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[RP Équipage] Ô pleure ma mère, la terre


Informations Hors RPs
Rappel des couleurs et des noms de codes.
    Kusanagi, Seth. Red
    Aoi, Hathor. Darkred
    Porco, Mehen. Brown
    Valentina, Sekhmet. Darkmagenta
    Tao, Aton. Darkviolet
    Muchacho, Satis. Deeppink
    Natacha, Anouket. Palevioletred
    Nakano, Ptah. Sandybrown
    Yumi, Nephtys. Darkkhaki
    Ichimaru, Thot. Yellowgreen
    Rose. Seagreen
    Ylvikel, Imhotep. Green
    Ulcky, Aker. Blue

    Akemi Kurokawa. Darkpurple

    Isis: Corbeau d'Aoi
    Anubis: Loup de Yumi

    Noun: Le navire Inferno



Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Mer 19 Déc 2012 - 17:20, édité 9 fois
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Ô pleure ma mère, la terre

Pillage dans la ville d'esclaves en 1624

~~L’infiltration ~~

L'île des esclaves. Un lieu dont le misérable était réduit à moins que rien. Un peu comme je pouvais le faire avec ceux qui osaient se mettre en travers de ma route. Seulement, les exploiteurs n'étaient qu'autres que de puissants partisans du royaume de Saint-Urea. Une terre royale où je n'y remettrais plus jamais les pieds, d'ailleurs.

Pour revenir à cette fameuse île des esclaves, elle était utilisée principalement pour ses bonnes terres fertiles. Des malheureux devaient travailler toute la journée dans des conditions parfois inhumaines. Ils cultivaient essentiellement de grands champs de blés ou autres céréales pour la population du royaume. Ce n'était pas vraiment la bouffe qui m’intéressait, mais bien l'argent. Oui, il y avait la possibilité de se faire des sous. C'était de l'argent plutôt sale que gagnaient les riches du coin, même si le Gouvernement fermait les yeux là dessus.

[RP Équipage] Ô pleure ma mère, la terre Ville_10

Toutefois, dans ce garde manger géant, il n'y avait pas que les exploitants qui s'enrichissaient. On trouvait également des marchands fortunés qui étaient souvent de passages. Ils convoitaient principalement les esclaves. Pour acheter une personne, des ventes aux enchères étaient donc organisées dans la ville. Ce qui voulait dire qu'un grand nombre de pactole allait se trouver dans les caisses. Voilà la réelle raison de notre venue ici. Si jamais on parvenait vraiment à rafler le tout, cela marquerait les esprits. Il fallait être à la hauteur et ne pas se ridiculiser. Évidemment, en plus de la Marine, les organisateurs possédaient leur gros bras et autres moyens de protéger la zone. La salle qui accueillait les vendus et les clients restait un endroit compliqué pour un tel assaut. Surtout de front. La prendre ainsi n'était pas une bonne idée. Certes, ce n'était pas trop un problème en soi, c'était juste que le butin se ferait la malle si on agissait bêtement. Il serait extrêmement idiot de finir comme ces malheureux... Tout, absolument tout devait être réfléchis.

En effet, à cause des falaises qui entouraient l'île, on était obligé de passer par le seul et unique accès possible. À savoir, le port. C'était une putain de zone protégée par un fort et une caserne de la Marine, sans compter les navires militaires amarrés aux quais. Je ne voyais qu'un seul moyen pour pénétrer dans ce piège à loup. L'illusion. Oui, en tant que comédienne, j'avais eu la brillante idée de déguiser l'Inferno complètement en plus de mes nakamas. Ceux qui devaient effectuer l'opération avec moi s'étaient revêtus de bonnes étoffes. Pour tromper les habitants, on avait alourdi notre bateau pour qu'il paraisse plus bas. Bien sûr, on avait changé le nom. Les sabords étaient également retirés et les canons basiques déplacés. Pour l'Harmaguédon, notre arme spécial qui était situé à l'avant, Nakano-Kun l'avait transformé provisoirement en une sorte de couvercle géant amovible. Plutôt farfelu, mais c'était encore de l’apparence. En ce qui concernait la voilure, on l'avait aussi modifié pour donner l'impression de voir un bâtiment commercial. Enfin, on avait bien évidemment décroché notre pavillon. On ressemblait maintenant à des marchands qui voulaient se procurer des esclaves.

On était pas encore arrivé au port, mais on s'en approchait rapidement. Tous mes matelots étaient sur le pont, prêt à m'écouter. Du haut du pont supérieur, je m'adressai de vif voix à mes hommes.

    Bon! Écoutez-moi tous!! Je rappelle notre petite aventure sur l'île. Je n'aimerais pas revoir le même scénario que pour les dernières fois et je pense en particulier à l'attaque du navire de luxe qui avait complètement foiré. Alors, je compte sur vous pour laisser un bon souvenir. On n'avait gagné que très peu de Berries, mais là, nous avons une occasion unique d'en récolter beaucoup plus. On doit saisir cette chance! Vu que j'avais laissée un peu tout le monde agir à sa sauce cette nuit-là, aujourd'hui, il en sera tout autrement. Pendant tout notre séjour dans la ville, je veux que tout se déroule exactement comme je le prévois aux moindres détails!!! En ayant plus de contrôle sur la situation, on aura plus de facilités de repérer notre pactole et se barrer sans encombre.


Je pris une petite pause avant de continuer.

    D'abord, on doit maîtriser les organisateurs et leurs hommes. Pour ce faire, il ne faudra pas que les clients remarquent leur disparition. Ce qui pourrait déranger tous nos plans. Ainsi, on se déguisera à nouveau en changeant nos tenus avec les leurs. Les clients ne se méfieront pas de nous et l'argent entreposé sera directement dans nos caisses. Mouahahahah!! Nos cibles vont être essentiellement des commerçants et des riches propriétaires. Ils seront de bons clients lors de la vente. Même les Marines y verront que du feu.


J’observais tous ces regards admirateurs, en quête d'une autre information ou d'une consigne.

    Maintenant, je veux deux groupes. Le premier vient avec moi et l'autre surveille le navire comme à son habitude.
    Je viens! Je pense que je peux laisser ton fils faire ce boulot. Suggéra Valentina-San.
    J'accompagne ma mère. Ça m'évitera qu'Ichimaru-Kun tourne autour de moi. Ajouta Muchacho-Chan.
    Je suis aussi partante. Mettre le pied sur terre va me dégourdir les jambes...


C'était parfait, ma capitaine en seconde Velentina-San, sa fille Muchacho-Chan, notre navigatrice Natacha-Chan, notre mécano Nakano-Kun, notre charpentier Ulcky-Kun, notre tireuse d'élite Tao-Chan et notre sabreur Kusanagi-Kun. Huit pour faire l'opération cela devrait être bon. J'ordonnai à ceux qui restaient à bord de ne pas bouger et de ne tirer que si on les attaquait, car il nous serait impossible de partir sous le feu ennemi. Je leur passai un Den Den Mushi, tandis que je fourguai le nôtre dans un grand coffre rempli de sacs vierges. J'avais aussi entreposé nos minis canons portatifs. En cas de problème, je pouvais toujours avertir mes camarades. Mon équipe était maintenant en route. On mit pied sur le quai.

~~ Page 1 ~~


D'après les testaments de la Reine des Masques, dit Hathor.



Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Dim 2 Déc 2012 - 12:43, édité 3 fois
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Une terrible envie me prenait, depuis que j'avais rejoint cette équipage : Le vendre contre quelques milliers de berries. Ou contre la clémence de St Urea et des gouvernements.
Mais, une est Tao est une n'est pas bête : Elle sait qu'elle n'ira pas loin avec quelques milliers de berries, même si ils se comptent par centaines. Puis, je me fais pas d'illusions : St Urea oubliera pas tous les assassinats que j'ai commis, ni toutes les autres conneries que j'ai accompli dans les Blues ...

Bref, au point où j'en étais, autant "stick" avec cet équipage, on verra bien par la suite si une occasion rentable de le trahir s'offre à moi. Mais ils étaient franchement insupportables, tous autant qu'ils étaient. Bref ... La seule qui échappait à ce jugement, c'était la cheftaine, mais je préfère rien dire ... V'voyez, pour la convaincre de rejoindre l'équipage, bah ... Allez, comme c'est marrant, je vous laisse deviner ! Vous trouvez pas ?! Avouez ! Héhéhé ... Bah je vous le dis, je suis comme ça moi !

Je lui ai dit que j'étais amoureuse d'elle.
Et le pire, le pire, c'est que ça a marché. J'suis tombée sur une déviante quoi.
Mais bon, j'étais prête à passer l'éponge, tant qu'elle me nourrissait et me logeait convenablement. Et qu'elle s'approchait pas trop près de moi une fois la nuit tombée.

Bref ... Focus, Tao.
Today's a great day !

La cap'taine avait décidée de faire un gros coup, à l'Île aux Esclaves ! C'est pour ça que notre bateau de barbare n'avait plus rien du barbare, et qu'on était tous sapés de jolies étoffes. Moi ça me plaisait, mais certains faisaient la gueule je crois bien. Notre objectif ? Voler le pécule d'une vente aux esclaves, hihihi ... Ça vous en bouche un coin hein ?! Bon okay, rien que le nom de l'île laisse deviner l'intention, mais bon ...
Nan nan, je n'insulte pas votre intelligence, je n'oserai pas, oooh nan. Il n'empêche que lorsqu'elle a pris une pause, je me suis permis de glisser au bretteur Kusanagi un petit mot, l'air de rien.

- Si j'étais toi je viendrais pas. Le cheftaine a dit que ça devait être un truc fait avec finesse.

Moi, je suis une salope ? Bah naturellement. Et me mettre à dos mes propres coéquipiers ne me dérangeait pas le moins du monde ! Au contraire je dirai ! C'était comme ça que j'étais le plus efficace ! A cran et sachant parfaitement que j'étais seule. Et surtout sachant que je pouvais vendre la vie de mes "comparses"' sans remord aucun.
M'oui, je m'adore !
Et c'est bien pour ça que, lorsque je me pointais pour faire partie du groupe d'assaut, un magnifique sourire aux lèvres tout spécialement dédié à Aoi (fallait continuer à jouer le jeu, bah oui), tout en lançant un regard goguenard aux pauvres taches restées en arrière.
Oui, oui, on allait me poignarder la nuit tombée, mais qu'importe ?
C'était délicieux, que de me moquer de leur poire !

Et mon sourire, il s'est élargi en voyant que le Kusanagi nous rejoignait.
Mais je n'ajoutais rien, pour l'instant, alors que nous embarquions dans la barque et ramions vers notre objectif sonnant et trébuchant.

Aurai-je le temps de faire les boutiques, d'ailleurs ?
    Ahh ! Décidément la vie de pirate n'est pas du tout de repos. En effet à peine avait-on semé la pagaille dans L'ile des cabanes que l'on s'apprêtait à faire encore pire quelques jours plus tard. Cette fois-ci notre prochain objectif était de voler des riches marchands de l'ile des esclaves afin d'être financièrement préparé pour la suite de nos aventures et de nous construire une place dans le monde de la piraterie.

