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Le réveil du Roi-Momie !

Le tombeau de Semonskhet

Découverte d'une pyramide habitée !


Salle 0 - Entrée de la pyramide !

Dans les terres oubliées d'Alabasta, en une vallée connue uniquement des derniers fidèles à en préserver le secret, réside le tombeau séculaire d'un défunt roi. Divinité mystique ayant conquis son prestige avec force et fracas. Sous son épopée les empires s'écroulèrent, les seigneurs de guerre devinrent généraux et les armées du désert se rassemblèrent en une seule. Mais plus que la construction d'une unité, le sable se transforma en or et ainsi jamais le nom du souverain s’effaça des mémoires. Le Roi Semonskhet, le dieu solaire, unificateur des oasis et grand bâtisseur.

Cependant si de nombreux récits relatèrent sa vie, peu évoquèrent sa fin. Gommée des archives à dessein, les rares traces ne mentionnèrent que l'existence d'une tombe fastueuse ne souffrant d'aucune égale. Une pyramide aux dimensions jamais égalées. Des légendes probables que la promesse de richesse dota de crédit. Source de désires et de curiosités, nombreux tentèrent de retrouver son emplacement dans l'immensité du plus grand royaume des mers. Mais le désert garda le silence.

Du moins en était-il avant qu'une nouvelle carte promette la découverte qu'aucun n'avait fait. Un tracé nébuleux, labyrinthique, incompréhensible à ceux qui n'en avaient pas percé le secret. La géographie n'en était pas le sens, le document révélait les courants aériens. La compréhension reposait sur la connaissance des quatre vents dominants d'Alabasta. Là où le contour des dunes se mouvaient au fil du temps, les mêmes vents parcouraient inlassablement les mêmes routes. Au croisement de leur rencontre, une structure pyramidale ensevelie sous le sable attendait. Un îlot perdu dans l'immensité.

Aujourd'hui les traces des explorateurs et chasseurs de trésors convergent toutes dans la même direction. Les révélations d'un carte percée à jour, la poursuite de criminels perdus dans le désert, le hasard ou n'importe quel moyen comme seul guide. Qu'importe également les motivations de chacun, bientôt tous se confronteront aux mêmes défis !


> Jusqu'au 15 mars, vous êtes invité à jouer votre arrivée à la pyramide. Tout le monde est le bienvenue ! ;)

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Chasse au trésor dans la grande pyramide… !

Franchement, je pense qu’on s’est arrêté là quand nous -mon petit équipage de touristes amateurs et moi- avons entendu parler de cette carte au trésor. La nouvelle se répandait comme une traînée de poudre et, si j’avais lu beaucoup de choses sur le règne du pharaon Semonskhet Nefertari dans les livres d'histoire de la grand bibliothèque d’Ohara, je savais d’avance que les rumeurs sur lui, son mystérieux héritage et la malédiction qui planerait sur son tombeau il en apparaissait chaque année. Peut-être même tous les mois maintenant en comptant tous les circuits d’attrape-touristes qui se développent facilement sur Alabasta. Les dernières horreurs du Malvoulant et du Dévoreur ont créé une véritable fascination pour les monstres à travers le monde cette année, un cauchemar pour les vrais archéologues qui se retrouvent avec plein de néophytes dans les pieds.

Mais là je sais pas… j’ai essayé de contenir l’enthousiasme de ma petite équipe… Et j’ai pas réussi.

Déjà posé au Royaume des Sables depuis quelques jours, un vieil ami étant censé s’y être installé depuis le début de l’année, je n’ai pas encore pu le voir que je me retrouve embarquer avec une troupe de pilleurs de tombes.
Pas vraiment volontaires, pas vraiment intégrés dans leur petite bande, après s’être embrouillés avec un premier groupe de fossoyeurs du dimanche on a fini par se débrouiller pour la jouer passagers clandestins, se cacher dans leurs charrettes de matos sans leur demander leur avis et se faire tranquillement transporter sans qu'ils ne soient au courant. Pas qu'ils n'ont pas l'air sympathiques mais... On est pas trop du même bois je crois, pas la même philosophie, pas la même façon de discuter... Bref. Une fois sur place, ça aurait été soit la bagarre, soit la coopération forcée mais…

