que...
hein
hein
Dernière édition par Tahar Tahgel le Ven 5 Juil 2013 - 10:06, édité 1 fois
BOUM
On a chuté, volé et encore chuté. En haut, la situation était critique : trop de monde, aussi bien « alliés » qu’ennemis. Et Layr est arrivé, avec ses tonneaux. Il les a jeté dans le conduit et nous a jeté à la suite.
Puis il a tiré.
Ouais, c’est ça le boum.
J’ai juste eu le temps de chopper mes deux compères pour les protéger des flammes avant de changer de direction. Un dans chaque patte avant. Et je me suis enroulée sur eux, tel un serpent. Pourquoi ? Un réflexe, sans doute. Et ce réflexe leur a surement évité un bon nombre de blessures. Car j’ai volé contre la paroi de ce conduit. Je savais qu’il comptait tout faire péter, c’est vrai, mais je ne pensais pas si tôt… C’était improvisé comme geste hein, il pensait peut être que ce serait classe de traverser les flammes et d’arriver tel un héro en bas du gouffre. Mais il a dû oublier un détail : le feu, ça brûle, et les explosions, ça souffle. Oui, ça fait deux détails, mais il s’en serait souvenu de un, je n’aurai pas été autant écorchée par ces putains de cailloux qui nous ont volés dessus.
Puis on a chuté, en même temps que tous ces débris. Et j’ai paniqué. Tout mon corps souffrait, et il faillait atterrir en sécurité. Mais nous sommes tombés. Et nous voilà, là, recouvert de rocaille au fond de ce trou.
Je n’ai pas envie de bouger. J’en ai trop fait, déjà, et ici je suis bien. Toutes les parcelles de mon corps me tirent et je sens que le moindre mouvement me le fera chèrement payer. Alors je reste là quelques secondes. Du repos, oui, c’est ce dont j’ai besoin.
Quelque chose gigote dans mes pattes. C’est vrai qu’ils sont là aussi, eux. Je pourrais leur dire que j’ai besoin de repos… Je pourrais… Mais je ne le fais pas, et ne le ferais pas. Nous sommes tous exténués et blessés, oui. Et je refuse d’être celle qui cédera à la paresse la première. Et pourtant… Ne pas bouger est si… reposant. Si apaisant. Et j’ai si mal…
Mais je ne dois pas faillir. Pas la première. Je refuse d’être la faible femme de l’histoire. Non, ici, je suis le monstre, je suis le dragon.
Je sors du tas de pierre. Nous sommes enfin au fond d’Impel Down.
A cet étage, c’est la nuit qui règne. Et cette odeur… Une odeur de putréfaction. C’est horrible, infecte. Et Layr commence à avancer.
L’ambiance est glauque, vraiment. Si la vie existe à ce niveau, elle doit être en piteuse état… Pas un bruit, pas un souffle. Nous passons devant des cages, toutes vides. Il y a des os de-ci de-là, rongés. L’odeur devient plus forte, plus intense. C’est au-delà de l’insupportable. Alors j’accélère les recherches.
Je vais voir d’en haut.
Et je prends de l’altitude, dépassant le haut des cages. Observant dans tous les coins. Bilan ? Il y a trois formes potentiellement humaines. Trois. Juste trois. Pour tout un étage. Et au milieu de leur cercle, un espèce de tas de gelé.
Ils sont là bas.
Et c’est là bas que nous allons. Mais là bas, ils ne sont que trois. Combien étaient-ils à la base ? Vu les ossements, plus. Bien plus. Combien de chance a-t-on de trouver la personne que nous sommes venu chercher ici ? Peu, trop peu. Mais je ne le connais pas, ou que de nom. Je l’ai rencontré une fois seulement, il y a des années. Et même s’il a marqué ma mémoire, il n’y a aucune chance qu’il se souvienne de la jeune ange aux cheveux de feu que j’étais. Mais je m’en moque pour l’instant, car maintenant, je suis un dragon et ce, jusqu’à ce que le soleil nous accueille. Car oui, il nous accueillera. Avec ou sans Tahar, il nous accueillera.
