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[Festival Kiyori] Une nouvelle année basée sous le signe du romantisme !

Rappel du premier message :

Le monde est en train de bouger, suite à une certaine annonce que j'ai pu voir passer dans le journal, on dirait que de nouveaux empereurs ont été annoncés par le Gouvernement. Ce même Gouvernement qui a l'audace de nommer un Canard empereur ? Il en faut pour tous les goûts me direz-vous, mais bon là, ça casse la démarche imposante que veux se donner ce conseil d'imbéciles. C'est sûrement le coup d'un stagiaire qui a inversé ses cartes à jouer avec les avis de recherches retenus pour le poste. Enfin, tout porte à croire que la décision d'organiser un festival sur Grand Line, par la grande Déesse Enfant, Kiyori, semble lié à tout ça. À vrai dire je ne peux que la comprendre, cette gamine devenue Impératrice n'a pas brillé par ses exploits dernièrement. Entre les affrontements qui ont lieu en ce moment même sur le Nouveau Monde pour destituer le Malvoulant, Red qui devient Empereur ... de grandes choses vont arriver mais la Déesse-Enfant, vraisemblablement trop mise de côté, semble vouloir montrer pourquoi elle a cette place ô combien convoitée.

« Lise, quand tu auras finie de rêvasser, j'aperçois la terre. »

Une voix suave et en même temps emplie d'impatience se profile dans mon dos, j'entre-ouvre les yeux pour apercevoir une jeune femme vêtue d'un haut de maillot de bain rose, d'une mini-jupe et de talons aiguilles lui faisant gagner quelques bons centimètres. Elle porte sur son dos une veste à manche longue bien épaisse et fournie d'une touffe rose sur la capuche, de la même couleur que ses cheveux courts. Il s'agit de Meira, notre toute nouvelle recrue, et navigatrice. Rencontrée il y a peu à Little Garden, en apprenant la nouvelle d'un festival par Kiyori, elle a absolument tenue à ce que nous répondions présent, quitte à repousser nos évènements à venir, ainsi donc, il fallut faire demi-tour de notre voie pour rejoindre l'archipel aux Éveillés sur la cinquième voie de Grand Line. Toujours allongée sur mon transat, j'aperçois Jyll qui se profile dans mon angle gauche. Il reste silencieux.

« Je n'aime pas les festivals. D'autant plus s'il s'agit d'une fête organisée par un Empereur, qui sait ce qu'elle prévoit à tous les participants, il s'agit tout de même d'une pirate à la base, même le Gouvernement n'ose pas agir, aucun navire de la Marine n'est à proximité. »

J'affiche un léger sourire en attachant mes bottines et en passant un revers de main dans mes longs cheveux argentés.

« Ne t'en fait pas, on saura s'enfuir quand le danger nous guettera. D'ici-là, vous avez quartiers libres jusqu'à la fin des festivités. Pas de bêtises surtout. Hein, navigatrice ? »

Son regard pourrait me tuer, elle se retourne vivement vers moi en me toisant de la tête au pied.

« Parle donc pour toi, Sorcière. Allez, il faut amarrer au port. Jyll largue la grand voile s'il te plaît, il nous faut un minimum de vitesse, le vent nous est favorable il va nous guider jusqu'à un emplacement de libre. Capitaine, veux tu bien saisir la barre pour nous guider convenablement ? »

Malgré son côté désobéissante et insolente, elle n'en reste pas moins notre navigatrice, son bien-être passe par la navigation de notre fidèle compagnon, notre navire Vaillant ! Nous l'écoutons donc sans poser de questions, Meira nous guide et nous suivons les indications, pour ainsi venir nous glisser dans une place disponible au port du lieu où vont se dérouler les festivités. La navigatrice du navire dépose l'Éternal Pose sur mon transat avant de récupérer son sac à dos et en ajustant ses lunettes flammes couleur violettes sur son nez.

« Sur ce, je file vo... emprunter deux ou trois petites choses, pas de bêtises. »

« Hé ! Ne te fais pas remarquer, on est en quelque sorte sur le territoire d'un Empereur, si tu te fais chopper ça va nous mettre dans la merde. »

« Oh ! Fait pas chier ... »

Nouveau revers de main dans mes longs cheveux qui virevoltent au vent, je m'approche de Meira en attrapant fermement son menton pour qu'elle me regarde fixement dans les yeux. Une peur indescriptible peut se lire dans ses yeux. Alors que dans les miens, une intimidation énorme peut s'y lire, un instinct du supériorité qui soumet intégralement ma navigatrice qui ne bronche plus en me fixant. D'une voix neutre et puissante je prends la parole.

« J'entends hurler, je te vois courir avec des larbins de Kiyori au cul, et crois moi que tu vas me craindre bien plus que cette Empereur ?! Me suis-je bien faites comprendre ?! »

« ... Tss ... »

Meira quitte finalement le bateau, grondée comme une enfant de cinq ans, elle part la queue entre les jambes et la tête haute, manifestement touchée dans son ego. Il ne nous fallut que cinq minutes supplémentaires avec Jyll pour quitter Vaillant et se faufiler dans les ruelles déjà bien bondées de ce festival. L'ambiance bat son plein, la musique est forte sans trop l'être, pour se mettre dans une ambiance festive. Des décorations illuminent notre passage et d'agréables odeurs de sucres et de gras viennent nous chatouiller le nez et les papilles gustatives. Décidément, cette Kiyori pense à tout, Jyll aurait peut-être raison, y'a t-il quelque chose que l'Empereur prépare pour nous faire profiter d'une telle fête ?! Certes, il faut fêter la nouvelle année, mais c'est tout de même très gros. Je reste sur mes gardes, mon Climat-Tact est accroché à ma cuisse gauche, par dessus mon pantalon noir et recouvert par ma longue cape rouge.

