Le monde est en train de bouger, suite à une certaine annonce que j'ai pu voir passer dans le journal, on dirait que de nouveaux empereurs ont été annoncés par le Gouvernement. Ce même Gouvernement qui a l'audace de nommer un Canard empereur ? Il en faut pour tous les goûts me direz-vous, mais bon là, ça casse la démarche imposante que veux se donner ce conseil d'imbéciles. C'est sûrement le coup d'un stagiaire qui a inversé ses cartes à jouer avec les avis de recherches retenus pour le poste. Enfin, tout porte à croire que la décision d'organiser un festival sur Grand Line, par la grande Déesse Enfant, Kiyori, semble lié à tout ça. À vrai dire je ne peux que la comprendre, cette gamine devenue Impératrice n'a pas brillé par ses exploits dernièrement. Entre les affrontements qui ont lieu en ce moment même sur le Nouveau Monde pour destituer le Malvoulant, Red qui devient Empereur ... de grandes choses vont arriver mais la Déesse-Enfant, vraisemblablement trop mise de côté, semble vouloir montrer pourquoi elle a cette place ô combien convoitée.
« Lise, quand tu auras finie de rêvasser, j'aperçois la terre. »
Une voix suave et en même temps emplie d'impatience se profile dans mon dos, j'entre-ouvre les yeux pour apercevoir une jeune femme vêtue d'un haut de maillot de bain rose, d'une mini-jupe et de talons aiguilles lui faisant gagner quelques bons centimètres. Elle porte sur son dos une veste à manche longue bien épaisse et fournie d'une touffe rose sur la capuche, de la même couleur que ses cheveux courts. Il s'agit de Meira, notre toute nouvelle recrue, et navigatrice. Rencontrée il y a peu à Little Garden, en apprenant la nouvelle d'un festival par Kiyori, elle a absolument tenue à ce que nous répondions présent, quitte à repousser nos évènements à venir, ainsi donc, il fallut faire demi-tour de notre voie pour rejoindre l'archipel aux Éveillés sur la cinquième voie de Grand Line. Toujours allongée sur mon transat, j'aperçois Jyll qui se profile dans mon angle gauche. Il reste silencieux.
« Je n'aime pas les festivals. D'autant plus s'il s'agit d'une fête organisée par un Empereur, qui sait ce qu'elle prévoit à tous les participants, il s'agit tout de même d'une pirate à la base, même le Gouvernement n'ose pas agir, aucun navire de la Marine n'est à proximité. »
J'affiche un léger sourire en attachant mes bottines et en passant un revers de main dans mes longs cheveux argentés.
« Ne t'en fait pas, on saura s'enfuir quand le danger nous guettera. D'ici-là, vous avez quartiers libres jusqu'à la fin des festivités. Pas de bêtises surtout. Hein, navigatrice ? »
Son regard pourrait me tuer, elle se retourne vivement vers moi en me toisant de la tête au pied.
« Parle donc pour toi, Sorcière. Allez, il faut amarrer au port. Jyll largue la grand voile s'il te plaît, il nous faut un minimum de vitesse, le vent nous est favorable il va nous guider jusqu'à un emplacement de libre. Capitaine, veux tu bien saisir la barre pour nous guider convenablement ? »
Malgré son côté désobéissante et insolente, elle n'en reste pas moins notre navigatrice, son bien-être passe par la navigation de notre fidèle compagnon, notre navire Vaillant ! Nous l'écoutons donc sans poser de questions, Meira nous guide et nous suivons les indications, pour ainsi venir nous glisser dans une place disponible au port du lieu où vont se dérouler les festivités. La navigatrice du navire dépose l'Éternal Pose sur mon transat avant de récupérer son sac à dos et en ajustant ses lunettes flammes couleur violettes sur son nez.
« Sur ce, je file vo... emprunter deux ou trois petites choses, pas de bêtises. »
« Hé ! Ne te fais pas remarquer, on est en quelque sorte sur le territoire d'un Empereur, si tu te fais chopper ça va nous mettre dans la merde. »
« Oh ! Fait pas chier ... »
Nouveau revers de main dans mes longs cheveux qui virevoltent au vent, je m'approche de Meira en attrapant fermement son menton pour qu'elle me regarde fixement dans les yeux. Une peur indescriptible peut se lire dans ses yeux. Alors que dans les miens, une intimidation énorme peut s'y lire, un instinct du supériorité qui soumet intégralement ma navigatrice qui ne bronche plus en me fixant. D'une voix neutre et puissante je prends la parole.
« J'entends hurler, je te vois courir avec des larbins de Kiyori au cul, et crois moi que tu vas me craindre bien plus que cette Empereur ?! Me suis-je bien faites comprendre ?! »
« ... Tss ... »
Meira quitte finalement le bateau, grondée comme une enfant de cinq ans, elle part la queue entre les jambes et la tête haute, manifestement touchée dans son ego. Il ne nous fallut que cinq minutes supplémentaires avec Jyll pour quitter Vaillant et se faufiler dans les ruelles déjà bien bondées de ce festival. L'ambiance bat son plein, la musique est forte sans trop l'être, pour se mettre dans une ambiance festive. Des décorations illuminent notre passage et d'agréables odeurs de sucres et de gras viennent nous chatouiller le nez et les papilles gustatives. Décidément, cette Kiyori pense à tout, Jyll aurait peut-être raison, y'a t-il quelque chose que l'Empereur prépare pour nous faire profiter d'une telle fête ?! Certes, il faut fêter la nouvelle année, mais c'est tout de même très gros. Je reste sur mes gardes, mon Climat-Tact est accroché à ma cuisse gauche, par dessus mon pantalon noir et recouvert par ma longue cape rouge.
« Il y a trop de monde, trouvons une ruelle moins habitée, j'aimerais trouver des trucs médicaux. »
« Jyll ... c'est pas une brocante ici. HE JYLL ATTENDS ! »
Je le quitte des yeux deux secondes et voilà qu'il a emprunté une allée que je n'aperçois pas, mon dieu mais il est grand pourtant, je devrais le retrouver. Je souffle longuement avant de continuer mon chemin dans l'une d'elle totalement au hasard, je finirais bien par le retrouver ... oh des beignets au chocolat !
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[Festival Kiyori] Une nouvelle année basée sous le signe du romantisme !
Une nouvelle année basée sous le signe du romantisme !
« - Non Mizuiro il ne faut pas mâchouiller le sac de la madame ! Vilain vélociraptor !
- C’est un scandale ! »
Me regardant les yeux pleins de malice, le petit dinosaure ne semblait pas décidé à s’arrêter.
« - Je suis désolé madame mais elle a dû sentir qu’il s’agissait du cuir d’un animal et…
- C’est du synthétique !
- Ah… »
S’occuper d’un animal n’était déjà pas simple alors prendre soin d’une créature censée avoir disparue depuis des millions d’années… Hormis ce malheureux incident (et quelques autres), le trajet avec la translinéenne s’était parfaitement déroulé. Après plusieurs jours de voyage Hitoshi arrivait enfin à destination : l’Archipel aux Éveillés. Quelques semaines plus tôt, l’ange avait reçu de ses parents une étrange lettre l’invitant à se rendre sur cette île de Grand Line. D’après eux, cette lettre proviendrait de l’Impératrice Kiyori en personne. Son billet de voyage offert, le jeune homme y avait vu une opportunité pour se changer les idées et passer du bon temps. Le fait qu’il s’agisse d’un évènement organisé par cette femme toute puissante ne l’inquiétait pas outre mesure étant donné son statut de civil.
« - Terminus, tout le monde descend ! »
Posant pied à terre, Hitoshi fut émerveillé par l’architecture et la beauté du lieu. La végétation phosphorescente était à couper le souple. L’ange se rapprocha d’un arbre fruitier dont les graines dégageaient une chaude lumière.
Mizuiro de son côté semblait surexcitée par ce qui se déroulait dans l’eau du port. L’ange s’approcha, curieux et prudent. C’est alors qu’il les vit, les célèbres poissons-lanternes.
« - Waouh… »
Ces derniers, fiers de leurs longues et belles nageoires, nageaient avec grâce dans cette eau cristalline. Chaque écaille brillait d’une lumière douce et colorée, c’était un spectacle magnifique. Les yeux globuleux de ces animaux fixaient Mizuiro, guettant le moindre signe avant-coureur d’un repas anticipé. Heureusement pour eux, le sac à main en cuir synthétique de la vieille dame semblait difficile à digérer et la jeune femelle vélociraptor n’avait plus la tête à manger.
« - Aller on y va. »
Se détournant de ce ballet lumineux, Hitoshi s’enfonça dans les artères saturées de la ville. Le jeune homme ne savait même plus où donner de la tête. De splendides lanternes rouges et de luxueuses statues en or venaient décorer ces vieilles rues pavées à l’architecture remarquable. C’était très différent de Skypiéa et de tout ce que l’ange avait connu jusqu’à présent.
« - C’est superbe ! T’as vu ça Mizu ? »
De son côté, le petit dinosaure semblait davantage fasciné par les nombreux stands de nourriture bordant la route qui avait été piétonisée pour l’occasion. Déjà, le reptile s’approchait la langue pendante et baveuse d’une vitrine dans laquelle était exposée une rangée de canards laqués. Si les poissons-lanternes du port ne l’avaient pas convaincu, il faut avouer que le challenge devant une telle viande chaude, odorante et dégoulinante de graisse était tout autre.
« - Non non non non… Reviens par ici. »
Mizuiro tourna la tête vers Hitoshi, la gueule ruisselant de larmes et semblant implorer sa pitié.
« - Non, c’est mort ! Tu ne m’auras pas une seconde fois avec ce tour de passe-passe. Je sais très bien que ce sont des larmes de crocodile que tu as là. »
Les larmes s’arrêtèrent instantanément et le visage du dinosaure redevint sérieux. Il semblerait que son humain de compagnie soit plus malin qu’il ne le pensait. Eh bien soit, s’il n’était plus possible de l’amadouer avec la tristesse, peut-être que la honte aurait raison de lui. Activation du plan B !
GRIIIIII GRI GRI GRI GRIIIIIIIIIIII
Se roulant subitement par terre comme un enfant faisant sa crise pour que ses parents lui achètent un bonbon, Mizuiro hurlait à la mort, attirant instantanément les regards désapprobateurs d’à peu près tous les passants.
« - Mizuiro arrête ! Chut ! »
La femelle vélociraptor hurlant de plus belle, Hitoshi se retrouva complètement désemparé.
« - Non mais vous avez vu ça ?
- Quelle honte, franchement…
- On ne fait pas de bébé quand on ne sait pas au moins élever des vélociraptors.
- Si Kiyori voyait ça… »
Comprenant que l’opinion publique lui était défavorable, le jeune homme se dirigea d’un pas résigné vers le stand de canard laqué où l’attendait une vendeuse malvoyante visiblement pressée d’en finir.
« - Allez-y prenez-le ce canard ! Votre gros chat fait fuir tous mes clients !
- Désolé… »
Hitoshi prit le canard dans un sac et s’approcha de Mizuiro.
« - Toi tu me suis. Tout de suite. »
Tous deux s’éloignèrent des rues très fréquentées pour essayer de trouver un coin plus calme.
« - Mizu c’est la dernière fois que tu me fais un coup comme ça ! »
Le petit dinosaure le regarda avec un sourire en coin tandis que le canard se rapprochait inexorablement de sa gueule.
« - Non mais je plaisante pas là ! Dernière fois que tu me fais ça. »
Bien sûr, bien sûr… S’il y avait bien une chose pour laquelle Mizuiro savait que son humain de compagnie n’était pas doué… C’était l’autorité. Ça et assortir ses vêtements. La preuve en était que l’ange se baladait une fois encore torse nu avec son large pantalon et tous ces bijoux. Mais bon, pour l’heure le jeune homme avait le canard entre les mains, et donc le pouvoir.
« - Aller bon appétit. »
Lui jetant le sac au loin, le petit vélociraptor se précipita dans les buissons, son arrière-train s’agitant d’excitation et de plaisir.
Alors qu’Hitoshi profitait du paysage, ce dernier s’aperçu avec effroi qu’une de ses bagues en or était manquante.
« - C'est pas vrai ! »
Offerte par son grand-père avant sa mort, il tenait à ce bijou comme à la prunelle de ses yeux. Elle avait dû glisser à cause de la graisse de canard qui avait coulé le long de ses doigts. Était-elle simplement perdue ou lui avait-on dérobée ? Son cœur s’emballa en pensant à cet héritage d’une valeur sentimentale inestimable, probablement égarée à jamais. À quatre pattes dans la pelouse verte, Hitoshi tentait tant bien que mal de vérifier qu’elle n’était pas tombée à proximité.
KoalaVolant- C’est un scandale ! »
Me regardant les yeux pleins de malice, le petit dinosaure ne semblait pas décidé à s’arrêter.
- Mascotte - Mizuiro:
- Mizuiro - Mizu
Vélociraptor / Mascotte
Il a les yeux de sa mère et les crocs de son père.Description à venir après le RP sur Little Garden. Il faut simplement souligner que Mizu ne grandira pas et n'atteindra jamais la taille de ses congénères suite à une maladie génétique rare qui se rapproche d'un nanisme préhistorique.
Niveau évalué :
Dorikis : 50
PP : 0
PI : 0
Localisation : Aux côtés d'Hitoshi
Créateur du PNJ : Hitoshi
Habiletés/Pouvoirs :Aucune compétence particulière si ce n'est des griffes ainsi qu'un instinct primal qui lui permet d'être à l'affut de certains dangers.
« - Je suis désolé madame mais elle a dû sentir qu’il s’agissait du cuir d’un animal et…
- C’est du synthétique !
- Ah… »
S’occuper d’un animal n’était déjà pas simple alors prendre soin d’une créature censée avoir disparue depuis des millions d’années… Hormis ce malheureux incident (et quelques autres), le trajet avec la translinéenne s’était parfaitement déroulé. Après plusieurs jours de voyage Hitoshi arrivait enfin à destination : l’Archipel aux Éveillés. Quelques semaines plus tôt, l’ange avait reçu de ses parents une étrange lettre l’invitant à se rendre sur cette île de Grand Line. D’après eux, cette lettre proviendrait de l’Impératrice Kiyori en personne. Son billet de voyage offert, le jeune homme y avait vu une opportunité pour se changer les idées et passer du bon temps. Le fait qu’il s’agisse d’un évènement organisé par cette femme toute puissante ne l’inquiétait pas outre mesure étant donné son statut de civil.
« - Terminus, tout le monde descend ! »
Posant pied à terre, Hitoshi fut émerveillé par l’architecture et la beauté du lieu. La végétation phosphorescente était à couper le souple. L’ange se rapprocha d’un arbre fruitier dont les graines dégageaient une chaude lumière.
Mizuiro de son côté semblait surexcitée par ce qui se déroulait dans l’eau du port. L’ange s’approcha, curieux et prudent. C’est alors qu’il les vit, les célèbres poissons-lanternes.
« - Waouh… »
Ces derniers, fiers de leurs longues et belles nageoires, nageaient avec grâce dans cette eau cristalline. Chaque écaille brillait d’une lumière douce et colorée, c’était un spectacle magnifique. Les yeux globuleux de ces animaux fixaient Mizuiro, guettant le moindre signe avant-coureur d’un repas anticipé. Heureusement pour eux, le sac à main en cuir synthétique de la vieille dame semblait difficile à digérer et la jeune femelle vélociraptor n’avait plus la tête à manger.
