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Everything is in its Right Place [Ivan De Cimitiero, Clotho]

Rappel du premier message :

West blue, Las camp ……
An de grace 1625 – 17h50
 


-Aller du nerf ! Remontez-moi ces voiles ! Et vous, placer moi c’rafiot là-bas, sur le côté !
 
Voila comment j'balance les ordonner à ses hommes, toujours avec une voix tonitruante ! Ça maintient l'activité constante de cette bande de mollassons puisse comprendre bien qu'ils étaient plus dans leurs camp d'vacance favori ! Pas d'tire au flanc et autres flemmards à bord de mon navire ! Grrr, d'ailleurs pourquoi cette garce de Sissy m'a collé au train !? Ah oui, les audio dials...... J'avait complètement oublier ce détail. Putain et dire que j'ai encore le refrain dans l'crâne. « ♪ Maaaroote et Chaarlie.... Maaaroote et Chaarlie...Les plus belles de toute la terre.... ♪».

 
NON ! Ne pas y penser ! Pense à autre chose Jor ! Tiens, pense plutôt à cette beauté guerrière que t'as croisé à Sirup Town il y a 36 ans ! Cette géante aux formes épurées ! Alexsandra Silwerfeldt ! Ô Oui.....huum, ça va beaucoup mieux ! Tiens c'est drôle, je l'avais complètement oublié depuis tous c'temps. Il me tarde de la revoir sur grandline une fois cette mission de sauvetage accomplie, que la commande m'a confiée !
 
Sitôt le navire garé que j’pose les pieds pour la deuxième fois sur ce repaire à ripoux. Ugh ! Et moi qui croyais ne plus jamais y revenir chuis bien déçu. Y a déjà les civils qui me reconnaissent facilement et s’étonne de m’voir en uniforme de marine avec une bonne soixantaine de soldats en bloc devant moi et prêts à recevoir les ordres. Déjà que j’étais déjà mal vu la dernière fois, ça l’est encore plus maintenant ! Même mes hommes sont du même avis qu'moi ! J'vous l'dit, cette ville ne porte absolument pas la marine dans leurs cœurs ! Raison pour laquelle mes soldats sont armés jusqu’aux dents, en cas d’coup dur. j'peux déjà sentir la tension electrique dans l'air à travers le regard fielleux des passants. Moi, je reste stoïque et inflexible, aucun signe nerveux ne trahit mon assurance exacerbée par cette passion pour le danger et l’aventure !  
 
-- Notre mission dans cette ville consistera à mettre en lieu sûr un médecin qui serait en mesure de guérir le lieutenant-colonel Matheson de sa maladie ! Un certain Ivan ! D’après ma supérieure, le médecin aurait appris que le sergent-chef Mogaba aurait empoisonné Matheson, au lieu que ça soit une soi-disant maladie incurable ! Ce qui veut donc dire qu’il a commis un acte de trahison envers la marine ! Et vu son passé douteux, il n’doit pas être à son premier coup d’pute, si vous voulez mon avis. Normalement, notre médecin est censé nous rejoindre ici……..
 
J'me retourne pour un brossage du périmètre, à la recherche d’un éventuel toubib. Pas d’blouse blanche dans les environs ! J'espère qu’il ne se soit pas fait zigouiller par un coupe-gorge, ça serait balo........


Dernière édition par Jormungard Sovereign le Mer 4 Sep 2013 - 18:10, édité 3 fois
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    Le claquement sec des menottes retentit dans un silence presque choqué. Autour de Mogaba les soldats de la garnison reculent et s'écartent de leur chef, yeux écarquillés et mains crispés sur leurs armes, peinant visiblement à croire que ce qu'ils voient est vraiment en train d'arriver.

    Mogaba arrêté ? Impossible !

    Crac !

    D'un effort brutal Mogaba brise la chaine qui lui bloque les poignets. Et quand il parle a nouveau c'est avec dans la voix la dureté de l'acier rentrant dans la chair et une colère froide qu'il semble avoir de plus en plus de mal a dissimuler.

    -Tu devrais revoir tes ordres avant de t'emmêler bêtement les pieds dans ton sabre Lieutenant. Les revoir et faire très attention a ce que tu vas dire. Tu n'es le chef de personne ici, tu n'es qu'un chien avec des galons qui vient ronger l'os qu'on lui a donné.

    D'un signe de tête il indique le fauteuil d'Ivan et l'handicapé menotté dedans.

    -Voila ton os. Un criminel recherché, un tueur de marines, un révolutionnaire responsable des troubles de Las Camp et qui a tenté de fouler au pieds l'honneur de la marine. Tout ce que tu as a faire c'est de le marquer dans ton rapport, de le pendre et de foutre le camp.

    Facile non ?

    Compte tenu de l’imposture d’Ivan… Des mots qui sonnent faux aux oreilles de l’ange. Il n’a jamais dit qu’il était médecin ni ne la insinuait. En tout cas, ce n’est pas le plus important. Ici le plus important est la réaction de Mogaba, voilà ce qu’attend Ivan. Le sergent n’est pas très patient et lorsque l’homme casse ses menottes, le calciné semble sentir le parfum de la victoire. Mais même s’il est presque sur de gagner, la victoire n’est pas la chose la plus importante. Il y a la manière. Toujours gagner de la manière la plus noble. La plus juste. Sans commettre d’ignominie.

    Même face à un géant, le sergent commence à sortir les crocs. Ce qui semble légèrement inquiéter notre justicier à roulette. Se rendre ? Probablement pas. Alors que va faire le soldat. Détruite toute preuve de sa trahison ? Après tout, s’il fait cela, il aura toute déjà ses excuses. Les marines sont morts avant d’atteindre la QG. Ils sont tombés dans un piège tendu par des gangs. Une situation que n’imagine pas Ivan. Cela la simplement effleurait son esprit.

