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Tortuga Arc I : Avis d'expulsion version Sea Wolf.




Grand Line, 4ème voie.
A quelques miles nautiques de Tortuga, neuvième et ultime île de la 4ème voie.
La fin d'une traque.



Traversant les vagues tel la lame d'un scalpel tranche une carotide, la proue du Fenrir fend l'océan sans s’éloigner de son but, filant à vive allure avant même que l'éclat de l'écume n'ai eu le temps de l'accrocher. La mer gronde sur son passage, les vagues s'élèvent comme pour l’empêcher d'atteindre son but, mais malgré cela la fier navire de la marine ne ralentit même pas, comme insensible à la colère des éléments et à leurs funestes mises en gardes. A son bord, les hommes s'activent en cadence et avec une rigueur toute professionnelle, ramenant à eux le cerf volant géant qui leur a permis de voguer à une vitesse de croisière que les plus vifs esquifs de contrebandier envieraient. Deux jours de moins... deux jours de gagnés à la force des bras et grâce à l'expertise de ses marins et de leur capitaine qui connait la mer comme si elle l'avait enfanté elle-même. Deux jours qui permettront de lancer la manœuvre la plus audacieuse entreprise par la marine de la 4ème voie depuis bien longtemps. Tortuga est sa cible. Et les Sea Wolves sont ceux qui y écriront leurs nom sur le grand livre de l'histoire.


Dans la cabine du commandant, l'ensemble des officiers sont là, entourant comme à l'accoutumé une table couverte de cartes et de rapports d'information divers. L'alcool a été servit avec parcimonie, les cigares ont changé de mains, chacun se prépare physiquement et mentalement tandis que leur capitaine clarifie une ultime fois le plan établi. Et quand tout semble près et que la vigie signale leur destination proche, l'homme-poisson pose son regard sur chacun de ses subordonnés. Il est fier. D'être là. Fier d'avoir tant fait et d'être sur le point d'en faire encore d'avantage. Fier de l'avoir fait avec la meute qu'il contemple. Puis, d'une voix grave ou perce déjà les prémices d'une excitation bridée depuis trop longtemps :

- Tout l'monde est prêt les enfants ?

Signe de tête commun.


- Bien. Alors on y va.




Le Fenrir fend une nouvelle vague gigantesque en deux, faisant fit du ciel qui gronde et de la mer qui enfle. Il n'est pas dit qu'une tempête n'éclate pas dans les prochaines heures. Mais de cela la meute n'en a cure. Tortuga est là, et l'odeur de l'aventure et de la gloire est trop forte.




(...)


Du haut du promontoire de son phare flottant, Jacko l'persifleur tente tant bien que mal de se mettre à l'abri du vent glacial et chargé d'embrun qui le fouette depuis trop longtemps. Mal protégé dans sa cahutte exposée aux éléments, il ne peut que maudire son capitaine pour l'avoir mis de corvée de phare en cette soirée maussade. La mer est déchainée... la pluie ne devrait pas tarder à tomber, et en aucun cas il ne devrait avoir à être là : Son poste semble inutile en ce jours. Guetter la mer ! Surveiller l'arrivée des Sea Wolves du redoutable Contre-Amiral Arashibourei. Pffff... Ils ne devraient pas arriver avant au moins une grosse semaine, les informateurs de la flibuste étant formels : les Sea Wolves arriveront épaulés de toute l'armada de la contre Amirale Ziva, dès que celle-ci aura fini de prendre possession de ses nouveaux locaux à la Gueule. D'ici là il sera bien trop tard, l'ensemble des pirates présents s'étant alors dirigés vers le nouveau monde à la suite de leur chef à tous : le redoutable capitaine Drake. Celui-ci ne devant d'ailleurs pas tardé à arriver pour leur ultime voyage.

-Brrrr...

Et ce maudit brouillard qui arrive en plus de ça. Voilà qui ne va pas aider à rester au sec*... Mais... attendez... Écarquillant grand ses yeux fatigués par l'ennui, Jacko scrute avec plus d'attention un épais nuage de brume qui s'est arraché de la mer, et qui depuis quelques temps se rapproche décidément bien vite de sa position. Sur grand Line on doit éviter de s'étonner à chaque nouveauté, mais ce nuage a vraiment quelque chose de bien trop tangible. De trop concret. Et le fait qu'il se détache à chaque minute de la brume dont il s'est extirpé raffermit le doute qui s'instaure dans l'esprit du pirate. Le doute se transforme peu à peu en suspicion, puis en peur. Et puis il est trop tard... la brume happe le minuscule phare de bois, avant qu'un "Craaaack" lugubre retentisse...
De Jacko et de son phare, nulle trace si ce n'est quelques débris flottant épars, vite éparpillés par les courants puissants de Grand Line. Une oreille attentive pourra tout juste entendre dans la brume les voix de quelques mystérieux esprits vengeurs, fantômes marins à l'aura funeste :


-
Euh... on vient pas de percuter un truc là ?
- Piou.
-Roooh bordel les gars, faites gaffe quoi merde... N'allez pas m'rayer ma coque en roi des mers sur des cochonneries à la dérive hein.



(...)


Du haut de l'énorme Gaillard arrière de Galion qui lui sert de manoir, son chef bien à l'abri du mauvais temps ne remarquera même pas la disparition de ce minuscule avant-poste pirate, happé par la brume pour ne jamais en ressortir. Il fait bien trop sombre, les creux des vagues trop profonds, et le brouillard bien trop épais pour éveiller une vigilance endormie par un flot constant et parfaitement mis au point de désinformation. Car jamais au grand jamais Ziva n'aurait accepté de marcher sur Tortuga, ce qui de toutes façons n'a jamais été dans les ambitions de l'homme-poisson arriviste. Tortuga sera pour les Sea Wolves seuls. Et ils arrivent.


Car bien que confiants par les bonnes nouvelles du retard prévu du terrible équipage de marines d'élite, tous pirates qu'ils sont les plus perspicaces des veilleurs ne peuvent qu'être intrigués par l'arrivée imminente d'un bras de fumée, qui contre toute attente bifurque directement vers l'entrée du port donnant sur les principaux quais de l'île ; là d'où partent toutes les grandes artères de la ville d'épave, là où sont rassemblées ses plus nombreuses troupes et marchandises. Mais le fait est connu, lorsqu'on a plusieurs chefs et qu'on ne communique pas assez, il est difficile de prendre des décisions adéquat sans un sacré temps de latence. Et si les pirates communiquaient entre eux, même sous la bannière d'un seul chef, ça se saurait.  Un pirate est individualiste par nature... Alors lorsque le bloc épais de fumée sombre pénètre dans l'enclave de Tortuga, tous les yeux de la piraterie locale se sont un à un portés sur lui, sans pour autant qu'un petit malin ne juge nécessaire d'en faire la remarque. Le voisin s'en donnera la peine, logique. Ou pas.






Puis, d'un seul coup, une ombre effilée semble surgir de la brume, s'en extrayant en la déchirant telle la lame acérée d'un poignard. Une proue, agressive et pleine de crocs. Celle d'un loup. Puis... la silhouette fine d'un navire de course au centre duquel trône un SmokeDial géant en fin de vie, éructant ses derniers volutes. A son bords, une vingtaine de silhouettes pleines de confiance, s'exhibant sur le bastingage avec une hardiesse toute caractéristique. Et en haut de son mat... Stupeur générale : Une mouette bleue, célèbre fanion de la marine ! Et juste au dessus, celui tant redouté des Sea Wolves !


Tandis que le navire poursuit tranquillement sa course vers une embarcadère de libre, tous les regards exorbités ne peuvent se détacher de cette vision surréaliste d'un équipage dont transpire à chaque geste confiance en soi et la provocation. Nul n'ose émettre un son, et tous regardent sans savoir comment réagir. Ils sont là... Les loups sont là. Les Sea Wolves sont là !

Et tout à l'avant, un profil plus massif que les autres, fermement campé debout sur l’immense tête de loup qui sert de proue au Fenrir et se tenant fermement d'une main au cordage tandis que l'autre repose sur sa hanche dans une attitude pleine de défi : Le contre amiral Toji Arashibourei. Son regard porté droit devant lui provoque des sueurs froides dans le dos des moins braves, tandis que le sourire carnassier peint sur son visage paralyse de frayeur les plus faibles... et derrière lui sa meute gronde comme une seule bête. Leur réputation les a précédé depuis bien longtemps, sapant les forces des frères de la côte ; qui plus est pris sous le coup de la surprise. Si seulement Drake était déjà là...




Près de cinq cents glottes avalent leur salive à l'unisson, tandis que le navire de la marine poursuit sa courte route vers le cœur de la cité pirate.



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"P'tain..."

L'Voyeur, d'habitude assez pensif, est en ce moment trop concentré pour se perdre dans ses pensées. Il regarde cette forme d'agitation et d'à la fois de calme qui se trouve sur le Fenrir par ce temps. Les Marines sont à la fois pressés, tendus, mais contents. Enfin, de l'avis d'Gakuen. Ce dernier se concentre, retrace les moments de cette grande aventure... Comment ont-ils fait pour en arriver jusqu'ici, jusqu'à cet endroit redouté par toutes les mers. Comment ce marine, ce Toji, a réussi à rendre Ryuuku heureux à l'idée de s'occuper de ces pirates, et par s'en occuper, c'est par le faire de main morte. Même si ça correspond pas à ce qu'était le marine au début de sa carrière, ça le dérange pas. Les choses changent...

Toute cette voie, toutes ces îles, toutes ces aventures. Ils sont partis de loin, cette aventure est long périple. Il s'en est passé des choses depuis le début, découverte de pouvoir, perte de pouvoir, découvertes, nouvelles rencontres, espoir, aide, massacres par certains de l'équipage... Ça fait pas dans la dentelle.

Faut croire... faut croire que cet équipage, même si c'est une belle bande de salopards tous les plus malins que les autres (et par malin, c'est dans l'sens l'mec qui sait quoi faire pour arriver à ses fins), sont attachants. Le Ryu, qui était un mec très renfermé sur lui, prêt à trahir qui que ce soit pour ses propres fins, faut croire qu'il s'est trouvé une sorte de... famille. D'accord, c'est pas l'genre de famille qui te rassureront quand les choses vont mal, c'est pas non plus le genre à te dire que tout va bien, non. Ce sont des vrais, ceux qui te diront la vérité, ce qui se passent, et qui sont eux-mêmes. Ça, pour être eux-mêmes... Ils le sont. Ils ont leurs idées, leur façon de faire, leur voie. Certains suivent leurs rêves, d'autres profitent "simplement" de la vie...

Cette habitude de se perdre dans ses pensées... Elle revient toujours assez vite chez le marin. Il n'y a que que quand il observe que le voyeur arrive à s'intéresser à ce monde extérieur. Resserrant sa cravate (toujours habillé de la même manière, à la fois classe et détracté, essayant de se donner un genre), le marine se concentre. Il essaye de sentir ce qui l'entoure. Il n'y a pas grand chose sur cette mer, la puissance du navire qui parcoure les flots, la force déployée par l'équipage pour avancer à une de ces vitesses, les profondeurs abyssales impossibles à sonder... et non loin, il sent un être vivant, qui se rapproche vite. Un éclaireur ? Hm, pas le temps d'y penser, que le navire est passé sur cette chose. Ce Fenrir tiens, bâtiment magnifique, ténébreux (ça doit faire plaisir à Red, ça), terrifiant. A l'idée du cap'tain.

Entouré de tous ces hommes, Gakuen est en confiance. Il regarde Toji de dos. Ce mec est plus qu'un simple type, il ira plus loin qu'un simple marine. Sûrement a-t-il des idées derrière la tête... Se surprenant lui-même à ces pensées, Ryuuku affiche un petit sourire : J'espère que ça ne s'arrêtera pas ici, pour les Sea Wolfs, j'espère que le patron a de quoi nous régaler encore par la suite... En attendant, l'équipage se rapproche fortement de l'île de Tortuga, ils y sont presque même à cette dernière étape. Une consécration, qui va faire du bruit. Cette île, c'pas d'la merde, pour faire bref. Mais l'équipage est trop confiant pour avoir peur, rien ne les as arrêtés, alors pourquoi maintenant ?

La question ne se pose même pas.

Allant s'afficher avec les autres à l'avant du navire, Ryuuku se place non loin du capitaine, ce dernier avec cette attitude de défi qui lui va si bien. Et le Voyeur, fièrement dressé sur ce bateau, fier de faire partie de cet équipage, fier de ce qu'il est devenu, fier de ce qu'il inspire, est content de se trouver à ses côtés. Les loups ont faim. Et promesse de Ryu, j'vais trouver un moyen de m'occuper de vous...
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Il fallait avouer, tout de même, que voguer sans encombres vers Tortuga, procurait une certaine satisfaction à l'ensemble des Sea Wolves. Et si Rachel avait eu du mal à se mettre dans le bain, la satisfaction la gagnait autant que n'importe quel autre loup. Fallait croire que loups et corbeaux étaient faits pour s'entendre.

Enfin, voguer sans encombres était tout de même un peu présomptueux. Il fallait avouer qu'elle avait eu un peu de mal à diriger l'équipage dans cette purée de pois dont le navire lui-même était l'auteur. Un Smoke-Dial géant, faut avouer que niveau discrétion, c'est le top, et que malgré le doute qu'il finit par semer dans les esprits un peu plus clairvoyants qui se disent qu'un bras de fumée comme ça, c'est louche, eh bien l'avantage stratégique n'est non négligeable. Malgré le peu de visibilité qu'avait Rachel pour aviser et donner les ordres. Et le détail qui prouvait autant le point positif que le négatif, c'est l'avant poste qui fut percuté et perdu dans les flots de Grand Line. Ah certes, la vigie ne les avait pas vus et n'avait pas crié à l'invasion. Mais c'était également vrai du côté du Fenrir.

- Euh... on vient pas de percuter un truc là ?
- Piou.
-Roooh bordel les gars, faites gaffe quoi merde... N'allez pas m'rayer ma coque en roi des mers sur des cochonneries à la dérive hein.


Et Rachel de se tasser comme elle le peut, plus petite qu'elle ne l'était, en sifflotant la seule chanson qu'elle connaisse. Chanson dont elle avait allègrement changé les paroles, il fallait le dire.

Puis, le problème de visibilité, il disparaît. Une fois en vue du port, dans un silence de mort qui accueille en général les anges, les mauvaises nouvelles et les marines dans un nid de pirates, l'aura de classe que l'ensemble de l'équipage dégage investit peu à peu les planches du Fenrir qui finissent par savoir parfaitement ce qu'elles doivent faire et à quelle intensité.
Alors quand le brouillard se lève sous les dernier cahots du Smoke-Dial, découvrant une horde de marins aux sourires blancs comme leurs lames, aux poings sur les hanches, imitant Napoléon en territoire conquis, personne ne s'occupe de manier les écoutes, les drisses et les voiles. Même Rachel, en retrait derrière la seconde voire la troisième ligne, reste impassible et observe avez zèle toutes les mines qui les dévisagent et inversement. Et ce sans donner un seul ordre.

Le Fenrir ralentit lentement sa course, comme mû par une volonté propre, et glisse lentement vers un embarcadère soudainement vide. Comme de juste, il est parfaitement placé. La coque érafle pour la forme le bois du ponton, bruit assourdissant dans ce silence absolu, et, une fois immobile, comme Rachel jette une amarre épaulé par Xan, la passerelle de débarquement chute dans un bruit mât, résonnant à l'infini dans l'obscurité. Et personne ne semble l'y avoir jeté.

Près de cinq cents glottes ré-avalent leur salive à l'unisson, tandis que les bottes d'un homme-poisson au sourire carnassier caresse le bois de la passerelle dans un claquement sec qui contraste avec l'humidité du lieu. Suivi de près par celles des officiers dont la marche n'est orchestrée que par le tempo inné chez eux de la peur qu'ils font naître dans ces cinq cent glottes trop figées pour espérer se mouvoir. Les mines sont patibulaires, les Sea Wolves jouent avec des couteaux, des lames, des accessoires qui font tout sauf envie de faire mu-muse avec, dont le seul dénominateur commun est la fraiche passion de se délecter de la peur qu'ils créaient chez ces cinq cent chiures de sole de botte. Devant, une brute épaisse, suivie par un chapeau au-dessus d'un regard aussi effrayant que calme. Non loin, une chevelure rousse au rictus aussi mauvais que celui de l'homme poisson. À un pas de distance de cette dernière, Ryuuku, aussi songeur qu'à son accoutumée mais qui cette fois semble prendre conscience de ce qui l'entoure et même s'en réjouir. Viennent ensuite une dizaine de paires de bottes qui foulent au pied l'île repaire de pirate et ce qu'elle représente.
Et toute cette procession est fermée par une paire de talons noirs, une robe à dentelle en soie de Myriapolis et surtout une faux gargantuesque. Et tout ce qu'elle représente.

