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[FB] Oh les mains ! Peaux de Lapins ! La maîtresse en maillot de bain !

Cool ! La maîtresse ne maillot de bain : )


Déjà deux heures que je viens d'atterrir sur cette île peu accueillante. Le climat est à priori plus tourner vers l'hivernale que l'estivale. mais c'était pas un problème. Mais le climat était en relation avec le nom de cette île: Glassonière. Une île peu accueillante, au climat frisquet mais bien sympa. Des champs à perte de vue, ça sent la tranquillité à plein nez. Pour une retraite ou une planque pour s'absenter un bon moment, cette île est parfaite. Là n'était pas le sujet malheureusement. Déjà deux heures que je marche et il commence à faire soif. Je dois trouvé un bar et vite, ma gorge réclame ce liquide doux et transparent qu'on appel Saké.
Bientôt trois heures et la ville montre enfin de compte, le bout de son nez. Il est pas trop tôt ... Arrivant en pleine ville, je remarqua une vieille dame assise sur un banc, observant la vie en métropole. Elle allait pouvoir me renseigner.


- " Bonjour madame, excusez moi mais je recherche un lieu pour pouvoir me désaltérer comme un bar. Sauriez-vous où il se situerait ? "

- " Oui tout à fait jeune homme. Vous continuez dans cette direction encore deux minutes et vous trouverez une banque. A ce niveau là, tourner la tête sur la droite, et le voisin de cette banque sera votre bar. "

- " Bien. Merci Madame. "

Enfin, quelque chose de positif dans cette journée. J'allais enfin pouvoir boire.
Les deux minutes sont passés et j'arrive au niveau de la banque comme prévu. Je tourne la tête à droite, et le sésame se présente, le bar. J'entre à l'intérieur sans plus attendre, laissant sonner la "clochette à client". Le barman, nettoyant un des verres avec un torchon, tout en tapant la discute avec un client, détourna son regarde sur moi et me demanda ce qu'il me fallait. La réflexion n'existe même pas, je lui répond un double saké. Trente secondes plus tard, il me les sert et en un instant, je les siffles. Le remerciant je quitte mon tabouret, ayant bu simplement pour me désaltérer. Le type me fixe avec un regard noir et me demande l'argent pour payé. Bien entendu, je regarde me poche et manque de bol, aucuns berrys à l'horizon. Je regardais alors derrière la vitrine de la boutique tout en cherchant mon argent et une idée me traversa l'esprit. D'un signe de la main, je lui dis:


- " Bouge pas de la je reviens ... "

La banque se trouvant en face, la voilà ma solution. Je quitte donc le bar pour la banque. Arrivée à l'intérieur, l'argent avait de l'importance ici et ça se voyait. Des colonnes plaqués or, des bureaux en bois laqué avec toujours cette petite touche de couleur, grâce à l'or. Et tout était de la même façon. C'était certes une petite île, mais une île bien riche. Je ne connais pas l'histoire ni même les commerces de la ville mais il est certains qu'ils savent y faire en affaires.Et au fond de la salle, se trouve le sujet de mon plan, le coffre aux trésors ... Une grosse porte en acier protège la salle avec deux gardes en avant. Un coup de poing pour l'un et un coup de pied pour l'autre, ils étaient neutralisé. M'armant de mes deux massues, j’enchaîne alors les coups contre la porte. Un salarié de la banque, déclenche alors l'alarme. Il aurait fallu s'en douter...




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Ylvikel naviguait sur North Blue à la recherche d'une île pour s'acheter une petite barque. Il ne l'avait toujours pas changé depuis son départ en mer avec son défunt mentor. Elle devait être âgée d'une dizaine d'années, maintenant. Ylvikel avait toujours pris soin de cette dernière, passant des nuits blanches à la retaper afin de retourner sur les Blues. Cependant, tout avait une fin et c'était son cas.

Comme à son habitude, Ylvikel ne savait pas vraiment où il se trouvait. Lors de sa dernière escale, il avait été atteint d'une nouvelle crise de démence. En temps normal, il n'aurait pas été en mesure de s'en rappeler, mais maintenant, il le pouvait. Il avait ingurgité une pilule de son invention afin de pouvoir rester maître de ses actes durant ses crises. Mais laissons cela de côté, voulez-vous ? Nous ne sommes pas là pour en discuter.

Bien qu'étant perdu en mer, Ylvikel se doutait qu'il approchait petit à petit d'une île. Le climat s'était rafraîchit, et bien comme il faut d'ailleurs ! Il s'assit sur sa barque et s’enlaça pour se tenir plus chaud. Lorsqu'il respirait, on pouvait constater de la buée. Ceci s'expliquait simplement par une différence de température entre l'air qu'il expirait et l'air ambiant. Ylvikel se dirigeait donc vers une île hivernale. Il était heureux à l'idée de voir le monde en blanc. Il commença même à s'imaginer en pleine fabrication d'un bonhomme de neige, mais un choc violent le fit sortir de son imagination. D'ailleurs, il manqua de tomber à l'eau. Ses pieds étaient trempés. Il porta son regard sur ces derniers et qu'elle ne fut pas sa surprise quand il constata que l'eau pénétrait dans sa petite barque. Il ne le remarqua pas tout desuite, mais un iceberg était juste à côté de lui. Cela ne faisait aucun doute, il venait de le heurter de plein fouet. C'était bien sa veine ! L'eau gagna rapidement du terrain et il se hâta de prendre une décision. Il sauta alors sur la partie visible de l'iceberg. Sa barque coula d'un trait. Malheureusement, il ne put rien sauver mis à part les objets qu'il transportait. Au loin, il aperçut à une centaine de mètres la fameuse île. Il dégaina son katana et découpa un bout de l'iceberg, puis, il se servit de son arme comme d'une rame pour se diriger vers l'île.

Au bout de deux bonnes heures, il arriva enfin sur l'île. Exténuer par l'effort imprévu qu'il venait d'effectuer, Ylvikel se laissa tomber comme une merde dans la neige. Profitant ainsi de ce doux duvet blanc. Il était tellement confortable qu'il aurait bien aimé faire une petite sieste. Certes il était doux, mais froid ! Ylvikel se redressa rapidement et se taponna le corps pour faire tomber la neige qui était sur lui. Il était gelé ! Il se mit donc à chercher un petit abri pour se réchauffer. Par chance, il y avait sur sa gauche une petite cabane en bois. Au loin, on distinguait que de la fumée sortait de la cheminée. Elle était habitée ! Il se dirigea vers cette dernière au pas de course. Lorsqu'il arriva devant la porte d'entrée, on pouvait y lire un petit panneau.



~ Bienvenue, dans la seule et unique boutique de bateau de l'île ~

Quelle chance ! Il lui fallait justement un bateau pour déguerpir de cette maudite île. Il entra donc dans la boutique. Elle était décorée d'une façon plutôt originale. Les murs étaient ornés avec de grands filets de pêche. On pouvait même y voir que quelques poissons avaient été empaillés et accrochés sur ces derniers, pour rendre le tout plus réaliste. Au fond de la boutique se trouvait une vieille dame. Certainement la propriétaire de cette boutique.

« Excusez-moi chère Madame, j'aimerais faire affaire avec vous. Quels sont les premiers prix de vos bateaux ? »

La vieille dame se leva et toussa dans sa main. Elle les croisa derrière elle, et sourit à Ylvikel.

« Ils sont à deux cent cinquante milles Berry. »


Ylvikel porta sa main à son menton et le gratta. Cette vieille femme n'était pas très chère puisqu'en général une barque vaut dans les trois cent mille Berry. Mais lors de son mininaufrage, il avait tout perdu. Il fallait donc qu'il se démerde à trouver cet argent. Et inutile de penser à voler une vieille dame. Quoi que . . . Ylvikel dégaina alors son épée et pointa le bout de sa lame sur sa gorge. Cette dernière prit d'effroi, ne dit pas un mot. Les larmes coulèrent de ces yeux et un sourire apparut sur le visage d'Ylvikel. Il se mit à rire et rengaina son épée.

« Ne vous inquiétez pas vieille femme, je vais vous l'acheter votre bateau. Je reviens d'ici quelques heures. Attendez-moi ! »

Ylvikel sortit du commerce. Il voulait bien acheter le bateau à cette vieille dame fort sympathique, mais comment la payer ? Tout ce qu'il possédait venait de sombrer au fond de l'océan. Il se gratta la tête et commença à réfléchir. S'il voulait de l'argent, il fallait réfléchir de quelle manière il comptait l'obtenir. Légalement ou illégalement ? Légalement ça risquait de prendre du temps, donc l'option la plus rapide serait illégalement. Il choisit l'option la plus rapide. Mais où trouver énormément d'argent rapidement ?

« La banque !»


Où est-ce que les gens plaçaient leur argent ? Dans une banque bien sûr ! Il fallait donc se mettre en route vers celle-ci. Ylvikel savait que la banque devait être en ville, mais où se situait cette dernière ? Devant lui s'offrait deux possibilités. La première était de longer la côte, tandis que la seconde était d'emprunter le chemin derrière le commerce. Il privilégia la deuxième option. Si quelqu'un s'était emmerdé à créer cette route ce n'était pas par pour rien. Tout du moins, il l'espérait.

Au bout de deux heures de marche, Ylvikel arriva enfin en ville. Elle était couverte de neige, les enfants s'amusaient et se lançaient des boules de neige. C'était une douce atmosphère. Cependant, il lui fallait trouver la banque maintenant. Par chance, elle était plus que visible et se situait sur la place centrale en face d'un bar. Ylvikel se dirigea vers celle-ci. Il pensait déjà à l'argent qu'il allait pouvoir amasser, quand tout à coup, il reçut en pleine face une boule de neige. C'était les marmots ! Ylvikel se retourna et fit son regard le plus effrayant aux mômes.


« Si vous recommencez bande de salopiaud, je vous tuerais tous ! Surtout toi, le petit brun au lunette. »

Les enfants se mirent alors à pleurer et partir en courant. Ylvikel gloussa doucement, il les avait bien effrayés. Trêve de plaisanterie, il entra alors dans la banque. L'intérieur était luxurieux. Il y avait de belles colonnes en marbre, des bureaux en bois laqué, des tableaux . . . Le tout orné avec une pointe d'or. Il ne devait pas avoir de problème d'argent ces gens-là. Au fond de la salle, on pouvait y voir une grosse porte en acier protégée par deux gardes. Voilà ce qui attira l'attention d'Ylvikel. Le plus étonnant, c'était la faible sécurité de ce coffre. Il cherchait à comprendre pourquoi, quand tout à coup, un homme fit interruption et régla leurs comptes aux deux vigiles. La réaction du personnel ne tarda guère et ils déclenchèrent l'alarme. S'il voulait être discret, c'était raté. L'homme s'arma alors de ses deux massues et assiégea la porte. Le bruit provoquait par ses coups devenait de plus en plus intense. Il ne remarqua pas que les deux gardes qu'il venait d’assommer, étaient en train de se relever. Ylvikel prit son scalpel et couru en direction de l'homme pour lui venir en aide. Il trancha l'artère d'un des hommes. Au second, il se contenta de lui injecter une dose mortelle de morphine. Le garde entra alors dans une phase d’hypothermie et d'hypotension, rapidement suivie d'une dépression respiratoire.