« - Aller on y va. »
Se détournant de ce ballet lumineux, Hitoshi s’enfonça dans les artères saturées de la ville. Le jeune homme ne savait même plus où donner de la tête. De splendides lanternes rouges et de luxueuses statues en or venaient décorer ces vieilles rues pavées à l’architecture remarquable. C’était très différent de Skypiéa et de tout ce que l’ange avait connu jusqu’à présent.
« - C’est superbe ! T’as vu ça Mizu ? »
De son côté, le petit dinosaure semblait davantage fasciné par les nombreux stands de nourriture bordant la route qui avait été piétonisée pour l’occasion. Déjà, le reptile s’approchait la langue pendante et baveuse d’une vitrine dans laquelle était exposée une rangée de canards laqués. Si les poissons-lanternes du port ne l’avaient pas convaincu, il faut avouer que le challenge devant une telle viande chaude, odorante et dégoulinante de graisse était tout autre.
« - Non non non non… Reviens par ici. »
Mizuiro tourna la tête vers Hitoshi, la gueule ruisselant de larmes et semblant implorer sa pitié.
« - Non, c’est mort ! Tu ne m’auras pas une seconde fois avec ce tour de passe-passe. Je sais très bien que ce sont des larmes de crocodile que tu as là. »
Les larmes s’arrêtèrent instantanément et le visage du dinosaure redevint sérieux. Il semblerait que son humain de compagnie soit plus malin qu’il ne le pensait. Eh bien soit, s’il n’était plus possible de l’amadouer avec la tristesse, peut-être que la honte aurait raison de lui. Activation du plan B !
GRIIIIII GRI GRI GRI GRIIIIIIIIIIII
Se roulant subitement par terre comme un enfant faisant sa crise pour que ses parents lui achètent un bonbon, Mizuiro hurlait à la mort, attirant instantanément les regards désapprobateurs d’à peu près tous les passants.
« - Mizuiro arrête ! Chut ! »
La femelle vélociraptor hurlant de plus belle, Hitoshi se retrouva complètement désemparé.
« - Non mais vous avez vu ça ?
- Quelle honte, franchement…
- On ne fait pas de bébé quand on ne sait pas au moins élever des vélociraptors.
- Si Kiyori voyait ça… »
Comprenant que l’opinion publique lui était défavorable, le jeune homme se dirigea d’un pas résigné vers le stand de canard laqué où l’attendait une vendeuse malvoyante visiblement pressée d’en finir.
« - Allez-y prenez-le ce canard ! Votre gros chat fait fuir tous mes clients !
- Désolé… »
Hitoshi prit le canard dans un sac et s’approcha de Mizuiro.
« - Toi tu me suis. Tout de suite. »
Tous deux s’éloignèrent des rues très fréquentées pour essayer de trouver un coin plus calme.
« - Mizu c’est la dernière fois que tu me fais un coup comme ça ! »
Le petit dinosaure le regarda avec un sourire en coin tandis que le canard se rapprochait inexorablement de sa gueule.
« - Non mais je plaisante pas là ! Dernière fois que tu me fais ça. »
Bien sûr, bien sûr… S’il y avait bien une chose pour laquelle Mizuiro savait que son humain de compagnie n’était pas doué… C’était l’autorité. Ça et assortir ses vêtements. La preuve en était que l’ange se baladait une fois encore torse nu avec son large pantalon et tous ces bijoux. Mais bon, pour l’heure le jeune homme avait le canard entre les mains, et donc le pouvoir.
« - Aller bon appétit. »
Lui jetant le sac au loin, le petit vélociraptor se précipita dans les buissons, son arrière-train s’agitant d’excitation et de plaisir.
Alors qu’Hitoshi profitait du paysage, ce dernier s’aperçu avec effroi qu’une de ses bagues en or était manquante.
« - C'est pas vrai ! »
Offerte par son grand-père avant sa mort, il tenait à ce bijou comme à la prunelle de ses yeux. Elle avait dû glisser à cause de la graisse de canard qui avait coulé le long de ses doigts. Était-elle simplement perdue ou lui avait-on dérobée ? Son cœur s’emballa en pensant à cet héritage d’une valeur sentimentale inestimable, probablement égarée à jamais. À quatre pattes dans la pelouse verte, Hitoshi tentait tant bien que mal de vérifier qu’elle n’était pas tombée à proximité.
Je n'aperçois plus Lise ... ok, je crois que j'ai réussi mon coup ! Désolé capitaine, mais je pense que la personne que je viens d'apercevoir risque de ne pas vous plaire si vous me suivez de près. J'avance entre les personnes de cette petite ruelle animée par des bruits en tout genre, mais l'un d'eux a bien attiré mon attention. Qui d'autre qu'un animal préhistorique peut le pousser d'ailleurs, aussi mignon soit-il, je m'en souviendrais toujours de cette petite chose. Je m'approche alors d'un homme, torse nu et à quatre pattes en train de chercher un je ne sais quoi que j'ai vu tomber quelques secondes plus tôt. Je m'empresse de le ramasser pour venir le lui rendre.
« Hitoshi ? »
Ma voix se veut calme et ... hésitante ? Pourquoi est-ce que j'appréhende autant sa réaction ? Je n'attends pas plus longtemps pour jouer la carte de la gêne.
« Décidément, soit nu soit à quatre pattes quand on se retrouve, j'vais croire que t'as les idées mal placées. »
Plutôt ironique ... parce que là c'est clairement moi qui passe pour le tonton lourd de fin de soirée. Enfin, je ponctue ma petite boutade d'un grand sourire avec les yeux légèrement plissés, je lui tends en même temps le bijou qu'il doit sûrement être en train de chercher. Je recule ensuite en mettant mes mains dans mes poches, gardant mon regard plongé dans le sien, ça me fait un petit quelque chose de le revoir, un je ne sais quoi qui rythme mon cœur d'une manière que je n'ai que peu ressentie dans ma vie. Je dois bien avouer que ce n'est pas désagréable ... bien au contraire, mais qu'est-ce que je suis en train de faire ?! C'est un mec !
« Plus sérieusement, je ne pensais pas te retrouver à un festival organisé par un Empereur. Oh et pas d'inquiétudes, j'ai semé Lise parmi la foule quand je t'ai vu passer dans mon champ de vision. »
Que suis-je en train de lui avouer là ? Mon regard se déplace légèrement de gauche à droite, suis-je gêné ? Pourquoi le serais-je ? Enfin ! Jyll, on se concentre un peu, je croise finalement mes bras pour venir regarder le petit dinosaure de plus près, sa carapace semble bien solide, enfin sa peau ? Je ne sais pas comment est-ce qu'il est constitué mais il ferait un sujet d'expérimentation idéal, puis à bien y repenser, il a l'air d'être très proche d'Hitoshi, je préfèrerais ne pas me risquer à lui déplumer son animal de compagnie, si on peut appeler cela comme ça. Finalement mon stress semble avoir prit le dessus, je suis intenable et je veux faire vingt milles choses à la fois. Je décide de me calmer un peu en prenant une longue inspiration pour finalement écouter l'homme que je suis venu rejoindre.
Une nouvelle année basée sous le signe du romantisme !
« - Hitoshi ? »
Cette voix grave et chaude l’ange l’aurait reconnu entre mille.
« - Ne me dîtes pas que…
- Décidément, soit nu soit à quatre pattes quand on se retrouve, j'vais croire que t'as les idées mal placées. »
Le jeune homme se redressa vivement et replaça une mèche châtain derrière son oreille percée, rougissant comme une pivoine. Décidemment cet homme était partout.
N’attendant pas plus longtemps une réponse de ma part, Jyll tendit la main au creux de laquelle se trouvait le bijou tant recherché. Sans attendre, Hitoshi s’empressa de la récupérer et de la passer autour de son doigt. En la récupérant, il sentit la paume douce et chaude de cet homme qui visiblement, du fait de sa profession, prenait grand soin de son outil de travail. Hitoshi sentait une gêne monter en lui et décida donc… de contre-attaquer.
« - Tiens, un pirate qui vole un bijou. Très original. »
Même si au fond de lui l’ange lui était reconnaissant, il était hors de question qu’il le montre aussi aisément.
« - Plus sérieusement, je ne pensais pas te retrouver à un festival organisé par un Empereur. Oh et pas d'inquiétudes, j'ai semé Lise parmi la foule quand je t'ai vu passer dans mon champ de vision. »
Que venait-il de lui avouer involontairement entre ces lignes ? Hitoshi avait beau être maladroit, certains signes ne trompent pas.
« - Tu feras attention, tu as encore un peu de graisse de canard sur la main. Il ne faudrait pas que Mizu décide de te la croquer… Hein… Mizu ? »
Le dinosaure, bien décidé à laisse l’ange se débrouiller seul, se contenta de s’allonger sur l’herbe verte, croquant un ou deux papillons lumineux au passage. Voyant le regard fuyant du beau médecin, Hitoshi sentit une pointe de culpabilité faire son apparition.
« - Bon écoute… Jyll c’est ça ? »
Et bim. In your face.
« - J’allais me rendre au temple de la Déesse. Il parait qu’une certaine boîte à vœux s’y trouve. Ça te dirait de m’accompagner ? »
Cette voix grave et chaude l’ange l’aurait reconnu entre mille.
« - Ne me dîtes pas que…
- Décidément, soit nu soit à quatre pattes quand on se retrouve, j'vais croire que t'as les idées mal placées. »
Le jeune homme se redressa vivement et replaça une mèche châtain derrière son oreille percée, rougissant comme une pivoine. Décidemment cet homme était partout.
N’attendant pas plus longtemps une réponse de ma part, Jyll tendit la main au creux de laquelle se trouvait le bijou tant recherché. Sans attendre, Hitoshi s’empressa de la récupérer et de la passer autour de son doigt. En la récupérant, il sentit la paume douce et chaude de cet homme qui visiblement, du fait de sa profession, prenait grand soin de son outil de travail. Hitoshi sentait une gêne monter en lui et décida donc… de contre-attaquer.
« - Tiens, un pirate qui vole un bijou. Très original. »
Même si au fond de lui l’ange lui était reconnaissant, il était hors de question qu’il le montre aussi aisément.
« - Plus sérieusement, je ne pensais pas te retrouver à un festival organisé par un Empereur. Oh et pas d'inquiétudes, j'ai semé Lise parmi la foule quand je t'ai vu passer dans mon champ de vision. »
Que venait-il de lui avouer involontairement entre ces lignes ? Hitoshi avait beau être maladroit, certains signes ne trompent pas.
« - Tu feras attention, tu as encore un peu de graisse de canard sur la main. Il ne faudrait pas que Mizu décide de te la croquer… Hein… Mizu ? »
Le dinosaure, bien décidé à laisse l’ange se débrouiller seul, se contenta de s’allonger sur l’herbe verte, croquant un ou deux papillons lumineux au passage. Voyant le regard fuyant du beau médecin, Hitoshi sentit une pointe de culpabilité faire son apparition.
« - Bon écoute… Jyll c’est ça ? »
Et bim. In your face.
« - J’allais me rendre au temple de la Déesse. Il parait qu’une certaine boîte à vœux s’y trouve. Ça te dirait de m’accompagner ? »
Ma paume est encore chaude, suis-je stressé à ce point la présence de l'ange ? Son regard me fait sourire tendrement, je me sens comme un pauvre adolescent c'est horrible comme sensation, mon coeur bat à tout rompre. J'arrive finalement à me calmer lorsque j'aperçois sa petite mascotte préhistorique se rouler dans l'herbe comme un véritable chien ... chat ? Oh je ne saurais pas à quoi la comparer mais ce petit moment est tout ce qu'il y a de plus mignon. Hitoshi m'interpelle ensuite pour m'emmener vers une boîte à voeux. Ok soit, je ne sais pas trop comment ça fonctionne mais on peut se laisser tenter, ce n'est pas comme si je ne testais pas de nouvelles choses en ce moment.
« Ouais vas-y, j'te suis. »
Toujours aussi sec dans son accueil mais on dirait qu'au fond de lui, il ne semble pas déçu à l'idée que j'accepte de l'accompagner. Il cache bien son jeu ce petit ange, mais ce n'est pas pour me déplaire. Ces pensées me font toujours aussi bizarres, mais je n'ai pas l'air de vouloir lutter, après tout, la beauté est dans la nature, et après nos premières retrouvailles je dois bien avouer que sa beauté je l'ai bien remarquée dans la nature. Enfin ! Tâchons de rester concentré sur notre objectif, la boîte à voeux de Kiyori. À peine partit de notre position, j'entends du grabuge vers un stand, tout le monde afflue vers cet endroit, beaucoup de monde nous bouscule. Allez Jyll c'est ton moment, porte ton courage à deux mains. En voyant un véritable raz de marée de gueux affluer vers nous, j'attrape tranquillement les épaules d'Hitoshi pour le place devant moi, en faisant glisser ma main gauche sur son bras nu afin de le garder contre moi, tout le monde me bouscule alors sans entacher l'humeur et sans bousculer mon bel ange en face de moi, légèrement plus petit que moi. Je baisse alors les yeux avant de me rendre compte qu'il est très proche de mon torse, je le relâche doucement en relevant mon regard et en pestant d'une voix ferme.
« 'Font chier ces gueux. Tu n'as rien ? Bon, où se trouve cette boîte à voeux ? »******
Du côté de Lise, quelques pas plus loin, entre tous ces ... gueux !
******
« Hé gamine ! Donne moi ton arme, allez fait pas ta connasse, elle a l'air de valoir chère ! »
Je me baladais tranquillement au milieu des différents stands de ce satané Festival pour finalement tomber sur un gros lourdaud bourré et ayant un certain intérêt pour mon arme climatique. C'est bien ma veine, je ne retrouve pas Jyll et un inconnu me tombe dessus. Je préfère ne pas le calculer et le toise de haut en bas avant de faire un revers de main dans mes longs cheveux argentés qui lui virevoltent au nez. Ce mouvement ne semble guère lui plaire car le voilà qui dégaine un couteau de poche venant m'érafler le bras gauche et me menaçant le cou à présent. Mon regard devient noir, je prends une longue inspiration, sentant le vent sur ma peau, sentant le vent se fureter entre mes mèches de cheveux, sentant toutes ces odeurs mélangées de sucrés-salés qui se mêlent entre les stands, avant de prendre la parole.
« Si tu veux rester en vie, range immédiatement ce couteau avec lequel tu me menaces. Si tu ne comprends pas, tu vas devoir goûter au goût amer de la défaite, si ce n'est la mort. »
L'homme ne semble pas de cet avis, il s'élance vers mon cou avec son arme que je stoppe immédiatement en agrippant sa main. Mon regard se plonge alors dans le sien, je sens une force furieuse émaner de mon être, mon front se plisse légèrement. Cette force qui émane, se concentre dans mes yeux et je la sens en sortir pour se déverser sur cet homme qui se sent d'un coup, écrasé par une puissance démesurée. Mon fluide fait effet, je le sens, je le sais, il parcourt mes veines, ma moindre cellule. Ma simple présence semble lui être insupportable à présent, il a osé lever une arme contre moi, son audace aura eu raison de lui, le voilà qui s'effondre alors, la bave aux lèvres. Mon fluide se calme, ne voulant blesser personne d'autre, je n'aurais pas eu à dégainer ma science du climat. Néanmoins, les personnes présentes commencent déjà à beugler et à hurler en courant vers l'homme au couteau, se demandant ce qui a bien pu lui arriver, un véritable raz de marées de gueux s'élance dans ma direction, est-ce vraiment sérieux ? Essaient-ils de savoir ce qui l'a mit dans cet état ou bien vont-ils chercher à m'incriminer directement ? Je n'ai pas envie d'attendre plus longtemps et je décide de dégainer mon bâton climatique que je fais tournoyer derrière moi.
