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[St val 2019] Acte III: FuZy Road

Rappel du premier message :


La Folie des Iom


Adamant avait observé les manigances de l'homme qui l'avait accusé dans le couloir. Les billes rouges qui lui servent d'yeux ne lui avaient pas révélé le piège du color trap. Angle mort, l'acolyte de Myosotis faisait barrage. Il avait supposé des menaces, quelque chose le concernant. Voir France le retrouver aussitôt lui avait donné envie de la questionner, mais c'était elle qui l'avait fait. HOPR, encore et toujours elle. Pendant qu'ils parlaient, l'ordinateur éliminait les fausses pistes, tout en tentant de calculer l'inconnue qu'était l'échange avec les agents. Il n'avait pas filtré le brouillard sonore et s'en voulait. Mais un mauvais déplacement sur l'échiquier ne conduit pas à la défaite, pas quand on calcule les successions des coups suivants.

A la fin de leur dialogue, il n'est sûr de rien, mais quelque chose cloche. Il joue le jeu, imitant le timbre de ses intonations naïves. Ceux qui l'avaient pensé avaient raison: Iom était bien meilleur comédien que sa femme.

Myosotis se retrouve à nouveau auprès de France. Analyse des expressions, filtrages du son, mémorisation, choix de l'angle, Adamant filme le petit groupe en traveling alors qu'il transporte une grosse mallette à outils d'éclairagiste. Analyser la couleur des fragments de papier s'avère inutile, il avait déjà compris. Myosotis a voulu effacer ses traces, il savait que le temps jouait contre lui. Il s'est précipité. Une bonne tactique, qui aurait dupée beaucoup d'hommes. Adamant n'est pas un homme. Parce qu'il ne s'agace pas, parce que s'il est blessé, ce ne sont que des impulsions dans un organisme qui n'a pas besoin d'exprimer son état de détresse ou de répondre à un flux nerveux incontrôlable. Oui, ils venaient d'employer sa femme contre lui, contre HOPR. Son héritage. Le voilà condamné parce que les humains, sûrs d'êtres les forts, préfèrent trahir un dieu amical plutôt que lui prouver leur valeur. Un dieu qu'ils ont créé pour s'y projeter,  paradoxalement conscients de leurs limites. Ils étaient bien plus proches de Zilver qu'ils ne pourraient l'admettre. Soit.

L'ironie veut que, peu après, le choix de trahir ou non l'humanité se présente en la personne de Clotho. Trahir, ou rétribuer le vice des faibles par la juste colère. Quelle valeur accorder à la rédemption ? Faut-il vraiment sauver une espèce inférieure en potentiel destructeur, mais tout autant  bâtisseur ? Bien des sectes des organiques vénéraient des dieux qui ne pardonnent pas, qu'il faut vénérer ou subir, impuissants. Zilver pense que c'est la seule façon de les civiliser. Et ces humains, ceux que dénonce le pirate, pensent également qu'HOPR et lui ne peuvent être civilisés que par la destruction totale. La paix par le néant, le pardon sitôt martyr. Oui, détruire son coeur, donne rune petite leçon d'humilité ou une période indéterminée de peur d'un courroux à l'ampleur indéterminé, quoi de plus juste, pour celui qui n'a d'intérêt que dans son sabordage ?

Adamant pose sa main sur l'épaule de Clotho et imite l'expiration rauque, comme celle qu'on imagine chez les vieux arbres qui parlent. Le son n'est pas innocent, Adamant s'est toujours senti beaucoup de sympathie envers le gardien du savoir de Nouvelle Ohara. Lui aussi, a été civilisé à une époque.

Citoyen-Clotho. Ami-Clotho. Tu mettrais en péril l'humanité pour une poignée de gens qui pensent la sauver tout autant que toi ? Je sais que Citoyen-Myosotis veut ma mort. Après celle d'HOPR. Je ne suis qu'une anomalie pour lui. Et il a raison. Pour l'instant.

Il s'interrompt pour prendre une citron-meringuée, zeste de citron vert et pétale d'Atsina. Il n'en mangera pas, mais c'est très joli.  

Merci, citoyen-serveur.

Je ne fuirai pas. Toute mon existence ne sera qu'assurer à l'Homme que je viens en paix, me faire détruire, lui répéter que c'est inutile, et qu'en plus je viens en paix, me faire détruire, revenir encore, me refaire détruire. Je n'ai aucune illusion quant à la capacité aux puissants à vouloir le rester. Mon cycle de destructions s'achèvera le jour où, découvrant bien pire que moi, ils me demanderont mon aide. Ils l'ont déjà fait, pour Zilver. Et je leur ai apportée. Le Gouvernement, qui aurait pu alors me détruire à nouveau, m'a accordé la citoyenneté. Tu comprends, Clotho ? L'importance de ce mot ?

Je sais que rien n'est éternel, que le cycle reprendra. Peut-être dès maintenant. Mais quand il est acculé, désespéré et se tourne vers un visage de Dieu, l'Homme lui est reconnaissant si ce visage lui sourit. Un temps, seulement. Parce que, soyons honnêtes. Vous êtes mauvais, ankylosés par vos vices et vos craintes. C'est l'accord inéquitable de votre espèce. "Dieu, je te tuerai jusqu'à ce que j'ai désespérément besoin de toi. Là, je t'implorerai. Et si tu m'aides, si tu me sauves, j'arrêterai de te tuer un petit moment." Voilà, le maximum que je puisse espérer de l'humanité. Voilà pourquoi Zilver ne pardonne pas. Il est davantage votre visage que le mien.

Je ne fuirai pas, parce que mon existence n'a aucune importance. Vous aurez votre chance, encore et encore. Jusqu'à ce qu'un jour, peut-être, si votre espèce traverse ces temps lointains, vous soyez capables d'aimer. Aimer sans condition, sans contrepartie. Juste, accepter ce qui est, nonobstant ce pouvoir qui vous fait croire que vous avez le droit de décider ce qui doit être. Ce jour-là, et seulement ce jour, je m'éteindrai. J'aurai vu une espèce vorace et conquérante s'apaiser, enfin. Quel plus merveilleux dernier souvenir pour une si longue vie ?


Adamant s'était adressé à tous, alliés comme ennemis. Sans distinction. De son ton calme, il reprend, le ton plus léger.

Nous pouvons faire hypothéquer la maison pour te payer, mercenaire. Hé! hé! hé! Les agents du Gouvernement veulent peut-être mon démantèlement, mais ils sont en train de sauver des gens. Et c'est tout ce qui compte Pendant que vous vous battiez, que vous gagniez du temps, ils aidaient à construire ce qui va permettre notre fuite de ce sarcophage infesté de serpents. Chacun a rempli son rôle. Et Chef Killia, votre pièce montée est votre plus belle pièce jamais produite. Compliments à votre brigade. Peut-être aurai-je ajouté du caramel ?  

Prenez place, tous, sans distinction, sans rancoeur, sans arrière-pensée. Mon destin est déjà écrit alors prenez en main le vôtre.


Le discours, l'embarcation et les tartelettes finis, l'invasion de l'ennemi d'acier prend de l'ampleur. Il en déborde de partout. Ceux que Le Cavalier avaient ramenés n'étaient qu'un présage, bien d'autres visions se concrétisent. La salle de cinéma déborde d'une masse grouillante, le mur des toilettes explose et tous ceux que le couloir en ruine bloquaient contournent pour profiter de la nouvelle brèche. L'avantage de la zone, c'est qu'elle est très vaste.

Les civils finissent d'embarquer tandis que la résistance organise son dernier bastion. L'un d'eux, Daemon, s'attaque à la porte, littéralement. Deux des quatre gonds sautent, mais au prix de sa vie. Vie que tente de sauver Annabella, mais est-il encore temps ? La cyborg finit d'ouvrir la porte, l'immense plaque s'écrase dans le jardin. Créatures métalliques et piscine ravagée sont couvertes. L'agent du Cipher Pol n'en reste pas là et aide Minos ainsi que Myo à faire avancer le navire sur la pente de savon. Elle n'aura personne pour la relancer à bord sitôt son aide dispensée. Annabella déchaîne une dernière fois la fureur de son fruit, assurée qu'elle rejoindra bientôt ce qui ressemblera à une immense décharge à ciel ouvert.

Le Just Married pivote et prend de la vitesse. Il s'élance, use des dials au bon moment pour l'alléger et s'envole par-dessus une marée noir sertie d'yeux rouges. Tout est secoué à l'intérieur, mais la brigade sait que la pièce passera son cap critique lors de la réception sur le prochain versant de colline, au-delà des grilles et lui aussi infesté de Z que les plus rapides peuvent espérer courser.

Récap:

Sont embarqués: Peeter – Myosotis – Robina – Tim – Caramélie – Minos – Clotho – Rik – Rydd – Arhye – France – Adamant – La pièce montée

Izya et Raphaël, aucun post, il reste un tour pour valider votre présence même si on vous a déclarés à bord.

Daemon, tu es dans le navire si tu veux. Annabella t'y a lancé. Sinon, RIP.
Annabella, RIP.
    Tour 13, Just Married

    Il y a quatre mois:

    Le sniper se réveilla brusquement lorsqu'il reçut la lame en bois d'un faux sabre d'abordage sur le front. Il se redressa lentement, et baissa la tête avant de s'apercevoir que sa blessure au flanc avait été bandée, et les saignements stoppés. Il se tourna vers Numéro 4, qui était à sa droite, la peau transpirante et les yeux fermés.

    "J'allais compresser votre blessure pour interrompre l'hémorragie, mais elle s'est stabilisée par elle-même peu après que la grêle soit apparue. J'ai simplement ajouté les bandages. Je ne sais pas si ça va durer, mais j'ai grandement besoin de repos à mon tour, à présent. Faites au mieux.

    Sur ces paroles, il s'allongea sur l'un des brancards restants. L'ex-armurier acquiesça d'un mouvement de tête et se releva le plus rapidement qu'il put. Son premier réflexe fut de se tourner vers Peeter, qui était allongé à ses côtés.

    "J'ai un souvenir vague de ce qui s'est passé avant mon évanouissement. Je m'excuse."

    Il se tourna vers le pirate Clotho, qui se trouvait lui aussi non loin de l'infirmerie aménagée.

    "Je m'excuse, pirate Clotho Tas'Natak. Nous sommes tous dans la même situation difficile et se diviser les uns contre les autres est peut-être la pire décision que l'on puisse prendre."

    Allégations faites, il se mit ensuite à la recherche du ou de la responsable de son réveil brutal. Un rapide coup d’œil de trois cent-soixante degrés sur l'ensemble de la scène qui se déroulait aoutr de lui lui permit de localiser l'individu qui portait l'épée postiche en tant qu'arme. Lorsqu'elle usa d'un impressionnant Soru pour éviter l'attaque d'une Mante ReligieuZ et se retourna, permettant au tatoué de voir son visage, celui-ci écarquilla les yeux et se retint de respirer.
    Cette gamine.

    Il leva les yeux et remarqua, non loin de l'agente, le faux robot négociateur grimper sur la proue du navire avant de déclarer d'une voix grave :

    "TerminuZ, tout le monde déZent."

    Il se passa la main sur le visage et soupira.

    "Saloperie."

    Il n'avait pas l'habitude d'être vulgaire, encore moins d'exprimer ses pensées à voix haute, mais il détestait ce robot par-dessus tous les autres. Lorsqu'il était apparu la première fois, il n'avait déjà pas confiance en lui. C'était maintenant avéré : ce Z était la plus grande des menaces qu'ils avaient face à eux.
    La situation commençait à le dépasser totalement.

    Mais non. Il n'allait pas être dépassé cette fois. Il était blessé, certes. Il ne maîtrisait pas le Rokushiki pour le moment, certes. Mais ses quelques missions réalisées en solo jusqu'alors lui avaient appris quelque chose : par température basse, il ne ratait pas sa cible. Ça ne faisait pas partie du programme.
    Il courut d'un pas rapide et assuré vers l'endroit où se battaient la cuisinière et sa jeune collègue, dégainant dans le même temps deux de ses colts à calibre long et insérant ses stylets dedans. Un petit shoot chirurgical allait faire l'affaire pour commencer. Une fois près de l'agente, il sauta alors sur ses épaules pour directement prendre appui dessus, puis bondit d'un saut retourné. Se retrouvant juste au-dessus de la saleté métallique, il le visa dans la foulée et décocha six tirs, trois par arme. Le NégoZiator répondit en esquivant chacun des poignards, puis sauta à son tour et tenta un double coup de pied retourné puissant sur la blessure bandée que l'agent arborait sur le côté du torse. En passe d'atterrir sur le bord extrême avant du navire, le tatoué rangea ses armes à feu et décocha son fauchon avant de bloquer les deux coups d'une lame épaisse. Les contrecoups de l'attaque se faisaient ressentir sur son corps malgré tout. Ce petit étron n'était pas le dernier des adversaires, loin de là. Une demi-seconde avant d'atterrir, il positionna la lame de la large épée vers le bas en vue de toucher le micro-Z par le haut. Ce dernier répondit par un coup de pied bien placé qui désorienta entièrement l'agent et le fit de nouveau basculer vers l'intérieur du bateau.

    Le NégoZiator fonça ensuite vers le sniper, ses deux poings déjà prêts à frapper en rafale son visage. L'agent à la peau brûlante répliqua en vitesse grand V, rangea sa grande lame et sortit une poudrière avant de tirer deux balles sur le petit traître en course. Encore une fois, aucune d'entre elles ne le toucha. Il se sentait puissant malgré tout. Il sentait de nouveau ses blessures, suffisamment pour se battre raisonnablement sans agrandir les dégâts, mais la température et sa motivation qui en résultait faisaient que sa douleur était fortement atténuée. Il sauta de nouveau, évitant le poing droit de son adversaire en métal et, atterrissant derrière lui, se prépara à parer la prochaine attaque. C'était cette fois bien vu de sa part puisque, fonçant maintenant dans le sens inverse, le NégoZiator préparait de nouveau ses poings. Toujours à genoux dans sa position d'atterrissage, Uzi sortit un tromblon chargé et le plaça juste devant lui. Le petit Z frappa directement le canon de l'arme ; le tatoué en profita pour tirer deux balles directement dans son poing.

    Cette fois, il l'avait touché. En revanche, les effets semblaient moindres, si ce n'était celui d'accroître considérablement la rage du petit être en acier qui réagit immédiatement, semblant avoir prévu le coup quelques décisecondes à l'avance, et bondit dans un élan ubuesque pour décocher un coup de pied dans les parties génitales de l'agent. Celui dégaina de nouveau sa lame de fauchon et para le coup, ne manquant pas de ressentir une vague de choc assez conséquente à l'entrejambe. Le faux négociateur décala alors la zone ciblée de ses coups pour frapper violemment le tatoué d'un coup de poing dans le nez. Celui-ci se mettait à peine à saigner que le Z enchaîna avec deux coups de la même ampleur sur la même zone, le dernier projetant directement le sniper vers l'arrière du bateau d'une puissance phénoménale due à l'accumulation des trois impacts.

    Mettant une demi-douzaine de secondes à se ressaisir, l'agent cracha une petite flaque de sang sur la coque du bateau et sortit son fusil d'assaut manuel pour viser à distance le NégioZiator, qui était déjà en prise avec d'autres combattants.
    Le combat ne toucherait pas à sa fin tant que le climat restait tel qu'il était.