Étrangement, en très peu de temps pour le dire, il y a beaucoup moins de cinq cent glottes dans les parages.

Et y'a pas à dire, la satisfaction de faire frémir de peur des foules entières, ça n'a pas de prix.
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Tortuga, prochaine destination des Sea Wolves, consécration de ce premiers voyage en Grand Line pour Lin, depuis Reverse Mountain et ses pauvres brigands, en passant par les parcs d'attractions et les maisons nobles de Inocent Island, sans oublié les Allods, l'assaut de la Gueule de Requin et les autres petites escales, jusqu'à la cible principale de la meute, Drake.
Le Smoke-Dial tournait à plein régime, prenant un coup de clé plate de la part de Lin lorsqu'il faisait des bruits étranges, un acte de gratuité totale étant donné que de toute façon le machin marchait très bien tout seul. Si dans le concept se cacher dans la brume c'était une bonne idée, si une boule de fumée blanche commençait à se déplacer de façon régulière ça s'avèrerais très vite louche et la rouquine ne devait surement pas être la seule à le penser, cependant ce genre d'idées parasites furent vite soufflées par l'impacte entre la proue du navire et un échafaud de bois de piètre qualité.


- Euh... on vient pas de percuter un truc là ?
- Piou.
-Roooh bordel les gars, faites gaffe quoi merde... N'allez pas m'rayer ma coque en roi des mers sur des cochonneries à la dérive hein.


Lin n'avait même pas eu besoin de gueuler pour la coque, on s'en était chargé à sa place, la grande classe quoi. Maintenant la visibilité ambiante se faisait plus claire et bientôt le Smoke-Dial deviendrait inutile, un détail car pas si loin que cela on pouvait déjà apercevoir la destination de la meute et par la même occasion l'on pouvait déjà sentir la puissance et la motivation de l'équipage se gonfler de seconde en seconde. Puis le Smoke-Dial crachote ses derniers jets de fumées, laissant apparaître dans un timing tellement infâme qu'il en ferait baver toutes les divinités existantes ou pas sur cette planète la proue du navire, puis tout le reste bien sûr, mettant également à découvert au fur et à mesure les loups tous le sourire aux lèvres, galvanisés avant même les discours glorieux de leurs capitaine.

La tigresse n'avait même pas besoin de s'inquiéter pour la coque du Fenrir, le navire s'arrêtant presque par sa propre volonté, pile-poil dans une place au quai, certains mécréants présent au ports regardaient, d'autres fuyaient, d'autres se cachaient mais tous le monde nota l'arrivée de ces fous dangereux qui représentaient le gouvernement. La passerelle de débarquement s'abat sur le quai dans un bruit lourd alors que Toji est le premier à descendre, suivis de prêt par ses officiers dont Lin qui affiche une mine mauvaise, pas de sourire qui font peur pour une fois, simplement l'air hautaine comme elle sait si bien le faire... depuis sa défaite contre Yukikurai à Gueule de Requin un sursaut d'orgueil avait emplie la tête de la commandante qui ne voulait que démontrer sa supériorité écrasante face à ses adversaires désormais et cela commençait par cet air plein de mépris pour la bleusaille présente en face des loups.
L'entrée était une réussite, les pauvres pécores qui restaient dans le coin ne lâchaient pas les loups des yeux et Toji semblait satisfait de ce constat et il avait pas tord, c'est vrai que c'était quand même la grande classe.


*Jouer les poseurs c'est bien, mais agir c'est mieux.*

Aussi la tigresse s'avança sans aucune forme de pitié, l'air mauvaise mais prenant tout de même soin de ne pas se dresser devant Toji, faudrait pas qu'il y'ai des conflits d'égo devant les figures locales. Elle gonfla son torse et sans aucune forme de pitié se mit à hurler ce que tout le monde pensait déjà comme acquis dans son cerveau et surtout pour marquer le coup.

- AU NOM DE L'ÉQUIPAGE DES SEA WOLVES, JE DÉCLARE CE PORT COMME NOTRE PROPRIÉTÉ À PARTIR DE CET INSTANT !


Pas de pour-parler, pas de compromis, les Sea Wolves étaient là en conquérants, en vainqueurs et qui plus est... personne ne serait assez con pour s'attaquer à l'équipage complet directement, pas même Drake s'il était là.
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-Allez tu descends !
-Non !
-Vas y descend !
-Non !
-Ah mais ça suffit maintenant. J'ai dit tu descends !
-Mais pourquoi faire d'abord ?
-Parce que je suis lieutenant et toi non, alors c'est moi qui décide !
-...
-J'attends !
-C'est pour aller sur la barque hein ?
-...
-Je le savais ! Si c'est ça je refuse de descendre ! Je suis vigie moi, ma place c'est en haut du mat !
-En mer peut être, mais la on entre au port, alors la place de la vigie c'est en bas sur la barque ! Drake est pas la et il est hors de question qu'on se fasse cueillir sans prévenir.  Alors tu descend !
-Non !
-Bon y'en a marre, soit tu descends soit je monte et je te descend ! Je compte jusqu'a cinq... Un...
-Ok ok ça va... Je descend... Je descend... Inutile de s'énerver quoi... Y'a pas mort d'homme hein...
-Et ben quand même...Bon, tu t'installes sur la balise de surveillance et tu ouvres l'oeil. Voila des vivres pour trois jours, un den den, et tu nous préviens dés que tu vois une voile. C'est clair ?
-Des vivres pour trois jours ? Mais, vous allez venir me chercher avant hein ?
-Bien sur... Tiens, prend encore des rations... On sait jamais...

Et cinq minutes plus tard le Fenrir abandonne dans son sillage la balise qui vient de changer d'opérateur...

-Héhé, têtu le gamin, j'ai cru qu'on allait devoir scier le mat pour le convaincre de descendre. Ou l'enfumer remarque...
-La commandante aurait fait la gueule...
-Pour sur ouais... Pis pas qu'elle hein... Bon, je marque quoi sur les registres de débarquement, comment y s’appelait déjà le petit ?
-Celui qu'on laisse sur la balise ? Argos...

[...]


-Piou? (Ben ?)
-Non, on débarque pas avec les autres. Faut d'abord tirer cette affaire au clair. Drake est pas la, et j'aime pas l'imprévu ça me rend nerveux. Alors on va laisser les autres faire le spectacle, et comme on a bien vu qu'ils étaient pas encore au niveau de l'infiltration, on va le faire en solo. D'aprés mes renseignements y'a un CP 2 sur l'ile, on lui met la main dessus en douce et on le fait cracher tout ce qu'il sait. Et au pire, même s'il sait pas il pourra nous donner les noms des gens qui savent et sur qui on peut taper... Va préparer la barque et on quitte le bord en profitant de la fumée.
-Piou... (Moi je sais nager...)
-Ok, tu le prends comme ça, je respecte... Mais je m'en souviendrais... Et filer mes fringues à ma doublure tu penses que c'est dans tes cordes hein ?
-Piou... (Pfff )

Et pendant qu'une vague de frousse parcourt le port comme une trainée de poudre, une barque miteuse portant un brave marin et son pingouin accoste dans un coin tranquille.

Comme on dit, chassez le Cp il revient au boulot...


Dernière édition par Red le Dim 27 Oct 2013 - 11:12, édité 1 fois

    Surprise, incompréhension, panique, peur... Tout ce que compte Tortuga de flibuste et de contrebandier est pris sous le coup de la nouvelle, qui comme une vague se répand de navires en navires, de passerelles en passerelles, de coursives en coursives. Certains n'osent y croire, d'autres sont terrifiés, de moins nombreux s'affairent. Puis, d'autres sentiments viennent tout naturellement se juxtaposer : Fierté, colère, haine de l'uniforme, envie, avarice. On est pas pirate sans un minimum d'amour du risque, sans compter une certaine dose d'amour propre. Alors qu'une trentaine de marines s'amusent à se jeter dans la gueule du loup avec autant de suffisance, ça a de quoi vexer les plus courageux. Et les plus cupides aussi.
    200 Millions. C'est la récompense promise par le richissime Corsaire Greed pour quiconque mettrait hors de combat un des officiers de la marine. Et 400 Millions pour celui qui lui apporterait la tête de leur Capitaine : Toji, le père tempête. Alors face de tels chiffres, les cœurs des pirates ont du mal à résister aux promesses de telles richesses et du potentiel qu'ils pourraient en tirer. Et c'est bien ce qui a poussé le Corsaire à proposer de telles sommes en l'absence de Drake. Une précaution qui saura se montrer utile sous peu sans nul doute possible.



    Pour Hoosû Ûzo, la question est là. Avec tant de berrys, il lui serait alors possible de racheter d'autres armes, d'autres troupes... Et ainsi d'assoir un peu plus sa position dans le conseil du crâne sans risquer un échec des plus fatals. Lorsqu'il s'agit de Putsch, mieux vaut ne pas lésiner sur les moyens. Car ce n'est pas que les regards de ses quatre collègues ou des trente-six prétendants qui suivent aient des airs malsains, mais si en fait. Il serait donc dommage de manquer une telle occasion de se financer un siège moins près de la porte de sortie au conseil du crane.
    Le voilà donc qui s'équipe de ses deux serpettes d'argent, avant de se diriger d'un air solennel vers la sortie de la frégate retournée et transformée en QG de luxe. Ses hommes le suivent avec respect... Tous ont appris à le craindre et à l'admirer. Il est celui qui a détrôné Omar "Le couperet", Ramarac "L'ombre de sang" et Henry "La Torpille humaine". Sa maitrise des lames est admirable, et c'est pour cela que Drake l'a accepté sous sa bannière. Il est l'un des élus qui le suivra sur le nouveau monde. Il est l'un des cinq.


    Tortuga Arc I : Avis d'expulsion version Sea Wolf. Hoosa_10

    Passant calmement le pas de la porte, Hoosû s'arrête un instant. La grande rue faite de passerelles et de ponts de navires arrachés puis rassemblés semble déserte. Un silence étrange s'est emparé de cette partie de la basse ville. Et au loin... Il peut entendre les murmures portés par le vent de la nouvelle qui se répand. Quelques pirates affolés traversent les rues dans tous les sens, porteurs de messages qui se confirment : les Sea Wolves sont là.
    Et de l'autre côté de la "rue", d'un ensemble de corvettes assemblées en une sorte d’hôtel, un de ses confrère sort à son tour avant de se stopper sur le seuil de son propre QG. Yah kû Za. Rival au sein du conseil du crane, et peut être allié providentiel du jour. Les deux hommes se regardent sans un mot ni un sourire. Chacun calcule, prédit, estime. Puis d'un hochement de tête se mettent d'accord. Combiner leurs forces déjà immenses pour abattre un de leurs adversaire et empocher la prime de Greed. Et si leur rival est estropié dans l’opération... ce n'en sera que mieux. Mais avant de penser à ça, mieux vaut faire front face à des adversaires qu'ils savent redoutables. D'ailleurs, une première silhouette semble déjà remonter l'allée dans leur direction. Yah raffermit sa prise sur son tabouret de combat, Hoosû sur ses serpettes ; puis les deux hommes attendent que le marine remonte à leur niveau et se jette de lui même sous leurs armes. Courageux oui, mais pas suicidaires.


    Tortuga Arc I : Avis d'expulsion version Sea Wolf. Yah_ku12



    (...)

    - AU NOM DE L'ÉQUIPAGE DES SEA WOLVES, JE DÉCLARE CE PORT COMME NOTRE PROPRIÉTÉ À PARTIR DE CET INSTANT !


    Ahahaha bien parlé la mouflette ! Là tu poses les roustons ! C'est bien ça. Pas b'soin qu'je m’égosille à m'adresser à la plèbe, y a la tigresse qui est là pour ça. Tout autant de coffre et de hargne, mais avec une p'tite touche toute personnelle en prime. J'ai trouvé mon Hérault huhuhu. Alors moi du coup, j'peux pas m’empêcher d'avoir un sourire en coin qui s'affiche tandis que j'remonte le quai d'un pas décidé, tête mi-baissée et cigare au bec. Les mains dans les poches, j'affiche une certaine réserve qui trompera personne, vu qu'même dans mon bain j'affiche plus de menace qu'une bordée complète de 36 livres. Puis j'vais pas m'lancer dans un discours ; pas encore. D'autant qu'les choses sont déjà bien claires pour tout l'monde, alors inutile que jm'abaisse à parler à la piétaille. Mes loups vont n'en faire qu'une bouchée, si nombreux soient ils. Aucun doute la-d'ssus, j'ai une toute confiance dans ma meute qui se sait au pied de l'ultime étape du voyage. Je les sens brulant comme la braise, aiguisés comme ma lame, affamé de gloire et de victoire. Pauvres pirates. Je vous plaindrais bien si j'avais pas tant envie d'contribuer au massacre tiens, huhuhu.

    Et tandis que j'continue sur ma lancée, je lâche derrière moi sans m'retourner vers mes hommes quelques sommaires instructions. La voix est calme, mais on y sent couver les tons des grands soirs.

    - La mouflette. J'te laisse gérer l'équipage en mon absence. Nettoyez moi cette chienlit et faites gaffe au Fenrir.
    Moi j'ai une vieille affaire à régler. Seul.


    Et sans un mot d'plus je trace ma route en direction du centre de l’incroyable amas de navires enchevêtrés et de passerelles suspendues qui montent jusqu'au cœur de la haute ville, résidence probable de la cible de toute mon attention : Vadish Brahamizu, alias "Greed". Les pirates s'efface sur ma route, se faisant ombre et vent en attendant qu'un chef ne les mettent au pas et ne les pousse à l'attaque. Seuls, ils sont trop effrayés, trop faibles. Pour ma part je ne les vois même pas. Un seul nom me vient en tête en l'absence de Drake. Un nom pour quatre visages. Greed.

    Alors je remonte l'artère principale qui va du port au marchandise à la haute ville. Les pontons disparates claquent sous le poids de mes rangers... Les rues se vident tandis que les forbans claquent les sabords qui leur servent de fenêtres. Ils m'observent, se cachent, se préparent... Mais je m'en moque. Greed ; c'est tout. Et au bout de quelques minutes, aux deux extrémités de mon champ de vision deux pirates aux visages connus qui se montrent sans pour autant afficher une hostilité déclarée. Je les ignore. Trop petits poissons. Trop faibles. Je laisserai le soin à mes loups de les croquer pour moi. Je passe ainsi entre les deux hommes, dont le regard s'est alors subtilement durci à mon approche. Derrière eux leurs hommes en spectateurs... Les mains toujours dans les poches et la fumée de mon cigare qui me suit tel un fil d'arianne, j'arrive à leur niveau sans leur prêter attention. Dans ma tête d'autres pensées...




    - Danse de la mort : Les deux funestes Geysers !

    - Tabouret-kempo : L'Utlime repos !

    Comme un seul homme, les deux capitaines pirates se jettent sans prévenir sur l'homme-poisson imprudent qui vient tout juste de passer entre eux. Déchargeant chacun soudainement une de leurs plus puissantes attaques ! Ils savent que l'effet de surprise pourraient leur donner un avantage certains qui leur assurera la victoire et la fortune. A deux contre un, des deux côtés à la fois, dans les angles morts ; autant d'avantages certains. Yah kû Za se projette ainsi de tout son poids tout faisant grossir à vue d’œil ses déjà immenses biceps, afin d'écraser de toute ses forces l'angle le plus dur du tabouret dans la nuque du marine. Hoosû Ûzo bondit quant à lui tel un éclair au raz du sol, tandis que ses deux lames fusent vers les deux carotides de l'hybride. L'attaque est parfaitement synchrone. Les coups fondent ! Le marine n'a même pas encore commencé à bouger. Il est déjà fini. Trop orgueilleux, trop imprudent. Il est... BAM !
    Les deux hommes se figent soudainement dans l'espace et le temps... avant de s'écraser tout à coup de tout leur poids, totalement inconscients. Le marine pour sa part continue sa route sans avoir changé d'allure, l'air de rien. On le voit juste remettre les mains dans ses poches, qu'il semblait alors avoir sorti.