    -Mogaba. Peu importe sous quel angle on regarde les choses, tu as perdu. Tu m’as sous-estimé. Même si tu as tenté de me mettre sur le dos tes crimes, la justice finie toujours pas gagner. Le criminel c’est toi. Le tueur de marine c’est toi. Tu es vaincu par un civil avec des idées révolutionnaires. Donc oui je suis un révolutionnaire. Mais un révolutionnaire différent des autres. Je combats les injustices et non un groupe. La preuve je suis venu sauver le lieutenant-colonel. Je jugerais ce monde. Pour commencer, je suis venue te jugé Mogaba. Tu peux voir ça comme un jugement divin. Je suis l’ange du jugement. Mogaba tu es coupable d’énormément de chose et ta sentence te sera donnée par les marines.

    La situation est assez tendue mais cet ange a du mal à tenir sa langue. Malgré qu'un volatile a pénétré les lieux et c'est mis à crier pendant que l'ange parle, celui-ci ne s'est pas arrêté. Toujours en train de dire ce qui lui semble juste. Ses mains sont menottées devant lui. Il est présent et ne montre point de peur face à ce terrible soldat alors que l'oiseau continue son boucan.
      Visiblement, cette histoire risque fort bien de tourner au vinaigre. Ce gros malabar n'a pas du tout l'air de plaisanter, sortant la grande carte de l'intimidation en rompant brutalement les chaînes de ses menottes avec une facilité effrayante, avant d'avouer sa non-coopération avec son air le plus menaçant qui me fait bien comprendre qu'il n'hésitera pas en recourir à la violence. Et PUTAIN qu'est-ce qu'il fait peur ! Chaque syllabe de sa voix est comme une onde de choc qui viole mon âme, la transperce, la martèle, mais d'une FORCE !...... Par le saint prépuce de Crom, mais qui est ce type !? Et puis cette sensation d'avoir toute une série de noeuds à l'estomac et au coeur.......Je n'aurais jamais cru que j'la ressentirai un jour. Ma respiration semble bloquer au ralentit, sans que j'puisse reprendre un rythme respiration normale. J'ai même mon instinct qui s'affole et m'conseille vivement d'conclure cette affaire et de s'barrer d'ici au plus vite avec le pseudo révolutionnaire !

      Ce gaillard n'est pas un sergent ordinaire ! Ô que non, je refuse d'y croire ! Aucun sergent ne possède un gabarit aussi monstrueux et disproportionné que celui de Mogaba ! Chuis sûr que ça doit être un ancien officier supérieur de grandline, voir même du Nouveau Monde, qui s'est fait rétrograder ici : Probablement pour une grosse couille qui a mal tourné. Ça n'peut pas être autrement ! Son corps est un livre d'histoire à lui tout seul, avec ses cicatrices et ses balafres toutes horribles les unes que les autres gravées dans sa chair. Ils témoignent bien des combats épiques qu'il a traversés auparavant, plus dantesques que toutes celles que j'ai faites en 60 ans de bastons ! Un silence morne plane dans l’atmosphère, la tension est au point chaud. Tout compte fait, j’oublie l’idée d’lui faire la tête au carré à ce traître que j’avais en tête. J’sens que chuis pas d’taille à l’affronter au corps à corps, qu’il peut m’envoyer au septième ciel d’une seule mandale de sa part et le fait d’être un géant n’y changera rien.

      Il vaut p’têtre mieux pour ma poire que j’en reste là, que j’le laisse aux mains du sergent et que j’retourne au QG faire mon rapport. Après tout…..Ce n’est qu’une mission comme parmi tant d’autres et j’ai déjà la preuve qu’Ivan à belle et bien était impliqué dans la mort des marines. Ça fera. De toute façon chuis pas une flèche en matière d’investigation. Je n’lai jamais été, alors à quoi bon continuer ?


      Non…..NON…..NOOOONNN !!


      J’peux pas me dégonfler maintenant ! Pas après c’que j’ai traversé, moi et mes hommes ! Ma conscience me l’interdit ! Plutôt mourir que d'abandonner dès la première difficulté croiser en chemin ! J’ai juré à Shira, sur son lit de mort, de combattre toutes les injustices sur tous les fronts et de rendre à la justice ce qui est à la justice ! Alors ce n’est pas ce sac à merde qui va m’dicter ma conduite ! Je serre mes poings à en faire craquer mes articulations et mon regard transpire la rigidité pure et dure que je fusille en baissant un genou pour m’pencher vers lui. Dans un face à face de titan qui démarre au moment même où l’oiseau vola ailleurs.

      - Je crois que vous n’avez pas bien saisi ce que j’ai dit tout à l’heure.  Et en cas ou vous auriez la mémoire courte, vous n’êtes pas bien placé pour me dicter c’que j’dois faire. La marine vous suspecte d’être un traître et j’ai reçu l’ordre d’enquêter ici, ce qui veut aussi dire « ramener des preuves tangibles ». Les ORDRES sont les ORDRES ! Vous devriez l’savoir tout autant que moi. Ivan est un révolutionnaire et j’compte bien lui infliger la peine capitale, mais pas tant que l’enquête sera terminée.

      Évidemment c'est un mensonge, mais je l'cache parfaitement. Je glisse une main dans la poche interne de mon blouson de marine pour en ressortir un papier que je montre au sergent. Sans l’quitter des yeux, ni en changeant la tonalité de ma voix rocailleuse devenue caverneuse par cette colère bestiale que j’canalise bien dans chacune de mes syllabes. Aussi glacial que le plus glacial des icebergs.