« Je m'appelle Ylvikel Strauer et je comptais moi aussi dévaliser cette banque. Seulement, nous sommes tous les deux sur le coup. Nous pouvons nous battre ou alors faire équipe. J'aimerais seulement récupérer cinq cents milles Berry, vous pouvez garder le reste. Qu'en dites-vous ? »

Ylvikel posa sa main sur son katana. Il était prêt à le dégainer. Ne connaissant pas encore les intentions du jeune homme et il ne voulait courir aucun risque. Si jamais un combat devait débuter, il savait très bien qu'il n'aurait pas eu le temps de récupérer le butin, car l'alarme avait déjà été enclenchée. Tout ce qu'il pouvait faire maintenant, c'était attendre. . .


Dernière édition par Ylvikel Strauer le Ven 9 Nov 2012 - 21:16, édité 4 fois
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Le 2 octobre 1623.

Le visage à-demi dissimulé sous son robuste chapeau de vieux cuir, Sören conduisait un char à bœufs sur les rues pavées de d'Esquim, seul véritable village de l'île de Glassonnière. Cela faisait déjà trois semaines qu'il avait rejoint l'île, en conséquence de son exil hors du Royaume de Goa. Provoqué par un noble, il n'avait pas su réagir selon les attentes et les conventions qui régissaient la société locale, et avait faillit en payer le prix fort. Il savait que sa tête était mise à prix, et qu'il ne devrait en aucun cas revenir sur place avant longtemps. Ou au moins, éviter de s'aventurer en ville haute... A présent, il savait que les hommes de son acabit n'étaient pas les bienvenus.

Il aurait pu simplement quitter la région et poursuivre sa vie de chasseur normalement, mais cette expérience l'avait épuisé moralement. Et il avait ressenti le besoin de se tenir à l'écart, pour un temps au moins, de tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un soldat. D'autant plus qu'il ignorait la nature des rapports qui liaient la marine à l'armée de Goa... à supposer que ces rapports existaient. A son retour, il passerait sur Manshon demander conseil au commandant Alec. Un homme rigide et procédurier, mais qui savait reconnaître et apprécier la droiture au-delà des apparences. Aucune amitié n'existait entre les deux hommes, mais un certain respect mutuel s'était brodé au fil des années. Manshon avait été l'île sur laquelle Sören avait fait ses premiers pas en tant que chasseur, et Alec y était né.


-Eh là ! M'sieur Oulu, v'nez donc voir, j'ai vot' livraison.

L'aubergiste apparut sur le pas de sa porte, visiblement réjouit. Le regard expert, il inspecta les courges, les panais, les choux et les pommes de terre, avant d'acquiescer.

-Excellent, merci petit. Tu rentres boire la goutte ?

Sachant par expérience que l'invitation se passait de réponse, Sören suivit son client après l'avoir aidé à transporter ses légumes à la cuisine. Il aurait de quoi accommoder un excellent ragoût de plat de côtes, une spécialité appréciée dans ces climats rudes.

En avalant la gnôle puissante, le chasseur observa la salle en silence. Ces êtres paisibles qui vivaient à l'écart des tribulations du vaste monde avaient beau ne pas satisfaire son ambition d'homme libre et sans terre, il ne pouvait s'empêcher de savourer l'espace d'un instant leurs attitudes sereines. Tous ou presque avaient un foyer, une famille, un patrimoine sur lequel veiller. Toutes leurs existences étaient liées à cette petite île insignifiante des Blues, qui prospérait tranquillement sans se livrer au commerce avec l'extérieur. Raison première pour laquelle Sören avait choisit de s'y installer. Nul n'avait jamais trouvé utile d'installer un avant-poste marine sur place.

Mais parmi tous ces visages dont certains lui étaient déjà familiers, il en trouva un qui dénotait. Grand, armé, le corps lardé de cicatrices, l'homme se tenait au comptoir et attendait un double saké. Physionomiste, le chasseur avait déjà reconnu Phœnix D. Juusei, une bleusaille des Blues qui portait déjà une petite prime sur sa tête. Mais il acheva son verre sans ne rien dire à personne. Il n'était pas en service, et il savait que les pirates ne commettaient généralement rien de grave lorsqu'ils séjournaient sur les refuges que représentaient ces petites îles indépendantes et isolées. Le moindre crime risquerait de transformer une paisible cachette en repaire de la justice.


-J'y vais, m'sieur Oulu. Y'a la vieille de la plage qu'a demandé des patates. Et elle aime pas ben les r'tards de livraison.

Et joyeusement, Sören piqua ses bœufs pour les diriger hors du village, vers la côte... Il ne remarqua pas l'étrange personnage débraillé et détrempé qui laissait des traces humides dans la neige. Et il était déjà trop loin, lorsque Juusei fit irruption dans la banque, suivit de près par le loqueteux. Mais lorsqu'il parvint devant la boutique de Mme Trottemenu, il fût stupéfait de la trouver en larmes et tétanisée, comme si elle venait de faire commerce avec la mort en personne. Il ne pût tirer grand chose d'elle, mis-à part le fait qu'un homme l'avait visiblement menacée en promettant de revenir lui acheter une embarcation. D'instinct, le chasseur songea de nouveau au pirate qu'il avait aperçu dans la taverne. Mais il ne collait pas avec la description que donnait la boutiquière. Perplexe, Sören dut promettre à la vieille dame qui n'ignorait rien de son statut de veiller sur le village. Ce fut donc avec lassitude que le jeune homme reprit le chemin à l'envers, en poussant ses bêtes à avancer plus vite. Il ne pouvait abandonner sa cargaison, malgré la menace.

Il était venu dans cette région désolée pour se faire oublier, mais pour cela, il lui avait été indispensable de raconter son histoire aux locaux. Il savait que les insulaires ne l'avait accepté que relativement à l'utilité qu'il pouvait avoir sur l'île. Malgré la confiance tranquille qu'ils plaçaient en l'avenir, les Esquimaux ne pouvaient tout à fait ignorer le tumulte qui agitait toutes les mers depuis quelques années...


[Hrp/hs : pfouah, le titre allergène quoi... j'crois pas que je le mettrais tel quel dans ma chronologie :p
Hs ² : y'a une référence obscure à la fin. Une patate et un choux rave au premier qui la trouvera x)]
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Poste 2


Presque inefficaces contre l'alliage de la porte, mes coups de massues viennent de dévisagés la porte un minimum. Il allait donc falloir faire preuve d'un minimum d'intelligence pour cette fois-ci. Le regard scrutant la porte, puis les serrures, la poignée. Chaque élément passe au scan. Dix secondes passe ensuite, et aucune solution me parvient. Putain comment j'vais faire ? L'alarme s'étant déjà déclencher le temps joue en ma défaveur. Jusque là tout va mal, j'sais plus quoi faire. Fuir ? Ou bien faire tous mon possible pendant deux minutes et m'en sortir pleins aux as ? La deuxième solution est préférable mais beaucoup plus risqué si jamais la marine rapplique ou dans le même style, un chasseur de prime. Mais comment j'vais faire pour pouvoir ouvrir ce coffre ?

- " Je m'appelle Ylvikel Strauer et je comptais moi aussi dévaliser cette banque. Seulement, nous sommes tous les deux sur le coup. Nous pouvons nous battre ou alors faire équipe. J'aimerais seulement récupérer cinq cents milles Berry, vous pouvez garder le reste. Qu'en dites-vous ? "


Tiens, tiens, tiens ... De l'aide ? Pourquoi pas. C'est le moment ou jamais. Mais cette homme ne me parait pas tellement en forme avec la loi de l'illégale. Après tout, c'est un Dandy. Bon, certes y'a pas de physique obligatoire pour faire partie de cette tranche là mais quand même. C'est mon point de vue en tout cas.

Il veut donc m'aidé, car lui aussi souhaite dévaliser cette banque. Certes comme il veut, mais bonne chance pour ouvrir cette porte. Ce qui me plait chez lui, c’est qu'il n'a besoin que de cinq cents milles Berries et en toute courtoisie, il me laisse le reste. Comme il le souhaite, après tout, c'est pas moi qui va m'plaindre si on me laisse quelques millions.


- " Ravi de te rencontrer Ylvikel. Moi c'est Phoenix D. Juusei. Et bien ton offre me parait équitable. Reste là, j'ai un moyen plus efficace d'entrer là d'dans. "


Je luis dis d'attendre, une idée vient de me traverser l'esprit. Me dirigeant vers le comptoir principal, je demande à un banquier,r bien trop apeurer de ma présence, si il pouvait ouvrir le coffre. Aucune réponse ne sort de sa bouche. Ça m'oblige donc à y aller un peu plus fort. La main lui froissant la chemise, je le ramène de sa chaise à moi, face à face. Je lui repose ma requête et d'un simple geste, ce glissant son son bureau, il actionna un petit bouton ouvrant la porte automatiquement. Le remerciant gentillement, je me dirige à ses côtés puis défonce le bureau de façon à ce qu'il ne referme pas la porte derrière nous. Ce serait complétement con d'se faire avoir maintenant. Ylvikel entrant dans la chambre forte, il commence à se servir, les poches bien remplies. A mon tour, je rentre dans la pièce, lâchant l'une de mes armes entre la porte et le mur pouvant la fermer, de façon à bloquer toute fermeture automatique.

Trois sacs de un million de berries chacun, je quitte la banque accompagné de ce jeune pirate. Le barman ressort de sa boutique et m'insulte de tous les noms. Pour lui je n'étais qu'un pauvre type ne se servant que de sa force pour terrorisé les autres. Je lui confirme donc sa théorie en lui encastrant un coup de poing dans les dents. L'homme à terre je pouvait retourner à mon navire, les poches bien remplies. Mais quelqu'un se met en travers de ma route, voulant à première vue, m'arrêter tout comme Ylvikel.




Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Jeu 8 Nov 2012 - 16:32, édité 1 fois
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Ylvikel venait de lui faire sa proposition. Ce dernier le regarda de haut en bas et devait se demander qu'est ce qu'une personne aussi respectable que lui venait faire ici. Le prenait-il pour un pirate ? Certainement, tous les voyous le pensaient après tout. Il prit le temps de réfléchir, Ylvikel scrutait son adversaire. Il se questionnait, mais sur quoi ?

