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Everything is in its Right Place [Ivan De Cimitiero, Clotho]

West blue, Las camp ……
An de grace 1625 – 17h50
 


-Aller du nerf ! Remontez-moi ces voiles ! Et vous, placer moi c’rafiot là-bas, sur le côté !
 
Voila comment j'balance les ordonner à ses hommes, toujours avec une voix tonitruante ! Ça maintient l'activité constante de cette bande de mollassons puisse comprendre bien qu'ils étaient plus dans leurs camp d'vacance favori ! Pas d'tire au flanc et autres flemmards à bord de mon navire ! Grrr, d'ailleurs pourquoi cette garce de Sissy m'a collé au train !? Ah oui, les audio dials...... J'avait complètement oublier ce détail. Putain et dire que j'ai encore le refrain dans l'crâne. « ♪ Maaaroote et Chaarlie.... Maaaroote et Chaarlie...Les plus belles de toute la terre.... ♪».

 
NON ! Ne pas y penser ! Pense à autre chose Jor ! Tiens, pense plutôt à cette beauté guerrière que t'as croisé à Sirup Town il y a 36 ans ! Cette géante aux formes épurées ! Alexsandra Silwerfeldt ! Ô Oui.....huum, ça va beaucoup mieux ! Tiens c'est drôle, je l'avais complètement oublié depuis tous c'temps. Il me tarde de la revoir sur grandline une fois cette mission de sauvetage accomplie, que la commande m'a confiée !
 
Sitôt le navire garé que j’pose les pieds pour la deuxième fois sur ce repaire à ripoux. Ugh ! Et moi qui croyais ne plus jamais y revenir chuis bien déçu. Y a déjà les civils qui me reconnaissent facilement et s’étonne de m’voir en uniforme de marine avec une bonne soixantaine de soldats en bloc devant moi et prêts à recevoir les ordres. Déjà que j’étais déjà mal vu la dernière fois, ça l’est encore plus maintenant ! Même mes hommes sont du même avis qu'moi ! J'vous l'dit, cette ville ne porte absolument pas la marine dans leurs cœurs ! Raison pour laquelle mes soldats sont armés jusqu’aux dents, en cas d’coup dur. j'peux déjà sentir la tension electrique dans l'air à travers le regard fielleux des passants. Moi, je reste stoïque et inflexible, aucun signe nerveux ne trahit mon assurance exacerbée par cette passion pour le danger et l’aventure !  
 
-- Notre mission dans cette ville consistera à mettre en lieu sûr un médecin qui serait en mesure de guérir le lieutenant-colonel Matheson de sa maladie ! Un certain Ivan ! D’après ma supérieure, le médecin aurait appris que le sergent-chef Mogaba aurait empoisonné Matheson, au lieu que ça soit une soi-disant maladie incurable ! Ce qui veut donc dire qu’il a commis un acte de trahison envers la marine ! Et vu son passé douteux, il n’doit pas être à son premier coup d’pute, si vous voulez mon avis. Normalement, notre médecin est censé nous rejoindre ici……..
 
J'me retourne pour un brossage du périmètre, à la recherche d’un éventuel toubib. Pas d’blouse blanche dans les environs ! J'espère qu’il ne se soit pas fait zigouiller par un coupe-gorge, ça serait balo........


Dernière édition par Jormungard Sovereign le Mer 4 Sep 2013 - 18:10, édité 3 fois
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Las camp. C'est bien l'une des rares îles que ne j'étais pas forcément pressé de visiter ... D'après les ouïs dires du QG, c'est une ville spéciale, 'légèrement' hostile aux marins malgré leur présence, île gouvernée par des gangs pour la plupart. Voilà pourquoi je n'ai pas forcément été très enchanté quand mon groupe a été choisis pour participer à la mission. Mais bon, comme les ordres viennent d'en haut, on a pas vraiment le choix, alors on ferme simplement sa gueule, et on y va avec le sourire. On nous a conseillé de prendre plein de matos, 'au cas où', comme qui disent. Épée, fusil, pistolets, mon petit poignard à moi. Comme d'habitude, je me trimballe avec mon petit sac contenant ma 'cape' au cas où j'ai besoin de m'éclipser discrètement et éviter d'être reconnu. Parce que se balader en uniforme de la marine, c'est pas le must niveau discrétion ... Mais bon, faut faire honneur aux anciens, qu'y parait. Alors là encore tu fermes ta gueule, fais un joli sourire et enfile ton uniforme bien horrible.

Suite à ça, on a embarqué sur le petit bateau. Enfin, je dis petit, mais bon, pas si petit que ça quand même, puisqu'on tient en étant serré. Ma première mission officielle. Chouette ... J'ai vraiment hâte d'aller dans une ville où on va se faire tirer comme des lapins ... Personne ne sait trop qui donne les ordres. On ne l'a pas vu, juste à peine entendu parler de lui. Mais quand on le voit, on ne l'oublie pas. Un petit bonhomme de quoi ... à peine vingt cinq mètres de hauteur pour une masse corporelle qui suit. En gros, d'un coup, ce mec peut éclater pas mal d'ennemis. D'où son grade aussi plus élevé. Les autres matelots, un peu plus ancien que moi, essaient de motiver les troupes.


A quoi bon se motiver, on va se faire tirer dessus de toute façon ... Je sais pas ce qu'il vaut le géant, mais j'espère qu'il sait diriger une bataille. Parce que se battre pour se battre, ça passe, mais se battre et se faire zigouiller pour que dalle, moi je dis non.
Et de quoi tu causes le nouveau ? C'est ta première mission, tu viens juste de sortir, alors te plains pas.
Jme plains pas.
Tu fais quoi alors ?
J'suis réaliste. Les mecs en face sont plus nombreux. Si Mogaba est vraiment un traître, on va devoir se frayer un chemin jusqu'à lui. Tu te sens d'attaque toi pour ouvrir la route sachant qu'on doit être en 1 contre 5 ? Parce que moi ça me dérange pas de fracasser des crânes de rebelles, mais est-ce que vous pourrez, vous ? Donc avant d'y aller, on pourrait peut-être mettre en place une stratégie afin de limiter les pertes. Du style ... moi d'abord et vous après ?
Et tu vas faire quoi face à ces ennemis ?
Jme tate entre le scrabble, le boubli et le le jeu de la patate ...
C'est quoi la patate.

*PAF*

Voilà, il a compris. Il l'a pas vu venir celle-là. Un pti coup dans sa gueule, les autres se la ferme aussitôt. Bah ouais, éclater la gueule d'un gars parc'que t'es pas okay avec, ça casse l'ambiance.

T'oublies un truc là. On a ptet le même garde, mais on a clairement pas la même force de frappe. Une fois que tu auras finis de pisser du nez comme une gonzesse, tu pourras ptet te rendre utile et prendre tes armes. Visiblement, on doit assurer la protection de plusieurs personnes.

Plus personne n'ose l'ouvrir. Même avec quelques petites plaisanteries de ma part, non. Je les ai vexé visiblement. Tant pis, plus d'ennemis pour moi. J'avoue avoir un peu peur quand même. Mogaba, c'est pas n'importe qui visiblement. Rajouté à ça les gangs, ça donne pas envie de venir ici en vacance. Mais on est là pour faire le ménage, alors hop, on y go ! Et si jamais Mogaba n'est pas corrompu, parce que franchement je vois mal un mec de ce calibre être mauvais, on le remercie pour ses services et on rentre à la maison. Pour ma part, si je ne reçois pas d'ordre, j'ai ma petite stratégie bien préparée dans ma tête. Préparer, sécurisé, protéger, escorter, ramener. Aussi simple que ça. Mais encore faut-il déjà trouver les soit disant témoins ... Puisqu'on est dans les cales pour la plupart, on peut parler et s'amuser sans peut d'être entendu.

On descend rapidement du bateau, se place pour répondre aux ordres. Il nous confirme donc la situation et les rumeurs qui courraient depuis notre départ. Mais comment Mogaba pourrait-il être mauvais ? C'est un marin après tout ... Franchement je n'y crois pas. la marine est intransigeante, trop même parfois, mais penser qu'il y a des membres corrompus, non. Impossible. J'ai envie de parler pour demander la stratégie au lieutenant, mais bon, vu son gabarit, j'aurais un torticolis avant même de commencer à parler. Ça, c'est un géant, c'est clair. Et c'est bien la première fois que j'en vois un. Comme il n'a pas donné d'ordre quant à la formation, afin d'être plus efficace et préparé on s'organise rapidement. On arme nos fusils, regarde les différentes positions. Comme il n'y a que le lieutenant et pas d'autre officier, il incombe à une personne parmi les hommes de ... comment dire ... proposer ses services. Techniquement, c'est à un ancien de le faire. Sauf que pour se venger de tout à l'heure, le matelot que j'ai frappé me pousse assez fort pour que j'avance de deux mètres, comme si je voulais dire quelque chose. Du coup, j'improvise.


Permission de parler lieutenant ? Comme vous êtes le seul apte à nous diriger, et qu'on risque d'être au milieu d'une bataille, les hommes pensent qu'il serait préférable qu'ils aient une autre personne à qui se référer, puisque vous ne pouvez pas avoir les yeux partout, mon lieutenant. Aussi, si vous le permettez, mes camarades ... Malchanceux ? Abusé ? Truqué ? troqué ? Vendu ? J'ai du mal à trouver le bon mot ... pensent que je pourrais vous aider. Loin de moi l'idée de vous remplacer mon lieutenant. Telle n'est pas mon envie. Et il est tout à fait normal que vous refusiez. Mais les hommes n'ont pas très envie d'être ici, au beau milieu d'une guerre civile et de ne plus avoir de représentant. Parce que si pour une raison quelconque, comme une attaque, ils venaient à être séparés de vous, ils ne sauraient pas quoi faire. Donc, dans le but d'éviter une panique, une mésentente, une erreur quelconque ou quoique ce soit qui soit préjudiciable à la marine que nous représentons, nous vous demandons la permission d'avoir un second représentant, en ma personne, lieutenant.

En cet instant, je fulmine de rage contre l'abruti qui m'a poussé. Non seulement il me fait prendre du galon d'une manière que je n'aime pas du tout, mais en plus il me met sous les projecteurs alors que je déteste ça, il me fait prendre des risques car un tel comportement a amplement de quoi énerver le géant. Si jamais ça se passe mal pour moi, je retrouve ce type et je lui arrache la tête de mes mains, foi de représentant de la justice ! Je ne sais pas trop où le regarder, alors je regarde droit devant moi tout en continuant de le saluer. L'autre enfoiré l'a fait exprès. Vu qu'il va refuser, ça va m'humilier, je serais couvert de honte, et il aura sa revanche. Sauf qu'il ne sait pas à quel point je suis rancunier ... J'essaie de garder les idées claires et me concentre sur mon avenir encore incertain en tant que vivant. Toujours aucun signe du médecin en attendant.


Everything is in its Right Place [Ivan De Cimitiero, Clotho] Drapea11


Dernière édition par Clotho le Ven 28 Juin 2013 - 8:36, édité 1 fois
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Attendre la marine, et guetter leur arrivée. Voilà ce que fait l’ange du jugement. Enfin, ce limité à ces activités, voilà ce qu’il souhaite. Or la réalité est tout autre. Son oncle est enfermé au QG et vu la situation, il ne peut qu’attendre les renforts pour le secourir. Mais ce n’est pas tout. Il prend en charge tous les orphelins recueillis par son oncle. Trouver de la nourriture est le principal. Sauf que notre bonhomme n’a pas d’argent sur lui. Sa fortune est entre les mains de son bras droit qui se trouve sur une autre île. Il faut trouver une méthode. L’handicapé, a vendu l’arme du marine qu’il a choppé pendant sa fuite. Grâce à ça, il peut subvenir aux besoins des jeunes.
 
La ville est toujours aussi déserte. De nombreux personnages mystérieux arpentent les ruelles désertes. Indic ? Espions ? Assassins ? Les motifs sont multiples. Les hommes possèdent des stocks de nourriture pour ne pas sortir. Les malheureux qui n’en ont plus sorte dans les heures les plus calmes et effectue rapidement, très rapidement leur course. Après tout, la marine ne sort pas de sa forteresse. Le peuple sans protection. Qui de la truande ou de Mogaba a pris le dessus ?
 
Après de petit achats dans une zone assez stable pour le moment, le calciné rentre dans la planque. Les petits lui sautent dessus et prennent toute la nourriture.
 