« Il y a trop de monde, trouvons une ruelle moins habitée, j'aimerais trouver des trucs médicaux. »

« Jyll ... c'est pas une brocante ici. HE JYLL ATTENDS ! »

Je le quitte des yeux deux secondes et voilà qu'il a emprunté une allée que je n'aperçois pas, mon dieu mais il est grand pourtant, je devrais le retrouver. Je souffle longuement avant de continuer mon chemin dans l'une d'elle totalement au hasard, je finirais bien par le retrouver ... oh des beignets au chocolat !
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Les mots de la blonde ont finalement achevé la patience de la Capitaine Elisabeth. Tendant son arme vers Rosa sans retenue, une puissante sensation envahie l’esprit de l’agent. L’attaque lui fait bascule la tête en arrière. Elle a l’impression que son crane va exploser. La blonde s’affaisse sur la table. Elle ne soupçonnait pas une telle maitrise du haki provenant d’une pirate aussi niaise. Les bras tremblants supportent le poids du haut de son corps pour ne pas tomber face contre son assiette. Tentant de lever les yeux vers cette odieuse criminelle, sa vision est trouble. Elle n’entend plus les paroles prononcées.

Ses cheveux se frisent soudain sur sa tête mais son état ne lui permet pas de s’en rendre compte. Des gouttes de sang tombent de ses petites narines. Agrippant en vitesse une serviette, elle le tient sur son nez. Commençant à de nouveau émerger, elle fixe la pirate avec défiance. La voix de Madame Kinoko est la première parole que la blonde frissé arrive à saisir après le choc.

L’attitude de la pirate n’a pas plus. En constatant la réaction de l’assemblée, sa serviette cache un nouveau sourire provocateur. Sa voix tremblotante, elle tient à ajouter une remarque.

« Ha…ha…Qu’allez-vous… faire maintenant ? Attaquez d’autres… innocents avec vos talents ? »

L’épreuve subis la visiblement affaiblis. Ses rires sont moins assurés, sa voix plus faible. Une baisse d’énergie flagrante met le gros de l’attaque est encaissé. La pirate a certainement dû se retenir dans cette attaque envers une civile. Une espèce d’avertissement pour la remettre à sa place. Un peu plus, et Tarentule aurait pu perdre connaissance. L’agent va devoir apprendre à encaisser ce genre d’offensive psychique violente.
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Bon, ces pauvres civils commencent à m'ennuyer, le serveur m'apporte l'assiette que j'ai commandé quelques minutes auparavant pendant que le père de l'ange était en train de s'énerver à voix haute, il fallait bien profiter de l'effusion de testostérone pour se prendre un plat succulent devant ce beau spectacle. Il dépose mon assiette en face de moi alors que je commence déjà à manger d'une manière très chic, toujours profondément déçue de ne pas pouvoir accompagner ce canard d'un bon verre de vin. La mère d'Hitoshi semble enfin assez réveillée pour me calculer, il en aura fallu du temps. Je la regarde du coin de l'œil en souriant, heureusement que son statut de mère m'empêche de la tuer, ce n'est pas l'envie qui manque.

« Votre fausse gentillesse ne berne personne, arrêtez de me prendre de haut avec vos paroles de mère de famille. »

Voyant que cette fois, son père va commencer à sérieusement s'énerver, Hitoshi s'interpose et demande respectueusement à ses parents de venir leur montrer où ils résident pour ces jours de festival. On dirait bien que c'est un, un partout, cette fois. J'affiche un large sourire en saluant ses parents, Jyll observe l'ex petit-ami qui hésite à se lever.

« Il va les suivre ce sale rat ... Lise ? »

Le corps à côté de Jyll qu'est le mien commence à s'évaporer dans l'air de ce restaurant, qui est chaud. Les deux femmes à notre table peuvent le remarquer également, ce corps se dissipe, comme un mirage, une image rémanente de ma personne assise à cet endroit. Et pour cause, la véritable moi apparaît subitement à l'entrée du restaurant, à deux pas de la table, bloquant la sortie à l'ex-petit ami grâce à mon arme reconstituée qui s'étend devant lui. J'ai profité de la sortie d'Hitoshi et de ses parents pour jouer sur l'atmosphère de la pièce dans laquelle nous nous trouvons. Dû à la personne des clients, des cuisines, des serveurs, je n'ai eu qu'à libérer assez de bulles froides autour de mon corps pour provoquer une condensation qui créa un mirage à mon image assez longtemps pour me laisser le temps de devenir invisible et d'attendre sagement à la porte que le fameux Azyel daigne sortir. Surpris par mon apparition soudaine, je n'ai eu qu'à l'attraper par le col pour le ramener s'asseoir sur sa chaise. Le jetant dessus sans vergogne en terminant par ranger mon arme pour lui masser les épaules bien nerveusement.

« À présent que nous ne sommes plus qu'entre nous. Qui serait tenté d'écouter la version de notre petit Azyel. Navigatrice, tu es plus douée que moi pour faire parler les gens en t'amusant, je te laisse l'honneur. »

« Eh bien. »

Meira se lève fièrement de sa place en réajustant ses lunettes roses. Une fois derrière Azyel qui proteste d'être resté ici, la voilà qui entoure ses épaules avec ses bras en baissant son visage à côté de son oreille.

« Allons ... reste mignon mon chou. »

Obligée d'en faire tout un plat, je reprends la discussion pour ne pas que notre public s'en aille.

