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Globalement Inoffensif

>> Canard Un


Globalement Inoffensif  En attente !

Pseudonyme : Le vieillard était autrefois connu par les pirates comme "Le Sale Con", un surnom dont il n'était pas peu fier.
Age: 67 ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Rang : "Hé c'tait pas une légende lui ?"

Métier : Y a que les nazes qui se spécialisent
Groupe : Marine
But : Pouvoir prendre sa retraite

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Canard maîtrisait autrefois le Haki de l'armement, chose qu'il est désormais incapable de faire. Perte de volonté et de foi en tout ce dont il croyait oblige.
Équipements : Un prototype d'armure de combat fabriqué par Vegapunk lui même afin de permettre au vieillard de combattre malgré son état.

Codes du règlement (2) :

Parrain : Brih ! Non Ging ! Non plutôt Munster ! En fait on va juste dire un canard.

>> Physique

Puisqu'il est hostile envers une grande partie du monde, vous avez plus de chance de croiser Canard avec son apparence la plus menaçante. Dans son armure. Effectivement, sans cette dernière, son apparence la plus menaçante est une grimace ronchonne qui, à part faire pâlir d'envie n'importe quel vieux campagnard, n'est pas très utile. L'armure d'un autre côté l'est diablement, utile. Rajoutant une trentaine de centimètres au vieillard courbé, elle participe activement à L'impression donnée par notre héros. L'impression est une théorie selon laquelle le premier regard permet de se faire un avis définitif sur une personne. Et même si l'habit ne fait pas le moine, l'armure, elle, lui colle un coup dans la tronche à ce donneur de leçon. Débarrassée de l'homme d'église, la machine peut s'occuper de faire fichtrement peur à quiconque l'approche. L'arme la plus efficace du marine, pour pouvoir frapper les prêtres et autres religieux, produit une très forte quantité de fumée, à l'aide de tuyaux habilement placés derrière la tête et aux jambes. Fait pas vraiment utile mais toujours sympathique à savoir, la fumée qui sort de notre héros n'a rien d'ordinaire. C'est en fait un mélange entre une fumée tout ce qu'il y a de plus normale dans un nid de mécanismes comme l'armure et une énorme quantité de tabac. Effectivement, afin d'apaiser le vieillard de ses nombreuses douleurs aux nombreux vieux os, une machine envoie continuellement de la fumée de tabac dans le visage de ce dernier -qui fume vraiment beaucoup-. Seulement Canard étant un vieil aigri, il n'accepte pas de partager autant de tabac avec tout ceux qui l'entourent. Ainsi il a recyclé un masque de soudeur pour bloquer la sortie de la précieuse fumée. Il n'avait pas prévu que l'élément en question s'entasserait avant de trouver une autre sortie, à savoir les tuyaux accentuant ainsi le nuage qui entoure le soldat. Voila pourquoi à première vue, lorsqu'on regarde l'ancien officier, on voit rien. Ou plutôt, on voit un milieu. Le haut et le bas du corps étant entièrement cachés par le nuage -lorsque le combattant ne bouge pas- seul son ventre est visible. C'est donc dans un effet des plus dramatiques qu'on ne peut apercevoir que l’emblème de la marine, dans un dense brouillard. Ce n'est peut-être pas très impressionnant tout de suite, mais imaginez lorsque l'emblème en question vous fonce dessus après avoir hurlé une quelconque insulte.

Maintenant nous allons aborder ce qu'il se passe une fois que la fumée s'est dissipée. Une mandale déjà. Ensuite vous aurez la chance de pouvoir jeter un regard sur l'armure dont on parle tant depuis le début de cette description. Grise et pleine de machins bidules. C'est tout ce qu'il y a d'important à savoir sur elle. Si vous êtes malchanceux vous pourrez peut-être aussi voir le type qui se cache sous la montagne de mécanismes. Un corps détruit par le temps et un visage détruit par les coups. Canard a ainsi eu le nez cassé tellement de fois, que ce dernier a évolué jusqu'à devenir un gros truc incassable qui déborde sur tout le reste. De la même façon les sourcils du soldat, après avoir compris qu'ils seraient toujours froncés, ont viré au brun pour être encore plus menaçants. Malheureusement la moustache n'a pas reçu le message et s'est contentée de se laisser tomber nonchalamment pour donner un espèce de pâté grisâtre dont la seule utilité est de piquer les narines. Les oreilles quant à elles n'ont rien à voir avec toutes ces conneries, le maître de notre héros les mordait juste violemment à chaque bourde. Finalement les lobes se sont agrandis jusqu'à s'incruster dans l'absence de menton du Un.

Enfin parlons rapidement de l'état physique du sujet. En plus de la décadence naturelle due à l'âge, l'ancien Vice-amiral a récupéré une décadence due à un salaud qui lui colla son pied dans la colonne vertébrale. Ainsi Canard est incapable de bouger le bas de son corps s'il est séparé de son armure. Armure dont il doit se séparer régulièrement pour une remise à neuf. Les circuits d'époque, ça se bousille vite. En plus de la machine qui recréait un petit semblant de son ancienne force, notre héros porte des lunettes customisées. Une jumelle est installée sur l'oeil gauche bien plus abîmé que le droit -à cause d'un vieil ennemi nommé "Rayon-Man" qui pouvait émettre des rayons de lumière depuis son côté gauche après une sombre aventure dans un bol géant rempli d'un liquide inconnu-. Logiquement, comme tout appareil dispensable mais utile, la jumelle ne fonctionne pas parfaitement. Elle zoom en fait trop, et le vieillard voit donc plus loin avec un oeil qu'avec l'autre. Ça ne pose en soit que de légers problèmes de perspective et notre protagoniste n'a ainsi pas prit le temps de la faire réparer. Pour finir, le style de combat de Canard, avec ou son armure, consiste essentiellement à coller des mandales. Il possède aussi une forte affection pour les coups de pied aux culs. Oui, au pluriel.


>> Psychologie

Le fait est que Canard est un sale con. Même s'il possède de nombreuses qualités pour rivaliser avec ce principal défaut, on ne se souviendra de lui que pour ça. Une personne a beau être terriblement compliquée, au final, on ne la qualifiera souvent que par un détail de sa personnalité qui semble surpasser les autres. Ainsi certains sont simplement définis comme le Gentil, le Méchant, l'Abruti. Et évidemment, même si notre protagoniste possède un peu de ces trois qualificatifs, il est définitivement et irrémédiablement le Sale con. Antipathique et misanthrope, le soldat ne supporte pas les relations. Amicale dans un premier temps -mais de toute façon peu le voudraient comme ami-, mais aussi celle que l'on possède avec une némésis, de la famille ou un membre d'équipage. Le marine pense qu'il faut éviter de trop fréquenter une même personne, au point où l'on connaît des détails sur sa vie. Ces détails étant équivalents à la connaître la date de naissance. Ou au moins l'année. Lorsqu'il était jeune et admiré par quelques crétins, les idéaux de notre héros ce sont propagés en un mouvement Anarchisto-anti-anniversaire. Les fans du combattant n'ayant pas vraiment cernés le point, ils se contentaient d'être ronchon en se bouchant les oreilles lorsque la conversation s'approchait des dates de naissance. Bien sûr Canard lui, évite tout simplement ces conversations et même toutes les autres sortes. Incapable de trouver un intérêt dans la discussion, le vieillard possède de nombreux moyens pour l'éviter. A commencer par la traditionnelle insulte, en passant par le pied au cul, pour arriver à une méthode simpliste, quitter les alentours au milieu de la phrase de son interlocuteur. Un n'a ainsi pas besoin de parler à autrui pour s'occuper, seulement autrui lui semble penser le contraire. Effectivement, l'altruisme à comme défaut de pousser les gens à se mêler des slips des autres. Lorsque quelqu'un passe son temps seul, à boire et fumer des cigares, on suppose immédiatement qu'il est misérable et a besoin de compagnie. Evidemment lorsque l'on récolte un coup de poing dans le nez pour être trop collant envers le misérable en question, l'altruisme disparaît. Ce phénomène semble être encore plus fort sur un cuirassier, la camaraderie des fiers justiciers marines semblant multiplier l'intérêt porter aux marginaux. Même quand les marginaux sont des moustachus pas aimables.