Mal…
J’ai mal.
On s’est arrêté devant une des trois ombres. Un des trois hommes. J’ai beau savoir qui est celui que l’on cherche, je ne reconnais pas ses traits. Peut être parce que je ne m’y attarde pas trop à cause de la douleur. A cause de mon dos qui me tire. Peut être.
Je me pose doucement près du petit groupe, près de cet homme, celui qui m’a initié à l’art de l’épée. Et ma patte atterrit dans une flaque visqueuse : du sang.
C’est ce qu’il finit par prononcer : Sang. Dans quel état est-il… C’est affreux. Aussi affreux que l’endroit où nous sommes, que l’odeur qui y règne… Finalement, tout est assorti ici, et ce n’est surement pas un hasard. Par quelles épreuves est-il passé pour en arriver là ? Je l’ignore, mais ce ne doit pas être beau à entendre. Mieux vaut rester dans l’ignorance. Qui sait quel genre de sentiment pourrait s’incruster dans le cœur du savant.
Mais il y a une chose que je devine : ses souffrances n’ont rien à voir avec les miennes. Comment puis-je oser me plaindre devant cet homme ! Cet homme que j’ai connu, que j’ai vu en fort soldat. La simple idée que l’homme que j’ai rencontré il y a des années et cet individu mutilé, amaigri, sale et fatigué ne fasse qu’un me dépasse. Comment une telle chose a pu arriver ? Non, je ne veux pas savoir. Il ne vaut mieux pas.
Alors oui, j’ai mal et oui, je suis fatiguée. Mais non, je ne flancherai pas. Pas devant lui.
Nous devons partir.
On peut entendre le bruit des pas des gardes qui dévalent les escaliers. Les deux autres de cet étage ne réagissent pas. Sont-ils dans le même état que Tahar ? Probablement. Mais peut importe, nous n’avons pas de temps à leur consacrer, nous sommes déjà suffisamment dans la merde comme ça.
Nous devons fuir.
Mais part où ? Les seules échappatoires que nous avons sont soit les escaliers, avec tous les gardes, soit le conduit d’où nous sommes venus. Celui-ci semble être notre meilleure option.
Ça va encore être à moi de jouer.
Mais avant ça, il y a ces liens que je dois enlever. Oui, je ne ferais pas deux fois la même erreur de prendre des passagers menottés. Je m’apprête donc à les trancher, comme j’ai pu le faire pour ceux de mes deux compères. Je ne dois pas faire d’erreur, sinon, ce pauvre Tahar si mal en point pourrait perdre ses mains. Et vu son état, ce ne serai vraiment pas une bonne chose. J’observe donc ma cible, juge l’épaisseur du métal, sa longueur… ce métal…
Ce métal est différent.
Je n’en avais encore jamais vu de semblable… Ce pourrait-il que ce soit… du granit marin ? Tous les forgerons connaissent la réputation de ce matériau. Plus résistant que n’importe quoi et possédant des propriétés extraordinaires, hein.
Si ces menottes sont réellement faites de ce métal et que les légendes sont vraies, alors je risque plus de me casser les griffes qu’autre chose si j’essaye de les trancher.
C’est mauvais.
Très mauvais.
Et je n’ai pas beaucoup de temps.
Il n’y a pas trente six milles solutions. A défaut de clé, la serrure doit être forcée. J’enfonce ma petite griffe dedans et commence ce minutieux travail. J’ai déjà forgé des serrures, alors je sais comment sont faits les différents mécanismes. Mais malgré cela, je galère. Et je galère d’autant plus que je me fatigue bizarrement vite. Comme si mon énergie était aspirée par cette matière… Comme si, hein…
Le bruit de pas des gardes se rapproche dangereusement de nous. Ça m’inquiète, me stress. Je dois faire vite. Et les deux derrière moi n’arrangent rien. Oui, vite, oui… La ferme les gars.