« Mesdemoiselles Rosa et ... la journaliste. Prenez le temps qu'il vous faudra pour finir les assiettes, je règlerais à la fin du repas, n'hésitez pas si vous souhaitez boire ou manger autre chose. Ne trouvez-vous pas cela intéressant d'avoir les deux avis avant de se faire le sien, sur une situation qui ne nous appartient absolument pas ? N'est-ce pas, Rosa ? »

Je bois une gorgée d'eau, avant de reprendre.

« Et n'essayez pas de mentir Azyel, notre navigatrice est un vrai détecteur de mensonge. Ne prenez pas notre simple discussion comme une phase de test, mais comprenez-nous. Vous êtes en présence de l'homme dont Hitoshi est éprit. Pensez-vous pouvoir convaincre Hitoshi d'être quelqu'un de bien, si vous ne parvenez pas à convaincre de parfaits inconnus ? Enfin ... Rosa n'est pas un bon exemple, elle n'a l'air d'être qu'une enfant à l'esprit trop fermé pour ça, ou trop meurtri. Dans les deux cas, elle n'a pas été assez secouée pour se faire un avis véritable sur les choses. »

Et encore un tacle bien placé, je ne compte pas rester là-dessus, cette jeune demoiselle m'a cherché, elle me trouve. Meira reste dans sa position actuelle, pour favoriser l'engouement d'Azyel qui peut se rassurer dans les bras d'une parfaite inconnue. Jouant de sa position, ma navigatrice peut capter les battements de cœur de notre très cher ange mythomane et saura démêler le vrai du faux.
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Heureusement...
Heureusement que je suis une agente surentrainée capable de garder son rôle qu'importe la situation ! Heureusement que je sais aussi contrôler mon corps à la perfection bien que souvent, mes yeux aiment à trahir mes émotions, abandonnant soudainement leur vert pour passer au jaune de l'envie folle d'agir qui me prend. Cette pimbèche a réellement besoin d'une bonne leçon d'humilité !
Mais malheureusement, Mélissa Bellari n'en donne pas, de ces leçons.

Par contre, c'est une véritable commère prête à balancer toutes informations importantes... Notamment celle qu'un pauvre jeune ange est entrain de se faire martyriser par une sale pirate primée.

Alors, d'apparence intimidée par ce coup de poker, je recule soudainement ma chaise pour fuir cet ambiance bien trop intense pour la pauvre mais grande, très grande ! Journaliste que je suis.

- V... Veuillez m'excuser... Je ne voudrais pas plus vous déranger...

Et oui, quand je me redresse enfin sur mes deux jambes, du haut de mes talons, je suis plus grande que la capitaine pirate qui se prend pour la reine des lieux. Mais pour être réellement reine sale pirate, il faut savoir jouer de l'environnement dans lequel on se trouve.

Alors, rapidement, je retourne à ma table et attend que le serveur arrive vers moi pour lui glisser à l'oreille le plus discrètement du monde.

- Vous... Vous devez faire quelque chose ! Cette femme pirate est entrain de martyriser ce pauvre ange qui n'a rien fait d'autre que d'aimer la même personne que son ami...!

Le serveur regarde dans la direction de l'animation qui commence à prendre de l'ampleur en fronçant les sourcils tandis que dans le même temps Azyel n'en démord pas.

- Je n'ai rien à vous dire ! Rien à vous prouvez ! Vous n'êtes rien pour moi, et votre ami n'est qu'une pitoyable distraction aux yeux de mon pauvre Hitoshi. Moi seul le comprend et moi seul peut lui offrir ce dont il a besoin ! Alors cessez immédiatement vos menaces ridicules et laissez moi partir !

Non, clairement, ça ne sent pas bon pour ce pauvre Azyel... Heureusement, le personnel du restaurant intervient enfin.

- Messieurs dames, nous allons vous demandez de bien vouloir régler et quitter cet établissement au plus vite...

Et tandis que l'attention des serveurs est détournée, moi, je quitte en avance le restaurant comme si je n'y étais jamais venu et vais me positionner dans un coin tranquille à la sortie du restaurant pour guetter de mon haki leurs sortis à tous...

Après tout, Azyel venant de Stymphale, il est un citoyen du gouvernement mondial. Sa protection face à ces pirates est donc l'une de mes priorités, et surtout, s'il venait à lui arriver quoi que ce soit, je ne manquerais pas de le stipuler très clairement dans mon rapport...
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Tamponnant la serviette tachant de sang, Rosa vérifie que l’écoulement s’est estompé. La pirate se targue de faire sa loi, prenant en otage un pauvre civil. Son devoir serait de stopper cette criminelle sur le champ. Mais après tout, cela est à votre risque est péril si vous participer à l’évènement, aussi grandiose qu’il soit, d’une pirate. Elle n’est pas astreinte à une mission, rien ne l’oblige de se risquer dans une arrestation en infériorité numérique. Néanmoins, elle reste piquée dans son orgueil par les agissements de cette brute déguisée en femme. Jusqu’où s’arrête le laxisme du gouverneur, finalement. De son point de vue, la géante vient de passer une frontière.

L’agent Tarentule ne pensais pas autant marquer cette criminelle pour qu’elle s’applique à ce point à la provoquer. Grande, mais l’égo sensible. Typique. Ayant repris au mieux ses esprits, elle finit sa dernière bouchée, laissant la moitié de son repas entamée, et s’essuie les lèvres. Elle attend le bon moment. La blonde regarde cette scène d’intimidation avec détachement.

« L’hôpital qui se fout de la charité. »


La situation ne lui appartient absolument pas, non plus. Une énième phrase dégradante à son égard est prononcée. Contrairement à elle, Rosa sait être patiente et, puis, comme l’ange de feu résiste aux flammèches, le démon de la moquerie résiste aux railleries de bas étage. Pour Tarentule, il y a pire, il y a Alcéa. D’ailleurs, elle a complètement oublié qu’elle voulait la martyriser avec le temps libre qui lui reste. Tant pis, elle a réussi à lui échapper pour cette fois. A cet instant, il y a d’autres priorités.

