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Red Dawn [1625]

Rappel du premier message :

Leur nom est Légion car ils sont nombreux.

Leurs noms sont légions mais ils sont anonymes.

Anonymes, noyés dans la masse des gémissements.

Anonymes, broyés dans le tumulte des coups échangés.

Anonymes, écrasés par nous qui sommes peu mais qui sommes bons.

Anonymes, comme nous tous ici, comme tous les combattants de toutes les guerres.

La guerre, oui. La guerre pour vivre ou mourir. Il flotte dans l’air cette poésie des champs de bataille, faite de poussières noires en suspension et de tonneaux sanglants déversés sur les sillons de la frénésie qui nous a tous repris à la montée des avant-dernières marches. Foin des piques qui lacèrent les chairs des autres, le sang appelle le sang et je réponds à la demande dans le même état éthéré qui m’a valu plus bas d’être enfermé avec Potemkin sans m’en rendre compte. Ils meurent mais au fond tous ne sont qu’insectes et les six pattes sous terre qui sont leurs ne m’intéressent pas. Je ne vise que là-bas, je ne vise que cette énième volée d’escaliers.

Toujours plus haut, toujours plus proche, toujours plus libre.

Les corps meurtris s’amoncellent. Ils sont centaines, ils sont milliers. Nous ne sommes que dizaine mais, comme face aux chimères, comme face aux bêtes féroces, comme face aux flammes de l’enfer et comme face aux loups, il ne doit en rester qu’un. Un seul groupe, le nôtre, qui avance et qui avancera, dans ce rythme revenu tout seul malgré les privations, malgré les digressions, malgré les perturbations en tous genres.

Un seul objectif pour les mener tous et pour me mener, moi, en dépit de sa présence à mes côtés.

Là-haut, après savourer, il sera temps de penser. Mais tout de même…

Derrière ses écailles de colère quand elle combat, elle a dans ses gestes un peu de la grâce triste qu’avait… Séléna. A mesure que la sortie s’approche, à mesure que l’air s’allège, ma mémoire s’éclaircit. Les traits se font plus distincts, les souvenirs de cette unique nuit plus précis. L’œil vert fuyant de la mère revient de loin, pressé par le temps ainsi que peu l’ont été depuis à me quitter. Il se heurte dans l’instant présent au menton fier et porté en avant d’une moitié d’ange perdue parmi les hommes du bas du monde.

Moitié ange, moitié démone, la vie est mère de toutes les insanités.

Après l’auberge pas si miteuse d’Esperanza des souvenirs du passage à Scarlet Town se superposent aussi au fracas ambiant. Au milieu des frappes sur les truffes des ruffians qui ne comprennent pas qu’ils avaient déjà perdu, qu’ils étaient déjà perdus bien avant d’être nés, les coups du forgeron Sélindé résonnent sur son enclume en arrière-fond d’un entraînement improvisé à une gamine trop jeune pour tenir un sabre et qui pourtant a résisté.

Un soleil couchant passe sous des palmiers qui eux non plus ne savaient pas.

Hurf ! Toi mon mignon…

Haki de l’armement inespéré chez des sous-êtres de cette trempe ou déconcentration totale de ma part, j’en ignore la cause. D’où qu’il vienne le filet de sang dans ma bouche me rappelle que certes le plus gros est fait mais qu’il reste des grumeaux dans les tunnels vers le grand large. Que parfois nous sommes séparés mais que tels une marée rouge et visqueuse nous coagulons alors pour passer l’obstacle. Et décapité par l’un ou l’autre, assommé avant de mourir par un excès d’aura qui fait table rase du reste des assaillants sur une dizaine de toises alentour, l’obstacle en question s’en va rejoindre au sol les autres grands vaincus de ce soir. Tout au bout là-bas en arrière-plan une lune cramoisie se lève, signe que tout ne va pas bien se passer pour tout le monde.

A moins qu’elle ne se couche et que ce ne soit l’aube que j’aperçois là-bas. Une aube rouge.