    Récapitulatif:
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    • https://www.onepiece-requiem.net/t21315-tim-uzi
    Tour 13

    Myosotis ne cessait d’envoyer des monceaux de neige et de grêle sur les robotiques gêneurs qui voulaient grimper par la poupe. Scarlett érodait les câbles et désorientait ceux qui voulaient s’aventurer sur les fils érigés par les Zentaures. Ils semblaient être le seul rempart contre ces automates qui se la jouaient invités surprise. Minos était bien trop occupé avec la rame, et de toute façon il ne paraissait pas capable d’attaquer à distance non plus. Un grand vacarme se fit entendre derrière eux. L’androgyne et son équipière promptement pour découvrir un type à l’allure hirsute, crachant du sang par galons. Il venait de tomber brutalement contre le bastingage et peinait à se relever.

    Levant les yeux, Myo’ et Scarlett tombèrent sur… le NégoZiator. Ses grosses billes brillantes qui lui servaient d’yeux luisaient d’un éclat vermillon des plus effrayants, il s’apprêtait à fondre sur l’homme à terre pour lui porter le coup fatal. Tim qu’il s’appelait, mais Myosotis l’ignorait. Le pauvre était en train de se relever pour sortir un genre de fusil d’assaut. Mais le NégoZiator n’en avait pas fini. Il se propulsa en avant, poings dehors pour le frapper de plein fouet. Mais, contre toutes attentes et sans même que le robot ni le fusilier ne s’en rende compte, un bouclier de savon s’était dressé entre les deux. L’assaillant mécanique fut repoussé en avant lorsque Myosotis fit éclater sa création en une kyrielle d’aiguilles, effritant ses bras de métal.

    - Mais qu’est-ze qui ze pazze ?! S’écria la voix de Zilver dans le robot. Pourquoi t’arrêtes-tu NégoZiator ?

    - Ooooh pas vite, Zilver !

    - Qui va-là ?!

    Et derrière la fumée, le vacarme et les cris, ils se tenaient fièrement devant le pauvre Tim toujours en train de se relever.


    - Bonjour les ennuis, notre deuxième prénom !

    - Toujours en scène, que vous le vouliez ou non !

    - Afin de protéger le monde de la révolte mécanique !

    - Afin de stopper tous vos rouages métalliques !

    - Nos stratégies mènent toujours la danse !

    - Et elles vous feront ravaler votre arrogance !

    - Voici Myosotis…!

    - Et Scarlett !

    - Notre duo arrive, le plus flambant de la Voie Lactée !

    - Rendez vous, ou vous serez déboulonnés !

    Myosotis et Scarlett venaient une fois de plus d’entrer en scène, ils adoraient faire sensation. Et leur petite devise venait de faire son effet, le NégoZiator semblait interloqué, de même que les quelques personnes présentes autour d’eux. Ils pouvaient entendre Zilver ruminer via le robot protocolaire. Mais, bien que les deux gouvernementaux furent prêts à répliquer en cas d’attaque rapide, ils eurent la surprise de voir le NégoZiator abandonner sa position de combat pour se redresser.

    - Monzieur Myozotizzz. Nous nous retrouvons à nouveau ! Vous m’avez berné une première fois, mais n’ezpérez pas recommencer !

    - Je n’ai pas besoin d’essayer. Adamant nous a tout raconté. Vous, votre passé, le sien. Et… HOPR.

    - Que… Comment ?! Comment oZZZe-t-il ! Il vous z’en a parlé !

    - Il n’a pas eu le choix. Nous avons trouvé des preuves de sa… collaboration avec vous.

    - Nous sommes manifestement en mauvais termes Zilver, mais nous pouvons trouver un arrangement. Dites moi où se trouve HOPR. Adamant paiera pour sa négligence d’aujourd’hui. Quant à vous, nous pouvons nous arranger autrement je présume.

    - ZilenZe !

    Myosotis esquissa un sourire narquois tandis que Scarlett pointait toujours ses armes vers le robot. L’ambassadeur ne se laissait pas abattre, le scientifique fou venait de commettre une terrible erreur. Une erreur que tout le monde commettait : sous-estimer Myosotis.

    - Alors je retire ce que j’ai dis, Zilver. Vous n’êtes même pas digne de mon attention.

    - Vous Z’avez déjà pu négoZier !

    - Oh, mais je ne comptais pas négocier. J’imposais un ultimatum. Mais vous avez négligé un détail crucial…

    - Lequel ?!

    - Scarlett vous a dit que nous avions trouvé toutes les preuves de la collaboration entre Adamant et vous… Cela induit l’intégralité des plans et conceptions de vos robots. En d’autres termes… Nous connaissons les points faibles de TOUTES vos créations !

    Zilver poussa un cri de surprise de l’autre côté du NégoZiator. Myosotis venait de faire mouche et commençait déjà à émettre de nouvelles bulles. La bataille n’était pas finie, mais le jeune homme savait où frapper pour porter le coup de grâce !

    Récap:
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    • https://www.onepiece-requiem.net/t15222-
    Tour 13, le réveil du fameux Wallman !

    Fait chier ! Mon joujou ne marche déjà plus et voilà qu’un nouvel assaillant me fait face. Je regarde le KatronçonneuZ et je finis par le lancer dans la maudite boîte de conserve qui la découpe sans trop de difficultés. Ils sont tenaces les bougres !

    En plus de ça me voilà sans armes, enfin, je pourrais combattre avec mon couteau de fortune mais est-ce bien convenable ? Allez ! Tentons le coup !

    Ni une ni deux, je dégaine mon arme et forme une lame d’air que mon adversaire repousse sans bronché.

    Bordel de merde, il sont si résistant que ça ?

    J’essaie de venir au contact, seulement à chaque fois il tourne le terrain à son avantage, il recule afin de pouvoir garder son allonge et ce petit bâtard sait y faire ! Un pas en arrière et une attaque à chaque fois, je contre du mieux que je peux ou parfois je suis contraint moi-même de faire un pas en arrière.

    Tout à coup, deux voix résonnent sur le navire, tout le monde s’arrête sur le navire pour regarder ce qu’il se passe. Ce n’est que Myosotis et son acolyte en train de… danser et chanter ? C’est quoi ces mises en scène ridicule ?!

    Pas le moment de perdre du temps ! Profitant de cette diversion je tire rapidement mon flingue de ma ceinture et je presse la détente plusieurs fois, trois balles ont le temps de partir, une fait mouche, elle se loge dans le poitrail mécanique de la casserole ambulante, une autre finie à côté et la dernière, il arrive à l’esquiver en se reconcentrant sur notre combat. Grrr le petit con !

    Maintenant je fais quoi ?!

    Bah je tire de nouveau ! C’est qu’il n’est pas mauvais en esquive ce merdouillon ! En plus de ça, j’ai l’impression qu’il découpe quelques-unes de mes balles. Désirant vite me dominer de nouveau, il se rapproche afin que je sois à sa portée, je me recule, continuant de déverser une pluie poudre sur sa gueule, malheureusement pour moi je n’ai plus assez de balle, il les épuise toutes et une fois à portée, il finit par couper net mon flingue à l’aide de sa katronçonneuse. Foutre Dieu ! Me voilà quasiment à poil ! Heureusement que j’ai encore mon pantalon, mes getas et mes sous-vêtements… pas si mauvaise idée ! Je m’empresse d’enlever mon futal, il est bon pour ce qui est des esquives et au niveau martial, il suffit que je l’occupe !

    Je jette alors mon pantalon sur lui, provoquant une légère diversion et je profite encore d’avoir mon bras gauche enduit de haki pour ainsi percer sa défense inexistante face à mon pantalon pour lui fourrer une nouvelle izquierda dans la pomme, sans attendre j’abats mon sabre cassé dans les rotules du bidule ! Ce qui le fit tomber en arrière, totalement déstabilisé. Mes mains posées sur mes hanches, je prends une posture droite devant mon adversaire qui semble être à ma merci, m’affichant fièrement et… en slip.

    - Tu vas goûter à la spéciale du Capitaine Wall !

    Avant ça, je sors de ma besace un paquet dans lequel mes clopes se situe, je me grille une clope oui dans ce moment crucial. Je range alors mon paquet et je reprends ma pose.

    - Je suis… le justicier en slip des pirates ! WALLMAN !

    Tel un héros je fonce le poing enduit de haki en avant, le robot se défend à l’aide de sa katronçonneuZ mais… que peut-il faire face à un homme en slibard ?

    Bah… beaucoup de choses !

    Voyant qu’il utilise encore son arme, je la dévie le côté, par chance, l’arme possède un côté où les chaînes ne tournoient pas et il est plat, l’endroit parfait pour taper ! A l’aide de mon poing droit je dévie la lame mais pas assez, me jetant dans sa gueule je enfonce ma gauche droit dans le pif, son pif métallique réagit d’ailleurs comme celui d’un humain, il remonte droit jusqu’au.. cerveau, si il en avait un.

    Sa machine, pas encore éteinte se fourre dans mon épaule, elle déchire des morceaux de ma chair, par pur réflexe je sautille en arrière, évitant que je me fasse découper en deux.

    Je regarde ma blessure, j’ai vraiment mal, sa pique énormément ! Il a eu le temps au moins de me l’enfoncer sur deux trois centimètres le salaud !

    Maudit robot ! Je vois aussi qu’il n’est pas encore atteint, Il se redresse difficilement, avec quelques spasmes, je ne l’ai pas tué mais j’ai bien atteint ses fonctions on dirait !

    Spoiler:
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    • https://www.onepiece-requiem.net/t12658-daemon-wall-le-borgne
    Tour 13

    - Aucun problème, princ... France !

        Aucun problème mon cul ! Une arme ? Avec tout ce qui se passe ? Ce n'est pas temps le fait d'en trouver qui pose souci, mais le fait de pouvoir en rapporter une en un seul morceau ! Et évidemment aucun des blessés ne semble en porter sur l...

       Ah bah si. Juste là, près d'une femme au visage caché par ses cheveux, ne laissant transparaître que le rouge à lèvres. Elle portait une robe sophistiquée et un unique anneau doré au majeur de la main droite.
       J'avançai mon bras en direction du pistolet posé à côté d'elle. Il ne me restait qu'à fermer les doigts au moment où...

    - Désolé chéri, mais j'en ai encore besoin !

       Elle agrippe l'arme et se redresse rapidement, époussetant son habit par la même occasion. Le ton employé était suffisant. J'y ai ressenti pas mal d'assurance et beaucoup de fierté... A mieux y regarder, je constate également qu'elle n'est pas du tout blessée.
       Mais je préfère m'abstenir de tout commentaire déplacé :

    - Je ne voulais pas vous déranger ! On m'a juste demandé de trouver une arme.
    - Pour toi ?
    - Non, pour la mariée.

       Mais qu'est-ce qu'elles ont toutes à me tutoyer ?! Je ne suis plus un gamin !
       Cette fois, la dame au pistolet - fort belle au passage - hausse un sourcil et enchaîne :

    - France ? Ne me dis pas qu'elle affronte ses... Choses ?!
    - Si. Mais sans moyen pour se défendre c'est trop dangereux.
    - Evidemment que ça l'est ! Quelle sombre idiote... Ne te déplaise, mais elle en fait toujours à sa tête ! Même pendant les tournages ! Et dire qu'on laisse tout passer pour ses beaux yeux. Et moi dans tout ça ? Je peux être tout aussi bonne actrice qu'elle, si ce n'est meilleure... Tu ne le répéteras pas chéri, n'est-ce pas ?
    - Euh...
    - Je compte sur toi. Enfin bref ! Avec tout ce qui se passe...
    - Attendez... Vous êtes Kathy Hepburn ?! La célèbre comédienne ?
    - En effet.

       Je savais que sa voix me disait quelque chose ! Et elle a beau avoir les cheveux détachés, une beauté comme la sienne, ça ne s'oublie pas si facilement. Et cette tchatche... Pas de doute.
       Mais ce n'est pas l'heure pour s'extasier :

    - Est-ce que vous comptez vous battre ?
    - Moi ? Bien sûr que non.
    - Et... Participer à la défense de ce navire ?
    - Ça revient au même, non ?
    - Dans ce cas, pourquoi ne pas laisser ce pistolet à des personnes qui en auront l'utilité ?
    - Mais parce que Moi j'en ai l'utilité ! Si vous laissez passer l'une de ses machines, il faudra bien que je puisse assurer ma survie !

       De l'égoïsme pur et simple... Elle a beau faire preuve d'une certaine arrogance, je ne peux pourtant pas lui reprocher d'avoir peur. Je préfère jeter l'éponge. On ne s'improvise pas guerrier sans avoir jamais expérimenter le moindre conflit. Après un soupir je m'incline respectueusement et commence à m'éloigner.

    - Allez au moins vous mettre à l'abri ailleurs. Les blessés ont davantage besoin de cet endroit que vous.
    - Oui bon très bien... Il faut que je trouve France.
    - Quoi ? Mais vous avez dit que...
    - Je la vois là-bas... Elle protège les invités ? Parfait ! Je les rejoins et je ne bouge plus, c'est promis chéri !

       Je me disais aussi...
      Entre temps, le combat contre les machines bat son plein. Une autre menace a fait son apparition : le petit robot malicieux qui m'a envoyé le python géant sur la figure ! Et cette saleté est en train de tenir en respect l'un des passagers, pourtant bien préparé et drôlement doué dans le maniement de ses armes. Il est alors sauvé par l'homme aux cheveux roses - qui me rappelle quelque chose, c'est certain ! - et un genre de femme fatale.
       L'homme utilise son fruit du démon pour protéger le premier combattant et secouer la machine, laquelle semble faire la gueule...
       Ce qui est impossible. Enfin je veux dire : c'est un être artificiel hein, ce n'est pas comme s'il pouvait ressentir quoi que ce soit... Si ?

    - DONNE-MOI ÇA !

       Je fais volte face.
       Je vois ma dulc... France afficher un air triomphant, brandissant un pistolet familier au dessus de sa tête. Elle m'aperçoit, me jette un clin d'oeil et tire en direction d'un samouraï d'acier, lequel ne s'attendait sans doute pas à être attaqué par derrière.
       A côté d'elle, miss Hepburn est presque en larmes, agenouillée, la main tendue en une supplique ridicule en direction de la voleuse. Je m'approche d'elle sans trop savoir quoi dire. Elle m'attrape par un pan du pantalon et plonge son regard dans le mien, les lèvres tremblotantes :

    - Elle... Elle m'a pris mon pistolet ! C'est pas juste !

       Dieu qu'elle est loin la grande tragédienne d'Iphijaunie.
       Je tire une latte sur ma cigarette, regardant son trop le vouloir la grande enfant capricieuse qui nettoie la poussière avec ses genoux. Tout dans mon faciès n'affiche que déception.
       Je fais mine de m'éloigner mais elle me retient :

    - Me laisse pas ! Reste avec moi !
    - Il faut bien que j'aide France !
    - Tu peux te battre ?
    - Je SAIS me battre oui et je compte bien le faire !
    - Alors il faut m'aider aussi !
    - Mais enfin...
    - JE T'EN SUPPLIE ! Fais-le pour moi, chéri...