Foutues menottes. Foutu métal. Foutue fatigue.
Ils sont presque là.
Plus à droite, plus à gauche. Putain. Toujours pas. Merde.
Ils sont visibles.
Allez, bordel. Tourne saloperie ! Tourne !
Ils sont là.
*Clic*
Mais que fais-tu, mon corps ?
N’avions nous pas dit que nous ne flancherions pas ?
Alors pourquoi ralentis-tu ?
Ah… Oui… Cette blessure… Oui. Toujours pas soignée, toujours suintante de ce liquide rouge…
C’est injuste.
J’étais un dragon. Je voulais le rester, encore. Encore un peu. Jusqu’à la lumière du soleil. Jusqu’à la liberté… Mais maintenant, je ne suis qu’une bête blessée, fatiguée, vidée. Alors mon corps qui s’est découvert récemment la capacité de voler ralenti. Ma vision se voile aussi.
Un peu…
Juste un peu…
Encore.
S’il te plait.
Ne me lâche pas.
Pas maintenant.
De la lumière, je la vois, devant moi. Encore un peu, mon corps, laisse moi puiser dans ton énergie, dans tes dernières forces. Allez, accélère. Une dernière fois. S’il te plait. Ne me lâche pas.
Je dois m’arrêter.
Je n’en peux plus.
Je suis faible. Si faible.
Et ces corps sur mon dos n’arrangent rien. Ils sont lourds, si lourds. Si faible… Je ne veux pas. Non. Je ne veux pas être faible. Pourquoi, mon corps ? Est-ce là tout ce que tu peux faire ? Est-ce là tout ce que ses pouvoirs m’offrent ?! Injuste. Oui, cela est injuste.
J’ai honte, tellement honte.
Je dois m’arrêter. Et cette lumière est mon salue… J’en suis persuadée. Persuadée… Sauf qu’à proximité, je sens le piège. Comme dirais Enzo, Dame Fortune n’est pas avec moi, hein… Dame Fortune… Depuis combien de temps m’a-t-elle lâchée celle là ? Poufiasse, oui. Putain. Corps de merde. Fatigue de merde.
Vie de merde.
Je n’ai pas envie.
Je n’ai pas le choix.
Je rentre dans l’étage.
Du blanc, partout. Et ce froid… Si Drum était l’enfer, nous sommes ici dans le chaudron de Satan. Glacial. Si glacial. Mais il y a un sol. Enneigé, certes, mais sol quand même. Je vais pouvoir me poser.
Me…
Poser…
poser…
…
Raté.
La fatigue prend le dessus. Alors j’arrête juste de voler. Et nous chutons. De pas bien haut, c’est vrai, mais ça suffit à nous envoyer valser un peu dans tous les sens. Et je roule, dans cette neige glaciale. Je roule sur une bonne distance. Et lorsqu’enfin je m’arrête, je ne suis plus cette bête blessée. Non. Je suis de nouveau moi. Une ange. Une ange si faible qu’elle n’a su rester avec ses amis. Une ange si faible qu’elle a été envoyée ici.
La frustration.
Voilà ce qui s’ajoute à la douleur et la fatigue. Et la larme qu’elle entraine se gèle automatiquement. Et la rage qu’elle provoque reste coincée par la fatigue et la douleur depuis trop longtemps accumulées.
Trop faible. Toujours trop faible.
Et même si mon esprit veut se lever, rebondir, fuir… Mon corps reste là, allongé dans cette neige, bloqué…
Inutile.
Voilà ce que je suis.
Ce froid…
Encore et toujours…
Pourquoi me suit-il ? Moi qui le crains plus que personne. Pourquoi ? Je n’en peux plus de me battre. Je n’en peux plus de lutter. Dormir… Oui. Voilà ce que je veux. Voilà ce qu’il me faut. Du repos.
Repos…
Cette flamme.