Quoi qu'il en soit, il accepta sa proposition. Le jeune homme se prénommait Phoenix D. Juusei, un nom à rallonge comme pour la plupart des pirates. Ylvikel se mit à rire en entendant son prénom. Enfin, ils étaient maintenant partenaires. Devait-il s'en réjouir ? Il ne savait pas. Après tous, les pirates n'étaient pas des lumières. Phoenix se leva et partit en direction des employés du bureau. Il venait d'avoir une idée. Il agrippa violemment l'employé et le ramena vers lui. Il lui reposa sa question. L'employé étant terrifié ouvrit le coffre sans offrir de résistance. En guise de remerciement, Phoenix lui donna une mandale et ce dernier tomba carrément de sa chaise. Ylvikel rigola un bon coup et entra dans la chambre forte. Il y avait énormément d'argent. Ylvikel resta quelques secondes bouche bée devant tant d'argent. Même lui n'en avait guère vu autant. Il entra donc dans la salle et récupéra un sac. Il l'ouvrit et commença à compter. Après tout, il était venu pour récupérer une certaine somme, ça aurait été bête de ne pas récupérer ce qu'il convoitait. Phoenix entra à son tour dans la chambre forte, mais il eut l'intelligence d'esprit d'utiliser son arme pour empêcher toute fermeture automatique. Ingénieux. Ylvikel n'y avait pas pensé, mais bon ce n'était pas bien grave. Ils étaient deux après tout.

Il avait fini de compter. Le sac était un peu plus rempli que prévu. Il contenait neuf cent cinquante milles Berry, tant mieux pour lui. Il le ferma et le mit sur son épaule. Phoenix fit de même, la différence notoire était, qu'il avait amené avec lui trois sacs. Combien y avait-il dedans ? Ylvikel ne le savait pas et à vrai dire, ça ne l'intéressait guère.
Il jeta un dernier coup d'oeil derrière lui. Il n'arrivait toujours pas à comprendre pourquoi un tel trésor était si peu gardé. Il y avait forcément une raison, ou alors il réfléchissait trop. Il sortit accompagné de ce mystérieux inconnu et ils prirent tous deux des chemins bien distincts sans se dire un mot. Un homme était en train de hurler sur Phoenix, l'insultant de tous les noms d'oiseau. Il ressemblait à un barman, surement le gérant du bar juste en face. La réaction de Phoenix ne se fit guère attendre. Il s'approcha de lui, qui, au passage, était toujours en train de l'insulter et BIM ! Il venait de lui asséner un coup de poing dans les dents. D'ailleurs, une des dents vola jusqu'à Ylvikel qui la ramassa et se mit à rire.


« On s'est bien amusé. Maintenant, allons acheter ce bateau ! »


Ylvikel partit en direction du petit sentier battu qu'il avait emprunté quelques minutes auparavant. Il remarqua au loin qu'il avait été emprunté. En effet, on pouvait y voir des traces de roue dans la neige. Une charrue sûrement. Ylvikel n'y prêta guère attention.

Il s'apprêtait à entrer dans les bois afin de regagner la côte et d'acheter le fameux bateau, quand soudain une voix s'éleva au loin. Il se retourna se demandant qui était cet individu se tenant au milieu de la place. Était-il de la sécurité ? Aucune idée, mais il allait bientôt le savoir . . .


Dernière édition par Ylvikel Strauer le Ven 9 Nov 2012 - 21:18, édité 1 fois
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A la lisière de la forêt qui bordait le village, Sören avait arrêté ses bœufs, et dissimulé son précieux chargement. Il espérait bien raisonner les fauteurs de troubles, leur expliquer que même un pirate n'avait aucun intérêt à s'attaquer à une des rares îles ne disposant pas d'une base Marine. Un des seuls endroits susceptible d'offrir un refuge aux fugitifs. Mais son expérience lui soufflait déjà à l'oreille que c'était là un vain espoir. Il savait que les hommes obéissant aux lois de la raison lorsqu'il s'agissait de leurs intérêts personnels n'étaient que trop rares de part le monde.

Ayant arrêté la charrette derrière un bosquet, le chasseur se mit donc à courir en direction du village. Mais il n'eut pas le temps d'accéder au chemin pavé que Juusei, qu'il avait aperçu un peu plus tôt, se trouva sur sa route. Avec à ses côtés un homme aussi jeune que détrempé. Sur le coup, s'il n'y avait pas eu un sourire féroce sur les lèvres des deux compagnons, le garçon aurait eu pitié pour lui. Il devait être gelé...


-Bon, les gars, on peut savoir c'que vous foutez, là ?

L'œil aux aguets, Sören avait déjà remarqué les sacs estampillés de l'enseigne de la banque d'Esquim. Comme s'il s'apprêtait à gronder des enfants, il soupira.

-Bon, j'vous explique la vie. J'suis un chasseur, j'serais sensé vous neutraliser et vous accompagner bien ficelés au poste l'plus proche. C'est-à-dire, loin. Mais là, j'suis en repos et... et ça d'vrait être l'cas pour vous aussi. Ces îles là, ce sont des havres d'paix pour tous. Et si vous faites ça, la marine débarquera, et ce sera un coin tranquille en moins. Aussi bien pour les types comme moi que pour les pirates, les mafieux en danger, et tous les autres qu'aspirent à un peu d'paix. C'est pigé ?

Mais le chasseur ne se faisait pas vraiment d'illusions. Il allait tout de même tenter de pousser sa logique jusqu'au bout. Sans toucher à ses armes qui reposaient dans ses poches, sagement repliées, il esquissa un premier pas, qui se mua très vite en une danse rapide, à peine perceptible. Les deux pirates se placèrent sur la défensive, mais ils se sentirent pas la moindre douleur. En revanche, ils n'eurent pas le temps de se rendre compte que l'on venait de leur dérober subtilement leurs trois sacs que Sören se tenait déjà derrière eux, et brandissait le butin. Son regard ne communiquait qu'une extrême lassitude.

-Bien, dans c'cas, j'm'en vais rend' ça à son propriétaire... si personne a rein à en r'dire. Ça va d'soi.
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Ylvikel et Juusei fixèrent l'homme qui venait de faire son apparition. Il était fringué comme un guignol avec toutes ses couleurs. Il portait une écharpe rouge, suivie d'une sorte de cape verte et pour couronner le tout, un tee-shirt violet. Quel manque d'élégance. Ylvikel détourna le regard. Il ne pouvait plus supporter une telle vision, ça le dégoutait au plus profond de lui même. Il en fut tellement choqué qu'il lâcha son sac. Il allait le ramasser quand soudain l'homme décida de se manifester.

« Bon, les gars, on peut savoir c'que vous foutez, là ? »

Ça ne se voyait peut-être pas ? Ylvikel rigola. Il le trouvait plutôt marrant ce paysan. Il n'entendait pas l'alarme en train de sonner ? Il devait se moquer de lui pour poser une telle question. Ylvikel haussa les épaules comme pour dire : on ne peut rien y faire. Puis, l'homme soupira et prit de nouveau la parole.

« Bon, j'vous explique la vie. J'suis un chasseur, j'serais sensé vous neutraliser et vous accompagner bien ficelés au poste l'plus proche. C'est-à-dire, loin. Mais là, j'suis en repos et... et ça d'vrait être l'cas pour vous aussi. Ces îles là, ce sont des havres d'paix pour tous. Et si vous faites ça, la marine débarquera, et ce sera un coin tranquille en moins. Aussi bien pour les types comme moi que pour les pirates, les mafieux en danger, et tous les autres qu'aspirent à un peu d'paix. C'est pigé ? »

Qu'il pouvait être bruyant ! Il commençait sérieusement à lui taper sur le système. Enfin, il fallait voir le bon côté des choses. Au moins, ils savaient pourquoi il était là. C'était un chasseur de prime qui narrait ce qu'il devrait faire. Seulement, il était en vacance. Du coup, il ne voulait pas mettre en œuvre ce qu'il venait d'expliquer. Amusant, n'est ce pas ? Pour Ylvikel, ce n'était que du blabla inutile. Cependant, l'homme laissa filtrer une information plutôt importante. Aucune base de la marine n'avait fleuri sur cette île. Il n'était pas au courant ! Lui, pensait qu'une base de la marine se situait sur l'île. Il poussa un petit cri de soulagement, car c'était ce qui l'effrayait le plus. Il commença à applaudir.

« Merci. Je n'étai . . . »

Ylvikel n'eut guère le temps de finir sa phrase que l'homme esquissa un premier pas, qui se mua très vite en une danse rapide, à peine perceptible. Ylvikel ne sentit aucune douleur, rien. Il avait juste eu l'impression qu'une brise était passée par là. Il l'avait assez écouté. Il se baissa pour ramasser son sac pour par. . .

« Bien, dans c'cas, j'm'en vais rend' ça à son propriétaire... si personne a rein à en r'dire. Ça va d'soi. »

Le paysan avait récupéré les quatre sacs des deux braqueurs et commençait à se diriger vers la banque pour les restituer. Ylvikel chercha tout de même autour de lui pour essayer de trouver son sac. Il regarda à droite, à gauche, mais c'était peine perdue. Le paysan l'avait en sa possession. Il vit les enfants de tout à l'heure qui regardaient la scène avec leurs grands yeux ébahis.
Ils voyaient en ce paysan un héros. La colère commença à monter en lui et sa réaction ne se fit guère attendre. Les couleurs de son iris s'interchangèrent. Il était en train de sombrer dans la folie et explosa de rire. Il se précipita sur les enfants et en attrapa deux par le col. Il les tenait d'une main, et sortit son scalpel avec l'autre.

« PAYSAN ! Repose ces sacs tout de suite ou ces enfants mourront. »

Un grand sourire apparut sur le visage d'Ylvikel. Tout ce remue-ménage l'avait excité. Il savait très bien que le paysan n'allait pas laisser de pauvres enfants mourir. Le problème, c'est qu'il allait forcément tenter quelques choses de stupides pour les libérer. Il fallait le dissuader.

« Regarde paysan, regarde ce que tu as fait !! »

Et d'un coup net, Ylvikel trancha la carotide d'un des gamins. Celui-ci mourra quasi instantanément. Les spectateurs n'en revenaient pas. Certains se frottaient les yeux, comme pour essayer de se réveiller d'un maudit rêve. Il jeta le cadavre du jeune garçon au pied du paysan et explosa de rire.