La journaliste fuit la scène, cette perche a bien raison d’éviter le danger des pirates. Une seule victime est suffisante. Azyel ne se laisse pas faire mais vu ce que Tarentule a subis, elle ne donne pas chère de sa peau pour la suite. Quelques instants après, le serveur intervient pour chasser le petit groupe d’agitateur. Réajustant ses manches, elle profite de cette diversion pour attacher de son Rope Action, l’une à l’autre, les ganses du pantalon de Jyll avec un fil de pèche. Une simple sécurité car la jeune couturière a vu ses capacités à l’œuvre. Elle se lève ensuite avec un petit sourire.

« En effet, je n’ai plus rien à faire ici, monsieur. Merci pour le repas, la grande pirate payera l’addition comme convenue. »

La blonde s’approche ainsi de la pirate la regardant d’un coin de l’oeil.

« Ma chère, n’oubliez pas que tout se paye. »

Passant à côté de la chaise d’Azyel, le regard compatissant, elle ajoute des mots bien choisis.

« Ne vous étonnez pas que l’on vous claque des portes avec une telle attitude. »

L’attention portée sur ses lèvres, elle utilise ses compétences pour faire longer des fils, derrière le dos des deux femmes pirates. Rosa les attache avec une maitrise très sensible pour que quelques mèches de leur cranes fusionnent avec ses fils très fin. Elle tourne le dos au comité, abandonnant l’ange à son sort.

En vérité, elle rallonge ses fils, trainant au sol, avec d’autres au fur à mesure qu’elle les distance. Ce n’est qu’une fois à la porte de sortie du restaurant, qu’elle l’ouvre de l’intérieur puis que ses mains attachent ses fils à la poignée extérieur. Posant une poigne ferme sur cette même poignée, l’agent retrouve son rire. Elle claque la porte, tirant de toutes ses forces créant un grand fracas dans le restaurant. Son système de fils se tend brutalement tirant les mèches attachées de la brute et sa subalterne. Si cela ne les a pas fait tomber à la renverse, des mèches arrière se sont surement arrachés de leur cranes. Et cela doit être à la fois douloureux et humiliant.

Probablement, que Meira la sanguine partira à sa poursuite. De quoi laisser une maigre chance que la victime puisse échapper à leur griffe. La femme en noir ne court pas pour autant. Il vaut mieux que les pirates la poursuivent qu’ils ne brutalisent un civil. Elle fait donc mine de ne pas savoir où aller en attendant les conséquences de son acte.
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Olek était complètement bourré, comme à son habitude, il déambulait entre les stands, ébloui par les feux d'artifice et les milliers de lumières décoratives. Il avait perdu Trembol et ses gars depuis plusieurs heures maintenant, non pas qu'il les cherchait vraiment. Au contraire, il appréciait cette solitude, évoluant avec ivresse à contre-courant d'une foule aussi pleine que sa vessie. L"ambiance était un peu trop enfantine et bienheureuse à son gout, mais il fallait avouer que quelques fois, ne pas être recouvert de sang, qu'il s'agisse du sien ou celui d'autrui, était rafraichissant. Puis ne pas a avoir à regarder constamment derrière son épaule de peur de se faire poignarder était quelque chose de nouveau, presque paisible et désagréablement reposant.

Le genre de choses qui vous transformiez un guerrier sanguinaire en un père de famille gaga. Olek cracha par terre à cette idée répugnante, son mollard percuta de plein fouet le visage d'un gamin qui passait par là. Bien fait pour sa gueule. Hurlant de pleurs devant cet affront, le bambin partit en courant se cacher sous la jupe de sa Darone. Encore un minable qui finirait sous l'étendard de la Marine, comme tous ces moutons qui se sentaient protégés en revêtant le même uniforme et qui suivaient une doctrine qui au détriment de les rassurer, les manipulait et les enfermait à jamais.

Des chaines sociales et politiques aussi tangibles et fourbes que la corde qui finirait par pendre Olek un jour. Et beh, il avait l'humour noir ce soir, heureusement qu'il n'était que de passage. Il s'effaça du festival dans une rue parallèle, un peu plus calme et plus sombre et chercha un endroit où déverser sa pisse à défaut de pouvoir évacuer sa haine et sa frustration. Le colosse tomba sur un petit temple, probablement dédié à la déesse responsable du festival, il monta les quelques marches et se retrouva devant une boite en pierre, à côté se trouvait une table avec de l'encre et des parchemins. C'était donc là que les gens venaient déposer leurs souhaits, il fallait l'avouer ce genre d'idée ne serait jamais venu à son esprit, cette Kiyori était encore plus mégalo que lui, à croire que les complexes de Dieu étaient monnaie courante chez les empereurs.

Entre deux quintes de vomissements et ses gloussements d'alcoolique, il s'installa autant qu'il s'effondra sur le banc de pierre, attrapa une plume et un parchemin et se mit à écrire. L'heure tardive lui donnait un semblant d'intimité, mais c'était surtout son attitude d'ivrogne qui faisait fuir les quelques couples et familles qui passaient par là. Nul doute qu'une patrouille ne tarderait à arriver.

À moitié conscient, il plia son papier, ou plutôt le froissa entre ses mains et le balança dans l'ouverture. Olek se releva tant bien que mal et s'apprêta à faire demi-tour lorsque son envie pressante d'uriner revint au galop. Il déboutonna son pantalon et ses bas qui tombèrent jusqu'aux chevilles et ce fut dans un râle de plaisir quasi orgasmique qu'il pissa dans le trou de la boite en pierre. À ce moment-là, les quelques chanceux passants pouvaient observer une deuxième lune, presque aussi belle et aussi grosse que celle dans les cieux.
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Tiens tiens, il semblerait que Rosa alias Tarentule ait décidé de suivre mon exemple et d’abandonner cette saleté d’équipage à son propre sort… Mais la connaissant et vu comme elle semble traînée à la sortie du restaurant, elle a sûrement fait quelque chose de mesquin, comme à son habitude.