-Hep hep hep. Vous faites ça comme d’habitude. Un partage équitable. LES ENFANTS A TABLE.
 
-Hé le cloporte. Y’a un géant marine sur l’ile. Ça doit être les gars que t’attend du con ?
 
-Qu’est ce qu’on a dit avec le langage ?
 
-C’est bon t’es pas Igor alors ferme ta gu..

 
Ivan lui lance un regard sérieux. Sans un rire ce qui coupe la parole du jeune. Puis tout comme son oncle, il croise les bras et attend.
 
-C’est bon fait moi pas ça aussi.
 
Les autres gamins commencent à ricaner. Alors que le garçon vulgaire a honte. Il sait ce qu’attend son interlocuteur. Alors il s’excuse avec voix basse.
 
-Personne ne se moque. Ce n’est pas une honte de s’excuser. Tout le monde fait des erreurs. On apprend de nos erreurs et grâce à cela on progresse. Pour moi, votre camarade a beaucoup de courage pour s’excuser alors qu’il sait que vous vous moquez de lui. Alors maintenant vous vous excusez aussi pour les moqueries.
 
-Hé hé hé, bande de … Euh oué j’suis courageux sale m… euh… J’ai rien dis j’ai rien dit.

 
En tout cas, tout rentre dans l’ordre et les enfants peuvent manger. Ivan mange un petit bout et décide de rejoindre le port. Une petite fille approche de lui et saisit un doigt. Elle bouge et tendant ses mains vers l’ange pour qu’il la porte et c’est ce qu’il fait. La petite lui dit de ne pas sortir. Malgré son jeune âge elle sait déjà que dehors c’est l’enfer. Ivan la câline et la rassure. Mais la petite ne veut pas le lâcher. Alors l’handicapé la berce jusqu’au  somme. Une fois endormis il demande à un plus grand de la poser sur son lit. Maintenant il peut partir. Son cœur touché par la petite. Mais c’est une raison qui le motive encore plus. Pour cette petite et tous les autres il faut, il doit améliorer ce monde, cette ile pour qu’ils puissent vivre comme tout enfant. Pour que tout le monde peut vivre dignement avec une parcelle de bonheur.
 
Avec son tissu sur la tête, l’ange du jugement s’aventure dans les rues. Des coups de feu sifflent comme d’habitude… Le tout est de rouler tout en contournant la zone ou le bruit est émis. Ivan roule, roule, roule. Jusqu’à atteindre le port. Il sort d’une petite ruelle bien sombre. Là, un géant avec des marines derrière lui. Vu la taille de l’homme, Mogaba a probablement reçu l’information de leur arrivée. S’il n’est pas encore sur place c’est qu’il est occupé. Une chance pour l’ange d’être premier sur place. Avec la tchatche de Mogaba, il n’aurait eu aucune chance. En tout cas, il roule en direction des représentants de l’ordre. Des navires de la marine détruits il y a quelque jour son visible sur le côté. Le léger grincement des roues attire l’attention du groupe. Enfin, c’est surtout la seule personne dans les environs qui s’approche d’eux. Toujours couvert par le tissu, son visage n’est pas visible. Une voix douce est agréable sort de cet être.
 
-Bonjour. Je me nomme Ivan De Cimitiero. Je suis heureux de vous voir ici. Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Nous vous avons appelé il y a quelques jours avec le médecin en chef Marti. Hélas, celui-ci est mort des mains de Mogaba. Je suis le seul témoin encore en vie. La preuve qui a fait bouger les choses est un carnet dans lequel est noté tout ce que Matheson a pris comme drogue. Des termes techniques que seul un médecin peut comprendre. Le carnet a était récupérer dans les loges de médecin qui s’occupe du lieutenant colonel.  Marti a compris. Il a agi et en a subi les conséquences. Moi j’ai agi, et j’ai réussi à survivre. Aujourd’hui Mogaba à récupérer le carnet et la probablement détruit.  Vous pouvez interroger les médecins, ils vous diront que Marti était un homme brave. Il a disparu juste après son annonce de la traitrise de Mogaba.
 
Beaucoup d’informations à ingurgité. L’ange fait une légère pause avant de reprendre. Les regards sont pour la plupart agressives. Après tout, pour la plupart d’entre eux, je suis un inconnu qui accuse un sergent de la marine. Puis le fait qu’il soit handicapé doit les intriguer.
 
-Je ne souhaite que la justice. Mogaba a tenté de m’exécuter en public. Vous aurez tous les témoins que vous voudrez sur cette information. Tout cela parce que j’ai tenté de soigner le lieutenant. Je suis un simple handicapé. Sur cette île on me connait comme l’ange du jugement. Une rumeur qui a peut-être atteint vos oreilles. Cette ile a été abandonné. Qui a le courage de prendre la responsabilité de changer ces lieux ? Un homme parmi vous a le courage de s’aventurer ici et de lutter pour le bien contre tout ce monde ? Moi je suis un handicapé, je suis probablement moins fort que vous, mais je me bats contre tout ça. Je me bats pour ce qui est juste. Je souhaite voir des enfants courir librement sur cette île et non des meurtrier qui courre en tout liberté. Je veux que cette île goute à la lumière, qu’elle sort des ténèbres.
Il faut libérer tous les esclaves qui se trouvent ici. Esclaves de ce système de gang.  Ne vaut-il pas mieux être un homme libre parmi ses frères à la veille d'une marche épuisante et d'un dur combat que d'être le plus riche chef engraissé par le travail des autres et entouré d'esclaves ? La route que nous allons faire ensemble est longue, nous devrons livrer de nombreux combats, remporté de grandes victoires, et maintenant, alors qu’un allié, un marine tyrannise ses subornées, il faut nous battre encore. La paix n'existe peut-être pas dans ce monde, ni pour nous ni pour les autres, je l'ignore. Mais ce que je sais c'est qu'aussi longtemps que nous vivrons nous devrons rester loyaux envers nous-mêmes. Je sais que nous sommes tous frères et je sais que nous sommes libres. Nous souhaitons tous la justice. Alors rependons-la.
    Devenir mon second afin de m'épauler !? Mouais, pourquoi pas ! En temps normal j'préfère plus faire les choses personnellement, mais comme chuis à la tête d'un gros peloton d'soldats j'vais pas avoir l'choix. Sérieux, j'me sens pas du tout à l'aise dans ce rôle de chef d'escouade ! Pourtant j'vais devoir faire avec, tout en minimisant le plus de perte en vie humaine ! Pas question de m'faire chauffer les oreilles par Sissy ! Je dois donc me montrer à la hauteur de ma tâche, pour cela j'vais devoir user de ma ruse, l'oeil vif, l'ouïe fine ainsi que de toutes mes connaissances en milieu hostile pour prendre les bonnes prises de décision !

     
    Donc OUI, j’ai déjà pensé à un plan, j’en ai même plusieurs ! Après tout ce n’est pas mon genre d’aller m’préparer sur l’terrain sans aucun plan d’secours, ni schéma tactique pour s’préparer à c’qui nous attend ! Le brasier de la guerre coule dans mes veines et j’ai su le canaliser en sachant m’adapter à toutes les situations imaginables !
     
    Je gère donc la situation sans problème entre mes grosses paluches.
     
    -         Je sais très bien tout ça soldat, vous m’prenez pour qui au juste !? Chuis quand même pas assez con pour être venu ici sans m’être préparé au pire pour nous tous ! D’ailleurs ça tombe très bien que tu t’portes volontaire, j’avais justement besoin d’un bras droit pour servir d’intermédiaire. Au moins ça c’est fait.
     
    Une fois que l’autre rejoint son rang, j'peux mirer mes troupes de mon regard d'acier brute. Celui qui vous font bien comprendre qui est l’patron ici, et qu’il vaut mieux n’pas désobéir sous peine de passer un sale quart d’heure.
     
     
    -         Maintenant voilà l’topo ! quoi qu’il se passe en cas d’assaut, évitez de vous distancez le moins possible. Vous n’ferez que votre la tâche plus facile à nos ennemis en vous divisant dans cette zone urbaine qu’ils connaissent comme leurs poches. Avec eux tous peuvent arriver, donc évitez de jouer les héros ! Tachez également de protéger le médecin tout en restant derrière moi, comme ça ils n’auront pas d’autres choix que d’me tirer dessus et vous pourrez en profiter pour leurs coller une balle entre les deux yeux.
     
    Nouvelle pause pour laisser l’temps d’ingurgiter l’info aux p’tits mousses. J’en profite aussi pour réajuster la sangle de mon fourreau.
     
    -      Si par malheur il advenait à ce que l’on se sépare, vous suivriez mes dernières instructions que mon second vous ordonnera et qui sont les suivantes : Frapper comme des brutes ou crever comme des putes !! Des questions !? Quelque chose à rajouter !?
     
    Aucun mot n’sort de leurs bouches.
     
    -       Bien ! C’est c’que j’voulais entendre.
     
    Un grincement métallique pivote ma tête sur cette ruelle étroite ! Ah bah voila notre homme....encapuchoné. Pourquoi se cache-t-il ? Est-ce pour protéger son identité ? Arf, Peu importe ! Hum...... Ses mots sont bien sincères. Pas un seul doute me vient à l'esprit et Crom seul sait que je suis du genre méfiant avec les types louches.
     
    L’ange du jugement, hein ? En effet, j’ai bien l’souvennir d’avoir entendu ce sobriquet sortir de la bouche de ce cul jatte, juste avant d'péter la couane à Bwarf Grosseclaque. Et ça m'plait d'voir que nous avons des intérêt en commun tous les deux. Des raisons d’plus d'écarter tout soupçon d’être un révolutionnaire sous couverture.
     
    Seulement un bon gars.
     
    -         J’doute pas de votre parole et si cela s’avère exact nous allons devoir vous mettre sous protection. Mais dans un premier temps, nous allons nous rendre au QG et interroger les autres médecins, pour vérifier par nous même si Mogaba est bel et bien un traître corrompu. En attendant, vous serez sous protection jusqu'à nouvel ordre.


    Dernière édition par Jormungard Sovereign le Mer 4 Sep 2013 - 18:26, édité 3 fois
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    Un marine ne doit pas avoir peur. Il ne doit pas reculer devant le danger. Mais quand tu as en face de toi un géant de 25mètres, que tu ne mesures pas plus d'un mètre soixante dix, qu'il peut t'écraser et te tuer d'un coup de pied ou de poing, tu ne fais pas le fier, et limites tu peux te déféquer dessus. Bien sur, ça ne m'est pas arrivé. J'ai simplement sué un bon coup, prié la démoniaque vie qui est la mienne, maudit l'abruti sur des millions de générations, et fermé les yeux l'espace d'un instant. Heureusement pour moi, aucun coup ne vient. Je rouvre donc les yeux rapidement. Ses mots me rassurent. Je suis encore en vie !!!!! Youpi ! Je paye ma tournée ce soir. Oui, je la paie, chez moi, et pour moi seulement. J'suis pas crésus moi les gars. Je file dans mon rang plus vite que la lumière. Il nous explique de rester groupé, qu'il va encaisser les coups, et qu'on doit protéger le médecin à tout prix. Il nous rappelle également que les gars connaissent les quartiers puisqu'ils vivent ici. Je sais qu'un géant est bien plus résistant que nous, mais combien de coups et projectiles peut-il encaisser avant de s'effondrer ? Parce que s'il tombe, personne ne pourra le relever, même si on s'y met tous ensemble. Peu après, un homme arrive. On le met en joue, et quand le lieutenant nous fait signe, on reporte nos armes sur la zone aux alentours. Il parle assez fort pour qu'on puisse entendre.

    Quand j'entends les mots 'médecin', 'carnet', 'termes techniques', je comprends un peu mieux la chose. Mogaba empoisonnerait le lieutenant colonel via des médicaments, pilules, gel, soins, crèmes, sirop ... Même si je ne suis pas un expert en médecine, je me débrouille un peu. Être obligé de se débrouiller pendant plusieurs années seul, ça te donne des bases en médecine. Quand ta mère était médecin et ton père marin aussi remarque ... Comme on doit protéger l'inconnu, je me demande si on doit l'emmener avec nous ou pas ... S'il faut qu'il soit en sécurité, il doit rester avec des hommes armés, assez pour se défendre. Ne connaissant ni l'état des lieux, ni le nombre de personnes hostiles, la situation de l'île, qui est fiable, laisser des personnes ici relèverait de la folie. Venir avec nous serait plus sur, ça nous éviterai de diviser nos forces inutilement et de perdre des hommes. Mais protéger un handicapé en fauteuil roulant ne sera pas facile si on doit courir, il va nous ralentir. Peu importe, les hommes sont prêt. Nous sommes prêt, et attendons les ordres. Avancer, protéger, rejoindre le QG, peu importe. Mais savoir que Mogaba peut être un traitre, ça fait mal quand même. Pourquoi un marine ferait-il ça ? Empoisonner son supérieur, terroriser une ville, régner en dictateur, corrompre ... Je préfère chasser ses pensées d'un geste de la main pour me re-concentrer rapidement.


