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[RP Équipage] Ô pleure ma mère, la terre

Rappel du premier message :


Informations Hors RPs
Rappel des couleurs et des noms de codes.
    Kusanagi, Seth. Red
    Aoi, Hathor. Darkred
    Porco, Mehen. Brown
    Valentina, Sekhmet. Darkmagenta
    Tao, Aton. Darkviolet
    Muchacho, Satis. Deeppink
    Natacha, Anouket. Palevioletred
    Nakano, Ptah. Sandybrown
    Yumi, Nephtys. Darkkhaki
    Ichimaru, Thot. Yellowgreen
    Rose. Seagreen
    Ylvikel, Imhotep. Green
    Ulcky, Aker. Blue

    Akemi Kurokawa. Darkpurple

    Isis: Corbeau d'Aoi
    Anubis: Loup de Yumi

    Noun: Le navire Inferno



Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Mer 19 Déc 2012 - 23:20, édité 9 fois
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Soudain, une jeune femme fit son apparition sur scène. C'était la commissaire priseuse, elle était assez jolie. M'enfin, lui il était quand même dans la merde. Elle les présenta au public les uns après les autres. Elle était peut-être jolie, mais c'était une espèce de garce. Elle avait comparé Ylvikel à un gringalet. Il avait envie de la tuer, mais là il ne pouvait rien faire. Il se contenta de prendre sur lui ces paroles. Puis, tout à coup, elle le montra du doigt. Elle disait qu'il n'avait pas beaucoup de valeur et que son prix de départ était de cinq milles Berry. Salope ! Il lui jeta un regard glacial avant qu'un garde le pousse pour qu'il se mette en avant.

Sous la lumière des projecteurs, sa beauté fut révélée. Son visage, ses traits fins, sa chevelure blonde et ses magnifiques yeux. Il le voyait bien, toutes les gonzelles de la salle étaient sous le charme. Une dame leva la main suivit aussitôt par une seconde et ainsi de suite. Le combat pour l'avoir allait commencer. Voilà un spectacle qui était beau à voir. S'il pouvait choisir, il aurait aimé être acheté par la plus jolie femme de la salle. Mais il ne les voyaient pas distinctement lui. La lumière l'aveuglait. Il se contenta d'attendre tout en écoutant le prix grimper.

Quelques minutes plus tard, il avoisinait les cinq cent mille Berry. D'un côté, c'était le prix de base d'un humain, il espérait le dépasser. Il regarda la commissaire priseuse qui avait l'air complètement dépassé. Soit elle n’y connaissait rien, soit c'était une imposture. Dans la salle, on se battait toujours pour lui, mais cette fois c'était les plus fortunés. Tant pis pour les autres après tout.

Sept cent trente-cinq mille cinq cents Berry. Voilà le prix auquel il avait été acheté. Il était fier. C'était rare de voir un humain dépasser les six cent mille Berry. Mais après tout, lui, c'était la perle rare, la crème de la crème de la race humaine. Ce n'était guère étonnant. Soudain, un garde le poussa et le fit descendre de scène. Où l'emmenait-il ? Il ne savait pas. Ils avancèrent et soudain le garde lui dit de s'arrêter.


« Madame, voici votre esclave. Le voulez-vous tout de suite ou plus tard ? »

La demoiselle lui fit signe de dégager et me fixa. Bon, il avait eu de la chance, ce n’était pas une mocheté finit. Elle était même plutôt mignonne. Blonde, gros seins et aux yeux bleus. Elle le fit s'asseoir à côté d'elle. Il avait toujours pied et poing lié. Cependant, une bonne partie du public le regardait. Était-il attristé de ne pas avoir pu l'acheter ? Certainement. Il se tourna vers sa maîtresse. Elle ne dit pas un mot. Il haussa les épaules et contempla la scène qu'il venait de quitter et murmura.

« Eh bien, ça va être joyeux. Il ne peut pas y avoir un peu de grabuge ici ? »

En tout cas, il n'attendait que ça. S'il voulait être libre, il lui fallait un coup de main …
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J'étais endormi sur de la paille, dans une petite grange en bois, complètement délabré. Elle était vraiment dans un sale état, les poutres de soutiens étaient fissuré, gondolé, débordante de mousse. Les murs eux était troué, des planches manquaient, enfin bref... vraiment instable. Le reste de cette même grange n'était pas non plus beau à voir. C'était une vraie porcherie, pas dans le sens figuré, non, c'était un vrai repère a porc, ils devaient y en avoir une bonne demi-douzaine. D'ailleurs pourquoi des cochons vivait dans de la paille ? Allez savoir... Situé non loin de là, il y avait une maison abandonnée. Qui n'étais pas non plus très récente. Pourquoi les gens qui vivaient ici l'ont abandonné ? Pour temps la terre donne l'impression d'être fertile. Enfin j'allais vitre comprendre.

Je me fis réveiller par un de ces cochons immondes. J'avais les cheveux qui poussaient dans le mauvais sens, aigri comme toujours je sortie ma lame de son fourreau et trancha la tête de cette bestiole répugnante. Je me rappelais plus de rien, comment m'étais-je retrouvez ici ? Depuis quand étais-je la? Enfin bon, le sang coulant sur mes vêtements, les gouttes tombant de ma lame, je me relevais, puis fit un mouvement brusque avec pour l'égoutter. Je rengainai, me frotta un peu les yeux, puis sorti de cette puanteur, m'appuyant sur ma lame pour marcher. D'ailleurs c'était étrange, je m'étais habitué avec le temps à vivre dans ce genre d'ambiance, par conséquent ces visions et ces odeurs me dérangeaient de moins en moins.

Une fois dehors, je me dirigeais dans cette maison abandonnée. Pas âpres pas une odeur de moisi mélangé a du vomi, venais taquiner mes narines. Je poussai la porte d'entrée du bout de mon étui, ce qui la fit tombée. Je vis ce qui pour toutes personnes normal aurait été une vision d'horreur. Il y avait des bouts de cadavre de par tout, il y avait même un doigt collé au plafond, allez comprendre comment il tient-lui. J'entrai poussant les cadavres qui se trouvaient sur mon chemin et me dirigea vers ce qui ressemblait à la cuisine. Sur la table il y avait un bras, sur le plan de travail un buste, sur le sol une marre de sang et même sur les murs je retrouvais des morceaux de chair humaine. J'allai au lavabo où il y avait une magnifique tète d'une petite blanche très jeune, ouvrit le robinet et bu un grand coup d'eau. J'étais désaltéré. Je sortis de cette maison et emprunta un chemin assez proche pour me rendre en ville. Sur la route j'essayais de me rappeler un peu de tout, mais sans aucun résultat. Je remarquais seulement que ce fameux akuma qui apparait souvent n'avait toujours pas fait d'apparition aujourd'hui.


Dernière édition par Ken'boushou le Sam 15 Déc 2012 - 9:53, édité 1 fois


    Ô pleure ma mère, la terre

    Pillage dans la ville d'esclaves en 1624

    ~~La prise d'otages ~~

    Pour l'instant, tout semblait se dérouler parfaitement. Il ne devait pas y avoir trop de monde qui pourrait nous gêner, maintenant. Il était vrai que tout m'avait paru si facile, que je me demandais s'il n'y avait pas un malheur qui surviendrait prochainement. C'était trop beau pour être vrai, surtout avec des nakamas pareils! La discrétion était un art qui se travaillait. Entre ceux qui y allaient avec le dos de la cuillère et ceux qui n'hésitaient pas à répandre le sang ouvertement, je devais faire attention à cela. Muchacho-Chan n'était pas une adolescente facile. Logique que l'équipage la surnommait "La Peste". Ce mot pouvait être pris dans deux sens différents. Le premier étant qu'elle était l'origine d'une terreur, comme la maladie qui se répandait, tel un poison infâme. Le second étant qu'elle ne tenait pas en place et restait une fille très impulsive. Sa rage et ses envies lui pouvaient être fatales, tout comme être de bons guides.

    Tao-Chan se débrouillait bien pour l'improvisation. J'envisageais de lui faire apprendre des pièces de théâtre et l'éduquer. Elle semblait tenir un rôle parfait pour le devoir que ma propre fille n'arrivait même pas à assimiler. Yumi-Chan était trop gentille, trop frêle, trop timide et elle était incapable d'agir comme une femme adulte! Elle n'osait pas prendre les devants et mener un équipage. Aton venait de vendre un jeune esclave qui était magnifique, mais d'apparance frêle. Et pour une bonne somme d'argent! Décidément, elle avait vraiment le sens des affaires. En réalité, je voyais en elle toutes les qualités que je tentais de faire apprendre en vain à ma propre fille.