Un instant, je me demande si je devrai attendre avec elle ou la laisser faire… Après tout, même si je suis meilleure agent qu’elle, je la sais tout de même bien plus efficace que beaucoup de branquignoles du cipher pol. Aussi, je suis certaine qu’elle est tout a fait à même de s’en sortir seule.

Mais avant même que j’ai le temps de prendre ma décision, une chose étrange… Très étrange ce produit : Elizabeth Marsh, commandante de la troisième flotte de Kiyori, approche à grand pas du restaurant avec, traînant au bout de son bras derrière elle, le corps meurtri et a moitié assommé d’un homme dont le pantalon et le caleçon se trouvent au niveau des chevilles…

Qu’est ce qui s’est passé exactement ? Ça je l’ignore, mais ce qui est sûre, c’est que comme Kiyori l’avait promis au conseil des cinq étoiles, son équipage semblent veiller au grain quand à la sécurité du lieu.

Et si le bougre qu’elle traine derrière elle est très certainement coupable de méfait, l’air fort mécontent de la commandante de l’Impératrice pirate en dit long quant à ses intentions… Et sa destination ? Le restaurant au Canard Laquais.

Il semblerait que des choses forts, forts intéressante soit sur le point de se passer.
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L'attente de l'agent Tarentule est interrompue par l'arrivée d'une des capitaine pirate de Kyori. Cette Élisabeth traîne, avec elle, un bougre qui a dû passer une très bonne soirée. Surprise par son arrivée, elle passe son chemin essayant d'être la plus naturelle possible. L'agitation du restaurant a alerté le chien de garde. Il vaut mieux que la blonde s'éclipse avant d'être associée aux grabuges. Ce n'est pas son truc d'être à la merci du jugement d'une pirate aux ordres d'une mégalomane.

Se fondant dans la foule, elle se dirige vers son stand de tissus de soie. Elle voudrait discuter encore Oba Chan avant de quitter cette île. Surtout, des conseils d'entretien et de renforcement de son tissus car, en un seul affrontement, son kimono est déjà délabré - enfin selon son regard perfectionniste dans ses costumes.
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Eh bien, voilà une belle mise en scène de la part de cette foutue journaliste, il va falloir que je la retrouve et que je lui en fasse voir de toutes les couleurs à celle-là. Tout comme la petite Rosa qui se prend pour une grande dame parce qu'elle doit être née avec une cuillère en argent dans la bouche. Mais les problèmes ne tardèrent pas à arriver, le serveur qui avait été prévenu, ne perdit pas de temps en prévenant les autorités locales, à savoir ... la bande de Kiyori. Maintenant que les autorités menacent d'arriver, le jeune Azyel n'a envie que d'une chose, c'est de s'en aller et de ne pas être mêlé à ça.

Je pourrais tenter de me dissimuler dans mon mirage, mais il se pourrait que nos opposants soient munis du fameux Haki de l'Empathie. Ce fluide permet de ressentir les voix alentours à ce qu'on dit. Puisqu'il s'agit de l'équipage d'un Empereur, nul doute qu'un d'eux saura me retrouver et me fera amèrement regretter d'avoir tente de leur mettre à l'envers. Il va falloir les confronter, c'est embêtant, humiliant, mais pas le choix. Pour le coup, cette idiote de journaliste s'est montrée réactive et maligne. Je dois continuer à devenir plus forte, sans ça, je devrais continuer de craindre tout le monde sans avoir l'impression de pouvoir dominer tout et tout le temps.


« Eh bien tiens. »

Qui voilà dans le restaurant ? La grande Elizabeth Marsh, assez drôle de rencontrer quelqu'un qui porte le même nom que soit. Un échange très bref se fait avec la femme de loi qui se retrouve directement devant Meira, ma navigatrice qui a un petit peu trop bu et qui joue toujours avec notre cher Azyel qui est directement remarqué comme le civil à sauver. Quelle erreur de la part de notre navigatrice qui se prend un violent coup de poing entouré du Haki de l'armement en plein ventre. Elle se retrouve vite étalée au sol, crachant tout son repas sur le sol. Je ne daigne même pas regarder Meira, tenant la dénommée Marsh, du regard.

« Notre amie ne sait pas se maîtriser après deux ou trois verres. Ne vous fatiguez guère plus que ça, si vous l'acceptez, nous l'emmenons. »

Je sors une somme de deux millions de berrys que je dépose sur table en me tournant vers le serveur.

« Navrée de vous avoir importuné. Nous partons à présent. »

D'un simple regard, Jyll comprend. Il se baisse légèrement pour récupérer notre navigatrice étalée sur le sol, complètement inconsciente à cause du coup qu'elle s'est prise. Je passe alors à côté d'Azyel avec un sourire non dissimulé, que Elizabeth a pu prendre pour elle. Peu m'importe, au fond de moi je sais que je retrouverais cet homme et que je lui ferais regretter d'avoir fait notre rencontre aujourd'hui. Vivement que ce festival soit terminé, que nous puissions rentrer. En sortant de là, j'aperçois un homme, impressionnant par sa taille et ... vraisemblablement bourré et tenu captif par Elizabeth Marsh. Il a le pantalon et le caleçon aux genoux, nul doute qu'il s'est soulagé où il n'aurait pas dû.