      - Vous voyez ça ? C’est l’autorisation signée par ma supérieure qui m’autorise à mener une enquête ici. Vous êtes peut-être le chef de cette garnison, mais vous êtes AVANT tout un marine qui a pour ORDRE d’obéir aux ordres de ses supérieurs ! DONC si j’étais vous je la mettrais en veilleuse. Me suis-je bien fait comprendre, sergent-chef Mogaba ?

      Toujours en l’dévisageant d’mes mirettes j’me remets debout avant de diriger mon regard sur mon second qui est déjà là, attendant mes prochaines directives.

      - Occupe-toi d’interroger les soldats et les médecins dans la base, ainsi que d’trouver des indices. Je m’occupe de fouiller l’étage à moitié démoli…….

      Spoiler:


      Dernière édition par Jormungard Sovereign le Lun 12 Aoû 2013 - 18:28, édité 2 fois
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      Le géant et l'handicapé font des messes basses. J'aime pas ça. Non. J'aime pas quand on me cache des choses. Mogaba essaie de reprendre les choses en main. Il se libère très aisément de sa paire de menottes. Il a même le culot d'ordonner au lieutenant de modifier la réalité pour qu'elle lui convienne. Une menace à peine voilée. Ivan dévoile au passage qu'il est un révolutionnaire. C'est la première fois que j'en vois un. Ils n'ont pas l'air si différent de nous. Je croyais que les révolutionnaires détestaient la marine, et que la réciproque était vraie. Pourtant, je ne ressens pas de haine pour lui. Et je ne pense pas qu'il en éprouve pour ma personne. Si combattre les injustices font de vous un révolutionnaire, alors la plupart des marins en sont. Si au premier abord Jormungard avait l'air d'abandonner, cette frayeur n'était que passagère. Il retrouve vite son sérieux. Il m'a presque fait douter de lui, l'abruti ! Il essaie de replacer les choses dans l'ordre. Mais je sens que ça ne suffira pas. Il faudrait soit plus de force, soit des preuves inaliénables ou encore autre chose de puissant et qu'il ne pourra contrer. Quelque chose comme ... Je sais ! Je me rapproche d'Ivan.

      Mieux vaut peut-être que tu viennes avec moi. Si jamais Mogaba décide de combattre mon supérieur, il va y avoir des grabuge, et personne pour te protéger. Au moins, je pourrais te protéger.

      Puisque dans le carnet se trouve les preuves de la traitrise de Mogaba, il suffit de trouver l'objet et de le montrer à des médecins qui se feront une joie de traduire le charabia dessus. Je pose la main sur mon épée, retournée dans son fourreau, et avance lorsque le géant me parle. Je me mets au garde à vous, et le salue. Je reprends ma marche en contournant Mogaba d'assez loin pour ne pas pouvoir être touché. En fait, je longe presque les murs de la base. Ce monstre semble avoir une force gargantuesque. Aucune chance que je fasse le poids. Mais peut-être que Jormungard le pourra. C'est sur lui que repose le principe d'intimidation. Moi j'investigue pendant ce temps. Un petit groupe de soldats en face de moi se tient a garde à vous. On se salue rapidement.

      Vous avez surement compris les gars, le sergent Mogaba est relevé de ses fonctions. Le lieutenant va rester ici. Vous, vous allez m'accompagnez. Je veux aller à l'infirmerie. Je veux vérifier que les hommes reçoivent les bons traitements. Après, nous irons voir le lieutenant colonel. Si vous pouviez donc me guider et me montrer les lieux, cela serait gentil de votre part, puisque la coopération est requise en attendant que les choses soient éclaircies. Inutile de dire que vous opposer à nous serait synonyme de cours martiale et d'emprisonnement dans le meilleur des cas ...

      Je laisse planer la dernière phrase en l'air. Je regarde Ivan afin de deviner s'il va rester entre les deux hommes, partir dans l'île ou me suivre. Le fait que le lieutenant ai parlé d'infliger la peine capitale à Ivan me semble exagérée. Il est révolutionnaire, et alors ? Il cherche à aider les gens, à faire tomber les méchants. Il fait NOTRE travail. Et il devrait être puni pour ça ? Je ne crois pas, non. Je ferai ce qu'il faut le moment venu. Si Ivan est vraiment mauvais, on l'arrêtera. Sinon ... il pourrait aussi bien s'évanouir dans la nature d'un seul coup quand j'aurais le dos tourné. Je suis contre le fait de jeter des innocents en prison simplement parce que leurs idées diffèrent des nôtres. Si l'on agit ainsi, on finira par devenir comme Mogaba, et ça, c'est hors de question !


      Everything is in its Right Place [Ivan De Cimitiero, Clotho] - Page 2 Drapea11
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        -RAAAHH !

        Pour Mogaba c'est la goutte qui fait déborder le vase. L'impression de revivre le moment ou la marine d'élite l'a jeté comme un malpropre après une vie entièrement vouée à son service. Cette colère et cette haine contenue pendant qu'un officier supérieur hautain détruisait les unes après les autres ses hauts faits et piétinait ces médailles... Et cette promesse qu'il s'est faite à l'époque, plus jamais ça...

        Et depuis Mogaba est redevenu le patron, il a pris des risques, liquidé un par un les obstacles sur sa route, étendu patiemment sa domination sur Las Camp... Et maintenant qu'il touche enfin au but, tout recommencerait ? Hors de question. Parfaitement impensable !

        Et jetant aux orties la couverture qu'il s'est efforcé de maintenir depuis qu'il agit dans le coin, Mogaba pète un câble.

        D'un bond puissant il saute pour se retrouver a hauteur du torse de Jormungard et il frappe. Un coup de poing brutal, direct, aussi puissant que dépourvu de fioritures qui envoie le géant surpris s'effondrer contre le mur d'enceinte et la porte avec l'impression d'avoir servi de cible d'entrainement à un cuirassé.
        Au sol les hommes de l'expédition lèvent leurs armes mais n'ont pas le temps de tirer que déjà Mogaba est au milieu d'eux et les disperse a travers la cour comme de vulgaires fétus de pailles soufflés par le vent.