    [RP Équipage] Ô pleure ma mère, la terre - Page 2 Separateur-2

    Soudain, la porte de derrière s’ouvrit à la volée. C'était celle qu'avait emprunté récemment les Ombres du Chaos. Les deux gardes avaient compris que quelque chose ne tournait pas rond. Il savait aussi qu'il y avait eu un massacre dans la salle des esclaves. Ils revinrent donc en toute hâte pour l'annoncer à leur camarade. Seulement, ces derniers n'étaient quasiment plus là et les deux mecs savaient plus à qui le dire. L'un d'eux vit un de leur collègue près de Muchacho D. Méria et se dirigea vers lui. Il espérait avoir du renfort et éclaircir l'affaire, mais il trouva la mort sous le regard effrayé de son ami.

    [RP Équipage] Ô pleure ma mère, la terre - Page 2 Separateur-2

    Bordel! C'était quoi, ça??! Il ne devait pas y avoir de bavure dans notre opération, bon sang! D'où sortaient-il ces deux imbéciles? Il ne fallait pas que tout s'arrête maintenant! La situation était sur le point de nous échapper et je comptais bien la redresser!! Alors que les deux idiots se ramenaient vers nous, la fille de ma seconde s'empressa de les arrêter. Le public, témoin des évènement commença à s'agiter, répandant ainsi une certaine peur. En effet, ils constatèrent que les vigiles étaient impuissants. C'était quand même leur devoir de les protéger et de veiller sur leurs vies. La nouvelle se propagea dans les rangs comme un poison dans une rivière. Heureusement qu'on avait presque terminé et que les portes qui donnaient sur l'extérieur étaient verrouillés.

    Je laissai alors La Peste régler l'affaire. Je décidais d'aller sur scène. Quitte à être repéré, autant se révéler au grand jour de manière plus théâtrale. Mais il fallait à la fois que tout ce qu'il se passait ici soit pas relevé à la Marine dans l'iméditat. Si tous ces marchands paniquaient de plus en plus, cela deviendrait contrôlable. Je marchais rapidement dans les rangs jusqu'à descendre entièrement les marches de l'amphithéâtre. Je me retrouvais en contre-bas de l'estrade. La foule s'était déjà levée. La tension montait dans l'air et je n'aimais pas ça. Le peu de survivants, tentaient de faire leur possible pour éviter les bousculades et autres folies des désespérés. Quant aux deux personnes qui étaient près de Tao-Chan, j'usais encore ma technique.

      Yowa seru miryoku!


    Une fois sur la scène, je tranchais la première personne qui était complètement absorbé par mon charme. Le deuxième fut déstabilisé et je lui plantais le bout de ma lame dans son corps. C'était pathétique. Je pris un Den Den qui faisait office d'haut-parleur et je commençais mon long discours, car j'espérais bien avoir toute l'attention et surtout le silence. Le calme se fit soudain à mon grand étonnement. Ils étaient certainement surpris que je prenne la parole dans un moment pareil... Je me faisais sacrément plaisir de me parler à la première personne du pluriel.

      Que tout le monde nous écoute! Nous sommes Hathor, capitaine des Ombres du Chaos. Non, que disons-nous? Nous existons en tant que Déesse et Mère d'un équipage en avenir!! Retenez bien le terrible nom de notre étendard, car il se pourrait qu'il soit votre dernier souvenir avant de basculer dans l'au-delà. Oui, que la peur hante l'esprit de la populace trop faible! Tremblez devant la Divinité que nous sommes. Nous restons même dans votre mort le plus grand cauchemar que vous n’avez jamais eu.


    Les marchands se foutaient complètement de moi et cherchaient plutôt à s'enfuir. Je tirais alors avec ma gunblade sur le premier type que je voyais. Puis une nouvelle fois. La pauvre victime était une blonde aux gros seins. J'avais enfin le silence et les stupides commerçants réalisèrent que ce n'était pas bien de me défier. Ils stoppèrent d'un coup de se ruer vers la sortie. Immobile, ils m'écoutèrent donc. Ils avaient encore plus peur. Leur vies étaient en jeu.

      Voilà. Restez où vous êtes et ne bronchez pas. Nous ne sommes pas que sur scène, nous sommes partout. Nous contrôlons tout.


    Je marquais une petite pause. Juste le temps de reprendre mon souffle et je continuais dans ma lancée, avant qu'il n'y ait à nouveau de l'agitation. J'avais réussi à les captiver.

      Maintenant, écoutez bien notre message, bande de misérables. Comme vous avez pu le remarquer, vous êtes tous pris en otages! Il est donc inutile de vous enfuir, restez à vos places! Toutes les issues sont verrouillées. Nos hommes se feront un malin plaisir de vous abattre comme de vulgaires chiens si vous tentiez quoi que ce soit. Toute résistance est futile. Ahahahah!!! Vous êtes lamentablement pathétiques!!


    Un sourire narquois se dessina sur mes lèvres et un rire moqueur explosa une seconde fois, beaucoup plus sournois et terrifiant que le premier.

      Vous vous demandez sûrement pourquoi vous êtes nos prisonniers, n'est-ce pas? Cela est plus qu'évident! Cependant, nous sommes disposés à vous faire une faveur. Laissez-nous prendre tranquillement vos biens les plus précieux. Soumettez-vous à notre volonté. Obéissez aux ordres ou tout simplement... mourrez... Ahahahah!!! Ahahahah!!!


    Ainsi, j'avais rétabli l'ordre. On pouvait alors terminer notre mission. Du moins, dans un court instant et il fallait faire vite maintenant. Mes nakamas devaient prendre l'argent en vitesse. On pourrait ensuite se tirer avant que du renfort n'arrive. Quitte à rencontrer de nouveaux des personnes nuisibles, il vallait mieux tomber sur les organisateurs, plutôt que la Marine...

    [RP Équipage] Ô pleure ma mère, la terre - Page 2 Separateur-2

    Effectivement, ce que ressentait Aoi D. Nakajima n'allait pas tarder à s'accomplir et mettre en déroute tous ses plans. Les Ombres du Chaos devaient donc terminer leur mission dans les plus brefs délais, car un garde venait de prendre un mini Den Den discrètement et appela les renforts. Ces derniers étaient bien sûr ses camarades qui veillaient sur le bâtiment depuis l'extérieur. Si un vol devait avoir lieu, ces types postés autour de la bâtisse pourraient bloquer toutes les voies de sorties. La capitaine en était pourtant consciente. Les hommes s'empressèrent de faire leur devoir et tentèrent de rentrer par la force. En aucun cas ils ne voulaient que les Marines parvienne à voir leur dessein. Il ne fallait pas oublier qu'il s'agissait de pirates!

    [RP Équipage] Ô pleure ma mère, la terre - Page 2 Separateur-2

    ~~ Page 4 ~~


    D'après les testaments de la Reine des Masques, dit Hathor.



    Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Lun 17 Déc 2012 - 15:45, édité 2 fois
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    Sincèrement, hein, entre nous ...
    Ce monde, il tourne pas rond. Même qu'il doit être carré à bien y penser. Parce que dans un monde normal, mon monde quoi, y'aurait pas des connes prêtes à payer CETTE somme pour ce gringalet. Ni pour un autre. Nan, le trafic de la chair, ça, on le laisse aux hommes. Nan, sincèrement, on est un peu une race supérieure ! Alors pourquoi, pourquoi cette p'tite merde qui a à peine la couleur du blé a été vendu à 700 000 berries ?!
    Ça doit être pour ça que j'affichais une mine partagée entre la consternation et la pure et simple surprise. Et que, finalement, la vente se concluant, ma tête n'avait rien perdue de son expression.

    Et là, là ... Bah y'a le garde qu'était descendu refourguer l'esclave à sa maîtresse (blonde, yeux bleus, forte poitrine, tous les signes avant coureurs de la trisomie), qui en remontant sur la scène me balance un regard grave méchant. Et là, j'me dis que je suis sacrément dans la mouise, du genre de celle qu'on y reste pour jamais en sortir.
    C'était sans compter sur l'intervention de la magnifique, l'éclatante, la charmante capitaine Aoi dont je tombais éperdument amoureuse en une fraction de seconde tellement j'étais contente qu'elle intervienne !
    Bon, okay, si j'avais écouté ce qu'elle avait dit, j'aurai su qu'elle était dans la salle et que ma vie a aucun n'avait couru le moindre risque, m'oui. Mais bon, si ça avait pas été le cas, cette poussée d'adrénaline n'aurait jamais eu lieu.

    Qu'importe ! Je suis sauvéééééeeee !
    Même que j'ai envie de lui sauter au cou et de lui faire des bisous, mais ça ferait pas très pro' vu comme ça. Puis, ces cons en bas ils s'raient même capables de croire que c'est une comédie musicale.
    Et là, c'est le drame. Le terrible drame qui tue le héros et l'héroïne et même le chat à coté qui avait rien demandé à personne !
    Bah elle décidé de faire un discours. Mais, vous voyez, pas n'importe quel discours, ah ça nan ! Le genre de discours où, en fait, on se mousse. On dit qu'on est le plus fort et que les autres c'est des merdes, et où on balance plein de menaces juste parce qu'on est en position de le faire, le tout ponctué d'un vocabulaire limite, d'un mépris suintant et de quelques morts histoire de.