Ca fait un moment qu’on est arrêté là, non ?
-Pas ben sûr gamin… J’ben l’impression qu’leur troupe est en train d’se disperser ou d'ralentir... Mais j'vois rien d'puis là où j'suis. Le p’tiot et la rouquine sont dans l’charrette d’avant, on a pas confirmé où qu’elle allait… “ me répond le bon Némo qui, mis à part quelques grommellements, ne s’est pas plaint une seule fois du voyage et des positions inconfortables dans lesquelles on suent depuis Alubarna, la capitale.
Plusieurs convois en un, tu penses ? Noooon... Manquerait plus que toutes les pyramides du coin fassent leurs porte-ouvertes aujourd’hui… T’imagine ?
-Hrrrr Hrrr Hrrr ! Il y en a une qui serait verte de louper ça, j'nous imagine bien arriver à destination et pas eux … M'fin si ça se trouve, c'juste nous qui faisons du surplace hein. ” me dit-il avec un air entendu sur la double pique qu’il vient de nous infliger à moi et Nova.
Tellement gratuit…Pffiou, j’espère seulement qu’elle et Jack auront la bonne idée de nous attendre si c'est le cas.
-Pas sûr…
-Tu m’ôtes les mots de la bouche.
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Olek était perdu, comme de coutume, certains pourraient penser. Pour le coup ce n'était pas vraiment de sa faute, Jack et toute la troupe l'avaient abandonné alors qu'il vidait sa vessie en haut d'une dune. En même temps, il avait de quoi remplir toute une baignoire et il lui fallait dix bonnes minutes pour écouler tout son réservoir. C'était eux les traitres dans l'histoire, puis l'alcool des autochtones était bien pire que la bière, cette foutue envie de pisser, elle vous prenait le bas-ventre dès la première gorgée.

Après cet abandon mal vécu était venu ce scarabée géant tout droit sorti de l'enfer qu'il avait chevauché comme un taureau. Cette nuit avait été délirante et il n'était même pas sur qu'elle est vraiment existé, sans compter les momies, les sorcières et leurs citrouilles explosives. Olek rejeta une nouvelle fois la faute sur cet hydromel aux effets insoupçonnés, il était toujours plus simple de trouver une excuse rationnelle que de se bouffer le cerveau à essayer de comprendre une expérience farfelue.

Pourtant le pirate s'y connaissait en trip hallucinogène, après avoir passé toute une année dans un trou à se nourrir que de champignons il pensait en avoir fait le tour, mais cette nuit fantomesque venait de lui prouver le contraire. C'était donc d'un pas décidé, mais trainant et solitaire, qu'il déambulait dans le désert à la recherche d'une de ces tribus de nomades et de leur célèbre breuvage. Il errait ainsi depuis près d'une semaine, à travers les dunes et sans grand succès. La seule chose qu'il croisa fut des petits lézards, aussi secs et dégueulasses que des semelles de chaussures, mais qui le tinrent en vie et dans une forme olympique. Oui, l'exagération était une des qualités principales de notre colosse.

Il finit par tomber sur quelques traces que la précédente tempête de sable n'avait pas complètement enlevées, elles étaient récentes, probablement de la veille ou du jour encore avant. Son œil de chasseur averti lui apprit qu'il s'agissait d'une caravane, quelques chameaux, des chariots et beaucoup d'humains, l'espoir revint instantanément. Le gout de la victoire vint se mêler avec le souvenir du lait alcoolisé magique et lui insuffla un regain d'énergie suffisant pour qu'il se lance dans une petite foulée contrôlée.

En pisteur hors pair il tomba sur la troupe au petit matin, alors que le soleil pointait timidement le bout de son nez illuminé par delà la mer de dunes. La scène qui se dévoila lui fit perdre son souffle, une pyramide immense surplombait la zone et des centaines de personnes s'agglutinaient en son pied, telles de petites colonies de fragiles fourmis, elles s'organisaient en groupe et semblaient attendre quelque chose. L'excitation le gagna aussi surement que la bouffée de chaleur dû à l'apparition des premiers rayons de soleil.

Il déboula la pente en hurlant et à grand renfort de tours de bras, quoi qu'il se trame, Olek voulait en être ! Évidemment, il se prit le pied dans un rocher enseveli et dévala le reste de la dune dans une cascade incontrôlée. Il percuta de tout son poids, quelque trois cents kilos, une équipe qui n'avait pas eu le temps de s'esquiver et finit sa course contre la colonne de gauche, adjacente à l'entrée de la pyramide. La sculpture longiligne, probablement en marbre et sur laquelle étaient inscrits des hiéroglyphes ancestraux, explosa en mille morceaux.  