« Navrée, mais je dois vous laisser. »
Dis-je d'un ton amusé avant de disparaître au rythme du vent qui s'engouffre dans mon arme qui tournoie derrière moi. Tiens ? J'aurais juré voir Jyll derrière tout ce monde, je devrais aller dans cette direction.
« Mirage Tempo ~ »
Une nouvelle année basée sous le signe du romantisme !
« - Ouais vas-y, j'te suis. »
Les ailes de l’ange frétillèrent alors d’un mouvement incontrôlé et rapide à l’idée que tout deux passent davantage de temps ensemble.
« - Génial ! »
Subitement, des éclats de voix s’élevèrent un peu plus loin avant qu’un raz de marée humain ne se déverse en leur direction. Précautionneux, Jyll attrapa fermement les épaules du jeune homme qu’il plaça devant lui. Positionnés ainsi l’un près de l’autre, Hitoshi sentait le souffle chaud du pirate dans sa nuque, un frisson le parcourut. Rapidement, trop rapidement à son goût, le flux de la foule se tarit, ne laissant que quelques imbéciles courir sans prendre gare.
« - 'Font chier ces gueux. Tu n'as rien ? Bon, où se trouve cette boîte à vœux ?
- Non je n’ai rien, merci. »
Timide, l’ange n’osait pas parler davantage de peur de trahir cette chaude sensation qu’il ressentait à ces côtés. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas senti protégé et il devait bien avouer que cela ne lui déplaisait pas. De son côté, Mizuiro avait eu le temps de s’enfuir un peu plus loin pour ne pas finir piétiner.
« - Il me semble que le temple se trouve en périphérie de la ville. Et si je me trompe… Tant pis on passera davantage de temps ensemble. À moins que tu n’aies autre chose de mieux à faire ? »
Question rhétorique ou pas, le jeu était lancé et la balle était désormais dans son camp. En parlant de camp… Sa tyrannique et effroyable capitaine ne devait pas se trouver dans le coin ? Tous deux lui semblaient comme Benny & Cloyd, un célèbre binôme de truands sur les Blues. À cette idée, le ventre de l’ange se serra. Quel était ce sentiment ? Ça ne pouvait tout de même pas être de la…
Marchant ensemble de longues minutes, les deux hommes purent échanger et discuter bien plus qu’ils ne l’avaient fait jusqu’à présent.
« - Qu’est-ce qui t’a poussé à devenir pirate ? »
Il écouta sa réponse avec attention, avant de prendre son courage à deux mains. Cela faisait maintenant un bon moment que cette question lui trottait en tête et il se devait de la poser. Quitte à en subir les conséquences.
« - Jyll ? »
Sa voix était fragile, chargée d’appréhension et de doute. Hitoshi prit les mains fermes et puissantes de l’homme qu’il entraîna un peu plus loin, à l’abris des oreilles indiscrètes. Plantant ses yeux bleus dans ceux sombres de Jyll, il s’y noya quelques instants avant d’enchaîner.
« - Est-ce que tu as déjà tué des gens ? »
Ça y est, la bombe était lâchée. Suspendu à ses lèvres, Hitoshi attendait que le verdict, comme une lame froide et bien aiguisée, ne vienne s’abattre. Quelle réponse souhait-il entendre ? Allait-il être déçu ? Pourquoi était-ce important pour lui de le savoir ? Le battement de ses ailes s’accéléra au rythme de son cœur et il attendit. Les lèvres chaudes de Jyll s’entrouvrirent, le couperet allait tomber.
Les ailes de l’ange frétillèrent alors d’un mouvement incontrôlé et rapide à l’idée que tout deux passent davantage de temps ensemble.
« - Génial ! »
Subitement, des éclats de voix s’élevèrent un peu plus loin avant qu’un raz de marée humain ne se déverse en leur direction. Précautionneux, Jyll attrapa fermement les épaules du jeune homme qu’il plaça devant lui. Positionnés ainsi l’un près de l’autre, Hitoshi sentait le souffle chaud du pirate dans sa nuque, un frisson le parcourut. Rapidement, trop rapidement à son goût, le flux de la foule se tarit, ne laissant que quelques imbéciles courir sans prendre gare.
« - 'Font chier ces gueux. Tu n'as rien ? Bon, où se trouve cette boîte à vœux ?
- Non je n’ai rien, merci. »
Timide, l’ange n’osait pas parler davantage de peur de trahir cette chaude sensation qu’il ressentait à ces côtés. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas senti protégé et il devait bien avouer que cela ne lui déplaisait pas. De son côté, Mizuiro avait eu le temps de s’enfuir un peu plus loin pour ne pas finir piétiner.
« - Il me semble que le temple se trouve en périphérie de la ville. Et si je me trompe… Tant pis on passera davantage de temps ensemble. À moins que tu n’aies autre chose de mieux à faire ? »
Question rhétorique ou pas, le jeu était lancé et la balle était désormais dans son camp. En parlant de camp… Sa tyrannique et effroyable capitaine ne devait pas se trouver dans le coin ? Tous deux lui semblaient comme Benny & Cloyd, un célèbre binôme de truands sur les Blues. À cette idée, le ventre de l’ange se serra. Quel était ce sentiment ? Ça ne pouvait tout de même pas être de la…
Marchant ensemble de longues minutes, les deux hommes purent échanger et discuter bien plus qu’ils ne l’avaient fait jusqu’à présent.
« - Qu’est-ce qui t’a poussé à devenir pirate ? »
Il écouta sa réponse avec attention, avant de prendre son courage à deux mains. Cela faisait maintenant un bon moment que cette question lui trottait en tête et il se devait de la poser. Quitte à en subir les conséquences.
« - Jyll ? »
Sa voix était fragile, chargée d’appréhension et de doute. Hitoshi prit les mains fermes et puissantes de l’homme qu’il entraîna un peu plus loin, à l’abris des oreilles indiscrètes. Plantant ses yeux bleus dans ceux sombres de Jyll, il s’y noya quelques instants avant d’enchaîner.
« - Est-ce que tu as déjà tué des gens ? »
Ça y est, la bombe était lâchée. Suspendu à ses lèvres, Hitoshi attendait que le verdict, comme une lame froide et bien aiguisée, ne vienne s’abattre. Quelle réponse souhait-il entendre ? Allait-il être déçu ? Pourquoi était-ce important pour lui de le savoir ? Le battement de ses ailes s’accéléra au rythme de son cœur et il attendit. Les lèvres chaudes de Jyll s’entrouvrirent, le couperet allait tomber.
******
Du côté de Jyll ~
******
« Non, je n'ai rien de mieux de prévu, cesse donc ces questions dont tu as déjà les réponses. »
Dis-je à Hitoshi, un sourire légèrement amusé apparaissant sur mon visage. Nous continuons alors d'avancer jusqu'à cette fameuse boîte à voeux en évitant toutes les personnes présentes sur notre chemin. C'est assez drôle et bizarre comme sensation mais le simple fait d'être à ses côtés me fait oublier tout ce qui m'entoure. Quelqu'un pourrait me bousculer que je ne décrocherais pas mon attention de mon partenaire ... enfin ! Alors que nous avancions progressivement vers notre objectif, le bel ange se mit à me poser une question des plus intéressantes. À laquelle je pris quelques secondes de réflexion pour bien y répondre.
« Eh bien, je n'avais pas pour objectif de devenir pirate. Disons que rencontrer Lise m'a gentiment fait couler jusqu'à la piraterie, à vrai dire je chasse une pirate à travers Grand Line, et j'ai pour objectif de devenir un médecin reconnu mondialement. Quoi de mieux qu'accompagner une pirate recherchée pour ça. Et je dois bien avouer qu'aucun autre camp dans ce monde ne me correspond. »
Je prends alors une grande inspiration pour glisser devant Hitoshi, les bras écartés, le regard brillant, un grand sourire aux lèvres. Cet émerveillement, cette joie, je ne la ressens que depuis peu, et ça, c'est véritablement grâce à la piraterie et à nos aventures ! »
« Regarde ! Ce monde si vaste, en étant pirate je peux y naviguer, y rencontrer tant de personnalités importantes et ne me limiter qu'à mes propres lois et décisions ! Je sais ce que tu penses de Lise, ça crève les yeux, mais elle n'est pas une mauvaise capitaine, je m'efforce de la soutenir et de la conseiller, mais c'est une femme troublée, et malgré cela, je vis de si belles aventures. »
[i]Mon regain d'énergie se calme alors au moment où mon bel ange en face de moi m'attrape les poignets pour m'éloigner un peu de la foule. Je le suis sans rien demander avant d'arriver en face de lui, un air gêné affiché sur mon visage n'arrive pas à se dissiper. J'entends alors sa question qui résonne à mes oreilles ... elle me trouble légèrement, mon cœur bat s'emballe. Cela se voit à ses yeux et à ses battements d'ailes, cette question a l'air très importante pour lui, que suis-je censé lui répondre ? La vérité Jyll ! Uniquement la vérité, tu ne peux pas et n'a pas le droit de lui mentir, pas à lui.
« Hitoshi ... oui ... j'ai déjà malheureusement tué des innocents ... c'est le lourd fardeau qui m'incombe en tant que médecin doublé d'un pirate. Je ne le fais pas de gaieté de cœur, loin de là. Mais il y aura toujours des personnes s'opposant à tes objectifs... je me suis allié à une pirate ponéglotte, nombre d'adversaires assoiffés de sang s'en sont prit à nous. Et ça ne va pas s'arrêter là, nos vies sont mises en jeux chaque jour, et c'est le jeu. Un jeu macabre que je ne te souhaite pas. »
Et maintenant quoi ? Et maintenant que je lui ai avoué faire parti de la pire race d'humains sur terre, ceux qui tuent. Qu'est-ce qu'il va advenir de moi ? Va t-il s'en aller et ne plus jamais m'adresser la parole ? Va t-il me livrer au gouvernement ? Non mais moi ! Que suis-je censé faire maintenant ? Toutes ces questions se bousculent dans ma tête et un simple regard avec lui ne me laisse pas indifférent, je le sais et je le sens au plus profond de moi-même depuis un certain temps maintenant. Je passe mon index sur la joue de l'ange pour finalement glisser ma main à l'arrière de sa nuque que j'avance vers moi pour le coller contre mon torse. Ma main gauche vient alors se faufiler sur ses hanches dénudées.
« Hitoshi je suis désolé. Je ne veux pas que tu me vois comme un monstre sanguinaire, je ne veux être qu'un médecin à tes yeux, un médecin pirate certes, mais avant tout, quelqu'un qui veut risquer sa vie pour découvrir les meilleures techniques de soin au monde ! Et qu'est-ce que c'est diablement dur de parcourir les mers avec la quasi intégralité du monde qui vous juge du regard quand vous vous approchez, parce que vous êtes un pirate. Ton regard lui, il me fait du bien, Hitoshi. »
Je reste un instant immobile avant de lever les yeux vers la gauche, on dirait que la boîte à vœux de Kiyori n'est plus très loin, une bande de gamin se mettent à courir dans cette direction en demandant des bonbons à foisons. Je crois qu'ils n'ont pas saisit que la période d'Halloween n'est plus d'actualité. Je ris légèrement avant de prendre une longue inspiration en reprenant l'étreinte apaisante et réconfortante avec l'ange, attendant bien patiemment sa réaction, j'espère au plus profond de moi-même qu'il ne me repoussera pas.
Une nouvelle année basée sous le signe du romantisme !
« - Hitoshi je suis désolé. Je ne veux pas que tu me voies comme un monstre sanguinaire, je ne veux être qu'un médecin à tes yeux, un médecin pirate certes, mais avant tout, quelqu'un qui veut risquer sa vie pour découvrir les meilleures techniques de soin au monde ! Et qu'est-ce que c'est diablement dur de parcourir les mers avec la quasi-intégralité du monde qui vous juge du regard quand vous vous approchez, parce que vous êtes un pirate. Ton regard lui, il me fait du bien, Hitoshi. »
C’est ainsi que le glas sonna deux fois.
Le jeune homme comprit alors que Jyll était un véritable pirate. En passant du temps avec ce dernier il avait tendance à l’oublier mais les réponses franches du médecin venaient de le ramener à la réalité.
Oui, Jyll est un pirate.
Il ne s’agit pas d’un personnage de conte ou d’une légende comme le Scarabée géant d’Alabasta. Jyll est réel. Hitoshi est réel. Ce qu’ils vivent est réel. L’ange, plus perplexe que jamais, laissa délicatement retomber les mains du… pirate.
« - C’est quand même assez paradoxal. Tu es un médecin, qui a fait le vœu de soigner et protéger les autres, mais tu tues. »
Le jeune homme regarda de nouveau le visage attentif de Jyll.
« - La pirate que tu recherches en parcourant Grand Line doit vraiment être importante pour que tu mettes de côté ces principes. »
Hitoshi attendait avec appréhension le moment où Jyll se lasserait de son discours moralisateur. Allait-il finir par s’emporter et se lasser de sa compagnie ? Et si c’était le cas… en tant que pirate… allait-il le tuer ? Sa capitaine est une poneglotte. Pour l’avoir vue à l’œuvre il ne fait aucun doute que dans les années à venir elle deviendra une grande menace pour le Gouvernement Mondial. S’il souhaite la protéger convenablement… Éliminer le jeune homme serait l’option la plus judicieuse.
« - Pour être honnête Jyll, en t’écoutant je pense que même si tu trouvais demain cette femme tu ne quitterais pas le chemin de la piraterie. Après ce n’est pas grave. »
Le souvenir des cadavres calcinés par la foudre de Lise sur le port de Whiskey Peak lui revint en mémoire. Cette odeur âcre et ce sentiment d’impuissance, il ne l’oublierait jamais. Hitoshi voulait se convaincre que Jyll n’était pas responsable et qu’il fallait le dissocier de Lise. Toutefois la vérité était tout autre : il s’agit d’un binôme.
« - J’aime passer du temps avec toi, vraiment. Tu me fais rire et je me sens en sécurité à tes côtés, bien que tu sois un pirate. »
Si cette dernière phrase était un peu moins véridique désormais, il ne mentait pas.
« - Puis bon, on a tous nos secrets. »
Et puis être accro à des champignons célestes ce n’était pas forcément moins grave qu’être pirate finalement.
À cette pensée, ses pupilles s’élargirent quelque peu tandis qu’il tenta de cacher sa main tremblante comme il le put. Cela faisait plusieurs heures qu’il n’avait pas pris sa dose et son corps venait le lui rappeler.
« - Euh Jyll ? Tu peux t’occuper de Mizu deux petites secondes ? Je dois aller aux toilettes. C’est pour faire pipi. »
Arrivé dans les WC publis, l’ange se cogna durement la tête contre le mur froid. « C’est pour faire pipi. » Non mais qui dit ça à une personne qui lui plait ? Certes Hitoshi ne souhaitait pas que Jyll l’imagine faire autre chose, mais là c’était particulièrement gênant. Ingurgitant deux petits champignons jaunes, le jeune homme sentit instantanément la chaleur monter en lui tandis que son rythme cardiaque diminua.
« - C’est bon j’ai… fais pipi. »
Seigneur…
KoalaVolantC’est ainsi que le glas sonna deux fois.