    Everything is in its Right Place [Ivan De Cimitiero, Clotho] Drapea11


    Dernière édition par Clotho le Ven 28 Juin 2013 - 8:38, édité 1 fois
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    Grâce à son fruit du démon, Ivan sait parfaitement ce que ressent et ce que pense son interlocuteur. Aucun mensonge dans ses paroles. C’est une chose assez intéressante. Une personne qui ne doute pas face à un inconnu. Il faut dire que l’ange dégage de plus en plus d’assurance est de sérénité au fil du temps. Un certain gain d’expérience. Mais le vrai combat n’a pas encore commencé. Le fait que l’handicapé a été le premier sur les lieux ne signifie pas qu’il a les renforts dans sa poche. Les soldats vont faire leur boulot et enquêter. Une protection est faite pour le protéger, mais en cas de drame. Il est déjà capturé. Dans cette histoire, il a parcouru du chemin. Il ne peut faire marche arrière et là c’est sans doute la seul chance qu’il a de remettre un peu d’ordre dans ce lieu. Car oui, si les représentants de l’ordre ne correspondent pas vraiment à leur nom, autant bannir l’idée d’ordre.
     
    La première destination évidente, le base. Le chemin d’accès est une simple ligne droite. Les rues sont calmes, un peu trop calmes. C’est comme si Las Camp retient son souffle. Après tout, l’ile entière peut changer. La truande est probablement au courant de cette histoire. La probabilité qu’elle intervienne est faible. C’est sans doute une occasion de reformer ses rangs ou de lancer une attaque sans craindre la venue du monstre. Mais en aucun cas elle risque d’attaquer les nouveaux marines qui peuvent très bien lui rendre un grand service. Voilà sans doute la raison de ce calme temporaire.
     
    Les troupes avancent sur leur garde. La réputation de las camp crée un état de peur pour les plus jeunes. Le cancer de west blue. Le moindre bruit permet à leur imagination de prétendre au pire. Le groupe avance. Les ruelles sur les côtés débouchent un peu partout. Des ruelles ou aucun intrus risquent de s’aventurer. Sur le grand chemin. Enfin, un chemin bien plus large que les autres. Cela dit nous sommes à las camp, et plus les hommes avancent, plus ils s’enfoncent dans l’obscurité. La lumière du soleil ne parvient presque plus. Elle est encore visible à quelques mètres au-dessus. Mais, seules les ténèbres semblent attendre nos hommes au bout du chemin. Un seul homme a la chance d’être caressé par la chaleur, les rayons du la boule embrasée qui chauffe ce monde.  
     
    La base est enfin en vue. C’est comme un soulagement. Comme si les soldats arrivent chez eux, ou chez de la famille. La première chose que veut faire le géant est d’interroger les médecins. Une action qui se fera rapidement… Ou peut-être pas. Car une fois sur les lieux, le chef ne peut entrer. Puis le grand patron, du haut de son grade de sergent arrive par la grande porte. Lorsqu’il franchit le seuil du bâtiment, son visage marqué est visible. Un visage qui ne montre aucune inquiétude. Toujours aussi imposant, toujours aussi terrifiant. J’ai nommé le Sergent Mogaba.
     
    Celui-ci remarque rapidement la présence de l’ange, cela ne semble pas le déranger… Que nous a-t-il encore préparés ?
     
    En tout cas, Ivan lance un regard vers son ennemi. Sous son tissu ses yeux ne sont pas visibles, mais pendant quelques instants, il a l’impression que le sergent le regarde droit dans les yeux. Cela ne dura pas une seconde. Un regard intense qui en dit long sur les relations qu’entretienne c’est deux hommes. Las camp ne risque pas d’atteindre un état stable tant que ces deux hommes sont sur place. D’un côté, un monstre de la nature qui utilise sa force. Le contrôle de las camp n’était qu’une question de temps. Celui-ci utilise la force brute. Même s’il fait preuve d’un bon niveau stratégique, tout le monde sait que son atout principal est sa force. De l’autre côté. Le challenger. Un peu moins d’un mètre soixante-dix. Poids léger. Niveau physique, médiocre. Le dénommé Ivan De Cimitiero qui utilise son savoir-faire et sa langue comme arme plutôt que ses poings. Un homme qui souhaite changer ce lieu pour créer une belle ile, une île qui a droit à la justice est au bonheur.

        Un cri étouffé dans une ruelle voisine, un coup de feu !

        Et soudain un hurlement qui s'échappe de centaines de gorges tout autour des hommes du Gouvernement...

        Les bandits embusqués sur le chemin de la base rencontrent les soldats judicieusement placés en protection autour du groupe principal et n'arrivent pas a les prendre totalement par surprise. Ce qui permet a la marine de gagner un peu de temps avant l'assaut des gangs.

        Un peu de temps, mais peu. Car quand les soldats des patrouilles rejoignent en courant la rue principale ils ont sur les talons des dizaines d'hommes en armes avide de liquider de l'uniforme et de couvrir les pavés de sang de marines, des hommes en arme qui surgissent de partout, jaillissant de chaque ruelle et de chaque maison pour s'en prendre aux hommes du géant.

        Des hommes en armes que seul ivan et son expérience du coin peuvent identifier instantanément. Tous ces types proviennent des gangs que controle Mogaba, ce qui veut dire que l'assaut n'a probablement qu'un seul but. Tuer discrètement le pauvre handicapé...

        À peine cette petite présentation terminée que j’fais signe de la main à ma troupe de m’suivre, tout en précisant d’entourer l’handicapé et qu’un des soldats se charge de l’pousser. Comme ça il ne risquera pas d’nous ralentir. Nous parcourrons une longue rue dont le bout conduit tout droit vers le QG, situé cent mètres plus loin. D’ailleurs mon immense taille me permet de l’apercevoir facilement ! Et j’peux constater à quel point il est coupé de tout lien avec la ville tellement il est si bien fortifié avec ses remparts en béton armé. Ça ne m’étonnera pas qu’il soit encore intact après l’assaut d’un raid, ce truc est fait pour encaisser des sièges massifs. Cette base est à l’image de cette ville : froide, cruel et coupé du reste du monde.
         
        Hum...... J'aime pas du tout ce calme mortuaire qui plane sur cette cité du crime. Ce n'est pas bon signe. Les rues sont vident de toutes présences humaines ! Pas même un chat ! Pourtant j'arrive quand même à avoir une bonne vision aux environs, là-haut. Un air de ville fantôme avec pour seuls bruits d'fond les claquements d'bottes de mon unité dans des percussions caverneuses. Et avec les vibrations sismiques de mes pas j'élèvent charrettes, pots d'fleurs et tonneaux trainants alentour de quelques centimètres du sol. Comme à l'accoutumée quoi ! Voilà ce qui arrive à une ville quand on met un marine corrompu jusqu'à la moelle aux commandes d'une garnison !
         
        Ce n'sont pas les pas les gros bras les plus dangereux, je laisse cette aliénation au Mondial et à cette horde d'âmes stupides qui boivent leurs paroles et donnent crédit au gouvernement mondial. NON, ce sont des types comme lui qui œuvrent dans l'ombre et le silence, capables de faire preuve d'assez d'inconscience et d'inhumanité pour plancher sur leurs projets personnels afin de satisfaire leurs propres intérêts au détriment de la population.

         
        J’espère VRAIMENT qu’il y aura suffisamment d’preuve assez fiable pour pouvoir le dénoncer ! Ça m’foutrait bien les glandes de l’voir s’en sortir tranquillou…….
         
        En tout cas va falloir se dépêcher d'y aller et au plus vite, car voilà que des dizaines de rebuts d'la société devant nous et prêt à nous saigner à blanc ! Tous hurlent comme des demeurés, sabres à la main ! Putain ils en viennent de partout, que ça soit des ruelles, des maisons et même des égouts ! Tch, ça aurait été trop beau si on avait rejoint le QG clopinclopant. Automatiquement, les soldats ripostent par une salve de plombs sur tous les dissidents qui apparaissent en masse ! Il en va de même pour moi qui shoot méchamment une bonne vingtaine d'entre eux arrivant par derrière ! BLAAM !!! Suivi d'un écrabouillage punitif sur une trentaine autres qui débarquent sur le flanc du peloton ! BRROOM !! Comme toujours, ma riposte est brutale et expéditive, digne d'un barbare ! Je montre du doigt la garnison à mes hommes en beuglant mes prochaines instructions.......

         
        -         VITE !! continuer d’avancer vers la base tout en leurs trouant la peau !! Ne vous arrêtez PAS sous aucun prétexte !! c’est justement ce qu’ils veulent : nous empêcher d’atteindre la base !! Il faut la rejoindre au plus vite avant qu’ils ne deviennent trop nombreux !!! ALLER ALLER ALLEEEER !!!!
         
        J’dégaine subitement ma grosse épée de mon fourreau et j'pulvérise une grosse baraque abandonnée à coup d’estoc rectiligne! BRRLAM !!! Pour faire du bruit ça en fait, par Crom !! Tient, j'ai même fais une pierre deux coup en bouchant deux ruelle aux assaillants ! Je rejoins immédiatement mon unité qui m’a déjà devancé, écrasant au passage les quelques mécréants assez téméraires pour me barrer la route !


        Dernière édition par Jormungard Sovereign le Mer 4 Sep 2013 - 18:35, édité 3 fois
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        Un piège. Comme c'est mignon et inattendu de leur part ... C'est vrai. Faut avouer qu'en territoire ennemi, soupçonné d'être corrompu, personne ne s'attend lors d'une venue des forces de l'ordre, à des embuscades ... Surtout quand la ville semblait morte quelques instants auparavant. Sans avoir le temps de réfléchir, chacun prend ses positions et tire aussi rapidement que possible sur un maximum d'ennemis. On se resserre un peu autour d'Ivan quand même pour laisser peu d'espace et réduire les chances qu'il subisse un tir perdu. Dans un endroit serré et étroit tel que celui-ci, je ne suis pas à mon avantage. Étant sniper, j'aime bien les grands espaces, il est plus facile de voir sa cible sans qu'elle ne puisse esquiver. Mais ici, il y a bien trop de cachettes, et je n'aime pas ça du tout. Chacun tire autant que possible, et descend plusieurs types en face. Les portes des maisons, les bouches d'égout, tout y passe. Ce qui d'ailleurs, me donne une idée. Il faut dégager le chemin si on veut arriver au QG rapidement et en vie. L'ennemi semble avoir organisé son attaque, et donc un replis si leur plan tourne mal. Ils ont des itinéraires prédéterminés. Autant les utiliser. Le groupe commence à avancer pendant que le lieutenant écrase plusieurs dizaines de rebelles à lui seul. On fait attention.

        "Les gars, vous allez continuer sans moi. Si on avance ainsi, on va perdre trop de temps. Faut dégager les ennemis en face et les prendre par surprise. Alors avancer quoiqu'il arrive, je vais créer une ouverture.
        Mais t'es taré ? Tu vas te faire tuer !
        Ta gueule et avance !"

        Puis je disparais sans trop qu'ils ne comprennent. Je suis tombé dans la bouche d'égout la plus proche. Je vois directement trois types foncer sur moi, armés de leurs épée. Mais c'est pas ça qui va les sauver. Je prends mon fusil par le canon et m'en sert comme d'une batte de baseball. Impact dans 3, 2, 1. PAF. Le premier se reçoit le fusil dans le ventre, ce qui lui coupe le souffle. Avec une petite inclinaison de mon poignet, l'arme ondule et part vers la droite, frappant la joue du type le plus à ma droite. Il part dans le mur. Celui de gauche frappe verticalement, je me tourne donc vers la droite afin d'esquiver son coup et présenter mon genou à son visage. Opération effectuée, je donne un dernier coup de fusil dans la face du premier, et les trois tombent à terre, KO. Je cours droit devant moi. Si je veux réussir, je dois être rapide. Les hommes ont devant eux des dizaines de type, ce qui va les ralentir. Et c'est pour éviter ça que je suis en train de marcher dans les égouts. Je reprends mon fusil par le manche, prépare mon tir, car j'entends des bruits. Et là, je dégomme à vue. Une fois le passage dégagé, je remonte par la bouche d'égout. Ayant avancé, je me retrouve désormais derrière les rebelles qui attendaient les renforts venir par la bouche d'égout. Je sors mon sabre que je prends dans ma main gauche, mon poignard dans la main droite, et j'avance rapidement.