    Quitte à être méchant, autant l'être jusqu'au bout.
    Sauf que, moi, je suis pas méchante. Okay, je suis une pute, une salope, mais j'suis pas foncièrement méchante. Je le sais, on le sait. Alors, entre nous, je fais quoi ici avec eux hein ?

    Qu'est-ce que je peux être conne.
    Et là, vu que tout le monde a vu ma face, bah c'mort. J'pourrai pas me casser et faire comme si de rien n'était, là toute la Marine elle voudra mes fesses. Et même, soyons sérieux : Est-ce que je serai ne serait-ce que capable de me casser de l'équipage ? Vu comment ils adorent les effusions de sang, ça m'étonnerait pas qu'ils me saignent à blanc et qu'ils boivent mes effluves vitales !

    Nan Tao, nan. Combien de fois dois-je te répéter qu'être un psychopathe et un vampire sont deux choses foncièrement différentes ?

    Anyway ...
    Ça m'a bien refroidit tout ça.
    P't'être pour ça que je décide de repartir du coté de l'arrière scène, croisant un Kusa que je remarque à peine et à qui j'adresse juste un :

    - Fais ton taf, va détrousser les autres nazes.

    Avant de me laisser tomber sur une chaise, juste derrière lui, la mine hagarde.

    Maintenant j'comprends l'expression : Se tirer une balle dans le pied !
      Jusque là tout allait bien, les gardes avaient été maîtrisés, mes nakama ainsi que moi étions placés aux quatre coins de la pièce tandis que nos futurs victimes ne se doutaient pas à l'espace d'une seconde, des événements qui allaient suivre. Cependant, un léger problème vint accélérer le plan. En effet, deux gardes qui avaient compris ce qui se tramaient dans l'établissement, surgirent dans la salle afin d'avertir leur collègues. Mais, malheureusement pour eux, c'était trop tard. Ils furent aussitôt mis hors service, ce qui mit la puce à l'oreille des civils dans la salle.

      A l'instant où je vu l'expression du capitaine qui se dirigeait vers la scène, je compris que les choses sérieuses étaient sur le point de commencer. J'anticipai la réaction de nos proies qui allaient probablement vouloir s'échapper de la salle, pour aller me placer rapidement devant la porte afin de ne laisser personne nous filer entre les doigts.

      Comme je m'y attendais, après le petit discours << diabolique>> du capitaine, les individus présents dans la salle, se ruèrent tous vers la sortie, accompagné de quelques bousculades et des courses vers la porte. Cependant, ils n'avaient aucune chance avec moi qui étais placé devant la porte en les attendant tel une mouche qui était sur le point de se faire piéger par la toile de l'araignée.

      SLASH ! SLASH ! SLASH ! BAAM ! BiiiM ! SLASH ! SLASH !


      Sans perdre une seule minute, je fis usage de ma lame et parfois même de mes pieds, à une vitesse incroyable en éliminant ainsi une bonne vingtaine des fuyards qui tentaient d'atteindre la porte. Les corps sans vie qui jonchaient le sol, baignant dans une mare de sang, effrayèrent les autres survivants qui choisirent de rester à l'écart de ma lame en reculant de quelques mètres avant d'écouter les recommandations d'Aoi.
      [RP Équipage] Ô pleure ma mère, la terre - Page 2 50c78810
      Le visage imbibé du sang de mes victimes, Je m'avançai vers un groupe de personnes en faisant trainer la pointe de mon meitou par terre, ce qui produisit un brus strident digne d'un bon film d'horreur. Apeurés de me voir arriver, ils s'écartèrent tous de mon chemin avant que je ne puisse être au milieu d'eux puis j'ordonnai à l'un d'eux.

      - Toi ! Ta veste, pose la par terre, près de moi, tu veux bien ?

      Il s'exécuta en posant sa grande veste au sol avant de retourner à sa place en baissant les yeux.

      - Merci ! ... A présent écoutez moi bien parce que je ne le dirais qu'une seule fois. Posez vos berry, bijoux ou tout objet de valeur sur cette veste et je vous garanti que vous ne finirez pas comme ça....... Du moins, espérons le.

      Dis-je sous un ton arrogant et sadique en pointant avec ma lame, les corps sans vie qui se trouvaient devant la porte de sortie. A peine avais-je terminé ma phrase qu'ils s'exécutèrent tous en posant leurs biens sur la veste. Humm... Le pillage pouvait désormais commencer.

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      L'opération, pourtant brouillon au possible, semblait être un succès total ! Il paraissait évident que les coéquipiers de Nakano était un petit peu plus consciencieux que ce dernier, nul doute que si ce n'était pas le cas l'opération aurait-été nettement plus chaotique... L'air hagard du mécano trahissait son humeur profonde... Il ne s'amusait plus, mais alors plus du tout ! Malgré son déguisement et son infiltration il n'était pas sur le devant de la scène ! La petite peste au visage d'ange faisait sa maitresse de cérémonie, les autres s'étaient grimés en gardes et la capitaine qui ne perdait pas le nord en distribuant sac et instructions de pillages à tous pirates lui tombant sous la main. Non franchement, à vous je peux vous le dire, Nakano se sentait profondément inutile actuellement ! Lui qui désirait plus que tout prouver sa supériorité aux autres se devait d'agir en vitesse. Alors qu'il réfléchissait à la meilleure façons de procéder pour se faire remarquer, un jeune gringalet beau gosse aux allures de chanteur de boys band alternatif trouvait preneur pour un prix exorbitant, la capitaine s'élança sur le devant de la scène pour prononcer un monologue, quelle prestance cette gonzesse ! Evidemment, le rideau tombant sur la présence du terrible équipage pirate signifiait forcement la panique générale... Tous se ruèrent vers la sortie pour finalement croiser le sabre de kusanagi, ce dernier n'entendait pas de cette oreille que ces braves bourgeois avides de chaire fraîche leurs faussent compagnie ! Du moins pas avec richesse en poche. Tandis que de l'autre côté de la salle deux gardes qui visiblement avaient visiblement échappé à la suppression du service de sécurité. Attendez deux hommes ensembles isolés pendant les heures de travail ? Louche ! Toujours fut-il que ces deux gugus ne mirent pas bien longtemps à capter que ça n'allait pas ! Et furent mis hors combat à leur tour. Non vraiment tous se passait trop bien...

      * Le monologue c'est fait, la sécurité c'est fait, le massacre de gens innocents...C'est fait. Il va falloir accepter que les honneurs sont pour eux cette fois ci. Allons bon, plions nous aux ordres et allons dépouiller ces gens.*

      Tant de faiblesse était affligeant, ces gens étaient pris au piège sans porte de sortie avec un service de sécurité inutile. Nakano eut presque pitié d'eux... Il entreprit donc de passer dans les rangs pour extorquer ces richoux de leurs biens,à la manière de ces paroissiens, faisant passer une corbeille pour obtenir quelques menus monnaies de la part de leurs fidèles moutons. Il fit un rapide tour de la pièce remplissant son sac sans encombres, si les victimes se montraient peu coopératives il les secouait un peu, rien de bien intéressant quoi. Le nabot prenait tout de même le temps de passer sous les jupes des jolies dames pour procéder à une fouille approfondie (et parfois piquer les culottes de soie pour un usage personnel). D'ailleurs c'était complètement fou, même acculés de cette manière par un groupe de pirates visiblement sanguinaires, ces gens prenaient tout de même le temps de dissimuler ce qu'ils pouvaient dans leurs sous-vêtements ! La fouille approfondies fut dont lucrative en plus d'être ludique ! Bien entendu la pièce était plutôt grande et Nakano seul ne pouvait fouiller tous le monde. Il croisa lors de ses passages une rombière qui avait visiblement acquis pour son mari deux jumelles parfaite ! Elles étaient magnifique et ne semblaient pas avoir plus de 15Ans, des traits fins des corps étonnement bien formés. Le nabot écarquilla les yeux devant ces deux esclaves, il se saisit de leurs chaines et les tira pour les mener jusqu'à Aoi:
      " Dites ! Je peux les avoir ?! Elles seront parfaite pour mes expériences personnelles !"

      La suite de son discours consistait à prouver par A plus B qu'elles avaient des proportions parfaites pour ses expériences et ceci à une capitaine visiblement peu intéressée par le sujet...
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      Yuan : Ahhhh Ahhhhhh !!!!!!!!

      Voici le cri incroyable d’Ulcky qui fait sa comédie. Je m’étais mis à prendre la même attitude que les gens autour de moi. Mes lèvres tremblaient et je reniflais une morve imaginaire. Je continuerais à attiser la panique de mon coté et les gens me prenais bien pour un membre des hommes a tout faire qui devait assouvir les envies gustatives de toutes ces personnes.