Le jeune homme comprit alors que Jyll était un véritable pirate. En passant du temps avec ce dernier il avait tendance à l’oublier mais les réponses franches du médecin venaient de le ramener à la réalité.
Oui, Jyll est un pirate.
Il ne s’agit pas d’un personnage de conte ou d’une légende comme le Scarabée géant d’Alabasta. Jyll est réel. Hitoshi est réel. Ce qu’ils vivent est réel. L’ange, plus perplexe que jamais, laissa délicatement retomber les mains du… pirate.
« - C’est quand même assez paradoxal. Tu es un médecin, qui a fait le vœu de soigner et protéger les autres, mais tu tues. »
Le jeune homme regarda de nouveau le visage attentif de Jyll.
« - La pirate que tu recherches en parcourant Grand Line doit vraiment être importante pour que tu mettes de côté ces principes. »
Hitoshi attendait avec appréhension le moment où Jyll se lasserait de son discours moralisateur. Allait-il finir par s’emporter et se lasser de sa compagnie ? Et si c’était le cas… en tant que pirate… allait-il le tuer ? Sa capitaine est une poneglotte. Pour l’avoir vue à l’œuvre il ne fait aucun doute que dans les années à venir elle deviendra une grande menace pour le Gouvernement Mondial. S’il souhaite la protéger convenablement… Éliminer le jeune homme serait l’option la plus judicieuse.
« - Pour être honnête Jyll, en t’écoutant je pense que même si tu trouvais demain cette femme tu ne quitterais pas le chemin de la piraterie. Après ce n’est pas grave. »
Le souvenir des cadavres calcinés par la foudre de Lise sur le port de Whiskey Peak lui revint en mémoire. Cette odeur âcre et ce sentiment d’impuissance, il ne l’oublierait jamais. Hitoshi voulait se convaincre que Jyll n’était pas responsable et qu’il fallait le dissocier de Lise. Toutefois la vérité était tout autre : il s’agit d’un binôme.
« - J’aime passer du temps avec toi, vraiment. Tu me fais rire et je me sens en sécurité à tes côtés, bien que tu sois un pirate. »
Si cette dernière phrase était un peu moins véridique désormais, il ne mentait pas.
« - Puis bon, on a tous nos secrets. »
Et puis être accro à des champignons célestes ce n’était pas forcément moins grave qu’être pirate finalement.
À cette pensée, ses pupilles s’élargirent quelque peu tandis qu’il tenta de cacher sa main tremblante comme il le put. Cela faisait plusieurs heures qu’il n’avait pas pris sa dose et son corps venait le lui rappeler.
« - Euh Jyll ? Tu peux t’occuper de Mizu deux petites secondes ? Je dois aller aux toilettes. C’est pour faire pipi. »
Arrivé dans les WC publis, l’ange se cogna durement la tête contre le mur froid. « C’est pour faire pipi. » Non mais qui dit ça à une personne qui lui plait ? Certes Hitoshi ne souhaitait pas que Jyll l’imagine faire autre chose, mais là c’était particulièrement gênant. Ingurgitant deux petits champignons jaunes, le jeune homme sentit instantanément la chaleur monter en lui tandis que son rythme cardiaque diminua.
« - C’est bon j’ai… fais pipi. »
Seigneur…
Je ne peux que comprendre ce que ressent l'ange, sans vraiment pouvoir y faire grand chose malheureusement. Il se retire de mon emprise soudain, d'une manière gênée, tiens ? Qu'est-ce qui lui prend tout à coup ? Néanmoins tout ce qu'il me dit me fait plaisir, au plus profond de moi je ressens un véritable plaisir face à ce qu'il me dit, un léger sourire apparaît sur mon visage lorsqu'il m'avoue aimer passer du temps avec moi. Vais-je me lancer ? Moi ? Maintenant ?! J'allais me rapprocher de son visage alors qu'il m'arrête subitement pour ? Aller pisser ? Non mais sérieusement ? Je reste quelques secondes abasourdi avant de tiquer légèrement en le voyant s'éloigner d'une manière peu sûr de lui.
« Euh ... bah ok ? »
Bon, il a sûrement une envie pressante, m'enfin c'est étonnant que ça lui prenne subitement. Je m'avance à pas de loup vers la dénommée Mizu qui me regarde avec de grands yeux, la gueule remplie d'herbes qu'elle semble trouver à son goût. Malgré le fait que j'avance doucement vers elle, son petit côté joueur ne semble pas vouloir me laisser tranquille, elle me saute au visage pour me câliner d'une force dont je ne m'attendais pas. Le choc me fait brutalement tomber en arrière, tandis qu'elle s'agite à me tirer quelques mèches de cheveux.
« Hééééé tout doux le dinoooo ! »
Je récupère tranquillement le petit animal préhistorique dans mes bras tout en sortant une petite tulipe de mon sac à dos. Cette fleur a été décroché sur l'île de Little Garden, si je ne me trompe pas, il semblerait que ce petit monstre vient de là-bas, je l'ai rencontré là-bas auprès d'Hitoshi alors ça devrait l'occuper un peu. Je reprends mon chemin en direction des toilettes publiques avec l'animal préhistorique dans un bras, tandis que ma main opposée agite la petite tulipe pour l'occuper, elle est si mignonne quand elle se calme. Je pleure intérieurement cela dit, cette tulipe devait servir à me réaliser des onguents pour le bien de la médecine.
« Tiens ? »
Hitoshi semble ressorti des toilettes, il se tient debout face à nous, plus calme mais toujours aussi hésitant je le vois s'approcher avec un sourire gêné. Drôlement rapide cette petite pause pipi, mais d'ailleurs y est-il vraiment allé ? Bwoh, je vais pas aller vérifier non plus. Je lui tends simplement son animal de compagnie en souriant.
« Tu me parais un peu stressé et troublé, tu vas bien ? »
Vouloir tromper un médecin ? Non c'est trop facile, il a une goutte de sueur sur le coin du front, front qui semble bien rouge d'ailleurs ? À cause de quoi, ça je ne sais pas, je ne suis pas dieu encore puis l'omniscience c'est pas mon truc, c'est le truc de Meira ça. Je croise donc les bras, en attente d'une réponse sincère de sa part, j'affiche un air grave, les sourcils légèrement froncés et la mâchoire serrée. Si je dois émettre un diagnostic à son égard je le ferais, même s'il n'en désire pas.
« Tu es malade ? Une grippe ? Tu t'es fait piquer par une bête à Little Garden ? Il y a un vilain virus qui traîne sur Grand Line en ce moment, il donne les mêmes symptômes qu'une vilaine grippe avec une perte de goût et d'odorat en plus, ouvre la bouche, je vais t'ausculter. »
Quel genre de mec demande à son crush d'ouvrir la bouche pour l'ausculter ? Parfois j'aimerais revenir en arrière pour modifier certaines de mes actions. Néanmoins je n'en reste pas moins sérieux, s'il s'avère qu'il est vraiment malade je n'en reste pas moins un médecin et je me dois de lui venir en aide.
Une nouvelle année basée sous le signe du romantisme !
Leur début de relation basé sur la sincérité (et une bonne dose de second degré) devait-il prendre le tournant des mensonges et des cachotteries dès à présent ? Ce chemin sinueux et chaotique ne menait en général nulle part. Mais est-ce que celui d’avouer consommer des champignons célestes était mieux ? Pas sûr. Hitoshi avait déjà essayé de se soigner à de nombreuses reprises et pour l’instant rien n’avait fonctionner. Pire, cela avait parfois aggravé les choses en le rendant paranoïaque et dépressif.
« - Oh t’es mignon de t’inquiéter. »
L’ange caressa la douce joue du médecin, qui malgré ce geste tendre le regardait toujours avec des yeux sceptiques. Il était grand temps d’enclencher la deuxième pour se sortir de ce mauvais pas.
« - J’ai simplement dû attraper froid à me balader toujours torse nu. »
Hitoshi se rapprocha intimement de Jyll, entourant son cou de ses bras tandis que son torse nu et chaud vint se coller au corps ferme du médecin.
Lors des courses de wavers sur Skypiéa, son père Ryota lui conseillait souvent de ne pas passer la deuxième mais directement la troisième. C’était le moment de montrer à son père qu’il avait retenu la leçon.
« - Tu vas voir papa… »
Devant les yeux plissés du pirate, Hitoshi réalisa soudain deux choses : 1. qu’il avait parlé à voix haute, et 2. qu’évoquer son père à ce moment précis n’était pas la meilleure des idées. Sauf si l’homme appréciait ce genre de jeux de rôle mais pour l’instant l’ange n’en savait rien.
Puisque la troisième était un échec il était temps de passer la quatrième et d’y aller franco. Rapprochant encore son visage de celui de Jyll, Hitoshi déposa un délicat baiser sur la peau chaude de son cou avant de lui murmurer quelques mots à l’oreille.
« - Après si tu veux vraiment m’ausculter on peut, je compte sur toi pour ne rien laisser au hasard et faire une inspection… minutieuse. Le festival dure plusieurs jours donc tu as amplement le temps pour être précautionneux. »
Que cet homme soit damné à l’hétérosexualité si après tout ça, il lui parlait de nouveau de ses symptômes !
« - Oh t’es mignon de t’inquiéter. »
L’ange caressa la douce joue du médecin, qui malgré ce geste tendre le regardait toujours avec des yeux sceptiques. Il était grand temps d’enclencher la deuxième pour se sortir de ce mauvais pas.
« - J’ai simplement dû attraper froid à me balader toujours torse nu. »
Hitoshi se rapprocha intimement de Jyll, entourant son cou de ses bras tandis que son torse nu et chaud vint se coller au corps ferme du médecin.
Lors des courses de wavers sur Skypiéa, son père Ryota lui conseillait souvent de ne pas passer la deuxième mais directement la troisième. C’était le moment de montrer à son père qu’il avait retenu la leçon.
« - Tu vas voir papa… »
Devant les yeux plissés du pirate, Hitoshi réalisa soudain deux choses : 1. qu’il avait parlé à voix haute, et 2. qu’évoquer son père à ce moment précis n’était pas la meilleure des idées. Sauf si l’homme appréciait ce genre de jeux de rôle mais pour l’instant l’ange n’en savait rien.
Puisque la troisième était un échec il était temps de passer la quatrième et d’y aller franco. Rapprochant encore son visage de celui de Jyll, Hitoshi déposa un délicat baiser sur la peau chaude de son cou avant de lui murmurer quelques mots à l’oreille.
« - Après si tu veux vraiment m’ausculter on peut, je compte sur toi pour ne rien laisser au hasard et faire une inspection… minutieuse. Le festival dure plusieurs jours donc tu as amplement le temps pour être précautionneux. »
Que cet homme soit damné à l’hétérosexualité si après tout ça, il lui parlait de nouveau de ses symptômes !
Nous ne sommes plus que tous les deux dans cet ruelle, lui, moi, simplement nous. Je sens soudainement ses bras enlacés ma nuque, ce moment me plaît pas mal bien qu'une réflexion soudaine me traverse l'esprit ... il vient de m'appeler comment là ? Je tique légèrement en haussant mon sourcil gauche et en riant à son lapsus révélateur ? C'est peut-être un de ses penchants mais je ne suis pas bien plus vieux que lui quand même.
« Eh bah dit donc mon grand ? »
Dis-je, attendri par ce petit lapsus auquel je répondis en faisant glisser ma main droite le long de ses hanches dénudées et ma main gauche sur sa joue. Cette proximité n'est pas pour me déplaire et sa dernière réflexion commence à me faire vriller, je ne suis plus du tout concentré sur mon premier objectif qui est de rejoindre la boîte à vœux de Kiyori. Mon cœur commence à s'emballer et je rougis légèrement en tentant de fuir son regard, non mais il ne faut pas gêner les gens de cette façon. J'avais de légères appréhensions à me laisser tenter par un homme, mais je ne vais pas pouvoir me retenir très longtemps si l'homme qui me fait ressentir tant de choses, continue de s'amuser avec moi. Mon regard se ferme et ma main qui se voulait tendre sur sa joue, se raffermit sur son menton pour l'attirer vers moi. Ma main droite sur sa hanche se glisse au dessus de ses fesses pour le plaquer contre moi, je me penche légèrement en avant pour lui susurrer à l'oreille d'une voix enraillée, rauque, forte, intimidante.
« Continue de me chercher et ton corps se souviendra de mon passage. »
Mon adrénaline me poussa même jusqu'à lui mordiller l'oreille en poussant un souffle chaud. Un élan me prit également et me laissa embrasser son cou avec une ardeur et une fougue que j'étais en train de me découvrir. Cette ardeur me prit aux trippes et m'élança jusqu'à la limite de sa bouche où je déposa un baiser lent et doux avant de m'éloigner un peu, gêné par cette prise d'initiative soudaine.
« Pa.. papardon ... »******
Du côté de Lise, non loin de la ruelle où se cachent les deux amants ...
******
« Mais ... j'étais pourtant sûre de l'avoir croisé ici. Tiens ? »
En suivant le mouvement de la foule je pu apercevoir un peu plus haut un autel, le genre d'autel important où les gens se recueillent. Une affiche étant disposée un peu avant ce dernier je m'avance doucement vers elle pour la lire et essayer de comprendre pourquoi cet endroit regorge de passants et de fous furieux prêts à livrer leur âme pour atteindre cet autel. D'après les annonces, cet endroit s'appelle la boîte à vœux de Kiyori, quiconque énonce clairement un vœu à l'égard de la Déesse-Enfant, peut voir son vœu réalisé. Quelqu'un croit vraiment à ça ? Cette Déesse-Enfant semble avoir d'importants pouvoirs mais de là à réaliser tous nos voeux ? Je demande à voir. Mon côté très terre à terre me pousse à décliner cet endroit, cependant j'ai bien envie de voir si ses dons s'avèrent vrais.
« Rooh ... qui ne tente rien n'a rien. Puis je devrais peut-être attendre Jyll ici, il va sûrement venir ici. »
C'est donc les bras croisés et le regard haut que j'observe les alentours pour voir si mon bras-droit daigne se montrer par ici, toutes les personnes passant à côté de moi me regardent bizarrement et semblent assez intimidés par ma présence et ma prestance, ça peut se comprendre après tout.
Une nouvelle année basée sous le signe du romantisme !
« - Pa.. papardon ... »
L’ange n’en revenait pas. Jyll venait de prendre les rennes et leur jeu de séduction prit alors une tout autre tournure. Alors qu’il regardait malicieusement le médecin gêné, il entrelaça ses doigts avec les siens et vint déposer un second baiser, tout en douceur et en légèreté sur ses lèvres.
« - Voilà, comme ça on est quitte. »
Hitoshi recula lentement le visage et prit le temps de graver dans sa mémoire celui du beau pirate. Il s’interrogeait sur chaque courbe de sa peau et chaque marque laissée par le temps, se demandant ainsi ce qu’elles représentaient et ce qu’elles avaient pu vivre. Sous ses yeux Jyll n’était plus un unique bloc de pierre mais un agglomérat de grain de sable et de poussière. À cet instant il voulait écouter et interroger chacun d’entre eux pour connaître cet homme (encore très mystérieux) dans les moindres détails.
Toutefois le jeune homme recula doucement en détournant le regard. On c’était trop longtemps moqué de lui et de ses étranges pupilles pour ne les montrer à Jyll plus longtemps. Il était très curieux de connaître l’avis du pirate à ce propos. Est-ce que cela le repoussait ? Est-ce qu’il trouvait cela étrange ? Curieux ? Se demandait-il déjà quelle opération pratiquer pour modifier cette anomalie ?