Red Dawn [1625] - Page 2 661875SignTahar
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On voit la sortie. On la voit genre elle est juste devant nos yeux ébahis. Et dans toute bonne histoire c’est à ce moment là que la bouillabaisse déborde de l’assiette. La bouillabaisse, c’est cinq rafales et une cuillère grande comme ma mansuétude qui fonce vers nous. Et devinez qui est en première ligne ?

Les lames encore, j’arrive à peu près à les esquiver. Je sais pas si elles peuvent abîmer mon joli cuir, mais comme un vieux réflexe je prends la tangente. Une partie du bras qui part en feuilles  type oh c’est bêêêh mais rien de trop grave. Par contre la faux, faut pas trop la chercher. La faute à qui ? Pourquoi c’est la micro pin-up aux allures blafardes qui nous canarde ?

N’empêche que le machin arrive sacrément vite, et que vu sa nature, la demoiselle elle devait pas jouer aux pogs dans la cour de récré quand elle était petiote. Alors comme un réflexe j’essaye de le dévier à distance. Parce qu’on a peut être oublié mais je suis le type le plus à l’aise avec des flingues ici. Tu te souviens du second de l’empereur que j’avais dézingué en un coup parce qu’il était pas gentil avec mes amis et qu’il m’avait piqué mon Saquedeneu ? Non ? Ben regarde.

Je balance quatre Lay(r)s, celles qui peuvent transformer un boulimique en vase de chine brisé. Et grâce à elles c’est l’engin qui va dériver vers les haute...


FRUSHHHHHH



Vous avez déjà assisté à une grosse explosion ? Parce que Boum c’est pas tellement le délicieux son qui te traverse les oreilles alors. Je sais pas ce qu’elle avait foutu mais la supernova qui vient de se déclarer me propulse bien assez loin pour être le quatrième homme à franchir les dix-huit mètres, un exploit en somme. Sauf qu’eux n’étaient sans doute pas brûlés au second degré en se tordant de douleur au sol. Ouais, les autres ont été secoués certes, mais le soldat Ryan qui a perdu ses boyaux, et je parle pas de ceux qui sont recyclés en raquettes de tennis, c’est bien moi.

J’hurle, j’hurle, le dopage de Reyson suffit plus, j’ôte le haut de ma tenue de prisonnier pour dévoiler un buste puissant mais meurtri. Un nombre assez important de parchemins à moitié carbonisés jonchent un sol bruyant, lourd de ressentiment. Ah la garce. On peut pas tout pardonner aux femmes.

Alors même si je suis pas un mufle, pas un gros salaud qui gifle sans raison, j’ai ma fierté. Et je me relève, une future cicatrice en plein milieu de ma poitrine. Certains péchés peuvent pas rester impunis. La trahison, c’est pour les faibles, c’est pour ceux qui ont pas compris que les rares personnes à leur faire confiance ont droit à une certaine forme d’honneur. Je vais réparer ça, je vais te faire comprendre dans ta chair ce qui en coûte de te retourner contre ceux qui t’accompagnaient tantôt.

Je m’avance vers la gothique qui a posé un genou au sol. Elle sait que je suis en colère, elle voit ma blessure et elle aussi entend des cris derrière moi qui me disent de revenir. Non, j’ai encaissé le plus gros pour vous les gars, c’est à moi de régler cette histoire.

« On est pas assez bien pour ta gueule joli cœur ? On mérite pas ton respect ? »

Tu sais sans doute pas qui je suis, mais tu vas vite le découvrir. Sois un homme dur Layr, comme à la belle époque où t’as pu perpétrer des atrocités en étant totalement saoul. Je vais pas te tuer, non. Mais je vais mettre bien plus qu’un simple sonnet dans ta gueule d’ange enfarinée. Et j’arme mon bras, je me prépare à un assaut inutile pour beaucoup mais nécessaire pour elle comme pour moi. Et je vois pas qu’une onde de ténèbres déferle sur moi bien trop vite. Elle a un défenseur, je me suis sans doute attaqué aux mauvaises personnes.