      Ulcky : Comment allons-nous survivre !!! Vous les hommes… Donnez vos biens… Vous les femmes… hmm… Donnez vos corps ? … Bref…

      Pendant que l’un des membres du chaos distillait le sang au sol et que l’autre trouvait son bonheur sous la jupe des dames. Je me cachais derrière mes otages qui ne se doutaient pas que j’étais des leurs. L’un des hommes me demanda de me taire et de me calmer. Il laissa sous entendre au petit groupe que nous avions formé, qu’il avait de quoi dissuader l’ardeur des pirates. Un révolver 6 coups, bien caché pour avoir les honneurs. Mais avait-t-il les arguments aussi gros pour pouvoir prendre part à une plausible tuerie ? Malgré sa noblesse, i l semblait avoir un véritable sens de la justice. Malgré les sommations D’Aoi et la démonstration de force de Kusa, non, lui fière de son rôle de future sauveur, il allait ouvrir le feu.

      Son arme était pointé vers l’oratrice, le geste était rapide et vif… Le doigt sur la gâchette… La pression se fit…

      Aucun bruit… Aucune détonation… L’homme était abasourdi et en posa son regard sur son arme de mort pour comprendre… Et en fait, il n’y avait rien à comprendre… J’avais placé mon pousse entre la gâchette arrière et la mise à feu de l’arme. En gros j’avais pris un coup de pression désagréable pour sauver la vie de notre capitaine, qui par ailleurs, aurait pu se démerder un peu… C’est elle la chef…

      L’homme noble : Mais pourquoi ?

      Ulcky : Aih ! Aih ! aih ! Mais ça ne va pas la tête ? C’est hyper douloureux ton truc. Si je n’avais pas mis mon doigt, tu aurais tué quelqu’un !


      J’ai baissé l’arme contre la cuisse de l’homme, le canon pointé sur la chair protégé de son pantalon de soie. J’ai enlevé rapidement mon doigt pour laisser l’arme émettre sa détonation. La balle se logea en direction du mollet. Une balle non expéditive, mais qui laissera une trace irréversible dans la jambe de notre héros ! Enfin de notre lamentable héros ! Et dire que s’il n’avait rien… On aurait sans doute loupé notre coup… Le bruit fit sursauté un peu tout le monde, mais j’ai souris bêtement et expliqué à tous que tout allait bien… C’était une drôle de phrase dans un moment pareil ! A présent j’étais bien découvert… Jouant de ma narration des plus incroyables et je faisais l’acteur de série B.

      Yuan : Vous m’avez découvert… Vous êtes trop fort... La duperie ne marche plus… Et bien dans ces cas là …

      J’ai attrapé mon gros sac en toile pour remplir ma hotte, tel un père fouettard, véritable opposé du père Noël ! J’ai laissé apparaitre ma langue où mon tatouage dépassait : « Imbécile ».

      Yuan : On va gentiment me remplir ce gros sac de tous ce que vous avez ! ! !

      Chacun à leur tour, les hommes et les femmes laissaient tomber leurs objets de valeur et les liasses de Bérry qui devaient servir à acheter les esclaves. C’est dingue comme un sac peut se remplir vite… Utilisant le drap qui cachait les hommes assommés plus tôt sous la table roulante, j’ai continué à remplir ma besace.
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      C'était quoi ce bordel ? Les organisateurs avaient invité une troupe de théâtre ? Une femme était montée sur scène et faisait un speech. Elle n’avait pas l'air très convaincante, pourtant elle fit quand même effet. Tous ces moins que rien étaient effrayés par de simples paroles. C'était lamentable. Ils se précipitèrent tous vers la sortie de secours, mais un espèce de sadique la gardait. Il tranchait tous ceux qui s'en approchaient. La panique avait gagné la salle. C'était le moment rêvé pour lui de s'échapper. Mais sa maîtresse venait de se faire buter par l'autre empaffé. Il se tapa le front. Il était dans une belle mouise maintenant. Il n'avait plus qu'à entendre. Avec un peu de chance, il pourrait s'enfuir. Il regarda vers le ciel et fit une petite prière.

      « Dieu, si tu existes, aide-moi. Amen. »

      Il se mit alors à son aise. Il étira ses jambes et mit ses mains derrière sa tête. Il y avait un remue-ménage fou dans la salle, entre les cris des nobles d'un côté et de l'autre, la troupe de théâtre. Ils étaient vraiment marrants à voir. Pourtant, ça n’intéressait guère Ylvikel. Il pouffa. Qu’allait-il bien pouvoir faire ? Même s'il avait été libre, il n'aurait pas pu s'enfuir. Toutes les issues étaient surveillées. La troupe se baladait à travers les rangs pour y ramasser le plus de fric possible. Il espérait qu'un élément perturbateur allait bientôt faire son apparition. Pourquoi ? Pour faire évoluer la situation en sa faveur.

      Soudain, les portes gardaient par le sadique s'ouvrir. C'était les dirigeants qui venaient au secours des nobles. Ils auraient plutôt dû venir en aide aux esclaves oui. M'enfin, quand on sait que c'est eux qui avaient organisé un tel évènement, ce n'était guère étonnant. D'un côté, c’était l'élément perturbateur qu'il attendait afin de débloquer la situation. À côté de lui, il y avait la vieille femme qui était sur scène un peu plus tôt. Elle avait l'air gêné. Comme si elle pensait que les portes auraient pu tenir un peu plus longtemps. Ylvikel ne put s'empêcher de rire. Ce qui ne manqua pas d'échapper à la vieille peau qui lui colla immédiatement une paire de baffes. Il venait de gagner sa journée. Voilà qu'il venait de s'attirer les foudres de leur chef. Elle dégaina un de ses pistolets et le pointa dans sa direction. Ça y est, c'était la fin. Elle allait le tuer parce qu’il s'était foutu de sa gueule.

      PAN.

      Une balle fut tiré. Lorsqu'il ouvrit de nouveau les yeux, sa première réaction fut de voir s'il n'était pas blessé. Mais non, rien, l'avait-elle raté ? Impossible à une telle distance. Puis, il remarqua. Elle venait de le libérer. Elle avait tiré dans les chaînes afin de les briser. Elle se mit alors à son niveau et lui murmura quelque chose à l'oreille. Vous voulez savoir ce qu'elle lui a dit n'est-ce pas ? Eh bien, elle voulait simplement qu'Ylvikel devienne son esclave personnel. Elle était folle ! Cependant, il n'avait pas le choix. Ylvikel fit un signe de la tête comme pour lui dire : OK chef. Seulement il y n'en avait aucune envie. Il jeta un bref coup d'oeil aux alentours et vit un canif non loin d'un garde. La vieille était tellement préoccupé par l'arrivée des dirigeants, qu'elle l'avait oublié. Il partit alors le ramasser. Pendant ce temps, les nakamas de la vieille commençaient déjà à se battre contre leurs opposants. Il se leva. Il devait se hâter de regagner le long couloir, sinon il allait avoir des emmerdes lui aussi.

      Quelques minutes plus tard, il arriva enfin au niveau de la salle où étaient entreposés les esclaves. Il sortit le canif et coupa les liens de ces derniers. Cependant, il fallait les piéger. Il leur indiqua que s'il prenait le long couloir, il serait libre. Aucun d'entre eux ne chercha à comprendre. Ils prirent tous ce long couloir qui allait les mener droit vers le carnage. Un petit sourire apparut sur le visage d'Ylvikel. Celui-ci regarda le ciel et rigola.


      « Alors comme ça tu existerais vraiment ? Quelle ironie ! »

      Il sortit à son tour de la pièce. Il fallait dans un premier temps récupérer ses affaires. Par chance, il savait où elles se trouvaient. Il avait remarqué que les gardes entreposaient toutes les affaires des esclaves dans une salle. Il défonça la porte et y pénétra. Il mit une dizaine de minutes avant de retrouver son scalpel, sa substance verte et sa veste. Il s'empressa de la mettre et rangea ses affaires.
      Maintenant, il ne lui restait plus qu'à s'enfuir d'ici. Mais où aller ? Pas par le long couloir. Il allait retomber dans la grande salle. Il se tapa le front. Bien sûr ! Il n'avait qu'à emprunter le passage par lequel il était arrivé.

      Et voilà. Il avait enfin regagné l'extérieur. Par chance, les gardes qui gardaient l'entrée n'étaient plus présents. Il ne savait pas où ils étaient et cela ne l’intéressait pas vraiment. Il voulait juste s'enfuir. Il prit une grande inspiration. Il allait enfin pouvoir continuer son aventure. Depuis tout petit, il voulait aller sur Drum, afin de perfectionner ses connaissances en médecine. Mais pour l'instant, il était bien loin de cette fameuse île. Il lui fallait un bateau. Et où trouve-t-on une embarcation ? Dans un port. C'était là qu'il devait se rendre.