Conscient qu’il faut accepter d’avancer parfois pas à pas et de ne pas posséder toutes les réponses, Hitoshi décida d’évoquer le sujet plus tard, lorsqu’il se sentirait plus en confiance pour risquer d’entendre une réponse ne lui convenant pas.
Mizuiro de son côté n’avait pas perdu la moindre miette du spectacle qui venait de se jouer devant ses yeux et elle comptait bien marquer son territoire et montrer à cet humain brun qu’il ne fallait pas l’oublier. Déchiqueter ses plus belles chaussures ? Uriner fièrement sur sa chemise préférée ? Se glisser dans le lit entre lui et Hitoshi, le poussant ainsi à aller sur le canapé grinçant ? Le reptile préhistorique n’avait pas encore décidé comment, mais cela ne tarderait pas. Déjà, la femelle vélociraptor avançait ses pions en redressant sa queue et la tête et en se pavanant aux côtés de SON humain.
« - Bon… Il est temps de filer au temple avant qu’il n’y ait trop de monde. Ensuite on ira manger si tu veux ? »
Ils marchèrent ainsi tous deux, main dans la main, dans les vieilles allées de l’île. Après quelques minutes de routes sinueuses et de discussions d’adolescents en pleine puberté, ils arrivèrent enfin au temple de Kiyori.
Ils furent accueillis par plusieurs moines d’un âge avancé qui les saluèrent.
« - La bienveillance de la déesse n'a pas de limite. »
Instantanément, et par respect pour ce lieux sacré, les deux hommes se lâchèrent la main. Hitoshi n’était pas un adepte de ce culte, toutefois il lui semblait toujours déplacé de montrer des signes d’affection et de tendresse dans des lieux de recueillement comme celui-ci. Il espérait maintenant que Jyll n’en prendrait pas la mouche.
« - Excusez-moi, nous avons entendu parler d’une boîte à vœux, savez-vous où nous pourrions la trouver ?
- Oui bien-sûr, tout au fond du temple rouge. Et n’oubliez-pas, la bienveillance de la déesse…
- … n’a pas de limite. Merci ! »
Hitoshi et Jyll se dirigèrent donc vers le temple, pendant que Mizuiro batifolait dans l’herbe verte sous le regard intrigué des passants. Chacun leur tour ils entrèrent dans une petite cabine où une splendide urne les attendait. À côté, sur un coussin de soie rouge, reposait une fine plume ornementée de la plume d’un oiseau rare ainsi qu’un papier incroyablement tendre. Hitoshi osait à peine s’en servir pour rédiger sa lettre, se sentait complètement inapte à les utiliser à leur juste valeur. Cette sensation d’imposture était particulière et convainc définitivement le jeune homme que Kiyori pourrait avoir les moyens d’exaucer son souhait.
L’ange s’appliqua donc à écrire du mieux qu’il put et glissa son mot dans l’enveloppe, se surprenant à réellement croire à un miracle. Il ressorti de la cabine, tout penaud, et rejoint Jyll un peu plus loin. Hitoshi ne cessait de regarder le temple sous tous les angles. Ce rouge incroyable, identique à la cape de cette femme de dos était profond et envoutant tandis que les Toriis se dressaient fièrement vers le ciel comme la posture suffisante de cette même-jeune femme.
« - Ne me dîtes pas que… »
Hitoshi lança un regard étonné (et un peu inquiet avouons-le) à Jyll qui lui aussi venait de découvrir toute l’horreur qui se dressait devant eux : Elisabeth L. Gray.
L’ange n’en revenait pas. Jyll venait de prendre les rennes et leur jeu de séduction prit alors une tout autre tournure. Alors qu’il regardait malicieusement le médecin gêné, il entrelaça ses doigts avec les siens et vint déposer un second baiser, tout en douceur et en légèreté sur ses lèvres.
« - Voilà, comme ça on est quitte. »
Hitoshi recula lentement le visage et prit le temps de graver dans sa mémoire celui du beau pirate. Il s’interrogeait sur chaque courbe de sa peau et chaque marque laissée par le temps, se demandant ainsi ce qu’elles représentaient et ce qu’elles avaient pu vivre. Sous ses yeux Jyll n’était plus un unique bloc de pierre mais un agglomérat de grain de sable et de poussière. À cet instant il voulait écouter et interroger chacun d’entre eux pour connaître cet homme (encore très mystérieux) dans les moindres détails.
Toutefois le jeune homme recula doucement en détournant le regard. On c’était trop longtemps moqué de lui et de ses étranges pupilles pour ne les montrer à Jyll plus longtemps. Il était très curieux de connaître l’avis du pirate à ce propos. Est-ce que cela le repoussait ? Est-ce qu’il trouvait cela étrange ? Curieux ? Se demandait-il déjà quelle opération pratiquer pour modifier cette anomalie ?
Conscient qu’il faut accepter d’avancer parfois pas à pas et de ne pas posséder toutes les réponses, Hitoshi décida d’évoquer le sujet plus tard, lorsqu’il se sentirait plus en confiance pour risquer d’entendre une réponse ne lui convenant pas.
Mizuiro de son côté n’avait pas perdu la moindre miette du spectacle qui venait de se jouer devant ses yeux et elle comptait bien marquer son territoire et montrer à cet humain brun qu’il ne fallait pas l’oublier. Déchiqueter ses plus belles chaussures ? Uriner fièrement sur sa chemise préférée ? Se glisser dans le lit entre lui et Hitoshi, le poussant ainsi à aller sur le canapé grinçant ? Le reptile préhistorique n’avait pas encore décidé comment, mais cela ne tarderait pas. Déjà, la femelle vélociraptor avançait ses pions en redressant sa queue et la tête et en se pavanant aux côtés de SON humain.
« - Bon… Il est temps de filer au temple avant qu’il n’y ait trop de monde. Ensuite on ira manger si tu veux ? »
Ils marchèrent ainsi tous deux, main dans la main, dans les vieilles allées de l’île. Après quelques minutes de routes sinueuses et de discussions d’adolescents en pleine puberté, ils arrivèrent enfin au temple de Kiyori.
Ils furent accueillis par plusieurs moines d’un âge avancé qui les saluèrent.
« - La bienveillance de la déesse n'a pas de limite. »
Instantanément, et par respect pour ce lieux sacré, les deux hommes se lâchèrent la main. Hitoshi n’était pas un adepte de ce culte, toutefois il lui semblait toujours déplacé de montrer des signes d’affection et de tendresse dans des lieux de recueillement comme celui-ci. Il espérait maintenant que Jyll n’en prendrait pas la mouche.
« - Excusez-moi, nous avons entendu parler d’une boîte à vœux, savez-vous où nous pourrions la trouver ?
- Oui bien-sûr, tout au fond du temple rouge. Et n’oubliez-pas, la bienveillance de la déesse…
- … n’a pas de limite. Merci ! »
Hitoshi et Jyll se dirigèrent donc vers le temple, pendant que Mizuiro batifolait dans l’herbe verte sous le regard intrigué des passants. Chacun leur tour ils entrèrent dans une petite cabine où une splendide urne les attendait. À côté, sur un coussin de soie rouge, reposait une fine plume ornementée de la plume d’un oiseau rare ainsi qu’un papier incroyablement tendre. Hitoshi osait à peine s’en servir pour rédiger sa lettre, se sentait complètement inapte à les utiliser à leur juste valeur. Cette sensation d’imposture était particulière et convainc définitivement le jeune homme que Kiyori pourrait avoir les moyens d’exaucer son souhait.
L’ange s’appliqua donc à écrire du mieux qu’il put et glissa son mot dans l’enveloppe, se surprenant à réellement croire à un miracle. Il ressorti de la cabine, tout penaud, et rejoint Jyll un peu plus loin. Hitoshi ne cessait de regarder le temple sous tous les angles. Ce rouge incroyable, identique à la cape de cette femme de dos était profond et envoutant tandis que les Toriis se dressaient fièrement vers le ciel comme la posture suffisante de cette même-jeune femme.
« - Ne me dîtes pas que… »
Hitoshi lança un regard étonné (et un peu inquiet avouons-le) à Jyll qui lui aussi venait de découvrir toute l’horreur qui se dressait devant eux : Elisabeth L. Gray.
Ils viennent de passer devant moi sans me calculer le moins du monde ? Non mais j'hallucine ? Cette situation ne me plaît pas, mais alors pas du tout. Je laisse Jyll et le satané ange passer devant moi pour que ce dernier fasse son petit voeux de pauvre civil insignifiant, je me met dos à la cabine où l'on doit apparemment entrer pour déposer une lettre dans une urne, afin que cette fois, ils ne me loupent pas, Jyll attend paisiblement devant la cabine sans daigner se tourner vers moi, il ne semble pas connaître sa capitaine lui. Je vais les éclater les deux là. Ah bah tiens, voilà qu'Hitoshi sort de la cabine et en s'avançant, il se stoppe devant moi, Jyll en fait de même, avalant péniblement sa salive.
« Eh bien ... ça va ? Je ne vous dérange pas ? »
Mon envie d'éclater cet ange et de lui couper les ailes me brûle de l'intérieur, à tel point que mon fluide manque de m'échapper, cette force inconnue qui émerge en moi devient de plus en plus grande et de plus en plus difficile à maintenir calme. Je me laisse encore trop emporter par mes émotions et pour le coup, si Hitoshi daigne me regarder dans les yeux, il doit ressentir un profond tournis. Jyll s'interpose alors en tendant mon bras devant l'ange, sa main droite attrapant la sienne. Je ne me faisais donc pas des idées, sur Little Garden, tout cela était en train de prendre une tournure des plus intéressantes. Un sourire dont je ne saurais expliquer la définition, se profile sur mon visage, sûrement un sourire moqueur ou interloqué par cette prise de position de mon acolyte.
« Je peux savoir à quoi est-ce que tu joues Jyll ? »
« Lise, il est seul, Robina n'est pas là, laisse le tranquille il ne nous veut pas de mal. »
« À toi peut-être, mais je t'assure qu'il n'a pas l'air de me porter dans son cœur. Le regard d'un homme ne trahit pas, et ça se voit qu'il a envie de m'étriper. En soit, ça peut se comprendre, après ce qu'il a vu au port de Whiskey Peak, n'est-ce pas ? Petit ange. »
Un revers de main dans mes cheveux ponctua cette fin de phrase dites d'un air si supérieur. J'avoue m'être trop défoulée au port de Whiskey Peak après notre expédition là-bas, mais je ne regrette rien. Mes bras se croisent sous ma poitrine, ma patience est mise à rude épreuve et je déteste ce genre de situation délicate. J'ai toute confiance en Jyll, mais là, j'avoue ne pas le comprendre. Après tout, qu'est-ce qu'il trouve d'attirant à cet ange aux yeux si bizarres, ça se voit qu'il se défonce à quelque chose, il est pas très net ce garçon. Peut-être qu'en lui faisant la remarque je pourrais tenter de lui ouvrir les yeux.
« Écoute Jyll. Je ne juge pas votre relation, tu t'acoquines bien de qui tu veux ... »
« Oh Lise ... tu n'es pas ma mère. »
« Il suffit ! Laisse moi finir ! »
« ... »
Mon ton sévère fait tiquer Jyll qui n'a apparemment pas l'habitude de m'entendre m'énerver de cette façon à son égard. Il ne répond pas en retour, comprenant qu'il ne vaut mieux pas me chercher plus que ça. Pas maintenant.
« Je disais donc. Tu t'acoquines bien de qui tu veux, mais cet ange ? Regarde ces yeux ! Il n'y a rien de normal là-dedans, c'est un type louche et puis mince, Jyll ! Tu es un pirate, c'est un civil, qui s'entends plus que bien avec une satanée chasseuse de prime qui en a gros après nous. Ne nous met pas dans une situation délicate, je t'en prie. »
« Il n'y a de situation délicate que parce que tu nous as vu ... »
« CESSE DONC ! Évidemment que je vous ai vu, vous vous pavanez comme si de rien n'était, main dans la main. À quoi penses-tu ?! Nous sommes des pirates recherchés pour un beau pactole, alors continue à faire l'idiot et tu le paieras de ta vie. Quant à toi ... je ne sais même pas quoi te dire, tu ne vaux rien à mes yeux et ta simple présence m'exaspère. »
« Lise ! »
« Quoi ! Tu hausses le ton face à qui là ? Bon sang, je sens que cette semaine va être longue. »
Je n'aime pas ça du tout. Une union entre un pirate bras-droit d'une ponéglotte et un simple civil allié d'une chasseuse de prime reconnue, ça ne sonne pas bon à mes oreilles. Je préfère m'éloigner de tout cela en faisant volte-face aux deux hommes, ponctuant cela d'un nouveau revers de main dans mes cheveux. Toutes les personnes aux alentours nous fixent avec intérêt, certains s'écartent rapidement alors que je m'approche d'eux, avant de disparaître de nouveau dans la foule. Jyll est resté là, impuissant, le regard vide et sa main lâchant celle de son ange adoré. Il vient de m'énerver, et il l'a bien senti, mon regard a manqué de le faire tomber dans les pommes à deux reprises.
« Eh bien ... ça va ? Je ne vous dérange pas ? »
Mon envie d'éclater cet ange et de lui couper les ailes me brûle de l'intérieur, à tel point que mon fluide manque de m'échapper, cette force inconnue qui émerge en moi devient de plus en plus grande et de plus en plus difficile à maintenir calme. Je me laisse encore trop emporter par mes émotions et pour le coup, si Hitoshi daigne me regarder dans les yeux, il doit ressentir un profond tournis. Jyll s'interpose alors en tendant mon bras devant l'ange, sa main droite attrapant la sienne. Je ne me faisais donc pas des idées, sur Little Garden, tout cela était en train de prendre une tournure des plus intéressantes. Un sourire dont je ne saurais expliquer la définition, se profile sur mon visage, sûrement un sourire moqueur ou interloqué par cette prise de position de mon acolyte.
« Je peux savoir à quoi est-ce que tu joues Jyll ? »
« Lise, il est seul, Robina n'est pas là, laisse le tranquille il ne nous veut pas de mal. »
« À toi peut-être, mais je t'assure qu'il n'a pas l'air de me porter dans son cœur. Le regard d'un homme ne trahit pas, et ça se voit qu'il a envie de m'étriper. En soit, ça peut se comprendre, après ce qu'il a vu au port de Whiskey Peak, n'est-ce pas ? Petit ange. »
Un revers de main dans mes cheveux ponctua cette fin de phrase dites d'un air si supérieur. J'avoue m'être trop défoulée au port de Whiskey Peak après notre expédition là-bas, mais je ne regrette rien. Mes bras se croisent sous ma poitrine, ma patience est mise à rude épreuve et je déteste ce genre de situation délicate. J'ai toute confiance en Jyll, mais là, j'avoue ne pas le comprendre. Après tout, qu'est-ce qu'il trouve d'attirant à cet ange aux yeux si bizarres, ça se voit qu'il se défonce à quelque chose, il est pas très net ce garçon. Peut-être qu'en lui faisant la remarque je pourrais tenter de lui ouvrir les yeux.
« Écoute Jyll. Je ne juge pas votre relation, tu t'acoquines bien de qui tu veux ... »
« Oh Lise ... tu n'es pas ma mère. »
« Il suffit ! Laisse moi finir ! »
« ... »
Mon ton sévère fait tiquer Jyll qui n'a apparemment pas l'habitude de m'entendre m'énerver de cette façon à son égard. Il ne répond pas en retour, comprenant qu'il ne vaut mieux pas me chercher plus que ça. Pas maintenant.