        Puis le monstre se tourne vers Ivan, Clotho et les hommes de la garnison.

        -Tuez moi ces guignols ! SUR LE CHAMP !


        Dans les yeux des soldats la crainte se dispute à la colère, à l'espoir et à la résignation. Est ce qu'une fois de plus Mogaba va gagner ? Est ce qu'il a vraiment vaincu le géant d'un seul coup de poing ? Est ce qu'il va leur falloir vendre un peu plus de leur âme et ouvrir le feu sur leurs frères de la marine?


        HRP:
        La pire chose qui puisse arriver arriva. L'élément que nous tous redoutions est en train de se produire. Mogaba résiste. Et pire que tout, il attaque même. Vu sa réponse, sa résolution, aucun dialogue ne peut changer les choses, même s'ils sont vrais. Il demande de la force, on doit lui répondre par la force. Je sais que je ne peux rien contre lui, et que je risque de gêner le lieutenant plus qu'autre chose. Mais pour les soldats, c'est une toute autre histoire. Je ne peux me résoudre à les combattre. Ils sont nos frères, et aucune bataille ne devrait voir le jour dans une famille. Mogaba est aussi de la famille, mais il a choisit d'ignorer, de renier la famille, de la détruire de l'intérieur. Pour éviter une propagation, il faut arrêter le sergent chef. Et ça, seul le géant peut le faire. Mais il aura besoin d'aide. D'ailleurs, le monstre envoie une attaque surpuissante dans le torse de son adversaire. Et d'un seul coup, la victoire semble hors de portée, nos rêves de paix s'envolent, nos espoirs se volatilisent. Le néant apparait dans nos cœurs. Il semblerait que le sergent chef soit le plus puissant ici. Et merde. Tout est finit, nous avons perdu ... La justice ne peut pas gagner face à un tel monstre ...

        Non ! Ce n'est pas finit. Rien n'est perdu tant qu'on a pas joué le dernier acte. Je refuse de laisser tomber et de mourir ici sans rien faire. Si je meurt, jamais je ne pourrais réaliser mon rêve. JE SERAIS AMIRAL EN CHEF BORDEL DE MERDE !!! Alors pas question de crever ici, ni ailleurs même. On ne renoncera pas, même si l'ennemi est plus puissant. On est venu pour la justice, alors appliquons la. Mogaba est fort, très fort, ça c'est sur. Peut-être plus que nous tous réunis. Mais en regardant dans l'histoire, on trouve pleins de faibles ayant vaincus des forts. Il suffit de trouver le point faible, une faiblesse, une stratégie, un objet ... Une simple chose pourrait nous aider. Je dois réfléchir et trouver le meilleur moyen d'aider le lieutenant à gagner. Déjà, je vais faire en sorte que personne ne gêne le combat, et si on peut obtenir des renforts, ça devrait aider. Je cours vers les hommes du sergent. On peut facilement lire dans les yeux que l'ordre qu'ils ont reçu ne leur plait pas. Je dois jouer là dessus !


        Arrêtez ! Ne faîtes pas ça ! Regardez votre soit disant chef. Il affronte un lieutenant venu ici pacifiquement dans le seul but d'établir une enquête. On est venu sans vouloir nuire à l'île, juste faire la lumière sur les choses qu'on peut entendre dans West Blue. Le lieutenant d'élite à le soutien de sa commandante d'élite, et du sous-amiral Ake Niromoto. Regardez les actions de Mogaba. Il a utilisé les gangs pour attaquer ces frères d'armes venus en paix, il a tiré un boulet mortel droit sur nous, et là encore il attaque le dirigeant de cette base. EST-CE QUE CA RESSEMBLE A UN DIGNE SERGENT CHEF ?! Vous savez ce qui se passe ici, tout le monde le sait, mais personne n'en parle. EST-CE QUE C'EST VOTRE VISION DE LA JUSTICE ???

        Osez me dire que vous aimez ça ! Cette tyrannie prend fin aujourd'hui. Avec votre aide, on peut y arriver. Il nous suffit de vos témoignages. Osez dire ce qui se passe, prouvez que vous êtes des marines dignes de confiance, pas comme ce type en bas ! Dîtes la vérité ! Libérez-vous du joug de l'esclavage et de la tyrannie. Aidez nous à en finir. Rendons à cet endroit sa lumière d'avant ! Redorons le blason de la marine, ensemble. Soyez acteurs du changement qui se profile à l'horizon. VOUS N'AVEZ PAS ENVIE DE RENTRER CHEZ VOUS OU QUOI ?! Avec votre aide, Mogaba peut tomber, et vous serez libre ! Contactez le QG de West Blue ou la commandante d'élite la plus proche. Informez les de la situation, dites leur qu'on a l'handicapé, que Mogaba est bel et bien un traître et qu'il nous attaque, qu'on a besoin de renforts. Tous ensemble, on peut le faire tomber ! Vous savez qu'il empoisonne le lieutenant colonel, est-ce que tous ses crimes vont restés impunis ?!?!?!?!?!

        Beaucoup de soldats sont morts. Et c'est à cause de Mogaba. Ce sont des collègues, de la famille, des amis, des soldats ainés ou cadets. Bien sur, en devenant soldat on se résigne à mourir. Et si pour une fois on essayait de VIVRE ?! Mais ce n'étaient pas des pions silencieux. Ils avaient des noms, des familles, des sentiments, des rêves et des espoirs. Franck. Algie. Bertrand. José. Pablo. Manuel. Igraine. Astrid. Ils étaient tous des êtres humains. Certains vivaient sous le même toit depuis leur début. Beaucoup sont morts à cause des décisions de Mogaba ! On a la responsabilité de ne pas les avoir laissé mourir pour rien !!! Alors donnez tout, et accomplissez votre devoir !  Pour la justice, l'honneur et le devoir !