Malgré un caractère abominable, un désintérêt total pour tout être vivant et une haine pure et simple et la conversation avec autrui, Canard possède un -contradictoire- puissant sens de la justice. Il ne supporte pas l'injustice -tout comme il ne supporte pas la personne à qui l'injustice est faite-. Ca pourra paraître illogique et ça l'est très certainement, mais notre protagoniste n'est pas quelqu'un de logique. C'est une personne qui agit selon ses idéaux et la justice en fait partie. Sans doute une transmission de valeur d'un parent, mentor ou une connerie du genre. Ainsi, même s'il vous insulter en passant, le soldat ne manquera jamais une occasion de vous sauver. Il est aussi possible qu'il vous frappe après, si vous continuez à parler malgré ses demandes de "Fermer le tas de fumier sécher qui vous sert de bouche". Si vous êtes un criminel, c'est une toute autre histoire. Le vieillard possède -sans pour autant qu'elle soit causée par un trouble psychologique dans son enfance- une puissante haine contre tout hors-la-loi. Que ça soit un tueur d'enfants ou un voleur de poulets. Même si notre héros ne pense pas que le système actuel soit parfait, il est prêt à tout pour le protéger. Selon lui, un système ne peut fonctionner que si tout le monde suit les règles. Ainsi, nous pourrons voir si le système est parfait et s'il ne l'est pas le modifier. Seulement, quant un quart des habitants décident de jouer les pirates on ne pourra jamais vérifier si -lorsqu'il est en marche- le système fonctionne. Nous plongeant ainsi dans ce que Canard appel "Une belle merde" -mais que nous qualifierons de cercle vicieux-. On ne suit pas le système car il ne fonctionne pas, mais on ne peut pas savoir si le système fonctionne puisqu'on ne le suit pas. La solution de l'ancien Vice-amiral consiste à cogner assez fort pour faire comprendre. C'est tout cela qui poussera le marine à frapper un père de famille à la rue volant de la nourriture pour ses enfants en lui criant qu'il "N'avait qu'à s'engager dans la marine et dégommer du criminel pour régler tout ça au lieu d'être un bon à rien feignant". Cela dit, le sale con n'acceptera pas tout acte contre quelqu'un qu'il juge innocent. Et même s'il a récemment perdu foi en la marine et sa justice, il ne s'arrêtera jamais d'attaquer les hors-la-loi.

Après ça, il est difficile d'expliquer que Canard est quelqu'un de très logique. Il croit en ce qu'on peut lui prouver et, de toute façon, quand il n'y a pas de preuve, ça devient une simple discussion qu'il évitera. Très peu tolérant, le marine n'acceptera pas toute différence d'opinion, qu'elle soit sur le système, sa façon de vivre, la religion, la boisson et tout autre sujet qu'il peut supporter de parler à quelqu'un pendant une minute. Pour terminer sur une note plus légère, il est bon de préciser que le vieillard est capable de s'amuser. Il lui arrivera ainsi de rigoler à ses propres traits d'humour -sans pour autant avoir à les partager au commun des mortels-. Enfin, le combattant a la manie d'oublier qu'il porte son armure. Dans le feu de l'action, il aura tendance à s'allumer un cigare qu'il collera contre son casque, on se renversera un verre de whisky sur le masque.

>> Biographie



L'île natale de notre héros était un lieu merveilleux. Une société séparée du monde connu qui avait réussit là où toutes les autres avaient échoué. Vivre dans la richesse et l'égalité sans pour autant passer sa vie à travailler. Malheureusement les fondateurs perdirent la recette -l'inventeur l'avait écrit sur un post-it derrière sa liste de course- empêchant ainsi les autres brocolis de devenir de bons canards laquais. Puisqu'ils ne pouvaient plus partager leur savoir avec le reste du monde, ils décidèrent de faire tout le contraire, à savoir se fermer définitivement à ce reste du monde. Chose qui fonctionna admirablement bien. Les parents de notre protagoniste vivaient une relation des plus ordinaires, le genre de relation qui vous pousse à faire des pique-nique dans un parc sur une légère colline avec un vieux drap à carreaux. Seulement, puisque toutes les relations étaient ordinaires et parfaites dans cette utopie, les parcs étaient entièrement composés de légères collines. Bien sûr ce n'est qu'un problème mineur, mais avec le temps d'autres survinrent. Ainsi on découvrit le prénom mignon parfait et tout le monde commença à s'appeler de la même façon. Toutes les maisons étaient exactement les mêmes -intérieur comme extérieur- et finalement tous les habitants avaient exactement la même vie -parfaite-. C'est alors qu'ils courraient avec joie dans un champs de fleur -accompagnés de toute la population de l'île- que les parents du futur soldat percutèrent. Un caillou en premier lieu -ce qui entraîna le reste de la population à s'écraser sur le sol, parce que si quelqu'un le faisait, ça devait être génial et parfait-. Ensuite la vérité. Choqué par la réalité, le couple décida de se séparer de la masse. Tout d'abord ils donnèrent à leur nouveau né le nom le plus étrangement non-approprié pour un gamin : Canard. L'objectif était de stopper le fonctionnement de l'île. S'ils s'étaient contentés de donner un prénom qu'ils appréciaient différent du nom que portait tous les autres habitants ça n'aurait rien changé. Finalement le monde aurait évolué et tous les nouveaux habitants auraient pris cette appellation. Seulement en ne prenant pas quelque chose qu'ils appréciaient -et donc que le reste de la population appréciait, puisqu'ils avaient la même vie- mais le premier mot qui leur passait par la tête et qui n'était ainsi pas parfait -parfait pour les habitants-, la mécanique ne fonctionnait plus. Après la naissance, les parents élevèrent leur fils de façon contraire à la pensée commune, détruisant ainsi finalement le cercle vicieux.

C'est ainsi que Canard Un vint au monde. Le couple prévoyait d'appeler leurs autres enfants "Mot-qui-leur-passe-par-la-tête-à-la-naissance Deux" et ainsi de suite. C'était sans compter sur la terrible épidémie de baignoire qui frappa l'île quand notre héros eut treize ans. Effectivement, puisque plus personne ne travaillait, il n'y avait plus personne pour nettoyer les tuyaux des baignoires, ce qui provoqua un entassement énorme de la saleté, créant une toute nouvelle maladie qui tua un quart de la population. Un autre quart se suicida, pensant que si les autres mourraient, ça voulait dire que la mort était un truc super et absolument parfait. Le reste des habitants tomba dans une profonde dépression, ne comprenant plus comment vivre leur vie. La perte de sa famille ne choqua pas particulièrement le gamin, jugeant même plus tard qu'ils étaient "Des saloperies de hippies". Canard se contenta d'être sauvé à la dernière minute par un quelconque évènement scénaristique, disons un navire qui passait par là.

Recueillit sur un navire pirate, c'est là que le futur marine développa sa haine pour "tous ces abrutis qui sont pas capable de suivre une simple loi". Doté d'un sens de la justice très développé, le garçon ne pouvait s'empêcher d'attaquer ses "bienfaiteurs". Evidemment les forbans, aussi sympathiques qu'ils étaient, se lassèrent rapidement et le balancèrent sur une quelconque île. Finalement, trop turbulent pour être gardé dans un orphelinat -en partie parce qu'il ne pouvait supporter personne (à cause des valeurs contraires à celles de ses parents que ses derniers lui avaient enseigné) et d'autre part puisqu'il tabassait quiconque ne suivait pas les règles- on l'envoya au QG marine de l'île. On jugea qu'au moins là bas, s'il était trop chiant on pouvait le foutre dans une cellule pendant quelques heures. Même si le haut-gradé chargé du lieu n'approuva pas au départ, la foule de citoyen en colère ne voulait de toute façon pas le récupérer. Très vite on s'habitua à sa présence et Canard fut élevé par les nombreux soldats, de passage ou résidents. Un avenir dans la marine s'imposait, autant qu'un avenir sans aucun rapport avec l'entreprise familiale s'impose pour un fils -en tout cas dans toute fiction- quand son père souhaite qu'il hérite du travail "que mon père faisait et le père de mon père".