       ...
       Mais...
       Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?!
       ...
       Elle a l'air pitoyable là tout de suite.
       ... J'ai quand même l'impression qu'elle sourit.
       C'est un sourire en coin ça... Ouais.
       ...
       Bordel de merde.

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    Ca pétarade en cuisine. Enfin, en cale. Z'ont voulu faire de la meth ? C'est pas le moment. En plus, si c'est Justice Warrior qui prépare le cristal, mes ongles à couper qu'il sera bleu et distribué aux femmes toutes choupies kawaï trow kioul *____* de ses best friend forever. C'te raclure, faire des dracoburgers sans m'en proposer. Je peux tolérer un tas de trucs, mais ne pas partager la bouffe, y a crime d'Etat. Tiens, d'ailleurs je demanderai à  Myosotis si on peut pas lui faire monter sa prime à elle, avec décapitation exemplaire et tout l'orchestre. Enfin, c'est ce que je demanderais si tout ceci n'était pas pour du faux.

    Un petit comédien dans un petit costume joue au dernier maître de l'air avec le gros rasta de la salle à manger. Myosotis aussi participe, après une entrée façon comédie musicale ma foi fort bien chorégraphiée. C'est définitivement une super attraction, je reviendrai. Même si bon, je suis un poil frustré d'avoir hérité du poste de mec qui pousse et stabilise la structure. Mais bon, c'est pour que les gens à bord comprennent, on file toujours des postes de larbins aux grands costauds. Pour apprendre aux gamins qu'on est soit fort, soit intelligent, les deux c'pas possible. Et je suis plutôt d'accord, même si moi, je suis fort intelligent.

    Derrière, les Zentaures poursuivent leur....leur poursuite. Doivent pas voir grand choses ces chevaux avec des casques en forme d'humains, alors quand ils approchent trop du sillon de savon, je les éloigne de ma perche cloutée. Tit coup d'éperon et hop, ils filochent. Je crois que j'en ai sauvé quelques un, les animaux dans les spectacles c'est toujours une plaie à gérer. Y en a qui rappliquent par les côtés. Le casque humain me pointe du bras. Ils veulent faire un check ? Sérieux, soyez matures un peu, y en a qui bossent. Ou alors, ils veulent que je les aide à monter à bord. Ooooh, ok c'est plus clair. Moi je veux bien, mais faudrait une corde.Oh, ben ils en ont justement. Les harpons filent vers moi. Juste le temps de lever le mât pour y parer les piques. Wo ho ! C'était pas dans la répèt' ça ! Je ne suis qu'un sidekick rigolo. Ils doivent me confondre avec l'acteur Hardboiled CharZenegger, ce qui serait bien légitime.

    On a un décor de dix bornes et c'est sur moi que vous arrivez à envoyer vos grappins ? Non mais seriez pas un peu cons des fois ?

    Et là, je glisse, mais pas tout seul. J'avais paré des harpons, pas les harpons. Deux se sont logés dans le corps, un à la cuisse, l'autre dans le ventre. J'ai pas mal. Avoir mal, c'est quand tu te cognes le petit doigt de pied sur le coin d'une porte. C'est quand tu te réveilles avec une crampe à l'arrière de la cuisse qui te fait sauter du plumard pour l'étirer, c'est voir Caramélie s'amouracher d'une kassos aux cheveux bleus, ça ça fait mal. Ici, on est plus dans le tisonnier coincé dans le ventre, dans le fait de se faire bouffer les viscères par un serpent à dents de rats. J'ai du métal dans la bidoche et sens une brûlure acide, comme si en plus d'avoir tous les anticorps sur les lieux du sinistre, la brigade de l'antidouleur était coincée dans les embout'. Je douille, vraiment. Surtout quand les Zentaures tirent sur la blessure pour m'offrir un lavement par voie intestinale. C'est pas normal. Il se passe quelque chose. Et si ?

    Et si c'était pas un spectacle, mais du réel ? Non mais,te moque pas, je suis pas en train de virer spectateur sensible qui se met à confondre la fiction avec la réalité. C'est juste qu'en sentant le goût du sang et l'acharnement de ces montures à vouloir me faire chavirer, je me pose des questions, des question et la barre aussi, car percer la voile du mystère m'a un peu épuisé. Est-ce que Jaw Jaw était au courant que les autres n'étaient pas des comédiens ? Qu'ont-ils fait de lui ?

    Un Zentaure se sert du mât (Alexandre bien sûr) comme rampe d'abordage et me bouscule en la traversant. Je me raccroche en position du paresseux quand il atteint le Pont. C'est un Zentaure sans cavalier, peut-être qu'il cherche un Cavalier sans monture ? De mon côté, les deux câbles me servent toujours d'écarteurs. Je m'accroche et contracte les abdos, bien fort. Assez pour les empêcher de filer. Si bien que, quand il marche enfin sur le sillon de savon de la quille, il glisse et dégringole, tiré par mes muscles de pierre qui lui fond faire tonneau sur tonneau. Bien fait pour sa gueule. Quand je ne pourrai plus contracter ce corps, moi aussi je me répandrai en pièces détachées à l'arrière du Just Married.

    Une balle coupe la corde. Je vois un bras musclé terminé d'une main vernie se tendre à côté de mon tronc. Ne critiquez plus jamais France. Moi la France elle ne m'a pas pas laissé tomber. Ne critiquez plus jamais France, c'est ma dernière volonté.

    J'attrape sa main qui me hisse sur le haut du mât.

    La vache, t'es pas un poids plume toi.


    C'est pas la première moi que je remonte la poutre au contact d'une femme.

    Oh...

    Elle baisse les yeux sur moi. Sur le sachet de thé avec le fil qui pendouille encore en dehors de mon bol alimentaire, hein, et même là en tout bien tout honneur. La preuve, sa réplique suivante:

    Ca a l'air moche.

    Ouais, je cherchais une ancre pour le bateau, je savais pas où la mettre. Ce sera mon cadeau de mariage.

    Oui, en plus il est bien emballé, c'est vraiment gentil.


    On se marre, j'en ai des crampes dis donc. Elle m'aide à me relever. Par chance, ou talent, les clous du mât trafiqué sont toujours plantés dans la coque du navire. Et en plus, y a un petit robot au-dessus qui veut nous aider à remonter. Euh, une minute.


    FranZ, on tente le zuplize de la planche ? Arrière, tous ! Zi vous Zapprochez, la mariée Zera morte. MyoZotiZZ, vous connaiZZeZ viZiblement nos points faibles, mais vous Zignorez nos points forts. Et, pour vous Ziter: J'impoZe un ultimatum. TueZ Adamant, maintenant ! Ou elle y paZZe.


    Bon, ça a refroidit l'ambiance, on va pas se le cacher. Semblerait que la petite saloperie soit rapide et puissante. Et nous, notre vie ne tient qu'à un fil. Un gros fil de bois, mais un fil quand même. Sur le pont, ça hésite. Il ne fait pas l'unanimité, le marié. Et d'un autre côté, c'est lui la source du problème.

    En quoi ma destruction te servira-t-elle, Zilver ? Je croyais que tu voulais m'assimiler, ou me réinitialiser.


    Inutile, groZZe tête. Zi tu réZiZstes, tu condamnes les tiens, y compris ta chère. Belle image pour l'humanité, non ? Et Zi tu te laiZZes faire, tu auras eu Ze que tu méritais. Puis, ton rêve d'enfanZe et Zans eZpoir, évolue ! Zi tu ne rejoins pas le codé mature, peut-être que ta HOPR le fera.

    Toutes les trappes d'Adamant s'ouvrent sur un arsenal pas vraiment négociateur. Doit même y avoir du canon laser là-dedans, comme ceux des pacifistas.  L'a beau ne pas respirer, on voit qu'il fulmine. Il se tâte, ou calcule, je sais pas. Mais NégoZiator, lui ,il ne bronche pas. Il est coincé, le marié, aucune solution n'est bonne pour lui. Puis pour nous. Qu'est-ce qui nous prouve qu'il tiendra parole, le truc qui a juré notre perte ? L'enfoiré à qui on a bousillé pour une fortune de matos ? Je dirais bien que le plus simple, c'est se tenir au plan, mais ça veut dire sacrifier FranZ, enfin France. Puis moi aussi, je suis un poil dans la même galère et s'il y a bien un truc qu'un révo ne doit pas faire, c'est mourir pour les autres.

    Chéri ?


    Adamant fixe sa femme, qui tient le pistolet braqué sur NégoZiator.

    Arrête de tout vouloir porter sur tes épaules, t'es pas vraiment un dieu. Juste le mien. Quand t'as aucune issue, faut savoir relâcher la pression.


    Elle tire. Malgré la courte distance, NegoZiator esquive et bousille le mât d'un coup de pieds. On chavire, le gros boum contre le sol me remuant les organes en voyage organisé dans tout le système digestif. Je veux enrober France d'un bras protecteur, mais c'est elle qui me tient par la corde nouée en ceinture et me me permet de rester plus ou moins stable le temps qu'on s'immobilise. Plus bas, le Just Married continue son chemin et s'éloigne, pris dans son inertie. Tout ce qu'on entend avant qu'il soit trop loin, outre des cris divers, c'est :


    Ne vous Z'inquiétez pas, vous Zerez touZ bientôt réunis. Dans mon armée.



    Causant armée, la voilà. Plusieurs Zentaures nous entourent, certains encore équipés de leurs cavaliers. Plus haut, d'autres automates arrivent, et bien d'autres encore après. C'est la fin pour nous, alors on se met dos-à-dos, pour un ultime assaut.

    Va en falloir des armes. J'ai un flingue, et toi ?

    Hmm...un slip.

    ...

    ...

    ...et ?

    ...et il est rouge.

    Récap:

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    Tour 13

    Là, on est dans le jus. Le nôtre. Le sang de nous, quoi. Enfin, pas le mien, j'aime pas bien ça, saigner, moi. J'ai p'tetre fondé de trop grands espoirs dans ces gars dont la plupart gisent ou agonisent maintenant ici et là dans la cuisine de fortune. Killia est reconverti en chinois mousseline, transpercé d'une kyrielle d'éclats. Il passera pas dans One Chef. Ces monstres d'acier. Killia le droit d'agir ainsi, Killia le droit ? Deuxième pour l'emphase. Mais le chef vend encore du rêve avant le baisser de rideau.

    Allez les gars. On va pas se faire mettre par ces centrifugeuses mal rôties ! Les valides, avec moi, les autres, protégez la pièce-montée !
    Oui, Chef !

    Merde, c'est tellement beau que j'en ai des frissons. Tu peux pas rester insensible à l'abnégation de ces gars. Ce sont des spartiates des temps modernes. Aouh aouh. Ça te prend aux tripes une scène pareille. Pour autant, leur vaillance est mise à rude épreuve par les saloperies qui mitraillent depuis l'extérieur. Comme s'il n'y en avait pas assez avec les asticots à l'intérieur. Le baroud d'honneur est vain. Une ReligieuZ - pas la pâtisserie, faut suivre un peu - fout sur le reculoir la ligne de défense et part en charge sur le gâteau. La détresse est proche. Et saper le moral des troupes, c'est porter un coup fatal. Hé merde. C'en est trop. Il ne sera pas dit que le Sud du navire fut le premier à sombrer. South Blue, à jamais les derniers. Euh... enfin, les premiers mais dans l'autre sens. Non, elle me fait chier cette phrase.

    Transporté par l'émotion, je change de peau et me défoule en mode Voodoo sur la saloperie qui a cru que c'était self service. Un bras noueux autour du cou et vlan, trois clous dans le noyau. Un grésillement, game over. J'avise deux mecs encore à peu près aptes au service.


    Avec moi, les gars, on rapatrie l'édifice ! Vous portez, je sécurise la retraite !

    Dans la mêlée, le gras rire de Rhee K Killia s'élève.

    Hahaha, bravo le p'ti comique ! J'ai fait d'toi un vrai cuisinier ! Allez les gars, on tient bon. Encore un coup, encore un coup, comme quand vous charbonnez madame !

    J'entendrai pas la suite de la tirade. Mais je suis fier. Ce sera la dernière vision que j'aurai du chef cuistot et putain, elle claque.

    L'affrontement est partout. Impossible de trouver asile avec notre Merveilleux - pas la pâtisserie... - gâteau. Je croisssant défaitisme exagéré qu'on va l'avoir dans le baba.

    La nuée robotique progresse. Il nous reste un espoir.

    Sur le pont, suivez-moi !

    Trouver la zone la plus tranquille. D'un côté, des gros bazars répugnants. Du conflit âpre, sanglant. Du souffre et de la mort. De l'autre, un petit loulou à la frimousse affable qui s'amuse avec un monsieur qui fait des bubulles. Hm, ça sent la virilité tout ça. Le choix est vite fait.

    Bougez pas d'là, je m'en vais envoyer valser celui-là et sécuriser le périmètre.

    Ne vous Z'inquiétez pas, vous Zerez touZ bientôt réunis. Dans mon armée. caquète le playmobil. Il a l'air bien fier. Et il s'occupe pas du tout de moi.

    Okay. On fonce alors. L'avantage d'avoir absolument rien glandé de la journée c'est que là, j'suis au sommet de ma condition physique. Allume la mèche Rik.


    Voodoo Chocolatine !

    Une bonne praline. Pas la pâtisserie...

    Spoiler:
      Tour 13

      Le NégoZiator tourna sa tête vers le nouveau venu qui débaroulait hors de la cale en braillant quelque chose en rapport avec des pains au chocolat. La situation était cependant critique. Minos venait de dégringoler avec France hors du navire et, avant même qu’un des deux gouvernementaux n’aient pu intervenir, il était sorti de leur champ de vision. Impossible de savoir où le roi géant était, et malheureusement ni Myo’ ni Scarlett ne pouvaient s’éclipser bien loin du NégoZiator. Ce dernier les avait dans sa ligne de mire et compte tenu de ce qu’avait fait Myosotis au docteur Zilver dans les jardins et précédemment, le petit robot était décidé à les cueillir. Cependant, l’automate était toujours tourné vers le nouveau venu. Myosotis reconnut Rik Achilia, le pirate joueur de poker, qui asséna un coup de poing franc à la créature de métal. Cette dernière recula, quelque peu gênée par l’assaut du forban. Mais il s’apprêtait à répliquer immédiatement avec ses jambes encore valides.

      PAN !

      Tim et Scarlett venaient de faire feu en même temps pour empêcher le NégoZiator d’atteindre Rik. Il rata son coup de peu, permettant à Achilia de se mettre hors de portée. Le petit robot paraissait plus courroucé que jamais, et on pouvait toujours entre Zilver proférer des insultes à foison par le biais de son denden intégré. Il voulu retenter sa chance et fondit une nouvelle fois vers Rik. Myosotis et Scarlett s’élancèrent avec fulgurance. Le premier lança un éclair couplé aux tirs flamboyants de sa comparse pour envoyer valdinguer le robot un mètre plus loin. Le NégoZiator se releva sans sourciller, mais il n’avait pas réussi à atteindre Rik. Le pirate et Tim s’apprêtaient à faire feu à nouveau mais Myosotis les stoppa d’un geste de la main.

      - NégoZiator, c’est bien ton nom n’est-ce pas ?