    Les témoins de la scène parleront de simples coups de poing et de coude, comme apparus soudainement dans le ventre et le menton de leur chefs. Mais à aucun moment ils ne pourront dire avoir vu l'homme poisson prendre la peine de regarder dans leur direction. Lorsque les deux pirates se réveilleront quelques instants plus tard -aidés par leurs hommes inquiets- le marine sera déjà quelques centaines de mètres plus loin, marchant d'un pas régulier vers sa destination. Et d'un accord commun, les deux pirates se décident à laisser Greed se débrouiller seul face au capitaine des Sea Wolves, quitte à se rabattre sur d'autres membres moins, disons... monstrueux.




    -Greed Greed Greeeeeeeed... j'aaaaarriiiive... Fredonne le marine d'un air mauvais.

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    -Tu peux l'enlever ce chapeau maintenant.
    -Mais enfin !
    -Tu vois bien qu'il est top grand pour toi. Tu ne trompes personne.
    -Mais voyons !
    -Et la veste aussi. Elle en revanche est trop petite. Non, décidément, ce rouge ne te va pas au teint non plus.
    -Mais tais-toi !
    -Cherche pas à te justifier. Tu ne peux pas égaler Red. Quand ça va éclater, il penseront quoi en te voyant derrière Lin plutôt qu'au front ?
    -C'est juste pour lui donner un peu plus de temps !!
    -Ah ouais. La diversion. Il aura gagné une demi-heure à tout casser. J'espère que ça lui aura été bénéfique.

    Rachel se détourna de la doublure de Red qui la fusillait maintenant du regard et se dirigea en tête de groupe, faux négligemment sur l'épaule, là où Lin venait de se faire passer les rennes de l'équipage par Toji. En temps normal, Rachel aurait pu malgré tout donner l'ordre de rester près du navire pour le protéger, mais elle n'était plus à bord. Et si ça la chagrinait de devoir quitter le plancher instable du Fenrir, laisser le commandement des hommes à Lin l'arrangeait. En quelque sorte. Il faudrait juste ne pas laisser derrière eux trois pauvres membres d'équipages. Contre les dix-miles pirates du coin, ils ne feraient pas long feu, et sans navires, eux non plus.

    Oui, certes ils avaient fait une entrée théâtrale à souhait, posé les bases et s'étaient imposés en conquérants. Ils avaient même battu des records. Sur Gueule de requin, ils avaient déjà placé la barre de « jetage-dans-la-gueule-du-loup » à un haut niveau, mais là, ils allaient décrocher les étoiles. Ça n'allait pas être de la tarte. Et même Rachel se demandait si l'arrivée, aussi jouissive qu'elle avait pu l'être, valait vraiment la chandelle de se jeter dans un coupe gorge tel que Tortuga. Déjà qu'ils avaient bien souffert des pièges de l'île précédente qui se pensait imprenable... Dans combien de guet-apens tomberaient-ils avant que Drake ne fasse son apparition ? Faisant craquer les planches de l'île comme si elle marchait dans un humus humide, notre poupée de porcelaine se rapprocha de Lin en tête du cortège, passant devant Ryuuku. Au travers des bouts de ponts enchevêtrés, l'eau noire en dessous était visible et il semblait que des ombres passaient sans cesse dessous. Paranoïa ? Et tous ces corbeaux qui semblaient observer les marins ; ça aussi s'en était ?

    -Je pense qu'on ne devrait pas trop s'éloigner du navire, de crainte qu'il ne sombre par manque de précautions.

    Le regard quel lui glissa la Commandante lui fit bien comprendre qu'il fallait qu'elle reste à sa place. Très bien, elle ferait ça. Se redressant comme si de rien n'était, elle ajusta sa faux sur l'épaule et avisa un peu plus loin devant eux, un homme poisson aux couleurs étranges étaler deux pirates un peu trop présomptueux.
    Ça commençait déjà.

    -Si beaucoup ont peur de nous, à juste titre, plus nombreux encore seront ceux qui voudront tenter de nous passer sur le fil de leurs lames. Il va falloir rester vigilants en toute situation. Peut-être même aborder une attitude défensive. Un plan... ?

    Le marteau de Lin prit place entre ses mains en un clin d’œil. À ta place on t'a dit.
    C'est avec un petit sourire d'excuse que notre faucheuse s'éloigna de quelques mètres pour aviser un tableau des primes placardé sur un mur. Enfin un mur. On se comprend. Sûrement là pour s’enorgueillir de leurs primes respectives. Jouer à qui a la plus grosse aussi. Une affiche attira particulièrement son attention. Celle d'une femme Naga à la prime de 160 millions. La plus haute du panneau. Comme quoi, faible et femme n'était plus vraiment un pléonasme, même chez les pirates.

    -Bon. Quel est le programme ? On va pas laisser à l'Amiral Arashibourei tout le boulot et tous les honneurs, si ? On est d'accord. Hihi. Je te retrouve bien là, Lin.

    Un peu plus loin, les deux gus étalés par Toji se relèvent et maîtrisent les tremblements de leurs jambes. Le coup de foudre a été immédiat, visiblement. Le courant semblait bien passé entre l'homme-poisson et les deux fourmis. Et il n'avait même pas utilisé ses cellules électriques. Quel tombeur ce Toji. Au sens propre du terme. Et comme tous les chagrins d'amour, on essaie de combler le vide d'une rupture un peu rude. Et de faire des avances aux premières personnes que l'on croise. En l'occurrence, le reste des Sea Wolves. Le regard de Rachel s'alluma comme le moins vieux claquait des doigts pour faire apparaître à ses côtés une centaine d'hommes aux allures aussi faibles que patibulaires. Celui au tabouret le posa à terre et s'assit dessus pour sortir une cigarette. Les deux chefs se toisèrent un instant puis le gang des Kama reprit sa marche vers Lin et Ryuuku, toujours en première ligne. Une rivalité ? Notre faucheuse croisa le regard de Ryuuku. Lui aussi avait remarqué et il devait penser à une manière de l'utiliser à leur avantage.

    -Ok. On ne tue pas les deux chefs. Une pause. Hihi. Ton tour d'avance est écoulé Red.

    Après tout, ils étaient dans la gueule du loup, en territoire ennemi. Là où Drake perce-cœur avait déjà tracé son territoire. Il ne fallait pas s'attendre à ce qu'on leur fasse visiter les lieux. Au moins un point sur lequel pirates et marines étaient d'accord.

    Ils visiteraient une fois les pirates à Impel Down.

      Le gang des Kamas avançait, aussi unis que désordonnés. Unis derrière un chef, derrière Hoosû. Mais totalement désordonnés car certains auraient préféré être n'importe où ailleurs que devant les Sea Wolves et leurs officiers. Mais Ûzo, lui, ne doutait pas un seul instant de la victoire écrasante qui l'attendait. Après tout, un tiers de ses effectifs étaient encore attendus en renforts et le tiers restant, séparés en petits groupes pour plus de discrétion, pouvaient surgir de n'importe où n'importe quand, d'après ses propres directives. Que Yah Kû Za regarde. Il allait voir la supériorité du Gang des Kamas.

      D'autant plus que sous le plancher des pirates, les ombres se meuvent plus que jamais. Rapides, silencieuses, invisibles. La vague écarlate, l'écume sanglante, se répandait, sous leurs pieds. Mais leur cible à eux n'étaient pas les membres d'équipage des Sea Wolves. Non, que les Kamas s'écrasent donc sur ces falaises abruptes, ces rocs qu'ils représentaient. Car la cible des homme-poissons n'était rien d'autre que le Fenrir. Son gouvernail, sa quille, peut-être même ses réserves de poudres. Et une fois immobilisés sur l'île, quand ils ne pourront plus repartir, les dévorer ne serait plus qu'une partie de plaisir. Certes un peu longue, mais Ô combien succulente. D'appétence, ils s'en léchaient leurs dents pointues. Quel festin ça serait.

      Celui qui frappe le premier frappera toujours plus fort !

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    Sur le Fenrir...

    -A mon signal on ouvre les bidons, tout le monde a son masque ?
    -On est prêt sergent !
    -Alors à la mer ! Balancez les gars ! Et respirez pas les vapeurs !

    Et après avoir trainé avec précaution une douzaine de lourds tonneaux sur chacun des flancs du Fenrir, les hommes ajustent leurs masques et basculent les futs par dessus bord avant d'en faire sauter les bouchons d'un coup de hache. Libérant un liquide noirâtre qui part se glisser dans l'eau en glougloutant et en répandant une odeur infernale et une fumée noire...

    -Rah c'est moche, qu'est ce que c'est que cette saloperie?
    -Une idée du lieutenant Red, un produit toxique qu'il a trouvé à la gueule...  D'aprés nos renseignements le coin grouille d'hommes poissons, et avec cette saloperie dans l'eau, tout ceux qui nageront à coté du Fenrir vont faire salement la gueule, regardez, ça commence déja...

    Et tout autour du bateau, alors que le liquide noir s'enfonce en longues volutes dans les profondeurs marines, des dizaines de poissons commencent à émerger ventre en l'air. Tués par les saloperies déversés par les Sea wolfs aussi surement que s'ils avaient péchés et  vidés...

    -Ouais, c'est mort pour la baignade on dirait...
    -En même temps, tu comptais aller nager ?


    [...]

    Plus loin, dans l’enchevêtrement anarchique de Tortuga, l'agent Red avance prudemment de bouts de bateaux en bouts de bateaux. Toute cette ile semble n'étre qu'une gigantesque décharge, un immense cimetière de navires agglomérés les uns aux autres et colonisés en vrac par tout ce qui traine de pirates et de traines misères de cette partie de Grand Line...

    Mais pas que...

    Alors qu'il avance en mode discret, cherchant les points de repère que lui a indiqué le Service pour localiser la planque de l'unique agent abandonnée dans ce panier de crabes. Red se sent de plus en plus serein... Toujours cette petit voix qui lui murmure de faire attention... Cette petite voix qu'il a toujours appelé instinct de survie avant de décider qu'il pouvait aussi dire Haki... ça et le fait que le pingouin a de nouveau disparu, et que ce n'est jamais bon signe...

    Red progresse et se sent épié. Des regards derriére des fenêtres closes, des bruits naissant aussitôt interrompus... Et par endroit ces mouvements furtifs sous la surface de l'eau...

    Le lieutenant s'avance sur une passerelle tendue entre deux navires et aperçoit enfin un truc à identifier. A une centaine de mètres un gigantesque galion dresse un mat orgueilleux vers le ciel, et à sa proue se dresse encore fièrement la figure de proue qui lui donne son nom, Le Sagittaire... C'est dans ce quartier qu’habite le contact...

    Mais pendant que Red évalue le meilleur moyen de parvenir la bas, les locaux passent enfin à l'attaque. Surgissant de la brume marine sans autres avertissement qu'un léger clapotis un homme poisson habillé de sombre se dresse soudain derriére le lieutenant pour lui poinçonner les entrailles d'un coup de couteau rapide. Mais pas encore assez. Red pivote sur place et bloque de la main le poignet de son agresseur, stoppant le coup bien avant qu'il ne le perce avant de lui coller dans le visage un coup de boule renforcé par le Tekkai...  

    Pauvres amateurs qui croient pouvoir surprendre un type de son niveau... L'homme poisson lache son arme et se nique le genou sur la cuirasse de Red qui de sa main libre le troue méthodiquement à coup de shiggan avant de le balancer négligemment à la mer...

    Et pendant que la premiére victime du lieutenant coule à pic en se vidant de son sang ses compagnons surgissent tout autour de la cible qu'ils ont choisis...

    -Je suis le Requin !
    -Et moi la Pieuvre !
    -Et moi le Dauphin !

    -Qu'est ce que j'en ai à faire ? Soyez réaliste les gars, vous n'avez pas la moindre chance contre moi. Je pourrais vous massacrer avec une main dans le dos et ça ne me ferait même pas transpirer... Allez tirez vous, j'ai pas envie de perdre du temps aujourd’hui...

    -Héhé il n'a pas envie de perdre du temps...
    -Il croit que parce qu'il est plus fort il peut se débarrasser de nous...
    -Et il oublie qu'ici, les fruits du démons ne sont pas vraiment une aide...
    -En avant mes frères ! A toi Méduse !

    Et pendant que Red fait le tour des assaillants à la recherche du dernier nommé, deux nouveaux hommes poissons bondissent de l'eau comme des torpilles de chaque coté de la passerelle, tridents en main qu'ils lancent immédiatement sur leur cible qui se fige le temps d'un Tekkai assez puissant pour que les pointes se révèlent incapable de traverser autre chose que ses fringues. Se figeant par réflexe juste avant d'entendre cette voix qui lui dit que ce n'est pas ça la véritable attaque...

    -Merde...

    Et a travers les planches disjointes de la passerelle, celui que les autres appellent la méduse expédie dans la tête du lieutenant une infâme boule d'une substance collante qui lui recouvre immédiatement le visage et le prive de ses yeux...

    *Surtout... Surtout éviter de tomber dans l'eau...*


    Dernière édition par Red le Dim 27 Oct 2013 - 11:13, édité 2 fois

      Ponk ponk ponk...
      Le son de mes pas lourds résonne sur les lattes de bois humides, vestiges d'innombrables navires désossés maintenant transformés en ce qui se fait de plus chaotique amalgame de ruelles et de bâtiments biscornus. Et tandis que je remonte les principales "rues" de cette étrange capitale de la flibuste, je sens se dresser dans ma direction les regards de dizaines voir de centaines d'yeux inquiets. Je peux les sentir glisser sur moi comme une vase épaisse et sale... Le regard de la peur... de la colère... de la frustration. Et tous ces yeux qui du coin des rues et des fenêtres m'observent et me maudissent en silence, moi et l'insultant symbole de la marine qui orne mon épais manteau blanc d'officier. Pourtant, pas un ne sortira de son couvert. Trop peur. A raison. Les deux zig' sans jugeote auront servi de leçon à défaut d'défouloir. Stupides pirates. La fumée de mon cigare me suis tel un animal fidèle, repoussant la brume maritime qui a élu domicile dans les ruelles de charpente comme si elle marquait son territoire sur mon passage. Si même le brouillard se sent pas serein, où va l'monde. Ponk, ponk ponk...

      Puis devant moi, les grands élévateurs qui permettent de se rendre dans la haute ville. Certains capables de tracter d’immenses tas de marchandises. D'autre de petits groupes d'individus. Et un autre... Tout en dorures et en velours fins. Celui du maitre de l'île, son ascenseur personnel, afin de ne jamais au grand jamais être mêlé à la plèbe. Nulle serrure, nul panneau. Tous savent que le prendre sans autorisation suffit à avoir un pied dans la tombe. Car Greed est possessif. Greed est chez lui. Greed est le maître, l'hôte, le seigneur de l'enclave. Et c'est d'ailleurs chez lui que je me rends pour toquer. En levant les yeux, perdu telle l’immense tour d'un donjon, le manoir de Greed. Nul besoin de carte pour savoir qu'il s'agit là de son fief. Une base faite dans la carcasse d'un cuirassier que la marine n'a osé lui réclamer. Une pointe faite de pas moins de quatre châteaux arrières de Galions, véritables joyaux des mers faits de sculptures et de vitraux luxueux. Un palais digne des plus grands princes, à la hauteur des gouts de luxe de son propriétaire. Ma destination. Mon but. Ponk ponk ponk...



      Puis une voix, reconnue entre mille. Gravée dans ma mémoire à grand renforts de rancune et de bile. La voix métallique et hautaine d'un être qui par le passé a toujours su s'attirer mon inimitée. Une voix souvenir de cruels moments et de cruelles douleurs... Mes yeux se rétrécissent à son écoute... du métal en fusion commence à circuler dans mon cœur... une fournaise commence à s'embraser. Mais je reste clame. Pas encore... devant lui seulement... et encore... La voix de Greed ; envahissant le ciel depuis un de ses multiples balcons à l’abri de l'obscurité. Une voix qui se répercute dans chaque ruelle des alentours :


      - Pirates de tous équipages !
      400 Millions à qui me ramènera la tête du poisson ! 50 Millions pour quiconque fera couler ne serait-ce qu'une goutte de son sang ! Le grand Drake y veillera !
      Frère de la côte, combattez pour la gloire et l'or ! Combattez au nom de Drake et du mien : Vadish Brahamizu "Greed" !