        Pendant le temps où je suis près des soldats de Mogaba, Ivan reste seul, puisque Jormungard est dans la porte, et notre équipe de marines est éparpillée dans la cour. J'espère que mon speech aura l'effet escompté et que les soldats vont nous aider. S'ils nous aident, on peut gagner. S'ils refusent toujours, alors nous allons avoir énormément de mal à mettre à terre cette bête. Bing ! Une idée ! Je viens d'avoir une idée sur la façon d'arrêter Mogaba, ou de le ralentir en tout cas. Le problème, c'est qu'il faudrait une dose énorme de tranquillisant pour arrêter Mogaba, ou le ralentir ne serait-ce qu'un peu. Et il faudrait être assez prêt pour lui administrer, lui plante la seringue dans le corps, ce qui veut également dire être assez prêt pour se prendre des coups. Si le corps du géant lui permet de résister, je n'ai pas cette résistance. Et Ivan non plus je pense. Si j'interviens, je vais gêner. Mais j'aimerais pourquoi faire quelque chose ... Je sais. Je prends mon fusil et vise les pieds de Mogaba. Il m'est plus facile de viser une cible, mouvante ou non, que pour n'importe quel soldat. Mon père m'ayant entraîné à la chasse pendant dix ans, j'ai appris qu'il valait mieux savoir tirer dans quelque chose qui bouge, et savoir s'adapter à cette chose.

        Un type de ce genre, avec autant de force physique aura souvent tendance à délaisser l'intelligence. Et à cause de son corps trop renforcé, il ne doit plus sentir grand chose, étant presque insensibilisé à la douleur. C'est là que se trouve son point faible. Je n'ai jamais été très bon en anatomie, ni en physique du corps humain. Mais j'ai quand même retenu qu'en coupant les nerfs d'une articulation, le pied par exemple, ce dernier devient inutilisable. Toucher le muscle cause également une douleur, mais moindre, et pourtant tout aussi efficace. Certes, je ne sais pas où viser exactement. C'est bien pour ça que je concentre mes tirs sur sa cheville droite. Ça ne doit pas être plus douloureux qu'une piqure de moustique pour lui je pense. Mais une fois que j'aurais réussis à sectionner ses nerfs ou ses muscles, bien plus visibles, il perdra de sa vitesse, mobilité et dangerosité. Oui, si j'y arrive, le lieutenant pourra l'immobiliser pour de bon, et il ne restera plus qu'à attendre les renforts. Je surveille quand même les hommes derrière moi au cas où mon discours n'ai pas fonctionné et qu'ils tente de nous éliminer. Grâce au fait que mon père m'aie forcé a chasser depuis mes 6 ans, je suis devenu un excellent tireur et viseur. Même en mouvement je parviens à atteindre ma cible. Lock on. Je vise donc la cheville droite de Mogaba, et indique à Ivan de viser la gauche, via des gestes. Ma précision me permettra surement de toucher le sergent même s'il se trouve sur le lieutenant, et sans blesser ce dernier. J'espère en tout cas, car c'est tout ce que je peux faire ... En attendant que quelqu'un est une meilleure idée, je tente ceci. On verra bien ce que ça donne. Car autant en tirant sur la cheville d'un être ordinaire, elle explose, provoque une douleur atroce et des dégâts réduit généralement le pied en charpie, autant là, sur Mogaba, je ne sais pas ce que ça va donner. Mais je n'ai rien à perdre, et tout à gagner, alors feu ! Même si Mogaba bouge, je l'ai dans le viseur et le collimateur. Je tire aussi rapidement que possible, aussi souvent que possible avant qu'il ne se rende compte de ce que je veux faire.

        On se bat pour la justice, pour que les habitants n'aient plus à vivre dans la crainte. On se bat pour tout est beau et bon dans ce monde. On ne renoncera pas avant d'avoir réussit. Jamais on ne reculera. On est la marine bordel de merde ! On terrasse des pirates, on les envoie en prison, on réduit la criminalité, on répare le monde pour le rendre plus beau. C'est pas une enflure de traitre qui va nous arrêter !

        Lock on:


        Everything is in its Right Place [Ivan De Cimitiero, Clotho] - Page 2 Drapea11


        Dernière édition par Clotho le Jeu 11 Juil 2013 - 2:35, édité 1 fois
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        KRRRABOUM !!!!

        Aie aie aiiie, tssss ! Bon sang, Je n'arrive pas à croire qu’il m’a expédié  dans l’décor derrière moi, en un coup d’bastosse en plein buste ! keuf keuf ! Y a pas à dire c’est un vrai monstre au visage humain. J’me retrouve à moitié enseveli dans les décombres de l’entrée avec une cage thoracique à moitié déglinguée ! Sans parler de l’épais filet sanguin qui s’écoule le long d’ma lèvre supérieure et cette violente nausée qui m’supplie de rendre tout mon quatre heures ! Pendant un instant j’ai même senti toute la haine bestiale de Mogaba me transpercer et m’faire revivre tous les mauvais souvenirs de ma vie en un instant. Plus besoin d’récupérer des preuves pour le dénoncer : il s’est dénoncé lui-même, maintenant qu’il a sorti les gros bras ! Ugh, j’ai tout mon corps qui a mal encaissé le coup d’poing dévastateur ! Rien que d’bouger le p’tit doigt me ronge de douleur dans tout l’avant-bras ! Rien à foutre, j’vais très vite la supporter, c'est-à-dire MAINTENANT !!