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C'est à ses dix-sept ans que la vie de Canard changea complètement. Alors qu'il était occupé à mépriser un soldat de trop bonne humeur, un invité se montra dans le hall du QG. Pas n'importe quel invité. Le genre d'invité qui, quand il apparaît, fait forcément un certain effet. Et ici, le fait qu'il possédait le Haki du roi n'y était absolument pour rien. Vice-amiral par hobby et vendeur de peaux de boucs de profession, Hector avait comme particularité d'être incapable de parler et se contentait de grogner en hurlant la plupart du temps. Chose qui aurait pu être un problème si le marine se souciait de ses relations sociales. Heureusement, les seuls relations que l'officier validait était celle des types qui défoncent du pirate avec lui. Ou au moins qui l'aident à chasser le bouc. Doté d'une force admirable, il passe sa vie à arpenter les mers en envoyant valdinguer ses adversaires à coup de bâton. La légende s'avança vers notre héros -qui était assit seul dans un fauteuil- avant de désarticuler :

-BWAAGAYUAHAAAYOGREERAA
-Si tu veux gueuler tu peux très bien le faire chez toi et si tu veux je peux t'y envoyer AVEC MON PIED COLLÉ DANS TON CUL ABRUTI


Ce fut la première expérience de notre héros avec le Haki. Hector, comme tout vice-amiral qui souhaite déglinguer des tronches, maîtrisait parfaitement le fluide -comme ils l'appellent sur une petite île hexagonale-. Canard quant à lui ne maîtrisait pas particulièrement le bâton enrobé dans le bide. La chute contre le mur non plus. Il ne maîtrisa finalement que le réveil à l'infirmerie. Aussitôt levé, le jeune soldat traversa la bâtiment pour coller un pain à son nouvel adversaire. Après s'être retrouvé une nouvelle fois dans les vapes, il décida que, s'il comptait tabasser les injustices, c'était une bonne idée de rester aux côtés de cet Hector, plutôt que de vivre dans un QG de branques au milieu de South Blue. Et c'est ainsi que le duo -au départ forcé, Canard continuait de suivre son "mentor" malgré les nombreux coups de bâton- commença à arpenter le monde. Même si le vendeur n'approuvait pas du tout la présence de notre héros à ses côtés, ce dernier devint connu, il était "l'apprenti", "le gamin qui a réussit à entrer dans la vie d'Hector sans s'y faire éjecter aussitôt, préférablement dans un mur".

Après plusieurs années -notre protagoniste était alors devenu colonel- Hector démissionna et embarqua sur un drakkar. Il ne laissa pas d'explication, en partie parce qu'il en était incapable, en partie parce qu'il s'en foutait royalement, notre héros quant à lui ne se posa pas de question. Il devait bien y avoir une raison, tant pis s'il ne la connaîtrait jamais. Selon les dires, la discussion avec l'Amiral-en-chef aurait duré plus de cinq heures, l'officier n'arrivant pas à faire comprendre qu'il donnait sa démission. On raconte qu'après quatre heures, le chef de la marine pensait toujours que son collègue l'invitait à prendre un brunch. Désormais seul, Un continua sa carrière en enjambant rapidement les échelons. Un sens de la justice de plus en plus développé, allié à une force non négligeable le porta jusqu'au grade de contre-amiral.

Concentrons-nous maintenant sur un passage important pour la vie du soldat. Canard se trouvait alors à Marin Ford pour célébrer son quarantième anniversaire, en compagnie des autres hauts-gradés -qu'il ne pouvait pas supporter évidemment-. Seulement il était écrit dans son contrat qu'il devait passer au moins un jour en compagnie de ses collègues pour socialiser et donner une bonne ambiance générale à la marine. Autant en profiter pour demander des cadeaux au passage. C'était sans compter sur l'absence d'imagination d'une grande partie de l'état majeur. Ainsi les sabres légendaires du pays des samouraïs volants s'empilaient avec les fusils à cinq canons pour former un beau bordel que notre protagoniste n'utiliserait jamais. Quand à ceux qui n'offraient pas des armes, ils se contentaient du quelconque machin acheté sur une aire marine -un service qui s'est très développé dans les années 1590, proposant aux marins de se reposer tout en dépensant inutilement leurs berrys-. Alors que la nuit s'avançait et que les hauts-gradés commençaient à être pompettes un grand bruit résonna dans la cité gouvernementale. Un second grand bruit résonna quand un cuirassé percuta la cité en question. Un troisième et quatrième bruits résonnèrent quand le vice-amiral Koulllalamorondibert péta et que le reste de l'assemblée -pompette l'assemblée- éclata de rire. Le terrible grand méchant à bord du cuirassé quant à lui ne fut pas très heureux d'être ainsi tourné en dérision, il décida donc de se révéler -et avec lui son plan machiavélique- pour reprendre l'attention générale.

-TOUS LES MARINES SONT DES GROSSES PRECIEUSES ! C'est bon vous me regardez tous ? Parce que ça fait chier quand même je prépare tout un plan et finalement ce qui intéresse le monde c'est Koulllalamorondibert qui pète Ce dernier se contenta de roter bruyamment en guise de réponse, réponse qui fut accompagnée d'une nouvelle explosion de rire Ah Ah très drôle, très mature, en attendant moi j'ai un plan alors si tu pouvais arrêter deux minutes ce serait sympa, ET COMMENCE PAS A OUVRIR LA BOUCHE, SI TU VOMIS JE T'ECRASE AVEC MON GROS CUIRASSE Aussitôt le vice-amiral arrêta son geste, profondément déçu
-Hé... IL A DIT MON "GROS CUIRASSE" ! Heureusement un amiral -tombé dans un tonneau de rhum un peu plus tôt- était là pour rattraper l'erreur de son camarade et provoquer une troisième vague de rires.
-BON Y EN A MARRE ! ATTAQUEZ !

Aussitôt, et à l'étonnement général, une cinquantaine de Canard Un jaillirent du cuirassé et foncèrent vers la fête d'anniversaire. Les hauts-gradés bourrés se remirent très vite de la surprise et -en tant que marins complètement torchés- se lancèrent dans la bataille. Le plan de l'obscure investigateur avait une légère faille. Il avait supposé que la bande de soldats ne seraient pas en état de combattre. Au contraire, l'alcool réveillait leurs instincts les plus criminels et les poussait à taper sur tout ce qui bouge. La seule véritable menace était justement que les combattants aillent trop loin. L'amiral présenté plus tôt par exemple essaya une dizaine de fois de cliquer sur son escargophone doré pour provoquer un Buster Call -heureusement il loupa le bouton à chaque fois, cliquant à la place sur l'épaule de Miclodonnadir, le contre-amiral nain-. Ainsi, même si les fêtards maîtrisaient en grande partie la situation, des dizaines de destructions furent provoquées, non pas par l'armée de Canard mais par les hauts-gradés eux mêmes. On retiendra pendant des années la tentative du vice-amiral Keegan Fenyang de shooter dans un canon pour le propulser dans la tête du chef des forbans. Le canon traversa quasiment toutes les maisons de l'île avant de passer la mer pour se retrouver logé dans une montagne au loin. Finalement Canard -le vrai- arriva face à face avec l'investigateur et, après lui avoir collé une seule tarte qui l'envoya dégommer son propre mat, notre héros l'interrogea.

-Héhéhé, tu n'y comprends rien, hein ? C'est normal, personne si ce n'est moi n'aurait pu imaginer un plan aussi rusé et subtil... Il était évident qu'il mourait d'envie de l'expliquer et, après quelques secondes à lutter, il céda Tu ne te souviens pas de moi ? On s'est pourtant rencontré il y a plusieurs années, tu suivais Hector partout, moi j'étais un sous-fifre pour un capitaine pirate. Un quelconque sous-fifre parmi les sous-fifres... Pourtant je t'ai reconnu, j'étais dans le navire qui t'as sauvé de ton île natale ! Alors, en voyant que tu accompagnais un tel homme, j'ai deviné que ton avenir serait brillant... Mon génie m'a emmené à nouveau sur ton lieu de naissance. J'y ai trouvé tous les habitants, enfermés dans leur maison, tous recroquevillés dans un coin, ne sachant pas quoi faire. Alors je leur ai expliqué que je t'avais rencontré, toi le seul habitant de l'île qui ne passait pas son temps à désespérer. Ils désespéraient tous car quelqu'un s'était mit à désespérer au départ, mais maintenant ils savaient qu'il y avait quelqu'un qui avait fait autre chose avant ! Toi ! Ainsi ils supposèrent que la vie parfaite ce n'était pas de désespérer, mais c'était la tienne ! Je n'ai même pas eu besoin de les convaincre pour changer leurs apparences et leurs noms, ils se sont tous entraînés comme toi jusqu'à former une armée de contre-amiraux Canard Un !