      Après avoir parcouru quelques kilomètres, il arriva enfin en ville. Elle était en état d'alerte. Certainement à cause de la troupe. Il vit une petite barque avec une rame à l'intérieur et un petit mat. Il venait de trouver sa nouvelle embarcation. Il monta à l'intérieur et fit mine de rien. Il la détacha et commença à ramer. Il allait enfin quitter cette maudite île ! À lui l'aventure et les connaissances !!
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      Ô pleure ma mère, la terre

      Pillage dans la ville d'esclaves en 1624

      ~~Le nettoyage ~~

      Des mouvements suspects se faisaient savoir à l'extérieur, mais les Ombres du Chaos n'étaient pas en mesure de deviner ce qu'il se tramait. Ce que craignait Aoi D. Nakajima arriva finalement et plutôt que ce qu'elle pensait. Les premiers matons pénétrèrent dans l'enceinte après la destruction de la porte principale. Ces gens redoutaient l'improbable. Malheureusement pour eux, c'était le cas. Il y avait ne prise d'otages qui avait échappé au contrôle de leurs paires, le tout causé par des pirates qu'ils ne voyaient. De plus, ceux qui devaient assurer à l'intérieur du bâtiment n'étaient plus opérationnels...

      Kusanagi fut projeté, mais vu qu'il n'était pas si près, il n'était pas blessé. Toujours avec son sac et sa veste, il se releva. À cause de cette entrée surprise, les pirates devaient s'activer et rapidement. Les civils en profitaient déjà pour partir. Les nakamas d'Aoi D. Nakajima avaient assemblés un maximum de biens précieux, sauf peut-être Tao Song. C'était bête, car ils s'apprêtaient à partir.

      Bordel! Où était donc parti ce gringalet? Rahh, il en avait profité le bougre!! Tant pis, ce n'était pas le plus important. De toute manière, on n'avait pas besoin de s’encombrer avec ça. Les esclaves de Nakano-Kun devraient bien suffire. J'imaginais déjà les disputes à bord de l'Inferno pour les... Hrm... Quant aux otages, eux aussi se ruèrent en masse vers leur liberté. Ils étaient soudainement remplis de joies. Seulement, leurs enthousiasmes cessèrent rapidement quand les "libérateurs" tirèrent sur nous. Ils ne cherchaient pas à protéger la population, mais à nous faire payer le vol. Je compris alors qu'ils ne devaient pas être de simples organisateurs. Certainement qu'ils avaient également eu l'idée de s'en prendre à l'argent. Pirates? Peu importe! Il fallait se défendre. En tout cas, on voulait partir puisqu'on avait notre butin, mais il était difficile de gérer cette situation efficacement. J'avais surtout peur que la Marine s'en mêle. Les civils constituaient la seul menace à mon sens, car ils pouvaient nous signaler.

      Je vis un groupe de gardes braquaient leurs armes à feu dans ma direction. J'étais repérée. Je choppai à temps un dernier marchand qui n'avait pas eu la chance de fuir. Je me servis de lui comme bouclier humain et le pauvre fut perforé de partout. J'attendis alors qu'ils rechargent. J'armai pendant ce temps-là mon canon portatif que j'avais sur mon dos. Aussitôt, je contre-attaquai. Le projectile traversa les gradins. Il explosa à côté de mes adversaires, juste au niveau de quelques commerçants. Les gardes avaient anticipé ma surprise et ce fut ces malheureuses otages qui volèrent en morceaux.

      Un bordel s'installa rapidement. Les échanges de coups de feu donnaient vraiment l'impression d'un champ de bataille avait lieu. Les pauvres civils qui avaient du mal à fuir se retrouvaient au milieu d'une guère qui ne leur appartenaient pas. C'était maintenant un vrai chaos.

      La situation risquait de nous attirer des ennuis. Et pour éviter tous problèmes supplémentaires, je cherchais à rompe le combat le plutôt possible. Sinon, je devais tuer tout le monde et le plus rapidement! Puisqu'on avait notre argent, on avait plus besoin de nous attarder. Je fis signe à Valentina-San et Natacha-Chan de mettre les voiles. Elles avaient récolté une grande quantité grâces aux caisses pour entrer dans la salle. Elles étaient aussi en train de se défendre quand elles reçurent mon ordre. Quant à moi, je tentais de me rapprocher vers notre sabreur. Il était pas au courant qu'on voulait se dégager de cette embrouille. La Peste fit des tires de diversion avec son pistolet et le fusil récupéré sur un cadavre. Nos adversaires étaient bien trop occupés pour me voir me mouver vers mon nakama. Quand j'atteignis les rangs où se trouvait Kusanagi-Kun, la fille de ma seconde cessa son leurre. Puis, elle se préoccupa d'un autre groupe où elle fit plus de dégâts. Des hommes volèrent en morceaux. Le combat était vraiment de plus violent aussi bien pour les organisateurs que pour mes Ombres. Même au corps-à-corps ils étaient coriaces!!

      Les esclaves arrivèrent dans la salle de vente, mais en voyant ce qu'il se passait, ils firent demi-tour. Ylvikel Strauer leur avait indiqué que c'était leur sortie de secours, mais ils n'osèrent pas aller plus loin. Ils s'entassèrent devant les portes comme des moutons. D'autres, décidèrent de tenter par d'autres chemins.

      Il restait encore des victimes civiles qui étaient complètement dépassées par la situation. Ils ne savaient plus quoi faire pour se protéger. Soudain, un groupe de vigiles attaquèrent ma seconde et ma navigatrice avec deux tires de boulets. Ces boules d'aciers manquèrent de peu mes nakamas et explosèrent à moité le mur qui était derrière elles. C'était une occasion pour sortir par là! Refourguant mon gros calibre sur mon dos, j'avais dégainé ma gunbalde pour épauler Kusanagi-Kun. Je lui expliquai qu'il fallait en finir rapidement.

        On termine de les massacrer pour que nos autres puissent quitter la baraque. Après, on se casse casse d'ici. Nous n'avons pas envie de traîner trop longtemps ici. Nous pensons que nous avons assez perdu du temps. La Marine peut venir à tout moment. Or, cela serait contraignant.


      Les combattants de Kusanagi-Kun étaient durs à cuire. D'autres hommes vinrent justement soutenir ceux qui se battaient déjà. Cela allait nous retarder. Je tirai plusieurs coups sur le renfort. J'en descendis deux. Le dernier était trop près pour un troisième tire et il sauta sur moi. Je me protégeais de justesse. Décidément, ce n'était pas si facile. Surtout au corps-à-corps. J'assénai un geste horizontal, mais mon opposant se baissa à temps et profita de l'occasion pour le déstabiliser. Quelle perte de temps! J'esquivai d'un bond une seconde attaque, puis, étant en l'air, je chassai le type par mes deux jambes. Je m'écrasais alors maladroitement sur les chaises rembourrées. L'homme n’hésita pas à porter à nouveau sa lame contre moi, car j'étais vraiment dans une mauvaise posture. Le genre de position où on était sûr d'y laisser la vie. Un choc me fit comprendre que quelqu'un avait paré le mouvement mortel. Ce dernier engagea alors un combat avec mon ennemi. C'était mon nakama. Je lui devais une fière chandelle. Me relevant avec plus de haine, je vis au loin Valentina-San et Natacha-Chan qui s'enfuyaient par le trou causé par les boulets de tout à l'heure. C'était déjà une bonne chose. Muchacho-Chan se battait en retraite en direction de sa mère. Je ne savais pas ce que les autres faisaient et j'espérais bien qu'ils suivaient la même voie. Je pris une grande inspiration et je m'écriai.

        Que tous nos nakamas rejoignent Sekhmet et Anouket!! Allez tous vers Noun!!!


      ~~ Page 5 ~~


      D'après les testaments de la Reine des Masques, dit Hathor.



      Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Ven 28 Déc 2012 - 17:21, édité 1 fois
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      Les Ombres s'amusaient comme des petits n'enfants.

      Entre ceux qui pourfendaient à tort et à travers d'innocents marchands, ceux qui volaient les sous vêtements, et ceux qui se contentaient de faire leur job (ce qui est honorable en soi, même si j'suis pas trop au courant de son sens, à honorable), bah v'là que moi, j'me sentais un peu hors de propos.

      Enfin, nan, pas totalement. Y'a juste quand je voyais cette tache de Kusanagi, que j'me sentais pas une Ombre. D'autant plus que la cruche de cap'taine, elle disait rien, c'est limite si elle approuvait pas ça. Même si, j'me doutais bien qu'elle l'approuvait.
      Mais pas moi. Et moi, j'suis une p'tite pute. Tôt ou tard, et plutôt tôt, bah le pauv' Kusanagi, personne il comprendra mais on va le retrouver crevé dans un endroit plus ou moins sordide / inattendu.