        Qu'est-ce que tu fous !? Tout l'monde compte sur toi pour stopper cette ordure de première catégorie, ta pas le droit d'les décevoir ! Si tu restes là à pioncer, la tête sous ton drap de caillasse, tes hommes vont tous crever la gueule ouverte ET CE SERA DE TA FAUTE !! T'entends !? Alors debout feignasse ! DEBOUT J'TAI DIT BACHIBOUZOUK !!!

        BRROUUMMM !!!

        Et bah voilà quand tu veux tu peux !! Rien de tel que d'écouter la voix de l'instinct pour m'épauler mentalement et me dire que toute cette douleur est dans ma tête ! J'sors de l'énorme monticule de gravats comme si je sortais du lit après une grasse matinée mouvementée. Et oui mes p'tits soldats, vous avez la preuve que j'peux tenir tête à votre sergent-chef ! Bien dit, Second ! Ça devrait faire entendre raison à la majorité des soldats de désobéir au traître. mais faut pas trop s'leurrer. Les subordonnées du traître savent bien de quoi il est capable ! Suffit d'voir comment il a balayé ses hommes comme de vulgaires poupées d’chiffons. Quelques-uns sont là, en train d’faire des castagnettes avec les genoux et leurs dents. Nous devons leurs montrer de quoi nous sommes capables, moi, mon et mon second ! Plus vite on sera nombreux, plus vite on gagnera du temps !

        Sitôt relever que j’dégaine vivement mon tranchoir de son fourreau, en braquant mon regard le plus meurtrier sur Mogaba, tels deux lance-flammes incandescents.  

        - Un traître ! TU N’ES RIEN D’AUTRE QU’UN PUTAIN D’TRAITRE !!! Dès que j’ai vu ta sale gueule je savais que c’était toi l’responsable de c’qui nous ait arrivés à nous ! Et j’avais raison sur toute la ligne ! Alors j’compte bien te rendre la monnaie d’ta pièce !

        Finie la parlotte ! j’saisie avec ma main gauche un énorme bloc de béton faisant trois fois ma caboche que j’balance de toutes mes forces sur Mogaba, juste après les tirs d’Ivan et de Clotho ! Le bloc de béton est prévisible, certes, mais m’permet d’enchainer automatiquement un coup d’estoc aussi vif que brutal vers Mogaba ! Par surprise !


        Dernière édition par Jormungard Sovereign le Mer 4 Sep 2013 - 21:42, édité 2 fois
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          Les fusils braqués sur Ivan et Clotho hésitent, les doigts se crispent sur les détentes, les visages se ferment. Un canon tremble dans une mains de moins en moins assurée.

          Puis Clotho ouvre le feu sur Mogaba et un soldat riposte. Déclenchant immédiatement le feu de tous les autres qui déversent une véritable grêle de balle sur le marine idéaliste et l'handicapé. Un peloton d’exécution quatre étoiles servi sur un plateau pour les deux hommes...

          La fusillade s’arrête aussi brutalement qu'elle a commencé, laissant les soldats encore sous le choc contempler les deux hommes sur lesquels ils ont tirés. Deux hommes miraculeusement épargnés par la salve. Épargnés par tous les soldats qui chacun de leur coté ont détournés leurs armes au moment de faire feu, incapable de tirer sur un frère leur criant de retrouver leurs esprits.

          Puis un des soldats jette son arme au sol, des larmes de colère plein les yeux, et a coté de lui d'autres hommes le suivent, puis pendant que le géant se relève tous les soldats présents dans la cour déposent à leur tour leurs fusils, renonçant enfin à servir les ambitions malsaines du Sergent Chef Mogaba pour rejoindre le camp des justes...

          Et le bourreau de Las Camp se retrouve seul. Seul et acculé. Et d'autant plus dangereux qu'il n'a plus d'autre choix que de se battre.

          Clotho et Ivan tirent et seuls leurs premiére balles touchent leur cible. Traversant le pied d'un Mogaba qui ne semble même pas le remarquer pendant que les suivantes ne font que s'écraser sur une étrange carapace noire qui vient de gagner les membres du Sergent. Puis Jormungard entre à son tour dans la danse. Et Mogaba frappe.

          Traversant le bloc de pierre comme s'il n'existait pas le poing de Mogaba rencontre le métal de Jormungard. Le choc est si violent qu'une onde de choc balaie la cour depuis l'impact, faisant chuter les soldats et soulevant un nuage de poussiére autour du combat.
          Et les deux combattants restent figés l'un en face de l'autre, Jormungard forçant sur sa gigantesque épée pour écraser le sergent qui de son coté a bloqué la lame de ses mains gantés de noir...

          -Tu avais raison oui ! Grand bien te fasse. Car c'est une satisfaction que tu vas emporter dans ta tombe. Et tes compagnons avec toi !

          Sous les yeux écarquillés des soldats du sang commence a couler des paumes du Sergent pendant que le poids et la taille du géant lui donnent peu à peu l'avantage. Puis les doigts de l'officier déchu s'enfoncent dans le fer qui le blesse et qui se craquelle. Et la lame du géant vole en éclat !

          Laissant comprendre aux rares qui savent l'identifier que Mogaba n'a pas ramené que des cicatrices de Grand Line, mais aussi la maitrise de cet étrange pouvoir que l'on nomme Haki...


          Et pendant que tout le monde a les yeux fixés sur les deux titans, seul Ivan remarque un visage familier qui se glisse parmi les soldats pour prêter main forte à son maitre. Hatyla, l'un des hommes de main personnel de Mogaba et qui semble bien décidé à faire un sort à Clotho et au révolutionnaire.