« Dépose les sacs au sol et j'épargnerais la vie de l'autre petit gars. »

Ylvikel fixait l'homme toujours avec ce sourire narquois et ce brin de folie nettement perceptible. Les habitants sous le choc, reculèrent tous d'un pas. Comme s'ils pouvaient sentir le danger émaner de ces trois personnes. . .
Show must go on !
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Poste 3


En un éclair, les sacs ne sont plus là. Que s'estil passer ? Derrière eux, l'homme habillé comme un pouilleux vient de les dérober. Comment vient il de faire ça ? Ils n'ont plus d'argent en même pas deux secondes pour vingt minutes d'efforts auparavant. Une seul chose est valable, la fuite. La marine va surement être appelés d'une minute à l'autre et cet homme a l'air d'être puissant. Mais Ylvikel n'est pas de cet avis. Pendant que Juusei observe l'homme au chapeau, il vient de prendre en otage deux gamins. Mais il est malade ou quoi ? ça n'va faire qu’aggraver la situation et tuer des gosses pour même pas 1million de berry est il vraiment nécessaire ? Mais à vu d'oeil, il s'en fout. Un des gamins tombe la gorge trancher. Putain il fait chier ... Voyant les deux se fixer pleinement, juusei décide de s'en aller, les laissant à leur activité. La peur vient il de le prendre au cou ? Surement mais pas pour rien. Il ne veut surtout pas retourner en prison après l'enfer qu'il a passer. C'est ça, la raison qu'il le pousse à agir de la sorte.








Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Mer 2 Jan 2013 - 21:21, édité 3 fois
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Très digne, le cœur en feu mais le regard glacé, Sören avait observé la furie destructrice du voleur aux airs de bourgeois. Il avait assassiné un enfant, d'un seul et unique geste brutal. Fallait-il être idiot... Pour une poignée de berrys, le chasseur aurait laissé tomber l'affaire. Mais à présent, il savait que l'homme était suffisamment fou et avide de sang pour tuer son petit camarade sitôt qu'il aurait récupéré les sacs.
Son complice semblait avoir compris la même chose. Sans même demander son reste, de la terreur dans les yeux, il était parti en courant. Sören ne lui avait pas accordé un regard.


-Très bien, très bien, tout c'que tu voudras, bonhomme. Regarde, j'pose les armes...

Le chasseur présenta ses serpes à la lumière, et lentement, il les déposa sur la neige, sans gestes brusques. Entre temps, il avait avisé une épaisse bouse de vache, sans doute issue des entrailles de ses bœufs lors de son premier passage. Juste devant lui. Il avait pesé le pour et le contre, il était prêt à prendre le risque. Braves bêtes.

-Style du Lèche-Bottes : Bataille de raisins !

Sans hésiter une seule seconde, Sören avait enfoncé les deux mains dans la merde, pour envoyer deux tirs aussi précis que puissants entre les deux yeux de son vis-à-vis. Aveuglé, celui-ci ne put empêcher son otage de fuir, accompagné de tous les badauds. Tous savaient que leur invité était compétent, et tous avaient compris qu'il valait mieux pour leur santé de ne pas rester dans les parages, le temps que durerait l'escarmouche.
Imperceptiblement, le barde se rapprocha de son adversaire. Il avait récupéré ses armes, et semblait décidé à profiter de l'opportunité. Au corps à corps, il se mit à taillader ce qui se trouvait devant lui, en une myriade de coups bien ajustés qui visaient les attaches des vêtements du tueur.


-Style du Lèche-Bottes : La grappe à l'air !

Un coup, puis deux. L'homme était torse nu. Un autre, il perdait son pantalon. Un dernier vint déchirer son caleçon de haut en bas. Sören acheva son offensive en repoussant son adversaire d'un coup de pied dans le dos, de manière à le faire chuter dans la neige. Pas de violence à proprement parler. Mais il lui serait plus difficile de combattre nu par un temps pareil... A moins que sa folie n'ait des propriétés calorifiques. Ce qui n'était pas à exclure.

Pour une fois, le chasseur ne jeta pas dans l'air gelé les rimes moqueuses dont il avait l'habitude. Face à ce type d'adversaire, il doutait que la dérision ait une réelle efficacité. Seule compterait le combat. Mais il demeurerait fidèle à ses principes aussi longtemps que possible. Face à la violence, la violence ne valait rien. Telle était sa conviction.


[Hrp : hésite pas si ce post te pose problème, Ylvi =) J'ai toujours tendance à un peu contrôler l'adversaire pour faire avancer les choses, n'hésite pas à faire de même. Ou à râler, si ça ne te convient pas. ]
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Juusei regardait Ylvikel. Quand son compagnon de fortune égorgea l'un des deux gamins, il fut stupéfait. La terreur apparut alors dans son regard et il partit en courant comme un lâche. Il savait très bien qu'il ne fallait compter que sur soi-même. Cependant, il aurait cru que Juusei était un peu plus courageux. Malheureusement, ce n'était pas le cas. Il haussa les épaules. Après tout, il ne pouvait rien y faire. Il fixa de nouveau le barde qui avait l'air un petit peu émoussé. L'avait-il vexé ? Certainement, vu le regard qu'il était en train de lui lancer. Certes, il ne comptait pas sur Juusei, mais quand même ! Il avait l'air fort le rustre ! Un combat ne serait pas à son avantage. Il tenait fermement l'autre gamin dans sa main. Le pauvre, il s'était fait pipi dessus. Ylvikel éclata de rire. Après tout, rien ne vaut un bon spectacle. Quand tout à coup le paysan prit la parole.

Il se rendait. Bonne initiative. Cela allait éviter un combat éprouvant pour Ylvikel. Il déposa alors ses serpes à terre en guise de soumission. C'était fini, il avait gagné le combat. Hélas, ce n'était pas le cas. Le fourbe hurla un nom stupide et lui balança deux boules de merde en pleine face. Le bâtard ! Il l'avait aveuglé. Inconsciemment, Ylvikel relâcha le gamin pour s'essuyer les yeux. Mais le temps qu'il finisse de s'enlever toute cette chiasse, il reçut un coup de pied dans le dos et tomba en plein dans la neige. Il se releva aussitôt, mais quelque chose avait changé entre temps. Il faisait froid, très froid. Il s'enlaça sur lui même. Il était frigorifié. C'est alors qu'il remarqua qu'il était nu comme un vers de terre. Le paysan avait déchiqueté ces habits. C'était un pervers ou quoi ? Et puis d'un coup, Ylvikel eut un déclic et la peur s'installa sur son visage. Il ne retourna que la tête et le fixa.


« Tu... Tu es … Tu es homosexuel ?? » dit-il dans un élan de terreur.

Il ne pouvait pas rester ici. C'était bien trop dangereux pour son anus. Il était dorénavant exposé à toutes sortes de tortures. Si jamais cela devait être le cas, il espérait que ce dernier lui mettrait un peu de vaseline pour lui faire oublier la douleur. Il hocha la tête de droite à gauche. Non, ça ne pouvait pas, ça ne devait pas arriver ! Il dégaina alors son katana et fixa le roublard. Il avait froid et peur. Le seul moyen de se protéger de ses deux sentiments, c'était de l'attaquer. Il se retourna montrant ainsi son énorme calibre. Oui, je parle bien de ce qu'il a entre les jambes.
Était-il impressionné ? Après tout, il le pouvait ! Ylvikel avait été drôlement gâté par la nature, et ce n'était pas pour le déplaire. Il était fier de montrer son engin. Seulement, il n'y avait plus personne pour l'admirer. Les habitants avaient tous profité de l'occasion pour partir se cacher. Dommage, il aurait pu ramener deux ou trois minettes avec lui. Il fixa de nouveau son adversaire et pointa son épée vers lui.


« Je sais que tu es impressionné par sa taille ! Cela me fait le même effet quand je la vois ! » dit-il d'un air hautain.

Mais pour l'instant, il fallait sauver son anus. Il partit au pas de course vers le paysan. Les deux armes s'entrechoquèrent provoquant un bruit ahurissant. Le combat faisait rage entre les deux hommes. Leurs forces étaient équivalentes. Pourtant, le combat tournait à l'avantage de l'homosexuel. Ce n’était pas de chance pour Ylvikel ! Il décida alors de changer de tactique. Il se mit à courir autour de l'homme et s'abaissa légèrement pour ramasser la neige. Dès qu'il en eut assez il la balança au visage du gueux et réitéra l'opération trois fois de suite. L'homme ne voyait plus rien. C'était l'occasion rêvée pour Ylvikel de récupérer les sacs. Mais il y en avait trop. Il en prit seulement deux et partit en direction de la forêt. Il fallait mettre les voiles.

« Je vais retourner voir la vieille dame. J'ai besoin d'un bateau et de nouveaux habits ! »

Ylvikel se mit donc à courir le plus vite possible. Cette foutue neige le ralentissait considérablement. ATCHOUMMM ! Voilà qu'il commençait à s'enrhumer. Après tout, c'était normal, il était à poil. Heureusement qu'il avait fait des mouvements pour se réchauffer sinon il serait déjà en hypothermie. Il s'essuya le nez avec sa main et jeta un bref coup d’œil derrière lui. Qu'allait faire ce maudit campagnard ?
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Eh non, pas de folie qui réchauffe dans l'âme tordue du pillard... Simplement une paranoïa poussée à l'extrême qui aurait fait sourire Sören, s'il n'y avait pas eu la mort d'un enfant pour dissimuler son tempérament cynique et joyeux. Oui. Paranoïaque, et mégalomane, il n'y avait pas à en douter. Faisant face à son adversaire qui s'était relevé en clamant les mérites de son prétendu membre viril qui, pour l'heure, se tenait recroquevillé par le froid, le paysan restait de marbre. Seul Morgan, sur son épaule, avait risqué un regard au fond duquel un spectateur averti aurait décelé de l'espièglerie. Il ne démentit pas les propos remplis de terreur du bandit. Il avait toujours compensé son refus de tuer par l'usage extrême d'armes psychologiques en combat. Jamais il ne perdrait contre un homme capable de générer ses propres fantômes.