« Bon courage. »

Et nous nous éloignons dignement de ce restaurant de bas étage, non sans regretter de ne pas avoir pu éliminer les parasites sur notre chemin. Mais avec un beau panel de nouveaux visages et noms en tête. Jyll reste légèrement en arrière, apparemment préoccupé par quelque chose. Je crois comprendre qu'il aurait aimé revoir Hitoshi avant de partir. Car à présent que nous allons retourner à notre vie habituelle en rejoignant de nouveau Little Garden, qui sait ce qui va nous y attendre.
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Une nouvelle année basée sous le signe du romantisme !

Hitoshi accompagna ses parents hors du restaurant dans un silence sacré que personne n’osait rompre. Chacun réfléchissait aux évènements de la soirée, aux révélations qui y avaient été faites, et aux mots adéquats pour ne pas aggraver la situation. Hitoshi, honteux, s’était muré dans un mutisme tandis que son père, enragé, n’avait qu’une idée en tête : être rejoint par Azyel pour lui demander des comptes. Azumi de son côté, plus réfléchie, laissait tomber le masque de la mère avenante pour enfin respirer et tenter de récupérer son fils.

« - Pourquoi tu ne nous as rien dit Hito ? »

Que devait-il répondre ? Et de quoi parlait sa mère ? De son amourette avec un pirate ? Des maltraitances qu’il subissait de la part d’Azyel ? Azumi souffla de fatigue en regardant son fils douter.

« - À propos d’Azyel.
- Lui si je le croise…
- Ryota n’en rajoute pas. La soirée a été suffisamment longue, pour nous comme pour ton fils. »


Hitoshi avait la possibilité de se livrer à cœur ouvert à ses parents. C’était une occasion en or qui se présentait pour la première fois. Malgré tout, il éprouvait la sensation étrange que cette discussion ne devait pas avoir lieu ici et maintenant. Ce festival n’était pas l’endroit sûr dont il avait besoin pour complètement lâcher prise et se laisser couler.

« - J’aimerais vous en parler, mais pas maintenant. »

Azumi observa longuement son fils, et replaça une fine mèche de cheveux derrière l’une de ses oreilles. Le jeune adolescent avait bien mûri depuis son départ de Skypiéa.

« - Comme tu voudras mon chéri. Mais cette discussion devra avoir lieu.
- Oui maman… »


La petite troupe venait d’arriver devant l’hôtel des parents d’Hitoshi, encadré par d’imposants arbres au feuillage lumineux. Le nom de cet hôtel était formé grâce à d’épaisses lianes phosphorescentes : « Héméra ». Les parents se tournèrent vers leur fils, immobiles devant l’entrée. Peut-être sentaient-ils que le jeune homme n’avait aucune intention de les accompagner plus loin.

« - Tu ne rentres pas sur Skypiéa avec nous ?
- Non je vais rester ici.
- Hito… Si la Marine découvre que tu fricotes avec un pirate ils n’auront aucune indulgence. Tu seras considéré comme un criminel et au mieux jeté en prison. Ce Jyll, tu ne l’as rencontré qu’à deux reprises, c’est bien ça ? Tu es vraiment prêt à gâcher ta vie pour lui ? Nous ne sommes pas dans les livres que je te lisais plus jeune, il s’agit de la vraie vie là.
- Je sais maman mais je ne compte pas devenir un pirate.
- Si tu l’accompagnes la Marine…
- Qui t’a dit que j’allais l’accompagner ? J’ai beaucoup aimé passer du temps avec lui mais ça s’arrête là. Il a ses propres objectifs et j’ai les miens. Après ce soir nous ne nous reverrons sûrement jamais.
- Ton objectif. Tu n’as donc pas abandonné ? »


Le jeune homme regarda sa mère comme une étrangère l’espace de quelques instants.

« - Bien sûr que non comment le pourrais-je ! Mamie a besoin de moi et je compte bien la retrouver. Demain je suis censé monter à bord de la translinéenne qui me permettra de rejoindre la seconde voie de Grand Line.
- Tu comptes parcourir chacune des voies ?
- J’ai reçu des informations venant d’un prophète sur Jaya m’expliquant qu’elle se dirige vers Juicy Berry.
- Un prophète ? Hito tu t’entends parler ?
- Je sais ce que vous pensez. Mais vous savez, depuis que j’ai quitté la maison j’ai plus appris en parcourant la Mer Bleue que tout ce qui m’a été enseigné sur Skypiéa.
- Vu les bulletins de notes que tu ramenais on en doute pas…
- J’ai vu des gens mourir, naître, se lier d’amitié et même se séparer. Papa, toi qui as l’habitude d’évaluer les nouveaux soldats tu as dû le sentir : je suis bien plus fort aujourd’hui. Alors laissez-moi faire mes propres choix et progresser comme je l’entends. Je resterai toujours votre fils, je ne deviendrai ni un criminel ni un bon à rien, et je retrouverai mamie quoi qu’il m’en coûte.
- On dirait que tu as fait ton choix… et que tu es devenu trop grand pour que ton père te ramène avec nous par la peau des fesses. »


Azumi et Ryota tentèrent comme ils le purent de convaincre Hitoshi de retourner avec eux sur Skypiéa mais rien ne n’y fit. Le jeune homme était déterminé à aller au bout de sa quête. C’est sur ces adieux qu’ils n’avaient pas pu échanger la première fois qu’ils se séparèrent. Hitoshi retourna en courant au restaurant pour retrouver Jyll mais l’établissement venait de fermer ses portes, chassant les derniers clients un peu trop alcoolisés pour tenir debout. L’ange se mit à paniquer et courut dans les ruelles étroites mais sans succès. Son cœur se serra, il n’y aurait pas d’au revoir.
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Finalement, c'est plutôt décevant. Capulina s'en va la queue entre les jambes en voyant la commandante de l'impératrice pirate arrivée, Elisabeth en fait autant dès lors que son homonyme entre dans le restaurant... Heureusement, sa navigatrice est toujours volontaire pour offrir un peu de spectacle...