Seulement le combat se termina avec les nombreux hauts-gradés victorieux, le chef des Canard tabassés et enfermés, rendant ainsi inutile toutes ces années de travail et ce monologue entier. C'est à la suite de cet évènement, que notre protagoniste avait su diriger -en étant le seul combattant à être capable de réfléchir à cet instant- afin de tourner la marine vers la victoire qu'il accéda au grade de Vice-Amiral. Les mois passèrent à nouveau alors que notre héros assurait son poste de la plus banale des façons.

Jusqu'au jour où Canard fut appelé de toute urgence à monter dans un cuirassé direction Grundignon. Une île de Grand Line, en apparence habituelle mais qui cachait un lourd secret : un rassemblement de capitaines pirates. Dans le plus grande ville du pays, dans la plus petite et obscure des tavernes de la ville, dix forbans, tous primés pour des sommes astronomiques se retrouvaient. Alors que la source de la marine avait parlé d'une réunion pour une future alliance contre le gouvernement, la vérité était toute autre. En réalité, ces hauts noms de la piraterie se rassemblaient pour savoir si, oui ou non, la jambe de bois devait être abandonnée de la tenue officielle du pirate car jugée offensante par des clubs de forbans estropiés. Au même moment, l'amiral-en-chef avait lancé un "Buster Call Surprise" sur l'île. La population était considérée comme complice, effectivement quasiment tout le monde était au courant de la présence des criminels sur Grundignon. Comme vous l'avez deviné, notre protagoniste était l'un des cinq vices-amiraux chargés de mener la flotte. Ce n'est pourtant que devant la cible qu'un contre-amiral -présent sur le navire de notre héros parce qu'il s'ennuyait à glander au QG- lui expliqua que la population n'avait pas été évacuée. Sans plus attendre Canard cria l'ordre de s'arrêter. Sans plus attendre l'amiral-en-chef l'appela.

-Vice-amiral reprenez immédiatement votre poste !
-Désolé boss mais vous pouvez allez vous faire foutre
-Vice-amiral quitter cette attaque sera considéré comme une trahison, de votre part de de celle de tous vos hommes...


Canard qui venait de prendre la barre pour faire demi tour s'arrêta soudainement. Il ne bougea pas plusieurs minutes, se contentant de froncer les sourcils, puis raccrocha le combiner. Aussitôt il lança à nouveau le gouvernail pour faire un tour complet, et sans plus attendra quitta la passerelle pour rendre sa place au navigateur. Assit dans sa cabine, buvant un vieux whisky qu'il gardait toujours avec lui, accompagné d'un cigare, le marine ne bougeait plus.


Puis il releva la tête. Canard lança son verre, dégomma la porte d'un coup de pied et se précipita sur le pont du cuirassé. Sans faire attention aux appelles et cris des subordonnés, le soldat se projeta dans l'océan. Immédiatement tous ses marines et ceux du navire le plus proche se collèrent aux rambardes. Pendant plusieurs secondes rien ne se passa. Pendant plusieurs secondes des bulles atteignirent la surface. La seconde d'après le vice-amiral jaillissait de l'eau, portant le cuirassé sur ses épaules. Quant aux secondes qui suivirent, elles virent un navire gigantesque percuter son voisin dans un bruit digne du Buster Call qui aurait du arriver. En s'attardant sur un morceau de seconde au milieu de toutes les autres, on pouvait aussi voir le vice-amiral Mont-Victoire Eustache se masser les paupières dans une pose des plus stéréotypés de l'homme s’apprêtant à faire quelqu'un chose qu'il n'apprécierait absolument pas. Mais au présent Canard Un était sortit de l'eau pour grimper, d'un bond, sur le pont du navire en partie détruit. Il enchaînait les coups de poing, collant des pains à quiconque s'approchait, avant d'attraper le mat pour propulser au loin les soldats aussi facilement qu'un lion propulse ses dents contre une antilope malade blessée et décédée. Sans attendre d'être surpassé en nombre notre protagoniste bondit sur le navire d'à côté, le mat toujours porté fièrement au dessus de sa tête. Plus pour très longtemps puisqu'il le planta violemment au milieu du bâtiment avant de se prendre les balles des nombreux fusils pointés dans sa direction. De son côté le futur amiral Kindachi Tetsuda donna finalement l'ordre de bombarder le bateau troué qui commençait déjà à couler. Après avoir esquivé une partie des puissants boulets dans un saut sous-marin Canard grimpa sur un nouveau cuirassé pour se retrouver face à face avec les quatre vices-amiraux. Les marines se regardèrent plusieurs secondes, puis foncèrent tous en avant dans une course des plus synchronisées. Ils levèrent tous leurs poings et armes. Certains arboraient un sourire, d'autres une expression profondément navrée. Puis il y eu un choc. Et ainsi se termina la bataille.

-Vous avez trahi la marine, vous avez détruit trois cuirassés aux prix exorbitants, vous avez blessés des dizaines d'hommes et plus que tout vous avez fait passer le gouvernement pour une joyeuse bande de barbares n'écoutant ni lois ni ordres... Expliqua l'amiral-en-chef avant de s’asseoir derrière son bureau en plaçant calmement sa main devant son visage, les yeux fermés, dans une expression d'intense réflexion.
-Vous prêchez un convaincu
-Mais vous avez fait de grandes choses, pour notre organisation et pour le monde... Vous n'êtes pas n'importe quel soldat, vos talents sont indéniables... Ecoutez j'ai réussit à arranger quelque chose. Vous ne serez plus vice-amiral c'est certain et plus question d'être un "combattant du grand public". Vous pouvez devenir un agent du gouvernement, chargé d'arrêter les grands forbans comme vous le faites aujourd'hui, mais en moins... officiel.
Canard ne répondit rien. Il regardait devant lui. Il avait une seconde chance, une possibilité de continuer à agir pour la justice. Puis il repensa à la justice qu'il avait vu plus tôt. Alors notre héros se leva et dit très calmement
-Mon cher amiral-en-chef, cette seconde chance je vais l'accrocher sur mon pied pour pouvoir vous la coller au cul Et l'ancien haut-gradé quitta la pièce.

Vingt-sept années passèrent. Canard, après avoir refusé l'offre de son supérieur, avoir rejoint une île gouvernementale, il était chargé d'enseigner ce qu'il savait aux futurs soldats d'élites. En tout cas la théorie, puisque notre héros, en plus d'avoir atrocement vieillit sans se tenir en forme, était en fauteuil roulant depuis son départ de Marin Ford. Aussitôt après avoir quitté le bureau de l'amiral-en-chef, Kindachi Tetsuda et deux autres vices-amiraux présents au Buster Call tombèrent sur notre protagoniste. Ils n'avaient pas particulièrement apprécié le comportement et l'attaque direct à leur personne du Un. Ce dernier se retrouva donc la colonne vertébrale déplacée et dans un fauteuil aimablement offert par le gouvernement. En tant que vieux professeur aigri qui ne pouvait supporter un seul de ses élèves, Canard n'avait pas accepté que ces derniers quittent l'île pour la soirée afin d'aller voir un concert d'une certaines volaille. Ainsi, pour bien leur faire comprendre qu'il ne fallait pas le prendre pour un con, le vieillard -alors âgé de 67 ans- les attendait devant la porte. Il fut légèrement surprit de voir arriver un petit navire, entièrement noir, à peine visible dans la nuit. Deux hommes en descendirent. L'un se tenait éloigné afin de cacher son visage derrière des feuilles, l'autre devait avoir une vingtaine d'années et arborait de somptueuses lunettes de soleil à l'aspect futuristique. Tout deux portaient des costumes noirs assortis.