Pas grave, on revient pas en arrière. Comme dirait un vieux pote, No Compromise.
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Le niveau se déchaine, toutes griffes dehors, comme une bête immonde tapie dans son trou et attaquant soudain la bestiole qui s'est jeté dans le piége. Griffes de métal, dents de pierres, pointes de granit. Mortel granit pour les trop nombreux démons du groupe.

Alors Red évite. Adoptant la défense du Rokushiki qu'il maitrise le moins mais qui n'est après tout qu'un palliatif de l'Empathie. Un panel qui le rend pour les pièges du niveau aussi impossible à attraper qu'un courant d'air. Plus souple que le meilleur des contorsionnistes et capable de ressentir dés l'instant de leur déclenchement chacune des trajectoires des armes qui le menace Red avance comme un songe au milieu du déchainement ambiant. Semblant éviter de justesse chacune des lames, balles ou flèches qui lui arrivent dessus comme si tout ça n'était qu'une chorégraphie d'une hallucinante complexité mais étrangement prévue et répétée de longue date.

Cinquante pas vers la sortie et Red pivote soudain comme si une corde venait de te le tirer vers l’arrière. Rachel est réveillé et...

Mais qu'est ce qu'elle fait ?

Pourquoi maintenant ?

Pourquoi ?

Dans le couloir déjà saturé une série de vilaines lames d'airs viennent traverser le groupe, des lames d'airs renforcés au Haki qui arrachent malgré tout un sourire a l'ex agent quand il s'en mange une et que machinalement le Teawase lui donne un chiffre. Louve, 6680 dorikis. Qu'est ce qu'elle est devenue forte.

Et quelle fourberie dans cette seconde attaque. On est bien loin de l'officier hésitante que Red n'a pas reconnu en montant à bord du Fenrir il y a déjà deux ans. Quelle femme !


Boum !


L'explosion envoie voler tout le monde mais a au moins le mérite de démolir dans la foulée les délicats rouages des pièges du coin encore actif, nettoyage total, à croire qu'elle imite quelqu'un. Les pieds solidement plantés dans la marée noire qui pulse en cercles concentriques autour de lui, Red ne vole pas, paumes braqués sur l'explosion et tous les petits bouts de faux qui viennent lui déchiqueter la gueule il est concentré, concentré sur son Tekkai et sur ce petit détail en plus qui fait toute la différence entre les puissants de ce monde et la masse grouillante de tous les autres. Et Tak. Une grêle subite de petits morceaux de fer viennent buter contre un mur invisible soudain dressé devant la silhouette rouge. Un bouclier plein de trous mais qui a le mérite d'exister un bref moment avant de disparaitre et de laisser les projectiles s'engloutir dans la nouvelle défense de Red. Red qui semble changer de forme à la manière des logias pendant que son corps est soudain déformé par une série de minuscules trous noir apparaissant sur lui comme les ronds dans l'eau autour d'un impact a la surface d'un lac, avalant sans faillir chacun des petits bouts de fer avant de de se résorber.  

Et la bas Rachel s'effondre, s'effondre au pied de Rimbaud qui revient en arriére, Logia comme Tahar qui se jette sur elle pour lui porter le coup de grâce avant qu'elle se relève. Un pas, deux, le bras qui s'arme,et Red qui lui aussi revient.

Un flot de ténèbres se jette à l'assaut du Logia de papier qui soit soudain avoir l'impression qu'un marécage noir, glacé et oppressant vient de remplacer le sol sous ses pieds...

-BLACK HOLE !

Tendant la main vers Rimbaud comme s'il voulait lui arracher lui même quelque chose Red tire. Et la bas le poète voit ses membres et son corps reprendre brutalement apparence humaine pendant que le pouvoir du fruit des ténèbres aspire le sien et le ramène à son état premier de simple humain. Prélude a un soru qui va aller cueillir méchamment le...