Bon, il semblerait que je n'ai plus rien à faire ici. Du moins, avec ces gens. Car je compte bien rester jusqu'à la fin du festival et rapporter tout ce que j'apprendrai à mon cher et sublime Basara.

Ah...

Vivement que tout cela finisse que je puisse enfin rentrer à Marie Joie pour le revoir. Mon tendre Ike.
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Circulant à travers les passants, Rosa avance le pas pressée. Elle a hâte de revenir au stand, ne serait-ce que pour se changer. Le kimono noir souillé et un peu abîmé, la blonde se montre à sa patronne l'air scandalisé. Celle-ci était en train de réajuster un tissu, les clients sont moins fréquents pendant les heures de repas.

"Oba Chan! Il m'est arrivé un désastre…
-Oulala, jeune fille ! Où as tu traîné ?!
-Des pirates ont commencés à semer la pagaille pendant ma petite promenade dans les rizières. Après une violente bousculade, j'ai fini dans la boue…
-Oui mais ça, cela se nettoie, tant que ce n'est pas du vin ou du sang. Je parle de cette déchirure. Je te pensais plus soigner.
-Je n'aurais pu prévoir de tels événements.
-On apprend pas à un vieux singe à faire la grimace, Rosa. On connaît tous la qualité de la personne à l'origine de ce festival. Les agitations sont prévisibles, il faut apprendre à t'en prémunir. "

L'agent Tarentule sait que cette femme d'expérience a raison. Elle a préféré s'amuser sans se soucier de ce qu'elle porte. Regrettable et puéril, sa frustration passée contre Alcéa et l'ambiance du festival lui fait tomber dans ces travers. Même si ce n'est qu'une couverture, Rosa prend très sérieusement cette remarque. En tant que jeune couturière, elle n'aurait jamais dû jouer ainsi. Une faute qui aurait pu mettre sa couverture à mal. Les années de missions faciles de bas etage ont ramolli son zèle. Heureusement que ce n'est pas le cadre d'une mission.

" Pardon.
-Oh mais c'est pour toi que je dis cela. Tiens d'ailleurs, c'est une bonne occasion. Reprenons du service et je vais t'apprendre à reprendre la couturière de cette soie avec la qualité de mes terres natales.
- Oh oui ! Ce serait tellement généreux de votre part. Hihi!"

Sur cette promesse, la vendeuse sourit en gagnant une main d'œuvre gratuite et qualitative, la jeune rit d'obtenir de nouvelles capacités dans le domaine. Rosa se change avec le kimono qu'une Fleur ridicule lui a offert. S'occupant de l'accueil des clients, les ventes continuent d'affluer dans la soirée.

Il est tard. Oba chan, fatiguée, commence à clôturer sa dernière affaire. Rosa, quant à elle, range les tissus restants. Soudain, un inconnu perturbe la blonde en posant un cadeau sur le comptoir où elle y trie les vêtements.

"Bonsoir. Vous êtes bien…"

Le livreur semble lire un carnet.

"La blonde un peu dérangée qui aime le tissage et les farces?
-Oh oh! Mon cher, beaucoup de femmes pourraient correspondre à cette définition.
-Hum… j'en doute. Quel est votre animal préféré ?
-Qu'est ce que vous essayez d'obtenir de moi? Vos méthodes de drague sont à revoir si vous voulez mon avis. Hihi!
-Je fais simplement mon travail, et du bon. J'ai l'habitude de la méfiance depuis le temps dans mon métier. J'ai juste besoin de cette réponse et je partirais de ce pas.
-J'ai toujours eu une attirance pour les araignées. Leurs œuvres sont aussi magnifiques que stupéfiantes.
-Ok. Voici une livraison pour vous. Voulez-vous bien signé ici?"

L'agent Tarentule soupçonne directement un nouveau coup d'Alcéa. Sa tentative de jet d'ordures à sûrement laisser un peu de rancune. Plissant les yeux, elle prend le stylo qui lui est tendu pour poser une fausse signature. Le livreur satisfait se presse à quitter le comptoir après un geste de courtoisie. Rosa se retrouve avec un grand paquet sans connaître sa provenance. Si cela vient de la Petite Fleur, il vaudrait mieux le jeter. La tenancière, ayant terminé sa vente, vient auprès de son assistante.

"Encore un présent ? Combien as tu d'admirateurs secrets au juste?
-Je n'en suis pas si certaine d'en avoir.
-Allons, pas de fausse modestie avec moi. Un conseil de Dame qui a fait son temps, profite de ta jeunesse.
-Je l'ouvrirai plus tard. Mes amants peuvent attendre. Hihi! Vous aviez promis de m'apprendre vos techniques de tissage.
-En effet, vu ton efficacité, je te dois bien ça. "


Le cours de couture traditionnel commence dans le stand vidé et un festival en phase de clôture. Cette rencontre est sans aucun doute la meilleure que la Tarentule aurait pu faire pour décompresser avant sa plus grande mission.


Après avoir fait ses adieux à Oba Chan, la Tarentule doit préparer son départ à Marineford. C'est là bas qu'une Supernova est attendu afin d'intégrer l'ordre des Corsaires. Sa surveillance est sa mission sachant la propension de ces pirates à trahir leur engagement. Avant de prendre cette route, elle a un cadeau à ouvrir. C'est dans un chambre d'auberge que la jeune femme s'est changé pour son costume de couturière, rangeant precautioneusement son kimono et ses autres tissus exotiques. Il ne manque plus que le mystérieux paquet qui ne rentre pas dans ses bagages. Elle le déballe prudemment. Lorsqu'elle l'ouvre, une créature semblait faire un somme. Celle-ci se réveille et s'étire rapidement.