« Je disais donc. Tu t'acoquines bien de qui tu veux, mais cet ange ? Regarde ces yeux ! Il n'y a rien de normal là-dedans, c'est un type louche et puis mince, Jyll ! Tu es un pirate, c'est un civil, qui s'entends plus que bien avec une satanée chasseuse de prime qui en a gros après nous. Ne nous met pas dans une situation délicate, je t'en prie. »
« Il n'y a de situation délicate que parce que tu nous as vu ... »
« CESSE DONC ! Évidemment que je vous ai vu, vous vous pavanez comme si de rien n'était, main dans la main. À quoi penses-tu ?! Nous sommes des pirates recherchés pour un beau pactole, alors continue à faire l'idiot et tu le paieras de ta vie. Quant à toi ... je ne sais même pas quoi te dire, tu ne vaux rien à mes yeux et ta simple présence m'exaspère. »
« Lise ! »
« Quoi ! Tu hausses le ton face à qui là ? Bon sang, je sens que cette semaine va être longue. »
Je n'aime pas ça du tout. Une union entre un pirate bras-droit d'une ponéglotte et un simple civil allié d'une chasseuse de prime reconnue, ça ne sonne pas bon à mes oreilles. Je préfère m'éloigner de tout cela en faisant volte-face aux deux hommes, ponctuant cela d'un nouveau revers de main dans mes cheveux. Toutes les personnes aux alentours nous fixent avec intérêt, certains s'écartent rapidement alors que je m'approche d'eux, avant de disparaître de nouveau dans la foule. Jyll est resté là, impuissant, le regard vide et sa main lâchant celle de son ange adoré. Il vient de m'énerver, et il l'a bien senti, mon regard a manqué de le faire tomber dans les pommes à deux reprises.
Une nouvelle année basée sous le signe du romantisme !
« - Eh bien ... ça va ? Je ne vous dérange pas ? »
L’air chaud et vrombissant autour de cette femme laissait supposer qu’elle était en réalité bien plus furieuse qu’elle ne voulait le laisser paraître. Hitoshi avait la sensation désagréable que l’environnement tout autour d’eux se comprimait tandis que des gouttes de transpiration roulèrent le long de son dos. Que se passait-il ?
« - Je peux savoir à quoi est-ce que tu joues Jyll ?
- Lise, il est seul, Robina n'est pas là, laisse le tranquille il ne nous veut pas de mal.
- À toi peut-être, mais je t'assure qu'il n'a pas l'air de me porter dans son cœur. Le regard d'un homme ne trahit pas, et ça se voit qu'il a envie de m'étriper. En soit, ça peut se comprendre, après ce qu'il a vu au port de Whiskey Peak, n'est-ce pas ? Petit ange. »
Le simple fait que cette dernière fasse mention si aisément, presque joyeusement, de la tragédie au port de Whiskey Peak convainc définitivement le jeune homme que cette femme était pourrie. Derrière cette belle façade et ce beau visage encadré de soyeux cheveux blonds se cachait en réalité une vile ordure, une pirate.
Jyll tentait comme il le pouvait d’arranger les choses mais l’ange sentait que la jeune femme n’en avait strictement rien à faire. À cet instant précis il aurait voulu ouvrir la bouche, réagir, mais cette impression oppressante ne le quittait pas, dissuadant l’ange ne serait-ce que de croiser le regard courroucé d’Elisabeth.
De son côté, le médecin semblait lutter contre le même ressenti qu’Hitoshi mais parvenait à parler. Les deux pirates avaient beau parler fort, l’ange savait que tous les deux faisaient attention à leurs paroles, se respectant et s’appréciant tout de même l’un et l’autre. La grande blonde perdit soudain patience et décida qu’il était temps d’ouvrir les yeux de son bras droit.
« - CESSE DONC ! Évidemment que je vous ai vu, vous vous pavanez comme si de rien n'était, main dans la main. À quoi penses-tu ?! Nous sommes des pirates recherchés pour un beau pactole, alors continue à faire l'idiot et tu le paieras de ta vie. Quant à toi ... je ne sais même pas quoi te dire, tu ne vaux rien à mes yeux et ta simple présence m'exaspère.
- Lise !
- Quoi ! Tu hausses le ton face à qui là ? Bon sang, je sens que cette semaine va être longue. »
Hitoshi ressentit subitement un relâchement, l’étrange vague de chaleur semblait peu à peu disparaître, laissant à l’ange une opportunité pour prendre la parole qu’il n’allait pas laisser passer. Faire mention de Whiskey Peak et de ses pupilles était pour le jeune homme la ligne rouge à ne pas franchir que la pirate venait de piétiner.
« - Vous savez, je repense très souvent au port de Whiskey Peak et aux cadavres calcinés que vous avez laissés en partant. Tout ça pour quoi déjà ? Ah oui pour une recette de ratatouille ! Sacrée Lise, je comprends que le Gouvernement Mondial soit terrifié en vous imaginant préparer cet immonde plat. Vous devez vraiment être fière de vous. Ah moins que… c’est quoi votre prime déjà ? 32 millions ? En fait vous ne les effrayez même pas. Mais rassurez-vous, si un canard a pu devenir Empereur nul doute qu’une ratée comme vous puisse le devenir également. Vous savez où sont les vraies terreurs des mers ? À quelques rues d’ici en train de patrouiller pour que le festival de leur Impératrice Kiyori se déroule sans accroc. Et par sans accroc ça signifie sans éclairs ou orages qui n’ont pour but que de vous rassurez sur votre capacité à effrayer les gens. Car croyez-moi Elisabeth, quand on a un sens du spectacle comme le vôtre, c’est souvent pour compenser quelque chose ou chercher à se rassurer. »
L’ange reprit son souffle, et enchaîna avant de perdre le fil de ses idées.
« - Et dire qu’on perd notre temps avec vous, une fausse blonde aigrie, alors qu’avec Jyll on pourrait vivre notre meilleure vie à bronzer sur la plage et à se moquer des gens qui tombent de leur waver. »
Une idée lui traversa l’esprit.
« - Vous savez quoi Lise, je vais vous proposer un marché. On fait une course de waver, vous et moi, et celui qui la remporte gagne Jyll pour la journée. Ça vous va ? »
Echec et mat. Hitoshi savait pertinemment que les troupes de l’Impératrice veillaient au grain et ne laisseraient pas passer le moindre écart de conduite. Lise avait beau avoir sa fierté, elle ne souhaiterait pas se mettre à dos une Impératrice aussi puissante. Quant à la course de waver il ne s’inquiétait pas trop, il était double médaillé de bronze de Skypiéa, et il s'agissait du sport national.
Le jeune homme était confiant, s’il ne tombait pas dans des pièges météorologiques tendus par la pirate, il allait l’atomiser.
L’air chaud et vrombissant autour de cette femme laissait supposer qu’elle était en réalité bien plus furieuse qu’elle ne voulait le laisser paraître. Hitoshi avait la sensation désagréable que l’environnement tout autour d’eux se comprimait tandis que des gouttes de transpiration roulèrent le long de son dos. Que se passait-il ?
« - Je peux savoir à quoi est-ce que tu joues Jyll ?
- Lise, il est seul, Robina n'est pas là, laisse le tranquille il ne nous veut pas de mal.
- À toi peut-être, mais je t'assure qu'il n'a pas l'air de me porter dans son cœur. Le regard d'un homme ne trahit pas, et ça se voit qu'il a envie de m'étriper. En soit, ça peut se comprendre, après ce qu'il a vu au port de Whiskey Peak, n'est-ce pas ? Petit ange. »
Le simple fait que cette dernière fasse mention si aisément, presque joyeusement, de la tragédie au port de Whiskey Peak convainc définitivement le jeune homme que cette femme était pourrie. Derrière cette belle façade et ce beau visage encadré de soyeux cheveux blonds se cachait en réalité une vile ordure, une pirate.
Jyll tentait comme il le pouvait d’arranger les choses mais l’ange sentait que la jeune femme n’en avait strictement rien à faire. À cet instant précis il aurait voulu ouvrir la bouche, réagir, mais cette impression oppressante ne le quittait pas, dissuadant l’ange ne serait-ce que de croiser le regard courroucé d’Elisabeth.
De son côté, le médecin semblait lutter contre le même ressenti qu’Hitoshi mais parvenait à parler. Les deux pirates avaient beau parler fort, l’ange savait que tous les deux faisaient attention à leurs paroles, se respectant et s’appréciant tout de même l’un et l’autre. La grande blonde perdit soudain patience et décida qu’il était temps d’ouvrir les yeux de son bras droit.
« - CESSE DONC ! Évidemment que je vous ai vu, vous vous pavanez comme si de rien n'était, main dans la main. À quoi penses-tu ?! Nous sommes des pirates recherchés pour un beau pactole, alors continue à faire l'idiot et tu le paieras de ta vie. Quant à toi ... je ne sais même pas quoi te dire, tu ne vaux rien à mes yeux et ta simple présence m'exaspère.
- Lise !
- Quoi ! Tu hausses le ton face à qui là ? Bon sang, je sens que cette semaine va être longue. »
Hitoshi ressentit subitement un relâchement, l’étrange vague de chaleur semblait peu à peu disparaître, laissant à l’ange une opportunité pour prendre la parole qu’il n’allait pas laisser passer. Faire mention de Whiskey Peak et de ses pupilles était pour le jeune homme la ligne rouge à ne pas franchir que la pirate venait de piétiner.
« - Vous savez, je repense très souvent au port de Whiskey Peak et aux cadavres calcinés que vous avez laissés en partant. Tout ça pour quoi déjà ? Ah oui pour une recette de ratatouille ! Sacrée Lise, je comprends que le Gouvernement Mondial soit terrifié en vous imaginant préparer cet immonde plat. Vous devez vraiment être fière de vous. Ah moins que… c’est quoi votre prime déjà ? 32 millions ? En fait vous ne les effrayez même pas. Mais rassurez-vous, si un canard a pu devenir Empereur nul doute qu’une ratée comme vous puisse le devenir également. Vous savez où sont les vraies terreurs des mers ? À quelques rues d’ici en train de patrouiller pour que le festival de leur Impératrice Kiyori se déroule sans accroc. Et par sans accroc ça signifie sans éclairs ou orages qui n’ont pour but que de vous rassurez sur votre capacité à effrayer les gens. Car croyez-moi Elisabeth, quand on a un sens du spectacle comme le vôtre, c’est souvent pour compenser quelque chose ou chercher à se rassurer. »
L’ange reprit son souffle, et enchaîna avant de perdre le fil de ses idées.
« - Et dire qu’on perd notre temps avec vous, une fausse blonde aigrie, alors qu’avec Jyll on pourrait vivre notre meilleure vie à bronzer sur la plage et à se moquer des gens qui tombent de leur waver. »
Une idée lui traversa l’esprit.
« - Vous savez quoi Lise, je vais vous proposer un marché. On fait une course de waver, vous et moi, et celui qui la remporte gagne Jyll pour la journée. Ça vous va ? »
Echec et mat. Hitoshi savait pertinemment que les troupes de l’Impératrice veillaient au grain et ne laisseraient pas passer le moindre écart de conduite. Lise avait beau avoir sa fierté, elle ne souhaiterait pas se mettre à dos une Impératrice aussi puissante. Quant à la course de waver il ne s’inquiétait pas trop, il était double médaillé de bronze de Skypiéa, et il s'agissait du sport national.
Le jeune homme était confiant, s’il ne tombait pas dans des pièges météorologiques tendus par la pirate, il allait l’atomiser.
Je ne me suis pas éloignée assez ? Apparemment non, j'entends toujours la voix désagréable de l'ange à mes oreilles. Ses piètres paroles me passent au dessus, je daigne seulement me tourner vers lui lorsqu'il me parle alors d'une course de Waver ? Penses t-il que je sois venue ici pour m'amuser ? Je lève alors les yeux au ciel en poussant un long souffle ennuyée, vais-je vraiment me lancer là-dedans pour gagner l'autorisation de garder Jyll avec moi une journée ? Oh se serait trop d'honneur de remporter cette compétition. Je vais l'exploser cet ange de malheur, il va me rendre mon médecin aussi vite qu'il me l'a prit.
« C'est si ridicule. Je n'ai jamais fait de cet engin, ce sport de bouseux ne peut venir que de votre contrée à n'en pas douter, c'est bien reconnaissable. »
Je n'aurais qu'à lui lancer un cyclone en pleine course ou à lui faire tomber un orage dessus pour gagner, il ne dispose que de ses connaissances avec l'engin en question, à côté de ça il n'a rien d'autre. L'ange semble bien déterminé à remporter cette pseudo compétition, il s'élance alors le premier dans les rues pavés du festival pour nous guider jusqu'au port de l'île. Nous restons en arrière avec Jyll. Ce dernier tente de s'approcher de moi pour entamer une discussion, je l'arrête immédiatement en levant la main droite et en posant brutalement mon index sur sa bouche entre-ouverte.
« J'entends un son et je te renvoie sur les Blues. C'est à cause de toi qu'on en est là. Si je me ridiculise sur cet engin de gueux, je te jure que tu vas regretter d'être devenu mon acolyte. »
« ... Désolé Lise, je ne voulais pas que ça aille si loin. »
« Si loin ? Oh mais ce n'est qu'un concours de course de Waver ahah. »
Dis-je à mon acolyte, un faux sourire sur le visage alors que ma main droite commençait à l'étrangler.
« Liiiise tu me fais mal. »
« Pardon. C'est les nerfs. »
Nous arrivons enfin à bon port, deux Wavers sont posés sur l'eau devant nous, comme si tout était déjà prévu depuis un moment. C'est à cet instant qu'un mini dinosaure décida de me bouscule pour me pousser sur l'un d'eux, il ne me fallut que quelques secondes pour attraper la bête par la gueule pour la maintenir close entre mes deux mains.
« C'est à toi ce machin ? Elle me bouscule encore une fois et elle rejoint ses ancêtres, et je parle pas de la renvoyer sur Little Garden. »
Dis-je en relâchant la bestiole sur mon acolyte qui la réceptionna si calmement, oh bah tiens, ils ont déjà fait connaissance apparemment.
« Bon, je n'ai pas tout ton temps. Explique moi le parcours. »
Terminais-je par dire à Hitoshi en ponctuant cela d'un revers de main dans mes longs cheveux argentés. Afin de me mettre dans le thème je pris le temps de jeter ma cape à Jyll qui ne méritait qu'à devenir un porte manteau pour oser m'infliger cela. Je n'étais à présent vêtue que d'un simple sweat crop-top blanc à languettes avec une mini-jupe noire et mes indémodables bottes hautes noires à talons. Mon Climat-Tact est bien visible, accroché à ma ceinture et il y restera.
« C'est si ridicule. Je n'ai jamais fait de cet engin, ce sport de bouseux ne peut venir que de votre contrée à n'en pas douter, c'est bien reconnaissable. »
Je n'aurais qu'à lui lancer un cyclone en pleine course ou à lui faire tomber un orage dessus pour gagner, il ne dispose que de ses connaissances avec l'engin en question, à côté de ça il n'a rien d'autre. L'ange semble bien déterminé à remporter cette pseudo compétition, il s'élance alors le premier dans les rues pavés du festival pour nous guider jusqu'au port de l'île. Nous restons en arrière avec Jyll. Ce dernier tente de s'approcher de moi pour entamer une discussion, je l'arrête immédiatement en levant la main droite et en posant brutalement mon index sur sa bouche entre-ouverte.