        Et bah, t'en a mis du ... Hey, mais qui t'es toi ?! T'es pas ... arg ...

        Il n'a pas le temps de finir sa phrase qu'il se retrouve avec la gorge tranchée nette. Mon épée a fait la rencontre avec son corps, malheureusement pour ce dernier. Alerté par le cri, les autres se tournent vers moi et essaient de me viser. Mais désormais, ils ont perdu. Puisqu'ils me visent, ils tournent le dos aux marines qui sont derrière eux. Ces derniers se font une joie de les mitrailler de plomb pendant que j'achève les derniers avec mes armes. Je range l'épée et mon poignard pour reprendre mon fusil. Parce que c'est bien beau de les aider, mais maintenant, c'est moi qui suit dans la merde. Je replace la bouche d'égout correctement, et pose trois cadavres dessus. Ainsi fermée, ils ne pourront plus utilisée celle-ci pour remonter et nous prendre à revers. Les autres soldats arrivent à ma hauteur, et on avance donc ensemble. Mais un sniper doit savoir prendre de la hauteur afin de toucher ses cibles. Je grimpe donc sur les murs d'une maison grâce aux corps disposés partout avant de me retrouver sur le toit. Ayant désormais accès à une vue panoramique et d'ensemble, je suis bien plus à mon aise pour shooter de la racaille.

        Contrairement aux autres qui marchent sur le sol, je cours sur les toits. Je ne rencontre presque aucun problème pour avancer. Les deux types postés en haut se sont retrouvé avec un balle dans l'oeil droit, et donc ne sont plus une gêne pour moi. Je cours, je saute de maison en maison. J'arrive presque au QG. Je dézingue rapidement les sniper d'en face avec un tir aussi rapide que précis. Je suis en position idéale pour ma part. Ma localisation me permet de voir les ennemis arrivant avant que les hommes au sol puissent les voir, et donc je les élimine avant qu'ils ne puissent faire du mal. On continue comme ça en avançant avant que le lieutenant ne nous rejoigne. L'handicapé est entouré par plusieurs dizaines de soldats de la marine, ce qui lui confère une protection assez solide quand même. Pas assez pour résister à Mogaba surement, mais assez pour éliminer les gêneurs. Le rythme de la marche augmente sensiblement depuis que je les couvre, car ils n'ont plus à se préoccuper des ennemis venant de la rue principale. Ils doivent seulement faire gaffe aux maisons et aux rues adjacentes que je ne parviens pas à voir. Comme la foi permet souvent de faire des miracles, on doit faire en sorte que les soldats ne perdent pas espoir.


        Allez les gars, on y est presque ! N'oubliez pas pourquoi on fait ça. On fait ça pour la justice, pour la paix, pour l'amour de la vie. Les tas de merde d'en face rendent la vie impossible aux habitants en les manipulant, les effrayant, les torturant. On est de la marine, on est les gentils, on est là pour les sauver. Donc on va tous les sauver, ok ! Mais pour ça, faut arriver jusqu'au lieutenant Mogaba, et avant, faut expédier tous ces fils de chiens en enfer. Alors ouvrons leur une voie royale, et ramenons la paix sur cette île !!

        On est la marine, la plus grande force des océans, montrons leur qu'on est pas des fillettes. Prouvons aux autres que le QG de West Blue sait encore bouger son cul quand il le faut, et qu'on ne renonce pas, même à un contre cinq. Défonçons ces tordus d'enfoirés ! Faisons leur entendre qu'on est toujours là, debout, et qu'on les attends. Faisons leur ressentir la peur que c'est de se dresser face à la marine, faisons trembler le sol avec les centaines de pieds que nous avons, refaisons le paysage de cette île pour qu'elle est un avenir radieux. Rendons la joie de vivre aux habitants. L'ennemi est un marine, l'un des nôtre. Il n'existe pire trahison. Un marine à faillit, c'est donc à la marine de récupérer ses erreurs et de les réparer. Trouvons Mogaba, et faisons lui comprendre que personne n'est au dessus de la justice !


        La garnison émet un cri. Je sais qu'en temps de guerre le moral influe énormément sur les aptitudes d'un guerrier. Donc on se doit d'avoir le moral blindé avant d'avancer. Car si les hommes y vont avec le moral dans les chaussettes ou sans conviction, ils vont se faire tuer. Et c'est donc notre devoir de les rebooster afin d'apporter la paix. On est la marine bordel, pas les blancs bec, on est pas n'importe qui. Mogaba a trahit, il sera jugé en fonction de ces crimes. Pendant mon petit speech, chacun a continuer son rôle en avançant. J'espère juste que ça les aura rebooster assez pour qu'ils survivent aussi longtemps que possible. En faisant un maximum de bruit, certes on donne notre position à l'ennemi, mais on donne également notre position à l'ennemi. Je veux dire par là que s'ils savent qu'on est proche de la base, ça veut dire qu'ils savent que leur défenses et embuscades n'ont pas tenu jusqu'ici, et qu'on est presque arrivé. Nous on se bat parce qu'on a la foi, parce qu'on en veut. Eux se battent parce qu'ils ont peur de Mogaba et veulent protéger leur intérêts. Les motivations sont donc radicalement différentes. Laquelle est la meilleure, nous le saurons bien assez tôt. Je vois la base se dessiner.


        Everything is in its Right Place [Ivan De Cimitiero, Clotho] Drapea11


        Dernière édition par Clotho le Ven 28 Juin 2013 - 8:41, édité 1 fois
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        Même en possédant les cartes en mains, las camp parviendra toujours à vous surprendre. Une embuscade est une chose classique, mais le pourquoi en est une autre. Ici à l’évidence, c’est la tête de l’ange que veulent ces bandits. D’ailleurs, il ne vaut pas longtemps pour qu’Ivan comprenne la situation. Des hommes de Mogaba… ça ne fait aucun doute. Sur le papier la situation est claire. Il faut protéger l’handicapé. Celui-ci n’est qu’un pantin au milieu du champ de bataille. Du sang, des morts. Des choses bien trop violentes pour lui. Il rabaisse rapidement son tissu pour ne plus voir ce cauchemar qui le perturbe. Sauf que les cris, les bruits de balle qui atteigne leur cible sont toujours présents. Les deux mains sur les tympans pour atténuer le tout, autant vous dire que cela n’est pas très efficace vu la proximité du combat.

        -Arrêter… Arrêter … Arrêter…

        Des mots qui ne cessent  de se répéter avec sa douce voix. C’est comme si une vague tente de renverser le courant d’une mer, d’un océan. Peu importe sa bonne volonté… Elle est inutile. Il le sait, tout le monde le sait. Ce monde ne s’arrêtera pas sur de simples paroles. Il faut agir, faire bouger les choses. Parler plus fort pour se faire entendre. Sauf que notre homme n’est presque rien. Hier un simple civil. Aujourd’hui une menace pour un criminel. Demain un symbole de paix ? Qui sait ce que l’avenir lui réserve…

        Les gardes l’entourent, le protège alors qu’en réalité, il est bien meilleur tireur que tout ce monde. Un soldat, un marine tout proche de lui tombe. Un regard est lancé vers Ivan. Puis des mots sont susurrés.

        -Pour la justi…

        Pour grand monde, ce n’est qu’un soldat. Pour Ivan c’est un héros qui s’est battu pour ses convictions. Qui a donné sa vie pour ce qui est juste. L’ange ne peut retenir ses larmes. Lui qui n’a pas eu la force de tirer sur Mogaba. Lui qui a dévié son tir pour éviter de tuer l’ennemi. Il est encore et toujours rappelé. On lui rappelle qu’il n’est pas sur un nuage ou personne ne meurt. Ou tout peut se passer sans la moindre effusion de sang.

        FB
        -Papa papa. Pourquoi es-tu d’accords pour m’apprendre à combattre et pas d’accords pour que j’intègre l’organisation ?

        -Tu sais, savoir se battre et servir une cause sont deux chose différente. Moi je me bats pour avoir un monde meilleur. Toi tu n’as besoin que de te défendre. Lorsque l’on peut changer le monde, de nombreuses personnes veulent nous tirer une balle entre les deux yeux. Tu deviens une sorte de menace. Tandis que si tu mènes ta vie tranquillement, tu verras que ce monde n’est pas parfait. J’espère que tu n’auras jamais besoin de force, mais des fois, elle est nécessaire pour protéger ce que l’on aime.

        -Toi, t’aime quoi ?

        -Moi ? Ha ha ha. Et toi mon petit ange.

        -Ben…

        Fin FB

        J’aime la justice, je suis la justice. Je jugerais ce monde, et le jugement a déjà commencé sur cette île. Tous ces hommes qui nous attaquent sont coupables. Coupable de meurtre ou tentative de meurtre sur de bons marines qui viennent enquêter sur les leurs. Ils ne sont pas condamnés à mort non. La condamnation à mort n’existe pas. Par contre ils rejoindront tous la prison. Mais pour commencer il faut attraper le chef.  J’ai vécu la chute de l’organisation suite à la mort de mon père. Lorsque la tête tombe, tout s’écroule. Alors je vais changer las camp…

        L’handicapé demande au soldat qui le pousse de lui prêter son arme, parce qu’il en a pas vraiment besoin actuellement.  Ajouter un tireur est une bonne idée, le soldat ne se pose pas tellement de questions. Le discours qu’a effectué l’ange un peu plus tôt là mis en confiance. Une fois l’arme en main, il commence par essuyer ses larmes et entre en état d’Adrénaline.

        Far West


        Ivan contre les balles mortelles avec ses balles. Les tireurs ennemis ne comprennent pas tellement ce qui se passe. Convaincus d’avoir visé juste, ils voient bien que leur cible n’a absolument rien. Un effet de surprise…

            Les pertes s'accumulent, le sang coule a flot dans les ruelles pendant que le petit groupe de marines avance vers le salut qui se dresse au bout de la rue, juste derrière Mogaba qui regarde la scène d'un air imperturbable. Plus disciplinés que les hommes qui les attaquent de toutes part les marines tiennent l'ennemi a distance, salve après salve, pas a pas, luttant pour éviter d’être submergés par la masse grouillante de leurs ennemis dans un nuage de poudre de plus en plus étouffant. Et propice à toute les trahisons...

            Les snipers chargés d'abattre Ivan ont échoués, l'handicapé est trop bien protégé par une rangée de soldats, trop efficace avec ses pistolets... Mais Mogaba n'est pas homme a ne prévoir qu'une voie d'attaque. Et a la faveur de la confusion de la bataille, une poignée d'hommes en uniformes de la marines se glissent dans la colonne. Des assassins que les soldats prennent probablement pour des survivants postés en tirailleurs et que nul n'intercepte avant qu'ils se soient fondus rapidement dans le groupe, se séparant pour approcher discrètement de leur cible, attraper les couteaux qu'ils ont cachés sur eux.

            Et frapper !

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            Devant la base Mogaba est tendu. Le géant qui dirige les troupes en approche est plus coriace que prévu. Et le massacre qu'il escomptait ne semble pas décidé à se produire. Pas sans qu'il ne se mouille un peu plus. Ou pas... Après tout, certaines armes sont plus sujettes à des erreurs que d'autres...

            Attrapant un den den il contacte l'un des postes de tir de la base, celui qui s'occupe de la bombarde qui sert habituellement a protéger la zone portuaire, un mortier massif capable d'expédier dans les airs d'énormes boulets shrapnell.

            -Il faut disperser les assaillants avant qu'ils ne les encerclent complétement, tirez une salve a 400 mètres...
            -400, mais sergent? Nous risquons de toucher nos hommes !
            -Vous contestez mes ordres caporal? Ai je vraiment besoin de vous rappeler ce que vous risquez ?
            -Pardon monsieur je... J'obéis.