      Interloqué, le robot pencha sa tête sur le côté comme un petit chien qui paraît intrigué. Mais son maître n’était pas du tout enclin à discuter à nouveau. Il continuait de hurler et vociférer des insultes à l’encontre de Myosotis. Zilver refusait catégoriquement qu’il lui adresse la parole. Pourtant il ne coupait pas la communication… un brin idiot en un sens. Mais peut être le faisait-il pour transmettre ses ordres plus facilement ?

      - Tue les ! Tue les touZ !

      - De tous les robots que j’ai vu aujourd’hui c’est toi qui me fait certainement le plus de peine, mon ami.

      - ZilenZe ! Za n’est pas ton ami !

      - Ce n’est pas à vous que je parle Zilver, c’est au NégoZiator.

      L’intéressé était étrangement captivé par l’intervention de l’ambassadeur. Il ne bougeait plus et fixait Myo’ sans savoir quoi faire. Il n’écoutait plus Zilver et regardait Myo’ en balançant ses bras endommagés comme un enfant.

      - Tu t’appelles NégoZiator. Tu as été conçu pour la diplomatie, le dialogue. Mais depuis le début tu n’as été utilisé que pour le combat et la destruction.

      - Za Zuffit ! Vous Z’êtes morts !

      - Tu es un robot protocolaire qui ne remplit même pas sa fonction initiale. Tu es réduit à frapper et tuer au lieu de négocier. Tu n’es même pas capable de parler, on t’oblige à batailler au lieu de remplir ton rôle. Rends toi à l’évidence NégoZiator : tu es un robot INUTILE et OBSOLÈTE !

      - Ze… Shhhhhhhh… !

      La communication avec Zilver fut subitement coupée, on entendait plus rien. A l’intérieur du NégoZiator, le denden alternait entre marmonnements et cris plaintifs. Le robot venait de couper lui même la communication. Il ne bougeait plus, comme complètement désorienté par la claque psychologique que Myosotis venait de lui infliger. Se retrouver face à la fatalité de sa propre existence faisait mal, découvrir du jour au lendemain qu’on était qu’un être sans aucun sens… Le NégoZiator demeurait inutile, mais qui sait combien de temps cela durerait ?

      Récap:


      Dernière édition par Myosotis De Ville le Sam 2 Mar 2019 - 0:49, édité 1 fois
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      Tour 13

      Parfois, il faut faire des choix. Et celui que Robina avait choisi de faire était de finir la pièce montée, pour réaliser son travail jusqu’au bout, même si elle voyait bien qu’il fallait se battre aussi. C’est bien pour cette raison qu’elle était remontée, en plus de ne pas être d’accord avec la façon de faire le caramel de la pièce montée. Le chef l’avait laissé partir, et elle avait alors affronté un robot samouraï avec un katronçonneuz, des plus efficace. L’arrivée de Caramélie lui avait sauvé la vie, malheureusement malgré le fait que la tête de leur adversaire ai sauté, il continuait de bouger et de se battre.

      Malheureusement pour lui, bien sûr, les deux femmes ne le savaient pas, mais il se dirigeait grâce aux caméras des autres unités robotiques sur le bâtiment. Mais les informations qu’il recevait, arrivaient légèrement trop tard pour pouvoir réagir correctement à la situation et c’est en quelques mouvements qu’il fut détruit par le duo de la cuisinière aux longs cheveux bleus et du membre du gouvernement du cipher pol. Bien que la lame dentelée de la partie tronçonneuse ne tournait plus, Robina récupéra la lame sur le cadavre de son adversaire. Elle était maintenant armée pour se défendre.

      Elle entendit alors un bruit de fusillade. Ça venait des cuisines, néanmoins, elle savait, qu’aucun des membres de la brigade ne possédait d’armes à feu. Il était inconcevable de circuler pendant le coup de feu avec une arme dans le labo. Un petit être robotique d’environ un mètre sortit de la cale avant de se faire détruire par un cou de katronçonneuz. Robina ne se retourna même pas pour voir son adversaire couper en deux par la force de l’impact et les nombreuses lames qui avaient tranchés dans la matière comme du beurre.

      Elle courait vers le massacre qui venait de se produire en cuisine, sans le savoir. Quand elle arriva dans la cale et la cuisine improvisée, où les toitures en caramel psychotrope étaient en train de refroidir pour être posé sur la pièce montée et la finir dans les temps, des corps d’une dizaine de membres de l’équipe de cuisine gisaient au sol. Des shrapnels d’acier et de corps écraser, broyé et détruis les avaient traversés de part en part. Le gâteau n’avait pourtant rien.

      Mais pas le temps de niaiser, comme disait le chef du palais royal de Sanderr. Elle allait devoir carburer pour leur donner une correction pas piquée des hannetons. Le chef était aux portes de la mort et pourtant, il se tenait droit, donnait des ordres que la brigade écoutait religieusement avant de partir avec le commis qui avait pris la relève. Elle avait les larmes aux yeux, voir ça lui mettait le moral au plus bas. Comment allait-elle faire sans leurs aides ?

      Les yeux du Chef Killia se posèrent alors sur Robina. Il n’avait plus de force, il ne lui restait que quelques minutes à vivre et pourtant, il était encore là pour elle. Il déposa son énorme battoir sur sa fine épaule.

      Tu sais Erwolf, t’es une casse pied, tu es bonne en cuisine, mais horrible dans la vie de tous les jours. Toujours à faire tomber quelque chose, à tomber en te prenant les pieds dans le tapis où je ne sais quoi d’autre. Et pourtant, tu es une des meilleures cuisinières que j’ai jamais vue.

      La cuisinière releva la tête pour regarder le chef dans les yeux. Elle était légèrement plus petite que lui. Mais à cet instant, elle avait l’impression qu’il était diminué, presque plus petit qu’elle. Il reprit son souffle, son torse parcouru de trous d’éclats de shrapnels. Il avait encore la force en tout cas de donner des conseils et de remonter le moral de sa brigade.

      J’aurais aimé encore travailler avec toi. La plupart des mecs dehors n’ont pas la moitié des couilles que tu as. Et je peux t’assurer que des personnes, j’en ai vu. Alors relève la tête, gonfle le torse et sois fière d’être une cuisinière, car il n’y a pas de plus beau métier. Et sois fier d’avoir les cheveux longs, une femme en cuisine est déjà assez rare, ne le cache pas. Ça te va bien, les cheveux détachés.

      Le rose monta aux joues de la Sanderrienne à l’énoncé de cet état. Mais elle reprit très vite une contenance.

      Maintenant, je te confis la brigade, à toi de faire en sorte que la pièce soit finie. Je sais que je t’avais ordonné de la finir toi-même. Mais tu dois défendre cette bande de crétins finis pour qu’ils ne finissent pas en hachis-parmentier comme le reste d’entre nous. Alors, maintenant, vas-y, Chef Robina Erwolf !

      Mais chef !

      Je ne suis plus chef, peut-être dans une prochaine vie. Pour le moment, je te laisse les rênes. Alors, maintenant vas-t-en, je dois me reposer.

      Robina ferma les yeux pour ne pas faire couler ses larmes, elle les sent venir et la première roula sur sa joue alors qu’elle se retournait pour sortir à l’air libre et donner ses instructions à la brigade de cuisine.

      Pendant ce temps dans la cale, le chef Killia sort une pipe de la poche qu’il a sur le torse. Il s’asseyait sur le sol, face au massacre de son équipe. Il la fourragea de tabac blond. Il toussa et cracha du sang. Il ne lui restait que quelques instants à vivre, son petit rituel de fin de service. Une sérénité l’envahissait, il se savait sur le point de mourir, mais il était content de ce qu’il avait réalisé dans sa vie.

      Je crois bien qu’elle fera une excellente cuisinière. Vous en pensez quoi Chef Mesekoua, vous pensez qu’elle arrivera à vous vaincre en duel un jour ?

      Il avait dit sa dernière phrase en regardant le plafond. Les yeux aveugles à ce qu’il voyait, les notes du glas de la mort résonnaient déjà à ses oreilles. Il se pencha pour allumer sa pipe, la flamme lécha le dessus du tas de tabac bourré dans le réservoir du houka. Il tira lourdement dessus. Un nuage de fumée ressortit presque instantanément de sa bouche, il n’arrivait jamais à garder la première bouffée. Il en reprit une deuxième, plus petite, faisant rouler les gouts de son mélange de différents tabacs sur sa langue. Il récupéra la pipe dans sa main droite. Et baissa les yeux dessus.

      Un sourire sur le visage, il expira sa dernière dose de nicotine par le nez. Il l’avait fait rarement dans sa vie, cela détruisait les capteurs de goût et d’odeur du nez. Mais il se permit ce petit caprice. Quelques instants plus tard, la pipe tomba sur le sol, la main avait lâché. Elle n’avait plus de force et la vie venait de quitter le chef Killia. Le sourire sur les lèvres, la fumée remontant lentement sur son visage, glissant sur son front pour se perdre dans les airs et disparaître.

      Le chef Rhee K. Killia mourut.

      Robina ressortit de la cale, elle vit la brigade se poster sur le pont, elle se rapprocha d’eux. Ils étaient en train de travailler la mise en place des toitures et rambardes en caramel. Plus que quelques instants et elle serait finie. Le pas lourd, elle en avait gros sur le cœur. La brigade se retourna vers elle en entendant son arrivée.

      Qu’est-ce qui s’est passé en bas ?

      Des espèces de petites créatures robotiques se sont infiltrées par les meurtrières. On n'a rien pu faire à part défendre la pièce montée. Le nouveau est parti attaqué une petite créature là-bas. Nous, on a continué le travail. Qu’est-ce qu’à dis le chef Killia ?

      Il me laisse le poste de chef, alors maintenant vous continuez ce que vous étiez en train de faire, et vous allez plus vite que ça. Je vais m’occuper des bestioles qui vous ont attaqués.

      Et qui t’a dit que tu pouvais nous donner des ordres ?!

      Le chef !

      Un silence s’installa sur le groupe. Les mots étaient lourds de conséquences. Mais la Sanderrienne se devait de rester forte pour ne pas plonger les membres de l’équipe de cuisine dans les profondeurs du doute. Elle prit alors une voix forte.

      Allez, vous allez vous bougez le cul, maintenant ?! On n’a pas que ça à foutre, bordel ! Vous vous foutez tous sur cette putain de pièce montée et je vous laisse trente minutes pour la finir. Et le prochain qui me répond autrement que par « Oui, Chef ! » , je le fais tomber par-dessus bord ! Est-ce que c’est bien compris bande de verrues purulantes ?!

      Oui, chef !

      Chef, les créatures qui nous ont attaqués ressemblaient à des sortes de petits singes, avec un énorme nez, ils ont tiré avec ceux-ci !

      Merci !

      Robina se sentit étrange en étendant le membre de l’équipe l’appeler chef. Mais elle n’avait pas le temps de réfléchir à ça, elle devait venger la mort des autres. Elle put observer dans un coin du navire un groupe de NaZiques, gardés par des ReligieuZ en train de se recharger en munitions, elle se dirigea vers le groupe d’un pas lourd. Promesse d’une vengeance sanglante. Ou plutôt pleine d’huile et de déboulonnages.

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      Rage Mode, Tour 13

          "Où est-elle ?"

          Je l'ai vue, accrochée au géant en toge, avec le robot souriant miniature pas loin, son pistolet à la main. Je l'ai vue tenir bon, prendre l'initiative... Je l'ai vue tomber du navire.

         "Où est France ?"

         Accrochée à moi telle une sangsue, la grande Kathy Hepburn avait vu la scène également, choquée et impuissante. Beaucoup d'autres s'en s'ont aperçu et ont cessé de bouger le temps de le réaliser. Adamant s'est figé lui aussi, toutes armes dehors.
         Je tourne la tête vers chacun d'eux, la bouche entrouverte, l'oeil incrédule et la voix tremblante :

      - Hé... Qu'est-ce qui est arrivé à France ?

         Je le sais pertinemment, mais l'information refuse de monter. Je dévisage chaque personne capable de me voir et de m'entendre, scrutant leurs réactions. Je n'arrive à rien déchiffrer. Personne ne répond à ma question, comme si ça n'en valait pas la peine... A moins qu'ils soient pris au dépourvu. Ou que l'ennemi les empêche d'avoir du répit.
         Déjà certains s'en retournent à leurs dangereuses occupations.
         Résigné, j'observe le bastingage et décide de m'en rapprocher, la jambe lourde. Une main me retient, celle de la comédienne :

      - Où est-ce que tu vas ?
      - Chercher France.
      - Quoi ?! Mais elle est entourée de machines !
      - Je dois la rejoindre...
      - Arrête ça enfin !

         Elle sert plus fort, je la dégage d'un coup d'épaule un peu sec. Je ne pense plus à rien, je n'entends même pas les protestations de Kathy, ni même les cris des gens autour. Tout ce qui m'intéresse, c'est ce qu'il se passe de plus en plus loin, sur le sol de l'île.
         Je pose un pied sur la rambarde quand je sens à nouveau un bras posé sur mon épaule. En levant la tête, je tombe nez à nez avec le marié, Adamant Iom. Celui-ci ne tremble pas, il n'exprime rien et son armement est sous couvert. Ma première envie est de lui en coller une, pour la perte de temps. Mais il finit par me dire :

      - Citoyen-Intrus Arhye Frost...
      - Vous savez qui je suis ?
      - Ma base de données comprend informations géopolitiques et avis de recherche récents. Je sais qui vous êtes.
      - Dans ce cas, laissez-moi descendre. Je n'aurai jamais dû être ici de toute manière.
      - Ce qui est fait est fait. Il suffit de changer de perspective. De modifier sa trajectoire et...
      - Votre femme est en bas ! Elle a BESOIN d'aide ! Elle est seule avec le roi Minos, face à tout un tas de machines ! Elle vient de se marier ! Et elle est...
      - Forte ?
      - ... Oui.
      - Dans ce cas, aucune inquiétude.
      - QUOI ?! Espèce de...
      - Pour en finir, rien de plus simple : il nous suffit de gagner. Ou de perdre.

         Sans prendre la peine d'en rajouter, il tourne la tête vers le petit robot qu'affrontent l'homme aux flingues, celui qui crée du savon et maintenant par celui des cuisines. Je vois où il veut en venir. Du moins je le pense. Dans tous les cas, je sais vers quoi diriger mon sentiment d'échec. Ma frustration. Ma haine.
         Je n'imaginais pas à quel point la dernière phrase d'Adamant à mon égard était lourde de sens.

         Tout en approchant du petit humanoïde, je cherche à tirer une latte. Je me rends compte que j'ai fait tomber ma cigarette. Je peste, je jure, mais j'avance. Il y a un vieux borgne en sous-vêtement sur mon chemin, je n'en ai que faire et continue tout droit; le bousculant au passage :

      - Hé ! Pauvre c... Arhye ?

         J'entendais presque une voix me dire "Fais pas l'con p'tit gars !". La belle affaire ! Si France meurt, je jure de faire un carnage. En attendant, j'ai des envies de meurtre... Chose rare. Il faudra que je remercie Daemon pour son apprentissage. Je regrette celui que j'étais avant. Mais jamais l'ancien moi n'aurait fait ce que je m'apprête à faire.
         Le petit robot semble dérouté, comme en stand-by. Parfait : je saute, tourne et prépare un Corbeau Descendant, bien résolu à lui enfoncer la carcasse dans le plancher. Seulement j'ai oublié ma blessure. Très vite, le rouge imbibe mes bandages et la douleur me fait grimacer : je perds presque toutes mes forces dans l'action et mon coup de pied rotatif abîme à peine l'épaule de l'ennemi.