    Le plan consistait à s'introduire discrètement dans une vente aux enchères pour ensuite voler le pactole et rejoindre notre bateau par la suite. Jusque là tout allait bien, mais quand le capitaine eut précisé que l'on devait se déguiser en marchand pour le bien de la mission, Ahh ! Ce fut la descente aux enfers, moralement pour moi. Permettez-moi de vous expliquer pourquoi.

    Mon accoutrement (déguisement) était constitué de la sorte :
    Des braies de toile (culotte de sous-vêtement, à jambes longues), une chemise de toile de lin, commune à toutes les classes de la société, des chausses de toile de lin qui sont des grandes "chaussettes" allongé jusqu'à la ceinture où elles sont attachées par des lanières. Et au-dessus de la chemise, on avait la cote, tunique enfilée par la tête comme un chandail.
    Tsss..... ! Ces habits trahissaient ma crédibilité en tant que pirate et ça me faisait chier de devoir me balader ainsi.

    Bref, à peine étais-je sortis de ma cabine que la majorité de mes nakamas éclatèrent de rire en se foutant de ma gueule. Grrr ! On pouvait clairement voir dans mon visage que j'avais à ce moment précis des envies de meurtre, mais bon je fis semblant de ne rien voir avant d'aller me positionner dans un coin en attendant de quitter le bateau.

    -Heu........Voulez vous bien m'accorder une danse gente dame ?

    Dit-il avec un large sourire sur son visage en faisant rire les autres qui étaient autour. Je le dévisageai aussitôt d'un regard noir, les sourcils froncés avec la tête un peu incliné en ne laissant aucun son sortir de ma bouche. Le mec qui s'était surement proclamé bouffon du navire, revint à la charge en essayant d'amuser la galerie avec comme thème, mes habits :

    - Alors la dmoiselle, héhé ! C'ette danse, c'est pour aujourd'hui ou c'est pour dem.............. " Aie "

    Il n'eut même pas le temps de finir sa phrase, que je lui avais asséné une puissante droite sur la mâchoire qui l'envoya au sol avant de me mettre sur lui pour le tabasser violemment jusqu'à ce qu'il soit inconscient avec le visage ensanglanté. Je me relevai par la suite avec les mains en sang pour constater que le reste de l'équipage s'était soudainement tût. Tsss... ! Il n'y a que par la manière forte que l'on peut raisonner ces idiots.

    Quelques minutes plus tard, j'étais toujours en train d'attendre le départ du groupe qui était chargé de la mission et apparemment la nouvelle, Tao, allait être de la partie. Je ne savais pas pourquoi, mais je n'avais pas du tout confiance en cette personne. Elle était louche cette fille :

    - Si j'étais toi je viendrais pas. Le cheftaine a dit que ça devait être un truc fait avec finesse.

    Me dit-elle sous un ton arrogant. Hummm........ Cette fille devait vraiment être imprudente pour me parler de la sorte, mais bon je ne vais pas m'emporter pour si peu. Je fis un léger soupir avant de lui répondre.

    - Tu ferais mieux de t'occuper de tes fesses parce que les incidents sont courants dans l'équipage.........

    Je fis un sourire sournois au coin des lèvres avant de continuer avec :

    - Prend soin de toi.

    Sur ces mots, je m'éloignai d'elle pour ensuite rejoindre le quai, quelques instants plus tard. Il était temps de partir à l'action.
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    T
    out l'équipage était réuni sur le pont alors que l'île aux esclaves ne semblait plus bien loin. Nakano n’appréciait que modérément ces petites réunions et avait un mal fou à se concentrer, les pirates étaient qui plus est sommés de se grimer en des sortes de noblions ou un truc du style... Exit la salopette ultra swag ou sa veste longue de scientifique pimp ... Bonjour les habits typés classe! Il fallait tout de même  admettre que la culotte de soie donnait une agréable sensation de douceur et de légèreté, le reste par contre demeurait particulièrement inconfortable. Visiblement la cap'tain avait un plan des plus simple: s'introduire dans une vente aux esclaves> prendre place de marchands> fuir avec argent en tapant éventuellement. Du moins c'est ce qu'avait saisi Nakano qui s'appuyait sur la balustrade sans vraiment écouter, il pensait à haute voix:


    "Hum l'esclavagisme, drôle de pratique. Je suis partagé entre une profonde envie de défier ceux qui se croient assez fort pour mettre aux pas toutes ses larves d'esclaves, ou bien me constituer une sorte d'arem de cobayes féminins pour diverses expériences, oui ce serait pratique, forcement question ethique c'pas l'top... M'enfin ce sont des gens qui ont tellement peu de volonté qu'ils se laisse enchaïner comme du bétail. Bon de toutes façons j'aviserai sur place."

    I
    l observa un peu tous ses nakamas, de nouvelles têtes étaient présentes, dont une jeune femme qui zieutait un peu tout le monde, Nakano la fixa longuement pour se faire une idée, (et aussi permettre à ses lunettes hi-tech d'évaluer ses mensurations en direct). La jeune femme avait l'air taquine se permettant même de titiller le sabreur, dont la finesse en combat était comparable à celle d'un boucher yougoslave dans une banlieue craignosse. Il parvint à une conclusion qui était selon lui évidente: elle était pure comme le cristal et par conséquent digne de confiance. Il n'allait pas pour autant allez lui causer un brin de causette ,car elle n'avait pas l'air maligne, même pour une femme et par conséquent, elle n'était pas digne d'une conversation avec un génie comme Nakano. Finalement le bateau accosta sur l'île en question et le groupe principal mis pied-à-terre. Ahhh qu'ils avaient fier allure nos pirate grimés en nobles avec leurs airs féroces, Nakano avait planqué son fidèle faucon mécanique dans sa touffe de cheveux afro, comme à son habitude.

    A peine eurent-ils le temps de poser un pied sur la terre ferme que déjà, la question de l'éthique était du passé pour le mécano... Il avait pesé le pour et le contre plutôt rapidement, concluant qu'il lui fallait absolument des esclaves cobayes ! Comme un enfant, le nabot se précipita vers la capitaine qui avait débarqué elle aussi, s'agrippant à ses langes et faisant des yeux de chat botté, il supplia oubliant totallement le but de la mission:


    "S'il vous plait s'il vous plait j'veux un esclave persoooooo"


    Dernière édition par Nakano le Jeu 20 Juin 2013 - 16:44, édité 1 fois
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    Pour de la nouveauté, il y en avait de la nouveauté ! Déjà Porco et moi pour le plaisir de ce bateau décoré façon Barbie princesse des navires. L’idée ne venait pas de nous, mais une partie du travail… oui. De toute façon, pour obtenir ce que nous voulions, ceci était nécessaire. Il y avait une femme aussi, elle était un peu étrange… Mais balançait déjà des vannes et ça c’était bien. Je n’ai pas pu m’empêcher de rire façon sarcastique à ce moment. Pour ne pas arranger les choses. Je me devais d’en rajouter…
    Ulcky : Mais tu es drôle toi. Hi hi, tu devrais éviter de parler je pense. Tu le dis toi-même on a besoin de finesse, même verbalement !

    ***** *****

    Yuan : En même temps, là on devrait aussi se taire… Non ?

    Ulcky : Pas faux, mais regarde Kusa, il est déjà sur les nerfs et elle en remet une couche, il faut bien mettre tout le monde au même niveau non ?

    Yuan : Oui, donc nous aussi…

    Ulcky : Oui…

    ***** *****


    Ulcky : Et si j’y arrive je vais me taire aussi moi…
    C’est en me grattant la tête que j’ai dit ces mots. Comme pris par mes propres propos dans ce futur tourbillon de vanne. En parlant des autres, j’avais déjà rencontré Kusanagi il y a longtemps. Nous nous étions retrouvés dans une bagarre de rue, qui avait fini en désastre…. Je me souviens encore des deux étranges vieux croulants… Un frisson…. Nakano semblait être à son habitude, occupé sur lui-même plus que sur les autres. Mais en même temps cela faisait partie de lui. Il y avait aussi … Trop de monde en fait… En gros j’étais nouveau avec une palanqué de nouveau… Enfin j’ai pensé à ça au départ, car quand j’ai vu l’accoutrement de chacun, je me suis dit que c’était le jour du bizutage ! On avait des dégaines de malades mentaux ! Mais les déguisements, je trouvais ça sympa. Affublé d’une veste bleu pétante avec motifs à fleurs très masculine. Un pantalon plus proche du collant de danseuse étoile, d’un bermuda tellement bouffant, que ça ne pouvait pas en être un et de petites chaussures genre ballerine… Autant je m’étais foutu de la gueule de Kusa par rapport à ses habitudes vestimentaires, autant je me devais de me foutre de moi…

    ***** *****

    Ulcky : Tu es prêt ? Danse de la victoire !

    Yuan : Un, deux et Trois !

    ***** *****
    Arrivé sur le pont avec des pirouettes et un sourire plus débile que jamais. J’en oubliais presque les raisons de notre venue… Un pillage en discrétion… Mais dans mon petit sac de velours brodé de fil rouge, un costard des plus magnifiques y était caché ! Pas question d’être un bouffon toute la journée. Il fallait que je me change, lorsque les autres allaient être ailleurs… En train de découper des gens, de les ploter ou que sais-je… Porco resta avec Valentina… Vilain cochon toujours prêt à conquérir sa belle… vieille ? Et nous direction la salle des ventes.


    Dernière édition par Ulcky Yuan le Lun 19 Nov 2012 - 1:33, édité 1 fois
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    Cela devait faire quasiment deux ou trois semaines qu'Ylvikel avait atterri sur cette île. Enfin, le verbe atterrir n'était pas vraiment le terme exact.

    Remémorons-nous la situation. Ylvikel avait eu la bonne idée d'attaquer un navire marchand. Ces derniers, avaient engagé un groupe de mercenaire pour les protéger. Le chef se prénommait John Smith et un combat éclata entre les deux hommes. Après une lutte acharnée, Ylvikel remporta la victoire. Malheureusement pour lui, le combat s'était un peu trop éternisé et la marine débarqua. Ylvikel mit tout en œuvre pour essayer de s'en sortir, mais ces blessures étaient trop importantes. Il perdit connaissance. Quand il revint à lui, il était emprisonné. Il pensait alors qu'il allait être jeté en geôle. Seulement ce n'était pas au programme, car la marine l'emmenait droit sur l'île des esclaves. Lorsqu'ils arrivèrent, il fut donné à un marchand de l'île. C'est alors que le calvaire commença pour lui. Mais nous ne sommes pas là pour en parler. Revenons au présent.