-C'est pas bientôt fini ce bordel, oui ?!

Une vague étrange irradie du bout du couloir, comme une onde de choc surpuissante, comme un commandement irrésistible qui transforme soudain en simples pantins les plus forts, et qui broie les autres comme si on venait de leur liquéfier le cerveau.

Tahar !

Red chancelle une seconde pendant que du sang lui coule soudain du nez et des oreilles. Tahar à le Haki des Rois, celui de Toji. Et même quand déjà gouté à ça, ça reste désagréable. C'est même très désagréable. Dernier debout ou presque Red lance un regard noir au Chien fou qui lui rend sans ciller.

-Alors quoi ? On meurt ici ?

Duel de regard au niveau 1. Absurde.

Humain ?

-Non évidemment. Ce serait con de finir à l'ombre.

Déjà les plus forts se relèvent avec cette allure caractéristique de la gueule de bois du matin, cette sensation au combien agréable de s’être fait écraser méthodiquement le cerveau avec une batte cloutée enveloppé d'une fine rondelle de citron... Calmés en tout cas. Et de nouveau conscient que l'objectif est la bas,n juste derriére la porte. A la surface.

On s'aide, on se soutient, et Red s'écarte de Rimbaud qui reprend sa couleur de paperasse. Ou en était on ? Ah oui, cinquante pas... Puis cinquante autres jusqu’à la porte, la derniére ? Non, mais celle qui permet enfin de revenir au dessus du niveau de la mer en ne laissant que le plus petit des étages à traverser.

Alors Red frappe. Et la porte surement centenaire du niveau 1 est comme la précédente arraché de son chambranle. Brisée et expulsée de sa place elle va s'écraser avec fracas au milieu de l'immense salle voutée qui constitue le hall de la plus grande prison du monde.

-A toi l'honneur.


Dernière édition par Red le Dim 8 Sep 2013 - 10:26, édité 1 fois

    Certains d'entre vous l'ont déjà vu à l'arrivée, d'autres pas. Mais peut importe, chacun de vous reste un instant figé devant l'ampleur presque dramatique de l'endroit.
    Vos cous se tordent pour voir les colossales clés de voûtes qui composent le toit du Grand Hall d'Impel Down. D'immenses pierres empilées les unes sur les autres dans un assemblage incroyable. L'architecture de l'endroit est impressionnante, un couloir aux dimensions de champ de bataille, des murs à la hauteur vertigineuse, une nef à l'impressionnante complexité architecturale, le tout construit grâce à d'immenses blocs de pierre grands comme la dragonne qui vous accompagne.
    Et au bout de ce couloir, La Porte.

    Pas une simple porte d'étage, pas un pont-levis ou tout autre passage vers l'extérieur. Non. La Porte.
    Plus de cinquante mètres de métal, de pierre et de lourds ornements incrustés dans le monstrueux passage clos. Des gonds gros comme trois hommes, blindés d'acier et de titane. Une poignée inexistante, des pointes acérés bardant la pierre dont est constituer l'indéfectible monument. Gravé dans la roche, une phrase.
    -On ne quitte pas l'enfer.
    Et devant cette porte monstrueuse, sous cette nef intimidante, écrasant l'immense couloir de toute sa personne, Herr Judge.

    Le géant est toujours assis sur sa chaise roulante, recouvrant ce poste de Videur qui lui est dût dans cette prison. Mais aujourd'hui, personne n'entre, ni ne sort.
    Dans la main droite du titan, un marteau colossal. L'autre main est agrippée à la roue de son siège. Puis, soudainement, les traits figés dans un rictus criant de colère, Herr Judge tonne à plein poumon:

    -PERSONNE NE QUITTE LES ENFERS! PERSONNE! CHACUN DE VOUS RESTERA ICI ET GOÛTERA À L'ENFER SUR TERRE! CHACUN DE VOUS SOUFFRERA, HURLERA ET MAUDIRA LE DESTIN JUSQU'À CE QUE VOTRE PROPRE LANGUE VOUS MEURT DANS LA BOUCHE!
    PERSONNE NE SORT VIVANT DES ENFERS! PAS VOUS, LES DEUX TAHGELS! PAS MÊME VOUS AUTRES TOUS!
    CHACUN RECEVRA LE JUSTE CHÂTIMENT QU'IL DOIT SUBIR!