Il avait échangé quelques passes d'armes avec le tueur, mais il était clair que celui-ci désirait s'échapper plus que tout. Il sentait son infériorité, amplifiée par le froid qui mordait impitoyablement sa chair. Il prit donc le parti de reproduire la ruse que Sören avait utilisé plus tôt, et s'en fut donc nu à-travers la forêt. Le chasseur, en s'essuyant les yeux, avait vu qu'il s'était emparé de deux des sacs, mais il savait très bien où il se rendait. Le trouble de Madame Trottemenu avait été plus éloquent que n'importe quelle explication. Il prit même le temps d'aller voir s'il restait quelque chose à faire pour l'enfant égorgé... Mais les choses avaient été faites proprement. Sören ne put s'empêcher de s'en étonner. Malgré son étrange folie, l'homme avait su enfoncer son scalpel à l'endroit critique de manière si précise que le malheureux avait l'air de dormir... si l'on faisait abstraction du sang qui coulait encore de la blessure.
Le chasseur lui ferma les yeux, et déposa sur son corps une vieille couverture qu'il utilisait pour conduire le char à bœufs par tous les temps. Après cet épisode, il savait qu'on ne le laisserait pas demeurer sur l'île. Lorsque la victoire n'est pas complète, rares sont les sympathisants. Mais cela ne l'empêcherait pas de faire les choses convenablement, et jusqu'au bout.

Abandonnant ses bêtes, Sören se mit donc en route d'un bon pas, en direction de la plage. Il coupa à-travers bois, empruntant des raccourcis chargés de houx et de ronces. Le voleur n'avait pas pu passer par là, du moins pas sans masochisme. Et le chasseur doutait que l'on puisse être paranoïaque, mégalomane et masochiste dans le même temps sans imploser.


-Madame Trottemenu !
-... C'est fermé !
-Mais j'viens vous aider !
-Si c'est fermé, y'a pas d'aide à donner !
-C'est Sören, ouvrez bon sang ! J'suis là pour vous protéger !
-Aussi longtemps que cette porte sera fermée, y'aura pas à me protéger !
-Fermez là et ouvrez cette sacrénom de porte !
-Faudrait savoir ce que vous voulez à la fin !
-Entrer !
-Fermé !

Épuisé par ce dialogue de sourds plus qu'il ne l'avait été par l'escarmouche survenue plus tôt, Sören prit le parti de défendre la boutiquière contre son gré. Tant pis s'il avait plus de mal à récupérer l'argent, il ne pouvait pas non plus défoncer l'entrée du magasin. Un état de choc, même poussé à l'extrême, ça se respectait. Il s'était résigné à aller se cacher sous la maison, construite sur de très courts pilotis qui permettait de préserver le plancher de l'humidité marine. Le chasseur espérait simplement que le tueur ne dissimulait pas un navire avec un équipage, quelque part dans les récifs. Mais à juger de son précédent passage chez Madame Trottemenu, c'était peu probable. Et Sören était prêt à courir le risque.








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Ylvikel s'était engouffré sans aucune hésitation dans la forêt. Il savait très bien qu'habillé comme il l'était, il ne pouvait rien faire. Il grelotait de plus en plus. Malgré l'effort qu'il fournissait, ce n'était pas suffisant pour contrecarrer la rigueur du froid hivernal. Seulement voilà, la cabane de la vieille dame était à plus de dix minutes de marche. Le temps d'arriver, il aurait succombé d'hypothermie. Il fallait trouver une solution et vite !

Eurêka ! Une idée lui vint subitement. Il allait se cacher dans les buissons et attendre que le paysan parte à sa poursuite. Une idée de génie. Il mit aussitôt son idée à exécution et patienta. Au bout de deux/trois minutes, rien, nada. Le gueux avait-il arrêté de le suivre ? Il n'en avait aucune idée. Mais le temps allait lui manquer. Chaque seconde était précieuse, il le savait. Il décida alors de sortir de sa cachette et regagna la ville. Par chance, le paysan n'était plus dans les parages. Avait-il regagné la côte ? Surement. Il était donc tombé en plein dans le piège. Tant mieux.

Sur la place, un grand nombre de villageois s’était réuni autour du petit cadavre. On pouvait lire la tristesse sur leur visage. C'était jouissif ! Et en plus, c'était l'occasion rêvée pour récupérer quelques vêtements. Ils ne l'avaient pas remarqué. Ils étaient tellement occupés à pleurer le petit mort … Tant pis, Ylvikel n'était pas là pour faire dans le social. Il dégaina son épée et fonça dans le tas.

« Katsu! »

# Katsu
La base pour un bretteur c'est de savoir couper, c'est le but de cette technique. Ylvikel fonce droit sur son ennemi et le tranche de bas en haut ou de droite à gauche. Cette technique peut fendre le boi
s

Il trancha cinq personnes avec son attaque. Elles s'effondrèrent raides mortes au sol. Les couleurs de l'iris d'Ylvikel s'interchangèrent. Il venait d'entrer dans une crise. Un sourire apparut sur son visage. Les villageois stupéfiaient, regardèrent leurs compagnons s'écrouler au sol. Dans un élan de panique, ils crièrent. Quel spectacle minable, ils essayaient de fuir. Ylvikel haussa les épaules et leur fonça dessus. Lui, il en avait décidé autrement.

« Katsu ! Katsu ! Katsu ! … »

Il ne s'arrêtait plus. Plus personne ne pouvait l'arrêter, le paysan était parti et lui, il se défoulait sur la foule. Puis, petit à petit, les cris s'estompèrent. Pourquoi ? Il n'y avait plus personne pour en émettre un seul. La neige qui recouvrait le sol était recouverte par une douce robe rouge. Le spectacle était merveilleux. Ylvikel tira un homme vers lui et prit ses vêtements. Certes, ils étaient immondes, mais ils avaient le mérite de tenir chaud. Il ramassa les deux sacs qu'il avait laissés à terre et repartit en direction de la forêt. Aussi loin que l'on pouvait se trouver sur l'île, on avait certainement entendu les cris de détresse et d'horreur des villageois. Le maudit paysan n'allait plus tarder à arriver. Allait-il retenter la ruse de tout à l'heure ? Il y avait peu de chance pour qu’elle fonctionne. Mais bon, comme dit le proverbe : Qui tente rien, n'a rien …
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Tapis sous la cabane, le nez dans la neige, Sören avait entendu les premiers cris sans comprendre. Le cœur lui était remonté dans la gorge, tandis que son erreur de stratégie lui apparaissait en pleine lumière. Il ne saisissait décidément pas la manière de raisonner de son adversaire. Pourquoi ne s'était-il pas rendu chez la vieille ? Ce ne pouvait pas être le danger du froid. Avant que le chasseur ne le débarrasse de ses hardes, il était déjà trempé. Par ce temps là, cela revenait à peu près à être nu, le problème de l'humidité en plus.
Et puis, d'ailleurs... pourquoi s'était-il compliqué la vie en cambriolant la banque, alors qu'il lui aurait suffit de ruiner la boutiquière pour se refaire une bourse, une garde-robe, un garde-manger, et même un navire ? Pourquoi massacrait-il tant de monde, alors même qu'il n'avait rien à y gagner... au mieux, il aurait rendu furieux son principal opposant du jour, ce qui était loin d'être un gain.

Tous les sens en alerte, Sören luttait contre son propre désir, qui aurait consisté à venir en aide aux villageois. Malgré sa jeunesse, il avait remarqué des signes qui ne trompaient pas. La manière dont son homme avait tranché la gorge du garçon, ses gestes durant leur court affrontement... Il aurait beau courir, une fois arrivé, il n'aurait plus rien à sauver. Le tueur était chirurgical, impitoyable. C'était tout son instinct félin, toute son expérience de chasseur qui le lui disait. Il ne lui restait qu'à attendre auprès de la boutique de Madame Trottemenu, en rongeant son frein. Celle-ci était enfin apparue sur le pas de sa porte.


-Monsieur ? Entrez, s'il vous plait.

Sören s'était extirpé de sa cachette. Son visage, d'ordinaire rieur et cynique, semblait fait de la même glace que le paysage.

-Entrez, vous allez prendre froid !

Décidément, c'était la journée des personnalités réversibles et des situations imprévisibles... Sans faire de commentaire, le chasseur précéda la vieille femme à l'intérieur de la boutique. Celle-ci referma la porte à clef derrière elle.

-Vous... avez entendu ?
-Ouai.
-Pourquoi vous n'êtes pas retourné au village ?
-Parce que c'tait trop tard. Tiens, v'là. Plus d'cris... Le salaud est rapide comme une loutre.
-... Et vous me protégerez ?

Ah, la vieille opportuniste ! Elle, au moins, avait l'air d'avoir de la suite dans les idées.

-Ouai. Il vous voulait quoi, en arrivant ?
-Un bateau. Mais il n'avait pas de quoi payer... et il a dit qu'il revenait. Je n'ai pas compris. Il était armé, il aurait pu...
-C'est c'que je m'suis dit. Pas d'sens commun, un putain de réchappé de je n'sais quelle tempête à la con, porteuse de folie. J'aurais du l'laisser dégager avec l'argent. Maint'nant, j'vais d'voir ou ben l'massacrer, ou ben le coincer et l'envoyer direct à Manshon, avec lettre recommandée pour l'Lieutenant Alec. Un autre genre de connard, mais pour sûr, un type qui sait prendre des décisions au cas par cas...

Obéissant à un instinct d'auto-protection, Sören pensait à voix haute plus qu'il ne répondait à la boutiquière. Si celle-ci disait vrai, le fugitif serait obligé de repasser par la cabane. Sauf s'il voulait vivre en sauvage sur cette île suppliciée, que les derniers survivants seraient sans doute contraints d'abandonner. Le chasseur réunissait ses forces, canalisait la haine qu'il avait commencé à ressentir. Un sentiment pour lequel il nourrissait un grand mépris, et auquel il ne faisait jamais en son âme la moindre place. Agir, protéger, être efficace. Mais ne jamais tuer, ne jamais mutiler. Même lorsque le cœur et le sang hurlaient que c'était juste châtiment. La vengeance n'apportait qu'une bien triste et pauvre moisson.

-M'dame Trottemenu... z'avez un escargophone, j'crois ?
-J'ai déjà appelé la marine, si c'est ce que vous voulez. Mais elle mettra peut-être deux jours à arriver, au mieux...
-Faut leur dire d'pas envoyer n'importe quelle division. L'gars est dangereux.
-C'est fait aussi, qu'est-ce que vous croyez ?

Étonné, le chasseur observa brièvement la vieille femme. Il y avait de par le monde de ces phénomènes, capables de s'emporter d'un coup, pour ensuite agir avec la plus grande lucidité et le meilleur des discernements. Deux jours... autant dire que tout reposait sur lui. Mais au moins, il n'aurait pas forcément à se montrer, si la marine venait à domicile. Madame Trottemenu pourrait livrer le bandit pieds et poings liés, et lui, il lui emprunterait une barque et partirait plus loin, sur une île si désolée que cette fois, personne ne viendrait plus le tirer de sa retraite forcée.

-Vous prendrez du thé ?

Sören afficha un rictus qui aurait été moqueur, dans d'autres circonstances. Il accepta une liqueur, qu'il avala d'un trait. Une manière d'anesthésier le sentiment de culpabilité qu'il sentait monter à la suite de la haine refoulée.