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          HRP:

          Un bloc de béton balancé plus tard sur Mogaba, il s'en sort comme si le bloc n'était que du vent. Même le puissant coup d'épée du sergent, qui au passage nous fait presque tomber par terre tellement le choc est intense, n'a pas l'air de lui faire beaucoup de mal. Et pendant ce temps, obnubilé par ce combat, j'en oublie les soldats. Dès mon premier tirs, ils tirent vers Ivan et moi. Et merde. Qu'ai-je fait ? Il nous est impossible de stopper les balles en cours, d'aller se mettre à couvert ou de se protéger. Alors il est temps d'accomplir mon devoir. Sans vraiment trop réfléchir, je me jette devant Ivan pour le protéger. Le lieutenant nous a bien spécifié qu'il devait rester en vie et intact. Moi, je ne suis qu'un marin parmi tant d'autre, ma vie n'a aucune valeur. La sienne permettra de faire la lumière sur les actions menées par Mogaba. Elle a donc bien plus d'importance que mon existence tout entière. Et pour moi, chaque vie est précieuse. Quand je rencontre quelque de bien, comme Ivan, j'applique le dicton "mieux vaut moi que les autres". Non pas que j'ai l'intention de mourir comme un martyre, loin de là, ou même l'intention de mourir tout court. Je suis un battant.

          Ça fait plus de cinq ans que je me bats pour survivre. Quand j'ai perdu mes parents, j'ai survécu. Quand je suis entré à l'académie, j'ai survécu. Aujourd'hui, je vais perpétrer ma vie une fois de plus. Il n'est pas question qu'elle s'arrête ici. Alors même si je dois le prendre des balles pour essayer de sauver l'handicapé, je le fais avec plaisir. Car oui, je ne compte pas voir ma vie s'achever ici. Plus aucune vie ne le devrait même en fait. Et alors que je suis devant Ivan, en train de saute pour essayer d'intercepter les balles, aucune n'arrive. On entend bel et bien les déflagrations des fusils, on peut presque sentir les courants d'air provoquer par les trajectoires rectilignes nous frôler. Mais non, aucune balle ne vient se loger dans nos corps. Je retombe lourdement au sol une fois les tirs terminés. Ils ne savent pas viser ou quoi ? Non, impossible. ce sont des soldats de la marines. Ils ne manquent pas leur coup d'aussi près. ce qui veut dire que ...

          Un premier marin jette son arme sur le sol. Rapidement, d'autres le suivent. Je dois avouer que je verse une petite larme. On a réussit. Les soldats semblent retrouver la raison rapidement. Le déchu se retrouve seul, entouré par des ennemis. Un petit retournement de situation qu'il n'a surement pas prévu. Il ne compte que sur la crainte qu'il inspire à ses hommes. C'est vrai qu'il y a de quoi. Mais il a oublié une chose : au final, ce qui compte, c'est de vivre. Et on ne peut que survivre dans la peur, ce n'est pas une vie. Le fait que les soldats remontent légèrement le moral. Même s'ils ne peuvent pas faire grand chose, ça fait toujours du bien de savoir qu'une part de l'Humanité reste droite ou est capable de le redevenir si on lui tend la main. En même temps, le duel entre les deux titans se poursuit. Mogaba détruit l'arme de Jormungard si facilement. Comment est-ce possible ?! Comment peut-il briser une arme de cette taille et résister à une telle puissance ? Et c'est quoi son corps qui devient noir ? Ça semble lui conférer une puissance supérieure en terme d'attaque, de résistance et de défense. Ce qui veut dire que lorsqu'il l'active sur la partie de son corps, il devient invulnérable.

          Et comme toute technique, elle a sa faille. Je dois la trouver. Je DOIS y arriver. On VA le faire ! La couleur noire sur le corps de Mogaba disparait rapidement. Soit il peut l'activer et désactiver à volonté, soit il ne peut pas le maintenir très longtemps. Si la deuxième solution est la bonne, alors il doit y avoir un temps de latence durant lequel il ne peut pas activer ce renforcement. Durant ce temps doit se trouver sa faiblesse. Son corps est résistant normalement, sans protection supplémentaire. Et si un certain nombre de minutes ou secondes est nécessaire, son corps devrait être légèrement inférieur à d'habitude. On doit l'acculer, le forcer à activer cette chose jusqu'à ce qu'il ne puisse plus le faire. C'est une donc guerre d'usure donc. Et je ne suis pas bon à ça du tout, mais alors pas vraiment quoi. Je hurle aux soldats de ramasser leurs armes.


          Ivan, on va avoir besoin de toi. Je pense avoir trouvé une faille chez Mogaba. Mais j'ai besoin de toi pour m'aider à vérifier si c'est vrai ou pas. Il faut forcer Mogaba à refaire ce qu'il vient de faire. Et je ne vois pas trente-six actions possibles. Tient toi prêt à nous couvrir d'une manière quelconque. Je me rapproche de Jormungard rapidement, presque en courant. Je profite du fait qu'il soit déstabilise pour lui grimper dessus jusqu'au niveau des épaules. Lieutenant ! On a pas beaucoup de temps, alors je coupe court. La chose que vient de faire Mogaba, cette capacité qui semble augmenter sa force et sa résistance, je pense qu'après qu'il l'utilise, il doit attendre un peu avant de pouvoir le refaire. Et pendant ce temps, il se peu que son corps soit légèrement plus fragile. Je pense que c'est là son point faible. Il ne se repose que sur sa force physique. Et votre coup semble lui avoir fait versé un peu de sang avant qu'il n'active cette chose. Il faut le frapper, encore, et encore, et encore jusqu'à ce qu'il recommence. Une fois qu'il la désactivera, il faudra frapper encore plus fort. Je ne vois pas d'autres moyens. Je sais que je ne peux pas faire grand chose face à lui, mais je vais essayer de vous aider quand même. Ivan semble prêt lui aussi à nous couvrir. Mais tout repose sur vous. Vous êtes partant ? Même si je ne pense pas qu'on est trop le choix ... Il faudrait frapper toujours au même endroit pour essayer de le blesser. Il ne ressentira probablement pas la douleur à cause de son corps, mais son corps en ressentira les effets.