    STOROJEVOÏ !!

    Et Judge s'élance en hurlant et en balançant dans de violents moulinets. Sa cible? Tahar. Mais peu l'importe de le frapper ou non, car peu importe sa cible, le marteau géant frappera le reste du groupe.
      Eh, Ptit gars.

      Oui je t’ai reconnu, oui. Maeda et Satoshi doivent être déçus, tu as dû bien mal tourner pour te retrouver ici. Allez, approche, tu veux. J’ai un truc à te demander en douce pendant que les autres admirent la voûte céleste.

      Evite de te rétamer cette fois, ça gâcherait le moment.

      Le moment du jugement, Herr Judge l’a dit. Le moment parfait.

      Les turbulences sont passées, les aigreurs ont été ravalées. L’apocalypse peut se terminer, la vérité se révéler.

      La vérité…

      Les dernières marches, la dernière salle, les dernières portes. Les Portes.

      Il y a déjà dans l’air cette fraîcheur de la surface. Je l’ai sentie dès que Red a cassé les battants pour évacuer sa frustration à ne pouvoir venger sa douce, son impossible douce. Et je le sens maintenant encore, et je hume maintenant encore cette odeur de dehors. L’architecture du hall est magnifique, sans doute. Une œuvre d’art. Sans doute. Mais les pierres, je connais. Mais la terre, je connais. Mais la splendeur.

      Je connais.

      Autant de barrières, autant de barreaux pour contenir mon esprit dans l’ombre. Dans la pénombre.

      Mais aujourd’hui, tout ça s’effrite.

      « Aujourd’hui. »

      Les mots sont importants à Impel Down.

      Aujourd’hui le temps reprend et aujourd’hui que le temps a repris, tout ça est déjà effrité.

      Ton fauteuil, videur, il est effrité.

      Ton marteau, juge, il est effrité.

      Regarde-les pâlir dans la faible lumière alors que tu les touches. Ils sont inutiles.

      Regarde-les tomber en poussière devant moi que ta course folle ne fait pas bouger d’un cil.

      Abandonne-les. Abandonne tout. Il est l’heure.

      Vois la vérité. J’ai pris ta place, c’est moi le juge. Et c’est moi qui te l’annonce.

      Arrête.

      Ecoute.

      Tout ce que je vais faire, c’est sortir.

      Quitter l’enfer, ça n’a jamais été évoqué. L’enfer, il est partout, dehors autant qu’ici.

      Mais tu as raison. A chacun son juste châtiment.

      Sur ma lancée, avec l’adrénaline qu’il me reste dans le sang. Je vais rendre la justice dans toute ma rectitude.

      L’enfer, je t’y emmène. Je t’y envoie. Sois fort, sois grand. C’est devant.

      Le tien, il est derrière.

      C’est ça. Ne regarde pas, je sens que tu sais. Je ne peux pas te tromper avec une ruse de cour d’école.

      Continue de me regarder, continue de mon sonder. Vois, admire ton bourreau qui cumule les tâches, les taches.

      Admire ce dernier voile rouge que je déploie pour toi.

      Oui Red, à moi l’honneur. Oui vous autres, à moi. Sentez cette aura qui l’entoure et qui l’encercle et qui l’embrasse.

      Et voyez-la s’abattre enfin quand il est tout entier submergé. S’abattre partout et s’abattre en ce seul point vital à tous.

      Salut à toi, Juge, entends-moi pendant que ton cœur de mastodonte s’arrête : Salut à toi qui nous ouvres les portes.

      Et laisse-moi sourire à ta santé.

      Hin.


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