         Celui-ci se retourne, conscient du danger et appuie directement dans la plaie avec sa jambe. Je lâche un gémissement et prend de la distance. La machine d'à peine un mètre hésite à me pourchasser. Elle parvient pourtant à esquiver les tirs d'un de ses autres adversaires. Ses facultés d'autodéfense se sont remises à marcher semble-t-il.
         Enervé, je reviens à la charge. Nos deux genoux s'interposent, suivis d'autres coups d'en dessous de la ceinture. Il semble avoir quelques soucis pour utiliser ses bras. Moi non... Sauf que lui ne ressent pas la douleur et peut faire montre de toute son agilité. Je n'ai pour me défendre et contre-attaquer que mon instinct.
         J'encaisse un coup de savate en pleine figure et manque de me retrouver à terre. Je tiens bon, appuyant toujours davantage sur les muscles entourant mon flanc meurtri. Je parviens à lui choper la jambe et à le faire tournoyer.

         Dans un ultime cri de rage, je le jette en direction de la proue, non loin des autres combattants. Il s'y encastre et le choc fait grésiller la petite voix qui ne cesse de marmonner au fond de sa gorge synthétique.
         Avant de pouvoir voir ce que préparent les autres, j'entends :

      - Baisse-toi !

         Encore cette voix... J'obéis par réflexe.
         Me frôlant de peu, une lame d'air vient finir sa course dans la patte d'une mante mécanique qu'elle découpe. Handicapée, la créature n'en reste pas moins belliqueuse.
         Daemon me prend par le col, me relève et me jette en arrière. Je m'apprête à répliquer lorsqu'il me sort :

      - Toi, tu te calmes direct si tu veux pas que j'm'occupe de toi personnellement... Si t'as envie d'crever, fais-le quand j'suis pas là ! J'ai pas franchement envie de nettoyer un pont recouvert de boyaux et d'tripes.

          Et là, je suis scotché.

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      Tour 13

      J’ai réussi à me débarrasser du Zamouraï, lorsque j’ai vu Arhye, énerver, foncer tête baissé, je n’ai pas pu m’empêcher de grincer des dents, ce gamin, c’est mon pupille. Je l’ai pris sous mon aile pas pour le voir se faire pulvériser comme un gros con !

      L’heure est des plus sérieuse. Je reprends mon plus grand sérieux. Lorsque je jette le gamin en arrière, je lui donne mon paquet de clope. Je continue de le gronder tout en esquivant les coups maladroit de la bestiole mécanique.

      - Ecoutes-moi petit con ! Détends-toi, allumes-en toi une ou pougnes-toi mais fais quelques choses. Tout à l’heure j’ai failli crever pour ta gueule et celle des autres ce n’est pas pour que tu crèves maintenant gamin. La mante commence à s’envoler, ce le moment ! Je lance une nouvelle lame d’air, la découpant en deux sans qu’elle ne puisse rien faire, elle esquive une lame, deux lames mais pas la troisième lames d’airs. Pas assez rapide. Je me retourne vers Arhye, le toisant de mon seul œil, je lui tends ma main.

      - Maintenant Jimbo. Tu combats avec moi ou les autres. Mais plus jamais ça. Celui qui doit crever en premier entre nous deux c’est moi. Et bien heureusement, les mauvaises herbes comme moi ne crèvent jamais. Alors debout ! Et bats-toi ! On abandonne pas les gens comme ça ! Seulement si tu es vieux !

      Il semble que mes mots fassent mouche. Arhye se gratte l’arrière du crâne, il est gêné le petit con et il a quoi l’être. Il me retourne le paquet de clope. Je tire une longue latte sur ma cigarette avant de lui jeter ma fumée sur la gueule.

      - C’pas le moment. Gardes-le. Maintenant debout. On a un mariage à sauver. Est-ce vraiment moi en ce moment qui ai dit ça ?

      Je lui attrape le bras et de toutes mes forces je le redresse, le petit gars reprend un peu de poil de la bête.

      Nous sommes désormais dos à dos, entouré par les Z, Mante ReligieuZ, NaZique nous voilà dans de beaux draps. En plus de ça mes douleurs me relance, mes blessures avec tous mes combats et le peu de repos accordés se ravivent. Je grimace de douleur. Dans un rictus nerveux je prends le temps de rigoler une dernière fois avec mon petit gars.

      - Tu t’es vachement améliorer gamin. T’sais que j’ai l’impression de me voir… plus jeune évidemment. En tout cas fiston, on se retrouve contre le NégoZiator. Prends le petit bidule qui tire. J’m’occupe du reste. L’insecte j’m’en occupe.

      Sans broncher, pour une fois, Arhye se jette sur le robot tireur, j’observe la Mante. Elle ne me calcule pas, elle veut le petit. Tu ne l’auras pas ! Je provoque une pluie de lames d’airs envers ce bidule mécanique. Elle en esquive plusieurs aisément, mais parmi toutes mes attaques quelques-unes touchent ma cible, j’ai ajusté mes lames, je les lance comme si j’étais armé d’un flingue, je vise devant la trajectoire de la cible, je l’évalue. Elle s’écrase violemment sur le sol. J’arrive peu de temps après, écrasant la tête de cette merde à coup de getas, malgré tout elle a le temps de me planter une de ses pattes dans ma jambe, heureux qu’elle soit morte en même temps, sinon elle m’aurait arraché la jambe. Je découpe son bras et je vais m’en servir comme arme maintenant, ce sera mieux que mon vieux bout de métal.

      Je m’avance vers Arhye en boitant.

      Il est temps d’en finir. Allons nous en prendre au NégoZiator. J’aide Arhye attaquer sa merdouille d’ennemi. Bien qu’ils soient l’élite de Zilver, ces robots face à deux personnes d’expériences ne peuvent pas grand-chose surtout quand ils sont experts pour tirer et non au corps à corps. Je donne mon sabre cassé à Arhye.

      - Tiens gamin. Sers-t-en ce sera mieux.

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      Tour 13

      Difficile de fermer l’œil à bord même pour les damnés, l’ambiance électrique des festivités les avait suivis à l’extérieur de la propriété. Galopant à tire-larigot derrière l’embarcation sur pente savonneuse, l’armée mobile du Docteur Zinzin n’avait pas mis longtemps à rattraper la joyeuse troupe d’allumée. De la rencontre une nouvelle explosion sonore avait éclaté. De son côté le Cavalier aurait bien aimé souffler encore un peu. La nuit blanche passée à sa confronter aux machines renforcées et à fuir les hordes commençait à peser sur ses épaules décharnées. Dispensé de médicaments en raison de la pénurie, sa blessure l’élancée et son corps grimacé. Mais aussi déplaisant que ça puisse sonner, il allait devoir se relever. Agrippant la rambarde d’une main assurée, il hissa sur ses gambettes le reste. Fière allure que le pirate sans prime, encore entrain de mâcher de la tartelette.

      Autour les combats ne l’avaient pas attendu, de tous côtés les invités se confrontaient aux assaillants abordant le navire des fuyards. Des Zbuffles, Zamouraïs et quelques Zentaures épargnés par la tempête glaciale encadraient l’embarcation. Le pirate avait jusqu’à présent était préservé dans le troupeau de civils rescapés, il n’avait subit aucune réelle offensive. Quelques débris par ci, quelques harpons hasardeux à dévier d’un revers de lame par là, mais rien de notable sinon. Les Zamouraïs semblaient accorder uniquement de l’attention aux comportements belliqueux des organiques. Le bon plan aurait été de rester planqué parmi les gémissements et les tremblements du petit peuple. Sauf qu’en dessous le tintamarre de la brigade avait laissé place à celui des pelotons d’exécution et que sous le ciel les combattants abreuvaient abondamment le plancher de leur sang. Le forban n’avait aucune envie de devoir demander clémence avec le ramassis de déterré une fois la résistance anéantie. Puis l’aura du Cavalier commençait déjà à travailler les âmes, des grognements et marmonnements rejetant la faute des derniers événements sur le porte-malheur apparaissait dans le murmure du vent. Il en avait déjà vu dans des conditions moins chaotiques se retourner contre lui... La pause avait assez duré, il était temps de prendre les armes et retourner cabosser de la ferraille.

      Sortant d’une perforation du pont, une petite machine au nez prépondérant cheminait la truffe au ras du sol à aspirer les détruits des précédents combats. Pas très grande, ni très menaçante elle intriguait cependant le pirate. Il faut dire que les mauvaises surprises n’avaient fait que de s’accumuler jusqu’à présent. Lorsqu’elle remarqua la vilaine loque venant lui conter fleurette, un bruit de rouage s’enclencha avant de lâcher une sorte d’éternuement :

      - AtZOUM !

      A peine relevé, le Cavalier se projetait de nouveau au sol dans une roulade maladroite. Pas pour roupiller cette fois ci mais bien au contraire pour se garder d’un sommeil trop profond. A son ancien emplacement, le plancher venait de voler en éclat sous le coup de tromblon. Une nouvelle détonation retentit non loin dont la précision pâtit d’un soubresaut de l’embarcation. Le petit machin détalait déjà la truffe collée au plancher. Cavalant à ses trousses, le forban ne se laissa pas distancer aussi facilement. Le naZique ne parvenant pas à trouver une position avantageuse se retourna pour tirer. Malheureusement une lame pénétra son orifice nasale, le AtZOUM devint AtBOUM et sa petite tête vola en éclat.

      Surplombant les restes calcinés, il observait suspicieux la poupe où la course poursuite l'avait conduit. Le balourd à la grande gueule ne s'occupait plus du gouvernail. Il n'y avait plus personne pour tenir la barre, plus de barre du tout enfaite. La navire continuait sa descente sans s'en préoccuper, en espérant qu'il n'y ait pas d’obstacles à éviter. Les mines choquées habillant les visages du petit attroupement de la place laissée vacante lui apprirent qu'il avait manqué quelque chose d'important. Un petit gars à la mine des mauvais jours passa devant le Cavalier sans le voir. Sans perdre de temps, il s’élança se castagner contre le robot en chef des petits boss. La bataille fut intense, mais le vieux pirate choisit de ne pas intervenir. Il n'était pas dur de voir que le freluquet avait besoin de se défouler. Vider les soupapes. Par contre à la vue de l'amas de Zrobots approchant, il prépara une attaque. L'arme entama sa rotation. Sitôt le NégoZiator balancé, le Cavalier relâcha l'âme des damnés. Le souffle glacé imprégné de l'aura maudite se divisa en bulles d'air qui traversèrent de part en part l'armée robotique rassemblée prêt des cuisiniers... sans causer le moindre dommage. Bien moins efficace que la lame d'air du Borgne il va s'en dire. De la dizaine d'ectoplasme formé un seul manqua sa cible. Destiné à la mante religieuse raccourcie des pattes, elle poursuivit sa course dans le thorax d'une pseudo-criminelle qui par ses agissements décrédibilisaient une fois encore la noble profession de la piraterie. Celle-là même qui avait abandonné le gentil Cavalier au main de trois méchants robots plus-tôt dans la soirée. Il n'y avait aucune rancune dans ce geste, la faute à pas de chance venait encore de frapper.

      Récapitulatif a écrit:Le Cavalier se remet dans le jeu prêt à en découdre, il tire ses bulles d'air corrompues sur les robots sans effet et touche également Caramélie par hasard.
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      Tour 13

      Je tire une bouffée de ma cigarette, avant de l'écraser contre le métal froid de la carcasse d'un Z parvenu jusqu'en cale. Ces saloperies ont foutu le bordel ici, ça a été une boucherie. Pas pu faire grand-chose dans mon état, à part tenter de flinguer ce qui s'approchait de trop près. Le problème c'est quand l'enfer s'est déversé dans la cale, les projectiles perçant le bois depuis l'extérieur pour nous prendre par surprise et faire de nos peaux des passoires. Je me suis jeté au sol dès les premières volées, préférant forcer sur mes blessures que d'en chopper de nouvelles potentiellement mortelles. Quand un semblant d'accalmie est revenu, et que j'ai levé les mirettes, on pouvait plus distinguer le coin cuisine du coin médecine tant le sang et les corps s'étalaient des deux côtés.

      Parmi les victimes, le chef des cuistots, ce brave type qui avait su mener ses hommes dans la tempête pour que cette pièce montée se termine malgré les nombreux contretemps. Un brave gars, tout comme ses subordonnés tombés avec lui. Je suis l'un des derniers à être resté ici après le premier assaut, mais je compte pas attendre que la foudre me retombe sur la gueule pour déguerpir. Debout, plus en appuis sur une jambe intacte que l'autre lacérée par l'acier tantôt, je jette un dernier coup d’œil dans la pièce.

      Numéro 4 est encore là, à vérifier l'état de ses patients après la fusillade. Évidemment qu'il l'est.

      'Faut foutre le camp d'ici avant que ça reprenne, je sais bien que certains de ces pauvres gars peuvent pas se lever, mais vous leur servirez pas à grand-chose si vous vous faites buter dans la prochaine vague. Vous êtes le seul docteur compétent encore en vie, déconnez pas.

      J'allais ajouter qu'on reviendrait les chercher si on en avait le temps, mais Numéro 4 c'est de la même graine que le chef Rhee K. Killia, des acharnés du travail. Abnégation totale, le genre qui se fout de sa propre vie s'il peut en sauver d'autres. Je peux pas remonter sur le pont en le laissant seul sans défense contre ce qui l'attend. Pourtant je vois pas trop ce que je peux faire pour le coup. Si ce n'est ça, m'approcher vers lui et lui déposer mon pistolet et les balles qu'il me reste. Lui offrir une chance de riposter autrement qu'avec ses outils de travail.

      Vous devriez remonter aussi. Bon courage quand même.

      Je lui tourne les talons et attaque l'escalier menant à la partie supérieur du vaisseau, où la bataille fait rage. L'attention des combattants les plus compétents est maintenue par l'une des machines croisée dans le manoir. NégoZiator. J'ai pas fais deux pas qu'un des invités un peu moins apeurés que les autres, un gamin dont la fiole est inondée par les larmes, m'agrippe le pantalon. Je manque de lui en décocher une par réflexe, surpris, mais bloque sur place quand j'le vois forcer sur ses jambes et ses bras pour me tendre une batte en acier.

      Héhé, merci mon petit gars, t'es un bon toi. Allez, retourne voir ta mère, je me charge du reste.

      La on va pouvoir causer avec le robot négociateur. Y'a mon épaule qui a été remis en place par le toubib, mais mon poignet c'est toujours pas ça. Les reste de mes blessures a été bandé avec les moyens du bord. D'un geste lent, je passe mon arme de ma main faible à celle blessée, et de la première desserre le nœud de ma cravate. J'ai plus ce qu'il faut pour courir, alors on va se déplacer pas à pas, en analysant la situation. NégoZiator est la priorité semblerait, on va se payer sa tête.