    « Maudit sois-tu ! Je m'occuperai de ton cas la prochaine fois, fais moi confiance . . . »

    Un sourire apparut sur son visage et il commença à rigoler. Le marchand lui ordonna de se la fermer. Ylvikel s’exécuta. Il n'avait pas le choix. Il ne savait pas où ce dernier l'emmenait, mais il l'emmenait bien quelque part. Il regarda les autres esclaves qui devaient le prendre pour un fou. Cependant, son sourire s'estompa et il commença à les fixer. Quand Ylvikel croisait le regard de quelques-uns, ils le détournèrent. Eux aussi n'étaient qu'une bande de merde. Il cracha au sol. Il ne pouvait rien faire. Son attention s'était porté sur ses membres. Il avait les pieds et mains liées par des menottes. Des menottes qu'il n'était pas capable de briser avec sa force actuelle. Il haussa les épaules. A quoi bon essayer ?

    Ça faisait maintenant des heures qu'il était dans cette charrue. Le chemin était long et pénible. Il en avait marre. Soudain, elle s'arrêta. Ils étaient arrivés à destination. Le marchand descendit et ouvrit la cellule. Un fou tenta de s'enfuir, mais le marchand dégaina son arme.
    PAN !
    Il venait de lui tirer une balle dans le dos. L'esclave s'effondra au sol dissuadant les autres de toute tentative de fuite. Il emmena sa marchandise dans la bâtisse qui se présentait devant eux. Ils traversèrent un long couloir. Ils avaient tourné à droite, à gauche. Un labyrinthe. Ils arrivèrent alors devant une porte qu'il ouvrit. Il balança alors tous les esclaves à l'intérieur et la referma.

    La salle était immense et la lumière du jour n'y pénétrait pas. Elle devait certainement se situer sous un bâtiment. Ylvikel s'adossa contre le mur et regarda combien d'esclaves s'y trouvaient. Ça devait être une ancienne pièce de stockage vu sa taille. Combien d'humains étaient réunis ici ? Cent ? Deux cents ? Non beaucoup plus. A priori, ils devaient être au moins cinq cents. Pourquoi était-il tous réuni dans un même endroit ? Ylvikel ne réfléchi guère longtemps avant de trouver la réponse. Pour une vente bien sûr ! Et vu le nombre d'esclaves à vendre, il y avait de quoi attirer énormément de monde.
    Il commença alors à se gratter le menton. Elle allait avoir lieu d'ici peu de temps et s'il voulait tenter quelque chose, c'était l'occasion rêvée. Mais comment faire ? Seul, il n'aurait eu aucune chance. Il fallait donc créer une diversion. Hélas, il n'eut guère, le temps de plus réfléchir que la porte s'ouvrit et plusieurs hommes encerclèrent les lieux. Puis, un marchand un peu mieux vêtu que les autres fit son apparition.


    « Bonsoir à vous, mes chers esclaves. Ce soir, une vente aux enchères va avoir lieu. Vous vous demandez qu'elle est la marchandise ? Eh bien, c'est vous ! Tous ceux qui ne trouveront pas d'acheteur ce soir seront tués ! Alors amusé vous bien et profitez de vos derniers instants ! Ahah »

    L'homme partit aussi vite qu'il était arrivé.
    Suite à son annonce, certains esclaves perdirent complètement leur sang froid et les gardes n’hésitèrent pas un seul instant à en tuer quelques-uns pour ramener l'ordre. D'ailleurs, le silence et le calme revinrent très vite. Ils commencèrent à expliquer qu'ils passeraient par groupe de cinq devant les clients, et qu'ils les appelleraient au fur et à mesure. Ils étaient drôlement bien organisés ces bâtards. Ylvikel souffla et leva les yeux au plafond. À quoi pouvait-il penser ?


    « Jack, Sarah, Yann, Julie et Bryan. Vous êtes les premiers. »


    À l'appel de leur prénom, ils se levèrent et se dirigèrent vers les gardes. Ils passèrent l'un après l'autre par la porte. Les enchères étaient sur le point de débuter. Le premier lot de marchandise était en route vers la salle de vente. La porte se referma et un nouveau groupe se fit appeler. Il ne fallait pas de temps mort. Les groupes s’enchaînèrent à une vitesse incroyable. Il allait bientôt être appelé.

    « John, Marion, Gaetan, Thomas et Ylvikel. C'est à vous »

    C'était donc à son tour. Il se leva ainsi que les autres appelés. Il se dirigea vers les gardes et passa la porte. Le voilà de nouveau dans ce long et interminable couloir qu'allait-il advenir . . .


    Dernière édition par Ylvikel Strauer le Jeu 23 Mai 2013 - 7:22, édité 1 fois
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    La fuite de l'île précédente avait été simple, la marine avait été trop bête pour vérifier si un bateau, si petit soit-il, ne dérivait pas au large. Quoi qu'il en soit, le résultat était qu'Akemi avait pu s’en-aller sans encombre, emportant avec lui un petit pactole, un titre de propriété et sa petite barcasse qu'il manœuvrait jusqu'à une prochaine escale. Sa destination était toute trouvée : l'Île aux esclaves ! C'était l'endroit rêvé pour revendre des biens à des gens peu regardant sur la provenance et payant à bon prix. S'il n'arrivait pas à vendre ce document, peut être pourrait-il l'échanger contre la compagnie d'une esclave qui rendrait sa vie de pirate plus sucrée.

    Quand il vit enfin se profiler sa fameuse destination, il accéléra la cadence de son embarcation, il avait hâte de profiter d'un peu de confort, de boire du rhum et d'augmenter son pécule. Cet endroit grouillerait surement de riches acheteur au regard distrait à qui il pourrait dérober quelques berrys. Ou même les dépouiller, si une envie de taper dans le ventre grassouillet d'un acheteur d'esclave se faisait sentir.

    Akemi amarra sans encombre et pris la direction de la ville. Enfin un peu d'animation ! Des cris et des plaintes d'esclaves fraichement achetés, l'odeur de la peur et du rhum, une bonne ville quoi, avec une ambiance respirant la sainteté. Le pirate aux cheveux flamboyant se demandait que faire en premier, boire un remontant ou aller renflouer sa bourse. Et bien, aucun des deux ! Son envie d'aller voir un peu ce que les vendeurs avaient en stock le démangeait. Il avait bien envie de dépenser son butin fraichement gagné dans une compagnie féminine permanente et forcée. Il s'approcha d'un homme dont la bedaine informait de sa richesse.

    Dis moi, homme à l’embonpoint imposant, saurais-tu m'indiquer la salle des ventes ?

    Désapointé, mais tout de même effrayé par l'allure du jeune homme et de son sabre qui pendait à sa taille, lui indiqua un itinéraire pour s'y rendre. Akemi suivit les indications du gros monsieur et prit la direction qu'il lui avait indiquer.

    Sur la route, il regarda un peu autour de lui, se plongeant dans ses pensées, se demandant d'il allait pouvoir vendre ou échanger ce titre. Une multitudes de choses se bousculaient dans sa tête. Il s'était concentré sur sa navigation jusqu'à cette île et son esprit libéré d'un poids laissait revenir les autres idées. Il fallait tout de même qu'il trouve un équipage, l'envie d'en créer un pour pouvoir donner des ordres ou maltraiter ses sous-fifres était forte, mais il fallait se rendre à l'évidence il était trop tôt ! Il allait lui falloir se faire connaitre avant, être sous les ordres de quelqu'un, beurk...

    Il n'était que peu enchanté par cette perspective mais allait devoir s'y résoudre. Il fut rappeler à la réalité quand un bâtiment dans lequel tous convergeaient se dressa devant lui : La salle des ventes. Son petit pécule en poche, il y entra avec la foule, décidant de passer les premières ventes à regarder le type de marchandise disponible en ce moment.


      Ô pleure ma mère, la terre

      Pillage dans la ville d'esclaves en 1624

      Il était vrai que mes nakamas n'aimaient pas trop que je chamboule leur habitude. Ils avaient tous des rêves différents et des désirs plus ou moins variés. Mais ils avaient un point commun, j'étais leur patronne et aussi leur phare. Grâce à moi, ils avaient un lieu pour manger, pour dormir, pour s'habiller, pour être protégés et surtout, être guidés dans leur but respectif. Je laissais une certaine liberté à mes hommes, mais des fois, je devais recourir à mon autorité.

      Je tolérais leur petit caprice ou leur engueulade. Bien sûr, il y avait une limite à ne pas franchir et je veillais à cela. La réputation de l'équipage devait rester la même et en aucun cas, elle devait être souillé. Je remarquai les pleurnichements ou les moqueries chez certains. J'observais en particulier les nouveaux qui n'avaient pas l'habitude de mes façons. Les anciens savaient depuis longtemps comment je fonctionnais et s'amusaient bien à provoquer les plus jeunes.

      Je m'étais habillée d'une belle tenue pourpre comme je les aimais. Par rapport à mes autres compagnons, je ressortais bien du groupe, on voyait bien le détachement. On pouvait aussi en déduire que j'étais à la tête de ce regroupement de marchands. Je portais chapeau à plume assez vif. J'avais un haut brunâtre en peau de mouton retourné et une chemise à manche bouffante qui tirait vers la couleur crème. Elle était en lin. Je l'avais à moitié ouverte. Mes jambes étaient moulées dans un pantalon de cuir assorti avec le reste. Enfin, j'avais de belles bottes marron. J'avais flanchée à ma ceinture ma gunblade qui reposait dans son fourreau. J'avais aussi ma lame de coude cachée dans ma manche gauche. Enfin, je gardais toujours sur moi ce petit pistolet multifonction.

      Seules, Valentina-San, Natacha-San et Muchacho-Chan ne s'étaient pas déguisées en marchandes, mais plutôt en garde du corps. Les riches civils aimaient se sentir protégés et on les copiait. D'ailleurs, c'étaient elles qui trimbalaient nos affaires avec le coffre.

      On s'était mis en route. Je sentais encore quelques dérangements qu'il y avait peut-être chez Kusanagi-Kun ou Ulcky-Kun. Je fis discrètement signe une dernière fois à ceux de derrière qu'on devait se comporter normalement. On sortir du port tranquillement et rapidement on arrivait dans la ville. La salle de vente était immense de l’extérieur. Il y avait devant une foule de gens aux mêmes allures que nous qui se trouvaient en masse. Les hommes de mains se distinguaient aisément. On décida alors de contourner l'édifice, de sorte à passer par derrière, loin des regards indiscrets. Seulement, il y avait dix gardes qui protégeaient la porte de service. J'avais une petite idée pour ne pas faire trop de bruits.

      Il fallait donc que j'attire un maximum de monde dans un piège. Ainsi, tout en évitant les fioritures qui risqueraient de nuire à notre mission, le reste du groupe pourrait les maîtriser facilement. Pour cela, j'utilisais un de mes atouts physiques. Celui qui provoquait une attirance à mon égard les personnes à proximités. Les gens perdaient vite leur vigilance, car ils étaient absorbés par mon charme si irrésistible. D'où le nom de cette pratique, d'ailleurs...