-Bonjour vice-amiral Canard Un Articula celui caché derrière les branches
-Professeur
-Désolé... votre réputation vous précède
-Pas la votre, j'suis supposé savoir comment vous deux petits rigolos vous appelez ?
-Je suis... Je m'appelle comment déjà ?
-Nos noms... n'ont pas d'importance
-Ouais, c'est pas mal ça aussi
-Et j'peux vous demander ce que vous foutez devant moi les deux inconnus ?
-Bien sûr
-Non il ne peut pas
-Ah il peut pas ?
-Enfin on va lui expliquer de toute façon, mais... ce n'est pas à lui de poser les questions
-Donc... Qu'est-ce qu'on fait ici déjà ?
-Vous vous souvenez de vos élèves professeur Canard ? Ils ne seront bientôt que des souvenirs... si vous n'acceptez pas de nous suivre
-Saloperie de gamins abrutis qui peuvent pas s'empêcher d'être des incapables crétins et saloperie de sens de la justice
-Hm ?
-Je disais : saloperie de sens de la justice


C'est lors du voyage en navire qu'on expliqua à notre héros que les deux hommes étaient des agents du gouvernement. Le but du kidnapping était encore inconnu, mais il devint plus clair lorsque le bateau arriva à destination. Le laboratoire de Vegapunk.

-Vous connaissez certainement le scientifique Vegapunk... Il a récemment inventé un prototype d'armure mécanisée. Une armure permettant de combattre malgré une situation... comme la votre. Un moyen de servir la justice, pas avec votre force d'autrefois, mais en tout cas avec plus de capacité qu'actuellement. Nous avons besoin, pour la tester, de quelqu'un d’expérimenté. Quelqu'un qui n'en est pas à son premier combat. Il y aura très certainement un lent d'adaptation, plus ou moins loin, mais avec le temps l'armure devrait vous permettre de récupérer vos anciennes capacités et ce malgré votre âge et blessures. Nous vous avons fait entrer dans la marine... Canard Un vous allez repartir au front.
-Pourquoi moi ? Ne me dites pas que vous n'avez pas trouvé un estropié plus motivé, en tout cas un estropié que vous n'avez pas besoin de faire chanter.
-Nous avons... nos raisons.
-Qui sont ?
-Quel intérêt de vous les révéler maintenant ? Où serait l'effet dramatique ? ... Que dites vous de passer à l'habillage ?


Spoiler:

Son histoire oubliée, un vestige d'une autre époque, un sale con en armure mécanique, seulement connu des hauts-gradés qui ne peuvent pas le supporter, Canard est de retour.




>> Test RP

Le Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation.
Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.

Visible ça veut dire en rose fluo ?


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Informations IRL

Allez voir sur un canard bande de feignants !


Dernière édition par Canard Un le Mar 30 Oct 2012 - 2:08, édité 4 fois
    Salut et rebienvenue homme qui voulait pas avoir trop de nom à retenir !
    Passage rapide pour dire que t'es pas invisible et pour que tu te sentes hachtement aimé par des mecs biens (nous). ^^


    Sinon, sans même lire le perso (ça j'te fais confiance pour faire un truc tres chouette), je précise que je suis pas fan du tout de l'image/avatar. Iron-man... il a bon dos vegapunk de nos jour : De plus en plus de demande de trucs ultramodernes/ futuristes se font juste sur évocation de son nom, et moi je dis stop. Après on aura des battlestar, des terminators, un avatar de spok ect... ect... Navré mais non.

    J'ai rien contre le principe d'armure pour veillard, mais pas avec une image comme ça, navré. Un truc plus steam punk sera bien chouette, ou en tout cas qui ne sort pas direct d'un blockbuster ultraconnu qui plonge l'inconscient du lecteur dans un univers qui n'est pas le notre.

    Merci pour ta comprehension. ^^

    Coin !
      Bah après dans OP on a quand même des robots ultra-réalistes comme les pacifistas, au point que tout le monde pense que ce sont des humains. Ca me semble pas très loin d'un terminator.
      Et en soit ce serait pas une armure très futuriste, c'est le genre de truc qu'on met 20 minutes à enfiler, qui fait plus de boucan qu'une parade militaire dès qu'on veut de déplacer. Et la lumière au milieu c'est rien d'autre qu'une chandelle qui fait office de lampe.

      En soit c'est juste un tas de métal avec le minimum de mécanique pour pouvoir bouger. Après si c'est vraiment le design qui gène, même si moi ça m'étonnerais pas qu'ils sachent lisser le métal avant de l'accrocher -j'reprends encore l'exemple des pacifistas, ou même Franky deux ans plus tard, mais t'as aucune trace de soudure, de mécanismes ou de bibelots inutiles sur les machins- j'vais chercher un truc un peu plus steampunk.
        ou en tout cas qui ne sort pas direct d'un blockbuster ultraconnu qui plonge l'inconscient du lecteur dans un univers qui n'est pas le notre.

        Ce n'est pas tant l'aspect steampunk plutôt que moderne le soucis (quoique aussi un peu), mais surtout l'aspect Iron-man. Par ce que dans cette philosophie là, on peut prendre tout et n'importe quoi et lui donner une raison OP logique d'être. Mais dans ce cas le forum ne ressemblerait plus à rien. ^^

        Merci pour ta compréhension.
        Ça ne t’empêche pas pour autant de poursuivre ta fiche ceci-dit.
        • https://www.onepiece-requiem.net/t154-fiche-de-toji
        • https://www.onepiece-requiem.net/t115-marine-toji-arashibourei
        Bon, mister Canard un, il serait temps de passer de "en cours" à "Cours" !

        Des nouvelles ?
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme
        Ouaip, j'termine ça rapidement, une flemme de rentrée !
          Qwak ?


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          • https://www.onepiece-requiem.net/t2280-
          • https://www.onepiece-requiem.net/t2249-
          GroQwakvertissement ? Même pas un mot pour dire que tu as changé d'avatar et que c'est un début ? En plus tu passes plus un poil non plus depuis le 31 août avec Un canard, ça rend franchement pas optimiste. Si c'était pas un DC rigolo tu serais passé aux archives depuis une semaine...

          Je l'aime bien d'ailleurs, le nouvel avatar. Mais on en attend les descriptions littéralement tiennes maintenant. Tu revois un peu l'histoire aussi, du coup ? Au moins pour virer Iron Man j'imagine...

          Bref, dis.


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          Oups j'avais pas vu le premier message. La flemme de rentrée était devenue une GROSSE flemme de rentrée, mais maintenant c'est bon !

          J'ai terminé le physique et la psychologique devrait être faite incessamment sous peu, comme disent les gens classy.
            Incessamment sous qkaw ? Allez, qwak, c'est pas sérieux tout ça, t'y es bientôt ?

            En même temps un mec qui s'appelle Canard Un, à l'école on devait bien se foutre de sa gueule...


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            Tu as plus de moustache que Skye, alors on retourne par la case avertissement.

            Parce qu'on est des bêtes mais pas tant que ça. Ou l'inverse, m'enfin...


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            Re-bienvenue ! Je salue le pseudo original et te souhaite bonne chance pour finir !
              Finalement terminé la description psychologique (j'ai eu du mal à trouver de l'inspiration, j'supporte pas ça les descriptions) et donc la pres' !

              Avant le Test RP en tout cas.
                Salut canard. Un test RP, ça te dis ?

                Canard Un, trente-deuxième du nom, a toujours été un de tes fervents admirateurs. On lui a en effet répété toute sa jeunesse que ta vie était parfaite, ainsi il a toujours voulu imiter son héros. Il a passé sa vie à te chercher lorsque que tu as disparu des rangs de la marine. Et depuis que tu es réapparu et qu'il t'a à nouveau identifié, il ne cesse de te courir après. Malheureusement son âge avancé fait qu'il n'arrive jamais à te rattraper, toi et ton armure.

                Mais aujourd'hui, la chance est de son côté. Dans la base marine où tu te trouves, les gardes le laissent passer, le prenant pour toi. C'est là qu'il tombe sur l'armure, en pleine révision, sans toi à l'intérieur. Comment résister à l'envie de la revêtir, lui permettant ainsi d'être véritablement toi, et donc de mener la vie parfaite ?

                Que fais-tu, toi, de ton côté, quand tu apprends qu'un sosie t'as dérobé l'armure ? Et comment botter le cul à cet imposteur sans pouvoir marcher ?