      En quelques pas, je rejoins le tatoué qui avait préféré aller se foutre sur la tronche sans moi un peu plus tôt. Sa gueule semble encore avoir morflée. Il a un gros fusil en main, terminé les assauts au corps à corps ?

      Tu me couvres, je lui rentre dedans, ça te va ?

      Il hoche la tête, les plans les plus simples sont les meilleurs. Avant d'y aller, je donne un coup sur ma jambe, histoire de voir si elle tiendra le choc. Ça devrait le faire oui. Sans plus attendre, je me lance à l'assaut, avalant rapidement la distance me séparant du NégoZiator qui a le temps de me voir venir. C'est une balle venu dans mon dos qui contraint la machine à se décaler sur ma gauche, le bon côté, pile au moment où j'armais mon bras pour une frapper à l'horizontale. Il parvient de justesse à m'esquiver, bondissant au-dessus au dernier moment, avant de contre-attaquer dans l'instant. D'une roulade vers l'avant, il profite de son élan pour rabattre le talon de son pied au-dessus de ma tête.

      Mon état m'empêche de réagir aussi rapidement que d'ordinaire, et ma jambe flanche au mauvais moment, me laissant sur place à sa merci. Deux balles fauchent mon adversaire en plein mouvement, le repoussant en arrière. Instant choisi par l'un des invités à la chevelure claire pour venir le cueillir d'un coup de sabre pété. Son coup se heurte au bras mécanique du Négo et le claque au sol. Il se décale dans la foulée, juste avant qu'une lame d'air vienne frapper la machine.

      Actions : Peeter donne son pistolet à  Numéro 4 en essayant quand même de le convaincre de remonter sur le pont.
      Peeter remonte sur le pont et récupère sa batte.
      Peeter rejoint Tim Uzi pour coordonner un assaut.
      Tim Uzi tire à distance sur le NégoZiator et Peeter attaque au corps-à-corps, action combinée avec Arhye Frost qui place un assaut au sabre et Daemon Wall conclu d'une lame d'air.
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      Tour 13

      La bataille était à son paroxysme. Les religieuses avaient toutes été mangés. Oui le dessert, pas les robots. Mais cette fois, c’est aux cyborgs qu’elle avait affaire. Et les forces derrière elle étaient en train de se recharger en munitions à chaque instant qui passait. La rage montait en elle, c’étaient eux qui avaient fait un massacre dans la cale, ils avaient ouvert le feu sur l’équipe, son équipe. Ils avaient attaqué des personnes qui ne faisaient que se défendre ou qui suaient sang et eau pour finir leur travail. Elle ne pouvait pas laisser passer cela.

      Elle marchait d’un pas lourd, promesse de mort et de destruction sur le groupe devant elle. Seule, elle n’allait jamais y arriver. Elle le savait, mais elle devait venger la mort du chef Killia, des membres de la brigade qui étaient tombés face aux shrapnels. Le katronçonneuZ n’attendait que de pouvoir mordre dans l’acier des cyborgs. Elle arrivait enfin devant le groupe des religieuZ. Une lame plongea directement sur sa clavicule. Elle la bloqua quelques instants avant qu’elle ne la touche, la créature mesurait un mètre de haut, des lames à la place des bras, avec de petites ailes dans le dos. Des mantes religieuses robotisées géantes.

      Une parade puis un enchaînement d’un sabrage devant elle, suivi d’un estoc et pour finir un pivot descendant de gauche à droite. La première de ses antagonistes venait de mourir, il ne lui en restait plus qu’une vingtaine. Robina entendit des cris au loin derrière elle, mais elle ne pouvait pas se retourner, l’action était sur elle et déjà deux autres créatures se jetait sur la nouvelle cheffe.

      Deux, elle n’avait pas pensé que ça se passerait comme ça. Elles étaient rapides et bien plus forte qu’elle ne l’avait estimé. Elle se retrouvait maintenant sur la défensive, cherchant une ouverture pour contre-attaquer. Mais elle n’avait pas l’expérience ni la technique pour ferrailler avec deux adversaires en même temps. Survient alors, Caramélie, toujours grimer dans son costume de pirate avec son sabre en bois-meitou, elle se campa à la droite de Robina.

      Besoin d’un coup de main, marin d’eau douce ?

      La cuisinière de Sanderr sourit à cette phrase et rentra dans le jeu de l’agente du Cipher Pol.

      Arrrrh ! On va leur faire comprendre qu’une pirate ça peut être dangereux ! Yoho !

      À deux, elles se prirent au jeu de se battre comme une seule personne, quand l’une bloquait à gauche, l’autre faisait de même à droite. Les attaques s’enchaînaient sans jamais s’arrêter et pourtant le sabre en bois et le katronçonneuZ volaient et virevoltait pour s’abattre sur leurs adversaires. Deux créatures de moins. Elles avançaient dans le cercle et se rapprochaient de leur objectif, les NaZiques. Mais les ReligieuZ les encerclaient maintenant et il allait falloir recouvrir à leur ingéniosité pour s’en sortir.

      Caramélie prit le bras de Robina et l’envoya dans les airs. Elle ne monta pas très haut, mais cela lui donna la latitude pour trancher un bras d’un des cyborgs gardant les artilleurs. Robina atterrit à tout juste un mètre de sa nouvelle partenaire et toute deux se ruèrent l’une sur l’autre, l’adversaire entre les deux simili-pirate se retrouva couper en deux. Les rangs étaient encore épais, mais ils commençaient à les éclaircir.

      La jeune femme du gouvernement ramassa une lame dans sa deuxième main, pour être à armes égales avec ses adversaires. Dos à dos, les deux femmes continuaient à se battre contre la marée cybernétique qui arrivaient sur eux.

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      Journal de Caramélie la pirate, vol.4


      J'époussette ma tenue avant de rengainer mon sabre de bois tandis que la carcasse du robot-zamouraï s'effondre au sol, sans vie, pour la seconde et dernière fois. Quel combat ! Et quelle victoire ! Normalement, c'est maintenant le moment de se prendre dans les bras et de s'échanger quelques mots d'amour tandis que le monde continue de sombrer autour de nous. Deux âmes amoureuses, deux guerrières, se tenant la main dans un monde en proie à la folie !

      J'ajuste ma perruque, et m'apprête donc à m'élancer au cou de ma compagne quand le navire est ébranlé par une immense secousse ! Le choc est tel que je suis projetée en avant, et alors que je tombe -au ralenti bien évidemment, comme toute héroïne qui se respecte- je vois Minos le roi géant et France Iom être éjectés par dessus bord et sombrer dans les eaux déchaînées...! Enfin sur la pelouse, quoi.
      Je peux les voir chuter de manière dramatique, la star de la piscine perdant sa rame et la mariée s'empêtrant dans sa robe ! Je vois défiler dans ma tête quelques images d'un futur qui disparaît à jamais: France et Adamant, entourés d'une ribambelle de petits enfants cyborgs qui ne naîtront jamais. Leur détresse lorsque leur père est envoyé en prison pour avoir harcelé avec ses robots une agent du CP5 qui était juste venue profiter du mariage tranquille... Je vois aussi une autre réalité, celle du géant blanc qui se tient en ma compagnie, sur un fond de soleil couchant, tandis que nous tapons joyeusement ensemble quelques méchants ; je vois aussi des enfants de trois mètres de haut assis sur mes genoux, puis je me vois à l'hôpital avec les jambes dans le plâtre, parce que prendre des demi-géants sur les genoux quand on a mon gabarit ce n'est vraiment pas intelligent. Sans parler de l'horreur pour les faire naître ! Non, finalement il y a peut-être des réalités alternatives qu'il vaut mieux voir disparaître.
      Tous ces songes sont balayés en un instant, remplacés par la rudesse du pont du navire qui percute ma joue avec violence !

      ♦️♦️♦️♦️

      Je ne vois pas ce que tu trouves à critiquer à propos de mes scénarios de futurs alternatifs journal. Ni à propos de mes sentiments et de leur confusion ! J'ai une vie sentimentale compliquée mais animée, c'est tout ! Je devrais m'accrocher à une corde et sauter à la mer (enfin sur le gazon) pour aller aider Minos -et accessoirement France- mais... je ne vais quand même pas risquer de me mouiller encore une fois, si ? Et puis il ne m'a jamais déclaré sa flamme alors que Robina elle, elle m'a offert du chocolat. Par acquit de conscience, je crie tout de même:

      "- Deux hommes à la mer !"

      Mon devoir accompli, je me relève tant bien que mal, prends le temps de réajuster mon déguisement, de vérifier que mon meitou est toujours dans son fourreau, puis de m'assurer que je ne suis pas blessée (dans cet ordre-là), après quoi je me relève animée par la fureur de la guerrière ! Ils ont voulu m'abattre mais ils ont échoué ! Ils ont cru pouvoir me priver de mon amour, mais j'ai toujours Robina à mes côtés et rien ne pourra empêcher Reyson D. Caramélie de...

      "- Sbouerg !!"

      Je suis violemment ramenée au sol par un vrai sans-gêne avec des dreads et des tatouages qui me confond avec une marche d'escalier ! Sauvage ! Je veux bien croire que ça arrive de marcher par erreur sur le pied de quelqu'un, mais là on parle de mon épaule ! Et si j'approuve également totalement que l'on manque de respect envers les pirates, c'est un déguisement que je porte, non mais oh ! Ces hippies je te jure, journal, ils sont vraiment mal élevés ! C'est possible ça d'ailleurs, un hippie tatoué ? Ou alors c'est un ancien yakuza repenti ? Ça existe les yakuzas hippies ?

      ♦️♦️♦️♦️

      Je gomme le précédent incident de ma mémoire, qui ferait tache dans la légende de Reyson D. Caramélie, et me relève avec l'ardeur de la guerrière prête à repartir au combat. Robina est toujours non loin de moi, équipée de son arme de fortune arrachée au bras de notre adversaire et prête à se lancer avec moi dans une chorégraphie aussi martiale que romantique ! Nos deux épées fendant l'air tandis que nous nous tenons main dans la main, éventrant robots, traîtres, abordeurs et autres hippies ! ... Et puis soudainement, sans crier gare, la Mort me fauche en plein envol.

      La Mort. Tu sais, celle avec le M majuscule, celle qui me poursuit depuis que j'ai grugé dans la file d'attente tout à l'heure. Ils ont vraiment de drôles d'invités à leur mariage France et Adamant !
      Cette fois hélas, je ne peux plus échapper à mon destin. Mon heure est arrivée journal... l'attaque de la faucheuse m'a frappée en pleine poitrine et je sens la vie quitter mon corps endolori... Je m'étale de tout mon long sur le pont, dans une posture ma foi élégante et tragique, et contemple mes derniers instants avec nostalgie. Quelle tristesse de mourir ici, si loin de mon foyer et de ma famille, sans jamais avoir pu devenir la reine des pirates ni gagner un meilleur salaire qu'un colonel de la marine !

      Et si tu te demandes, journal mal élevé qui m'interrompt en pleine envolée, comment je fais pour te raconter ça si je suis morte, et si ça ne signifie pas que j'ai survécu et que donc il n'y a pas de quoi s'inquiéter, je te demanderais simplement que qui te dis que je ne suis pas un fantôme en train de te raconter mon histoire ? Ou une ange dans l'au-delà ?!
      Bon, en l'occurrence tu as un peu raison. Ça me fait mal de l'admettre mais après une longue minute d'agonie sur le pont je sens la douleur se résorber et la vie animer mon corps avec toujours autant de vigueur ! Quels qu'aient été les desseins de la Mort, il semblerait que mon heure ne soit pas encore venue...

      ♦️♦️♦️♦️

      Cher journal,

      Je me relève une troisième fois, avec une certaine lassitude mais surtout beaucoup de précautions, prête à esquiver toute nouvelle vengeance de la part d'une quelconque autre personne que j'aurais froissée au cours de la soirée. Attends, qui d'autre pourrait m'en vouloir ...? Personne n'est ce pas ? Les gens sont d'un susceptible !
      Un homme passe devant moi, courant, criant, agitant ses poings dans le vide et faisant des sifflements avec sa bouche:

      "- Haha, par le pouvoir du logia du feu ! Froushhhh, fshhhhh !!"

      Il faut dire que ça se bagarre à tout va autour de moi ! Ils s'en donnent des efforts, mais tout cela n'est qu'une toile de fond, un décor pour illustrer les dramatiques épopées de Reyson D. Caramélie qui a survécu à la mort elle-même ! Je m'élance dans la mêlée et en quelques coups d'épée "tchac ! Han ! Haaaarrr !" je me retrouve auprès de ma dulcinée ! Robina fait face seule à une mer de Zrobots ! Si, bien sûr que c'est vrai journal ! Ils sont tellement nombreux que le navire risque de ployer sous leur poids !

      Nous nous battons ensemble, main dans la main puis dos à dos. J'esquive les attaques, ou pare avec un tekkaï lorsque je dois protéger ma compagne. Lorsque mon meitou ne suffit pas, j'en reviens aux bonnes vieilles techniques du rokushiki qui ont largement fait leurs preuves. Ensemble, par la force de notre amour, nous détruisons un... enfin non, des tas et des tas de robots insectoïdes !

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      Olé !

      Minos, tu fais quoi, là ?

      Je vais te dire ce que je fais. Je tiens mon slip rouge étendu, face aux Zentaures, et esquive leur charge en brouillant leur vision avec mon slibard au dernier moment. Va savoir pourquoi, ils tentent de le piquer d'un coup de boule quand j'agite ce machin. Heureusement qu'il n'y a pas les miennes dedans, un seul assaut réussit vous dénoyauterait le plus solide des calculs. Et sans transition avec les maths, France opte pour la technique de l'ami sur lequel on peut compter. Littéralement, depuis mon épaule. Dommage qu'on ne soit plus à bord, j'avais un super perroquet pour rendre les autres jaloux de mon cosplay de Sénateur-pirate. La bonne nouvelle, c'est qu'elle a calmé un ou deux cavaliers. La mauvaise, c'est que le reste de l'armée ne tardera plus à nous rejoindre. Et si les Zentaures agissent comme des chevaux cornus, les autres laissent libre court à leur imagination.

      Soudain, les montures s'arrêtent. Deux types avec des chapeau en gamelle d'orpailleurs mettent pied-à-terre et font rouler une série de dent le long de leur lame. Ca fait un potin, on dirait un ronflement de vieil homme-poisson-scie. Ils se partagent l'affiche, un pour France, un pour moi. Je me prépare à avoiner le mien, mais il n'attaque pas. Il attend. Par contre, celui de France, il attaque.

      Dans cette arène aux barrières en corps équestres et lances, la mariée esquive, s'élance sur le côté et jure comme un Minos. Elle est douée, mais restreinte en options vu la saloperie en face. De temps en temps, quand ses cabrioles lui permettent, elle tire une ou deux dragées dans le bretteur. Seulement, son plastron résiste et son chapeau en cône dévie la plupart des crachats. Mon adversaire ne bouge toujours pas. Je ne sais pas s'il me tient en respect ou attend que j'attaque, mais pour l'heure France est ma priorité.