        Yowa seru miryoku!


      Comme prévu, ces pauvres diables avaient le regard centré sur mon magnifique visage. Ils ne purent voir mes nakamas qui se dirigeaient vers eux, pourtant bien visibles. Mes camarades les exécutèrent rapidement et discrètement. Strangulation et autres moyens pour tuer un adversaire en cinq secondes étaient réalisées parfaitement. Je n'avais aucune remarque négative à faire, tout se déroulait pour le mieux. Je m'attendais à plus de dégâts et finalement, personne ne fut alerté. C'était parfait!

      On traîna les corps inertes à l’intérieur de la bâtisse. Un dégagement sombre se présentait devant nous. C'était plutôt lugubre. On casa dans le premier local les macchabées de manière assez bordélique. Inutile de perdre trop de temps avec des cadavres. On emprunta la première cage d'escalier. Pour l'instant, il n'y avait pas de surveillance, on entendait que nos pas qui raisonnaient dans le couloir. À croire que cette zone n'était pas protégée... Au bout de quelques virages dans un dédale noire, on parvenait peu à peu à se diriger vers ce qui semblerait être la salle de stockage. Il m'avait semblé avoir entendue par moment un cri de détresse à moitié étouffé. Plus on se rapprochait de cette pièce inconnue, plus les bruits se firent nombreux. Je sentais qu'on était proche des malheureux qui allaient être vendus. Je réduisis alors notre allure.

        Attention, on est bientôt près de notre premier objectif.


      Même si on ouvrait le feu, les détonations seront étouffés par les épaisseurs des murs et des dalles. Du coup, on pouvait foncer dans le tas sans craindre d'être repéré. J'ouvris la double-porte et m'engageai la première en réutilisant la même technique que tout à l'heure. Seulement, cela marchait sur quelques hommes, car je n'arrivais pas à les prendre tous d'un coup. Ils étaient trop espacés!!! Et il y avait certainement des plus coriaces!! Les échanges de feu furent instantanés. Après avoir tirée deux balles avec Senkō kirameku kasai sur deux personnes, je roulai vers un type qui allait me tailler en deux avec son sabre. Il trébucha derrière moi. Je me relevai aussitôt tout en me retournant vers lui. Trop tard pour lui, j'avais rabattue ma lame. Un autre se pointa, mais je lui bloquai son attaque. Je fis une esquive en tournant sur le côté et je le laissai passer près de moi. Surpris, il venait de faire une erreur que je saisis sans plus attendre. J'avais ensuite enroulée mon bras gauche autour de son cou pour me servir de bouclier humain. Des projectiles adverses se logèrent dans son ventre.

      ~~ Page 2 ~~


      D'après les testaments de la Reine des Masques, dit Hathor.



      Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Dim 2 Déc 2012 - 12:50, édité 2 fois
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      Nous avions débarqué sur l'île, et nul ne nous avait arrêté.

      La première partie du plan s'était déroulée sans encombres. Mais le contraire m'aurait étonné : Ce plan, c'était quand le mien à la base, nan ? Enfin, j'veux dire, j'l'ai quand même un peu glissé à l'oreille d'Aoi, et pour je ne sais quelle raison elle avait décidé de le suivre. Désarroi, manque d'argent, ou juste confiance ?
      Si c'était par confiance, et bah ... Elle allait pas faire long feu avec moi sous ses ordres ...
      Rappelez vous : Je suis une salope opportuniste.

      Mais qu'importe, dans ma robe beige à froufrous en dentelle, cela n'avait pas d'importance.
      Elle était si douce au toucher, cette robe ... Un vrai plaisir des sens, caressant la peau comme une amante interdite et sentant bon l'adoucissant ! Aah, quelle extase ... Depuis combien de semaines j'avais pas changée de vêtements ? Trois ou quatre au moins, nan ?
      Bref, mais on s'en fout ! Je profite d'un magnifique vêteeeemeeeeent !
      Et, le mieux, c'est que mes camarades sapés de la sorte, eux, ne semblaient pas l'apprécier. 'faut dire qu'ils devaient se sentir cons, et je les comprenais.
      Et c'est justement pour ça que ça me réjouissait.
      Même la cap'taine avec ses couleurs flamboyantes et son look de pute ne pouvait pas enlever l'euphorie m'habitant. Et pourtant, son décolleté l'aurait fait en temps normal !

      Note pour moi-même : Trouver un moyen pour avoir plus de poitrine, c'est plus possible là !

      La salle de vente tant escomptée se présentait devant nous, immense et attirante. De nombreux marchands y convergeaient, et tous savaient pourquoi. Surtout nous, même. Et comme nous, on est des originaux, et bah même qu'on fait comme tout le monde. Sauf qu'on passe par derrière, histoire de faire dans le free-style. Et qu'on décide d'écraser les gardes en faction, parce que nous on est comme ça, on fait pas dans la dentelle (hahaha, jeu de mot ! héhé, ahem ...). Bref, moi je suis pas intervenue, c'est pas mon job.
      Oui, ils sont trop prêts. C'est pas parce que j'ai mon trois-coups cacher dans mon décolleté que je dois l'utiliser pour si peu.

      Puis, ils s'amusent bien, alors ça serait quand même 'achement con de leur voler ce p'tit plaisir ...

      N'empêche qu'au moment de rentrer à l'intérieur, j'ai pas pu m'empêcher de commenter.

      - On ressemble un peu à des scouts là, le coté sanguin au moins. Et si on se renommait les Castors Juniors ?

      Bon okay, c'était d'un niveau relativement minable, mais bon ... J'suis pas à ça prêt. Surtout que le regard que je porte à Kusanagi, lui, il veut tout dire. Et veut surtout dire que je le verrai bien en castor, ce qui m'étouffe de rire à l'intérieur.
      Mais bon, notre progression continue, comme il se doit. Et après avoir vagabondé dans des couloirs glauques que même une prostituée en manque de crac voudrait pas traverser, on entend des lamentations, glapissements et autres bruits pathétiques dignes d'animaux à l’abattoir.

      Sauf que, rappelez vous pourquoi on est là : Pour voler le pécule d'une vente aux esclaves.
      En fait, esclave ou bête, c'est un peu pareil, nan ?

      On les vend, on les tue, on les possède.

      Alors, quand mes camarades décident de rentrer à l'intérieur d'une pièce pour la vider de tous ses occupants, moi je décide de sortir mon p'tit trois-coups ...

      Et de rester à l'extérieur, dos contre le mur, attendant que ça passe.
      Bah oui, une est Tao quoi !

      - J'ai plus de balle, j'peux plus rien faire !

      Le chargeur, tout naturellement plein.
        Après avoir formé un petit groupe de "marchand", on marchait dans les rues de la ville avec comme unique destination la salle de vente. De temps en temps, des pauvres gens qui avaient surement comme unique but de se remplir l'estomac, nous interpelaient en essayant de nous revendre des soit disant objets de valeurs ou de beaux habits de qualités à bas prix. C'est dans ce genre de situation que Valentina, Natacha et Muchacho qui s'étaient déguisés en gardes du corps, jouaient leur rôle en empêchant ces genres de personnes de nous approcher de plus près histoire de ne pas se faire griller nos couvertures.

        Bref, quelques minutes plus tard on était finalement arrivé à destination. Afin de ne pas se faire repérer on choisit de prendre la porte de derrière, mais cependant celle-ci était bien gardé. Le capitaine, sans perdre de temps, décida d'utiliser une de ses fameuses techniques pour éliminer les gardes.

        *Cette technique, est-ce celle de la dernière fois ...... ?!?*

        Pensai-je après avoir été témoin des aptitudes de mon capitaine. En effet, lors de notre récent passage sur l'ile des cabanes, Aoi avait eu recourt à cette technique sur moi afin de me faire une petite démonstration de sa puissance. Humm...... Ainsi donc voilà comment elle s'y prenait pour hypnotiser une personne ?...... C'est bon à savoir.

        Ainsi donc alors que ces pauvres " zombies" étaient concentrés sur le visage d'Aoi, je me dirigeai vers l'un deux avec l'intention de le tuer. Je balayai avec puissance ses deux jambes sur le côté en le faisant tomber puis après l'avoir à demi relevé, je saisis le revers du type avec le pouce à l'intérieur en pressant sa carotide. Je levai ensuite son bras en passant le mien en dessous pour appliquer le dos de ma main sur la nuque du type avant de l'étrangler à mort par rotation.

        Après avoir déplacé les corps, on s'introduisit à l'intérieur du bâtiment avant de rencontrer quelques instants plus tard, dans la salle de stockage, de nouveaux ennemis. Comme à son habitude, Aoi ouvrit le bal tandis que mes compagnons et moi, on se contentait de simplement finir le boulot en tuant le reste de ces types......... Enfin quand je dis "on", la ravissante Tao n'en faisait évidemment pas partie (Malgré le fait qu'elle en ait tué quelques-uns), toujours là à faire sa maligne pendant que nous faisons tout le boulot. D'ailleurs je venais d'avoir une idée tordue.

        A l'aide de l'un de mes kunai, je découpai l'oreille de l'un des types que l'on venait d'assassiner puis je me dirigeai à l'extérieur de la pièce, pour aller voir Tao. Une fois au niveau de la porte, alors que Tao était contre le mur en train de probablement réfléchir à comment nous doubler, je criai brusquement à son égard en lui lançant l'oreille :

        - HEY...... ATTRAPE !!!!!!!!!!!!!!!

        A cause de l'effet de surprise, elle tendit ses mains afin d'attraper le projectile avant de le laisser tomber en se rendant compte de ce que c'était.

        - AHHHHHHHHH !

        Cria-t-elle tandis que je me contentai de lui faire un large sourire avant de la narguer en lui disant :

        - Ma façon à moi de te souhaiter la bienvenue.

        Puis je retournai dans la pièce en riant de ce que je venais d'accomplir. Ah ! J'étais fier de moi.
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        Cette femme, drapé des habits d'une none elle ferait bander un vieillard. Tant et si bien qu'arriver sur les lieux de la vente des esclaves, une bien grande infrastructure au passage, elle attira l'attention des gardes qui stationnaient derrière le bâtiment avec aisance .Question, pourquoi se déguiser en marchands si c'était pour s'infiltrer par derrière avant de se costumer de nouveau en organisateur ? Bien que, d'ordinaire, du haut de ses 1m30 de subtilités littéraires notre petit Nakano n'avait que peu de réticences à passer par derrière... Cette fois ci la question se posait.

        Toujours fut-il qu'une fois les gardes occupés par la technique de la capitaine, l'équipage put s'en donner à coeur joie, chacun y allant de sa petite méthode, du glandage à la boucherie, il y avait là un groupe de barbare plus que disparate.