      Silence dans la place, juste entrecoupé des échos de batailles qui semblent avoir commencé sur le port... Puis une porte qui s'ouvre. Puis une autre... Et encore une autre... Et poussés par la cupidité naïve et l’appât de la légende, des dizaines de pirates se rassemblent sur ma route. Le groupe grandit... Devenant une masse... Une foule... Une armée. Près de deux cents pirates de tous bords, indépendants en mal de chef ou équipages entiers en mal d'argent, tous sont là pour espérer gagner des millions dont le cupide Greed ne saurait réellement se séparer que dans la mort. Pauvres fous ! Envoyés au suicide pour me faire perdre d'utopiques forces dans une bataille jouée d'avance. Comme quoi la vie ne vaut pas grand chose pour un financier comme Greed. Pas les leurs en tous cas.

      Je m'avance ainsi vers la masse compacte de fiel et de lames, sans freiner un seul instant tant ma confiance est sans limite et tant leurs efforts semblent vains. Eux même semblent hésiter devant une telle attitude... Ils se savent nombreux, mais l'histoire est là.... Cinquante millions pour un coup chanceux... un pari risqué mais au combien tentant. Alors comme un seul homme, la troupe hurle en cœur une multitude de cris de guerre pour se saisir de courage, avant de se ruer en masse toutes dents et lames dehors dans ma direction. Pour ma part je marche toujours, la tête dans les épaules et les mains encore dans les poches... Seul mon regard étincelle de férocité, véritable fenêtre sur le destin qui les attend.



      (...)

      Ponk ponk ponk...

      Mes pas raisonnent sur les planches et les corps entassés pelle mêle, que je piétine et enjambe sans y prêter attention tandis qu'ils s’affalent comme des mouches sur mon passage, terrassés par une puissance qu'ils ne sauraient voir. La bête est là, à mes côtés, bondissant d'un esprit à un autre dans une vague massive de Haki qui écrase toute conscience trop faible pour y résister. Pauvres pantins privés de fils... Greed ne pourra plus jouer aux marionnettistes... Pas face à moi en tous cas. Pas aujourd’hui. Les derniers tentent de rebrousser chemin, mais le temps et la décharge ne leur en donnent pas l'occasion, les frappant de plein fouet tandis que mon esprit se familiarise une ultime fois avec cette force que j'ai appris à apprivoiser. Tous s’effondrent avant de comprendre. Ultime silence.

      Ma main agrippe donc ensuite le grillage dorée de la cage d'ascenseur, avant de la refermer derrière moi. Le mécanisme parfaitement huilé me tracte alors en silence vers les hauteurs, loin des corps inconscients de la vermine au Jolly Roger. Je suis serein ; peu de chance qu'on sabote le mécanisme... Une telle fin serait indigne d'un capitaine corsaire tenant à sa réputation... et mon Geppou me sauverait quoiqu'il advienne. Greed le sait. Il m'attend.
      J'arrive.
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      Et Red se retrouve plongé dans le noir. Pas ce noir mat voluptueux et rassurant qu'il associe maintenant à ses nouveaux pouvoirs, mais un noir poisseux, humide et froid qui lui colle désagréablement les paupières. Et qui contrairement à l'autre le rend soudain horriblement vulnérable.

      Pendant que la poiscaille se marre, Red essaye sans succès de s'enlever la membrane visqueuse qui s'agrippe à sa tête comme si elle était vivante. Impossible, a peine on en décolle un bout qu'elle glisse entre les doigts et se recolle immédiatement ailleurs. Et le lieutenant n'est pas encore assez désespéré pour tenter de se percer le crane à coup de shigan...

      Laissant la l'immonde glu Red se rend à l'évidence, il va falloir la jouer en aveugle... Et voila le lieutenant qui se met à tâtonner du bout du pied comme n'importe quel non voyant. Cherchant du bout de la chaussure à déterminer ou finissent les planches de la passerelle sur laquelle il s'est bêtement fourré...

      Planche, planche, vide aie... non juste un trou avec une autre planche... Gardant les pieds bien contre le sol Red glisse doucement dans ce qu'il espère être la bonne direction pendant qu'il essaye de se souvenir de la topologie des lieux. Y'avait'il un coin propice à un geppou à l'aveugle ? Ou n'est ce qu'une façon plus rapide de se balancer à la baille comme un gros boulet...

      -Carcan de tentacules !

      Bruit de planches brisés et éclaboussures dans le dos du lieutenant qui se jette bras en avant pour éviter le quoi que ce soit qui lui tombe dessus, et qui réussit à attraper de justesse un des poteaux servant de rambarde et s'y accroche comme à une bouée. Ce qui ne suffit évidemment pas à éviter l'attaque de la chose venue de l'eau...

      Un bruit de filament fouettant sauvagement l'air et une série de trucs visqueux, froids et mouillés viennent s'enrouler autour des épaules et des jambes du lieutenant. Sensation désagréable de dizaines de ventouses se collant contre la peau à travers les fringues, comme si une centaine de gobis immondes venaient de lui tomber dessus en le prenant pour une vitrine d'aquarium...
      Et puis un souffle chaud dans la nuque, une odeur immonde de poisson faisandé laissés pourrir au soleil et une voix âpre, rocailleuse et inhumaine dont le phrasé haché fait penser à un torrent de gravier...

      -Au fond de l'eau, personne ne t'entendra crier...
      -Hors de question. Je ne sais pas nager...

      Comme on dit au CP, quand il faut frapper frappe, discute pas... Rendre aveugle un type comme le lieutenant Red c'est une belle entrée en matiére, mais après ça venir l'attaquer au corps à corps et révéler sa position, ça c'est une erreur...
      Et pendant que les tentacules se resserrent pour arracher le lieutenant à son bout de bois Red libère un bras effectue immédiatement une série de Shigan Bachi par dessus son épaule, frappant l'air de l'index à toute vitesse pour propulser dans la direction de la voix une douzaine de balles d'airs plus dévastatrice que des balles de gros calibre...

      Bruit spongieux, grognement de douleurs. Touchés... Les tentacules se ramollissent assez pour que Red pivote et en attrape à la main pour la tirer brutalement vers lui, tendue droit devant lui son autre main attrape quelque chose de plus gros, un corps... Impossible de savoir ce qu'il tient précisément mais ce n'est pas très important, Red frappe. Un shigan aussi gros qu'un poing traverse un corps mou et gorgé d'eau qui asperge le lieutenant en explosant, et Red frappe encore, et encore, jusqu'a ce que ses mains agrippent quelque chose qui palpite, une gorge ? Et la serre jusqu'a ce que le tentacules se décrochent toutes seules de ses membres et qu'il se décide à lâcher le corps flasque et inerte du type tentaculaire...

      -Yabusame !

      Une nouvelle série de sifflements, des projectiles ! Que disait le maitre déjà ? Voir ne sert à rien, il faut ressentir... Les cinq sens sont tous imparfaits, incomplets, et se fier à ce qu'ils vous disent vous rend dépendants et à la merci des conditions variables d'un combat. Seul le septième sens permet une compréhension globale, une analyse complète et parfaite de tout ce qui vous entoure... Avec le septième sens un aveugle peut tirer à l'arc, un homme privé de sa langue ressentir le gout, un sourd jouer de la musique...  

      Alors Red se concentre. Faisant le vide en lui pendant que compréhensifs, les projectiles ralentissent pour maintenir le suspens le temps de la technique... Et Red les voit, un, deux, trois projectiles, il perçoit leur trajectoire comme des rails pointés droit vers leur cible, il se voit lui et n'a plus qu'a bouger pour les éviter, juste un infime mouvement pour se sortir de leur trajectoire, tellement facile...

      Argh douleur... Trois pointes glacés viennent traverser la poitrine de Red qui n'est sauvé une fois de plus que par son tekkai... Autant pour la théorie à la noix... Pas assez rapide...

      -Soshark !

      Un puissant bruit de vagues et le poteau que tient Red qui se met à trembler, les poissons ont décidés d’arrêter de jouer et de faire simple, faire sauter passerelle et Lieutenant.... Prévisible... Mais on ne peut plus efficace malgré tout... Et Red fait le seul choix qui lui reste et d'un geppou se propulse en l'air... l'heure n'est plus à la finesse, il faut se sortir de la avant de se faire entrainer dans la flotte et il n'est plus temps de se concentrer sur le Mantra. Au diable la finesse...

      -Roku Oni No Shigan

      Et de sa position surélevé Red frappe. Envoyant une vague d'air tracer une empreinte de main géante dans le tas d'épaves en écrasant tout ce qui s'y trouve... Et il recommence, frappant surement l'eau en dessous de lui pour y balancer une onde de choc qui ira disloquer tout les poissons qui y rodent, puis détruisant un autre navire aussi facilement qu'un enfant casse une maquette. Et pendant qu'il se maintient en l'air grâce aux arcanes du Cipher Pol, Red continue à jouer les écrabouilleurs de fourmilières, transformant méthodiquement tout le quartier en champ de ruines façon fin de raz de marée en espérant que dans le lot se trouveront ses agresseurs.

      Reste a savoir ou aller se poser... Plouf ?

      -Piou !

      Et voila le pingouin salvateur qui revient comme d'habitude, aussi discrètement qu'il est partout et toujours juste à temps....

      Le geppou suivant du lieutenant l'envoie s'écraser dans un tas de débris juste à coté du bruit de pingouin. Sauvé ? Sauf que le pingouin n'est pas seul, et qu'au vu de la voix féminine qui accueille Red au sol, il a trouvé une copine...

      -Niveau discrétion vous vous posez la quand même non ? C'est le fait de plus être au CP c'est ça ? On se laisse aller ?
      -Hein, mais vous êtes qui vous ?
      -Piou (C'est le contact, je suis allé la chercher pendant que faisais connaissance, elle est sympa, elle va te plaire...)
      -On verra, aidez moi plutôt à foutre le camp, il faut que je me débarrasse de ce merdier...
      -Et exigeant avec ça. Heureusement que votre pingouin est plus sympa. Allez venez, attrapez mon bras je vous aide...


      Dernière édition par Red le Dim 27 Oct 2013 - 11:13, édité 2 fois
        Dans cette atmosphère brumeuse et sombre, le fond de l'air se ferait presque frais. C'est ce que se disait Rachel en sentant des gouttelettes de brume se poser sur ses bras et son visage. Elle frissonna, plus de ce contact que du froid réellement. Elle n'y était pas vraiment sensible d'ordinaire. Et ce n'était pas la centaine de pirates en face des loups de mers qui changerait ses habitudes. Même s'ils commençaient à sortir de leurs vêtements, poches, sacs, et même de derrière leur dos quelques armes aussi utile qu'une feuille à une fourmi. Beaucoup son terrifiés, il faut le dire, mais le moral remonte assez rapidement comme ils s'aperçoivent que le grand Toji n'est pas du tout de la partie. Et à croire la récompense promise par Greed, même les larbins du Contre-Amiral leurs rapporteront des sous. Plus ils avancent, plus les visages s'éclaircissent et les mines fermées s'ouvrent d'un sourire malsain et satisfait. L'appel de l'avarice fait beaucoup de bien, visiblement.

        Dans le dos de la première ligne, à bord du Fenrir, le plan de Red est mis en place. Des bidons d'une liqueur étrange imprègnent rapidement l'écume pour que les petits poissons ne soient plus un problème de taille. Et à en croire les gardons qui remontent mettre leur ventre au frais du manteau de brume, c'est pas le genre de digestif que l'on conseillerai à un malade. Ou alors pour remplacer les doses normales d'euthanasie. Sait-on jamais, peut-être qu'être un Reyes est incurable. Et puis il faut réduire la population de Reyes. Ou de Jack, au choix. Il faudra qu'elle demande à Red s'il lui reste ne serait-ce qu'une seringue en cave de ce truc en fût.

        Détournant son regard du navire, Rachel fait de nouveau face à la marée humaine qui s'avance, confiante. Lin, toujours présente pour envoyer paître ce genre de bleusaille, a déjà fait deux pas vers eux. Qu'ils fassent donc ça. Qu'elle passe devant, Rachel assurera ses arrières pendant qu'elle décimera leurs rangs. Il faut bien leur faire comprendre que les Sea Wolves, même sans Toji ou Red, restaient des Sea Wolves. Et pour ça quoi de mieux qu'une Lin motivée à laisser sur eux les cicatrices de cette piqûre de rappel ? Tandis qu'à côté de notre bosco, Ryuuku qui a du mal à gérer le stress des combats de masse, se saisit d'une arme à feu, prêt à descendre chaque pigeon à franchir le mur de griffes et de poils que Lin ne va pas tarder à devenir. Lui, le voyeur.

        Tandis qu'elle... Elle aurait bien été tentée par taper sur des pirates pour changer des révolutionnaires, mais ce n'était pas ces types qu'elle avait dans le collimateur. Elle avait autre chose à l'esprit. Comme les corvidés. Trop de corbeaux sur cette île, à son goût, pour que ce soit naturel. Certes une île de pirates sans corbeaux, c'était pas une vrai île de pirates, surtout quand l'île en question n'est qu'un amoncellement de navires pirates en décomposition ; mais ici, le corbeau tous les deux toits, c'était pas parfaitement normal non plus. A moins que les Sea Wolves n'aient loupé de peu une série d'exécutions. Donc ce que craint Rachel, en cet instant, ce n'est pas les cent hommes qui apprennent à voler avec Lin, mais plutôt deux mètres de plumes noires, une canne et un monocle.
        Finalement, la masse d'ennemis que combat sans peur notre féroce félin s'amoncelle soudain. Au sens propre du terme. Comme des grains de sables remués par le vent pour former une montagne de corps. Visiblement, ils n'ont pas apprécié de se frotter à plus fort qu'eux et utilisent la fameuse technique de l'union fait la force.

        -Kama-Imitation : Krasny Oktyabr !!

        Alors là, on peut dire que les pieds qui attrapent les jambes, que les corps qui se montent dessus, que les cris à l'unisson qui emplissent la place, que l'agglutinement d'hommes qui prend peu à peu la forme d'un scorpion noir... est inattendu. On se croirait dans un remake de « La Fin d'une Grande Aventure ». Ouais, une espèce d'escargo-film d'action héroïque avec de l'amour enchaîné en prime.

        Le scorpion géant, noir comme les capes revêtues pour l'occasion, est plus qu'imposant. Il fait au moins six mètres de haut, est muni de deux pinces qui sont en fait deux demi-géants, il frappe visiblement fort. Et ça n'a pas l'air d'être le plus dangereux à en croire par les flammes qui jaillissent soudain de ce qui devrait représenter sa bouche et les éclats de dizaines de lames de part et d'autres de son corps. Sans compter sur les divers snipers dans la queue du Scorpion noir ou du cyborg dans sa jambe. Pour des subordonnés sans noms, ils se défendaient plutôt bien.

        -Sa patte arrière gauche ! Frappe sa patte arrière gauche !

        S'ensuivit un étrange duel avec une montagne de corps à peu près synchronisés qui hurlaient à l'unisson à s'en décrocher la mâchoire et un félin vif dirigé par Ryuuku. En tout cas, c'était lui qui hurlait à la seconde de faire des bonds à droite, à gauche ou quand riposter, comme s'il arrivait à prévoir chaque mouvement de l'amas de corps crache-feu. C'était pas plus mal. Petit à petit, elle reprenait le dessus. Et une fois qu'ils seraient tous à terre, ça devrait refroidir beaucoup d'ardeurs et les Sea Wolves pourraient enfin s'en jeter un derrière la cravate comme ils l'avaient prévu, en bon conquérant qu'ils étaient.