            Le Caporal Grégor n'est pas un traitre non, pas vraiment. Pas un héros non plus. Juste un homme ordinaire devenu marines pour les trois repas par jour plutôt que par conviction. Un homme qui a peur. Il sait au fond de lui que ce tir est trop court. Et il sait aussi que Mogaba peut le casser en deux d'une seule main, et qu'il l'a déjà fait a tous ceux qui se sont opposés à lui sans succès. Il aimerait croire que cette fois ce sera différent, que cette fois ce monstre qui dirige la garnison payera pour ses crimes. Il aimerait, mais il en a trop vu et il ne peut pas prendre le risque...

            Il ne peut pas.

            Gregor a le regard hanté du condamné a mort quand il se tourne vers l'escouade qui manipule le canon pour leur transmettre fidèlement les instructions de Mogaba. Et qu'il expédie un boulet dévastateur droit dans le groupe d'hommes qui portent le même uniforme que lui...

            Le combat fait rage ! Les balles fusent, des cris résonnent et des hommes trépassent des deux camps ! Continuer comme ça, soldats ! montrer leurs comment ce battent de vrais marines qui en ont dans l'froc ! Toi aussi tu te débrouille à merveille en jouant les campeurs au sommet du toit, brave second ! Plombe leurs la chetron à cette bande de mickey !  Héhé, j'aurais jamais cru voir l'handicapé sortir les doigts du fion pour nous aider à l'aide d'un fusil emprunté par son pousseur ! Et c'est qu'il contre bien les balles le môme ! J'savais bien qu'il était digne de confiance, mon instinct ne s'est pas trompé sur son compte, mais ne crions pas victoire trop vite ! Cela n'arrête pas l'arrivée en masse de leurs collègues continuant d'affubler de nulle part ! Et c'est ça l'plus chiant dans ce genre de bataille : vous dézinguer trois types et ils en reviennent d'autres, toujours plus nombreux ! Là c'est clair que nous avons mis un bon coup d'pompe à la fourmilière, on l'a même détruit sur le coup ! J'ai déjà perdu une dizaine de soldats, fauchés par les balles ennemies ! Alors j'redouble d'effort en faisant pleuvoir mon fendoir sur ces maudits rats comme le gros bourrin que je suis ! BOOMMM !!! Alternant à coup de trépignement puissant qui réduit une quarantaine de brigands en charpie ! BRAAAM !!! Ben alors, pourquoi vous faites ces têtes d'ahuris !? Ca vous étonne à c'point là que j'dois indifférent de vos balles !?


            Hum…...C’est bizarre ! Je n’me souviens pas d’avoir vu ce gus avec cette balafre sur son visage lors du rassemblement ! ni l’autre avec son cache-œil ! Pourtant j’ai une bonne mémoire quand il s’agit d’reconnaître des types louches ! Arf, j’ai p’têtre pas dû faire attention à eux quand j’ai annoncé le briefing de la mission ! Mais qu’est-ce qu’ils.....OH MERDE !!! Ce sont des putains d’forbans qui se sont déguisés en marines ! MES HOMMES !! Ça n’va pas s’passer comme ça ! Devant cette scène abjecte j’extermine ces imposteurs à coup d’semelle : BAAM !!! Trois que j’aplatis avec mon pied gauche et trois autres que j’découpe d’une attaque en arc de cercle. Et l'dernier s'prend belle une bastosse par mon second !

            - FAITES ATTENTION !!!  Ces fils de chiens tentent de nous trucider sournoisement en s’infiltrant dans nos rangs avec des uniformes de marines qu’ils portent sur eux !! Redoublez de vigilance et surtout NE VOUS DISPERSEZ PAS !!!

            Les soldats acquirent d’un hochement d’tête et mettent plus de panache dans leurs tâches ! Quand à mon tireur d'élite.......

            - Toi là, surveille de près les alentours et n’hésitent surtout pas à tirer sur un marine que tu suspectes d’être louche ! Il en va de la vie de ces hommes, NOS hommes !! Je compte sur toi alors ne m’déçois pas, okay !?

            Je rêve où c'est bien un obus que la garnison nous tire !? Putain, mais il fonce droit sur nous !  Premier réflexe que j’ai,  j'lâche mon épée sur le côté et j'arrache sauvagement la toiture d’une maison proche que j'balance en direction de l’obus ! BAAAOUUUM !!! Aargh ! Putain de tir. Obus Shrapnel de mes couilles ! Qu'est-ce que ça fait mal ! !! Me voila avec des tas d'fragments métalliques logés dans ma chair ! J'ai quand même fait barrage aux projectiles pour que mes soldats n'aient rien ! J’ai bien l’impression qu’on tente de nous empêcher d’arriver au QG et ça n'concerne pas uniquement les mécréants.....

            Les projectiles m'ont déstabilisé pendant un instant, mais rien d'plus ! J'ai encaissé bien pire que ça tout au long d'ma vie, donc jusqu'ici j'tolère la douleur ! De plus, les corps étrangers empêchent les hémorragies internes et évitent d'aggraver mes blessures ! Je m'remets rapidement de l'attaque et j'ramasse mon arme laissait derrière moi avant d'rejoindre mon unité en avance ! Encore un effort ! Il nous reste moins d'une centaine de mètres avant d'atteindre l'entrée titanesque de la base ! Plus on s'rapproche et plus la ville est en proie aux ténèbres et à la misère régnantes. Les maisons sont dans un état plus déplorable, la rue plus crade et le nombre d'ennemies s'accroissent. Un enfer purement dantesque ! Cette fois.....J'vais être contraint de ne plus retenir mes coups, même si j'vais causer des dommages collatéraux de grandes ampleurs ! Ce n'est plus une question de vouloir rétablir la paix et la justice en cette ville abandonnée des dieux, mais de survie ! J'enjambe subitement ma troupe pour me tenir en ligne de front, encaissant les salves de balles sans broncher ! nouvelle destruction de maisons que j'dévaste d'un coup d'épée rageur ! BRROUM...BRAAAM...BLAAAM !!! C'est la panique au camp adversaire, les barraques s'écroulent lourdement sur elles-mêmes et emportent ses occupants avec elles ! Ça c'est de la rage meurtrière !


            Une centaine de malfrats sortent des ruelles plus loin pour faire feu sur mes hommes ! Certaines de leurs balles passent entre mes jambes et viennent faucher la vie de quelques hommes supplémentaires de mon peloton !

            Boum…..KABOUM !!!!

            Guaarrgh !!! Bordel à chiotte !! Il y en a un qui m'a tiré au canon portatif en plein torse ! Je vacille, j'pousse un râle gras et j'manque de m'ratatiner au sol en posant un genou par terre ! Néanmoins je n'tombe pas ! Je n'leur donnerai pas c'plaisir ! Grrrr, La chuis vraiment en pétard !!! A mesure que mon sang bouillonne j'ai la rage qui m'consume !! J'en oublie même la douleur causé par le boulet et les débris de tout à l'heure ! Mon regard dégage une lueur primale, bestiale, le genre qui te dit que t'es vraiment dans la merde absolue ! J'secoue vivement ma caboche pour chasser le brouillard de ma vision puis d'une puissante impulsion d'mes pieds j'tape une foulée rapide en direction de la foule ! Vous voulez voir c'que ça fait de prendre un plaquage VRAIMENT méchant !?


            - RHOAAAAAAAAAAAAH…… BOUUUMM !!!

            Le terrein tremble d’une redoutable secousse sismique projetant une bonne vingtaine de ces raclures par le souffle de ma chute ! Et ce sont des dizaines et des dizaines de cadavres gisant dans cette fosse septique, formée par l’impact d’mon plaquage, que j'piétine sans vergogne de ma démarche sèche et lourde !! splortsh… splurtsh… splortsh ! J’en profite pour épousseter les restes de carcasses de mon blouson d’marine ! Les bandits continuent de faire pleuvoir les balles, mais j’vois bien qu’ils sont terrorisés ! La plupart sut comme des porcs en rut, leurs tirs sont moins précis et quelques-uns d’entre eux rebroussent chemin tellement ils ont la trouille ! Toujours avec cette rage grandissante, j'annihile quarante quatre opposants de plus dans trois maisons sur ma gauche et sur la grande rue ! Quand chuis en état de berserker, je n'éprouve aucune forme de pitié

            Vous avez raison d’avoir peur……..Et vous allez vite comprendre pourquoi……


            Dernière édition par Jormungard Sovereign le Mer 4 Sep 2013 - 21:18, édité 7 fois
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            Tout semblait se passer à merveille. Oui, tout semblait. Parce que dans les faits, même si nous avancions, nous perdions des hommes. Un peu trop à mon goût à vrai dire ... On est une soixantaine, et en face ils sont ... bien trop nombreux. Et même si la cible mouvante, l'handicapé, se sort enfin les doigts du cul, prend un fusil et dévie les balles, ça ne suffit pas. Même avec son adresse hors pair, ça ne changera pas assez la donne pour qu'on gagne. On nous a emmené en enfer ... Littéralement ... C'est la guerre. Oui, la guerre ...

            Putain de bordel de merde !!!! Je viens tout juste de sortir de l'académie et on m'envoie la dedans. C'est du foutage de gueule ... On est que de la chair à canon, rien de plus. Pourquoi j'ai accepté ? Putain, mais qu'est-ce que je fou dans ce bordel ?! J'veux pas mourir moi ... J'suis trop jeune ...

            Il en arrive de partout. On en finira jamais. Même en remontant le moral des troupes, si on se retrouve à trois pecnots une fois arrivé devant Mogaba, on sait tous ce qui va se passer. Même si le lieutenant nous protège de la plupart des projectiles avec son corps, on subit quand même trop de perte. On y arrivera pas ... On y arrivera pas ...

            * On y arrivera ! Maintenant tu te la fermes, tu relativise, tu positive, et tu fonces espèce de déchet ! Tu veux devenir amiral en chef de la marine ? Alors sors toi les doigts qui sont ancré bien profond et agit ! C'est pas en restant ici à te morfondre comme ça que tu vas réaliser ton rêve. Bouges toi et deviens l'homme dont on a besoin. On a plus besoin d'un gamin, mais d'un homme. Alors debout, et dresses toi pour tes idéaux. A moins que tu ne pensais pas un mot du rêve que tu as énoncé le premier jour où ...
            La ferme ! *


            Je suis Clotho Tas'Natak, un fils de marine, devenu marine lui aussi aujourd'hui. Je suis engagé dans une bataille entre notre marine, et une marine corrompue aidée des gangs de l'île de Las Camp. Oui, l'ennemi doit bien compter cinq hommes pour chacun des nôtres. Mais ce n'est pas une raison pour partir défaitiste. On a le lieutenant, un géant de nôtre côté. Et notre résolution, notre envie d'un monde meilleur. Les autres ont simplement peur de Mogaba. Si on parvenait à lui faire perdre sa confiance, le déstabiliser, faire en sorte que ses hommes ne le craignent plus ou d'avoir des renforts, la situation pourrait changer. Ses hommes pourraient se retourner contre lui et donc nous aider, nous facilitant l'accès à la base et nous conférant une main d’œuvre supplémentaire. Oui, on peut tenter le coup, pourquoi pas. Tout ce qu'il me faut, c'est un ... Den Den haut parleur ... Où en trouver un ? Pendant que je réfléchis, je continue de tirer à vue et à avancer en même temps que les marines resté en vie. Mais c'est lorsque retentit le cri du lieutenant que je comprends.

            Plusieurs solutions s'offrent à moi. Je peux continuer de descendre les membres des gangs qui se pointent en civils, je peux faire demi-tour et dézinguer ceux derrière, je peux essayer de limiter les pertes en essayant de trouver les intrus et les éliminer avant qu'ils ne puissent faire du mal, je peux ... Non. J'ai pas vraiment le temps de réfléchir. Alors avant même que je ne puisse y penser, mon corps bouge de lui même. Je me lève rapidement, saute afin de rejoindre les marines resté en bas. Même si le lieutenant en a exterminé pas mal, on ne sais pas combien il en reste. Et et ... voilà pourquoi, il est temps de sortir une des astuces mise en place discrètement tout à l'heure, quand on était encore dans le bateau.


            Formation M les gars autour de l'handicapé. Maintenant !

            FlashBack
            Bon, les gars. On va surement se heurter au membres des gangs. Eux, dès qu'on les voie, on les dézingue, pas de problème particulier. Mais on est pas là pour ça en priorité. L'île serait manipulée par le sergent Mogaba, qui serait en fait un traître. Si c'est vrai, on risque de devoir affronter d'autres marines, ce qui va semer la confusion sur le champ de bataille. Parce que soyons honnête, dans une foule, vos faces me dirons que dalle, et j'pourrais très bien vous descendre en pensant que vous êtes un ennemi. On est pas très nombreux, on doit donc absolument limiter les pertes au maximum. Le lieutenant n'est pas au courant de ce qui va suivre, ça reste entre nous.