        " Ah ces sabreurs... Quelle finesse! Quel sens de la mise en scène! Nan vraiment, si j'avais pas mes deux mains autour du cou de ce pauvre garde innocent, j'applaudirai sarcastiquement le spectacle sanguinaire que tu nous offre. Tiens je vais le faire oralement: Clap clap clap, bravo môhsieur Kukunagi Bravo. Pis, t'en fous partout c'est dégueulasse ! A ce train là jvais devoir utiliser mon génie pour inventer LE produit chimique pour nettoyer les vêtements... Hum idée à noter! Sérieux c'tait bien la peine de se saper classe quoi."

        Tout en tenant ce discours, il frappait la tête du pauvre gaillards inconscient au sol avant de finalement se rendre compte qu'il était inapte au combat pour quelques décennies désormais... Il marqua son action par une danse de la victoire consistant a remuer son popotin et sa coupe afro comme un petit foufou puis, se tourna vers Tao et lui adressa un clin d'oeil coquin à l'instant même ou Kusanagi lui balançait l'oreille d'un garde en pleine tronche.


        "Bon, je sens que mon génie se flétrit à rester avec la plèbe que vous représentez, aucun style aucunes classes... J'pars en éclaireur les gars ! On se retrouve sur scène, ça va être fuuuuunnnnnnkkkyyyyy"

        Il avançait à vive allure et gaiement, fredonnant une chansonnette rythmée et remuant la tête frénétiquement. il se baladait au gré de son intuition dans les couloirs vides, zappant le indications pourtant claires,puis il se stoppa net devant une porte close d'où émanait une voix qui semblait particulièrement joviale


        "Oui ouiiiiiii, ce coup ci on va se faire des couilles en OR ! Je vous assure patron vous auriez du assister à cette vente ci, y'a du gratin dans les geôles et du bourgeois pleins aux as prêt à se lacher, attendez quelqu'un toc à ma porte, ils ont surement besoin de moi sur scène ! Vous savez ça déroule ce soir!"

        Il raccrocha vivement, se tourna vers le mécano qui frappait sa clé à molette dans la paume de sa main avec un air vicieux. L'instant d'après, Nakano avait enfilé les vêtements de l'organisateur beaucoup trop grand pour lui. Ce fut le visage plein de tristesse qu'il constata les loques pendouillantes aux membres qui faisait offices de tunique, c'était trop bête... Lui qui s'amusait tellement, la fête allait devoir attendre quelques ajustement d'ordre couturiers...


        Dernière édition par Nakano le Jeu 22 Nov 2012 - 12:52, édité 1 fois
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        Je crois que tout était dit… Mission de la plus haute discrétion ! Oui, la patronne l’avait dit ! Oui ! Mais la patronne n’avais pas suivi ses instructions… Alors, c’était quoi déjà la règle de base… Règle N°1 le chef a toujours raison. Règle N°2 Lorsque le chef fait une erreur se référer à la règle N° 1 ! Bon… En gros je ferme mon clapet à vanne pas drôle et à sarcasme pour le moment et j’agis. C’est donc ce que j’ai fait avec les autres… Ou presque, mais bon, Pendant que Kusa nous peignait un nouveau tableau, Nakano se prenait au jeu de la baffe. N’empêche, on avait chacun des techniques de fous, limite, je commençais à flipper auprès d’eux, plus que pour la mission. Mais avec eux, je m’amusais… Mon garde Commençait à vouloir prendre la porte pour avertir ses copains. Arrivé devant lui comme par magie, un simple coup de paume de main dans le nez et ***CRAQUE*** ! Tomber net et mort… C'est pas mon genre... Mais les ordres...

        Yuan : Oups ! Pardon monsieur ! Au fait les gars, faudrait penser à être plus rapide ! Et mademoiselle à travailler un peu !

        C’est ce que j’ai dit dans mon costume bouffant haut en couleur ! Moquerie de plus et main dans les poches en entrant avec les autres. Chacun y allait à son rythme… Patronne faisait encore son tour de passe-passe magique, Kusa son boucher et malgré tout fit une sacrée blague à la nouvelle ! Pendant que je cognais du pied un mec déjà bien calmé je clapais des mains en disant.

        Ulcky : Bravo Kusa ! 10 sur 10 dans l’échelle de l’humour ! J’aime beaucoup !

        Yuan : C’est vrai, on le voit pas souvent comme ça, il faut souligner son intérêt pour autrui.

        Ulcky & Yuan : B R A V O !


        Bon sale de stockage sécurisé ! Mais restait à savoir ce qu’il fallait faire ensuite… Mais bien sûr ! Dans mon baluchon, un vrai costume digne de ce nom ce cachait ! J’ai donc très humblement et de façon très … étrange, pris le soin de ranger les corps.

        Yuan : Allez-y, je range ne vous inquiétez pas….

        Et c’est dans mon petit placard du coin, déjà bien rempli de monde… D’ailleurs c’est fou le nombre de corps que l’on peut tasser dans une si petite pièce… Et cette contorsion après trépas… La tête tournée dans tous les sens, j’en oubliais presque de me changer… C’est quelques instants plus tard que je suis sorti… Et devant moi… Personne… Ils avaient bien tous écoutés et étaient tous parti… Sans finir de ranger… Et moi je m'étais engagé à tous nettoyer... Mais quelle idée pourri j'avais encore eu... Le problème avec un équipage comme celui-là, c'est que la majorité ne pense pas aux détails. La plupart exécute les ordres dans le foutoir le plus total ! Trancher c'est bien, mais laisser les morceaux... c'est moins bien. Et comment on fait disparaître des corps inertes ? Et bien on ne les fait pas disparaître ! On les camoufles ! Et comment on les camoufles ? Et bien... on sait pas le faire... Sérieusement, je n'avais rien pour m'aider. La pièce n'avais rien de spéciale, mon placard était déjà plein, et sous l'interstice de cette dernière, le sang s'écoulait également...
        La situation devenait compliqué ! Tao qui ne savais rien faire avait peut-être des talents de soubrette... Mmm non, il vaut mieux oublier... Donc j'avais des corps et des tâches à faire disparaître...

        ***** *****

        Ulcky : Bon nous avons quoi sous le coude ?

        Yuan : Table, chaise, quelques petites caisses vides ou presque... On fabrique quoi ?

        Ulcky : Une grosse boite ? On la met dans le fond et ... On écrit, ne pas ouvrir...

        Yuan : Ok, pour les corps c'est bien, mais le sangs ?

        Ulcky : On glisse le tapis ? Contre la porte ?

        Yuan : De toute façon c'est ça ou rien ?

        ***** *****

        J'ai donc tiré le tapis vers le dit placard, pour que le sang se fasse absorber. Technique simple, pratique. Bref, une idée de génie ! Hum, et donc la boite.... J'ai commencé à utiliser la vieille technique de Porco pour couper le bois à main nue. Heureusement que ce gros coquin avait lâché son attraction envers Valentina pour prendre du temps pour moi !

        Fffiiiitt !

        C'est le bruit de la découpe rapide et fluide. Trancher ces bouts de bois étaient facile, puis fabrication en marche ! En peu de temps, j'ai créé la boite inédite parfaite pour mettre dans le fond de la pièce et ranger convenablement les conneries des autres ! Boite fermée et écriteau avec comme inscription :

        NE PAS OUVRIR DANGEREUX !

        Puis a mon tour j'ai pris le couloir qui devait me faire rejoindre les autres et entrer dans la salle des ventes pour éliminer les gardes présent...


        Dernière édition par Ulcky Yuan le Sam 1 Déc 2012 - 11:19, édité 4 fois
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        Ylvikel venait d'entrer dans le couloir. Tout le monde se suivait en file indienne. Un garde à l'avant guidait les esclaves, tandis qu'un garde à l'arrière empêchait toutes fuites de ces derniers. Il se situait à la fin du peloton. Pourquoi ? Il avait tout simplement franchi la porte en dernier. Mais depuis qu'il l'avait traversée, il se posait plein de questions.
        Où cela allait-il mener ? Dans une autre pièce ? Directement dans la salle de vente ? Il n'en avait aucune idée. Il avait bien essayé de chercher un moyen de s'évader, en vain. Il n'avait guère le choix. Suivre ces hôtes et voir où ils allaient l'emmener.

        Plus il avançait, plus il regrettait l'ancienne salle où il se trouvait. Il se tourna et regarda derrière lui. La porte s'éloignait de plus en plus. Il avait l'impression de quitter son chez lui. Pourtant, il n'avait été dans cette salle que quelques minutes. Tout au plus, une heure a tout casser. Pourquoi avait-il une telle sensation ? Peut-être parce qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait lui arriver. Non, pas seulement. Depuis qu'il avait pénétré le couloir, une sensation de malaise l'avait gagné, une sorte d'angoisse. Il fixait toujours la porte quand soudain, le garde lui donna un coup de crosse en pleine tête.

        Ylvikel fut si surpris par le coup qu'il commença une descente effroyable. Son visage se rapprochait de plus en plus vers le sol bétonné. Quel spectacle effroyable. Il avait les mains attachées et il ne pouvait pas amortir sa chute. La seule chose qu'il pouvait faire, c'était d'observer la vitesse à laquelle le sol se rapprochait de son visage. Ou plutôt, la vitesse à laquelle son visage se rapprochait du sol. Le choc fut inévitable. Il tomba la tête la première sur le sol et une bosse apparut immédiatement.
        Le deuxième garde qui guidait le groupe fut interpellé. Il s'arrêta et rejoignit la queue de la file. Il aida Ylvikel à se relever et sermonna son partenaire. Il ne fallait pas abimer la marchandise qu'il disait. Le second garde se fit remonter les bretelles et promit de ne plus recommencer. La scène était pitoyable. On aurait dit un gamin qui se faisait gronder par son parent. Ylvikel haussa les épaules et cracha par terre. La sécurité était vraiment déplorable. Un petit sourire apparut sur son visage et leurs marches reprirent.

        La cadence avait augmenté. Ils avaient certainement dû accélérer le pas à cause de la petite altercation de tout à l'heure. Soudain, une dizaine de gardes arrivèrent au pas de course. L'un d'entre eux s'arrêta et entama une discussion avec le premier garde. Puis, il partit en direction du garde de fin de queue et lui murmura quelque chose à l'oreille.
        Ylvikel n'avait aucune idée de la discussion qu'ils avaient pu avoir. Les gardes étaient partis aussi vite qu'ils étaient arrivés. Il tenta quand même de demander ce qu'il se passait. Savait-on jamais. Il était peut-être bavard.

        « Excusez-moi, que se passe t'il au juste ? »

        Il n'attendait pas vraiment de réponse. Il savait très bien que le garde n'allait pas lui répondre et d'ailleurs, c'est ce qu'il fit. Il resta muet comme une carpe. Peut-être que certains esclaves avaient réussi à s'échapper. Enfin, quoi qu'il en soit, ce n'était pas son cas.

        « Voilà, nous sommes arrivés. » dit un garde.