          Je suis toujours sur l'épaule gauche. Mon sabre à la main, mon fusil dans le dos, en bandoulière. je jette un coup d’œil en bas pour vérifier qu'Ivan va bien. Tout semble aller pour lui. Ok. On y est presque. Le fait que les soldats nous a rejoint ne signifie pas que la victoire est à nous. Tant que Mogaba restera debout, rien ne pourra être prédit. Même si la chance semble nous sourire, cela ne veut rien dire. En un tour de main, Mogaba peut nous tuer Ivan et moi. D'ailleurs, s'il le faisait, il serait bien plus tranquille pour la suite, car il serait seul avec Jormungard, personne ne l'embêterai, et sa victoire ne ferait plus aucun doute. Parce que là, même si notre force ne comptent pas, on est quand même à une dizaine contre un, dont deux un peu supérieurs, et un encore plus. Mais je suis ravi que le déchu ne compte que sur sa puissance et que son égo, sa fierté ou je ne sais quoi lui fasse croire qu'on ne peut rien contre lui. La chute n'en sera que plus grande. Au boulot à présent !

          [hors RP : Jormungard, je me permets de monter sur ton épaule. Si ça ne te conviens pas, je peux rester au sol sans problème ^^]


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          • https://www.onepiece-requiem.net/t8326-fiche-de-clotho-tas-natak
          • https://www.onepiece-requiem.net/t8191-clotho-tas-natak-en-attente-du-test-rp
          Le combat final. Une situation venue d’un petit être. Probablement la personne la plus insignifiante sur las camp. Un petit individu bercé d’illusions. Un rêveur qui souhaite rendre son rêve réel. Pour cela il n’hésite pas à se dresser contre plus fort. En persévérant et en restant fidèle à ses idéaux, il voie enfin la fin de l’une des premières briques du nouveau monde qu’il souhaite bâtir. La chute du monstre, la victoire de la justice. Pour le moment, notre handicapé a suivi le mouvement, les instructions donné. Tout semble se dérouler comme cela doit se dérouler. Il ne reste plus qu’à mettre au sol le Mogaba.

          Pour cela, des tirs sont effectués par l’ange et Clotho. Ils atteignent leur cible qui ne semble pas craindre ce genre de coup. Mais pendant le laps de temps où les tireurs ont concentré leurs tirs, ils ont laissé une grande ouverture pour les marines. Les marines qui sont sous les ordres de Mogaba. Un tir, deux, tous. Probabilité d’esquive pour Ivan… Zéro pourcent de chance. Même s’il a une technique pouvant contrer les balles, il n’a plus de munitions et les tirs son trop nombreux. Un imprévu qui risque de mettre fin à l’aventure du justicier à roulette.

          *Mais… que ?*

          Le soldat se jette pour bloquer les balles. Une action qui surprend énormément Ivan. Un homme qui n’hésite pas à ce sacrifié pour le bien de tous, un homme, un simple soldat qui fait son travail. Un individu qui touche énormément l’ange. Lorsque Clotho tombe au sol, l’handicapé se précipite pour voir l’état de son ange gardien. Rien. Aucune blessure. Un miracle ? Il lève la tête et voit les soldats qui jettent leurs armes. Un énorme sourire s’empare de lui. La justice gagne toujours, il en est convaincu et il a encore un exemple que les hommes sont attirés par le bien.

          Ivan tend la main au soldat qui la saisit et se relève. Malgré cette noble action, celui-ci ne s’arrête pas et propose déjà une stratégie.

          -Tu peux compter sur moi l’ami. Aussi, ne t’approche pas trop de Mogaba, ce monde a besoin de toi vivant. *J’ai besoin de toi.*

          Le soldat se dirige vers son chef pour lui proposer une stratégie alors qu’Ivan scrute les environs. Hors de question de miser encore sur la chance. Car oui, il a eu la chance d’avoir des marines qui ont choisi le bon côté. Mais si d’autres tireur font leur apparition, si d’autres individus viennent alors que lui se concentre sur le monstre, c’est tout le groupe qui serra en danger.

          Finalement c’est une bonne chose que les soldats ont lancé cette fausse attaque, cela permet à l’handicapé de redoubler de vigilance et cela est payant, une silhouette familière se faufile entre les marines. Un prédateur nommé Hatyla. C’est cette île qui la transformé comme ça. Il est cette île. La bête saute vers Ivan qui tente de tirer mais celui-ci n’a plus de balle. La dernière fois un homme de Mogaba à empêcher le massacre, cette fois-ci il est libre de tuer. Libre d’arracher le petit cou frêle en face de lui.

          Alors qu’il tombe sur l’handicapé, la chaise tombe en arrière. Le fusil entre les mains du justicier est placé sous la gorge de la bête ce qui l’empêche de croquer. Là il utilise toute la force qu’il possède pour repousser la bête. Il a subi un entrainement d’un an sur une île déserte pour augmenter la force de la moitié du corps encore valide. Alors il pousse. Il n’a probablement jamais poussé aussi fort de toute sa vie, mais là, face à un homme qui combat nuit et jour, un homme qui s’est entrainé seulement un an n’a aucune chance. Seulement surpris par la résistance, Hatyla n’a pas tué immédiatement sa cible, mais il compte bien remédia à ça. Il saisit les mains de l’ange et les sert. Suite à cela il recule sa tête et croque l’arme qui se casse. La prochain chose qui serra sous ses crocs n’est autre que le cou de l’ange qui a ses ailes dévoilé.  La gorge qui porte encore la marque des canines d’Hatyla qui a seulement gouté la dernière fois. Il avance sa gueule alors que l’ange pousse mais cela ne sert à rien, il est surclassé physiquement.