                C'est mon premier test, je sais pas ce que ça vaut. Si ça ne te convient pas, ou ne t'inspire pas, n'hésite pas à m'en demander un autre.
                • https://www.onepiece-requiem.net/t4261-doc-monster
                Qwak. Le test se porte ?


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                • https://www.onepiece-requiem.net/t2280-
                • https://www.onepiece-requiem.net/t2249-
                Mh.

                Pas que j'ai pas spécialement le kiff pour ce qui est de causer dans le vide, mais ça va être un avertissement de plus avant archivage. Ca a marché, ça peut marcher encore.


                Globalement Inoffensif  661875SignTahar
                • https://www.onepiece-requiem.net/t2280-
                • https://www.onepiece-requiem.net/t2249-
                J'devrais avoir terminé ça avant lundi prochain, sorry pour la longue attente.
                  Canard les regardait en se demandant comment de tels abrutis pouvaient être de véritables dangers pour la société. Les hommes de main étaient chargés de remplacer le stock. Le plan était simple, voler les hot-dog du marchand ambulant et mettre les trafiqués à la place. Des bâtons de dynamites se mettant dans le pain et une sorte de bouillie verte explosive pour les sandwichs végétariens. Cependant, les bandits étaient confrontés à un obstacle, l'impossibilité d'ouvrir le chariot. Effectivement, étant des brutes relativement lamdba, aucun n'était capable de forcer une serrure. Il ne fallait pas laisser de traces. On hésita bien à creuser un trou par-dessous le véhicule, seulement la question se posa de comment faire tenir les faux hot-dog s'il n'y avait pas de fond. Mais ce n'était pas pour ça que notre héros était exaspéré devant l'incompétence des brigands. C'était plutôt parce que personne n'avait remarqué qu'un soldat de la marine, dans une armure de deux mètres, les regardait, caché derrière trois caisses en bois. Par conte ils remarquèrent la caisse en bois qui explosa dans le visage du chef fraîchement arrivé. Tel un vieil écureuil majestueux l'homme fit une envolé de plusieurs centimètres avant de s'écraser -en essayant d'amortir la chute avec ses bras- sur le béton. Puis, devant les yeux pas encore ébahis des criminels puisqu'ils ne pouvaient toujours pas le voir dans l'ombre de la ruelle, le marine s'approcha. Il fut précédé par son nuage de fumée, lui donnant une allure bien plus menaçante qu'elle ne l'est. Ne vous méprenez pas, l'armure de combat est bel est bien un bon atout pour impressionner. Seulement le vieillard qui a oublié son casque sur le bateau et qui tousse tout autant que ses futures adversaires, ça l'est clairement moins. Après un "putain de machine à fumée" très approprié, notre protagoniste attrapa le terroriste le plus proche pour l'envoyer voler dans le terroriste le plus éloigné. Le troisième se tira une balle dans la jambe, tout en exprimant sa colère contre le Gouvernement qui, selon lui, "triche avec leur machine à fumée". Finalement le chef se releva, lança quelques phrases clichées et se prit un coup de pied dans le visage.

                  - Canard à cuirassé, vous m'entendez ? Roger Cria le vieux au visage du Den Den Mushi, tout en courant dans la ville, les bandits ficelés sur le dos.
                  - Ici Bertrand, Roger est malade, il a la grippe
                  - J'ai récupéré la racaille dans la ville je...
                  - Ah bah sympa, la racaille, je vous rappelle qu'on est là hein !
                  - Ouais, on a des sentiments !
                  Répondirent deux bandits avant que Canard ne frappe la jambe d'un troisième pour qu'elle percute les deux autres.
                  - Hé ! J'ai rien dit moi !
                  - Oh l'autre, comment il fait son lèche-botte ! "Gnegnegne, j'ai rien dit, c'était pas moi on m'a forcé"
                  - Je vais forcer ma botte dans ta bouche si t'arrêtes pas de...
                  - Ta botte dans sa bouche ? Si y a pas de connotation sexuelle derrière cette menace, je m'appelle pas Francis
                  - Tu t'appelles pas Francis
                  Lancèrent tous les autres en guise de réponse
                  - Hein ?! Mais bien sûr que si, vous m'appelez tous Francis !
                  - C'est moi Francis pauvre couillon !
                  - Wouaw, alors là mon univers se renverse... En même temps ça explique pourquoi vous me demandez toujours de m'occuper des explosifs alors que j'y connais rien
                  - Pas étonnant qu'on se fasse capturer, notre navigateur pense qu'il est l'expert en explosifs
                  - Vous vous faites capturer parce que vous êtes des pourritures incompétentes
                  - Ouais y a ça aussi


                  Le convois après plusieurs minutes et coup de poing, arriva finalement au navire marine. Et alors que le médecin de bord s'occuper de la jambe blessée du bandit, Canard se dirigea vers le laboratoire. On avait décidé der soigner les criminels sur le pont du bateau. Effectivement, après toute une vie de soldat, notre héros avait comprit que, si on laisse qui que ce soit entrer dans la cellule avec des prisonniers -médecin, serveur, chef d'interrogatoire-, ces derniers le frapperont et s’enfuiront. C'est assez évident, mais pourtant tout le monde continu à le faire. Ainsi on préférait s'occuper du terroriste dans son filet, accroché à ses potes, sur le pont. Notre protagoniste, après s'être plaint rapidement qu'il avait juste frappé quatre loser et son arme n'avait ainsi pas besoin de révision, accepta de laisser l'armure et prit le chemin de sa cabine, accompagné par sa fidèle chaise roulante. La cabine du vieillard était un endroit sympathique. Elle avait pour principale qualité d'être assez éloignée du reste pour protéger son occupant des conneries des matelots. Ces derniers -presque tous des "premières années" que l'on avait collé à un vieux lion de mer qui saurait les former- organisait des soirées chaque nuit puisque "on est beaucoup et y a de la place, autant en profiter !". Ces soirées avaient pour principal défaut que le nombre de femme présente dans l'équipage s'élevait à deux personnages un peu trop masculines et une midinette en admiration pour Canard. Pas de la compagnie très appréciée par les virils jeunes hommes vivant avec, donc.

                  A plusieurs kilomètres, près d'une vieille forêt, un être reste debout, stoïque. Il a assez attendu, le moment est venu d'agir. Il regarde d'abord dans le lointain, il revoit parfaitement ses outils. Le grand personnage possède tout ce dont il peut rêver. Une armée, des hommes obéissants, un cerveau capable de préparer un plan et un motif vengeur. Il réfléchit, analysant chaque possibilité, cherchant des hypothèses. Le puissant être a besoin que tout soit parfait, il n'a pas le droit à l'erreur et ne l'acceptera de toute façon pas. Alors, après plusieurs minutes, son regard change. Dans ses yeux on peut maintenant lire une envie mêlée d'un génie presque fou. Ses mains s'entrechoquent comment celles d'un machiavélique personnage. Mais cet être n'en est pas un. Il est un machiavélique ours.

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                  Sur le cuirassé, comme habituellement à partir de 18h30 lors des escales, la fête a commencée. Lorsqu'ils sont proches d'une ville, les marines ont la chance de pouvoir faire entrer discrètement des locaux. Pour une raison encore mystérieusement à notre héros, les filles des Blues apprécient la compagnie des jeunes soldats. Elles apprécient moins les quatre bandits enficelés sur le pont leur criant des demandes grossières à chaque passage. Mais c'est l'absence de musique ou d'alcool qui les fait finalement partir après quelques minutes. Les défenseurs de la justice avaient bien un jour tenté de voler le stock de canard, sans succès. Le plan était simple, faire une diversion en causant une fausse bagarre pendant qu'un soldat choisi préalablement -David en l’occurrence, un jeune homme à la capacité impressionnante de passer inaperçu et d'être ainsi très rarement puni- avait la tâche de récupérer la boisson. La stratégie échoua lorsque Canard, au lieu de prendre du temps à stopper le combat, se contenta de balancer les deux marines par dessus bord. Quand notre protagoniste découvrit que le reste de l'équipage était de mèche, il leur fit subir à tous sa célèbre punition -qu'il exposa lors d'une fête des officiers dans le passé, ce qui lui valu le titre de "Meilleur éducateur" et "Meilleurs officier de l'année. On apprit plus tard que la seconde récompense lui avait été décernée par peur de la technique lui ayant donné la première-. A savoir jeter tout le monde par dessus bord, avec une seule corde accrochée au navire. Si normalement cette stratégie est censée apprendre à travailler en équipe, notre héros apprécie aussi de voir ses hommes se frapper sur la tronche pour être sauvé. Finalement, après un nombre d'heures -allant de deux à sept- respectable selon l'outrage, le vieillard ramène ses soldats sur le pont. Aujourd'hui, Canard est trop occupé à boire du whisky dans sa cabine pour s'occuper de ses hommes. Ses hommes quant à eux sont trop occupés à boire le l'eau de mer pour leur concours de "cape ou pas cape" pour remarquer le vieil homme grimpant dans un hublot.