        Il avait enfin sa réponse. Les gardes l'avaient emmené dans les coulisses de la scène. Sur cette dernière, il y avait un esclave. On pouvait nettement entendre les cris de la foule. Au final, il fut acheté pour la somme de cinq millions. C'était un vieillard sénile. À quoi pouvait-il bien servir ? Puis soudain, les deux gardes firent signe au groupe d'Ylvikel d'entrer sur scène. Le groupe se hâta et monta les uns après les autres sur l'estrade.

        Ylvikel fut impressionné par l'immensité de la salle. Il ne pouvait pas très bien la décrire, car les projecteurs l'aveuglaient. Pourquoi les avait-il tous fait monter sur scène alors que pour le groupe précédent qu'un seul était sur scène ? Ylvikel eut un déclic. Il hocha de la tête comme pour dire : j'ai compris. La raison pour laquelle ils étaient tous présents sur scène, c'était pour donner un avant-goût au public. Ylvikel eut un petit sourire. Le public le remarqua, avait-il déjà choisi de se battre pour lui ? Il allait bientôt le découvrir . . .
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        Que d'agitation dans cette salle. Malgré sa grandeur elle était pleine, beaucoup étaient venus acheter un nouvel esclave afin d’alléger leur quotidien et c'était bien l'intention d'Akemi. Il était vrai que la vie d'un pirate était trépidante et pleine d'aventure, mais quand on est seul certaines choses sont plus qu'ennuyeuses. Se faire à manger alors que l'on avait navigué toute la journée, laver ses vêtements, se laver soit même aussi ! Tant de choses barbantes qu'il avait envie de déléguer à une personne qui n'aurait pas son mot à dire.

        Une aide de camp dévoué et surtout qui n'avait pas son mot à dire, il n'y avait rien de mieux après tout !! Après, il fallait que le jeune homme trouve l'esclave qu'il lui fallait. Des taches domestiques... C'était le travail d'une femme pour le pirate, faire à manger ou laver ses chemises, une femme le ferais surement mieux qu'un homme. Donc, il était parti pour trouver une esclave, après peu lui importait du reste, tant qu'elle pouvait faire ce dont il avait besoin.

        Le garçon aux cheveux rouges s'approcha alors de ce qui semblait être une personne chargée de l'organisation. Un espèce de bonhomme sans grande prestance, peut être plus une aide à l'achat qu'un réel organisateur.

        Tu es un employé de la salle des ventes, je me trompe ?

        Mais tout à fait mon cher ami ! Que puis-je pour votre service ?

        Auriez-vous dans vos stocks des esclaves domestiques pour faire les taches d'un homme en mer ?

        Oui, nous en avons pour tous les gouts monsieur ! De tous les âges et de toutes les factures, nous avons de fréquents arrivages gardant notre panel toujours complet. Vous trouverez votre bonheur à coup sur !

        Sans dire un mot de plus Akemi parti chercher une place. Il s'avança vers l'estrade pour être bien placé, tous les rangs étaient complets. Pourtant, le pirate voulait être prêt de la scène afin d'être aux premières loges et de ne pas rater de bonnes occasions. Il attrapa alors un acheteur potentiel au hasard par le col et le jeta à terre, il lui donna alors un grand coup de pied dans le vent, lui indiquant que c'était sa place.

        Cette technique était dissuasive pour l'acheteur d'essayer de reprendre sa place. Et le temps qu'il aille chercher la sécurité Akemi aurait déjà trouvé ce qu'il cherchait et serait parti. Au pire, il n'était pas contre échanger deux ou trois coups avec des gardes médiocres. Rien de mieux pour se défouler que de taper du menu fretin ! Il ne restait plus qu'à attendre.

        C'était amusant de regarder la population de la salle, on pouvait reconnaitre ceux qui cherchaient des esclaves pour faire des travaux manuels, ceux qui était là pour trouver des domestiques. Les derniers que préférait Akemi c'était les pervers qui se cherchaient une petite esclave personnelle pour les longues nuits d'hiver... Avec leur regard salace, il ne manquait plus qu'un filet de bave et le tableau aurait été complet !


          Ô pleure ma mère, la terre

          Pillage dans la ville d'esclaves en 1624

          Nakano-Kun était parti en avant pour couper les transmissions possibles des organisateurs. Avoir en main le Den Den Mushi qui les liaient à leur supérieur n'étaient pas une mauvaise idée. Quant à notre groupe, on terminait de faire le ménage. Je n'aimerais pas qu'une troupe chargée de la surveillance vienne découvrir notre massacre. Je laissais donc Ulcky-Kun ranger notre bordel, il pouvait nous rejoindre plus tard. De toute façon, il savait ce qu'il devait faire quand il arrivera dans la grande salle. Sapé en gardes et en organisateurs, on montait donc dans l'amphithéâtre, là où se déroulait déjà les enchères.

          Les dirigeants avaient préféré confisquer les armes des riches marchands et de leurs gardes du corps à l'entrée. Ils pensaient que cela serait mieux pour tout le monde. Étant à la tête, il était normal qu'ils s'occupent eux-mêmes de la sécurité. Bref, ils cherchaient à avoir le contrôle et pour cela ils mettaient en confiance les clients incrédules. Oui, ils souhaitaient prendre en main ces civils. Peut-être qu'ils étaient également des criminels déguisés et qu'ils préparaient également un coup. Seulement, c'était trop tard, on leur prenait leur place. Mine de rien, on sabotait ce qu'ils avaient longuement préparés. Quelle ironie, on allait voler non seulement l'argent, mais leur jour de gloire. Le présentateur qui animait la foule devait être un haut placé, mais certainement pas leur chef. Ce dernier serait sûrement ailleurs.

          On rejoignit Nakano-Kun. Il venait juste d'arriver dans la salle de ventes. Tous mes nakamas savaient ce qu'ils devaient faire. Chacun allait supprimer les hommes de mains nuisibles à notre opération. Ils devaient être discrets et rapides. Ma seconde et ma navigatrice avaient distribué les sacs pour tout le monde. Puis, elles déposèrent le coffre près de moi. Ensuite, elle firent le tour pour éliminer nos gêneurs. Les armes et notre Den Den Mushi étaient encore dans la boite. Je chargeai sur mon dos un mini canon. Puis, je faisais de mon côté mon petit tour vers le bar pour débarrasser les serveurs engagés comme videurs. J'avais avec moi Muchacho-Chan qui m'aidait. Je distrayais les hommes pendant qu'elle les tuait en douce. C'était un travail minutieux et dur à réaliser. Le public ne savait pas ce que tous les Ombres du Chaos effectuaient dans l'ombre. Le nom de notre équipage prenait tout son sens. J'avais confiance envers mes camarades pour préparer le terrain. C'était important de ne plus avoir dans les pattes les seuls hommes armés dans la pièce en demi-lune. Une fois cette tache effectuer on pourra s'en prendre convenablement aux crétins de commerçants et de propriétaires. Je comptais également sur Valentina-San et Natacha-San pour vider les caisses. Elles avaient fermé les portes principales. J'étais à côté du comptoir et j'usais encore de ma technique d'attirance.

          [RP Équipage] Ô pleure ma mère, la terre Separateur-2

          Les gardes qui avaient accompagné Ylvikiel Strauer regagnèrent les coulisses, puis retournèrent dans la grande salle du sous-sol récupérer les suivants. Cela, Aoi D. Nakajima ne le savait pas, elle pensait qu'il n'y avait plus de soucis à ce niveau-là. Même qu'elle comptait sur Ulcky Yuan qui était resté en arrière. Elle n’imaginait pas qu'une poignée d'individus allait faire rater ses plans. Elle pensait que dans peu de temps, son objectif était atteint, mais elle se trompait énormément et les risques que la mission échoue augmentaient.

          En tout cas, si rien ne se passait comme elle le voulait, la caisse devrait suffire à combler la recette, mais la cassette serait certainement gardée par des personnes plus fortes. Et s'il y avait résistance, il y avait alors problèmes. C'était le genre qui valait mieux éviter et la capitaine n'aimait pas qu'un tel évènement se produise. Les commerçants seraient vite alertés et il était hors de question pour la capitaine que cela se réalise.

          Au bout de quelque temps, les vigiles qui étaient tout à l'heure avec Ylvikiel remarquèrent le massacre de la salle des esclaves. Ils voulaient prévenir leurs maîtres, mais ceux qui étaient dans les bureaux n'étaient plus opérationnels. Ils avaient alors que la Marine pour les aider. Seulement, comme Aoi le savait, ils étaient pirates. Cela serait une grossière erreur de les faire intervenir maintenant. Du moins, pour l'instant...

          [RP Équipage] Ô pleure ma mère, la terre Separateur-2

          ~~ Page 3 ~~


          D'après les testaments de la Reine des Masques, dit Hathor.



          Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Dim 2 Déc 2012 - 12:29, édité 2 fois
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          Vous savez, moi, je suis une fille bien.
          Une fille banale et comme les autres, qui a ses défauts et ses qualités. Mais je dois bien vous avouer que j'ai un petit pêché mignon : J'aime les cadeaux. Beaucoup. Trop.
          Beaucoup trop même. Alors, quand c'est moi ou quelqu'un qui me l'offre, je peux pas m'empêcher d'afficher un grand sourire éclatant, du genre qu'il en ferait rayonner le ciel et la terre, et je peux pas m'empêcher de me répandre en remerciements, câlins et autres trucs trop "egyo" (j'ai entendu ça quelque part, mais j'saurai pas vous dire où !).
          Bon okay, ça dure pas longtemps, et après ma pulsion malsaine ME pousse à en chercher d'autres, des cadeaux !

          Et là, je venais d'en recevoir un nouveau.
          Mais, v'voyez, c'était pas un cadeau comme les autres.
          Alors que, plaquée contre un mur, je faisais tout mon possible pour SURVIVRE (bon okay, j'arrive même à me mentir ... Whatever), v'là qu'l'émo (si vous suivez bien, c'est celui qu'on appelle Kusanagi) et bah il me dit d'attraper un truc. Bon, j'avais un peu les mains occupées, alors par réflexe j'ai lâche mon pistolet et ait intercepté tant bien que mal le projectile.

          Et devinez quoi ? C'était humide. Ça avait une odeur drôlement familière.
          Et même que c'était une oreille.

          Cri d'horreur, c'est limite si je fais pas un bond en avant alors que directe j'laisse tomber le truc au sol. Le gothique affiche l'air satisfait du gamin qui a foutu du cyanure dans la cage du hamster, alors que le nain mécano me fait le plaisir d'une danse de village people.
          Et les autres ? J'en sais rien. Je crois même que, allez, je m'en fou !
          Je me penche pour ramasser mon pistolet à la va-vite, et c'est juste une fois redressée, le teint rubicond, que je gueule sur un Kusanagi au dos retourné :

          - T'es vraiment qu'un sale con, j'espère que tu vas t'étouffer avec un raisin sec !

          Et parce que, ça serait pas drôle sinon ...
          Bah j'lui balance mon flingue à la gueule. Non non, je ne lui tire pas dessus, je me contente juste de lui jeter mon arme à la tronche, dans l'espoir qu'il se retourne et se crève un œil avec.