Je la sens me toucher. Je la sens me réchauffer. Elle n’est pas chaude, elle n’est pas froide. Elle est juste ce qu’il faut. Elle est vie. La vie. Celle dont j’ai besoin. Celle qu’il me faut.
Ces yeux verts…
Non, ne part pas ! Ne m’abandonne pas ! … J’ai besoin de toi…
Cet endroit me rend faible. Je l’étais déjà, mais j’empire mon cas ici. Alors cette flamme de vie me soulève et m’emmène. Et déjà, je sens mes forces revenir, je sens sa chaleur m’envahir. Je suis bien dans ses bras, je n’en bougerai pas. Pas dans cet endroit. Pas dans ce froid. Mes sens reprennent vie et ma tête se remet en route petit à petit.
Enfin je réalise. Moi, petite ange frileuse. Lui, grand seigneur ressuscité. Il me porte dans cet enfer. Et je ne peux rien faire. Juste accepter sa chaleur qui me maintien. Juste accepter son aura qui nous protège.
Avec moi dans ses bras, le voilà qui avance vers des cages non loin. Je ne dis rien. Je préfère ne rien dire. J’ai honte. Honte de ma faiblesse. Tellement. Moi qui ai toujours été forte, me voilà inutile. Et malgré cette honte. Je suis bien, ici. Peut être en avais-je besoin de ça aussi. Un peu de tendresse. Un peu… Se faire sauver, ce n’est pas si mal. Et puis, moi-même je l’ai sauvé un peu plus tôt, alors il n’y a pas de honte à avoir… Peut être pas…
Mais quand même.
On est finalement devant une des cages, et Lion est devant une autre. Des loups commencent à se rapprocher de nous. Et je ne peux rien faire. Maudit soit cet environnement. Un coup de feu, la serrure de la cellule saute. Une femme blonde nous rejoint tandis que ses co détenus referment la grille derrière son passage et celui d’un d’autre. Et ce fou, nouveau autant qu’elle, court sans se poser de question. Il court dans cette neige, il vise l’escalier de sorti et, à peine a-t-il fait cinquante mètres qu’une meute de loups affamés lui tombe dessus. Il a beau se débattre, bien vite, il ne reste que des lambeaux de tissus.
Nous, nous avançons vers Kan, vers cette autre cellule. Un nouveau coup de feu et une nouvelle porte ouverte. Mais personne n’en sort ce coup ci. L’atmosphère est bizarre. Ils veulent sauver un type qui ne veut pas sortir. C’est limite s’ils nous engueulent d’avoir fait ça. Et les loups, en ayant terminé avec leur précédent repas, commencent à nous foncer dessus. Et je maudis ma faiblesse. Oui, je la maudis, presque autant que je maudis ce temps.
Je ne peux qu’attendre. Leur faire confiance… Est-ce que je leurs fais confiance ? Est-ce que je leurs confierais ma vie ? Ces questions ne se posent pas. Je n’ai pas le choix, et je ne suis pas sereine… Non.
Ces loups arrivent, nombreux, trop nombreux. Je ne peux rien faire… Alors je sers mon étreinte et je ferme les yeux.
Un grondement sourd.
C’est la seule chose que je perçois.
Et, soudain, les loups se taisent. Ils ne bougent plus. Que s’est-il passé ? Je l’ignore. Je n’ai jamais vu ça auparavant. Je ne comprends pas. Sauf une chose : ça vient de lui.
Oui, son aura nous protège tous.
Et cela sera peut être suffisant pour faire sortir le récalcitrant de sa cellule. Peut être.
Mais il en reste un autre à sauver. Encore un.
Kan… Il faut trouver Mizu.
Moi, je ne peux pas marcher à cet étage. D’ailleurs, mes pieds et jambes, loin du contact humain de mon sauveur, ont gelé. C’est à peine si je peux les bouger. Mais toi, Kan, tu peux le trouver, pas vrai ?
Qu’il se démerde !
Quoi ?!