            Les marines d'en face auront les mêmes formations militaires que nous, les mêmes uniformes ... Ce qui ne fera que rendre la distinction plus difficile, voire impossible. Donc, dans le but d'éviter de s'entre tuer inutilement, on va mettre en place un système de nouvelles formations. Chacun de nous aura une place précise. Si vous voyez quelqu'un qui ne respecte pas sa place, tirez sans sommation, ça sera un ennemi. Si on est dedans, ça sera la guerre, donc pas le temps en parlotte inutile. Pour être sur que l'ennemi ne puisse pas s'adapter, on changera la formation au bout de cinq minutes maximum. De cette manière, même si des intrus parvenaient à nous infiltrer, ils seraient repérer rapidement. Ça nous évitera des pertes inutiles.

            Tu penses vraiment que la marine peut être corrompue ? Réveilles toi l'andouille. La marine est juste et triomphe toujours.
            Ptet que j'me plante, t'as raison. Mais tu veux vraiment te faire trancher la gorge simplement parce que tu n'as pas suivis une simple formation ?

            La plupart son réticents, car cette idée est stupide. C'est vrai qu'elle est bête comme un bébé, mais si jamais Mogaba est vraiment mouillée dans des affaires louches, ce dont je ne pense pas, on va devoir affronter des types ayant fait le même serment que nous, ayant les mêmes formations, le même habit. Je ne peux pas laisser cette éventualité passer sans rien faire. Donc même si ça les saoule, ils regardent rapidement les dessins que je fais sur la coque du bateau.

            Fin FlashBack.
            Il faut quelques secondes pour que les gars percutent. Visiblement, ils ont un peu de mal à trouver leur place. Mais rapidement, la formation est prise. Ivan est au milieu, protégé par les soldats restants qui tirent à vue de tout ce qui s'approche d'eux. La formation M est très simple. Elle consiste en divers cercles concentriques de soldats protégeant quelques chose. Chaque cercle ayant un nombre bien définit de soldats. Tous ceux n'étant pas dans la formation sont des ennemis, car les ordres étaient très clairs. Ils se font donc éliminer avant d'avoir le temps de comprendre. Quand à moi, j'atterris derrière les soldats, mon poing droit directement sur le sol. Au contact, le sol explose légèrement, créant un petit cratère. Les ennemis ont sorti leurs couteaux et leurs épées. Même s'il est trop tard pour en sauver certains, je peux encore protéger les marines en vie. Avec la nouvelle formation, les intrus ne peuvent plus s'intégrer car chaque place dans les cercles est comptée, et aucun trou n'ai laissé.

            Les ennemis arrivent derrière les soldats, donc devant moi. Ils me gavent. Sérieusement. Tout ce combat est inutile. On perd des vies bêtement. Pourquoi ça ne s'arrête pas ? Les gangs pourraient se replier, on les laisserait en vie. Les marins devraient se rebeller contre Mogaba et combattre pour la justice. Le lieutenant arrête le gros tir bien massif en arrachant la toiture d'une maison. Il est devant nous désormais. Il prends les tirs principaux, mais on voit bien qu'il commence à saigner. Il ne pourra pas durer indéfiniment. Alors on doit arriver au QG le plus rapidement possible, et avec le plus d'hommes possibles. Les balles fusent de la part de nos soldats dans toutes les directions par lesquelles les ennemis arrivent. Il y en a plusieurs qui foncent sur moi. On est en temps de guerre, et ils m'agacent énormément. Les dégâts accidentels sont quelque chose de relativement commun en cas de bataille. Personne ne m'en voudra donc si je me lâche un peu. Je serre mes poings après avoir rangé mon fusil dans mon dos. Les malfrats sont enfin à ma portée. Le premier me porte en un coup d'épée vertical. J'esquive, et lui envoie un direct du droit en plein dans sa face. Sous l'effet de la rage, je ne retiens pas mon coup, et c'est donc à pleine puissance que je le frappe. Le type valdingue dix mètres plus loin, le pif éclaté et pissant le sang. Les autres continuent à avancer vers moi.


            Formation V, comme le col en V, les gars !

            Comme je suis responsable de leur vie, je dois m'en occuper encore mieux que de la mienne. Raison de plus pour les faire changer de formation afin de voir s'il y a des traitres dans les rangs. La formation ronde passe alors en carrée. Les marins ne sachant pas quoi faire se font exécutés sans sommation. Les gars semblent avoir compris qu'ils n'étaient pas des nôtres, mais des ennemis envoyé afin de les liquider. Est-ce que mon idée semble toujours aussi stupide maintenant ?! Les six gars en face de moi sont presque à portée. Une veine apparait sur mon front, signe que je suis en rogne. Vraiment en rogne. Je prends un appui sur mes jambes afin de sauter un peu en l'air. Pas grand chose, juste cinquante centimètres. Mais ça me suffit. Mon épée dégainée, je ramène mon poing vers mon épaule gauche, puis relâche tel un boomerang mon bras. Résultat, mon arme touche les six pirates se font toucher à la tête violemment. Leur visage se tranche. Je range mon épée et frappe aussi fort que possible la maison sur ma droite.

            Sous l'effet du choc, une partie de la maison s'effondre en plein dans la rue. Je vais de l'autre côté, et refais l'opération. Un quart de la main s'effondre. Résultat, la rue est encombrée de pierres, de poutres et autres matériaux. Je cours afin de rejoindre les gars qui ont pas mal avancé. Certains semblent encore être tombé sous les coups de l'ennemi. Pendant que le boss part faire le ménage devant, à moitié enragé, je dois rester ici m'occuper des hommes. Si seulement j'avais un moyen de ralentir les pertes ... Quelque chose à mettre devant qui servirait de protection ... Style une table. Oui, mais une table en bois ne protège pas grand chose ... Non, je dois trouver autre chose ... Alors en attendant, je vais au centre vers Ivan. Les hommes me laissent passer sans problème, puisqu'ils me connaissent moi.


            Salut. Moi c'est Clotho au fait. C'est quoi toi ? Sympa comme balade, non ? T'aurais pas un Den Den avec toi par hasard ? J'aurais besoin de contacter la base. Je suis sur qu'on peut percer une brèche dans la peur qu'on les soldats de Mogaba. Et si on y arrive, ils arrêterons peut-être leur attaque, nous facilitant la tâche d'avancer. Parce que ça, c'est franchement pas ma vision de la justice. La marine alliée à des gangs tirant sur la marine ... S'ils pouvaient voir comme ils ont tord, qu'ils sont dans le mauvais, et qu'avec leur aide on peut mettre à mal Mogaba et l'empêcher de nuire, je suis sur qu'ils nous rejoindrait ... Aucun d'eux n'a signé pour une tuerie inutile ...

            Pendant que je parle, je continue de tirer sur les ennemis qui sortent de partout. Avec la voie de derrière bloquée, ça nous permet d'avoir moins d'ennemis provenant de cette direction, et donc de nous concentré un peu plus sur les autres. Ivan pouvait voir dans mes yeux l'innocence d'un enfant vraiment surpris par la situation.


            Everything is in its Right Place [Ivan De Cimitiero, Clotho] Drapea11
            • https://www.onepiece-requiem.net/t8326-fiche-de-clotho-tas-natak
            • https://www.onepiece-requiem.net/t8191-clotho-tas-natak-en-attente-du-test-rp
            La meilleure défense c’est l’attaque. L’ange ne supporte plus les cris autour de lui, le sang qui continue de couler. Une véritable scène d’horreur pour lui. Malgré son habilité au tir, il ne parvient pas à sauver tous ces hommes. Les renforts qu’il a tant attendus ne seront plus de ce monde si les choses continuent. Les hommes luttent pour ce qui leur semble être le bien. Le géant va même bloquer de gros obus pour sauver son bataillon. Pendant le léger déséquilibre du lieutenant d’élite, l’handicapé aperçoit la zone de tir et la position exacte des tireurs et des canons. Celui-ci actionne un mécanisme sur sa chaise roulante. Un rectangle se situant au dos vient se placer à sa droite. Un sniper sous sa main. Il l’assemble rapidement et se met en position de tir. Le problème avec cette arme c’est qu’il ne peut pas faire de shoot effect et contourner le géant. Il doit attendre l’ouverture… Toujours aussi concentré.

            -Si je tir sur la gueule des canons, avec ceux qu’ils contiennent cela explosera ? Hum probablement pas. Alors je dois blesser ces soldats…


            Dégouter de ce qu’il va faire, mais il n’a pas le choix. Il va le faire. Pour la justice. Après tout, peut être que le canonnier serra soulager d’être blessé car il ne pourra plus tirer sur des marines. Après avoir pesé le pour et le contre, l’ange a pris sa décision. Le géant lève son bras pour lancer une attaque, une ouverture et un coup part. Lorsqu’il a de nouvelle ouverture il retire jusqu’à qu’il touche tous les canonniers. Après son dernier coup, un soldat vient à lui. Une réponse avec sa douce voix dans tout cette enfer.


            -Enchanter Clotho. Je n’ai pas un tel appareil sur moi. De toute façon, je pense que cela ne servirait à rien. Depuis combien Mogaba est ici au pouvoir ? Bien trop longtemps. Les hommes ont si peur qu’ils ne feront rien. Les hommes qui se sont rebellé sont tous mort. Il ne laisse aucune chance de ce côté. Puis il prend des précautions. Que ferrais-tu si tous les hommes qui ont un peu trop ouvert leur bouche son mort. Puis officiellement c’est lui le responsable donc ne pas obéir c’est rébellion. Plein de petite chose qui s’accumule. N’oublie pas que tu es à Las camp. Avant Mogaba, les marines n’étaient rien. Mogaba est le seul homme, le seul marin qui créer la terreur chez les gangs. Un mal pour un bien ? Ils ont vu tellement de choses qu’il se dise que c’est nécessaire. Enfin c’est peut-être plus compliqué encore. Je sais que Mogaba a comme otage la femme d’un médecin. Donc… Il est préférable de ne pas compter sur eux.

            Ivan a passé un certain temps ici, mais pas autant que les autres. Pourtant malgré sa rage de justice, il a failli abandonner las camp. L’ange comprend pourquoi cette île est le cancer de west blue. Peut-être un peu trop sale pour lui. Retrouver son oncle dans tout cela lui a redonné de la force. Lutter encore contre ceux qui semblent être invincible.


            -Clotho, on doit quitter la voie centrale. Tout le tireur ennemi s’amuse avec nous. Alors qu’ils sont bien placés que ce soit derrière un bout de bois ou autres, nous on est complètement à l’air. Si on continue d’avancée comme ça, les probabilités que nous gagnions sont inférieur à quatre pourcents…  Puis tirer en mouvement c’est un exercice assez compliqué. Nous perdons trop de munition et il faut se dire que l’adversaire en a illimité. Mais le problème reste votre chef. Il ne peut probablement pas s’abriter… La logique voudrait qu’on se replis, mais peut-être qu’il faut croire en ce géant et avancer sur ces pas en espérant qu’il ne s’arrête pas. Moi je me replierais… La chance est un élément dont je ne peux me permettre.


                Un flottement agite l’assaut des brigands, trop de massacre, trop de pertes, rare sont les hommes parmi eux a avoir participé a plus que des bagarres entre bandes. Et rien ne les a préparé a une telle résistance de la part d'une simple bande de soldats. Et puis il y a ce géant qui les piétine et les broie comme un dément démembrant une poupée... L'assaut piétine, et soudain ceux de l’arrière se mettent a hurler. Car une autre force vient de les prendre a revers. D'autres truands, sabres au poing, et qu'un regard étranger serait bien incapable de différencier de ceux qui attaquent les marines. A part peut étre ce foulard rouge qu'ils ont tous noués autour de leur tête...

                Les hommes du Lotus Pourpre, l'une des triade la plus puissante West Blue et les plus féroces ennemis de Mogaba sont venus prêter main forte aux marines. Il n'y a qu'a Las Camp qu'on voit ça.

                On balance des tireurs des toits, on égorge et on sabre a tout va dans les ruelles et les maisons. Et quand le chemin de ronde du Qg s'orne soudain de fusils de la marine et qu'un feu roulant vient cueillir les bandits dans la rue principale, c'est la débandade.
                Abandonnant la rue couverte de corps et de sang les agresseurs s'enfuient a toute jambes en abandonnant armes et blessés. Dégageant enfin la route de la caserne aux survivants de l'accrochage.