          Et sans plus tarder, je disparaissais dans un couloir qui avait tout du sombre, et rien du parfumé.

          A vrai dire, je crois que je me suis paumée.
          Enervement passé, bouderie évaporée, et me sentant carrément pas rassurée, j'avais décidé de faire rebrousse chemin dans l'espoir de retrouver mes compagnons de fortune. Sauf que, j'sais pas comment (et surtout dans un bâtiment comme celui là), bah j'ai trouvé le moyen de prendre la mauvaise direction.
          Alors qu'à la base, je suis juste allée tout droit !
          Mais bon. C'est pas parce qu'il fait sombre que je dois flipper.
          C'est pas parce que j'entends des couinements de rats louches que je dois trembler comme une feuille.
          Alors, pourquoi est-ce que c'est le cas ?!

          Nan mais v'voyez, ça, à la limite, ça aurait pu passé !
          Mais non, y'a pas de limites avec moi. Alors y'a une main qui se pose sur mon épaule subitement, et un mec qui me gueule dessus.

          - Mais t'es qui toi ?! T'es pas censé être là et même que-

          Par le pur instinct qui anime mon geste gracieux, voilà que je fais volte-face et réagis de la façon la plus naturelle possible : Je lui colle trois balles en pleine tête, cash !
          Ah nan, je déconne. Vous vous rappelez bien que j'ai balancé mon arme à la gueule de l'autre connard.
          Non, en fait, je me contente juste de le pousser avec toute la force de mes petits bras !

          Ce qui le fait chuter dans une trappe. Située juste derrière lui.
          Et c'est quand même un couloir à une seule direction. Cette trappe là, j'aurai dû chuter dedans lorsque je suis moi même passée par ici, à l'aller et au retour. Et pourtant nan, c'est lui qui tombe dedans.
          Si ses cris de terreur m'avaient pas glacés le sang, j'aurai pu limite penser qu'il y a une force supérieure qui s'amuse à jouer avec mes nerfs et à foutre des trucs totalement illogiques juste pour le plaisir de me faire passer pour une conne !

          Je vais quand même trop loin là ...

          - Nan mais sérieux, j'voulais pas faire ça ... Désolée quoi ...

          'Fin je me comprends. 'fin, ça sert aussi un peu à rien, je crois plus qu'il soit en état de me répondre ni même de m'entendre.
          C't'endroit est maudit, 'faut que je me casse ASAP ! Rien à foutre des autres péquenauds, de leur équipage à la con et de leur plan foireux que c'est même moi qui l'ait proposé ! Anyway, j'aurai dû savoir que rejoindre des pirates appelés les Ombres du Chaos c'tait encore un plan halakon : Suffit d'attendre la nuit pour qu'elles disparaissent.

          Et, croyez moi ou non, mais par cette même architecture malsaine (à moins que ce ne soit l'Entité jouant avec mes nerfs ?), voilà qu'en empruntant une porte qui me semblait être celle de la sortie ...

          ... Voilà que je me retrouvais dans une vaste salle. Avec beaucoup de gens. Avec beaucoup de gens discutant entre eux, et visiblement excités. Mais ça, c'était avant qu'ils me remarquent. Qu'ils se taisent, et me jettent des regards curieux.
          Là, j'ai compris que je m'étais encore plus gourée que la dernière fois. Je devinais que, j'étais sortie de l'arrière salle. Et que donc, vu ma robe de bourgeoise (enfin, je me complaisais dans l'idée qu'elle l'était), et bah ces cons ... Ces cons ...
          Ces cons ils se sont dits que c'était moi qui allait engager la suite des ventes !
          Bon, en théorie, j'aurai pu me casser et faire genre que c'était une erreur. Mais vu la tête des gardes en faction, je devinais qu'ils savaient qui j'étais. Ou en tout cas, ce que j'étais.
          Une intruse qui n'avait rien à faire là où elle était. Et si je me barrais, ils me chopperaient et me péteraient les jambes !

          ... Donc ...

          - Hey hey médamzéméssieu ! Bienv'nue à la 306 éme séance de vente de serfs orchestrées tout spécialement pour vous au sein de l'Île aux Esclaves ! Vous voulez un garde ? Et bah on vous offre un balourd ! Vous voulez un professeur pour votre fils ?! Et bah vous aurez un gringalet ! Et une catin ? Bah quelque chose se baladant avec les cheveux longs et des jupons ! Alors sans plus tarder, commençons les enchères pour ce magnifique assortiment de pas trois, ni quatre, et même d'encore moins six esclaves ! Nan médamzéméssieu, c'est un assortiment de CINQ OUI J'AI BIEN DIT CINQ esclaves !

          Un gringalet blondinet, une fille facile qui sent bon la cerise, un gamin qui pourra quand même réchauffer vos froides nuits, un vieux qui peut servir de tabouret et un costaud qui peut tenir un marteau - enfin, pourrait, si il était pas manchot.

          Allez, on commence par le premier. Comme je sais qu'il doit pas avoir beaucoup de valeur - je vous le cache pas, je vous propose de commencer les enchères à 5000 berries. Qui dit mieux ?


          Ouais bon, okay, c'était n'imp.
          Ouais bon, okay, les gardes allaient pas tolérer ça longtemps, et s'en foutrait de la pagaille que ça allait provoquer : Ils iraient bientôt me chercher et me tueraient avec une petite cuillère.

          ... Cher équipage que j'aime de tout mon petit coeur, vous pourriez pas, sérieusement, faire un geste pour votre Tao qui vous chérit plus que tout au monde, même plus que le caramel ?
            Après m'être accordé un petit moment de distraction et reçu un projectile sur la tête qui n'était rien d'autre que l'arme de Tao, je repris mon sérieux afin de me focaliser plus sur la mission d'aujourd'hui histoire de ne surtout pas faire foirer le plan. Ainsi donc je changeai de vêtement pour revêtir les habits de l'un des gardes que l'on venait d'assassiner avant de reprendre mes armes. Il était temps d'offrir à ses messieurs un bon spectacle.
            Je sortis par la suite de la salle pour emprunter un long et grand couloir qui comprenaient quelques différentes pièces avant de surgir dans la salle des ventes. Woow ! En se basant sur la façon dont la salle était presque pleine, on pourrait en déduire que ce genre d'événement était apparemment réputé sur l'ile. Tsss.....! Je comprends maintenant pourquoi on appelle cette ile <>.

            En effet, la salle était remplie d'individus de toutes les sortes, hommes et femmes, tous installés confortablement sur des chaises avec leur pancarte à la main en train de discuter des spécimens (esclaves) qu'on allait leur présenter aujourd'hui. Je jetai rapidement un coup d'oeil dans tous les coins et recoins de la pièce dans le but de repérer les gardes qui pourraient s'avérer être une menace pour le bon déroulement du plan. bingo ! Je remarquai cinq (5) gardes qui n'étaient pas trop loin de ma position avant de me diriger vers l'un d'eux pour lui chuchoter à l'oreille :

            - On a problème, le boss a besoin de nous dans la salle des stockages. Fait le savoir aux quatres autres gardes labas et allons y. Vite !

            - Qu'est ce qui se passe ?

            - Tout ce que tu a à savoir c'est que c'est très urgent et que la cérémonie en dépend.

            - Compris. Attend moi ici, j'informe les autres.

            - D'accord.

            Le type s'éloigna de moi pour aller répéter les consignes aux quatre autres gardes avant de revenir avec eux vers moi.

            - C'est bon, on te suis.

            Me dit-il sous un ton sérieux et ferme avant de me suivre avec ses collègues tandis que je les conduisis tout droit vers un piège. On emprunta le même couloir de tout à l'heure avant d'arriver à quelques distances d'une pièce qui était vide. Je leur fis signe d'entrer dans la pièce avant de rester à l'arrière, juste devant la porte.

            - Ou est le boss ?

            Dit l'un d'eux.

            - Crois moi sur parole, ton boss devrait être le dernier de tes soucis à cet instant précis.

            - Qu'est ce que tout cela veut dire ? Et qui diable es tu ?

            Dit un autre qui s'avança vers ma direction avec sa main posée son épée, prêt à dégainer sa lame si cela devait être nécessaire. On pouvait bien voir à travers son expression qu'il était méfiant.

            - Je t'ai posé une question ? Qui est tu ?

            - Uryu Kusanagi ! Mais pour vous ça sera, L'ange de la mort.

            A peine avais-je terminé ma phrase que j'utilisai l'un de mes techniques à distances avec mon meitou.

            <<# L'appel du dragon noir
            A l'aide de sa chaine qui va lui permettre d'effectué des attaques à distance avec son meitou, Kusanagi envoie sa lame transpercer la poitrine ou l'épaule de son adversaire puis il tire la lame vers lui. Ce qui va avoir comme effet d'attirer l'adversaire vers soi avant de lui planter un kunai au niveau de l'abdomen.>>

            La lame atteignit sa cible avant d'attirer le type vers ma position pour ensuite le poignarder à trois (3) reprises, très rapidement, avec un de mes kunai. Je ne laissai pas le temps à ses collègues de réagir avant d'abattre deux d'entre eux en leur envoyant un kunai en plein sur le front. Il ne restait désormais que deux gardes dans la salle.

            L'un des gardes fonça vers moi en criant comme un malade avec la ferme intention de me faire la peau. J'évitai son coup de lame en décalant vers le côté avant d'effectuer une rotation de mon pied d'appui en armant ma jambe puis je la tendis pour lancer une frappe de côté qui l'envoya se rouler par terre. L'autre type voulu me prendre par surprise en surgissant vers la droite, il tendit la main vers mon visage afin de me transpercer la tête. Heureusement, je pus esquiver son attaque à temps par l'extérieur en contrôlant son poignet et son coude. Je saisis sa manche puis je pris appui sur le sol avec ma main libre tandis que je croisai mes jambes pour préparer le ciseau de jambe. Je déclenchai, par la suite, le ciseau des jambes et contrôlai mon adversaire du jour au niveau des hanches et du creux poplité des genoux. Par une action combinée des deux jambes, je le projetai sur le dos avant d'enchainer au sol en lui transperçant la poitrine avec sa propre lame qui était tombé par terre. Je venais de lui faire la peau.
            Désormais il ne restait qu'un seul survivant dans la salle et il venait à peine de se relever à cause de l'attaque qu'il avait pris

            - Pas si vite mon vieux.

            Je fonçai vers lui avant de le plaquer contre le mur puis "SLASH SLASH SLASH SLASH" ma lame lui transperça le ventre à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'il rendit l'âme. Et voilà comment je fus venu à bout de cinq gardes qui, malheureusement, ne faisait pas le poids face à un manieur de sabre comme moi.

            Après ce petit massacre, je retournai dans la salle des ventes avant de me rendre compte de la situation actuelle des choses en voyant qui était sur l'estrade en train d'entamer la vente des esclaves. Cet individu n'était personne d'autre que Tao. Grrrr ! Mais qu'était-elle en train de foutre cette fille ? Etais-ce une partie du plan ?