Je ne comprends absolument pas la situation. J’ai le souvenir d’un homme loyal, prêt à suivre son capitaine jusqu’au bout du monde, et là… Là ? Il veut l’abandonner ? Le laisser seul dans cet enfer ?! Mais… Que s’est-il passé entre eux ?
Mais, enfin, Lion : Mizu est ton capitaine ! Le notre ! Qu’est ce qui te prend ?!
Mais avant qu’il ne réponde, l’homme qu’on vient de libérer m’apprend la nouvelle. Ce grand pirate que nous suivions a fini dévoré… Comment ? Comment est-ce possible ?! Mizu, le mec qui détruit des navires en claquant des doigts s’est fait bouffer par ces stupides bêtes ?! Et Lion ne veut même pas en entendre parler ?! Mais… Que s’est-il passé ?!
Pourquoi ?!
Est-ce en rapport avec mon absence ? Probablement vu que c’est là que tout à commencer pour eux… Ou s’est terminé. Mais merde. Mizu. Putain. Non !
Mon poing se serre sous la rage de mon impuissance. Toujours la même. Celle qui m’empêche de marcher en cet instant, celle qui m’a poursuivie lorsque j’étais seule, celle qui m’a rencontrée lorsque Léo est mort…
Léo, les shinos, Mizu… Morts sans que je ne puisse faire quoi que ce soit… Pourquoi le destin s’acharne-t-il ? Pourquoi ceux que j’aime meurent ? Je ne serais pas étonné que Lion trépasse dans ce lieu… Et même s’il survie, est-ce vraiment un ami ? Non. Il a renié Mizu, il n’a aucune loyauté… C’est lui qui m’a fait connaitre cet équipage, lui qui était le second, celui le plus proche du capitaine, et lui qui trahit… Peut être est ce lui qui aurait du mourir ?
Ou peut être est-ce moi… Après tout, il n’y est pour rien dans la mort de Léo…
Peut être que sans moi…
Peut être…
Mais moi, on me porte pour que je survive. Pourquoi ? Pourquoi fait-il ça ? A cause de sa dette ? Sa dette… Je n’ai fait que le libérer de ses chaînes. Rimbau et Lion aurait surement trouvé un moyen… Surement. Mais… Est-ce vraiment utile ? Que vais-je faire une fois sortie d’ici ? Rester avec Kan ? Non. Je n’ai pas besoin d’un compagnon sur lequel on ne peut pas compter. Alors quoi ? Les Shinoryuu sont morts et la seule autre personne que j’ai rencontré depuis est Enzo, mais c’est pareil… Il m’a trahi. Alors quoi ? Retourner chez maman et papa ? Peut être bien. Peut être que tout ceci me servira de leçon, que l’aventure n’est pas forcement faite pour moi…
Mais que diront-ils Malia et Géralt Sélindé lorsqu’ils verront leur criminelle de fille revenir à la maison ? Surement pas de bonnes choses… D’ailleurs, eux aussi, je les aime. Peut être sont-ils morts… ?
Peut être…
J’ai envie de pleurer. Pleurer contre la fatalité. Mais je n’y arrive pas. L’atmosphère est trop froide et l’endroit trop hostile. Je dois me reprendre, ce n’est pas le moment de penser à tout ça ! J’ai une chance, on me l’offre alors je dois la prendre ! Il le faut !
L’air se réchauffe lorsque nous commençons enfin à monter les marches. Et déjà, je sens mes jambes sortir doucement de leur hibernation forcée. Et plus on monte, plus la température augmente et plus je retrouve l’usage de mes membres.
Je suis bien dans ses bras, mais je peux de nouveau être utile maintenant et c’est de ça dont j’ai le plus besoin : me sentir utile, ne pas être un boulet. Alors, une main posée sur son torse, je le regarde.
Ça va aller, maintenant.
Et sans plus de mot, je récupère mon indépendance qui nous amène jusqu’aux portes de l’enfer ardent. Cette fois, je suis dans mon élément.