        Mais ça, se serait après. Après que les silhouettes encapuchonnées auront été chassées. Des silhouettes étrangement familières qui s'avançaient de part et d'autre de l'emplacement des Sea Wolves. Le gang des Kamas en face, les silhouettes de droite et de gauche. Ça risquait fort d'être désagréable comme situation. Surtout si les quatre corbeaux sous la cape décidaient de lâcher leurs bombes sur eux. Et dans ce cas précis, ça risquait fort de sentir le sapin comme histoire. Et dire que c'était de plein gré qu'il étaient venus se jeter dans ce coupe-gorge. Se prenant la tête dans les mains, Rachel soupira et se laissa aller à une bitte d'amarrage. Sa faux toujours droite à ses côtés montrait pourtant qu'ici, elle ne baisserait pas sa garde. D'un regard aux trois matelots encore occupés à ranger les bidons de Red, elle leur demanda de vérifier les voiles. Il serait bête que des corbeaux s'y acharnent parce qu'ils n'avaient pas pris la peine de bien les ferler uniquement pour soigner leur arrivée. Puis consciencieusement, elle releva un regard flamboyant vers les hauteurs des restes d'un mât échoué au milieu d'un monticule de bois qui se voulait être une habitation.

        Car en haut, la haute silhouette noire d'un Zoan se découpa sur les ciel gris et brumeux de la ville. Et alors que les Sea Wolves restant se jetaient dans la bataille vers les silhouettes encapuchonnées pour protéger le navire, créant une symphonie guerrière de cris et d'armes qui s'entrechoquent, Mister Crow et Blacrow se jaugent du regard. Émeraude pour l'une, perçant pour l'autre. D'une plume, il rajusta son monocle.

        -Bien... Bien... Quelle joie de vous retrouver... Bien... Bien...

        -Tu tombe bien. J'aime beaucoup tes corbeaux. Alors si tu pouvais rajouter une petite ligne pour moi à ce propos sur ton testament...
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        Encore une de ces entrées pour les Sea Wolfs.. P'tain, on est cons, mais on aime bien ça en fait. Faut croire qu'on a confiance en nous. Alors c'est parti. Concentrons nous sur la bataille, ça va être de la mêlée générale, et j'aime pas trop ça. Bon, c'est qui ces deux gus qui se sont bien fait rétamés par le patron. Ça va pas les mettre d'bonne humeur ça. Perspicace le Ryuuku. Ouais alors, qu'est-ce que j'sais de ces deux types moi. Les Yakuzas, ceux qui se battent en mode furtif, et les Kama, les mecs aux tabourets. P'tain encore. C'est quoi ces ennemis ? Y'a moyen d'avoir plus ridicule qu'un tabouret ? Même pas une chaise ?

        Soit.
        Le Voyeur regarde l'équipage des Wolfs qui se dissout tel la brume qui est présente, comme pour tout champ de bataille qui se respecte. Red part de son côté, Toji est déjà loin, et les deux filles sont restées avec Gakuen. Il les aime bien ces deux gonzes en plus, elles sont malines. Une preuve que les femmes ont leur place dans la marine. Héhé. En attendant, il fait frisquet, et Rachel semble "atteinte" pour une fois par ce temps. Tandis que Lin... C'est Lin quoi. Y'a pas de mots. Elle a son marteau en main et elle est prête, ça la décrit bien.

        Pendant ce temps-là (la réflexion du marine), les pirates eux se sont avancés et continuent de s'approcher. Ils ont repris confiance avec le pognon à la clé. Et ça, c'est mauvais. Mais ils n'auront rien, ils le savent au fond d'eux, et pourtant.. Le Voyeur prend un fusil. Ce beau calibre qu'il avait mis dans son dos et qu'il avait pris à un type de l'amirale Zyva. C'est une belle bête, une arme de précision et de qualité. C'est bien travaillé. L'œil dans la visée... Parcours de frissons chez les pirates. C'qui est effrayant, ce n'est pas que l'œil du voyeur très impressionnant dans ce viseur, c'est le fait qu'ils savent qu'avec une arme comme ça , ils sont tous sujets à la mort. Ils peuvent chacun recevoir une balle dans leur tête à n'importe quel moment. Pas toujours rassurant hein oui.

        - Huumm. Je sens un truc qui arrive à l'Ouest, un truc du genre énorme, une sorte de masse qui s'avance seule. Elle vient vers nous, pour nous.

        Le Commandant d'élite sent. Le Haki. Il arrive à percevoir cette forme de vie qui s'avance, il ne sait pas encore deviner ce qu'elle est, mais il sent quand même qu'il y a quelque chose. Et que c'est un de ces énormes trucs, du genre qui se fait remarquer.

        Merde, le combat a commencé en fait. Et sans le savoir, Ryuuku se retrouve sur Lin qui est en mode félin. Y'a une sorte de Scorpion dans la bataille, c'est un peu confus. Mais heureusement, Ryuuku a le temps de voir les attaques venir et pendant que Lin attaque, Gakuen défend. Défend violemment plutôt, répondant par des coups de poings, mais il utilise surtout son haki d'empathie, son nouveau pouvoir, pour que les deux marines ne se prennent aucun coup. Rachel a l'air occupée sur le côté, elle regarde quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Elle a trouvé quoi faire.

        - Bordel, c'est qu'ils sont nombreux ces cons... dit entre deux esquives Ryu' à la féline.

        C'est quoi cette manie de traiter tout le monde de con. Hm, pas le moment. Derrière la baston, les deux chefs pirates qui se causent. Ils se jugent du regard. Ils ont à la fois envie de montrer qu'ils sont chacun les plus forts, mais ils voient bien que pour leurs hommes ça se passe mal pour le moment. Ils réfléchissent, lequel des deux aura assez de courage pour y aller en premier, lequel sera le meilleur. Y'a un peu de tension entre eux deux, intéressant pense le voyeur entre deux crochets.

        - Lin, t'sais m'envoyer là-baaaas..

        Lin avait vu, elle est maline. Elle va s'occuper de ces dizaines d'ennemis qui lui foncent dessus. Elle semble aimer ça, tabasser en masse. Ryuuku lui, attérit non loin des deux capitaines pirates qui se tournent tous deux dans un même mouvement vers le marine. Le marine se relève.

        - Je parie que le gang des Kama est plus fort. C'est ce qu'on m'a dit. Les p'tits jeunes comme ça, c'est des bons.
        - T'es con ou quoi, tu crois que tu vas savoir nous monter les uns contre les..
        - Attends t'as dit quoi, qu'il est plus fort que moi, c'est ça?
        - Mec, ça a pas d'importance, on se fera un duel après au pire.
        - Tu m'énerves, mais t'as raison.

        Et dans un grand saut, ils attaquent à deux le Voyeur en même temps.

        - Howly Sheat. Echec critique du plan du marine...
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        Au cœur de la capitale piratesque, la peur et la surprise ont enfin laissé place à la colère et à sa consœur la rancœur. Les équipages s'organisent, les capitaines s'allient, les flibustiers se rassemblent dans un seul est unique but : refermer les mâchoires de la gueule du loup dans lesquelles se sont outrageusement plongés ces maudits... euh... loups.
        Certains jouent les pyramides humaines version Arachnidae, comprenant que le salut et la fortune viendront du travail d'équipe et d'une pluie de lames et de balles. D'autres encore jouent de la faucille et du tabouret plutôt que de s'assoir patiemment dessus. D'autres plus calmes attendent et jaugent encore... mais tous sans exception tiennent à faire payer le prix de l'audace aux marines. Et le cour de l'audace est en nette hausse ces jours-ci. OPA agressive sur l'industrie du piège et d'la tête baissée on pourrait même dire.

        Mais il ne faut pas croire que les plus à craindre sont déjà en place. Oh que non ! Car en arrière des lignes rouges, d'autres équipages se meuvent dans l'ombre, bien décidés à se joindre à l'avalanche de coups qui doit pleuvoir sur les Sea Wolves ; et ceux en laissant leurs camarades du premier rang payer les pots cassés à leur place autant que possible.


        De ceux là, Old timer en est le parfait exemple. Car si sa longue carrière de pirate lui a bien appris quelque chose, c'est de ne surtout pas sous estimer les risques, qui ici en l'occurrence sont immenses si l'on en croit les histoires que l'on raconte sur le trajet des marines le long de Grand Line. Prise de risque zéro, récompense maximale, ainsi est son crédo de vieux survivaliste. Le voilà donc qui humecte son index avant de le tendre dans la brise marine, jugeant le vent et rehaussant sur un simple ordre d'un quart de degré la batterie de fusée/mortier que son équipage à mis en place de l'autre côté de la ville. Quitte à devoir raser quelques pâtés de maison et quelques rivaux dans l'affaire, rien ne vaut un bon barrage d'artillerie pour sublimer ces maudits Sea Wolves et leur navire imprudent. De toutes façons, Tortuga s'est toujours détruite et reconstruite aux fils des batailles fratricides qui y ont eu lieu. Personne ne lui en voudra... ou peu de vivants en tous cas.

        - La mort frappe de loin, et toujours avec une extrême précision les enfants. Feu !

        Et comme tout autant de démons incandescent, des dizaines de fusées explosives montent dans le ciel en sifflant, avant de retomber sur le Fenrir et ses environs avec une précision chirurgicale.



        (...)
        Plus à l'ouest du champ de bataille, une artillerie d'un tout autre type se met aussi en branle.
        Ses deux mains immenses se penchent avec avidité sur ce qui était avant un Brick et qui est depuis devenu une boutique de jambe de bois (deux jambes achetées, une amputation offerte). Les habitants ont tout juste le temps de s'en extraire précipitamment par les fenêtres que l'atelier prend lui aussi le chemin des airs en direction du port ! Le bâtiment vole... perdant sur son chemin débris épars et morceaux de cheminée... passe au dessus des combats... avant de s'écraser dans un fracas monumental, broyant dans l'instant plusieurs autres "maisons" de la ville basse. Dure journée pour les petites classes sociales de la piraterie... Un bateau ce n'est pas des plus aérodynamique vous en conviendrez.

        Une fois son premier jet d'essai réalisé, Oni le géant se penche sur un autre bâtiment de taille similaire, sûr que son deuxième lancé sera mieux jaugé. Ses bras se tendent à nouveaux, et l'échoppe "de la timbale creuse" file dans les airs, propriétaires terrorisés à son bord !



        (...)
        -Et exigeant avec ça. Heureusement que votre pingouin est plus sympa. Allez venez, attrapez mon bras je vous aide...

        -Piou ! (Attention !)

        Telle l'ombre des shinigamis, un demi-Brick volant passe dans un vrombissement intimidant à moins de dix mètres au dessus du trio paralysé, les clouant sur place tandis qu'il finit sa course un peu plus loin, broyant maisons pontons cordages et humains avec une indifférence digne de sa nature de bâtiment. Plusieurs volets en profitent pour s'écraser autour des Marines/CipherPoles, ainsi que l’âtre d'une cheminée en mal de liberté, quelques meubles fuyant une réception violente et un chat passablement hirsute.

        Et tandis que le pingouin mime de s'éponger le front du coin de la nageoire, Johanna Starling ne décroche pas un seul instant ses yeux tremblant du point d'impact dévasté. Menus tremblements du cou... spasmes involontaires des paupières... et un interrupteur qui se rabat dans l'esprit de la Cipher Pole déjà bien limé par des années d'infiltration dans le plus grand repaire de forbans de la zone. Impossible de tenir dans ce rôle sans un minimum d'interrupteurs nerveux. Son problème à elle, c'est qu'à force de rester sur cette île, des interrupteurs, on pourrait dire qu'elle en a surement un peu trop.

        Alors quand elle se décide enfin à se décrocher du spectacle horrifiant de ce météorite de bois et de pierre, c'est pour se tourner vers le lieutenant Red qui fini de se relever. Et dans son regard... le déclic. Elle en tombe à genou, ses grands yeux vert en amande tout ouverts...



        L'ex-agent Red... s'essuyant d'un revers de main négligé le noir qui a encore sur les yeux... le torse légèrement mis à nu par le choc et l'effort... Sa stature imposante semble étinceler d'un charisme tout ce qu'il y a de plus... ténébreux ! Un torse puissant, exhibé tel un plastron étincelant. Son regard se pose sur elle, semblable à ceux des plus majestueux des rapaces... Elle est transpercée de toute part. Puis un léger sourire charmeur finit de la désarmer, la renversant presque sous le choc. Mister Septembre dans tout son éclat. Quoi qu'à y bien penser, elle l'aurait mieux vu en Octobre Red. L'homme avance un pied, plus l'autre... des gestes d'une telle beauté, d'une telle sensualité ! Elle en défaille presque. Trop de charisme, trop de mojo, trop de ténèbres !.... Retiens-toi ma fille !

        Et à côté, le pingouin qui regarde d'un air désabusé son camarade s’étaler péniblement le reste d'encre qu'il a sur le visage, tout en s'extirpant difficilement des décombres qu'il a lui même créé.


        Dans les airs, l'échoppe de la timbale creuse vole déjà...


          L'ascenseur doré monte doucement et, pendant ce temps là le panorama des combats ravageant la ville basse s'offrent à moi. Des pans entiers de maison explosent sous la main abusive d'un bouddha qui voit rouge, des détonations à tout va ; et au cœur du maelström : le Fenrir battant toujours fièrement les pavillons du loup et de la mouette.

          Pfiiiiiiiiiiiiuuuuuuuuuuu !...

          Et tandis que je contemple en silence les lumières de la bataille et de cette étrange ville, voilà que montent dans le ciel d’étranges fusées étincelantes, laissant dans leurs sillons tout autant de fins traits de flamme et de lumière. Puis comme elles sont montées, les voilà qui plongent à leurs tour dans le chaos des combats. Un Navire vole lui aussi, bientôt suivit d'un autre, et encore d'autres. La Flibuste s'est décidée à riposter, à combattre notre menace avec une démesure à la hauteur de la notre. Mais cela ne me fait ni chaud ni froid... Je contemple donc une fois encore le spectacle durant ma montée vers la manoir de Greed, confiant dans mes subordonnées et leurs compétences. Mon esprit est ailleurs, libre de toutes contraintes tant je sais mes loups aptes à mordre avec une sauvagerie sans égale. L'ultime combat approche. Notre ultime combat. Et dans mon cœur la tension qui monte au fil des mètres... les plus mauvais sentiments et souvenirs faisant surface avec elle. Greed...




          Ting.
          Mélodieux son de clochette lorsque l'ascenseur arrive enfin à destination. Aussitôt, l’atmosphère change comme si je déboulais dans un autre univers. Finie l'ambiance de moiteur étouffante d'un port fait de bric et de broc. Finie la noirceur du temps ombrageux... Me voilà dans le temple du luxe, le palais de la richesse, l'antre du corsaire. Murs de velours et de tapisseries hors de prix, qui étouffent jusqu'au moindre son venant de l'extérieur. Statues de marbre et tableaux de maitre se disputent la vedette entre les colonnes gigantesques qui soutiennent des arches de bois fins dorés. Sur le sol d'épais tapis absorbent quant-à-eux le son de mes pas, comme si le lieu lui-même se refusait à ce que j'y commette le moindre impair. J'avance donc en silence ; seul, errant dans les lieux désertés. Puis un grand escalier à colimaçon de marbre noir d'ébène et de jade m'invite à l'arpenter, m'emmenant alors vers les hauteurs de l’immense tour de Greed. Et finalement, après quelques minutes de marches précautionneuses où mes yeux et mes mains étaient prêts à fuser à chaque instant vers d'invraisemblables pièges, je me retrouve devant ce que je jurerai être la porte d'entrée du bureau du corsaire, ultime étage d'un manoir déjà tout en démesure. Mon instinct m'a guidé à elle, comme impatient lui aussi que n'aboutisse cette rencontre. Cette prote à elle seule stopperait les assaut d'un croiseur, tout en pouvant se le payer d'un seul de ses battant tant l'artiste -Greed lui-même- semble avoir pris un malin plaisir à y incruster ce qu'il se fait de plus fins et riches matériaux. Car faut lui reconnaitre un truc au corsaire, il sait s'y faire pour construire du beau avec du cher... Pour un peu j'serais presque tenté de pas tout raser pour garder tout ça pour chez moi. Presque. Car tout ce que Greed a touché de sa main est souillé, sali par sa seule présence répugnante... Greed... Grrrr... Greed... Grrrrrr.... Greed !


          D'un simple appui de la main je repousse les deux battants visiblement déverrouillés, me laissant entrer comme une invitation dans le sanctuaire d'un de mes plus vieux et honnis adversaires. Combien de temps j'ai attendu cet instant ? Combien de jours j'ai maudit son nom ? Sept ans de bile qui vont pouvoir se déverser d'un coup...