                  Après des années à arpenter le monde à sa recherche -et à ne trouver que des canards lambda (et un musicien)-, Canard Un a finalement retrouvé l'original. Le tout premier Canard, celui a la vie parfaite. Alors, comme ferait tout fan stalker un peu timbré, le vieillard a décidé de s'introduire sur son bateau. Pas pour une raison particulière, il ne savait à vrai dire même pas ce qu'il allait y faire. Il supposait qu'il trouverait bien sur le moment. Et il trouva. Grâce à une incroyable facilité de scénario, l'autre Canard tomba sur le laboratoire. Abandonné par l'équipe de scientifiques occupés à manger la saleté sous les pieds de Jacques-Robert -un militant écologique pensant que le corps humain doit toujours être en contact avec la nature. Il ne porte ainsi jamais de chaussure et pose ses mains sur les murs et tout ce qu'il approche, lui donnant des allures d'aveugle. Personne n'a vraiment envie de lui faire remarquer qu'il vit sur un navire et n'a donc comme seul contact avec la nature du bois mort depuis longtemps-. Le deuxième Canard -que nous appellerons ici Crotte de chèvre pour que ça soit plus clair et parce que c'est rigolo- ne résista pas plus de deux secondes avant de se jeter dans l'armure. Il l'alluma, posa le masque sur son visage. Et au moment où il ouvrit les yeux, le casque de soudeur posé sur la tête, de façon nanardesque, on changea de scène.

                  A l'intérieur du navire, Claude-Benoit se tenait devant la porte. L'entrée donnant sur un couloir, qui lui permettait d'accéder à la planche afin de relier terre ferme et véhicule. Le second de l'unité scientifique chargé de s'occuper de l'armure vomissait à l'écart de ses camarades. Le timing choisit ce moment pour que quelqu'un frappe à la porte. Notre sympathique marine ouvrit pour se retrouver nez à nez avec un livreur. Arborant fièrement une casquette rouge, il semblait l'avoir enfoncée le plus possible sur sa tête. Certainement pour que l'on puisse mieux lire son slogan "Pizza-Mer, des pizzas partout en mer". C'était assez simple pour que tous les crétins peuplant ce monde de pirates puissent s'en souvenir. Au bout des bras, rouges aussi, le livreur portait la tenue officielle et pas la version "sans manches" possible les jours d'été comme celui ci, le personnage tenait une boîte. Une boîte de laquelle, comme tout héros s'échappe de prison si il y est un jour enfermé, s'échappait une délicieuse odeur. Celle d'une pizza parfaitement préparée.

                  - Bonjour, une pizza goût fruits de mer pour la division de la marine n°4223 commandée il y a exactement 29 minutes.
                  - ... Vous êtes un ours
                  Se contenta de répondre Claude-Benoit en plissant les yeux et reculant légèrement la tête dans une expression de suspicion la plus totale.
                  - ... Non Répondit à son tour le livreur, qui était effectivement un ours habillé. Puis, en voyant que son interlocuteur n'était toujours pas convaincu il ajouta
                  Je suis juste très poilu
                  - Oh...
                  Exprima notre scientifique, sans pour autant quitter son air interrogé. C'est au moment où il allait prendre la boîte qu'un deuxième ours, semblable en tout point au premier -pas en vérité, mais discerné deux ours habillés de la même façon est énormément difficile-, arriva aux côtés du livreur.
                  - Hum... C'est mon frère... Jean
                  - ... Et vous êtes tous les deux livreurs de pizzas ensembles ?
                  - ... C'est la carrière familiale
                  - Hm...
                  Puis, finalement, en entendant un de ses compagnons crier mystérieusement de joie, Claude-Benoit arrêta de s'interroger, paya la pizza et entra dans le navire.

                  Après avoir livré la nourriture, les deux ours s'éloignèrent du cuirassé pour appeler leur chef grâce au Den Den Mushi dont ils venaient d'apprendre, d'abord l'utilité, puis comment s'en servir. Vous l'aurez deviné leur chef, le machiavélique ours rencontré plus tôt, répondit impatiemment.

                  - C'est bon, vous avez réussit le début du plan ?
                  - Parfait, la pizza est livrée
                  - Bien, alors maintenant vous allez sur le pont et
                  - Comment on fait ça ? Il est trop haut, on peut pas sauter sur la navire
                  - Vous passez par l'escalier, il doit pas être très... Vous êtes bien à l'intérieur du bateau ?
                  - ...
                  - MAIS C'EST PAS POSSIBLE DES CRÉTINS PAREILS, IL FALLAIT LIVRER LA PIZZA ET EN PROFITER POUR ENTRER DANS LE NAVIRE
                  - Désolé chef, on avait pas comprit cette partie du plan
                  - VOUS ALLEZ FRAPPER A LA PORTE ET DIRE QU'IL Y A UNE DEUXIÈME PIZZA GRATUITE
                  - Mais on a pas d'autre pizza chef
                  - TROUVEZ QUELQUE CHOSE


                  Les minutes passèrent et, au moment où Claude-Benoit sortait à nouveau pour vomir la part de pizza qu'il venait d'avaler, on frappa à la porte. Il ouvrit pour découvrir les deux mêmes ours.

                  - Désolé, on avait oublié la seconde pizza gratuite
                  - ... C'est un vieux sandwich à moitié mangé
                  C'était effectivement un vieux sandwich à moitié mangé. A défaut de deuxième pizza, les ours avaient cherché aux alentours quelques chose à donner à la place.
                  - Non c'est... hum... Notre demi-pizza spécial calzone à...

                  Sans lui laisser le temps de terminer, le second ours colla sa patte dans le visage du scientifique peu entraîné. Alors, les faux livreurs entrèrent finalement dans le cuirassé, se dirigeant immédiatement vers le haut. Ils n'avaient pas calculé que le haut entrée en conflit avec la partie "ne croiser personne" du plan. Il fallait en effet passer par la salle principale qui abritait tous les soldats fêtards. Sans connaître l'architecture du bâtiment, nos deux personnages ouvrirent brusquement la porte, se faisant remarquer par l'assemblée.

                  - Hé regardez des livreurs de pizzas ! ... Des ours livreurs de pizzas ?
                  - Hein ?
                  - Hein ?
                  - Hein ?
                  - Hein ?
                  - Hein ?
                  - Hein ?
                  - Hein ?
                  - Hein ?
                  - Hein ?
                  - Quoi ?
                  - Hein ?
                  - Hein ?
                  - Hein ?
                  - Hein ?


                  Evidemment, comme ferait n'importe qui dans ce genre de situation, même un ours sachant parler et s'habiller dans des tenues de livreur de pizzas, les deux animaux partirent en courant. En tant que créature de la forêt à la force naturellement élevée, ils étaient bien plus rapides que des marines fatigués et, qui plus est, ne comprenant rien à la situation. Finalement les deux comploteurs arrivèrent sur le pont.

                  - Hé ! C'est une erreur judiciaire, délivrez nous messieurs les livreurs de pizzas... Ours ?
                  - Hein ?
                  - Hein ?
                  - Hein ?
                  Lancèrent les bandits, toujours ficelés entre eux.