      Les gens comme lui, ils méritent pas de vivre. Bon, m'okay, j'suis pas la mieux placée pour dire ça ! Moi qui prend un vil plaisir à subsister sur le malheur de son prochain ! Mais, ce mec là, il est mauvais. Vraiment mauvais, dans le sens littéral du terme. Un meurtre de temps en temps, ça allait. Après tout, y'a toujours une bonne raison pour en commettre un. Un viol aussi, même si de mon point de vue féminin, j'trouvais ça plus que limite ...
      J'sais pas. C'est sûrement parce que je prends pas particulièrement plaisir à pourrir les gens jusqu'à ces extrêmes.

      Je me sens un peu l'âme d'un Marine, tiens.
      P't'être qu'au fond, c'est chez eux que j'aurai dû rester. Après tout, moi, j'avais des rêves d'enfant. Rêves de protéger le monde des gens comme lui.
      Mais je suis plus une petite fille. Une petite fille ne s'amuserait pas à tuer pour arriver à la fin du mois. Une petite fille ne prendrait pas autant de plaisir à tromper ce bon samaritain prêt à tout pour elle, pour le laisser avec un goût de cendre sur les lèvres.

      Est-ce que ça fait de moi un monstre ?

      Trop pas, ça fait de moi une princesse !

      J'ai le droit d'être une salope envers les petites gens, après tout, ils m'appartiennent. Par contre, pour cette même raison, j'peux pas laisser un tel connard faire ce qu'il veut d'eux. Ainsi dit, ainsi fait, c'est un peu plus sereine que j'envisageais la vie. Ma vie.
      Noyé, ça sonnait bien comme mort pour une fripouille de son genre.

      Mais voilà qu'un cri peu commun me sortait de mes sinistres lubies.

      Le mécano nain venait de s'emparer de deux jumelles qui, semblait-il, n'était pas si d'accord que ça pour se séparer de leur ancienne maîtresse. Je les comprends, mais j'y peux rien. Y'a marqué "Services Sociaux" sur ma tronche ?! Bah nan ! Alors qu'elles se débrouillent toutes seules les morveuses namého ! Et là ensuite un PAM !
      Yuan qui faisait mumuse avec un bourgeois, à en croire son intervention.

      ... 'fallait décidément que, moi aussi, j'tente de me mettre à leur niveau.

      Alors, le pas traînant, le sourire en coin bien vicieux (qui faisait belle image à mon équipage de débiles), v'là que j'ramassais un pistolet d'un garde trompant dans son sang (un sang à la belle teinte vermeil), et que je me dirigeais en direction d'une marchande et de ses, je supposais, deux filles.

      La mère et la gamine se sont recroquevillées sur elles-mêmes, alors que j'approchais. La grande perche, quand à elle, se contentait de me regarder avec une neutralité bien trop dérangeante. A garder à l’œil, c'tait le genre de catin à m'faire un coup tordu.
      Un peu comme moi, en gros.
      Désormais à quelques centimètres d'elles, voilà que, dans un geste qui se voulait maternel (mais bon, j'avais jamais eu cet instinct là, que voulez-vous qu'je vous dise ...), je caressais la chevelure d'une enfant qui tremblait comme une feuille.
      Et bon, vous me connaissez. Vous savez très bien que je me suis sentie obligée de la rassurer.

      - C'est le méchant Kusasa et Aoi qui te font peur, ma chérie ? Il faut paaas. Nan, ils sont trèèèès gentils quand on les connait. Enfin, parfois ça leur arrive de péter un plomb, tu sais ? Et ça leur arriver de violer des enfants, et juste après de les mutiler puis d'les tuer ! Enfin, j'suis pas trop sûre de l'ordre maintenant que j'y pense ... Et Nakano lui il est du genre à bouffer les marmots ...

      Je faisais mine de me gratter la tête, en pleine réflexion.$
      Et bien que ça avait l'air gros, j'crois bien que toutes trois m'ont bien cru.
      Enfin, j'dis ça par rapport à la mine terrifiée que la mère et la gamine affichaient. Même que la gamine elle s'est mise à tracer comme une folle en poussant de cri de bébé hérisson cocaïnomane n'ayant pas eu sa dose ! Sauf qu'à un moment, elle a glissé sur une flaque de flotte / pisse / sang (d'où j'étais, j'arrivais pas à déterminer c'que ça pouvait être), et elle s'est empalée sur un truc pointu.

      Merde, ça, c'était pas prévu.
      J'suis restée figée un p'tit moment, comme ça, sachant pas comment réagir.
      Faire peur à des gamins, c'était normal ! Un petit plaisir de la vie innocent ! Mais les tuer ! Les tuer ! Puis merde, c'pas moi qui l'ait tuée ! Je lui ai jamais demandée de courir comme une conne et de s'embrocher sur le premier truc qui dépasse du sol ! J'suis innocente !
      Mais vu comment tout le monde me regardait. Vu comment sa mère me regardait. Et même, vu comment le regard mort de cette enfant me fixait ...

      Bastion, Tao.
      C'est pas ta faute. Tout le monde croit que ça l'est, mais toi tu sais clairement que nan !
      T'y crois hein ?! Dis moi que t'y crois ?!
      Puis merde ! Autant être un monstre jusqu'au bout !

      - Bon, après ce p'tit interlude musicale, bah, toi la grande perche, tu vas me suivre et tu vas voir de plus près c'que j'viens de raconter. Et toi la grosse truie, bah, pas de chance. Enfin si, quand même : J't'ai pas saignée à blanc, et Nakano t'as pas bouffée.

      Naturellement, avec le canon de mon arme en plein dans sa gueule.
      Si bien que, malgré le fait que je venais de lui chopper ses deux enfants d'une traite, elle arrivait seulement à marmonner un vague "C'est trop aimable", avant que je m'éloigne avec sa fille aînée, que je tenais fermement par le bras.

      - T'es pas très expressive, dis moi.

      - Cette vie ou une autre, qu'importe. Rester dans une cage aux barreaux de fer noir ou d'or ne me rend pas moins captive.

      ... Il n'y a décidément plus d'enfance sur cette terre.
      La grande perche devait pas avoir plus de seize, dix-sept ans, et v'là les discours qu'elle me clame. J'en suis blasée. Alors, histoire de, v'là que je lui balance un sac à la gueule, et que je lui dis de faire mon sale boulot : A savoir détrousser ses semblables.
      Et pour m'assurer qu'elle coopère bien, malgré mon intime conviction qu'au fond, la vie de roublarde ne la dérangeait pas plus que ça, bah j'tenais mon arme en joue.
      Bref, ça aurait pu mieux se passer. Comme ça aurait pu se passer de façon beaucoup moins agréable.

      Note à moi-même : Ne plus regarder le coté gauche de la salle.

      Et là, une bonne vingtaine de minutes après, v'là que des bruits qui n'avaient rien à faire là résonnaient. Et j'ai compris tout d'suite que ça sonnait le glas de la fuite.
      Mais il était trop tard : Les ennemis se déversaient dans la salle tel un flot putride d'excréments !
      L'action, même pour moi, était trop rapide ! Je vidais le chargeur de mon arme aussi vite que je le pouvais, mais à travers le chaos, j'avais aucune idée de qui j'avais touché, ou de tout simplement de si j'avais touché. J'sais juste que j'ai couru droit en direction de ma servante, que je l'ai chopée par le bras et que j'ai couru en direction de mon groupe "d'alliés", dans l'espoir qu'ils me protègent.

      KABOUM !

      V'là que le fracas d'acier contre mur avait résonné, levant un nuage de poussière et autres décombres.
      Aucune idée de ce qu'il s'était passé, ni de comment ça l'était. Tout ce qu'je sais, c'est qu'à travers le nuage soulevé par l'explosion, j'voyais des silhouettes fugitives s'affronter et s'enfuir. M'a pas fallu une seconde pour voir le gros trou dans le mur et comprendre que c'était la voie royale par laquelle s'enfuir.

      Même si, quand même, le cri de la cheftaine m'a un peu enlevé tous doutes.

      - Allez grande perche, le conte de fées moderne nous attend là dehors !

      - Si vous le dites, princesse.

      Je crois que j'vais m'attacher à cette gamine, tiens.


      Dernière édition par Tao Song le Sam 29 Déc 2012 - 23:37, édité 7 fois
        Une fois que la veste fut bien remplie, je l'attrapai avant de déverser le contenue dans le grand sac que la seconde du capitaine venait de me donner. héhé ! Un large sourire se dessina sur mon visage, illustrant ainsi ma satisfaction d'avoir bien accomplis la mission du jour. Je tournai le regard vers mes compagnons afin de voir où ils en étaient et apparemment eux aussi avaient fait du bon travail, même la charmante Tao. Il faut dire qu'on avait bien préparé notre coup.