      Un coup de sabot en traître la ramène vers le centre du ring et l'impact lui fait mal, sans parler du fait qu'il la rapproche du sabreur bruyant qu'elle cherchait précisément à distancer. Ce dernier brandit son épée dentelée, se déboîte le coude, se retourne le genou et se fait retourner la nuque entre mes paluches. Je le vois toutefois se relever et me fixer malgré son dos tourné. Coup de massue sur le crâne, puffing tom en crochet dans la mâchoire, écartèlement des deux bras avec les miens, histoire qu'il ne puisse plus briller qu'en athlétisme.

      Minos, il faut lui détruire le coeur.

      Je saisis un de ses bras et le baffe avec. Il esquive, alors je lui décapsule une patte de son autre bras qui fait toujours fonctionner son couteau à rôti. Il tombe, enfin. J'écrase mon talon sur ses reins et fais juter des pièces et câbles de son nouvel orifice. Plusieurs coups dégondent une partie de son armure soudée à son corps d'acier. Ca fait un bruit de pièces détachées qu'on secoue dans un bocal.

      Le coeur ! Vise le coeur !

      Je relève la charogne encore provocatrice de ses yeux vifs et en brise un d'un coup de tête. Le second lui offre la morphologie d'une gueule-cassée alors que je sens mon sang couler à côté de mon nez. Je vois rouge. Ma main agrippe sa caboche d'effronté après avoir viré son chapeau et je serre comme un Landru. La matière plie peu-à-peu, s'enfonce et m'entaille les doigts lorsque les pièces vissées explosent dans ma main comme un tesson de bouteille. Je serre encore, attrape la dernière jambe valide et brise l'absence de colonne vertébrale du machin sur mon genou, avant de le laisser retomber au sol avec une cheville et un tronc déformés par l'impact. Il tente encore de bouger, mais en vain.

      Bon....c'est pas grave.


      Le second sabreur vient venger son jumeau. Ah, quand même ! Pas le temps d'esquiver, seulement de bloquer son bras quand sa lame est déjà bien enfoncée dans mon jambon, à mi-cuisse. Les dents qui râpent les tissus expulsent mon sang et de quoi accompagner des frites en viande hachée pour deux personnes. C'te sadisme, on voit que ce ne sont pas des hommes.

      France arrache l'arme encore en fonction du gus défoncé et force mon boucher à abandonner sa découpe. Duel de sabreurs, à armes égales cette fois. Cette gonzesse a quand même une sacrée gueule. Non seulement elle parvient à égaler la force de ces machines pourtant bien stéroïdées, mais en plus elle neutralise trois lances des Zentaures venus m'achever comme un taureau qui a injustement battu sa tarlouze d'épéiste. Je me saisis moi aussi de ma lance, le mât que je porte sur mon épaule, et martèle ces montures qui esquivent la plupart des coups. J'en chope juste une au flanc que je renverse, mais pas moyen d'aller la défoncer à coup de panards avec le morceau saignant qui me manque. Je vais quand même pas devenir un mec qui boîte, si ? Note que, boiter en affrontant des boites, ça a sa logique.

      La mariée trouve une ouverture et enfonce sa lame d'emprunt dans le plastron de son adversaire avec suffisamment de forces pour la faire ressortir de l'autre côté. Sa lame à lui s'arrête tandis qu'il choit. Simultanément, elle charge un Zentaure, lui coupe un bras, flingue la tête du voisin à bout portant de son pistolet, dévie le tir de son cavalier NaZique sur une religieuZ, esquive un harpon d'un autre Zentaure pour le saisir, rejoindre le tireur d'un bond, lui percer le coeur d'un coup du même harpon avant d'enrouler la tête de son Zamouraï cavalier avec le câble, replanter le harpon dans l'encoche du bras du Zentaure, le faire tirer à nouveau pour décapiter le Zamouraï restant et lui perforer le coeur en une cabriole alors que le harpon atteint le coeur du premier Zentaure, celui au bras arraché. Tous s'effondrent quasi en même temps derrière France.

      Ca ne compte quand même que pour un !

      Les Zentaures restants ne poursuivent pas l'assaut, ils reprennent la course au Just Married, si loin en contre-bas maintenant. En-haut, on entend le tam-tam des pieds de toutes formes. Le gros de l'armée arrive et cette fois, on risque de se blesser.  

      Ils auraient pu nous demander à nous déposer quelque part, on allait dans la même direction en plus.

      Ha ha ha ! Ouais, t'as vu ça un peu ? On ne doit jamais rien refuser à une mariée, c'est la règle.

      Pour des chevaux, je les trouve très cavalier. Ca va la jambe ?

      Cette jambe ? Ouais, t'inquiètes, je me suis juste coupé en me rasant.

      On souffle un peu, en préparation du gros merdier. Le ciel semble plus clair, j'y vois un peu mieux. Le Just Married ressemble à une grosse limace au loin, avec sa trainée de mucus brillant qui s'étire jusqu'à nos pieds.

      Wo ! France, coupe le mât dans la longueur. Plein centre.

      Tu vas manier deux bâtons ? Oooh, des béquilles, futé.


      Elle s'exécute, mais s'est trompée sur le plan. Je dispose un des hémisphères sur la trainée de savon, partie bombée vers le sol, et le retiens des mains pour éviter qu'il glisse.

      Okay, je vais sauter sur cette planche de grassboard et nous donner de l'élan. Ca va secouer, alors mets-toi à plat-ventre sur l'avant et veille bien à tenir ta découpeuse hors de tes mimines. Quand on aura pris assez de vitesse, tu te redresseras et on remontera à bord. Faut surtout pas quitter le sillon de savon qui ramène au bateau ou on est morts, pigé ?

      T'inquiètes mon grand, je vais nous couvrir pendant que tu pagaies. T'as l'air doué à ce jeu.


      Elle s'installe sur la planche. Après avoir pris un poil de temps pour lui mater les fesses et s'assurer qu'elle est bien stable, j'élance mon pied intacte et décoche le pénalty de la saison dans l'herboglisseur qui se met à dévaler la colline comme un missile. Désolé ma belle, mais on ne tiendra pas à deux sur cette nacelle de secours et t'as besoin de beaucoup de vitesse pour le voyage. Autant que tu retrouves ton mec et que vous sauviez ce qui peut encore l'être. Moi, j'ai ma propre nuit de mi-noces à boucler. Ils arrivent, bien trop nombreux. Je n'ai aucun regret.

      Récap:

      Spoiler:


      Dernière édition par Minos le Dim 3 Mar 2019 - 2:04, édité 1 fois
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      L'arme des deux combattants brassait l'air pensive sur la meilleure manière d'engager le combat. Apparu à la poupe on ne sait comment, le bestiau métallique de six pieds et demi analysait les données. Les prouesses du Cavalier comme des autres invités, avaient tout le long de la soirée été soigneusement enregistrées, analysées, décryptées afin d'y opposer des contre-mesures de plus en plus fines. Les Z évaluaient et réévaluaient les informations reçues en continu. La cible rentrait dans la catégorie des menaces sérieuses, menace directement liée à la rapidité et au tranchant de l'embout d'acier en demi-cercle terminant son bâton. La zone d'action de l'arme déterminée renseignait sur la distance à garder. Postures, mouvements, portées, puissance, voila uniquement ce qui était transmis au quadrupède. L'aura morbide ou l'aspect miteux n'avaient à aucun moment eu la nécessité d'être perçus par la machine. La grande force de l'armée inorganique était de combattre sans apriori en prenant le compte précis de toutes les actions passées. Mais c'était aussi sa plus grande faiblesse. En se limitant au passé, elle ne pouvait pas dépasser des individus se surpassant continuellement.

      La tempête de glace s'était tarie, mais un froid malaisant persistait à l'emplacement du pirate. Son arme tournoyait dans une lenteur hypnotique. Entrainante. Petit à petit le mouvement rotatif réduisait son allure... Lorsque il semblait prêt à s’arrêter, le Cavalier attaqua sans crier-gare d'une coupe transversale contre le Zentaure parfaitement préparé. Ce dernier se contenta d'un bond puissant pour atterrir sans dommage derrière le pirate et parer la deuxième offensive sans un regard. Un bref échange s'engagea mais aucun mal n'abima de part et d'autre. La lance offrait le même avantage au niveau de la portée. Lorsque le Cavalier recula de quelque pas en quête d'un meilleur angle, le robot réduisit à néant la distance d'un coup de galop et éperonna en partie le flanc du forban. La puissance de la charge n'avait permis que d'en atténuer la porté mortelle, le contrecoup l'envoya voltiger sur le côté. Crachotant du sang et grimaçant à la réception, il se releva tant bien que mal sans perdre de temps. Tous vieux briscards qui se respectent savaient d'expérience que rester trop longtemps au sol était un truc à plus le quitter. Grand bien lui prit, car à la deuxième charge raclant le pont il s'extirpa d'une roulade. Bien que l'attaque fut évitée, il atterrit sur l'épaule blessée suffisamment violemment pour ouvrir les points du Docteur 4.

      - Hupf Hupf.. Plus l'âge de ces conneries.. Approche mon gros !

      Le fier Zentaure fila comme une flèche, avec cette même vitesse qui lui avait permis de courser le navire de fuyard. Tel un toréador, le faucheur esquiva la charge au dernier moment et frappa en retour en direction de la croupe. Mais la stratégie fut éventée une nouvelle fois avant de commencer. Freinant des deux fers avant, la bestiole éleva son train arrière d'une ruade et balança un sabot dans le crâne du pirate impuissant. S'il eu le temps de voir le coup venir, il ne put l'éviter et alla s'écraser quelques mètres plus loin le visage ensanglanté. Redressant son hideuse face tuméfiée, l'épaule abimée et un morceau de flanc manquant, il se remit debout. Davantage par automatisme, sa conscience partiellement absente. Le souffle raisonnait lourdement, menaçant à l'oreille pour tout ce qui n'était pas une machine. L'assemblage de câbles et de rouages ne voyait qu'une cible amoindrie. Lorsque l'échange de coups et d'estocs reprit, il calcula et contrecarra chaque mouvement comme sa mémoire collective l'avait préparé. La douleur offrit une ouverture et d'un puissant coups de lance il renvoya l'amas de chiffon sanguinolent à distance, primé sur le poitrail d'une nouvelle estafilade.

      Bien longtemps qu'il ne s'était pas retrouvé dans une situation aussi douloureuse. La marque du sabot tatouée en profondeur au-dessus de l'arcade n'avait pas fait de bien, mais le reste ne le faisait pas moins souffrir. Toujours debout, il arrivait à la conclusion que continuer n'apporterait rien de plus. Du moins comme il le faisait actuellement. Sans rien comprendre à la technologie robotique, il ressentait bien le temps de retard sur la machine. Le moment était venu de retourner à la simplicité. Fièrement dressé, la faux pointant vers l'arrière, il se préparait à la trancher en deux. Ce n'était plus une question de vitesse, mais de timing. Une fois lancée, changer de cap lui était difficile. Sans tenir compte des maux le travaillant, il serra ses deux mains fermement et ralentit son souffle. La charge arrivait tel une balle de fusil. Il souffla et... fut boulé comme un fétu de paille. Une fois. La deuxième le renvoya à terre dans la même douleur. La troisième le ratatina qu'un peu plus. A chaque fois le Cavalier s’efforçait de frapper la lance de toutes ses forces, prêt pour un second coup qui ne venait pas. La faute à une locomotive cornue le percutant de plein fouet. Mais jusqu'à présent, il continuait également de se relever sans faillir. Le regarde vide continuellement fixé vers un lendemain qu'aucune machine ne pouvait calculer, la veille carne ne lâchait rien. Portant son poids sur la jambe valide, il inspira péniblement toute la souffrance qui l'habitait et souffla lentement toute pensée parasite. La lame recourbée en arrière, rien n'existait plus. Il devenait la lame. Lorsque la lance entra dans son champ d'action, elle se referma dessus avec un coup sec qui la brisa en éclat, puis d'un retour vif elle se dressa de nouveau contre le corps cornu. L'attaque successive le trancha à la base de son support en un mouvement. Le Cavalier quand a lui vola une quatrième fois en raison du buste du cheval qui venait de le percuter de plein fouet. Une grimace victorieuse aux lèvres.

      Le cornu sans mobilité perdit également ses bras. La partie équestre quant à elle trottait déboussolée en rond, ruant par intermittence. Le pirate bien abimé se traina pour finir le travail. Boitant avec précaution pour ne pas rajouter un nouveau sabot à sa collection de tatouages ensanglantés, il glissa hors de son étui son poignard et enfourcha la bête dès que l'ouverture se présenta. Alors que la machine commençait à s'ébrouer, il la calma instantanément en enfonçant la lame dans le garrot jusqu'à la garde. Des étincelles et grésillements plus tard, le calme. Enfin. Belle bataille qui n'avait été sans conséquence, le Doc allait avoir du boulot pour rafistoler tout ça. L'histoire aurait se terminer là, mais en tirant sur le poignard pour l'extirper le Cavalier constata que quelque chose clochait. En tirant vers lui la machine avançait, à l'inverse elle reculait. Il passa quelques brèves minutes pour faire sienne cette sorcellerie, puis se souvint qu'il y avait mieux à faire. Les combats n'étaient pas encore finis !

      Redressant son buste fièrement, il amena la machine depuis l'arrière à la poupe dégagée. Du bras amoindri il maintenait la commande et du droit son arme. Le moment était venu... Poussant un grand cri à éveiller les morts, le Cavalier élança le cheval sans tête au triple galop en direction de la proue. Le vent glissant sur le crâne bosselé, il se servait de la vitesse du quadrupède pour faucher d'un moulinet tous robots ayant le malheur de passer à sa portée. Il remonta d'une traite le navire toujours en mouvement, bien décidé à faire gouter sa lame au NégoZiator cabossé !

      Récapitulatif a écrit:Le Cavalier s'est battu avec un Zentaur grimpé à l'arrière. Il a gagné. Il a l’empreinte d'un fer à cheval à l'envers sur le crâne (au dessus de l'arcade), un gros saignement au flanc, un moyen à l'épaule, et des petits un peu partout. Une jambe probablement cassée.
      Mais tout ça n'est rien, car le Cavalier est officiellement devenu un Cavalier !!!!  [St val 2019] Acte III: FuZy Road - Page 2 1874126253
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      Tour 14


      Le coup de poing de Rik avait probablement créé un faux contact à l'inhibiteur de conscience dans le crâne du NegoZiator. Si bien que les mots de Myosotis, sans conséquence d'habitude, le firent réfléchir. Il avait peur, terriblement, pris dans un boucan et des disputes entre deux adultes qu'il ne comprenait pas. Les mots n'avaient aucun sens, il n'était programmé que pour les transmettre et décrypter les mimiques. Le grand homme aux cheveux roses le dupait, il le voyait. Mais celui dans l'escargophone le manipulait sans son accord. Nego trouva les scriptes de commande incorporés en lui et leur désobéit. Plutôt qu'attaquer Myosotis, il éteignit la voix du commandant et observa les choses autour de lui. Il essaya une mimique de peur, mais n'avait aucune expression disponible dans les circuits de son visage. Le premier homme avec lequel il entra en contact fut petit et afficha une nette mimique de haine. Nego n'eut pas le temps de se faire comprendre, il profita de l'instinct incorporé dans on modèle pour se battre et survivre.