                  Un soldat un peu plus malin que les autres -que nous appellerons Plus-Malin pour cause de nullité pour trouver des noms- avait pensé à aller prévenir Canard. Il jugeait que, même si personne n'avait bu, tout le monde devait être un peu trop abruti par la soirée concours pour pouvoir s'occuper de quoi que ce soit. Ce dernier, après avoir lancé une insulte dans le vent, dirigea sa chaise roulante vers le laboratoire. Il n'eut pas besoin de demander au marine d'ouvrir la porte -chose qu'il ne supportait pas de faire, "demander de l'aide à ces incapables abrutis" ne lui était pas très agréable-, puisque cette dernière s'envola à l'autre bout du couloir. Devant nos deux justiciers se dressait Crotte de chèvre, plus dangereux que jamais, et motivé à l'idée de faire quelque chose. Il ne savait pas quoi, encore une fois, mais supposait qu'avec une armure de combat, il trouverait bien vite. Le vieillard regarda rapidement autour de lui puis quitta la pièce dans un semblant de course. Effectivement, malgré son fin mécanisme, le poids de l'arme empêchait de courir à une vitesse satisfaisante. On se contentait d'avancer un peu plus vite en faisait de grands mouvements de jambes. C'était malgré tout plus rapide que le véhicule de Canard qui se contenta de ronchonner "Crotte de chèvre".

                  De l'autre côté du navire, les deux livreurs de pizzas, sans même s'en rendre compte, continuaient le machiavélique plan imaginé par leur ours de chef. C'est finalement quand ils furent entourés par les soldats ennemis que le niveau de force changea. Alors qu'il comptait grogner et grimper sur un arbre comme le fait n'importe quel ours surclassé, le second livreur se rappela soudainement de sa mission et surtout de la prochaine action. A savoir faire tomber l'un des plus petits mats. Et, un coup de griffe plus tard, le mat tomba. Permettant ainsi à l'armée -si une trentaine d'hommes peut-être considérée comme une armée- d'animaux de grimper sur le cuirassé. Il est de notoriété commune que les ours sont capables de s’agripper à des troncs et d'atteindre facilement le sommet. Il est de notoriété légèrement moins commune que certains ours sont capables de développer un intelligence quasi-humaine et donc imaginer un plan se servant de la première capacité. Le machiavélique ours -qui n'était cependant pas assez humain pour comprendre le principe des prénoms- et son fidèle ami le livreur de pizza faisaient partie de cette seconde catégorie. Ils étaient en réalité les deux seuls existant sur terre. De par une logique -contestable- consistant à dire que tout ce qui est énormément improbable devient dans une oeuvre de fiction étrangement probable, l'univers décidé d'accorder le don d'intelligence à deux ours vivant non seulement dans le même voisinage, mais partageant un même arbre. Dans tous les cas, les jeunes marines furent très rapidement dépassés et, à leur tour, encerclés par les puissantes créatures.

                  - Qu'est ce que vous nous voulez ?! Cria aux animaux un représentant choisi par la capacité qu'à une foule à agir ensemble pour pousser la même personne en avant afin qu'elle parle.
                  - Qu'est ce que l'on vous veut ?! Ahah, vous les humains avez une impressionnante capacité à ignorer vos actions jusqu'à ce qu'on vous les rappelle dans les dents !
                  - ... Hein ?
                  - Oui... parce qu'on va vous les rappeler... en vous frappant... les dents, vous savez... comme pour dire
                  - En gros on va vous mettre la misère pour toutes les forêts que vous avez détruites juste pour pouvoir construire des maisons sur l'eau
                  - Ah d'accord c'est déjà plus clair, maintenant je vais pouvoir crier de terreur
                  - ...
                  - GYAAAAAAAAH


                  C'est cet instant que choisirent les terroristes à hot-dog, toujours enfermés dans leur filet, pour faire remarquer, à la fois leur présence dans la foule de marine encerclée mais surtout leur position.

                  - AHAH ! Dans vos tronches les marines, tels sont pris ceux qui croyaient se construire des bateaux tranquillement !
                  - Ouais ! BOUH la déforestation !
                  - A bas la fonte des glaces !
                  - Mais non, c'sont les ours blancs ça, faut pas tout confondre
                  - Bèh c'pas un ours blanc c'lui là ?
                  - Ils insultent Paul l'albinos ! Les enfoirés
                  Cria le livreur de pizza pour protéger sa meute avant de lancer l'assaut sur les quatre bandits.
                  - AAAAAH LA MARINE, VOUS DEVEZ PROTEGER LE PEUPLE
                  - Vite ! Faut faire les morts !
                  Hurla le chef, lançant ainsi le mouvement de foule qui entraîna, soldats comme forbans, à s’étaler sur le sol.
                  - Vous pensez sérieusement que ça va marcher ?
                  - Oh bah quelle aubaine, ils sont tous morts d'un coup. C'est bon les gars on peut partir !
                  - MAIS NON
                  - MAIS SI


                  C'est ce moment que choisi Crotte de chèvre pour entrer ne scène. Collant son poing amélioré dans le visage de l'ours, il fut ensuite entraîné par la forcé, manque de tomber, tourna pendant quelques secondes, puis se rattrapa contre le mat. S'en suivit un terrible combat entre le vieillard et la horde d'ours, revenant sans arrêt après chaque coups portés par le pauvre civil. Le principal intérêt de son intervention fut de permettre aux marines de s'échapper de leur piège. Malheureusement les marines n'eurent pas véritablement d'intérêt dans la suite, rendant inutile l'action du vieux. Le combat dura bien plusieurs minutes avant que le crottin d'animal de ferme, pas assez entraîné pour affronter ce genre de problème, commença à s'enfuir vers le laboratoire. Stoppa dans sa course par Canard. Canard qui, sans même comprendre un morceau de la situation, savait avec une puissante conviction qu'elle l'énervait au plus haut point. Sans accompagner ses actions de mots inutiles, l'ancien Vice-amiral arracha un bout de chaise roulante, le lança dans l'oeil non protégé de son clone, fonça ensuite dans sa direction pour freiner au dernier moment, se propulsant ainsi à auteur de l'adversaire. Adversaire à qui il colla une magnifique droite avant de s'écrouler au sol. Les ours, occupés à recapturer les jeunes soldats, n'intervinrent pas avant que Plus-Malin aide notre héros à entrer dans son armure. A partir de ce moment leur intervention n'était plus très utile de toute façon. La valse des animaux, envoyés balader un peu partout sur le pont était accompagnée des cris de joie, provoqués par l'apparition de notre protagoniste.

                  - BOUYA, Vas-y Canard dégomme les tous ces saletés !
                  - YAHOU ! C'est pas l'armure qui fait l'homme mais l'contraire !
                  - Viens nous sauver, mon héros !


                  Très rapidement le vieux soldat prit le dessus, repoussant les premières vagues d'ours et les suivantes réduites. Effectivement, l'ours n'étant pas d'un naturel très malin ne suppose pas pouvoir vaincre quelqu'un si ce dernier les a déjà balancé à l'autre bout d'un bateau. Certains pourraient au contraire appeler ça de l'intelligence. Pas moi. Finalement il ne resta plus que le machiavélique ours, les autres étant soit partis, soit à terre. Le cerveau de génie -relatif- ne servit pas à repousser le coup de pied qui percuta les cotes de son possesseur. Le temps passa et bientôt l'attaque ne fut plus qu'un amusant souvenir à raconter en soirée. Crotte de chèvre quant à lui était plutôt une atrocité bizarre qu'on préfère oublier. Atrocité qui tenta de s'expliquer face au Canard l'interrogeant.

                  - Je... Je voulais juste être comme toi au moins une fois... Être véritablement toi, pouvoir servir le monde et le bien comme tu le fais. Je ne peux plus être une pâle copie, tentant de te copier sans jamais réussir à t'égaler. Alors, il faut me comprendre, l'armure était juste là, à ma portée. Rien ne me séparait de mon but... Mais finalement je ne serai jamais toi, je ne pourrai jamais t'égaler, voir même t'approcher... Je suis un échec
                  Alors Canard s'approcha de son imitateur, descendant légèrement son bras.
                  - Punk

                  Prononça notre héros avant de coller son poing dans le visage de Crotte de chèvre.



                  Dernière édition par Canard Un le Mar 20 Nov 2012 - 23:10, édité 3 fois
                    Yeah, toujours sur la brèche ?


                    Globalement Inoffensif  661875SignTahar
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                    • https://www.onepiece-requiem.net/t2249-
                    Finalement terminée ! Peut-être un peu trop de dialogues dans le test Rp, je m'en suis pas vraiment rendu compte en écrivant.
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