        " BOOOUM"


        Soudain une explosion qui fit éclater en mille morceaux la porte principale m'expulsa, tel une vulgaire feuille d'arbre, dans les airs avant que je ne puisse atterrir violemment au sol. Durant la chute, j'avais laché le sac d'argent qui s'était retrouvé à quelques mètres près de moi après l'atterrissage. Ma vision devenue flou pendant quelques secondes tandis que mon ouïe n'était pas non plus très opérationnel après cette surprenante explosion qui avait rendu mes sens confus. Je me relevai lentement, avec un genoux au sol en regardant la scène qui se déroulait sous mes yeux, on dirait bien que les renforts étaient finalement venus.
        Pendant que je me relevai, deux adversaires me prirent pour cible. Ils foncèrent vers moi avant de s'acharner à donner des coups de lame dans le vide afin de m'atteindre. Ils veillèrent tous les deux à attaquer vers les deux côtés (Gauche & droite) dans le but de ne pas me donner un moment de repit. A l'aide d'un violent et puissant coup de pied que j'envoyai au niveau de l'abdomen de l'un des gars qui fut propulsé a quelques distances en arrière avant de rouler par terre, je me rapprochai suffisamment de l'autre type de telle sorte que lorsqu'il essaya de me fendre le crane avec sa lame, j'avais déjà maîtrisé son bras armé. J'ouvris la manche vers le haut et l'avant pour obtenir un déséquilibre avant, mon pied d'appui s'était placé entre les jambes du type. Après avoir armé ma jambe pour préparer le fauchage interne de la cuisse du type par l'intérieur, à l'aide de ma jambe, je lui fauchai d'un coup puissant sa cuisse par l'intérieur pour projeter mon adversaire sur le dos. Puis d'un geste rapide et efficace je saisis sa tête de mes deux mains avant de lui briser le cou. Après m'être relevé, je me tournai vers l'autre type qui, en ayant vu son collègue se faire tuer aussi facilement, paniqua avant de rebrousser chemin pour s'enfouir. Il fut arrêté par trois de mes kunais, que j'avais envoyé se planter dans son dos.

        Après cela, je me tournai vers Aoi qui venait à ma rencontre.

        ▬ On termine de les massacrer pour que nos autres puissent quitter la baraque. Après, on se casse casse d'ici. Nous n'avons pas envie de traîner trop longtemps ici. Nous pensons que nous avons assez perdu du temps. La Marine peut venir à tout moment. Or, cela serait contraignant.

        Dit-elle avec une expression sur son visage qui la trahissait, elle semblait être vraiment inquiete pour la suite de la mission. J'hochai la tête du haut vers le bas avant de lui répondre :

        - Compris !

        Je me mis en position de combat pour accueillir comme il se doit nos nouveaux adversaires. Banzaiii !!!

        # L'appel du dragon noir
        A l'aide de sa chaine qui va lui permettre d'effectué des attaques à distance avec son meitou, Kusanagi envoie sa lame transpercer la poitrine ou l'épaule de son adversaire puis il tire la lame vers lui. Ce qui va avoir comme effet d'attirer l'adversaire vers soi avant de lui planter un kunai au niveau de l'abdomen.

        Je fis donc usage de cette technique. Ma lame transperça ainsi la poitrine de l'un de mes ennemis avant que ce dernier-ci fut attiré vers moi et voir un kunai planté au niveau de son abdomen. Je l'utilisai par la suite comme bouclier afin de me protéger et d'avancer vers ses collègues qui tiraient des coups de feu vers ma direction afin de m'atteindre. Le pauvre, il fut criblé de balles.
        Après l'avoir poussé dans le bras de mes adversaires, je me déplaçai au milieu de mes adversaires, en faisant quelques rotations pour éviter leur attaques ou en tirant profit de ma vitesse pour ensuite les tuer par le biais de ma lame tranchante. J'avais fait le ménage de mon côté.

        Je tournai, par la suite, la tête vers le capitaine pour remarquer qu'elle était encore occupée à se battre. Cependant, vu que je n'étais pas aussi loin d'elle, je couru rapidement pour lui prêter main forte avant que son adversaire ne puisse profiter de sa chute pour lui porter le coup fatal.

        - AHHHHHHHHHH !!!!

        Fis-je en criant de rage au moment où nos deux lames se rencontrèrent. Un cri qui d'ailleurs servi à booster ma puissance brute et à faire virevolter la lame du type dans les airs. En fronçant les sourcils, je lui jetai un regard de psychopathe avant de lui dire sous un ton froid :
        [RP Équipage] Ô pleure ma mère, la terre - Page 2 Hhhuhu10
        - Comment ? Comment oses tu porter ta lame sur le capitaine ?

        La peur s'afficha soudainement sur son visage, il se mit à reculer comme s'il était en face du diable en personne puis il trébucha avant de se relever et de fuir loin de moi en marmonnant quelques trucs.
        Je me retournai ensuite vers Aoi pour lui tendre la main et l'aider à se relever. Une fois cela fait, le capitaine donna l'ordre de suivre Valentina et Natacha dans le but de quitter ces lieux et de rejoindre le navire.

        Je ramassai d'abord mon sac d'argent avant de me retourner vers Aoi et lui dire :

        - Yoosh !! Allons y !!!!

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        - Ouhouuuh delectable chaos. Une bande de pirates s'invite à une fêtes et les événements s'enchainent dans un cycle continu. N'est ce pas là passionnant mes petites ?

        Dans la grande pièce une bataille improvisée s'était déclarée. Nakano, les bras croisés, observait la scène en s'adressant à ses deux esclaves. Ces dernières, prises d'une panique plus grande encore, roulaient des yeux de fous. L'intervention de ces gens armés jusqu'aux dents, marines gardes civils ou brigands furent-ils, donnait à ces deux petites une nouvelle perspective d'avenir. Percevant ce vain espoir dans leurs regards apeurés, Nakano posa ses petites mains sur le visages des deux jolies jouvencelles:

        - Ne vous méprenez pas, ces gens ne sont pas une porte de sortie vers une liberté dont on vous vante je ne sais quelles vertus géniales! Mais vers un retour certain à la servitude extrême que représentait votre condition d'esclave. Ne faites pas d’erreurs, vous êtes mon futur et je vous traiterai en tant que tel. Mon nom est Nakano et je suis un pirate et bientôt vous aussi. Des pirates libres...

        Un monologue pour rassurer des gens ?! Fallait-il vraiment qu'il ait de grand projet pour chouchouter ces deux filles ! Toujours fut-il qu'elles semblèrent un peu plus calme après cela. Nakano n'était plus du tout d'humeur joueuse, il avait trouvé un projet en ces deux demoiselles et cela lui suffisait amplement, son objectif était maintenant de les protéger et de s'enfuir. Laissons donc les massacres et autre batailles à ceux que ça intéresses! Nakano tira les chaines de ses esclaves vers une sortie crée manuellement et siffla son faucon mécanique. Ce dernier pris son envol à partir de la fabuleuse coupe afro pour allé prêter main forte aux ombres qui se battaient à l'entrée principale. Le faucon tirait des salves hasardeuses en planant au dessus des civils et autres combattants, tel le prédateur organique qu'il copiait. Ce ne fut pas du goût de ces gens venus mettre un terme aux agissements des pirates, car ils l’abattirent d'un simple tir sous les yeux du mécano!


        - Nooooon ! Takaboooot(nom du faucon mécanique complétement improvisé) numéro un ! Ces gens là... N'ont ils aucunes considérations pour la mécanique géniale que représente cette bestiole robotisée ?! Je devrais leur apprendre les bonnes manières a ces sagouins!

        Face à l'excès de colère du nabot qui faisait, pour elles, office de nouveau propriétaire, les deux jumelles furent presque peinées. Toujours sans un mot elles tendirent leurs bras vers le mécano comme pour l'emmener vers la sortie.


        - Vous avez raisons mes belles... Nul place pour les larmes! Ce fut un bon compagnons et il est mort comme il a vécu... En tirant au hasard sur de pauvres inconnus.

        Ils prirent ensuite la direction de la sortie. Ainsi vêtu, Nakano n'aurait probablement pas de problème a joindre le port, surtout qu'accompagné de ses deux nouvelles amies, il donnera encore plus l'impression de n'être qu'un riche civil amateur de chaires fraiches parmi tant d'autres crapules déjà présentes sur cette île de malheur.

        - Je peux me positionner maintenant. Quand je vois que votre potentiel organique aurait pu être gâché, je ne peux décidément pas me dire que l'esclavagisme est une bonne chose. Définitivement, pour la science humaine, nous ne pouvons continuer ainsi, si je deviens un jour un scientifique influent de ce monde j'agirai pour la disparition de ce reliquat des temps anciens. Promis.