                Sur un toit voisin un homme se dresse, laissant à Ivan le temps de le repérer. C'est Kakihara, l’exécuteur du Lotus Pourpre, qui d'un signe de tête a handicapé lui signale que c'est maintenant à lui de tenir enfin ses promesses, et de débarrasser Las Camp de Mogaba. Puis il  disparait avec ses hommes aussi vite qu'il est apparu.

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                Devant les portes ouvertes de la base, un peloton de soldat rejoint Mogaba et se déploie pour couvrir l'arrivée de la colonne pendant que le sergent fait signe aux soldats de rentrer au plus vite...

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                -Dépêchez vous de mettre vos hommes en lieu sur Lieutenant. J’espère que votre mission vaux ce massacre...
                Ben ça alors ! J’ignore quel genre de tactique ils utilisent, mais en tout cas ça fait des ravages chez nos assaillants ! Finalement j’ai bien fait d’avoir choisi ce matelot comme bras droit au lieu de quelqu’un d’autre ! Et apparemment, Misse fortune semble se montrer clémente pour nous laisser la vie sauf ! J'dis ça car nos ennemies sont en train d’se faire descendre les uns après les autres par des guignols portant tous un bandeau pourpre autour du front ! Des rivaux !? Propablement. En tout cas ça nous facilite la traverser et ça c'est une aubaine ! Les derniers opposants désertent le champ d’bataille la queue entre les jambes.

                Aller, encore un effort ! On y est presque !  

                Les tirs des soldats d’la base viennent nous épauler par des tirs de couverture ! Ça nous laisse le temps d’franchir la double porte. CLOONK ! Tous comme mes hommes je reprends mon souffle, mains posés sur mes genoux tout en haletant comme un fauve. Je fais ensuite le bilan d’mon unité : Plus d'la moitié d’mon peloton s’est fait décimer, réduisant l’effectif à une trentaine de soldats plus ou moins valide. Beaucoup d'entre eux ont des bléssures vraiment moche et les obligent à se poser par terre. Rengainant mon arme, je zieute sur l’ensemble du comité d’accueil chargé de nous accueillir et notamment sur le gaillard devant eux qui n’est d’autre que le sergent-chef Mogaba. Ainsi donc c’est lui ? Par les eaux de Crom ! J’comprends mieux pourquoi il fout les j’tons à tout l’monde ! Sa mère devait être un Orc pour avoir cette trogne balafrée de grosse brute et ses deux lance-flammes qui lui servent de prunelles. Le genre de regard qui pourfend sauvagement votre âme et défile toute votre vie en une fraction d’seconde ! Le tous enchâssé sur une montagne de muscles saillants sculpter dans du granite ! Si l’homme humain moyen est une tranche de filet de dinde, Mogaba est plutôt un jambon complet avec l'os dedans !

                T'inspire peut être la peur à mes troupes comme aux tiennes, mais moi je reste de marbre ! Tant  physiquement de mentalement ! Je te lorgne du haut de mes 25 mètres de haut, les yeux dans les yeux. Et bien sur, je n'oublie pas de te faire le salut militaire.

                - Je suis le Lieutenant « d’élite » Jormungard Sovereign. La commandante Sissi m’envoie ici pour enquêter sur une affaire qui VOUS concerne. En effet, vous êtes accusé de trahison et d’empoisonnement de votre supérieur, le lieutenant-colonel Matheson dit « Le bon ». C’est votre jeune médecin en fauteuil roulant qui a fait part de la nouvelle à ma supérieure. Je voudrais donc voir tous les médecins de cette base ramener ici sur-le-champ, pour les questionner. Comme j’peux pas entrer dans la base ce sera mon second qui se chargera d’aller d’les ramener ici !

                Petite pause pour faire signe au jeune matelot d’aller m’chercher les témoins.

                - Y a vraiment intérêt à c’que vous n’soyez pas un traître, parce que si c’est l’cas…..Vous risquez de prendre cher cet affront gravissime. Et cela n’concernera pas uniquement votre grade ainsi que votre poste………

                Le ton est dur, inflexible et autoritaire, montrant à quel point la gravité de cette affaire est prise au sérieux.

                Les dés sont jetés.


                Dernière édition par Jormungard Sovereign le Mer 4 Sep 2013 - 21:32, édité 4 fois
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                  Et Mogaba éclate de rire. Un rire a gorge déployé, tonitruant et cruel qui résonne dans la cour de la caserne. Il est sous pression, ça fait peur.

                  -Mon jeune médecin en fauteuil roulant ? C'est vraiment ce qu'il vous a dit ? Ce type est vraiment le pire charognard que je connaisse, prêt a toutes les bassesses pour respirer encore quelques secondes de plus...

                  Il point du doigt Ivan au milieu de ses soldats, comme s'il pouvait lui tirer dessus et le descendre juste en le menaçant de la main.

                  -Ce n'est pas un marine. Ni un médecin a mon avis. C'est un criminel, un assassin que nous avons arrêté la semaine derniére alors qu'il venait de s'introduire dans la base pour exécuter le colonel. Son évasion a couté la vie a dix de mes hommes et a totalement éventré un des murs de la base. Si c'est ça votre accusation vous feriez bien d'aller interroger aussi les types qui vous ont attaqués la dehors. Leurs avis valent plus que le sien.

                  Il crache par terre pour bien montrer le peu de cas qu'il fait de tout ça, et a coté de lui ses hommes hochent la tête de concert, c'est vrai qu'il y a quelque jours à peine Ivan s'échappait de l'échafaud, et c'est vrai aussi qu'il a fait sauter une bombe dans la caserne...

                  -J'suis que sergent chef, mais il me semble que vous feriez mieux de conduire vos hommes à l'infirmerie ou les docs s'occuperont d'eux plutôt que perdre du temps à les interroger... Lieutenant. Mais c'est comme vous sentez. Vos hommes vos ordres, j'suis sur que de braves marines comme ça seront enchantés de continuer a pisser le sang dans la cour pendant que vous jouerez à l’enquêteur...

                  Quoi ?! Pas de Den Den ? Et merde alors ! Ivan m'explique plus en détail la façon de commander de Mogaba. Je cerne un peu mieux la situation. Je ne pensais pas qu'il inspirait autant de terreur que ça. Pour leur faire aussi peur, il doit avoir une puissance monstrueuse. J'espère que celle du lieutenant pourra rivaliser ... Je prends rapidement un air triste en apprenant les choses. Mais quand il parle du géant, je l'arrête avant qu'il ne termine.

                  Non. On ne se repliera pas. Le lieutenant a dit qu'il tiendra le coup, alors on doit croire en lui. C'est un homme de parole. Quitte à se faire mutiler, il nous permettra d'avancer. Il risque sa vie pour protéger les nôtres. Alors ne doutons pas de lui. Parfois, il arrive qu'il faille avoir la foi d'abord, la confiance viendra ensuite. J'ai décidé de placer ma foi en lui. Il n'est pas l'homme à abandonner avant d'avoir réussis sa mission. Fais comme moi, et crois en lui.

                  Je fais un sourire à Ivan. Et malgré mon visage triste, il peut remarquer que ce sourire est réel. Je ne connais pas le lieutenant, ni son passé, ni sa force, ni sa volonté, je ne sais rien de lui. Je ne suis qu'un matelot venant de terminer son école. Pourtant, en regardant dans ses yeux, j'ai pu percevoir quelque chose. Oui je sais, pas facile vu sa taille. Mais durant la petite seconde, j'ai cru voir une chose. Impossible de mettre un nom dessus. Moi, j'appelle ça Les yeux à confiance". En regardant droit dans son iris, j'ai senti qu'il était un homme droit et loyal. Quand il dit quelque chose, il ne doit pas être le genre de personne à revenir dessus deux heures plus tard, après avoir dessaoulé. Du coup, j'ai décidé de miser sur lui, simplement à cause de cette intuition. Les yeux sont le reflet de l'âme d'après certaines personnes. Dans son cas, ça pourrait s'appliquer. Et jusqu'à présent, il ne m'a pas donné de raison d'avoir tord. Alors je ne vais pas commencer à douter de lui. Oui, il peut le faire. Il peut arrêter Mogaba, faire cesser les gangs, faire en sorte que la marine redevienne un lieu de justice. Oui ... Il peut le faire. Il va y arriver. Alors croyons en lui, et devenons l'une des pierres ayant servis à la reconstruction de Las Camp.

                  Sans qu'on ne comprenne trop, des hommes d'en face tombent comme des mouches. Une fois le plus gros éliminé, un groupe d'individus, portant un foulard rouge autour de leur tête nous a dégagé le passage. Je ne sais pas pourquoi, et on ne cherche pas vraiment à savoir, on fonce. Les portes ouvertes, on finit tant que mal par rentrer dans la base une fois les nouveaux assaillants repartis en coup de vent. Une fois les portes franchies, aucune attaque ne vient. On respire un coup. Serait-ce la fin du cauchemar ou simplement une interlude ? Je m'en fiche et me dirige vers les hommes, laissant Ivan protéger par les dix soldats les plus en forme. Je repère les plus mal en point, et essaie de trouver d'où viennent leur blessures, quoi faire pour arrêter le sang de couler. Sur certains, un simple point de pression suffit, je demande alors aux autres soldats de venir le faire, passant aux suivants. Malheureusement, certains dépassent mes connaissances plus que basique en médecine. Certains ont besoin d'interventions rapidement, et de médecin compétents. J'arrache une partie de ma tenue de marine afin de faire des garrots pour stopper les hémorragies importantes. Mais si les soldats ne se font pas soigner très rapidement, ils vont mourir.

                  Je remarque alors une petite troupe qui nous attend, avec un homme en face. Homme ... est-ce vraiment le mot ? Je n'ai jamais vu de ... chose de cet acabit. Plus monstre qu'humain, semblant avoir une force hors du commun, un être fait de puissance pure. Et son regard ... Ô grand moi, son regard ... Il me paralyse. Tant de haine, de rage, de colère s'émane de son œil. Un gouffre sans fin de sentiments négatif, un tourbillon de décrépitude se fait sentir. A lui seul, j'ai l'impression qu'il vaut une armée de souffrances. Je ne sais pas ce qu'il a vécu pour être comme ça, mais ça a du lui briser le cœur. J'essaie de me ressaisir, mais je suis incapable de prononcer le moindre mot ou de bouger correctement. Est-ce vraiment lui le dirigeant de la base ? En tout cas, lors d'un procès, son comportement, son attitude, sa façon d'être ne seront que des poids pour cet homme. Si avec un simple regard il me fait trembler de peur alors que je suis entraîné à résister, quelle chance aura-t-il face à un juré ordinaire ?

                  Quand le lieutenant parle de moi, je déglutis tant bien que mal. Ma jambe droite bouge un peu vers l'avant. Le pied se soulève pour finir par se poser plus loin dans un mouvement qui me semble durer une éternité. L'autre membre antérieur fait de même. Je veux répondre à Mogaba que nous ne sommes pas là pour juger, mais simplement pour préserver les preuves et essayer de faire la lumière sur cette affaire. Mais j'en suis incapable. Pourtant, des mots sortent de la bouche, sans que je n'en comprenne le sens. ce ne sont que des mots pour moi et non des phrases, donc cela n'a aucun sens.


                  Je suis sûr qu'en cherchant bien, vous devriez pouvoir trouver un être encore plus charognard que l'handicapé. Et pas besoin d'aller chercher bien loin, sergent-chef. Ce n'est pas lui qui a fournit des uniformes de la marine aux gangs. Je ne pense pas non plus que ce soit lui qui ai réussis à coordonner l'attaque des gangs de l'île après les avoir réunis sous sa coupe. Et il me semble fort peu probable que ce soit lui qui ai donné l'ordre de tirer des boulets sur notre unité. Il n'est surement pas un saint, mais il semble toujours plus respectable que certaines personnes ici présentes.

                  Nous sommes ici pour tirer la situation au clair, rassemblez des preuves de votre trahison, ou de votre innocence, garder le médecin en vie et relevez là aussi des preuves pour connaître son implication réelle dans cette affaire, sergent-chef Mogaba. Tout témoignage constructif quant à la situation est requis. A présent, en raison des doutes planant sur votre personne, vous devriez être démis de vos fonctions, au moins le temps que cette histoire se règle sous la lumière du jour. Le commandement revient donc à la personne la plus gradée présente, c'est à dire le lieutenant Jormungard. La marine se doit d'être un exemple de droiture et de perfection. Personne n'a le droit d'abuser de son rang ou son autorité. Le lieutenant est quelqu'un de droit et d'intègre. C'est grâce à lui que la justice sera rendue. Et si ma mémoire est bonne, les personnes soupçonnées de traitrise doivent être placées en détention le temps que la justice prenne une décision.


