Mais Ange n'écoute pas, Ange contemple. Tous des ingrats. Le capichef se lève et se dirige vers la proue, admirer la vue est un passe temps dont la capacité à rendre calme les gens est indéniable. Ange est un abruti lorsqu'il le veut, mais pas que. Hm. Pas que lui. Arrivé sur la proue, Satoshi discutaille avec la figure. Une jolie fille que voilà. Une fille en or qui plus est.
« Et toi, tu penses quoi ? »
Puis il lève le menton vers le ciel, ciel dénué de nuage en cette fin d'après midi. Un vent en proue, une mer calme. Tout le contraire de ce qui se passait ces derniers jours. Ou pas.
D'une minute à une autre, tout change. La vue de l'horizon n'appaise pas, elle alarme. Le décor devient chaotique. La mer s'agite telle une pucelle se faisant violer. Tel un porc que l'on s'apprête à abattre, elle tente de frapper ce qui est frappable, et sur ce navire, ce qui est frappable est la coque. Faisant tanguer le navire dans tous les sens, envoyant valser des matelots vers l'opposé du pont, il fallait bouger et vite. La nuit allait tomber, et une nuit de tempête n'est jamais bonne à prendre. Le navire va dériver.
« TOUS A VOS POSTES ! »
Néanmoins, une bonne vieille tempête pour remettre les pendules à l'heure et faire bouger le train de tous ces pirates dont la fainéantise monte à mesure que le gris sombre des nuages enragés nous offrant foudre, pluie et grêle laisse place au blanc laiteux de ceux ci et au ciel bleuté qui nous permet de voir l'astre lumineux dans toute sa splendeur.
Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Lun 26 Nov 2012 - 20:54, édité 1 fois