        Dernière édition par Nakano le Mar 8 Jan 2013 - 14:37, édité 2 fois
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        Et bien voilà ! La discrétion avait été de mise ! Oui je vous le dis ! En même temps… Vous imaginez vous, un plan parfais avec tant d’énergumènes si étranges les uns que les autres ? Bon, la bonne nouvelle dans l’histoire c’est qu’on allait tous partir d’ici. La mauvaise… C’était de savoir comment et en quel état. A ce moment précis, les autres m’importaient peux. Ils étaient tous bien aguerris et pouvaient facilement ce débrouiller. Sauf peut-être la nouvelle… M’enfin, vue la relation qu’elle avait avec Kusa… Je suis persuadé que ces deux-là allaient finir dans la même couche ! Un jour ! C’est Nakano qui allait être jaloux… Bon, pour revenir à l’histoire, j’étais encore avec ma troupe d’otage. De notre côté il n’y avait pas eu trop de dégâts. Quelques bosses par-ci par-là et puis bien sur mon nouveau boiteux. Avec mes deux gros sacs, ça allait être compliqué de me faufiler discrètement… Quoiqu’avec la poussière et les premiers combats… J’ai donc pris le soin d’annoncer mon départ auprès de la foule en délire et le mot était juste, car ils étaient tellement paniqués que la plupart déliraient ! Surtout deux qui se sont amusés à courir droit vers leurs sauveurs… Mais vous arriveriez à distinguer les gentils des méchants dans ce vacarme opaque ? Moi pas trop, je les ai donc attrapés par le col pour les faires partir en arrière, assommés sous le choc.

        Yuan : Pas bougé sinon vous prendre balle perdu.

        Le message avait été clair et j’ai donc repris mes deux sacs pour suivre une direction inconnue. Me faufilant à travers les chaises plus ou moins encore debout, j’esquivais par chance de temps à autre les plombs qui volaient. Voulant prendre ma sortie de secours qui avait été aussi mon entré, un homme arme pointé devant moi cria ma mort en pressant la gâchette de son arme. Je ne sais pas comment j’ai fait, mais à cet instant, un miracle eu lieu… Je ressentais à nouveau les choses différemment tout autour de moi. Mes nerfs avaient pris un volume étrangement important et pour la deuxième fois, je pouvais ressentir les choses lentement. La trajectoire de la balle en était une et je pu prendre en main mon poing de métal pour frapper la balle avec cette dernière. Le ricoché fit entrer le projectile dans le mur, le danger plus ou moins évincé, je reprenais rapidement la notion normal des choses. En allant droit devant mon adversaire, un simple coup suffit à le rendre hors d’état de nuire, sans provoquer sa mort. Au loin dans le couloir que j’avais emprunté plus tôt les bruits étaient aussi présent et je devais trouver une autre sortit… Donc retour à la grande salle ! Mais je venais aussi de repasser devant le passage des « invendu »…

        ****

        Ulcky : S’il y a moyen de les aider en sortant, ce sera aussi une aide pour nous !

        Yuan : Oui c’est vrai, mais les faire sortir de ce trou… En plus tu as vu leur forme ? Ils ne pourront pas se hisser par eux-mêmes, ils sont trop faibles.

        Ulcky : Et bien avec le corps de notre ami… On pourrait créer une poulie et un système de treuil sommaire… En 30 secondes c’est fait !

        ****


        Et le roi de la charpente s’exécuta donc ! Malgré le moment difficile, il était très facile de créer un système d’ascenseur humain. Quelques planches pour servir de support à nos faibles alliés et a plusieurs en contre poids de mon ennemis assommé, ils pourraient remonter aussi nombreux soit-il… J’ai crié pour les inciter à monter sur la planche, puis une bonne dizaine remonta ! En leur expliquant le principe, je les avais aidés pour les trois premières remonté et lorsque la plupart d’entre eux fut enfin à la surface, ils pouvaient prendre leur liberté et continuer à remonter les autres « invendus » restant seul.

        Les invendus : Merci jeune homme, dire qu’on voulait te manger… Merci...

        Ulcky : Oui et bien pas trop vite, là c’est un peu la cohue, alors pour me remercier, fuyez…


        Disais-je avec mon large sourire. Une partie s’empressa donc à me suivre de retour vers la grande salle ou un trou était apparu… Etrange, mais bien pratique pour fuir !

        ▬ Que tous mes nakamas rejoignent Sekhmet et Anouket!! Allez tous vers Noun!!!

        ****

        Yuan : Vers qui ? Nous ? Noun ? Ahhh !!! Je n’y comprends rien dans ce délire.

        Ulcky : On s’en fou on passe par le trou et on se barre !

        ****


        Direction donc la sortie. Mais il me fallait encore aller jusqu’au port pour rejoindre le navire et les autres…
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        Ô pleure ma mère, la terre

        Pillage dans la ville d'esclaves en 1624

        ~~La fuite ~~

        Et voilà, tous mes nakamas étaient en fuite en direction du navire, sauf Muchacho-Chan qui était avec Kusanagi-Kun et moi. Les hommes qui nous avaient attaqués étaient tous hors état de nuire, sauf pour quelques chanceux qui prenaient la fuite. Tant pis pour le nettoyage de fond en comble. Ils ne feront qu’alimenter la légende de toute façon. Quant au survivant parmi les marchands ou esclaves, j'en avais rien à faire. Ils étaient libre. On gagna vite la zone où se trouvait la fille de ma seconde, puis, ensemble on se dépêcha de rejoindre les autres qui se dirigeaient déjà vers le port. On laissa maintenant le bâtiment derrière nous. Ahahah, on était près de notre réussite. Chargés de nos lourds sacs, on s'approcha de mes autres nakamas. Certain d'entres eux étaient accompagnés d'esclaves et de... pauvre commerçante transformée en bonne.

        Soudain, alors qu'on courait tous. Mon Den Den Mushi se mit à parler. Mon visage changea, car s'il sonnait, ça voulait dire que mon fils avait des problèmes et ce n'était pas bon signe! La Marine nous avait peut-être repérée où elle était déjà au courant. Bordel, si c'était le cas on pouvait dire adieux tout le monde.

          Pullu, pullu, pullu. Pullu, pullu, pullu.


        Merde, je n'arrivais pas à le trouver. Rien à faire, ça me faisait stressé. Je parvins à l'avoir et à peine décroché que j'entendis une voix autre que celui de mon fils. Un homme d'âge mur que je ne reconnaissais pas. J'avais pris l'escargophone que Nakano-Kun m'avait donné. Il l'avait récupéré d'un des organisateurs. Il fallait donc que je fasse attention à ce que je disais. L'ennuie... C'était ma tonalité très féminine...

          Grencho? Est-ce que tout se passe bien? Tu as mon argent?
          Il n'y a pas de Grencho, ici. Qui êtes vous?
          Hein?! Qu'avez-vous fait de Grencho? C'est à moi de vous retourner la question!!!
          Nous sommes la Déesse Hathor des Ombres du Chaos. Tu n'as pas répondu à notre question et cela est fort déplaisant. Il serait préférable que tu nous révèles ton identité. Nous avons décimée tous tes hommes.


        L'homme devait certainement savoir que je courrais à cause de mon souffle qui me trahissait. Ce n'était pas facile de garder un rythme de la sorte. J'ignorais qu'il était, mais maintenant que je le tenais, j'avais bien envie de savoir. Disons qu'il avait su attirer ma curiosité.

          Hé bien madame que se prend pour une déesse, tu as fait l'erreur de t'attaquer au terrible capitaine pirate des Chiens des Mers. Jamais tu ne pourras quitter l'île! Ahahah.
          Et toi tu as tort de t'en prendre à ta Déesse.
          Gotcha!


        Après cette échange bref, j'appelais Ichimaru pour qu'il prépare le navire. Il pouvait manœuvrer le vaisseau afin qu'on monte plus facilement dedans.

          Pullu, pullu, pullu. Pullu, pullu, pullu.
          Thot? Prépare l'Inferno! On arrive bientôt.
          Ok. Je prépare les canons et l'Harmaguédon?
          Non! Pas tout de suite. On le fera une fois hors de port. Et veille la ligne d'horizon, car un bateau pirate peut venir à tout moment. La menace viendra de l'extérieur.
          D'accord.
          Gotcha!


        [RP Équipage] Ô pleure ma mère, la terre - Page 2 Separateur-2

        Au bout de quelques minutes de course, on ralentissait la cadence. On était sur le point d'arriver au port. Donc la Marine pouvait être là. Moins on en croisera, mieux se sera. On était plus suspect avec nos gros sacs. Quoique. Je demandais à tout le monde d'arrêter de courir et de reprendre notre souffle. On marcha alors en direction des docks. Tout se passait pour le mieux. Même en étant habillé en garde ou en organisateur, les gens ne remarqueront rien de bizarre. Ainsi, on s'avança tranquillement vers le Noun qui était prêt à partir. Les voiles étaient gonflés. À notre arrivée, mes nakamas qui étaient à bord enlevèrent l'ancre. On chargea notre butin sans un éclat de joie. On faisait comme si on était des commerçants normaux qui transportait de la marchandise classique. Et voilà, on avait tout chargé sans encombre. Il manquait plus qu'à partir.

        [RP Équipage] Ô pleure ma mère, la terre - Page 2 Signat10
        Aoi D. Nakajima


        ~ FIN ~


        ~~ Page 6 ~~


        D'après les testaments de la Reine des Masques, dit Hathor.

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