                  Avec ces simples phrases, j'espérais faire remonter un peu le moral des soldats de la base. Savoir leur persécuteur ans les cachots d'une prison devrait leur permettre d'avoir un peu d'air frais. Mais honnêtement, je doute qu'une prison ordinaire puisse être efficace face à la force de Mogaba. Ses hommes doivent le savoir. Mais il me suffit de gagner leur confiance, et je suis sur que les langues se délieront. Alors faute de stratégie, on essaie de ruser, de jouer à l'ancienne. Une fois que le premier aura parlé, je suis convaincu que d'autres parleront également. Comme un jeu de dominos. Tu en fais tomber un, et la plupart de ceux alignés derrière tombent. En attendant, je réfléchis. Les soldats ont besoin de soins, mais si on amènent les médecins dans la cours, ils n'auront pas leur matériel, et les soins en pâtiront. Du coup, je suis mitigé entre le fait d'aller les chercher ou d'emmener les soldats. Faute d'idée brillante, ou même d'idée tout court, je m'avance un peu en attendant qu'un soldat me conduise à la salle de soin. Mon poing droit me fait un peu souffrir, mais c'est supportable. Bien plus que le pauvre soldat dont la jambe est recouverte d'une blessure béante et qui pisse le sang un peu plus chaque seconde, malgré le garrot que je lui ai posé.


                  Everything is in its Right Place [Ivan De Cimitiero, Clotho] Drapea11
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                  Les hommes de la truande… Focalisé sur la marine et Mogaba, il en oublie ses ‘alliés’.  Aussi sanglant, aussi cruel, des alliés que l’ange aimerait ne pas avoir, mais sur cette île, c’est probablement les meilleurs, les plus utiles. Kakihara, lance un petit signe de la tête vers le petit homme qui a fait pas mal de grabuge ces temps si. Qui aurait pu croire qu’un simple handicapé ferait trembler Mogaba ? En tout cas, Ivan lève la main pour saluer et remercier cette action. Il ne l’oubliera pas.

                  Le groupe avance et finit par entrer dans la base. Cette fois, par la grande porte et sans subterfuge pour notre justicier à roulette. Alors que le chef ne prend pas le temps de se reposer et lance directement la discussion avec Mogaba, l’ange pense au blessé tout comme son adversaire… Sauf qu’aujourd’hui la situation a changé. Aussi gentils qu’il puisse se montrer, aussi stratégique qu’il puisse être. Le sergent ne connait pas la dernière carte d’Ivan. C’est d’ailleurs l’une des cartes les plus puissantes qu’il possède. Son fruit du démon.  Avec cela, peu importe ce que fera Mogaba, la vérité éclatera. Alors que les autres sont surpris de l’imposante carrure du sergent, Ivan s’approche et le tableau ressemble à David contre Goliath.

                  -Bonjour sergent.

                  Des mots prononcés avec un léger sourire qui risque d’énerver l’homme, mais la surprise n’est pas pour autant fini. Car oui la première surprise est de voir encore cet handicapé vivant en face de lui.

                  -Si je puis me permettre, je ne suis pas médecin. J’avais un médecin avec moi, cela est différent. Je savais que ce médecin disait la vérité. Pourquoi ? Tout simplement parce que je possède un fruit du démon.

                  L’ange place sa main ouverte devant lui, la pomme vers son visage. Lorsqu’il finit sa phrase il la ferme. Puis il attrape son tissu et l’enlève. Son visage à moitié calciné parait au grand jour. Un visage qui semble avoir du vécu… Autant de vécu que le monstre. Cependant, le regard est totalement différent. Même si le visage est marqué, cet homme ne dégoute pas, ne terrifie pas. Un visage souriant qui pense atteindre son but. Il lance un regard vers Jormungard et s’approche de lui.

                  -Jormungard. Puis-je vous faire confiance ? Suis-je sur que vous mènerez à bien votre mission peu importe les imprévues ?

                  Un oui sort de ce grand corps. Cela est la vérité, alors Ivan s’approche de lui, fais signe au géant d’approcher son visage pour lui dire un secret. Il murmure.

                  -J’ai mangé le fruit de la vérité. Il me permet de savoir si quelque chose est vrai ou non. De plus je ne peux pas mentir. Mais ce pouvoir me permet autre chose. Toute personne que je touche ne peut pas mentir. Donc il suffit que je touche Mogaba et que vous lui demandiez de répondre par oui ou par non à une question, comme êtes-vous le responsable de l’état du lieutenant colonel, ou êtes-vous l’homme qui tente d’unir les gangs sous sa botte. Si vous ne me croyez pas on peut faire un test entre nous. Quelle est la couleur de vos yeux ? Essayés de me mentir.

                  L’ange touche le géant et laisse répondre… En tout cas après cela, Jormungard a probablement un moyen rapide et efficace de connaître la vérité.
                    Un menteur…..Voilà c’qu’il est !

                    Je l'sens bien à travers son rire gras, teinté d'une pointe de stress, qui trahit son calme olympique. Non, ce n'est pas de la lecture de pensée, seulement d'une analyse poussée sur ses tics comportementaux. Un art que j'ai si bien développé au cours de ma période de chasseur de prime afin d'identifier mes proies plus facilement ainsi que pour déterminer la fiabilité des propos tenus par mes informateurs. Ivan, un assassin !? Et puis quoi encore ? Comme s'il pouvait vraiment s'infiltrer dans cette base fortifiée pour tenter d'éliminer le colonel et s'en tirer en laissant des morts derrières lui ! Et puis qui me dit que ce n'est pas la grosse brutasse devant moi qui les aurais tués pour avoir été témoigné de sa trahison, hum ? Mais mon intuition me dit qu'il y a une part de vérité dans ce tissu d'mensonges. En effet, j'aperçois bel et bien une brèche sur le flanc ouest de la garnison, ce qui laisse porte à croire qu'il a également tué des hommes de la justice !


                    Hum......La situation s'complique et j'ai la caboche qui s'mélange les pinceaux avec toutes ces suppositions ! Mais chuis tout à fait d'accord avec mon second sur c'qui s'est passé tout à l'heure : les coups des hors-la-loi déguisés en marine m'a l'air bien louche. Trop louche à mon gout. C'est impossible qu'ils se soient procuré autant d'exemplaires d'uniforme au marché noir ! Il y a aussi ce tir d'obus shrapnel qui a été balancé rien que pour nous faire descendre, mon unité et moi. Sinon l'obus serait tombé loin du peloton au lieu qu'ça tombe droit sur nous ! Tous comme cette vague déferlante de mécréant qui s'est abattu sur nous, planifié et A à Z au moment même où nous arrivions ! NON ! Tous ça ne peut être le fruit du hasard ! Trop d'choses se sont produites dans un ordre trop précis pour que ça soit le fruit du hasard !


                    Restant toujours de marbre, je pose mon index sur mes lèvres pour prendre un moment de réflexion sur la situation, mais également sur l'état d'santé de mes hommes. Si j'envoie mes hommes à l'infirmerie de la base, il y a une probabilité qu'ils se fassent descendre secrètement par les toubibs en les empoisonnant, faisant ça par ordre de Mogaba. J'en suis sûr ! Mais d'un côté ce n'est pas mieux si j'les laisse ici avec leurs blessures, puisqu'ils y mourront ! Grrr, on dirait bien que je n'vais pas avoir l'choix que d'opter pour la première solution.

                    - Ooooh mais j’compte bien les faire soigner ! C’est juste qu’avec tous les évènements qui se sont produits, et que mon second vient d’citer, je reste méfiant. Vous êtes en tête de liste des suspects l’impliquer pour avoir fournir des uniformes à nos ennemis ! Pour voir autant d’hors-la-loi porter nos uniformes je doute très fort qu’ils les aient trouvés comme ça chez l’épicier du coin et encore moins que ça leurs est tombé du ciel ! Ce genre de bobard ne marche PAS avec moi !

                    Je pivote ma caboche en direction d’un lot d’soldats parmi les centaines dans la cour.

                    - Vous là ! Conduisez ces hommes à l’infirmerie au plus vite !

                    Ils hochent la tête à l’unisson avant d’accompagner mes hommes à l’infirmerie, tout en épaulant ceux dont les blessures les empêchent de marcher. J’en profite pour demander à mon second d’annuler ma demande. Il exécute. Mais lorsque l’handicapé s’approcha du colosse, il avoue de lui-même ce que j’avais du mal à croire : ce n’était pas un marine, ni un médecin ! Mogaba avait bien dit la vérité à son sujet et moi, j’en suis sidéré qu'il m’ait menti à MOI ! Mes traits se durcissent et mes poings se resserrent en imaginant d’avoir probablement sacrifié des hommes pour rien ! Je commence à douter sur les paroles de l’imposteur, bien qu’il avoue avoir dit qu’il était avec le médecin, du coup l’histoire se complique davantage. Pourtant mon instinct me dit que j’peux lui faire confiance. Un fruit du démon !? Ce type serait un maudit des flots !? Cela explique donc comment il a su pour l’empoisonnement du lieutenant-colonel par Mogaba ! Mais qui m’prouve qu’il est bien un détendeur de fruit du démon !? J’lui fais p’t’être confiance, seulement pas au point de croire à tout c’qu’il dit !

                    Il prend l’courage de retirer son tissu sur la tête, révélant une tronche à moitié carbonisée qui garde toujours ce regard plein d’espoir et de confiance. L’antithèse du sergent-chef. Pour dévoiler son identité comme ça, devant tout l’monde, c’est qu’il porte une confiance totale en moi pour la réussite de cette mission. Il s’approche même vers moi pour me demander si je lui faisais confiance !

                    - Oui.

                    Une réponse que je lâche en toute honnêteté, parceque mon instinct me pousse à le croire ! Je l'vois également dans ses yeux qu'il ne ment pas, toujours pas le moindre signe de micro expressions liée à la nervosité, au stress ou à l'hésitation. Il me fait signe de m'baisser pour me dire quelque chose. Je pose un genou par terre puis j'penche ma tête vers lui. Le fruit de la vérité ! Hum.....Ainsi il est donc incapable de mentir en plus de déterminer si une chose est vraie ou fausse ! En gros j'avais affaire au meilleur détecteur de mensonges au monde ! Mais c'est sa troisième possibilité qui m'kiffe le plus : celle d'obliger quelqu'un à dire la vérité en le touchant. Intéressant ! Mais reste à savoir s'il possède bien cette faculté, je n'voudrais pas m'faire de fausses illusions !


                    C’est pourquoi j’compte bien faire un test pour le vérifier par moi-même. La couleur de mes yeux ? J’connais la réponse, mais j’vais tenter de dire « vert »

                    - Bleu.

                    PAR CROM !! Il n’mentait pas du tout ! J’étais pourtant sûr d’avoir dit vert et bah NON, c’est bien la vérité que j’ai sortie involontairement !  Même si mon visage reste impartial et autoritaire, j’esquisse intérieurement un large sourire. Bon sang quelle nouvelle ! Avec ça j’tiens Mogaba par la peau des burnes tellement il est dans la merde jusqu’au cou ! J’ai bien un moyen pour qu’il puisse le toucher de près, mais ça va être risqué. Je redresse mes grosses cannes musclées puis j’me décale pour avoir une vue d’ensemble sur eux.

                    - Compte tenu de l’imposture d’Ivan, mais aussi de l’affaire qui vous concerne, vous allez être mis en garde durant toute la journée, le temps que j’rassemble les témoignages et autres pièces à conviction ! Puis je vous interrogerai chacun d'ici se soir ! À partir de maintenant c’est moi qui prends les commandes ici, et ceux jusqu’à ce que ma mission soit terminée ! Vous avez l’droit d’garder l’silence.

                    J’me tourne vers la rangée d'soldats qui peine à garder leurs sang-froid.

                    - Menottez-les et emmener en cellules ! Et qu’ça saute !


                    Un autre groupe de soldats obéissent et retournent dans la garnison pour revenir avec deux paires de menottes ? Dont l’une est plus grosse que l’autre.

                    Spoiler:


                    Dernière édition par Jormungard Sovereign le Lun 12 Aoû 2013 - 18:24, édité 2 fois
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