Dernière édition par Sören Hurlevent le Mer 24 Avr 2013 - 11:45, édité 2 fois
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Voilà maintenant deux heures qu'Ylvikel s'était caché dans la forêt. Il venait de massacrer une grande partie des villageois, peut être même la totalité. Aucun bruit ne s'était fait entendre dans le village depuis sa crise. Quoi qu'il en soit, Ylvikel attendait patiemment le paysan. De base, il n'était guère patient, mais là ça faisait deux heures qu'il était en filature pour que dalle ! Vous imaginez bien sa frustration. Il savait très bien qu'il les avait entendus, alors pourquoi ? Pourquoi ne venait-il pas ? Était-il parti ? Non, impossible. Il était sur d'une chose : il ne comptait pas venir. Ylvikel se leva et se dépoussiéra. Il était perplexe face à l'attitude du fermier. Où pouvait-il bien être ? Cette île était tellement petite, qu'on pouvait facilement en faire le tour. Mis à part la boutique de bateau de la vieille, le village et la for … Il ferma son poing et se le tapa dans la main.

« Mais oui ! Il doit être avec la vieille. Après tout, je n'ai parlé qu'avec elle ici. »

Il devait être certainement là-bas, mais c'était un problème. Ylvikel n'avait pas de bateau, ou du moins, il n'en avait plus. De plus, c'était le seul magasin de ce genre sur l'île. Que pouvait-il bien faire ? Retourner voir la vieille ? Impossible, le combat contre le gueux serait inévitable et Ylvikel n'aurait eu aucune chance contre lui. La première option était donc inenvisageable. Il tourna en rond, comme pour réfléchir.

« Il n’est pas con pour un paysan ! »

Il savait bien que plus il attendait, plus le risque de voir la marine débarquer serait grand. Il ne pouvait plus traîner. Soudain, il s’arrêta. Une idée venait de lui traverser l'esprit.

« Certes, la seule boutique de bateau est tenue par la vieille peau. Mais, il n'y a certainement pas qu'un seul port. Un villageois doit certainement avoir une embarcation quelque part ! »

Sans plus attendre, Ylvikel rebroussa chemin et retourna au village. Peut-être bien qu'un villageois avait un bateau, mais même si c'était le cas, ils étaient certainement tous morts. Les corps gisaient là au sol. Il en secoua quelques-uns pour voir si une personne était en mesure de parler, mais c'était peine perdue. Après tout, deux heures s'étaient écoulées et même s'il y avait eu quelques survivants, ils seraient morts après tout ce temps. C'était vraiment ennuyant. Il se gratta le menton. Depuis le début, il pensait que tout le monde était mort. Et si ce n'était pas le cas ? Si jamais certains habitants avaient survécu, où pouvaient-ils bien être ? Sûrement en train de se terrer chez eux. Mais comment les déloger ? Il jeta un bref coup d'oeil aux alentours et, que vit-il ? Le bar ! Oui, rappelez-vous, ce bar qui était juste en face de la banque. Il savait maintenant comment les déloger.

Il pénétra à l'intérieur. Bien évidemment, il n'y avait personne. Il décida donc de descendre à la cave. La porte de celle-ci était fermée à double tour, afin d'éviter tout vol. Il n'avait pas le temps d'aller chercher la clé sur les cadavres. Il défonça la porte après deux ou trois coups de pieds. Il n'en revenait pas, c'était la caverne d'Ali Baba ! Des litres et des litres d'alcool avaient été entreposés.

À vue d'oeil, il devait y avoir au moins une centaine de barils. Après tout, c'était un village de bourge alors ce n'était pas vraiment étonnant. Il mit environ quatre heures pour tous les remonter. Il s'assit sur un des barils et contempla le village. Puis il se leva et prit une grande respiration.

« Il y a quelqu'un ? Venez dehors ! »

Bien évidemment, aucune réponse ne se fit entendre. Il haussa les épaules.

« Tant pis, s'ils ne veulent pas sortir quand on leur demande gentiment, on va les forcer. »

Un sourire apparut sur son visage. Le paysan n'avait plus donné signe de vie. Après tout, il était en train de camper avec la vieille. Pensait-il vraiment que rester là-bas allait lui être bénéfique ? Surement, puisqu'il n'avait pas daigné aider les villageois. Enfin ...

Ylvikel avait remarqué que la plupart des petites bâtisses avaient été construites en bois. Vous commencez à comprendre n'est-ce pas ? Non ? Si je vous dis, bois, alcool et feu ? Oui, vous voyez ou je veux en venir. Il fit un travail minutieux. Il commença à encercler le village avec l'alcool sauf bien sur une petite zone qui lui permettrait de s'échapper. C'était la première partie de son plan. Puis, il prit le soin d'imbiber chaque maison d'alcool. Pour chaque bâtisse, il versait un tonneau entier. Quand il eut terminé, il ne lui restait plus aucun baril. Il prit une lampe qui traînait dans le bar et la jeta dans l'alcool. Le feu prit immédiatement. La chaleur des flammes devenait de plus en plus intense. Peut-être qu'elles étaient perceptibles pour le paysan. Tout le village s'était transformé en un brasier géant. Ylvikel contempla la scène ébahie par les flammes.


« Quel spectacle ! S’il y a des survivants, ils ont maintenant deux solutions : Brûler vif ou me rejoindre. Que vont-ils choisir ? J'en suis tout excité ! »

Ylvikel s'assit et admira son œuvre. Les flammes commençaient à gagner du terrain. Les maisons s'effondrèrent les unes après les autres et toujours personne. Ils avaient donc tous péri ? A priori oui. Ylvikel se leva et allait partir quand soudain, un homme sortit des flammes et s'effondra au sol en pleur. Un petit sourire apparut sur son visage. Il s'avança vers l'homme et se mit à genoux.

« Pourquoi pleures-tu ? »

« Ma femme et mon fils, ils sont en train de brûler avec ma maison, je n'ai rien pu faire. »

« Mon pauvre. Dis-moi, tu n’aurais pas un bateau ? »

« Oui, mais ce n’est pas le moment, aidez-moi ! »

La chance lui souriait-elle ? A priori oui, il dégaina son katana et la lui planta dans la jambe.

« Dis-moi où est ton bateau ? »

« Je … Je vais vous le dire ! Il est au nord du village. »

« Certes, c'est bien beau, mais le Nord par rapport à la boutique de la vieille c'est où ? »

« La boutique de bateau ? C'est au même endroit ! Aidez ma famille je vous en supplie ! »

« Très bien. Je vais t'aider. »

Il sortit sa lame de la jambe de l'homme et lui transperça le cœur. L'homme voulait qu'on l'aide, mais c'était impossible. Sa famille venait de brûler vive. Le seul moyen de l'aider, c'était qu'il les rejoigne. Ylvikel rengaina son épée et partit en direction du Nord comme on lui avait indiqué. Il s'arrêta et regarda derrière lui. Le village était toujours en flamme.

Il éclata alors de rire et s'engouffra dans la forêt. Il n'avait donc pas le choix, il fallait aller vers le fermier. Quand il ne fut pas très loin de la boutique de la vieille, il dégaina son katana. Il n'aurait pas fallu qu'il le foute de nouveau à poil ! Ça aurait été gênant. Lorsqu'il arriva devant la petite cabane, il toussa et prit la parole.


« Sors de ta cachette et admire ce que tu as fait paysan ! Tant de personnes sont mortes aujourd'hui à cause de toi ! »

Le sourire au lèvre, l'arme à la main, il attendait son adverse. Le combat allait être difficile mais il n'avait pas le choix. Qu'allait faire le paysan ? il n'en avait aucune idée mais il l'attendait de pied ferme.
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Poste 4


    Putain, mais qu'est c'que j'suis entrain d'faire ? J'suis un ad dicte de la guerre et de la baston pourtant ... Pour qui ils vont me prendre ... J'en sais rien, j'ai tellement de questions que me trottent dans la tête que je ne sais pas quoi faire. Y retourner récupérer l'argent puis repartir, ou bien continuer mon chemin et fuir comme un lâche ? J'en sais rien putain ... Oh je sais ! Ce mec devait surement être un chasseur de prime ou un envoyé de la marine pour pouvoir s'opposer à nous comme ça. Sur tout avec une telle vivacité, ça ne doit pas être n'importe qui ... Alors je dois y retourner ... Pour quelle raison précise ? J'en sais strictement rien, mais j'dois lui rendre la monnaie d'sa pièce à c'type.


Remontant à toute allure la rue par laquelle il vient de s'enfuir, Juusei est bien décider à ne pas se laisser faire. Ce mec l'a volé et il doit payer. Mais il est arrivé trop tard. Ce Ylvikel est certainement un des plus gros psychopathe qu'il a aperçu jusque maintenant. Et le comportement de cet individu peut bien arranger le pirate. Il peut l'utiliser pour s'allier avec lui afin de venir à bout du clodo. Ouais, et c’est ce qu'il va faire ...

Le regard scrutant la scène, sans aucuns sentiments apparents, il constate que bon nombre de personnes viennent de trouver la mort à cause d'Ylvikel et aussi grâce à l'incendie qu'il vient surement de provoquer. Oui, il vient de mettre feu au village. Ce mec est vraiment atteint à un point démentiel c'est pas possible autrement ... attrape un commerçant du coin, sur les lieux du crime et lui demande où sont partis les individus de tout à l'heure. Mais un détail le préoccupe. Un des deux zozio s'est retrouver à poil, car les vêtement d'Ylvikel sont sur le sol, abimés par les flammes. Qu'est c'que ça signifie ? L'un d'entre eux s'est fait violer ? Bordel c'est dégueulasse ... Et Juusei ne préfère ne pas s'imaginer la scène ...

Au bout de plusieurs minutes, il atteint une zone du quartier et repère une maison y abritant sur son palier à un homme inconscient. Il y fonce sans réfléchir, ayant pour envie, trouver Ylvikel et le pouilleux. Mais rien ne peut dire si ces deux là sont encore sur les lieux et si c'est vraiment l'un deux qui a fait ça. Au pied de la maison, Juusei constate qu'un homme est étalé sur le sol, le coeur percé. La charpente en face de lui cède, et abat le toit sur le rez de chaussée. Aucun cris ni même un seul pleur ne se font entendre, mais le phénix doit savoir où est partit l'homme qui a fait ça, avec un peu de chance, il espère tomber sur le psychopathe qu'incarne Ylvikel. Un villageois agonisant sur le sol, la jambe droite bruler ainsi que la moitié du visage enduit de charbon et de sang, est accoster par Juusei pour son dernier souffle. Le pirate lui ordonne de lui dire par où est passer le malade qui à fait ce massacre humain mai il lui clamse entre les doigts. Alors qu'il commence à s’énerver Phoenix remarque des empreintes de pas partant vers le nord. Un modèle du même type qu'Ylvikel du moins, de la même taille. Elles sont encore fraiches car non recouvertes par la neige soulevée par le vent.