« J'entends un son et je te renvoie sur les Blues. C'est à cause de toi qu'on en est là. Si je me ridiculise sur cet engin de gueux, je te jure que tu vas regretter d'être devenu mon acolyte. »
« ... Désolé Lise, je ne voulais pas que ça aille si loin. »
« Si loin ? Oh mais ce n'est qu'un concours de course de Waver ahah. »
Dis-je à mon acolyte, un faux sourire sur le visage alors que ma main droite commençait à l'étrangler.
« Liiiise tu me fais mal. »
« Pardon. C'est les nerfs. »
Nous arrivons enfin à bon port, deux Wavers sont posés sur l'eau devant nous, comme si tout était déjà prévu depuis un moment. C'est à cet instant qu'un mini dinosaure décida de me bouscule pour me pousser sur l'un d'eux, il ne me fallut que quelques secondes pour attraper la bête par la gueule pour la maintenir close entre mes deux mains.
« C'est à toi ce machin ? Elle me bouscule encore une fois et elle rejoint ses ancêtres, et je parle pas de la renvoyer sur Little Garden. »
Dis-je en relâchant la bestiole sur mon acolyte qui la réceptionna si calmement, oh bah tiens, ils ont déjà fait connaissance apparemment.
« Bon, je n'ai pas tout ton temps. Explique moi le parcours. »
Terminais-je par dire à Hitoshi en ponctuant cela d'un revers de main dans mes longs cheveux argentés. Afin de me mettre dans le thème je pris le temps de jeter ma cape à Jyll qui ne méritait qu'à devenir un porte manteau pour oser m'infliger cela. Je n'étais à présent vêtue que d'un simple sweat crop-top blanc à languettes avec une mini-jupe noire et mes indémodables bottes hautes noires à talons. Mon Climat-Tact est bien visible, accroché à ma ceinture et il y restera.
Une nouvelle année basée sous le signe du romantisme !
« - Bon, je n'ai pas tout ton temps. Explique-moi le parcours. »
Comment avait-elle convaincu Jyll de la rejoindre dans son équipage ? Qu’est-ce que l’homme lui trouvait ? Quel passé douloureux pouvait justifier un tel comportement ? Aucun. Pour Hitoshi son comportement et ses actes n’étaient pas justifiables. C’était vraiment dommage que la pirate ne soit pas une maudite, autrement le jeune Skypién l’aurait jetée dans la mer avec joie.
Elle allait évidemment se servir de ses pouvoirs climatiques lors de cette course pour l’emporter mais l’ange ne comptait pas se laisser faire. Il avait bien une botte secrète mais elle n’était utilisable qu’une unique fois.
Il s’approcha des deux wavers posés sur la plage.
« - C’est très simple. Vous voyez l’île au loin ? Celle avec le palmier ? Il y a deux drapeaux plantés dans le sable. Le but est d’aller récupérer le nôtre et de le planter ici-même. C’est aussi simple que ça. »
Hitoshi regardait du coin de l’œil Jyll qui tenait toujours Mizuiro contre lui.
« - J’aurais bien souhaité que l’on n’utilise pas de subterfuges ou de coups fourrés mais bon… Vous êtes une pirate donc on partir du principe qu’il y en aura forcément. »
D’un rapide coup d’œil l’ange évalua la qualité des wavers et constata malheureusement qu’aucun des deux ne semblait plus rapide que l’autre. Ceci lui aurait permis d’avoir un avantage au départ, mais tant pis, il allait devoir faire sans.
Hitoshi s’installa dans celui de droite et planta son regard déterminé dans celui de Lise.
« - Jyll donnera le top départ. Prête ? »
Comment avait-elle convaincu Jyll de la rejoindre dans son équipage ? Qu’est-ce que l’homme lui trouvait ? Quel passé douloureux pouvait justifier un tel comportement ? Aucun. Pour Hitoshi son comportement et ses actes n’étaient pas justifiables. C’était vraiment dommage que la pirate ne soit pas une maudite, autrement le jeune Skypién l’aurait jetée dans la mer avec joie.
Elle allait évidemment se servir de ses pouvoirs climatiques lors de cette course pour l’emporter mais l’ange ne comptait pas se laisser faire. Il avait bien une botte secrète mais elle n’était utilisable qu’une unique fois.
Il s’approcha des deux wavers posés sur la plage.
« - C’est très simple. Vous voyez l’île au loin ? Celle avec le palmier ? Il y a deux drapeaux plantés dans le sable. Le but est d’aller récupérer le nôtre et de le planter ici-même. C’est aussi simple que ça. »
Hitoshi regardait du coin de l’œil Jyll qui tenait toujours Mizuiro contre lui.
« - J’aurais bien souhaité que l’on n’utilise pas de subterfuges ou de coups fourrés mais bon… Vous êtes une pirate donc on partir du principe qu’il y en aura forcément. »
D’un rapide coup d’œil l’ange évalua la qualité des wavers et constata malheureusement qu’aucun des deux ne semblait plus rapide que l’autre. Ceci lui aurait permis d’avoir un avantage au départ, mais tant pis, il allait devoir faire sans.
Hitoshi s’installa dans celui de droite et planta son regard déterminé dans celui de Lise.
« - Jyll donnera le top départ. Prête ? »
Les jugements de valeur du petit ange me passent au dessus, je me contente d'écouter son parcours afin de comprendre comment tout ça va se dérouler. Bon, je ne suis pas idiote, il va falloir user de stratagème pour le vaincre dans son propre sport. Je m'installe sur l'engin céleste en prenant en main les deux poignets devant moi. Le tout n'a pas l'air d'être très stable, je suppose qu'il faut un minimum d'équilibre pour pouvoir maîtriser cette machine, à bien y regarder c'est comme se laisser porter par le vent, gainer et avancer en faisant attention aux obstacles. Je compare cela à de la science météorologique alors qu'il ne s'agit que d'un stupide moyen de transport. Le départ va être donné par mon acolyte qui se place à côté de nous, sur le rivage je le vois lever sa main.
« Lise ... ne fait rien d'insensé. »
« Je sais ce que je fais. »
Le voilà qui abaisse sa main, la course démarre alors que nos deux dials à réactions se mettent à vrombir. La course démarre et une pléthore de civils se sont déjà rassemblés pour nous encourager alors même que nos identités leurs sont inconnus.
L'air souffle dans mes longs cheveux qui virevoltent en arrière, la puissance de cet engin n'est pas ce que j'imaginais, c'est véritablement dur de maintenir le cap, je me vois déjà partir sur la gauche. On dirait que la navigation assistée n'est pas acquise par tous. Je maintiens fermement le guidon entre mes mains en maintenant un cap vers cette île où deux drapeaux reposent. J'ai l'air d'être au coude à coude avec Hitoshi, il risque de prendre l'avantage bien vite, à en juger sa conduite il maitrise le Waver mieux que personne ici, et ma simple fierté ne peut pas le laisser gagner. Tout en tremblotant d'une main je saisis mon arme climatique.
« Malgré le temps ensoleillé, un vent du Nord va souffler. Une dépression atmosphérique semble annoncer un violent orage à l'horizon. Cyclone Tempo ! »
Un élan risqué me fit lancer mon arme sur tout l'horizon à ma gauche, la rencontre entre l'air chaud et l'air froid qui en sort déclenche alors de fortes bourrasques ascendantes qui ont pour effet de soulever de véritables tornades aquatiques, ne durant certes pas longtemps, à leur retombée, de véritables syphons se sont formés à la surface de l'eau. Je donne un coup d'accélération à mon Waver qui vrombit de plus belle, l'île est proche. Je tends alors ma main gauche pour récupérer mon boomerang climatique que je réajuste à ma ceinture, le clapotis de l'eau m'éclabousse légèrement le visage, c'est avec le sourire aux lèvres que j'accélère une dernière fois à quelques mètres de la mini-île pour finir par prendre appui sur le rebord de mon Waver afin de rejoindre l'île, mon embarcation continue sa course sur quelques mètres avant de s'échouer un peu plus loin. Une fois le pied sur le sable je ne perd pas de temps pour me ruer sur mon drapeau et l'attraper.
« On s'en sort, mon petit ange ? »
« Lise ... ne fait rien d'insensé. »
« Je sais ce que je fais. »
Le voilà qui abaisse sa main, la course démarre alors que nos deux dials à réactions se mettent à vrombir. La course démarre et une pléthore de civils se sont déjà rassemblés pour nous encourager alors même que nos identités leurs sont inconnus.
L'air souffle dans mes longs cheveux qui virevoltent en arrière, la puissance de cet engin n'est pas ce que j'imaginais, c'est véritablement dur de maintenir le cap, je me vois déjà partir sur la gauche. On dirait que la navigation assistée n'est pas acquise par tous. Je maintiens fermement le guidon entre mes mains en maintenant un cap vers cette île où deux drapeaux reposent. J'ai l'air d'être au coude à coude avec Hitoshi, il risque de prendre l'avantage bien vite, à en juger sa conduite il maitrise le Waver mieux que personne ici, et ma simple fierté ne peut pas le laisser gagner. Tout en tremblotant d'une main je saisis mon arme climatique.
« Malgré le temps ensoleillé, un vent du Nord va souffler. Une dépression atmosphérique semble annoncer un violent orage à l'horizon. Cyclone Tempo ! »
Un élan risqué me fit lancer mon arme sur tout l'horizon à ma gauche, la rencontre entre l'air chaud et l'air froid qui en sort déclenche alors de fortes bourrasques ascendantes qui ont pour effet de soulever de véritables tornades aquatiques, ne durant certes pas longtemps, à leur retombée, de véritables syphons se sont formés à la surface de l'eau. Je donne un coup d'accélération à mon Waver qui vrombit de plus belle, l'île est proche. Je tends alors ma main gauche pour récupérer mon boomerang climatique que je réajuste à ma ceinture, le clapotis de l'eau m'éclabousse légèrement le visage, c'est avec le sourire aux lèvres que j'accélère une dernière fois à quelques mètres de la mini-île pour finir par prendre appui sur le rebord de mon Waver afin de rejoindre l'île, mon embarcation continue sa course sur quelques mètres avant de s'échouer un peu plus loin. Une fois le pied sur le sable je ne perd pas de temps pour me ruer sur mon drapeau et l'attraper.
« On s'en sort, mon petit ange ? »
Une nouvelle année basée sous le signe du romantisme !
Et c’est parti !
Dès le signal lancé, Hitoshi démarra plein gaz, faisant vrombir l’embarcation. Ce n’était définitivement pas un waver de grande qualité, le jeune homme le sentait à la conduite. S’il avait eu son waver de Skypiéa, l’affaire aurait été tout autre. De son côté il devait reconnaître que Lise ne s’en sortait pas si mal, elle déviait à gauche, certes, mais pour les débutant l’enjeu était davantage de ne pas finir à l’eau que d’avoir une trajectoire rectiligne.
Les cheveux châtains de l’ange virevoltaient au gré de l’air marin tandis que des fines gouttes d’eau de mer venaient lui fouetter le visage. À cet instant, Hitoshi réalisa à quel point ce sport lui avait manqué. Pratiqué quasiment de façon hebdomadaire sur son île natale, depuis son départ il n’avait jamais eu l’occasion d’en refaire. Déterminé à gagner mais heureux, le jeune homme profitait de chaque instant.
Du coin de l’œil, Hitoshi observa la pirate saisir son bâton climatique et le jeter tel un boomerang sur sa gauche. Avec les courants marins, Lise possédait une arme qui pouvait se révéler extrêmement dangereuse. Les encouragements des personnes venues s’installer sur la plage lui permit de se reconcentrer. L’équilibre sur un waver était précaire, le jeune homme ne pouvait pas se permettre de se déconcentrer. Quoi qu’il advienne et quel que soit le phénomène météorologique, il y ferait face en temps voulu.
Il posa enfin le pied sur l’île au palmier et se précipita vers son drapeau bleu. Lise était juste derrière lui et il ne devait pas la laisser progresser. La jeune femme avait dû être portée par certains vents marins, autrement comment expliquer qu’elle ne soit pas davantage derrière lui ? L’interrompant dans ses pensées, l’ange eut juste le temps de voir le phare du waver de la pirate, lancé à pleine allure sur le sable avant de ressentir un puissant choc. Hitoshi venait de payer très cher son moment d’égarement. Quelques sifflets se firent entendre sur la plage devant ce manque de fair-play mais pas de quoi arrêter Lise qui s’empara de son drapeau.
« - On s'en sort, mon petit ange ?
- Vieille tchoin… »
Enfourchant son waver, elle repartit aussi vite qu’elle était venue. L’ange se releva, saisit à son tour son drapeau et prit la mer. Devant lui se dressaient d’imposantes trombes marines. Ces dernières, formées juste après le passage de Lise, allaient définitivement l’empêcher de gagner. Le jeune homme sentait déjà son waver ralentir et l’écart avec la pirate se creuser. Il était temps de sortir sa botte secrète.
Hitoshi sortit de sa poche l’un de ses deux impacts dials. Très abîmé depuis le début de ses aventures sur la Mer Bleue, l’ange savait que désormais il s’agissait d’une incroyable bombe à retardement. Il aurait dû s’en débarrasser depuis bien longtemps mais à cet instant il fut ravi d’avoir (encore) procrastiné. Il colla son deuxième impact dial au premier… et se lança.
« - Cloud-wave ! »
L’énergie du premier propulsa le second à la vitesse d’une balle qui se retrouva bien vite au cœur des trombes marines, pas très loin de Lise. Les fissures du coquillage s’élargirent et son arme sembla s’éventrer sur elle-même. Des ratons de lumières blanches jaillirent un peu partout faisant fuir les poissons lanternes aux alentours qui sentirent le danger. L’explosion fut telle qu’elle souffla instantanément les trombes marines tandis que l’onde de choc chassa les nuages aussi aisément comme on souffle une bougie.
Lise, aussi puissante soit elle, n’aurait jamais le temps avant l’arrivée de remettre en place de nouveaux dangers météorologiques et Hitoshi était sûr qu’elle n’était pas indemne de cette explosion. Accélérant franchement, l’ange gagnait rapidement du terrain.
Dès le signal lancé, Hitoshi démarra plein gaz, faisant vrombir l’embarcation. Ce n’était définitivement pas un waver de grande qualité, le jeune homme le sentait à la conduite. S’il avait eu son waver de Skypiéa, l’affaire aurait été tout autre. De son côté il devait reconnaître que Lise ne s’en sortait pas si mal, elle déviait à gauche, certes, mais pour les débutant l’enjeu était davantage de ne pas finir à l’eau que d’avoir une trajectoire rectiligne.
Les cheveux châtains de l’ange virevoltaient au gré de l’air marin tandis que des fines gouttes d’eau de mer venaient lui fouetter le visage. À cet instant, Hitoshi réalisa à quel point ce sport lui avait manqué. Pratiqué quasiment de façon hebdomadaire sur son île natale, depuis son départ il n’avait jamais eu l’occasion d’en refaire. Déterminé à gagner mais heureux, le jeune homme profitait de chaque instant.
Du coin de l’œil, Hitoshi observa la pirate saisir son bâton climatique et le jeter tel un boomerang sur sa gauche. Avec les courants marins, Lise possédait une arme qui pouvait se révéler extrêmement dangereuse. Les encouragements des personnes venues s’installer sur la plage lui permit de se reconcentrer. L’équilibre sur un waver était précaire, le jeune homme ne pouvait pas se permettre de se déconcentrer. Quoi qu’il advienne et quel que soit le phénomène météorologique, il y ferait face en temps voulu.