            - Oh oh !



            Dernière édition par Kusanagi le Dim 2 Déc 2012 - 3:39, édité 1 fois
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            "Les vêtements... Ils sont trop grand."

            Murmura Nakano dans l'escargophone avant de le raccrocher. Le nabot à la généreuse moustache demeura trente seconde circonspect et profondement chagriné par ce petit détail, comprenez le ! Lui qui était si impatient de se déguiser et de jouer les organisateurs ! Bien entendu, cette petite déprime fut plus qu'éphémère ! Un tel génie n'allait tout de même pas se laisser vaincre par d'aussi vains problèmes n'est ce pas ? Avec pour seuls outils: un crayon à papier, une règle, une feuille de papier et deux elastiques, le tout trouvé sur le bureau du monsieur désormais nu comme un ver, notre mécano réajusta sa tunique, en quelques secondes le tour était joué ! Il était encore plus efficace qu'un enfant chinois à qui l'on aurait promis deux bols de riz le pépère ! Si il ne devenait pas dans le futur un inventeur réputé, il pourrait toujours fasciner les rombières amatrices de tricots et autres couturières du dimanche tant sa dextérité semblait sans limite !

            Mais sommes nous là pour commenter la fabuleuse dextérité de notre mécano ? La réponse est non bien évidemment... Bien qu'il en serait plus que flatté le bougre, nous ne sommes pas là pour narrer de telles inepties! D'autant plus que la tension s'était intensifié dans le building. Au loin on pouvait sentir beaucoup d'agitation. Un cri se fit même entendre non loin de la position de Nakano, preuve que les autres ne chaumaient pas ! Il était donc temps pour lui de se remettre en action, pas question que la grande brute, le barbare ou la feignasse ne retire tous les honneurs cette fois ci ! Nakano était habillé et prêt à briller sur la scène ! Il se mit en route, prenant la décision d'éliminer les patrouilles de gardes qui ne devraient probablement pas se méfier de lui avec cet accoutrement ! Du moins c'est ce que pensait notre jovial inventeur, ne considérant pas un instant qu'un garde puisse dépasser les 50 de QI et confondre ce grotesque déguisement. Il croisa donc une patrouille qui semblait se hâter vers l'épicentre du complexe, sans doute avaient-ils conscience que dans l'ombre se tramait de noirs desseins ! Avec tous le naturel du monde Nakano s'interposa :

            " Hum, et alors messieurs? Qu'est ce là donc toute cette hâte ? Quelque chose ne va pas ? Un problème avec la vente d'aujourd'hui peut-être ?

            L'air sceptique de la patrouille malgré l'accoutrement bien particuliers propre à chaque organisateur trahit leurs doutes, ils commencèrent doucement à encercler le jeune homme, ils devaient être huit soldats bien armés à tout casser
            - Et bien messire... Ne vous en faites pas rien de grave voyons. Je ne vous ais jamais vu pouvez-vous déclarer votre identité ?

            Grillé ! Etait-ce son jeu d'acteur ? La nature du plan était-elle vicié en elle même ? Toujours fut-il qu'il garda fière allure minant de rien il rétorqua

            - Que voilà donc de braves soldats, il est bon d'être prudent par les temps qui courent ! Voyons, je fais partie de ceux qui livrent les marchandises de hautes qualités de cette établissement ! D'ordinaire je ne me déplace pas en personne vous voyez...?

            Alors qu'il se confondait en mensonges, il faillit rôter au beau milieu de sa phrase, ce qui outre l'aspect comique de la chose, aurait probablement achevé le peu de crédibilité qu'il lui restait, si tant est qu'il lui en restait bel et bien... Les gardes rirent comme un seul homme

            - Bon écoute le nain, t'es bien marrant avec tes explications, mais t'as pas l'air d'un homme de la haute noblesse! Avec ta moustache ridicule, ta coupe afro crado et tes lunettes de soleil ! T'aurais quand même pu les enlever quoi ! Et puis ces vêtements à qui les as tu volé débile ?!

            Evidemment ! Même quand notre héros cherchait une voie diplomatique, c'était toujours la baston qui primait ! Ah ces faiblesses littéraires ces raccourcis je vous jure... Je vous épargne une navrante scène de marronnage sévère, notre mécano étant bien meilleur sur tous les plan que ces quelques soldats tout juste bon à terroriser les bouseux. Il finit par dresser un plan mental des lieux en vadrouillant un peu, il espérait que tous les gardes avait été neutralisé par ces coéquipiers, en cas de fuite express dans la panique il fallait mieux ne pas trouver d'autres patrouilles de ce genre.

            Finalement arrivé près de la salle des ventes, il croisa le groupe, montrant à sa capitaine avec une certaine fierté qu'il s'était dégoter un nouveau déguisement de noblions ! Même si en réalité il avait juste l'air d'être un de ces mauvais cosplayers... Il donna l'escargophone à Aoi, spécifiant que celui ci avait été utilisé par un haut replacé quelques minutes auparavant. Situé juste derrière la grande scène, Nakano pouvait parfaitement voir le public sans être vu par celui ci. Kusanagi pris les devant en allant éliminer des gardes isolés pourndre l'endroit plus sur, effectivement, quelques personnes pourtant bien prises par l'évènement que nous sabotions en ce moment même, nous jetaient des drôles de regards, il fallait donner le change et prendre le contrôle des lieux, mais à première vue ça semblait bien parti! D'autant plus que sur scène, l'espèce d'erzats de commissaire priseur n'était autre que Tao !Les ombres avaient fait un très bon boulot, des patrouilles HS des pirates costumés en gardes et organisateur, ainsi qu'une des leurs sur scène, tout allait rouler fastoche ! Du moins... C'était l'avis naïf de notre mécano qui ne se doutait absolument pas de ce qui allait arrivé ensuite.


            Dernière édition par Nakano le Jeu 6 Déc 2012 - 4:52, édité 1 fois
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            Un couloir, assez large, mur de pierre et visibilité douteuse. C’était bien un couloir intermédiaire entre une pièce lugubre, d’où je venais, et une autre, qui je l’espère, serai plus agréable. Je tâtonnais la paroi pour éviter de me cogner quelque part et aussi éviter de faire du bruit. La pierre était rugueuse et froide. A chaque pas, ma main touchait ce triste mur seul témoin des horreurs passées. Et à un moment… lorsque j’ai voulu prendre appui comme au départ… ma main s’enfonça dans le vide… Et comme j’ai une réactivité proche de la moule dans ce genre de situation. Mon corps a suivi le bras et je me suis retrouvé dans une chute imprévue. Bien entendu j’ai laissé un cri très viril vrillé dans ma glissade. Car au départ, j’ai effectivement glissé comme sur un toboggan. Puis plus rien sur plusieurs mètres… Le cul en feu suite au choc je me suis relevé non sans mal… Etrangement autour de moi il y avait un éclairage assez important, malgré l’inexistence de lumière direct. Je me suis gratté la tête et les fesses avant de remarquer le nombre important de cadavre ou plutôt de squelette… J’ai fais quelques pas avant de tomber sur une plaque au sol où il été écris « Salle des invendus ».

            Puis une main s’agrippa à mon épaule…

            Ulcky : AHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!

            Reflexe d’autodéfense pour une clef de bras, afin de maitriser mon interlocuteur anonyme…

            Petit vieux : Mais tu es fou mon petit… Lâche papy, il ne te veut pas de mal lui.

            J’ai rapidement lâché l’homme inoffensif pour lui poser ensuite des questions sur cette endroit. Il m’expliqua que lorsque des personnes n’étaient pas vendues, ils pouvaient se retrouver ici en cas d’invendu. Et qu’une fois ici… Plus rien ne pouvais les aider… Ici il n’y avait ni eau, ni nourriture, ni sortit mise à part peut être le trou au dessus de leur tête, ce même trou qui les avaient fait entrer.

            Ucky : Mais tu es là depuis combien de temps ?

            Petit vieux : Ca fait bien 10 ans !

            Ulcky : Et tu mange quoi alors ???? Pour survivre ???

            Petit vieux : Tu sais je me suis habitué à économiser mes mouvements, puis à me nourrir de mes propres déjections et …


            J’ai eu un profond dégoût pour lui… mais cela allait être pire après la fin de sa phrase.

            Petit vieux : … des fois on mange les nouveaux aussi ! Hi hi hi… D’ailleurs tu va nous permettre de vivre encore longtemps !

            Gloups !

            Ulcky : Qui nous ? De …


            Puis autour de moi une bonne dizaine d’individu, la bave aux lèvres, qui semblaient vouloir déguster du grand gaillard. C’est sans trop d’hésitation que j’ai pris mes jambes à mon coup pour les fuir. Mais ce genre de tentative dans une pièce fermée… Idée peu utile… Et à un moment, j’en ai eu un peu marre. Et en regardant autour de moi, j’ai tout de suite vue qu’il fallait que je remonte dans le conduit pour me sortir de là… Alors je me suis arrêté en dessous et j’ai ordonné à mes futures sous fifres de me faire la courte échelle. Au début on c’est foutu de moi… Et après quelques bonnes beignes, j’ai eu gain de cause. Mais vous auriez vue la gueule de l’escalier humain… Le plus branlant du monde ! Ca a été une galère de m’agripper en haut pour retrouver mon lugubre couloir…

            Yuan : Merci les gars ! Promis, je vous trouverez un escabeau !

            Ai-je dis après la fin de mon escalade et en me penchant vers le trou. Ils étaient tristes, équimosé et sans nourriture, ils sont donc repartit a sucer leur os… Bon mon costume n’était pas salle, pas trop, et quand je suis enfin arrivé non loin de la salle des ventes. L’activité semblait plus présente et l’odeur de la nourriture qui était poche m’indiquait que les cuisines n’étaient pas loin. Et d’ailleurs j’étais maintenant à une intersection où des serveurs faisait des vas et viens entre la cuisine et la fameuse grande salle. Mon costume ressemblait aux leurs et je me suis retrouvé avec un plateau roulant dans les mains ! Bon au moins j’avais de quoi manger et je pouvais entrer dans la grande salle pour éliminer les gardes qui seraient encore debout. D’ailleurs, un beau plateau recouvert d’un drap permet le transport facile des corps endormis ! Car par rapport à mes camarades, j’aimais bien laisser les gens vivant et en proie à le peur de se retrouver un jour encore en face de moi. Donc pendant que les acheteurs étaient occupés à regarder la scène, je m’occupais d’étrangler discrètement les trois gardes proches de moi pour les endormir et les cacher sous mon plateau. En voyant Aoi de loin j’ai d’abord voulu faire de grand signe de main, car j’étais bien heureux de les savoir toujours là. Mais la réflexion faisant… J’ai abandonné l’idée sans me douter un seul instant que la suite de notre plan n’allait pas être si facile que depuis maintenant…
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