          -Entre Contre-Amiral ; je t'attendais.

          Alors j'entre, poussée par mes ambitions et la bête qui a de plus en plus de mal a se retenir. Je la sens se tordre d'impatience dans mon cœur tandis que j'entends la voix si proche du mécène de la piraterie... mais je tiens. J'ai appris à tenir... S'ouvre ainsi à moi la vision d'un immense bureau et d'une bibliothèque digne des plus grands érudits, surplombée par une coupe de verre et de cristal sur laquelle éclate les grosses gouttes qui ont commencé à tomber du ciel. Et dans une somptueuse tenues qui pourrait à elle seule servir de rançon à un petit royaume, Greed. Tachant de me surplomber depuis une estrade de ses regards et de sa stature. Ses petits yeux métalliques sont posés sur moi, avec ce même dédain aveugle que dans le passé. Mais cette fois il connait mon nom. Cette fois il reconnait ma menace. Et moi, dans cet adversaire tenace je me surprends à ne pas reconnaitre celui d'autre-fois. Il me semble plus petit, moins fort ; et tellement moins impressionnant que dans nos premières rencontres. Comment ai-je pu être paralysé face à un tel homme ?! Honte à moi ! Honte à mon cœur alors trop faible et à mes veines ! Mais je ne suis plus le même dorénavant. Maintenant je suis Toji Arashibourei ! Et je viens pour lui.



          Tortuga Arc I : Avis d'expulsion version Sea Wolf. Sailsil-7b6fd2cf56_imagesia-com_2xhc_large

          -Arashibourei...
          -Greed.
          -Tsss... Tant de tracas... Alors que nous pourrions tant de chose Drake toi et Moi. Pourquoi s'être acharné toutes ces années à vouloir saboter mes plans et mes affaires dans autant d'efforts pathétiques et vains ? Pourquoi là encore tenir à détruite l'empire que Drake et Moi formions ?
          - Trop d'insultes... Trop de dédain.
          -Tu risquerais ta vie et celle de tout ton équipage pour d'aussi futiles raisons ?! Alors que tu aurais tant à gagner à t'allier avec nous ; où plutôt Thunder F. et nous.
          -...
          -Ahahah tu es surpris ? Depuis longtemps déjà j'ai confirmé tes plus sombres secrets.
          -...
          -Mais ne t'inquiète pas, j'ai gardé intact ce mystère au cas où nous pourrions tout deux l'exploiter ensemble un jour vois-tu.
          -Je ne m'inquiète pas. Jamais.
          -Et donc tu serais près à briser ta vie et celle des tiens pour avoir ne serais-ce que le futile espoir de m'atteindre ; le tout pour une simple rancœur ? T'assoir sur autant de Berry pour un honneur blessé ?!
          -Oui. Sans la moindre hésitation je raserais des royaumes entiers. Mais tu ne peux pas comprendre ça. Pas toi.
          -...
          -...
          -... Alors j'imagine qu'il serait vain de vouloir t’inciter à nous rejoindre j'en ai bien peur... Dommage... Mais je m'étais déjà fait à cette idée en vérité. Toute parole est donc inutile si je ne me trompe monsieur le contre amiral de pacotille.
          -...

          Il a raison sur ce point je dois le reconnaitre ; toute parole est devenue inutile. Nos regards, nos attitudes, nos muscles parlent pour nous. Dans nos yeux déjà milles morts s'annoncent. Milles promesses de douleurs et d'humiliation. Et dans ce duel je me sais gagnant. Car nul doute ne m'assaille. Mes frères ? Je les sais capables. Mon secret éventé ? Je l'enterrerai dans la tombe infamante du corsaire. Ses forces ? Ridicules là où des années avant elles me semblaient immenses ! Mais depuis j'ai combattu d'autres monstres. Potemkin.... Mandrake... et tant d'autres. Et dans ses yeux froids je vois que son cerveau de génie le sais... Mais étrangement n'en éprouve que peu de peur... Vanité ? Piège ?

          -Ceci étant dit...
          -...
          -J'ai donc pris quelques... dispositions en apprenant ta venue imminente.
          -...
          -Vois-tu, l'argent permet tant de chose.


          Et tandis qu'il me parle et que je me prépare imperceptiblement à me défendre du terrible traquenard qu'il m'a réservé, je le vois descendre avec suffisance l'escalier qui mène à moi et au bureau nous séparant, avant de retourner d'un geste de la main l'immense fauteuil rembourré disposé juste derrière.

          Mes sens se tendent alors comme la corde d'un arc, prêts à me faire bondir, prêts à me faire plonger vers sa gorge ou un éventuel couvert. Mais nulle arme dévastatrice... nul garde du corps redoutable... Juste un être recroquevillés et menotté. Chétif, rendu pâle par le manque de soleil et la malnutrition... N'ayant que la peau sur les os ainsi que d'innombrables marques de cicatrices laissés par le fouet et le sel. Un esclave si l'on en croit le collier explosif qui orne encore son cou. Un vulgaire esclave pour tout bouclier ?! Mais pour qui me prends tu Greed ?! Pour quel genre de */... Attendez... Je crois... ce visage... cette couleur de peau... Un homme poisson... vieux... brisé depuis trop longtemps... Et tandis que mon esprit remonte le fil de mes souvenirs, les quatre sourires malsains du cyborg s'affichent, fier de son plan et du chamboulement qui s'opère dans mon esprit combattif.

          Nan ce n'est pas possible ?... Ce n'est pas possible...

          Pa... P... Papa ?



          Dernière édition par Toji Arashibourei le Dim 13 Jan 2013 - 19:26, édité 1 fois
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          Les Sea Wolves étaient dans la place ! À peine quelques dizaine de minutes après avoir accostés, voilà que Toji et Red se barrent, laissant Ryuuku, Rachel et la rouquine au commandes non loin du Fenrir. D'ailleurs le Fenrir, point stratégique désormais dans cette future bataille il était le symbole de l'impétueuse arrivée de la justice sur cette île où les pirates font lois. Aussi Red avait prit des dispositions et quelques marins jetaient déjà des tonneaux dans la mer, empoisonnant l'eau autour du bateau pour prévoir toutes attaques sous-marine.

          La commandante faisait face à un groupe de pirates, épaulée par la bosco et le cuistot ils étaient prêts à entrer dans le feu de l'action. Lin dégaina un premiers marteau qu'elle fit tournoyer autour de sa mains à l'aide de la dragonne accrochée au manche et en face les forbans sortaient leurs armes de toutes sortes, certains hésitant, d'autres un peu plus sûr d'eux c'est cependant la tigresse qui fit le premiers pas, elle s'avança et d'un mouvement sec de l'épaule elle pointa son marteau vers la bande devant elle. C'est alors que le message de Greed traversa toute la ville, Lin se mit à regarder de haut les pirates et déclama.

          - 50 millions ? C'est tout ?! On vous sous-paye vraiment pour partirs à la mort...

          Suite à ces mots les premiers pirates craquèrent psychologiquement et foncèrent sur Lin ! Elle attendit que les premiers soient à portés pour esquiver par un simple mouvement de jambe.

          - À mon tour !

          Le marteau tournoya et vint se loger dans le crane d'un premier pirate, puis c'est le genoux de la commandante qui vint heurter le menton d'un autre et ainsi de suite, Lin enchaîna les premiers fous qui venaient s'attaquer à elle, le prenant un à un. Quelques corps expulsés en l'air plus tard les pirates se mirent à s'organiser, se mettant à attaquer un peu plus à l'unisson, obligeant notre héroïne à prendre d'autres dispositions.

          - Finis les duels, très bien...

          Les poils oranges poussèrent, les griffes et les crocs se montrèrent et c'est avec une vitesse folle que la jeune femme se saisit de la nuque de deux pirates pour les briser ensembles.

          - Approchez !

          Lin s'était transformée en tigre ? Ben les pirates étaient en trains de se transformer en scorpion ! euh... attendez quoi ? Devant le regard plus ou moins perplexe de Lin le groupe venait de former une sorte de megazord humain prenant la forme d'un scorpion, fallait avouer que ça avait de la gueule mais bon était-ce réellement quelque chose de potentiellement dangereux ? Oui, des tirs sortirent de la "queue" de la bestiole que Lin esquiva de justesse suites à un avertissement venant de Ryuuku.

          *Bien jouer Ryuu !*

          La rouquine décida de ranger son marteau et se mit en garde, un bras en garde haute et le second un peu plus libre pendant le long de son corps. Ryuuku prévint Lin une seconde fois de l'attaque ennemie qu'elle esquiva donc. La combat s'en suivit ainsi, à l'aide de quelques avertissements du voyeur Lin pouvait éviter certaines attaques et frapper dans le tas à coup de pieds et de poings, sentant les os des pirates craquer à chaques coups. Graçe à sa propre vision et à l'aide de Ryuuku le combat en devenait un peu ridicule en fait, ces pauvres pirates se démenant pour toucher la commandante, leurs formations avait disont du potentiel mais c'était pas encore ça. Rachel pendant ce temps avait été invitée à une rencontre qu'elle n'était pas en position de refuser, c'est ensuite le Voyeur qui demanda un service à Lin.

          - T'envoyer en l'air ?

          Elle sauta en arrière pour se sortir de la mélée et amorça un coup de pied ascendant.

          - Et c'est partie ! Un ascenseur, UN !

          Ryuu comprit le message et bondit sur le tibia de la jeune femme qui le propulsa à destination, maintenant Lin était seule contre ce qu'il restait du pseudo-scorpion. Sans leurs laisser une seconde de plus Lin utilisa son enchaînement du tigre, balancant son corps de gauche à droite pour esquiver les quelques tirs et autres lames courtes qui fusaient vers elles. Malgré tout l'on pouvait voirs des erraflures se former sur le corps de la tigresse qui le remarqua.

          - J'vais vous apprendre !

          Et au moment du choc fatidique !

          BOUM !


          Un truc vint exploser au niveau de l'affrontement et envoya voler les personnes présentes, réduisant à néant la formation du scorpion et infligeant le premiers vrai coup à la seconde des Sea Wolves qui vint s'écraser dans des débrits de caisses en bois. Il ne restait que la fumée alors que certains peinait à se relever pendant que d'autres ne bougeaient simplement plus. Autour d'eux l'on pouvait entendre d'autres détonations, la guerre avait éclatée, opposant Tortuga aux Sea Wolves.

          *Bordel... si je choppe celui qui à fait ça il va prendre chère !*

          Prenant le temps de se relever et de constater les coupures plus ou moins graves sur son corps Lin constata que d'autres pirates arrivaient au loin. Ayant repris forme humaine suite au choc elle reprit un marteau et se remit en garde aussi vite que possible. Le combat reprit alors, Lin devant faire face à des forbans désormais sûrs d'eux et galvanisés par la récompense au dessus de la Sea Wolves. Se battant comme un diable elle chercha du regard Ryuu et Rachel, n'arrivant pas à les trouver... une autre détonation non loins, propulsant de la fumée jusque dans ce quartier.

          *Merde !*

          Le Fenrir ?! Lin se retourna instantanément ne sachant pas ce qu'il advenait du navire quand d'un coup un poing vint se loger dans la face de la marine, l'envoyant en arrière.

          - Arg !

          Quel coup bas ! Et vu comment se tortillait la commandante et le gant en métal du type ça devait faire très mal. Lin se releva doucement, du sang coulant de son nez.

          - Qui ose ?

          En face d'elle quelques pirates pour changer et un type au millieux de la masse, vétue de drapés amples, portant un chapeau asiatique cachant le haut de son visage et en dessous de cela une paire de lunettes plutôt massives dissimulant totalement son regard. Ses gants couverts de plaque en métale ne trompaient pas c'était lui qui avait fait le coup ! La Sea Wolves serra le poing, rangea son marteau et pointa du doigt l'inconnue ignorant totalement ce qu'il se passait autour d'elle, que ce soit les explosions, les alliés ou les pirates.

          - Je vais t'apprendre à frapper quelqu'un en traître misérable !

          Le pirate se mis en garde, ne répondant que d'un faible ricanement, il avait beau avoir une lance dans le dos il semblait vouloir se battre à mains nues et non avec son arme. Une atmosphère s'installa autour de Lin et ce nouvel arrivant, plutôt pesante on avait la sensation qu'aucun des deux ne voulaient être interrompus lors de cet affrontement.

          - Allez la peste, approche...
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          Tout au bout des plus hautes tours de Tortuga, les imposants pics du "manoir" de Greed l'esthète, perçant l'obscurité qui s'empare de la ville au rythme des nuages qui s'amoncellent et du vent qui enfle depuis le large. Le lieu semble silencieux, déserté de toute vie, comme pourrait le laisser croire les innombrables corps qui jonchent le sol aux pieds des élévateurs en contrebas. Seule un immense vitrail auréole de lumière, au plus haut niveau de la plus haute des tours : le bureau privé du Corsaire. Et pour celui qui arriverait à tendre l'oreille aux travers de la bourrasque et des bruit d'explosion qui soufflent sur la ville, des éclats de voix. Tout d'abord menus... puis de plus en plus forts... de plus en plus déterminés... Un silence pesant, lourd comme le calme précédant la tempête... Puis de nouveau cette voix dure comme le granit marin, qui fait alors trembler jusqu'aux dorures extérieurs.

          Puis soudainement, l'imposant vitrail de près de six mètres de haut explose dans une pluie d'éclats miroitants ! Et une silhouette, qui au sein de l'explosion argentée se recroqueville avant d'étendre les bras dans les airs comme s'ils étaient à la recherche d'une prise où se raccrocher... en vain . Greed, le terrible corsaire, la marque des quatre phalanges d'un poing serré encore incrusté dans la poitrine... Et sur ses quatre visages la douleur et le doute peints. Le Corsaire est donc propulsé dans les airs, décrivant une courbe qui semble vouloir le précipiter vers la mort qui l'attend près de cent mètres plus bas.

          Et tandis que le cyborg renégat commence sa funeste descente, une main épaisse et ensanglantée apparait sur l'un des montants du vitrail dévasté, insensible aux éclats de verres qui lui entaillent la peau. Puis c'est au tour du visage déformé par la haine de l'homme poisson de se tendre au dessus du vide, les yeux toujours rivés sur le corsaire, habités par une flamme d'une telle intensité qu'on pourrait les croire de lave. Des pans entiers de son uniforme de Contre-Amiral en lambeaux trainent dans le vent tels des étendards, prouvant qu'on ne perd jamais rien à porter un vêtement SW "survivant". Le vent arrache ensuite d'une bourrasque la cape des épaules de l'homme-poisson en l'emportant dans un tourbillon, sans pour autant parvenir à détacher l'attention du marine toujours résolument ciblée sur le corsaire qui s'éloigne dans sa chute. Son autre main apparait alors, armée de son fidèle poignard et maculé lui aussi de sang. Son corps semble couvert de blessures... Mais le marine en a vue d'autres...




          J'en ai vu d'autres...
          Meurt Greed. Tombe... voilà... Écrase-toi dans cette lie que tu as toujours méprisé ! Fracasse-toi les os parmi ces pirates auxquels tu as appartenu et que tu n'aurais jamais dû quitter ! Éclate tes viscères. Broie ta colonne. Meurt. Crève. Souffre Greed. Mais pas trop vite. Que j'puisse profiter de ta peine et de ta souffrance. Que j'puisse te cracher une ultime fois toute ma rancœur alors que tu giseras tel un pantin brisé à mes pieds. Crève pourriture !