Il posa enfin le pied sur l’île au palmier et se précipita vers son drapeau bleu. Lise était juste derrière lui et il ne devait pas la laisser progresser. La jeune femme avait dû être portée par certains vents marins, autrement comment expliquer qu’elle ne soit pas davantage derrière lui ? L’interrompant dans ses pensées, l’ange eut juste le temps de voir le phare du waver de la pirate, lancé à pleine allure sur le sable avant de ressentir un puissant choc. Hitoshi venait de payer très cher son moment d’égarement. Quelques sifflets se firent entendre sur la plage devant ce manque de fair-play mais pas de quoi arrêter Lise qui s’empara de son drapeau.
« - On s'en sort, mon petit ange ?
- Vieille tchoin… »
Enfourchant son waver, elle repartit aussi vite qu’elle était venue. L’ange se releva, saisit à son tour son drapeau et prit la mer. Devant lui se dressaient d’imposantes trombes marines. Ces dernières, formées juste après le passage de Lise, allaient définitivement l’empêcher de gagner. Le jeune homme sentait déjà son waver ralentir et l’écart avec la pirate se creuser. Il était temps de sortir sa botte secrète.
Hitoshi sortit de sa poche l’un de ses deux impacts dials. Très abîmé depuis le début de ses aventures sur la Mer Bleue, l’ange savait que désormais il s’agissait d’une incroyable bombe à retardement. Il aurait dû s’en débarrasser depuis bien longtemps mais à cet instant il fut ravi d’avoir (encore) procrastiné. Il colla son deuxième impact dial au premier… et se lança.
« - Cloud-wave ! »
L’énergie du premier propulsa le second à la vitesse d’une balle qui se retrouva bien vite au cœur des trombes marines, pas très loin de Lise. Les fissures du coquillage s’élargirent et son arme sembla s’éventrer sur elle-même. Des ratons de lumières blanches jaillirent un peu partout faisant fuir les poissons lanternes aux alentours qui sentirent le danger. L’explosion fut telle qu’elle souffla instantanément les trombes marines tandis que l’onde de choc chassa les nuages aussi aisément comme on souffle une bougie.
Lise, aussi puissante soit elle, n’aurait jamais le temps avant l’arrivée de remettre en place de nouveaux dangers météorologiques et Hitoshi était sûr qu’elle n’était pas indemne de cette explosion. Accélérant franchement, l’ange gagnait rapidement du terrain.
Malgré l'avance que je venais de prendre grâce au coup que mon Waver a donné au sien, je ne pensais pas qu'il serait capable de revenir aussi vite dans la course, usant de stratagèmes dignes d'un ange, le voilà qui créa une puissante explosion sortie de je ne sais où. Je le vois alors s'envoler au dessus de nous, le choc me forçant à m'accroupir dans mon embarcation en tenant fermement le guidon pour ne pas me faire emporter par la houle. Ce choc a également pour effet de dissiper toutes mes dépressions atmosphériques ainsi que les nuages qui venaient de se former au dessus de notre parcours. Oh cet ange a le don de m'énerver, d'où est-ce qu'il sort une botte secrète comme ça ?! Ma fierté me laisse un goût amer au fond de la gorge, j'avale péniblement ma salive en mettant les pleins gaz, le moteur en dial de mon Waver gronde un moment avant de vrombir de nouveau de m'envoyer en ligne droite à une vitesse folle.
« Je ne pourrais jamais le rattraper, cet idiot m'a surpris. »
De la pluie retombe sur notre chemin, l'effet de mes créations météorologiques, réduites à néant par un simple idiot d'ange avec ses coups fourrés. Lui qui me critiquait au début, on dirait qu'il ne manque pas de ressources pour retourner sa veste. La victoire ne sera pas mienne, il a prit de l'avance, je ne suis clairement pas à l'aise sur ce moyen de transport, impossible de le rattraper maintenant. J'ai beau réfléchir, rien ne me vient à l'esprit, j'accélère encore et encore mais cette ligne d'arrivée semble s'éloigner de plus en plus à mesure que je m'en approche, je vois Hitoshi bien devant moi se battre corps et âme pour obtenir ce qu'il désire. Alors ils sont vraiment sérieux ces deux-là ? Cet ange est prêt à tout faire pour Jyll ? Je jette un rapide coup d'oeil à mon acolyte sur le bord de la rive qui zieute l'ange avec tant d'intérêt, je comprends. Je n'aurais pas le temps de créer de nouveaux nuages et lancer un cyclone tempo maintenant me mettrait plus dans l'inconfort qu'autre chose. Ma mesquinerie me pousserait à user d'un mirage tempo pour passer la ligne d'arrivée comme si de rien n'était et m'accorder une victoire illégale ... mais non, ce n'est pas le moment de jouer cette carte. Pas ici, pas avec eux.
« Oh fait chier ... »
La résignation, est un sentiment que je n'ai pas l'habitude de ressentir, et je dois bien dire que je n'aime pas ça. Mais il y a des choses dans ce monde, qui poussent certaines Hommes à se donner corps et âme dans la compétition, j'avouerais que je n'ai jamais ressenti ce sentiment, mais je peux bien accepter qu'Hitoshi le ressente, ça se voit, ça crève les yeux. J'ai beau continuer d'accélérer, ma tête est ailleurs, ce simple moment de course de Waver m'a apprit tellement de choses que je me laisse porter par les dernières vagues après la ligne d'arrivée. Hitoshi est déjà arrivé depuis une bonne minute avec moi, tous les civils scandent son nom, certains sifflent le mien en hurlant à la triche. Jyll est le seul à s'approcher de mon Waver en me tendant la main.
« Viens. Qu'est-ce que tu nous as fait sur la fin ? J'aurais juré que tu pouvais gagner. »
« Laisse moi. »
J'approche mon Waver de la côte en me tournant finalement vers Hitoshi, le grand gagnant va t-il me lancer des pics bien placés ? Je n'attends que ça avant de pouvoir disparaître de nouveau parmi la foule.
« Je ne pourrais jamais le rattraper, cet idiot m'a surpris. »
De la pluie retombe sur notre chemin, l'effet de mes créations météorologiques, réduites à néant par un simple idiot d'ange avec ses coups fourrés. Lui qui me critiquait au début, on dirait qu'il ne manque pas de ressources pour retourner sa veste. La victoire ne sera pas mienne, il a prit de l'avance, je ne suis clairement pas à l'aise sur ce moyen de transport, impossible de le rattraper maintenant. J'ai beau réfléchir, rien ne me vient à l'esprit, j'accélère encore et encore mais cette ligne d'arrivée semble s'éloigner de plus en plus à mesure que je m'en approche, je vois Hitoshi bien devant moi se battre corps et âme pour obtenir ce qu'il désire. Alors ils sont vraiment sérieux ces deux-là ? Cet ange est prêt à tout faire pour Jyll ? Je jette un rapide coup d'oeil à mon acolyte sur le bord de la rive qui zieute l'ange avec tant d'intérêt, je comprends. Je n'aurais pas le temps de créer de nouveaux nuages et lancer un cyclone tempo maintenant me mettrait plus dans l'inconfort qu'autre chose. Ma mesquinerie me pousserait à user d'un mirage tempo pour passer la ligne d'arrivée comme si de rien n'était et m'accorder une victoire illégale ... mais non, ce n'est pas le moment de jouer cette carte. Pas ici, pas avec eux.
« Oh fait chier ... »
La résignation, est un sentiment que je n'ai pas l'habitude de ressentir, et je dois bien dire que je n'aime pas ça. Mais il y a des choses dans ce monde, qui poussent certaines Hommes à se donner corps et âme dans la compétition, j'avouerais que je n'ai jamais ressenti ce sentiment, mais je peux bien accepter qu'Hitoshi le ressente, ça se voit, ça crève les yeux. J'ai beau continuer d'accélérer, ma tête est ailleurs, ce simple moment de course de Waver m'a apprit tellement de choses que je me laisse porter par les dernières vagues après la ligne d'arrivée. Hitoshi est déjà arrivé depuis une bonne minute avec moi, tous les civils scandent son nom, certains sifflent le mien en hurlant à la triche. Jyll est le seul à s'approcher de mon Waver en me tendant la main.
« Viens. Qu'est-ce que tu nous as fait sur la fin ? J'aurais juré que tu pouvais gagner. »
« Laisse moi. »
J'approche mon Waver de la côte en me tournant finalement vers Hitoshi, le grand gagnant va t-il me lancer des pics bien placés ? Je n'attends que ça avant de pouvoir disparaître de nouveau parmi la foule.
En temps qu'agent missionnée secrètement pour le festival, il y a une chose que je me dois de faire : c'est de vérifier toutes les infrastructures qui pourraient causer du tort à nos bons citoyens du gouvernement mondial. Et en plein coeur de ce pont immense, il y a bien une chose qu'il me semble important d'inspecter : la boite à voeux.
Habillée de mon sublime kimono arrachée de vilaines pattes d'araignées, je m'approche alors de cette boîte, attrapant une feuille et une plume mise à disposition et m'installe sur l'une des petites table à hauteur d'homme pour rédiger un soit disant vœu à cette pirate qui se prend pour une déesse... L'idée ? La provoquer et voir le résultat. Lui demander l'impossible aussi, puisque c'est une soit disant déesse !
Franchement, je serai bien étonnée si mon vœu se réalisait, mais si c'est le cas, alors j'accepterai de bien vouloir réfléchir à la possibilité que peut être cette mégère impératrice pirate est assez puissante pour se faire appeler "Déesse". Satisfaite de mon écrit, je le mets alors dans la boite si vilainement décorée à l'effigie de la fameuse Kiyori Tashahari et disparait de l'endroit après avoir inspecter du regard tous les alentours, au cas où quelque chose d'anormal me sauterait aux yeux.
Et finalement, l'anormal se pose alors juste devant mes yeux.
- Non mais sérieusement... Tu m'aimes à ce point que tu me suis maintenant ?
Capulina alias Agent Tarentule a encore trouvé le moyen de venir m'emmerder pendant le festival... Alors quoi ? Je lui manque déjà c'est ça ?
- Toujours aussi seul à ce que je vois. Haha! Le monde ne tourne pas autour de toi, ma chère Petite Fleur. Je profite de ma pause pour faire comme la plupart, un vœu. Il faut bien se fondre dans la masse. N'est pas ce que tu es venu faire? A moins que tu espère qu'une pirate mégalomane te trouve un partenaire ? Bonne chance à elle. Hihi !
- Dans ce cas, je te laisse, ton vœu risque d'être assez long vu tout ce que tu as à souhaiter et je ne voudrai pas te faire perdre du temps...
Je lui souris, moqueuse, avant de reprendre ma route en choisissant de ne pas lui accorder plus de crédit. Après tout, le festival est bien assez grand pour que je n'ai plus à croiser sa petite personne. Sauf si effectivement, madame me suit... Ce qui m'obligerait une nouvelle fois à devoir supporter sa détestable compagnie.
- Oh! Tu viens de le réaliser. Battre en retraite devant moi, je pensais devoir faire plus d'effort pour déranger ton ego aussi fragile que tes pétales! Tu es fatigué, c'est ça ? Tu vieillis, Petite Fleur! Hihi!
- Fatiguée de passer du temps avec des êtres insignifiants telle que toi l'araignée. Mais je t'en prie, continue donc ton petit jeu toute seule ! Après tout tu n'as besoin de personne pour être ridicule.
Sans même me retourner, je continue ma route tout en te faisant un au revoir en levant ma main au dessus de mon épaule, la laissant en plan avec son potentiel vœu en tête et surement sa rage de n'avoir une nouvelle fois pas réussi à m'atteindre...
De toute façon, j'ai bien mieux à faire que de répondre à ces petites facéties à deux berrys. Et d'ailleurs, à l'autre bout du pont, je crois voir un assez grand rassemblement de personne scandant un nom. Une activité que j'aurai loupé ? Une attaque prochaine de pirate sur ce bon peuple du gouvernement mondial ?
Curieuse, je pars donc en direction de cet attroupement qui semble accueillir les concurrents d'une course de Waver... Hm... Intéressant.
Habillée de mon sublime kimono arrachée de vilaines pattes d'araignées, je m'approche alors de cette boîte, attrapant une feuille et une plume mise à disposition et m'installe sur l'une des petites table à hauteur d'homme pour rédiger un soit disant vœu à cette pirate qui se prend pour une déesse... L'idée ? La provoquer et voir le résultat. Lui demander l'impossible aussi, puisque c'est une soit disant déesse !
Franchement, je serai bien étonnée si mon vœu se réalisait, mais si c'est le cas, alors j'accepterai de bien vouloir réfléchir à la possibilité que peut être cette mégère impératrice pirate est assez puissante pour se faire appeler "Déesse". Satisfaite de mon écrit, je le mets alors dans la boite si vilainement décorée à l'effigie de la fameuse Kiyori Tashahari et disparait de l'endroit après avoir inspecter du regard tous les alentours, au cas où quelque chose d'anormal me sauterait aux yeux.
Et finalement, l'anormal se pose alors juste devant mes yeux.
- Non mais sérieusement... Tu m'aimes à ce point que tu me suis maintenant ?
Capulina alias Agent Tarentule a encore trouvé le moyen de venir m'emmerder pendant le festival... Alors quoi ? Je lui manque déjà c'est ça ?
- Toujours aussi seul à ce que je vois. Haha! Le monde ne tourne pas autour de toi, ma chère Petite Fleur. Je profite de ma pause pour faire comme la plupart, un vœu. Il faut bien se fondre dans la masse. N'est pas ce que tu es venu faire? A moins que tu espère qu'une pirate mégalomane te trouve un partenaire ? Bonne chance à elle. Hihi !
- Dans ce cas, je te laisse, ton vœu risque d'être assez long vu tout ce que tu as à souhaiter et je ne voudrai pas te faire perdre du temps...
Je lui souris, moqueuse, avant de reprendre ma route en choisissant de ne pas lui accorder plus de crédit. Après tout, le festival est bien assez grand pour que je n'ai plus à croiser sa petite personne. Sauf si effectivement, madame me suit... Ce qui m'obligerait une nouvelle fois à devoir supporter sa détestable compagnie.
- Oh! Tu viens de le réaliser. Battre en retraite devant moi, je pensais devoir faire plus d'effort pour déranger ton ego aussi fragile que tes pétales! Tu es fatigué, c'est ça ? Tu vieillis, Petite Fleur! Hihi!
- Fatiguée de passer du temps avec des êtres insignifiants telle que toi l'araignée. Mais je t'en prie, continue donc ton petit jeu toute seule ! Après tout tu n'as besoin de personne pour être ridicule.
Sans même me retourner, je continue ma route tout en te faisant un au revoir en levant ma main au dessus de mon épaule, la laissant en plan avec son potentiel vœu en tête et surement sa rage de n'avoir une nouvelle fois pas réussi à m'atteindre...
De toute façon, j'ai bien mieux à faire que de répondre à ces petites facéties à deux berrys. Et d'ailleurs, à l'autre bout du pont, je crois voir un assez grand rassemblement de personne scandant un nom. Une activité que j'aurai loupé ? Une attaque prochaine de pirate sur ce bon peuple du gouvernement mondial ?
Curieuse, je pars donc en direction de cet attroupement qui semble accueillir les concurrents d'une course de Waver... Hm... Intéressant.