    Je te tiens ...


Partant alors en direction du Nord, le pirate se dépêche pour éviter que l'autre abruti ne commette d'autres meurtres. Traversant une forêt, il rattrapa vite un homme qui plus, est Ylvikel. Soudain une idée lui parvient, apparaître dans une entrée spectaculaire ! Ouais, tel un des plus grands show ! Il grimpa à un arbre une fois que l'individu en face de lui s'arrêta prêt d'une maison de pêche. Il commence à crier partout en ordonnant au paysan de sortir de sa cachette actuelle, la cabane. Alors l'idée de Juusei prit une tournure un peu différente. Il grimpe alors à un arbre en face de la cabane sans se faire repérer et se dresse sur la pointe du conifère. S'élançant avec souplesse sur le toit de la maison, il brandit ses massues et cria son arrivée.

    Salut les gars ..... C'EST MOIIIIIIII !!!!!!


Le poids de Juusei accompagné des armes suffisent à faire craquer le toit en bois. L'onde de choc détruit alors les quatre petites parois de la maison faisant ses façades et le paysan accompagné d'une petite mémé se trouvent maintenant à découvert. Se relevant de sa chute, il dresse l'une de ses armes en direction de son adverse et affiche un sourire mal-saint mais aussi content de l'avoir trouver.

    C'est donc là que tu te cachais misérable ? On a deux, trois choses à se dire je crois .... Héhé





[SURPRISE ! Héhé, me revoilà. C'est aussi ça les aléas du RP ;) J'ai voulu faire la surprise Razz L'inspiration est revenue surement parce que l’évènement de Drum arrive d'ici peu Smile Vous m'en voulez pas j'espère ?
Dîtes moi si j'ai oublié des choses ou pas ^^']



Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Dim 16 Déc 2012 - 14:25, édité 3 fois
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La situation n'était pas bonne, c'était certain. Avec le retour pour le moins inattendu du pirate, c'était une toute autre bataille qui se présentait à Sören. Il avait déjà pensé à la manière dont il allait régler le compte du tueur. Mais avec un nouvel auxiliaire visiblement tout en force brute, celui-ci se trouvait désormais pourvu d'un avantage. Ou d'un désavantage, c'était à voir. Car si Juusei s'était visiblement rangé du côté obscur une nouvelle fois, le chasseur savait pertinemment qu'il n'avait aucune raison de lui rester fidèle. Il avait déjà abandonné son comparse une fois. Il le ferait une seconde fois si les choses venaient à tourner.

Mais pour l'heure, la maison de Mme Trottemenu s'était effondrée sous le forban, qui aimait visiblement les entrées en scène théâtrales. Celle-ci, obéissant à un sixième sens, s'était projetée dehors avec une rame dans la main droite, et sa théière brulante dans l'autre...


-Assassins ! Voyous ! Goujats !

... pour aller se réfugier dans un arbre en déclinant une série d'injures de moins en moins catholiques. Le tout avec une souplesse pour le moins inappropriée. Sören s'était muré dans le silence et observait le nouveau venu avec circonspection. Finalement, celui-là était peut-être le plus fou des deux. Il avait du voir ce qui était advenu du village, et il riait comme un enfant, assuré de sa toute puissance. Un sain d'esprit, un assassin, un combattant dépourvu de sens commun. Le bon, la brute et le truand. Sauf que le bon était plutôt mal engagé, sur ce coup.

-Salauds ! Fils de gueux ! Manges-merde !

Il n'était pas souhaitable que la vieille dame, qui faisait décidément preuve de manières surprenantes compte tenu de son âge, continue de provoquer les forbans. Les serpes en main, Sören allait se décider à attaquer. Mais là, du haut de son arbre, Mme Trottemenu eut un geste surprenant. Elle renversa le contenu de sa bouilloire sur le visage du pirate, qui s'était approché du tronc. Il prit aussitôt l'aspect d'une langoustine ébouillantée, mais un coup de rame bien placé vint étouffer son cri.
Il ne fallut guère plus de quelques secondes au chasseur pour être sur lui, et se mettre à l'enchaîner assez brutalement. Bien affutées, ses serpes ne tardèrent pas à se teinter de pourpre. Ce n'était pas dans ses mœurs, ni même dans ses habitudes. Mais il fallait aussi parfois avoir le sens des priorités. L'éthique avait quelque chose de malsain, lorsque sa pratique risquait de laisser une chance d'évasion à ceux qui se gaussaient sur une montagne de cadavre.


-Style du Lèche-Bottes : Sarments !

Un coup, une estafilade. Rien de bien méchant, dans le fond, mais de quoi gêner salement un pirate dans le feu d'un combat. D'autant plus que Sören ne prenait aucun risque. Il avait profité d'une opportunité, et esquivait chaque riposte avec patience et vivacité. La moindre ouverture était exploitée, et se soldait par une nouvelle balafre. Il était la mouche, Juusei était le coche.
Mme Trottemenu était remontée dans son arbre, et se tenait désormais tranquille. Elle lança bien encore sa bouilloire vide dans l'estomac du tueur qui s'était décidé à s'avancer, mais elle avait l'air de vouloir se montrer de nouveau réceptive à la menace et au danger. Trois lunatiques sur un périmètre aussi réduit, il y avait de quoi s'attendre à tout, y compris au pire.
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Incroyable, vous ne devinerez jamais qui venait de refaire apparition. C'était l'autre tafiole. Que pouvait-il bien branler ici ? Il était en train de s'égosiller. Que cherchait-il à faire ? Les rendre sourds ? Il était sur de bonnes voix. Soudain, la branche sur laquelle il se trouvait se brisa et il tomba comme une grosse merde dans la boutique. Remarque, quand on cherchait à faire une entrée spectaculaire, il fallait le faire jusqu'au bout ! Et sur ce point, il marquait des points. Ylvikel se mit donc à applaudir comme le gentleman qu'il était.

C'est alors qu'une idée lui vint en tête. Puisque l'autre peureux était revenu, ceci pouvait l'arranger. Il allait se servir de Juusei. Il devait lui dire de façon subtile ! Il leva les yeux pour lui parler, mais... il était tombé cet abruti. Il se tapa le front. Comment allait-il faire maintenant ? Il n'en savait fichtre rien. Tout à coup, un bruit familier vint le déranger dans sa réflexion. Ce bruit, il pouvait le reconnaître entre mille. C'était la rencontre entre deux métaux. Cela ne pouvait signifier qu'une chose : les zigotos devaient être en train de se battre. Un petit sourire apparut sur le visage d'Ylvikel. Voilà la diversion qu'il attendait. Il n'avait même pas besoin de ruser, ce qui l'arrangeait bien en un sens. Il déposa les sacs par terre. Après tout, il avait dit à la vieille qu'il allait lui acheter son bateau. Elle n’en avait bien plus que prévu, donc aucune raison de se plaindre. Il fit à peine un pas, qu'il reçut une bouilloire en plein bide.


« BORDEL ! Qui a fait ça ? »

Il se retourna, mais ne vit personne derrière lui, ni sur les côtés. Où pouvait se cacher cet enfoiré ? Il ne voyait rien. Il était devenu bigleux ou quoi ? Et puis, paf, un déclic. Les arbres. Il leva alors les yeux vers ceux-ci. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit la vieille peau sur un arbre. Elle se prenait pour un macaque ou quoi ? Ça l'intriguait après tout. Une seule question lui venait en tête. Quelle pouvait être la race du macaque qu’elle incarnait ? Un babouin ? Non. Un gorille ? Non. Il ouvrit alors la bouche en forme de O.

« Un Bonobo ! Il la regarda avec un petit sourire malin. Coquine ! »

Cependant, c'était impardonnable ce qu’elle venait de faire ! Il devait lui mettre une bonne fessée ! Ainsi elle ressemblerait plus à un babouin. C'était vraiment une bonne idée. Il se mit alors à grimper sur l'arbre ou se trouvait la vieille. Elle se foutait vraiment de sa gueule ! À peine l'avait-elle vu monter sur l'arbre, qu'elle sauta sur le pin voisin. Voilà que maintenant, elle se prenait pour un écureuil ! Saleté de vieille peau ! Il n'avait guère d'autre choix que de l'imiter, s'il voulait l'attraper. Ils sautèrent tous deux de branche en branche. Mais à prendre de tels risques, on s'en mord vite les doigts. La vieille allait l'apprendre à ses dépens. Elle sauta pour rejoindre l'arbre suivant, mais elle évalua mal la distance et tomba comme une bouse dans la neige. Ylvikel n'allait pas laissé passer une telle occasion. Il sauta à son tour dans la neige. Il la souleva et mit son bras autour de son cou et commençait à l'étrangler.

« PAYSAN ! J'ai la vieille en otage. Laisse-moi partir et tu n'auras pas sa mort sur la conscience. Et n'essaie pas de jouer au héros comme tu l'as fait avec l'autre gamin. »

Un petit sourire apparut sur son visage. Il commença à trancher la jugulaire de la vieille. Son sang commençait à couler. La neige devenait pourpre.

« Rassure-toi, elle ne va pas mourir tout de suite. Mais le temps que tu te débarrasses de nous, elle le sera. Que décides tu paysan ? Ah, au passage, je m'appelle Ylvikel Strauer et je suis médecin. Je suis donc en mesure de la soigner. Peux-tu en dire autant ? »

Ylvikel explosa de rire. Il savait très bien que le gueux n'avait plus le choix. Comment pouvait-il refuser sa proposition ? Il n'en avait aucune idée. Oserait-il risquer la vie de la vielle ? Il allait bientôt connaître la réponse. Sa seule crainte venait de l'autre idiot. Il espérait juste qu'il n’allait pas ruiner son plan …
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    Est ce un taureau ? Est ce le Rocketman ? Impossible à dire tellement ça va vite. Tellement vite que deux jets de neige pulvérisés jaillissent de chaque coté du truc qui arrive à fond de cale depuis le village, droit sur Ylvikel...

    Et surgissant au milieu de la neige tel une déesse jaillissant des flots, une matrone en robe de chambre fait soudain son apparition. Courant à une allure totalement démente malgré ses chaussons mal fixés elle fait soudain un superbe saut de l'ange, et lancé comme un missile elle traverse la scéne comme au ralenti, tourbillonnant à l'horizontale et passant juste à portée de main du pirate et de sa victime...