          Quoi ?! Qu*/... Enfer ! Alors même que mon adversaire est à la moitié du chemin vers la mort, le voilà qui -tout cyborg luxueux qu'il est- déploie dans son dos deux gigantesques ailes d'or, assemblage exorbitant de plumes légères comme l'air et recouvertes d'or par pur étalage de richesse. Par tous les enfers d'Impel Down tu n'vas tout d'même pas t'en sortir comme ça raclure ?! Mon visage se tord encore un peu plus sous les traits d'la colère, et je le regarde rétablir tant bien que mal sa portance d'une vrille mal assurée. Le voilà qui entame alors un virage serré pour éviter le mat d'une frégate faisant office de tour. Il en esquive un autre, le forçant à cause de la vitesse pris dans la chute à se redresser vers la haute ville pour éviter le crash. Vers moi donc. Raaaah ! Ne comptes pas t'en tirer comme ça j'te dis !
          D'un bond, je me propulse donc sans hésiter un seul instant dans le vide, tout instinct de survie semblant avoir été perdu durant les quelques minutes qui ont précédé au sein du cabinet du corsaire. L'impulsion fait alors éclater la rambarde où je me trouvais tandis que je plonge tel un oiseau de proie droit vers le drôle d'oiseau qui passe en contrebas ! Le choc est violent, brutal, ne durant qu'une fraction de seconde où le monde semble disparaitre. J'en ai le souffle coupé, mais moins que lui probablement. Car il ne s'y attendait pas forcement, alors que moi je l'attendais de toute mon âme. Nous rebondissons alors tous deux sur les toits et les coques de la haute ville, chacun de notre côté. Et quand je me redresse en chassant les copeaux de bois qui couvrent mes barbillons, je le vois lui, qui se relève tant bien que mal un peu plus en contrebas, une des ailes en miettes et le visage toujours un peu plus en proie à la peur qui s'instaure. Car il a vu... oui, il a vu... Et il reverra encore une fois. Une dernière fois... Avant que ses yeux ne se ferment pour l'éternité. Il a vu...

          Mais le Schichibukai n'a pas atteint son rang en paniquant tel un supernova de pacotille. Il sait que la chance se prend, et qu'il ne lui manque que du temps et une simple opportunité pour renverser la machine. Alors tandis que je plante mon regard sur lui, il se jette sur un imposant câble de métal, véritable relais servant de tyrolienne pour les nacelles allant de la haute ville au port. Faisant jaillir un crochet doré d'un de ses bras, Greed s'y accroche sans perdre de temps, avant de s'y élancer dans l'espoir d'une retraite salutaire. Le voilà donc qui file vers le port, toujours plus loin de ma vengeance. Trop loin. Raaaaaaaah !....

          Pas de câble à ma portée... Trop loin pour simplement sauter vers lui d'un Geppou... Et lui qui prend toujours plus de vitesse ! Bientôt il sera trop loin et pourra se laisser tomber dans une ombre salvatrice. Raaah ! Jamais ! Par mes trois couilles et celles de toute la Marine réunies, je jure que cela n'arrivera pas !



          Mes yeux fouillent donc frénétiquement un chemin sur les toits, une tyrolienne, un quelconque moyen de poursuivre la traque... en vain. Puis finalement, mon cerveau prend une résolution qui fera office de solution, dans toute la démesure qui convient bien sûr à un être obnubilé par une vengeance égoïste. D'un bond j'atterris ainsi sur une terrasse, anciennement pont de corvette démâtée. Quelques coups de poings vifs comme l'éclair broient en une fraction de secondes les attaches reliant le bâtiment aux autres du pâté de maison ! Puis dans un grincement inquiétant la gravité appelle à elle la corvette, la faisant alors chuter dans une pluie de bois et de cris de peur vers la ville basse. Derrière nous les autres navires sans soutient s'écrasent sur eux-même dans une effroyable réaction en chaine que je ne remarquerais même pas, ne lâchant pas un seul instant Greed des yeux tandis que je le vois ralentir peu à peu alors même que l'angle de son câble s'horizontalise... J'ai donc encore une chance ! Plus vite maudit rafiot, plus vite ! Le pont perd de plus en plus de son horizontalité... et y gagne en vitesse. Mes pieds se cramponnent alors aux lattes de bois, et je fais face au vent...
          La corvette dévale donc la ville haute, glissant sur le toit de ses consœurs avec une vitesse toujours plus folle ; dévastant toits, mats, tours et habitants de la flibuste alors inconscients du danger qui leur déboule dessus à la vitesse d'une locomotive lancée à pleine vitesse. La silhouette du pirate se fait de moins en moins petite... HAhaaaa !... Je le rattrape ! Et le port où se déroulent tous les combats grossit quant-à lui à une vitesse inquiétante, pour peu qu'on ne soit pas totalement aveugle à ce genre de détails. Greed, vil fils de chien, me voici !




          Surfer sur une corvette en plein cœur d'une ville... c'est fait.



          Spoiler:


          Dernière édition par Toji Arashibourei le Jeu 31 Jan 2013 - 20:44, édité 2 fois
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          La peste ? Qui était-il pour oser parler aussi familièrement à cette commandante de la marine ? D'un pas agile et direct elle se jeta sur lui en premières prête à lui envoyer un coup de pied sauté qu'il esquiva magistralement. Elle se dépêcha de se retourner après ce fiasco pour ne pas perdre son adversaire de vue mais trop tard, elle encaissa un nouveau coup au visage. L'homme se recula et Lin se releva, du sang coulant de son nez.


          - Alors on aime bien les attaques en traître hein... espèce de raclure.


          Sans un bruit l'adversaire de la rouquine se remis bien en face d'elle, arborant une pose provocatrice dans le sens où il semblait plus se la peter que de se mettre en garde. C'était étrange, ce jeune pirate dégageait quelque chose d'inhabituelle pour Lin qui avait pour habitude d'affronter des adversaires au moins aussi bruyants qu'elle et ce depuis son entrée dans la marine et puis ces lunettes qui cachaient son regard... c'était troublant.

          Spoiler:

          Un tremblement vint saisir la jeune femme, de la peur ? Baliverne ! Pourquoi devrait-elle avoir peur de ce forban sans doute à la botte de Drake incapable de se battre dans un vrai duel en face à face ! Elle frappa le sol du pied tout en fixant son adversaire dans le but de retrouver ses esprits, il lui fallait jauger ce nouvel adversaire. Au vu de son gabarit, de la forme de son menton et même du son de sa voix c'était un jeune con.

          - Alors ? C'était déjà surprenant d'apprendre que le second des Sea Wolves était une femme mais en plus serait-elle du genre à aboyer plus qu'elle ne mord ?

          Provocation de bas étage... mais c'était suffisant pour mettre la rouquine en pétard, comparée à un chien ? Elle chargea son adversaire qui une fois de plus esquiva sur le côté. La commandante serra ses abdos et encaissa le coup qui vint frapper son ventre.

          - Tu es à moi !

          Elle attrapa son bras et l'envoya dans un tas de caisses.

          - J'vai te montrer qui est le prédateur ici misérable cancrelat à la botte de Drake.

          Le pirate était en train de se relever et autour de lui d'autres s'avancèrent, quelques pirates sans noms qui voulaient profiter de la situation pour attaquer une Lin acculée. Un premiers tenta de l'attaquer en traître par derrière et là la tigresse se figea.

          - Mais que...

          L'adversaire au chapeau de Lin venait d'envoyer sa lance sur le pirate derrière elle à une vitesse incroyable, avec une telle propulsion la rouquine aurait pu y perdre la vie instantanément, mais c'était qui ce mec ?

          - Personne ne touche à la dame, c'est MA proie !

          Quelques pirates hurlaient après ce jeune homme, comme quoi il était inadmissible qu'un gamin tel que lui donne des ordres, qu'il venait d'exécuter un nakama de sang froid, cela continua quelques dizaine de seconde jusqu'à ce que le marteau de Lin parte dans la gueule d'un des plaignant.

          - Très bien petit con, c'est l'heure de ta leçon d'humilitée...

          D'un geste sec elle sortie de sa poche un foulard rouge qu'elle vint accrocher autour de son cou, foulard qu'elle possédait depuis son entrée à l'académie de la marine, ce rouge totalement contre le réglement était le symbole de sa détermination à balayer tous ceux qui s'opposerait au poing écrasant de la justice. Pour la première fois l'homme aux poings de fer attaqua en premiers, il était extrêmement rapide, au moins autant que Lin, non même plus qu'elle, la marine esquiva d'un mouvement de tête chanceux un coup de poing puis elle répliqua en balayant en arrière le pirate pour ensuite l'écraser au sol d'un direct du droit dans le ventre. Sans répis le jeune homme se releva par une belle pirouette et se remis en garde.

          - Tu à parler de Drake tout à l'heure, sache petite marine que je n'ai rien à voir avec les faiblards qui on besoins d'autant de monde derrière eux pour avancer.

          - Hey il parle de nous là ?

          - J'sai pas il insulte le capitaine Drake là je crois....

          Un ricannement s'échappa de la bouche de Lin.

          - Alors quoi ? Un rookie qui veut faire ses preuves tout seul en éliminant des figures connues de la marine ?

          Ce fut au tour de l'adversaire de Lin de ricanner.

          - Un rookie ? Non je suis juste venue voirs pour mon capitaine ce que Drake complotait ici, on m'avait conseillé d'éviter le contact avec la marine mais avec les écrasant Sea Wolves ici difficile de faire autrement...

          Un nouveau coup de poing vint cette fois toucher le ventre du jeune homme.

          - En effet... raclure !

          De son poing puissant elle envoya le pirate en arrière.

          - Je n'avais pas finis de parler ... *kof kof*

          - J'suis pas ici pour t'écouter parler mais pour te faire bouffer ce sol que je suis en train de fouler.

          - Tsss, obstinée à ce que je vois, je ne suis pas étoné...

          Lin leva un sourcil, il était devenu bien bavard ce pirate mais sa vitesse était un problème, allait elle devoir utiliser son fruit ? Non... ce n'était pas la peine, son orgueil lui disait qu'elle était capable de faire cela sans. Aussi elle attaqua de nouveau, le prenant d'assaut avec des coups de poings rapides, qu'il esquivait avec peine.

          - Tu parle trop !

          - Inutile !

          Le jeune homme leva son genoux d'un coup et stoppa avec son coup l'assaut de la tigresse qui préférât reculer de peur de prendre une contre attaque.

          - Finis de jouer maintenant ! Je vais te montrer la puissance de l'ingénieur naval au poings de fer que je suis, moi le grand Steel Monk !

          Cette fois c'est lui qui lança l'assaut, décochant ses coups de poings dévastateurs à grande vitesse mais cette fois Lin ne prit pas le coup elle esquiva le premiers d'un mouvement de son corps vers la gauche, puis la droite et ainsi de suite jusqu'à ce que le moine de fer fasse une erreur et à ce moment là l'uppercut droit de Lin partit immédiatement se loger dans le foie de ce mec un peu trop bruyant.

          - Ngh !

          - AH !

          Un second uppercut vint le frapper au menton, la seconde suivante Lin avait prit l'élan nécessaire pour exploser à la gueule du pirate, le Dempsey Roll allait frapper ! Il prit le premiers coup, le second, les lunettes du type blessaient les poings de la rouquine mais cela important peu, elle le tenait !

          - INUTILE !

          Alors qu'il venait d'essuyer son troisième coup dans le visage, Steel Monk arriva à armer son poing pour frapper le poing de la rouquine qui chargeait sa quatrième attaque. Malgré la douleurs la commandante n'abandonna pas et continua, frappant à chaque fois maintenant dans le poings de fer du moine.

          -RAHHHHHHHHHHHHHHH
          -INUTILE INUTILE INUTILE !

          Le dempsey roll était brisé, les mains de Lin étaient dans un sale état, ce prétentieux était fort elle n'arrivait pas à le croire alors que son poing de fer vint frapper la jeune femme à la poitrine... la respiration coupée elle s'écroula en arrière, sous les hurlement de la foule de pirates autours d'eux qui observaient le combat.


          *Merde...*



          Lin venait de subir de nombreux coups, sa respiration avait du mal à repartir, bordel mais d'où sortait ce gars ? Pourquoi un mec extérieur à Drake de ce calibre devait se montrer aujourd'hui ? Elle sentait son marteau lancé précédemment prêt de sa mains, elle le saisit et se mit à serrer le manche avec force... avait-elle était trop vaniteuse ? Aurait-elle dû utiliser son fruit avant ? Sans doute oui...
          Steel Monk lui essuyait le sang qui coulait de son nez et sa bouche, le Dempsey Roll l'avait tout de même un peu atteint.



          - Alors c'est tout... j'en attendais tellement plus... le capitaine avait peut être raison après tout, il ne sert à rien de...

          *SCHTONK !*


          Le marteau de la rouquine vint s'écraser sur la face de son adversaire fracassant ses lunettes.

          - BORDEL ÇA FAIT MAL !

          - Héhé...

          La commandante n'avait pas abandonnée, elle essuya le sang qui coulait de sa bouche tout en se relevant.

          - Finis l'égo mal placé... cette fois je vais te montrer toute la puissance du commandant en second des l'équipage des Sea Wolves, Ayzami Lin... je vais...

          La voix si puissante d'habitude de la commandante se bloqua, comme si elle venait de prendre un sacré coup, elle n'arrivait plus à articuler, ses yeux s'écarquillèrent et son corps tout entier se mis à trembler alors que son adversaire venait d'enlever son chapeau pour enlever par la suite plus facilement ses lunettes maintenant en miettes.

          - C'est... im...impossible...


          Tortuga Arc I : Avis d'expulsion version Sea Wolf. Lindes10
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          Yah kû Za.. Hoosû Ûzo.. Les deux novices du conseil du Crane. Pas si cons que ça en apparence. Pas si mauvais à première vue, mais pas du niveau des Sea Wolfs. Pas du niveau du Voyeur. Une double attaque, des deux côtés du marine, venant de sa gauche et de sa droite. Une serpette et un tabouret se rapprochent de plus en plus du visage de Ryuuku, ce dernier sent les "armes" proches de son visage, éraflant presque ses joues, étonnant pour un tabouret et une serpette, faut croire qu'ils savent s'en servir, ce sont leurs armes aussi... Le combat est lent et rapide à la fois, et en même temps, on entend le sifflement aigu de missiles venant de loin, venant rapidement.

          Soudain les deux capitaines relâchent leur attention suite au son de plus en plus fort, ça se rapproche. Les deux coups portés par les hors-la-loi touchent les joues du voyeur qui avait prévu de se prendre les coups, mais ça ne fait que rentrer doucement dans ses joues.. Il en profite pour agripper les deux pirates qui regardent les missiles qui maintenant sont visibles juste au-dessus de leurs têtes, et le marine prend les deux par le haut de leur t-shirt, et sans les frapper (ce qui étonne les deux pirates pour quelques secondes) il les mets au dessus de lui, comme bouclier de fortune. Le marine avait vu les missiles venir, il utilise les pirates comme défense... Pourquoi pas.

          BOUM !

          Aoutch, ça fait quand même mal... C'est le chaos sur la place, durant l'explosion, les deux capitaines ont presque tout pris pour le marine, mais ce dernier est quand même sonné, et il a lâché prise et les deux rouges ont pu se retirer des mains du commandant d'élite. Brain Master va maintenant entrer en jeu, oui, c'est le nouveau surnom qu'il s'est trouvé, il l'aime bien. Chut. Il se relève, LIKEABOSS, un petit mouvement de main sur le haut gauche de son veston, pour enlever les quelques crasses, et quelques brûlures aussi.

          - D'où ça venait ça, qui a bien pu nous envoyer ces missiles sans réfléchir aux conséquences pour les pirates qui se trouvent ici, feint Ryuuku faisant semblant de se poser la question à lui-même.

          Les deux capitaines pirates se sont réfugiés chacun de leurs côtés, près de leurs forces respectives, ou en tout cas celles restantes. Et dans un même souffle, ils lâchent tous les deux un nom :

          - Old Timer
          - Old Timer

          Une faille, il y a moyen de se servir de ça.

          - P'tain, il a des bons missiles, mais au final, ça semble nous avoir bien servi. C'est un pirate pourtant, ahaha, vous vous tuez entre vous, c'est le meilleur moyen pour qu'on gagne.

          La carte de l'honnêteté, pour l'instant...

          - Je sais pas toi Hoosû, mais moi j'ai envie d'aller m'occuper de ce bâtard de Timer dit d'une voix grave Yah.
          - Ouaip, mais tant qu'on s'est pas occupé de ce connard de bleu, on peut pas faire grand chose.
          - Oh vous savez moi, ça m'arrange que vous vous occupiez de ce.. Old Timer, il m'a l'air plus dangereux que vous.

          Les deux capitaines ont leur attention qui est retenue par le commandant d'élite, ils sont sous tension, normal.

          - Ouais mais après ça, tu t'occuperas de nous non ?
          - D'ici là Drake sera peut-être revenu, et ça ne s'appelle pas une fuite puisque vous allez combattre.
          - Ça sent le coup fourré, mais j'suis pour.