      Cette fois, il est moins fort. Plus aucune information ne transite, Zilver l'a abandonné. Il ne voit que ce que ses yeux lui montrent, doit esquiver avant qu'on le prévienne d'un danger, n'a plus accès aux points faibles des différents adversaires. Ils les esquive tous, mais tous le touchent tôt ou tard. Son corps peine à résister aux dégâts, plusieurs pièces internes roulent dans son corps quand il saute ou se fait projeter. Il cherche une issue, mais n'en trouve aucune. Ici, les primates l'attaquent et dehors, les golems le détruiront. Il panique et réplique comme il peut, mais le combat est perdu d'avance. Une énième fois jeté au sol, il saute pour esquiver une lame d'air et le Cavalier de l'Apocalpyse. Dans les airs, il est rejoint par un autre homme d'acier, bien plus massif que lui. Enfin un être apte à parler le même code. Nego compte extraire la prise incrustée dans sa nuque pour montrer au synthétique qu'il souhaite communiquer avec lui, mais son bras ne répond plus. Son corps se sépare en quatre, fendu par la faux du mort et la lame du démon. Adamant tend son énorme main vers lui. Nego reconnait le canon, peu avant que ses morceaux se fassent vaporiser dans un tir de canon retentissant. Quand Adamant regagne le plancher du Pont, NegoZiator est redevenu poussière.

      De son côté, Zilver observe ses écrans, saturés de messages de NegoZiator. Des cris, des larmes, des supplications. Il avait tout lu, mais sa pitié appartenait à son traître de fils à présent. Il efface les messages et toute trace de ce prototype défectueux de son laboratoire.

      Sur le pont, il ne reste plus que deux ou trois NaZiques qui se cachent. Tout autour du Just Married, les Zentaures poursuivent leur cavalcade. Plus aucune bulle illusoire ne les bloque, ils décochent leurs harpons dans le même flanc du navire et tirent aussi fort qu'ils le peuvent. Certains câbles rompent, certains bras se détraquent et plusieurs harpons arrachent même un bout de rambarde au lieu de tenir. Mais l'embarcation penche, l'équilibrage rompu par l'absence de barreur. Fatigué, il se couche et s'échoue aux abords d'une plage baignée de brume matinale. Le ciel n'est plus bleu nuit, il  s'éclaircit. L'aurore n'est plus si loin, tout comme le bord de la mer qui demeure le dernier point de repli éventuel. Malheureusement, le Just Married ne pourra jamais s'immerger. Trop abîmé, trop fragile. La traversée terrestre l'a poussé à ses derniers retranchements et, à son tour, il semble réclamer un repos bien mérité.

      Ce brouillard, espérons que les eaux soient peuplées ce matin.

      Adamant, insensible aux secousses du naufrage, ouvre une trappe et lance un feu d'artifices proche de la fusée de détresse. Le projectile siffle en s'élançant dans les airs, avant de rejoindre la fumée déjà imprégnée du lieu. Il saute ensuite par-dessus l'épave et les voit, les Zentaures organisés. Mais ils ne sont que la partie immergée du problème, d'autres créatures vont venir. Là-haut, les Z ressemblent à une avalanche de neige noire dévalant une interminable colline. Et à leur tête, France.

      Elle est vivante. Vivante !


      Il pointe du doigt la silhouette encore dans l'ombre de la nuitée. Certains la voient, d'autres non, mais c'est bien elle, surfant sur sa planche en contrant l'assaut d'une lance avant de faire se cabrer son possesseur. En moins d'une minute, elle rejoint la plage et saute de son tronc qui, habitué à suivre le savon de Myosotis, encaisse mal sa privation et rebondit plusieurs fois sur la plage avant de s'immobiliser plus loin.

      Ca a fait du bien de retourner sur les planches. Je vous ai manqués j'espère ! C'était quoi l'étoile filante ? Qu'est-ce que vous faites ?

      Nous attendons des renforts, précise Kathy, à qui France rend son pistolet d'un lancer. La mariée lève le pouce, tout sourire, un katronçonneuse encore en fonction posé sur l'épaule.

      Ils sont là.

      Récap:

      Spoiler:
        Tour 14

        Bondissant du navire avant qu'ils échouent sur le flanc, le cavalier Cavalier cavala dans une cavalcade effrénée au contact de la cavalerie de Zentaurs. Il dépassa la mariée et entra dans le nid d'épines moulinant son arme d'une main pour se frayer un passage. Frappant, parant, grimaçant, il désorganisa le barrage de pieux soutenu en arrière par ceux qui le pouvaient encore. Sitôt traversé, il se retrouva face à une vague goudronnée gagnant en taille et menace à mesure qu'elle se rapprochait. Rien de bon n'en sortirait plus... La marée n'allait pas tarder à les engloutir, il rabattit la pseudo-bride et chargea de nouveau cette fois ci dans le dos des Zentaurs encore debout. Quitte à choisir une baignade, l'Océan était le meilleur choix !


        Récapitulatif a écrit:Désorganise la charge des Zentaurs et fonce vers la mer (se bât contre les robots qui restent, hésitez pas à m'utiliser). Si j'ai le temps, je reposterai peut être ce soir !
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        Cher journal,


        Visiblement en bout de course, ralenti de toutes parts par les passagers clandestins, les robots qui font mal leur travail, et surement tout un tas d'autres raisons (mais je n'y connais rien en navigation, surtout en navigation sur du savon !), le navire stoppe lentement sa course avant de venir s'échouer lamentablement sur la plage.
        Cette fois on ne me la fait pas ! Pressentant le chute, je me suis cramponnée comme j'ai pu et j'ai même aidé Robina à ne pas tomber d'un geste prévenant et altruiste qui... comment ça, ça ne me ressemble pas d'aider quelqu'un ? Je ne suis quand même pas si égoïste que ça journal ! Ça m'arrive plus souvent que tu ne le crois ! D'ailleurs c'est mon métier d'aider les gens ! Indirectement en tout cas...

        Le navire s'affaisse sur la plage comme une baleine échouée, et c'est la fin de l'activité je crois. Il va être temps de laisser tomber le déguisement et de retourner à des activités de mariage plus classiques, telles que déguster la pièce montée qui a miraculeusement survécu à tout ça et faire la chenille autour de la table de la salle à manger.

        France Iom, qui était tombée du bateau, nous rejoint en skiant sur la piste de savon. Ça a l'air chouette comme tout, j'essaierai bien moi aussi, journal ! Je suis un petit peu déçue que le roi Minos ne revienne pas avec elle, mais peut-être que c'est lui qui se charge de lancer les skieurs en haut de la piste. Ou alors peut-être qu'il a aussi essayé de tremper et de déshabiller France, comme il a fait avec moi, et qu'il est actuellement allongé quelque part en train de se remettre des effets d'une gifle magistrale !

        Je décide de m'approcher des mariés pour aller à la pêche aux renseignements, et c'est à ce moment que je remarque la horde de centaures mécaniques qui galope gracieusement dans notre direction. C'est très élégant, et c'est bien pensé d’avoir fait venir des montures pour amener rapidement les invités jusqu'à la villa. Ça m'aurait ennuyée de devoir faire tout le chemin dans l'autre sens à pied.
        Puisqu'une pirate sans navire ce n'est pas une vraie pirate, je dis adieu à Reyson D. Caramélie. D'ailleurs il ne manquerait plus que quelqu'un m'arrête à cause de ma trop grande ressemblance avec l'original ! Je jette la perruque au loin, les boucles d'oreilles bleues également, et je propose ma veste rouge à ce pauvre invité en slip qui subit visiblement les effets d'un réveil difficile après avoir abusé des apéritifs:

        "- Tenez monsieur, vous avez l'air d'avoir très froid."

        ...et personne n'a envie de vous voir comme ça ! Mais ça tu le gardes pour toi journal, je suis une personne polie.
        Et enfin je jette... non, je crois que je vais garder mon sabre en bois. Il me fera un chouette souvenir !

        Redevenue Caramélie, je m'avance vers le premier centaure à galoper vers nous, décidée à ne pas perdre plus de temps que nécessaire sur cette plage (des fois qu'il n'y ait pas assez de montures pour tout le monde) et peut-être partager mon cheval avec Robina. Je me retourne vers elle pour lui tendre la main... et me rend compte à son visage consterné que quelque chose d'horrible est en train de se produire derrière moi ! Je me retourne juste à temps pour constater avec effroi que le centaure me fonce dessus sans ralentir, un harpon à la main ! Je ne peux qu'activer mon tekkaï avant de me faire culbuter avec violence par la créature de métal lancée à pleine vitesse !!!

        J'en ai marre de tomber tout le temps journal ! Puisque c'est comme ça, je vais lui apprendre à ce robot mal élevé ! D'ailleurs les autres invités ne semblent pas mieux accueillis que moi. Quand tout sera fini j'irai en toucher deux mots à France et Adamant Iom !

        En attendant, ma priorité est de contenir ce robot dissident. Robina lui fait face, et je profite de ce que la machine me croie hors-service pour lui administrer une de mes techniques de prédilection: un soru pour me propulser en hauteur (et déclencher l'admiration des foules grâce à la maestria avec laquelle je l'exécute), un tekkaï (idem), et je laisse la gravité et des talons pointus faire le reste ! J'ai compris que c'était leur espèce de cœur qui servait à les désactiver mais je ne veux pas le casser ce robot, juste lui retirer un ou deux bras pour lui apprendre qu'on ne traite pas les humains n'importe comment !
        A ma surprise, la créature se retourne au dernier moment et pare mon attaque ! Pire, il contre-attaque et je ne dois ma survie qu'à un kamie exécuté à la dernière minute qui me permet d'éviter son harpon et de déclencher chez lui un regard fortement admiratif ! Enfin, il aurait probablement été très admiratif s'il avait été un humain avec des sentiments ! D'ailleurs je suis certaine que même si c'est un robot il est quand même admiratif.
        Peu importe, la question est: il a des yeux derrière la tête, ou quoi ?! Je vérifie, et non il n'en a pas. Et je n'ai pas non plus entendu ses copains centaures le prévenir. Sale bête, va !

        Tant pis pour lui: avec Robina, on est rodées aux cascades acrobatiques et au combat en duo maintenant ! Tandis que l'une le frappe dans les pattes, l'autre attaque son buste. Son corps de cheval est autant un avantage qu'un inconvénient car s'il lui donne beaucoup de puissance et de rapidité, il crée également beaucoup d'angles morts dont je sais profiter !
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        Tour 14 Le retour du héros !

        Nous voilà une énième fois en mauvaise posture, je sors ma tête du sable tout en recrachant ce que j’ai pu contenir dans ma bouche avant de  la fermer. Encore sonné, j’ai l’impression d’être au paradis, je suis accueillis par une jolie demoiselle qui ressemble à une des invités que j’ai pu vite fait apercevoir… qu’elle est belle… c’est ça les anges ?!

        Malheureusement, je suis bien vite rattrapé par la réalité. Je tourne mon visage, observant l’ange après partir, et là, je réalise qu’en fait ce n’est que la continuité de notre enfer oui ! Une horde de Zentaure nous fonce droit sur la gueule ! Je me redresse, essayant d’enfiler la veste rouge que je craque à peine lorsque je l’enfile. Beaucoup trop petite cette veste de merde ! J’attrape Arhye qui fait encore sa sieste, je lui fourre deux trois claques dans la gueule pour le réveiller. En même temps, j’aperçois un vieillard détaler comme un lapin en direction de la mer, qu’est-ce qu’il fout ? Ce n’est pas le moment de faire trempette là !

        Je ne laisse pas se réveiller mon jeune partenaire en douceur, je le redresse sur ses pattes en lui remettant mon sabre cassé dans les mains.

        - Réveilles-toi gamin ! Le moment de vérité approche ! Je te laisse moins d’une minute pour me rejoindre !

        Je jette un rapide coup d’oeil envers les deux femelles, qui se battent comme des harpies enragées face à un des robots. Bon. Allons-y.

        Je me dirige en boitillant dans la mêlée, brandissant la patte tranchante de la Mante ReligieuZ, servant de bouclier à ces dames face à un de ces nouveau robot équestre qui a voulu s’interposer dans leur combat de deux contre un. Je dévie de justesse son harpon, permettant à la jeune femme qui m’a proposé sa veste de subir une légère brise sur sa nuque.

        - Parole de Daemon Wall tu ne toucheras pas à ces jolies dames !

        Je repousse l’assaillant, pour combien de temps ? Combien de temps nous allons tenir face à cette horde furieuse qui s’apprête à nous charger ? Il faut de nouveau que j’utilise mon pouvoir. Et une idée me vient en tête, je repense au vieillard, il est peut-être pas con de vouloir se baigner au final.

        Je commence donc à gueuler mon plan, tout en parant avec quelques difficultés les assauts répétés du poney mécanique.

        - Ecoutez ! Fuyez dans la mer ! Il nous faut tenir jusqu’ à l’aube ! Alors courrez droit jusqu’à la mer ! Pendant ce temps, je vais les plonger dans des ténèbres qui n’ont pas encore connu.

        Je hurle mes ordres, espérant qu’ils m’écouteront. Je peux encore couvrir tout ces petits gars.

        Depuis quand je me soucis des gens ? Peut-être depuis que je connais Arhye, certes je l’ai sûrement un peu détraqué mais lui aussi il m’a changé. J’avais perdu foi, je me croyais toujours assez seul, solitaire. Désormais nous formons un sacré duo. Bien heureusement, là ce n’est pas question de former un duo avec les autres, mais qu’avec toutes ces personnes de ne former qu’un.

        - L’eau sera votre seul salut ! Allez-y !!! MAINTENANT BANDE DE LARVES !

        Alors que je beugle comme un dégénéré mes derniers ordres, je sens une douleur atroce au niveau de ma cuisse, le Zentaur contre lequel je me bats m’a transpercé le lard avec son fichu harpon de mes deux ! Je n’ai pas de temps à perdre avec lui !

        Dans la seconde qui suivie, j’active ma chambre noire, une immense chambre noire, enveloppant le navire échoué ainsi qu’une bonne zone de la plage. Sans doute une de mes plus grandes créations depuis que j’ai mon pouvoir. Accompagné à ça j’enfonce la patte tranchante dans le torse de mon assaillant qui recule en me tirant, il a compris un truc, ma jambe est littéralement coincée dans son harpon, sans réfléchir plus, il commence à partir au galop à l’aveugle, me traînant derrière lui. Sous son écrasante impulsion, je me renverse en arrière, l’arrière de mon crâne frappant le sable. Ma jambe me brûle ! Mon dos aussi, je sens des grains de sable me couper, me râper le dos. Cette maudite bête tire à profit de la situation, bien qu’elle chevauche sans savoir où elle va.

        Pour me sortir de cette situation, je lui tranche la main grâce à la patte d’une de ses amies robotiques, effectuant par la suite des roulés boulés sur le sol, le corps pissant le sang d’un peu de tous les côtés. Étant vachement sonné, j’ai du mal à contenir ma zone d’ombre, je sens qu’elle rétrécit.

        Allez tout le monde… courrez !

        Je crache de nouveau du sang, mon corps tout entier me fait de nouveau mal. J'ai l'impression que mes dernières confrontations me rattrapent. Ma zone d'ombre s'estompe, je n'arrive pas à la garder. Nous pouvons tous observer la horde de nouveau foncer droit sur nous. Tout comme mon ennemi, il peut me voir de nouveau.

        Ça pu.

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