"Pfiou ! Eh bien, ce n'est pas trop tôt ! Je me suis tellement ennuyé."

Cet être vivant commence à sortir de la boîte, posant le pied sur le lit. Ce n'est autre qu'un tontatta vêtu de rouge et portant une tignasse blonde. Celle-ci fixe l'agent Tarentule qui semble ne pas savoir quoi faire de ce cadeau.

"C'est donc toi la tisseuse ?! Je me présente, Maya, rembourreuse de peluches depuis quelques années déjà.
-la Tisseuse ? Que me vaut ce surnom?
-On sait que vous adorez tout ce qui touche à l'habillement.
-Comment ça, on?
-Areum… enfin, cela se voit… je veux dire… bref, ce n'est pas important. Je suis contente de te rencontrer. Je te pensais moins grande. Allons, allons, il est temps pour moi de retourner au travail après une sieste aussi longue."

Sautant du lit, Maya commence ses pas vers la sortie avant de s'arrête net. Elle semble avoir réalisé quelque chose. Se retournant vers la Tarentule, son regard paraît inquiet.

"Dis moi, on est pas trop loin?
-Cela dépend de quelle destination vous venez, ma chère.
-Bah de l'atelier. De là où je travaille.
-Je ne sais pas où vous travailler. Tout ce que je peux vous dire, c'est que nous sommes à l'archipel des Éveillés sur la Grande Voie.
-Grand Line?! Non, non, non… comment je vais faire?!
-Je ne sais pas ce qui vous tracasse, et j'avoue que cela m'intéresse peu. Hihi! Je vous laisse la chambre, j'ai aussi des affaires à régler.
-Attends ! Tu vas où ? Tu pourrais me déposer quelque part?
-Oh petite Fée, vous avez du culot. C'est vous qui êtes sorti de cette boîte. Je ne fais pas dans le trafic de nains, ma petite. Hihi!
-On m'a tendu un piège ! S'il te plaît, laisse moi au moins te suivre…
-Vous avez l'air désespérée.
-Bien sûr que je le suis ! On m'a livré et on me laisse toute seule pour rentrer. Mais comment ? Je sais pas lire les cartes et tout est trop grand ici. J'ai pas envi de rester coincé ici pour toujours… pitié, je peux t'être très utile ! Ce n'est pas pour rien que l'on me surnomme l'Abeille. Mon efficacité est reconnue dans tout mon service.
-Ce n’est pas réellement la question. Je suis loin d'être quelqu'un de fréquentable. Hihi! Seriez-vous prête à me suivre? Moi, les abeilles, j'en mange au petit déjeuner. Et là, vous attisez mon appétit. Haha!
-Huh… je…
-Je plaisante, Hihi! Mais, vos épaules me paraissent trop légère pour la piraterie.
-Pirate?! Tu es une pirate? Bien sûr que j'ai les épaules pour la piraterie! Je peux coudre des bandanas et crier Argh en même temps.
-Hahaha ! Pas mal, et savez-vous vous battre?
-Euh… je sais me cacher. Mais, je peux faire pleins de petits boulots pour aider! Allez, je promets de ne pas être encombrante.
-Hihi! Bien tenté, petite Fée. Mais, Abigaël travaille seul."

La réponse semble comparable à un coup de massue. Maya n'a pas l'habitude de se faire recoller. Connaissant la qualité de son travail, dans son petit univers, elle était l'efficacité incarnée auxquelles les chefs de section s'arrachent les qualités pour son service. Elle reste sans un mot. L'humaine souriante, malette en main, se dirige vers la sortie laissant la boîte sur le lit. Sortant de l'auberge, l'agent sent une présence la suivre. Elle continue son chemin plusieurs longues minutes en tournant en rond afin que la suiveuse se decourage. La tontatta refuse de la lâcher aussi facilement. Tarentule se retourne au détour d'une rue, Maya sursaute.

"Vous êtes têtu. Hihi! Savez-vous que je pourrais vous dépouiller puis vous vendre au marché noir…"

La couturière interrompt sa plaisanterie car le tontatta de Noël lui tend un bandana noir avec un symbole d'araignée dessus.

"Où avez vous trouvé cela?
-Je viens de le faire. La marche est assez ennuyeuse pour moi. Je travaille toujours en même temps. Tiens, c'est pour toi."

La blonde se penche pour prendre ce tissu. Elle en contemple les coutures. La qualité est indéniable. L'agent offre un regard interrogateur à la petite ouvrière.

"Vou…Tu semble bien informer de mes goûts.
-Oh… euh… c'est le cadre de mon travail de déceler ce qui peut plaire aux clients !
-Je vois. Ma chère Maya, j'espère que tu sais dans quoi tu t'engages. Hihi!
-Mais oui, mais oui. Les bandanas, c'est tellement plus simple que les poupées.
-Hahaha! Allons. Tu auras l'occasion de voir par toi-même la vie de pirate.
-Ah! Merci beaucoup, beaucoup ! Tu me sauves la vie.
-Juste une règle d'or. Interdiction de se mêler de mes affaires.
-Si tu fais pareil avec moi. Je suis d'accord.
-Hihi! Intéressant, chacun son petit jardin secret. Je préviens,  je ne suis pas du genre à ralentir la marche si tu traîne. Hihi!
-Ce ne sera pas un problème,  je te l'assure! "

L'agent Tarentule s'accroupit en ricanant, Maya tend son bras souriante, les deux se serrent cordialement les mains. Le marché est conclu.
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