          D'un signe de tête, ils se font signes. Ils sont d'accord. Old va payer pour ce sale missile qui aura détruit une large partie des effectifs Hoosû, et moins même si beaucoup trop du point de vue de Yah kû Za dans le camp de ce dernier. Et dans un mouvement rapide, ils s'éloignent eux et leurs troupes.

          Petit moment de relâchement.. Lin semble combattre un homme de la même carrure que lui, c'est marrant, ils se ressemblent. Rachel, que fait-elle.. Et les pirates, les novices, se relèvent et cherchent une nouvelle aide. Ils ont besoin de quelqu'un pour les mener, ils n'osent plus attaquer seuls. Ils ont compris que ça ne servait à rien, il leur faut une étoile.

          Cette étoile, c'est Oni. Un géant. Il arrive doucement et dans un grand bruit sur le champ de bataille, un bateau dans sa main droite. Lui, ça va être plus dur de s'en occuper de la même manière. Oni regarde les trois loups sur le champ de bataille. Il devrait y en avoir plus, mais il n'a pas envie de trop se poser de question. Et dans un mouvement, il courbe son dos et arrière, et grâce à la gravité, il prend de la vitesse, son bras prend de la vitesse, et il lance le bateau à pleine vitesse vers les Sea Wolves. Mauvaise nouvelle.
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          Inconscient du regard enamouré de sa conquête accidentelle tout comme de l'air moqueur du pingouin, Red continue de lutter contre cette saloperie qui l’empêche d'analyser clairement la situation...

          Tiuuuuuuuuuuuuu...

          -Y'a un bruit non ?

          Pas de réponses du pingouin... Mauvais présage...

          Rha, c'est cette empathie la... Voir sans les yeux ça fait chouette, mais on a beau dire c'est pas évident.. Qu'est qu'il disait déjà Raoul ? Un truc à base de feuilles de chemin et de courant d'air... Saloperies de maximes... Voyons voir... Les feuilles, le vent, le sentier... Ah oui ! Tes adversaires sont des feuilles a la dérive sur un sentier infini.. Ta réaction, c'est le souffle d'air qui balaie la feuille et l'envoie se perdre au loin... Red lâche une interminable seconde de réflexion, utilité néant, zéro... A moins que... Pourtant pour Raoul, ça marchait... Red revoit parfaitement le vieux type les yeux bandé et envoyant malgré tout valser au quatre coins du gymnase les gros durs du Cipher Pol... Il disait que dans un certain rayon autour de lui il pouvait ressentir intégralement ce qui se passait... Et par conséquent se retrouvait tout à fait immunisé à toute attaque surprise...

          Si Raoul le fait, Red peu aussi...

          Tiuuuuuuuuuuuuu...

          C'est quand même bizarre ce bruit...

          Concentration maximale, posture de garde défensive, prêt à parer n'importe quelle attaque d'ou quelle vienne... Et ressenti... Red ressent chacune des planches sous ses pieds, évalue leur résistance et les légères flexions que cause son poids et se décale pour se positionner de manière optimale. Ses sensations s'étendent jusqu'aux extrémités du ponton comme s'il était soudain partie intégrante de chacune des ces planches... Personne, le lieutenant est seul... Toujours prêt à parer une éventuelle attaque Red tourne sur lui même, il sent le vent, il devient le vent et ne rencontre qu'un seul être humain dans le coin... Il faait face au soleil et le devient aussi... Se voyant soudain comme de l'extérieur, planant au dessus du lieutenant à la recherche du danger... Plus besoin de regarder pour voir...

          Tiuuuuuuuuuuuuu...

          Tiens, une maison qui vole...

          UNE MAISON !

          -TEKKAI !

          Et pendant que Red perd toute concentration, l'échoppe de la timbale creuse, douze tables, cinq tonneaux de bière, trois client, un tavernier, cinquante kilos de vaisselle et un raton laveur (embauché la veille) viennent s'écraser sur l'infortuné lieutenant et l’ensevelissent complétement sous un gros tas de décombres.

          -AIe...


          -La j'ai mal...

          -Genre... Vraiment mal...

          Tiuuuuuuuuuuuuu...

          BONK !

          Arrivant en retard, une casserole de bronze et un reste de confiture de mure viennent atterir en plein sur le crane d'un Red qui vient à peine de réussir à percer le toit pour s'extirper des débris de la cabane... C'est la goutte de trop...

          -RHAA MAIS C'EST PAS POSSIBLE !

          Tiuuuuuuuuuuuuu...

          BONK !

          -MAIS BORDEl ! POURQUOI MOI ?

          Tiuuuuuuuuuuuuu...

          -BLACK HOLE !

          Jaillissant de la maison éparpillée comme les tentacules d'un monstrueux kraken, d'énormes filaments d'un noir d'encre surgissent tout autour du lieutenant Red et se répandent autour de lieu suivie par une marée d'ombres qui filent sur le décor comme un incendie sur une flaque de pétrole. Le projectile surnuméraire n'a pas le temps d'atteindre sa cible qu'un Red furibond braque sa main vers le ciel avant d'utiliser toute la puissance de son pouvoir. La main puis le bras se couvrent de flammes noires et l'objet en chute libre y est immédiatement aspiré et englouti... Mais déjà un bruit familier se fait entendre à nouveau...

          Tiuuuuuuuuuuuuu...

          Et c'est tout le corps de Red qui se couvre d'immenses flammes noires, comme si le lieutenant tout entier venait de s'embraser. Et entre ces mains une vaste sphère de Ténèbres entame sa formation, atteignant rapidement la taille d'un boulet de canon, et telle le mini trou noir qu'elle est, la sphère attire a elle tout ce qui n'est pas solidement accroché aux alentours, enflant à chaque fois qu'elle engloutit quelque chose jusqu’à tenir difficilement entre les bras écartés du lieutenant qui la relâche enfin, propulsant sa boule de noirceur vers le ciel et la nouvelle maison qui lui tombe dessus...

          -BLACK SUN !

          Suivie par un nuage d'objets attirés par sa terrible gravité, le soleil noir que Red vient de créer décolle et va traverser la maison en chute libre. Flash noir, la boule se dilate, épousant les contours de la maison comme une gigantesque bouche se préparant à engloutir une proie trop grosse pour elle... Et pouf, il n'y a plus que la sphère qui continue sa route pour s’arrêter au zénith de l'ile...

          Et sur le sol de Tortuga, la gravité terrestre perd lentement ses droits pendant que le trou noir se met à tourner pour mettre en œuvre son formidable pour voir d'attraction...Les outils se mettent à décoller lentement, les cordages se dressent à la verticale et otu ce qui n'est pas solidement fixé à quelque chose de lourd se met lentement à léviter et à dériver vers le gouffre béant qui survole maintenant la ville...

          -Rah, mais que quelqu'un m’enlève ce truc !


          Dernière édition par Red le Dim 27 Oct 2013 - 11:14, édité 1 fois
            Tête renversée, Rachel n'avait devant les yeux que de sombres plumes noires. Les quelques rares qu'elle avait réussi à lui arracher étaient déjà depuis longtemps sur le sol malmené que Lin foulait aux pieds. Pour le reste, sa vision est simplement obscurcie par des images collées à sa rétine. Elle ne savait pas bien ce que lui avait fait Mister Crow, mais c'était véritablement agaçant. Ça faisait déjà dix minutes qu'elle lui courait après en espérant lui faire signer ce fichu papier d'héritage et lui ne faisait que s'envoler au dernier moment en laissant sur elle fondre une nuée d'oiseaux noirs d'encre. Elle avait même dû répliquer à ses bombes en utilisant sa sienne propre, plus artisanale, qui reposait dans la tête de sa faux. On pouvait d'ailleurs admirer un magnifique cratère non loin du port et -au travers- les quelques hommes poissons neutralisés par Red, ventre à l'air. Et cet imbécile de corbeau qui ne faisait qu'éviter et fuir.

            -Allons allons... Puisque je vous dis que c'est inutile... allons allons.

            Maintenant que vous savez pour les plumes noires, le pourquoi de la tête renversée. Voilà maintenant dix minutes, donc, que Rachel affrontait des corbeaux. De simples et tout petits corbeaux qui loin de faire le poids ne faisait que l'agacer d'avantage à chaque nuée qu'elle détruisait. Tourbillonnant sans cesse, jouant de sa faux comme d'une majorette expérimentée, on aurait pu confondre Black Crow avec un hoola-hop. Et les corvidés tombaient les uns après les autres. Si aucune des plumes de Mister J'évite-sans-broncher n'étaient tombée, ses hordes à plumes, elles, n'en jonchaient pas moins les planches pourries de Tortuga. Il l'épuisait et ça fonctionnait à merveille. Les centaines de bec et de paires de serres avaient réussi à de nombreuses reprises à lui écorcher le corps et à laisser apparaître sa peau d'albâtre sous son uniforme du type survivor. Elle ne faisait donc que s'accorder une pause, faux plantées dans un mat ayant perdu toute son utilité en tant que simple armature pour un bâtiment construit à base de focs. Tête en bas. Essoufflée et le regard alerte.

            -J'aimerais juste savoir ce que tu fais ici si ce n'est pas pour nous barrer la route. Tu es avec Drake mais tu ne fais que repousser l'affrontement. Alors que je demande que ça, te vaincre pour obtenir tes nuées d'oiseaux qui me permettraient de voler... Tu imagines, voler ?

            -Hum hum... Bien sûr que j'imagine... Hum hum.

            -Oui, tu t'en moques de ce que je dis quoi.

            Une nouvelle fois, un sifflement, d'abord très fin, s'intensifia, signe d'une nouvelle déflagration de fusées explosives. Elle détourna le regard et Mister Crow en profita à la dixième de seconde près pour mettre encore plusieurs mètre de distance entre elle et lui, lui envoyant sur le dos un nouveau nuage de corbeaux d'un mouvement d'aile.
            Et pour la douzième fois comme c'était la douzième vague de corvidés, elle tournoya à nouveau, se débrouillant pour envoyer certains des corbaks assommés directement sur la trajectoire des missiles qui auraient dû détruire le Fenrir. Protection certes mince, mais au moins le bateau n'avait-il que quelques éclats et des voiles à peine roussies. Lin et Ryuuku se débrouilleraient avec les leurs. Les explosions se multiplièrent et comme la poussière et la sciure de bois retombaient en une épaisse couche sur Tortuga, il ne resta bientôt plus que de nouveau cratères s'ajoutant aux autres déjà existants et un bourdonnement désagréable dans les oreilles.

            Prise de vertiges à cause des tourbillonnements à répétition et le peu de poison qui circulaient encore dans ses veines de convalescente, elle darda un regard émeraude flamboyant sur un Crow qui avait encore mis de la distance entre eux deux. Un regard qui en disait long. Comme les vibrations de l'air sombres pouvaient en donner le ton.

            -Oh oh... comme vous m'effrayez... Oh oh.

            -Et si tu te taisais et que tu me refilais juste une trentaine de corbeaux ? Les dizaines que j'ai déjà tué sont une perte bien trop grande pour nous deux.

            -Bon bon... Je ne suis pas là pour me battre. Encore moins pour vous léguer à titre gratuit mes serviteurs... Bon bon.

            -Pas à titre gratuit. Je comptais négocier avec toi ta rémission de peine.

            -Hé hé... je suis déjà en accord tacite avec votre capitaine sur ces sujets... délicats... Hé hé.

            Il la narguaient. Elle secoua vivement la tête pour débarrasser son regard des plumes noires qui s'estompaient, ce qui eut pour effet d'étendre l'effet de son onde de terreur sombre. Qui ne semblaient n'avoir aucun effet sur lui. Lui qui voletait tout joyeux.
            Tous deux reprirent leur ballet d'attaques et d'esquives, elle grandement affaiblie par les corbeaux, les images rétiniennes et ses vertiges, lui grandement aidé par son don de vol. Pourquoi n'était-ce pas Ryuuku qui se chargeait de lui ?
            Mais soudain, il perdit pied. Comme ça. Pourtant, ils étaient loin des soucis des maisons volantes et des tracas des maisons glissantes, jouant au chat et à la souris de plus en plus haut dans les étages des bâtiments. D'ailleurs, Rachel aussi perdit pied. Son appui plutôt. Et les nuées de corbeaux aussi durent s'envoler de leurs perchoirs. Ils en perdaient leur ramage. Notre lieutenant remarqua bien vite que la gravité changeait. Grâce aux boisures qui s'envolaient, oui. Mais lorsque tout à coup elle ne put plus poser les talons sur des structures stables des échoppes, elle comprit qu'elle avait un souci. Et lorsqu'elle vit la boule noire qui attirait tout objet à elle, elle se douta que Red n'y était pas étranger. Parce que Red pas content.

            Pourquoi elle ? Sérieusement. Pourquoi ne faisait-elle que 45kg ? Pourquoi avait-elle gagné les hauteurs pour espérer faire signer à Crow un papier officieux ? Et pourquoi diable Red voulait-il soudainement détruire toute l'île ??? Oui, c'était le but à la base, mais elle ne faisait pas partie de l'île !

            Les vagues de noirceur s'en furent. Crow avait réussi à se faire à ces changements de gravité et la suivait, goguenard... mais à distance respectable pour éviter ses lames d'air destructrices.
            Surtout, ne pas atteindre l'orbe noire.
            La chaîne qu'elle gardait à son bras regagna sa place, sa faux devint immobile et son regard calme. Sur son crâne, elle exhibait alors une paire de cornes torsadées et dans son dos de petites ailes squelettiques battaient frénétiquement une mesure de heavy métal pour la porter plus loin à chaque saut. Des sauts qui devinrent salvateurs alors que le Black Sun de Red enflait. Elle jouait au saut d'obstacle entre les toits planants, les pontons volants, les échelles flottantes de cordes, bondissant de l'un à l'autre pour espérer rester à distance raisonnable de sa perte vers laquelle chaque support tentait de l'emmener plus avant.

            Et c'est dans ces conditions que Mister Crow reprit le fil de leur conversation.

            -Bien bien... Nous parlions affaire, je me trompe ?... Bien bien.

            -Tu es venu ici pour ça alors ?

            -Hum hum... Non, je ne suis qu'un observateur. Qui a été pris en chasse par vous pour une dot en nature... Hum hum.

            -Observateur pour Drake ? J'aurais pensé que tu avais déjà compris à quelle place serait ton intérêt. Drake est voué à couler avec ses navires. Ou à croupir à Impel Down. Et la même chose t'attendra. Sauf bien entendu si...

            -Voyons voyons... Ne vendez pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Vous êtes près de vingt fois moins nombreux que ses hommes et vous vous êtes jetés directement au milieu de son nid. Vous pouvez encore très bien perdre... Voyons voyons.

            -Et donc tu ne veux pas te prononcer avant le dénouement... (elle sauta d'une quille volante pour éviter un mât de misaine pressé et finit par rouler sur un pont détruit) Tu manges à tous les râteliers.

            -Hé hé... Il faut bien ça pour survivre, très chère... Hé hé

            En contre-bas, un géant venait de faire son entrée sur les planches et sous les feux des projecteurs. Ceux d'Old Timer, pris en grippe par les deux déjà rencontrés auparavant. Des bâtiments volaient et un autre glissait avec fureur à bas de la butte de luxe. Une petite sauterie à laquelle ne manquait plus que Drake, ses bras droits et la femme Naga pour que la fête soit complète.

            -Tant que je t'ai sous le coude... Le petit bout de papier que tu avais réussi à nous piquer sous le nez l'autre fois...

            -Eh bien eh bien... Une autre monnaie d'échange... Eh bien eh bien.

            -Comme de juste...

            -Bon bon... Il est temps que je vous laisse, d'ailleurs, il ne doit plus êtres très loin. Bonne chance... Bon bon.

            -Et la signature du papier ?!?!

            Il s'envola malgré les contradictions de gravité et laissa Rachel seule avec sa lettre à la main... totalement cernée par quatre silhouettes encapuchonnées masquées parmi les décombres volantes. Les fameuses silhouettes...

            -Et z*...

            L'astre noir fut heureux d'avoir une magnifique explosion comme quatre heures.
            Saleté d'oiseau de malheur.


            Dernière édition par Blacrow L. Rachel le Lun 7 Jan 2013 - 1:43, édité 1 fois
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