    Une main boudinée s'écarte du corps en rotation et cinq doigts soigneusement manucurés viennent s'écraser en éventail sur la joue d'Ylvikel qui encaisse la plus grosse baffe qu'il ait jamais mangé. Le genre qu'il est plus facile de comparer au vent d'une batterie de canon qu'a n'importe quoi d'autre...

    Puis le temps reprend son cours... Joues brulantes et mâchoire douloureuse yvlikel part s'effondrer dans une congère proche et arrive même à s'écorcher avec son couteau en tombant.

    La mégère boulet de canon continue son chemin en ligne droite et disparait dans la forêt. Ne s’arrêtant probablement qu'a l'endroit ou retentit ce bruit d'arbre abattu qui vous parvient d'un peu plus loin...

    Quand à la vieille, miraculeusement sauvée de la mort et de l'impact elle est néanmoins propulsé de l'autre coté droit vers un tronc qu'elle n'atteint jamais, vu qu'elle tombe littéralement dans les bras d'un type qui vient de sortir à son tour de la forêt, suivant probablement la torpille humaine...

    La mégère et le quidam...
    [FB] Oh les mains ! Peaux de Lapins ! La maîtresse en maillot de bain ! Study-kung-fu-hustle-by-tsabo6-d34xe05_imagesia-com_3r4b_large

    -Madame ? Vous allez bien ?

    Poste 5


    Une entrée en scène spectaculaire mais également dangereuse. Juusei vient d’atterrir sur le toit, le brisant en miettes ses massues en avant. Tombant droit comme une fusée vers le rez de chaussé, il y découvre sa cible et une vieille peau, s'échappant des débris, l'espoir de vivre encore. Tandis que le pouilleux se décale en direction d'Ylvikel, la vieille monte à un arbre juste après s'être armé d'une rame et de sa tellière. Il fallait donc prendre une décision. Tuer la première cible ou la nouvelle pour rendre vert de rage la précédente ? Le choix est vite fait fait et le pirate s'engage alors vers l'arbre sur lequel la mamie s'était empresser de grimpé pendant qu'il s'échappait à son tour des débris. Grimpant alors à l'arbre à son tour, il monte de branche en branche jusqu'à ce que mamie nova fasse des siennes. Il vient d'ouvrir sa bouilloire et de la renverser sur Juusei. Devenant rouge comme une tomate, le pirate souffre le martyre et tombe de l'arbre, la tête dégageant de la vapeur après le choc thermale. A son tour elle descend du conifère et brandit son morceau de bois, le balançant dans la figure du malfaisant. Échangeant un cri de douleur par un silence proche du sommeil, Juusei tombe à terre avec la marque de la rame sur la joue.

    Se relevant petit à petit le choc encore bien encrer dans la mémoire, il se retourne vers la vieille s'étant empressée de remonter dans l'arbre, une fois le coup donné. Mais alors qu'il marche tel un zombi vers elle, il se fait surprendre par le paysan le frappant de vives mains. Les coups s'enchainent et la faculté de respirer devient de plus en plus dur. Ensuite, un bruit de lame s'échappant de son fourreau vient percuter le tympan du pirate ne laissant aucune bonne nouvelle arrivées jusqu'à lui. Son sang gicle quelques fois, retiré par les lames de deux faucilles. Les hanches percés, le pirate se retrouve blessé au second degrés. Et c'est pas bon ...

    Éjecté au loin par le même homme il se retrouve de nouveau dans les débris, allongé entre les planches de bois se vidant peu à peu de son sang. Mais il tomba également sur un baril de poudre à canon et une vieille boite d'allumette. Il va pouvoir exercer la seule technique de médecine qu'il connait, enfin presque. Juusei déverse de la poudre à canon autour de ses blessures mais également à l'intérieur puis allumant une des dernières allumettes présentent dans la boite, il brûle la poudre à canon. Le choc des deux matières fait mal au pirate mais l'embrasement de la poudre permet une chaleur nécessaire à la cicatrisation imminente des deux blessures. Arrachant son armure à moitié cassé, elle ne va plus lui servir, dans un moment pareil. Il déchire alors son vêtement lui couvrant le corps et s'en sert comme bande de pression, afin de garder les blessures fraichement cicatrisés, encore fermés un bon bout de temps.

    S'appuyant une table abimé par la destruction de la maison, Juusei se relève l'envie de se battre plus que jamais pour sauver son honneur. Mais alors qu'il vient de prendre du temps pour se soigner rapidement, des choses se sont passés. Relevant tout juste les yeux, le psychopathe s'en prend ensuite à la vieille sautant d'arbre en arbre. Mais celle ci tomba dans la neige, ayant mal calculé la distance d'un arbre à un autre. Mais la neige n’amortit pas sa chute, nan, elle rattrapé par Ylvikel mais vite récupéré par un inconnu sortant de la forêt soudainement, ayant mit une mandale à l'individu.

    Ce mec à l'air d'être malade, on dirait qu'il fait partit de ces gens ayant la trisomie 21, malheureusement pour eux ... Mais il à l'air fort quand même. Tout comme la bonne femme avec des bigoudis dans les cheveux, fumant sa cigarette tout en étant en pyjama dans la neige. Mais qui peuvent ils bien être ? Des chasseurs de primes ? Juusei n'en sait rien, et ne veut pas le savoir. Ce qui lui plait lui, c'est de se battre afin d'acquérir une force qu'aucun humain ne pourra acquérir. Et pour sa il faut s'entrainer. Alors la meilleure façon est de se battre. Ce qu'il va faire prochainement en attaquant le paysan. Afin de lui rappeler l'erreur qu'il vient de faire auparavant.


      - LARIAT !


    Le paysan se retournant après avoir entendu le cri du pirate. Mais il est trop tard. L'attaque de Juusei atteint sa cible et l'ennemi se retrouve propulsé au loin contre un arbre. Le pirate souhaite sa revanche ou du moins un deuxième round.

      - Aller lève toi, on en a pas fini. A moins que tu souhaites te battre contre Ylvikel et moi contre les deux gusses qui viennent d'arrivés ? Héhéhéhéhéhé ....



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    Tous les membres en tension, Sören avait repoussé Juusei dans les ruines. C'était certain, il ne l'avait pas suffisamment blessé pour le mettre hors de combat; mais à la manière dont ses serpes avaient pénétré la chair, il devinait qu'il en avait fait un peu plus que ce qu'il présageait. Sa technique n'était pas supposée saigner l'adversaire comme un porc, mais simplement le pousser à la faute en engendrant chez lui l'agacement et la peur. Des armes psychologiques pour un guerrier pacifiste.

    Mais il ne s'en voulait pas pour autant. L'autre l'avait cherché, et pas forcément au meilleur moment. C'était le moins qu'on puisse dire. En serrant les poings autour des manches de ses serpes, le barde ruminait. Bon gré mal gré, il faudrait un jour qu'il y vienne. Qu'il apprenne à faire mal pour de bon. Ce qu'il faisait déjà dans les situations d'urgence, bien sûr, mais avec si peu de conviction que l'on pouvait parfois penser à de la chance.

    La chance... elle lui avait été si peu clémente, ces dernières heures ! Il avait fait des erreurs, c'était vrai. Mais dans ces erreurs et dans leurs conséquences, il y avait eu une part d'imprévisible si dense que l'action en avait été renversée. Dire qu'une simple conjecture plus ou moins favorable pouvait fixer le sort d'une île entière...
    Et c'était encore une simple conjecture qui avait fait que la barque-pizzeria-itinérante des deux nouveaux venus était tombée en rade de bois, raison secrète de leur présence sur la petite île d'Esquim. Ignorant cela, Sören se contenta d'adresser une pensée au ciel, tout en gardant les yeux rivés sur l'assassin. Il n'avait pas entendu ses dernières paroles, ou si peu. Son attention s'était focalisée sur le sang qui coulait de la gorge de Madame Trottemenu. Sans l'intervention des itinérants, il aurait rendu les armes sans rien tenter de plus. Alors même que c'était irrationnel.
    A présent, il le sentait au plus profond de lui : ses nerfs allaient casser, il n'en pouvait plus. Il aurait besoin de temps pour faire de nouveau la paix avec lui-même, se pardonner de ne pas avoir été parfait sur ce coup. Rationaliser, distancer.

    Il savait que la vieille était plus ou moins condamnée. Celui qui s'était présenté comme étant Ylvikel Strauer n'avait rien d'un bluffeur, il l'avait déjà démontré. Simplement, les nouveaux venus avaient épargné au chasseur de faire un nouveau choix désastreux : prendre une nouvelle mort sur la conscience, ou laisser courir un démon dans la nature. Le grand costaud qui avait pensé sauver une vie tentait de comprimer l'artère partiellement sectionnée. Mais il ne pourrait pas rester indéfiniment comme cela. Le médecin avait encore une bonne partie de ses moyens, et même s'il ne dominait plus, il pouvait encore faire parler de lui.


    -Les gars, c'est l'bon dieu qui vous envoie ! Merc...

    Mais l'enthousiasme était parfois pire que le relâchement, lorsque l'on avait un morceau de forban inachevé qui pendait derrière le dos. Un coup terrible vint faucher le barde aux omoplates, jusqu'à le projeter contre un arbre. Crack ! Son nez s'était brisé sous le choc. Le sang pissait à n'en plus pouvoir sous ses yeux embués de larmes. Mais il trouva malgré tout la force de se relever, et de rire. C'était un rire de Démocrite, évidemment. Le rire du sage qui n'a rien su faire contre la folie du monde, et qui se résout à créer à-travers l'absurde. Il ne restait plus que cela à faire, de toutes manières. Crier et se lamenter n'aurait apporté que d'autres désastres. Il allait vaincre, en finir, une fois pour toutes. Et après... après, il aurait tout le temps de se retirer dans une île si isolée, si petite et si modeste que personne ne viendrait plus le pousser à l'héroïsme.

    -Dans ta vie grise et morne
    Je viens jeter ma prose
    Je vais dresser mes cornes
    J'irais planter la rose

    Mon corps est une épine
    Qui serpente, sanglante
    Entre les champs de mines
    Et les vagues mourantes

    Mourir ? De quoi ?

    Je porte des cadavres
    Un de plus un de moins
    Je suis le grain de poivre
    Qui pique le gredin !


    Plus question de marcher autrement qu'à la provocation absurde et gratuite, désormais. Le petit forban voulait jouer au plus fier, au plus hors de propos, au plus incisif ? Il allait jouer. Et pas avec le dos de la serpe. C'était d'ailleurs le tranchant déjà rougit de cette dernière qui attaqua de nouveau sa chair, lorsqu'il feinta et frappa. Et encore. Et encore.
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