Avec une bosse conséquente sur le front d'où perlait un fin filet de sang, le colosse se releva en époussetant les gravats, la poussière et le sable. Un sourire éblouissant aux lèvres et des clins d'œil aussi malaisants que complices, il chercha du regard quelques âmes charitables.

- Y-en a pas un qui a de l'eau ? Ou autre chose, je préfèrerai autre chose même ! héhé

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Case 0 : L'entrée de la Pyramide.

L'immensité du désert donne sur une belle ouverture de 3m sur 3 dans la paroi de la pyramide. Elle donne accès à un labyrinthe où chacun peut se perdre. Racontez votre arrivée et/ou entrée !



Yemoja était arrivée sur Alabasta quelques jours plus tôt, bien décidée à traquer et éliminer les descendants de l’ancienne Impératrice Ching Shih qui se terreraient sur Alabasta. Selon son père, la famille Nefertari entretiendrait des relations étroites avec certains d’entre eux. La jeune femme avait longuement réfléchi à la meilleure façon de s’y prendre et avait décidé d’explorer le tombeau de Semonskhet. En apprenant à connaître les ancêtres des Nefertari, peut-être obtiendrait-elle des informations qu’elle pourrait utiliser sur leurs descendants.

« - Nous sommes arrivés Madame.
- Enfin ! »

Yemoja et son guide des sables venaient d’arriver devant l’imposante pyramide. Un large chapeau couleur crème protégeait la jeune femme du soleil tandis qu’une fine robe bleu pétrole flottait au gré du vent chaud. Ses bijoux en or sur sa peau mate brillaient tel un phare discret dans cette mer de sable. Yemoja était magnifique, et elle le savait. Ses yeux clairs parcouraient les dunes à la recherche des membres de l’expédition. Visiblement, ils étaient arrivés juste à temps. La jeune Orisha pointa du doigts une tâche noire qui dévalait avec vitesse et force la dune qui se trouvait un peu plus loin.

« - Aziz ? Qu’est-ce ? »

Le jeune guide fouilla avec précipitation son sac à la recherche d’une loupe.

« - Je ne sais pas Madame, on dirait un chacal. Il a dû se séparer de son groupe.
- Il y a beaucoup de chacals dans le coin ?
- Des chacaux vous voulez dire ? »

La jeune femme regarda étrangement son guide, pas certaine de comprendre où il voulait en venir.

« - Un chacal et des chacaux, Madame. »

Yemoja allait ouvrir la bouche mais elle fut coupée dans son élan.

« - Y en a pas un qui a de l'eau ? Ou autre chose, je préfèrerai autre chose même !
- On est bien loin du chacal, quoi que… »

La jeune femme sourit à sa propre remarque et détailla l’homme qui se trouvait sous ses yeux. Véritable buffle, elle n’avait jamais vu d’humain aussi grand. Même si elle ne parvenait pas à distinguer son visage, caché par une crinière blonde, elle devinait des traits marqués.

« - Aziz, allez donc lui donner de l’eau. »

Yemoja éleva la voix pour être certaine de se faire entendre.

« - La première tournée est pour moi, j’espère que d’ici ce soir vous aurez payé votre dette. »

Une fois certaine d’avoir son attention, la jeune femme ouvrit sa gourde et laissa un long filet d’eau glisser sur sa peau sombre, parcourant sa nuque et roulant en direction de sa poitrine. L’effet aurait été meilleur avec un glaçon, mais en plein désert il ne fallait pas y compter.


Dernière édition par Yemoja Kojiki le Mar 11 Avr 2023 - 18:34, édité 1 fois
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" Vous êtes sûr ?
Mais oui mon brave.
Mais ... avec votre âge, ce n'est pas très prudent.
De mon temps, jamais on aurait remis la parole de l'ancien en doute.
Mais nous ne sommes plus à vôtre époque papy.
Tu sais ce qu'il te dit le papy ?"

Je soulève ma canne difficilement et fait mine de vouloir frapper le jeune homme, sans vraiment en avoir l'intention. Après quelques secondes de ce cinéma, et quelques minutes de négociations, il accepte mon offre. En même temps, quand le médecin personnel de la Dame de Pierre de St Uréa vient vous voir sur ordre de cette dernière afin de participer à une mystérieuse quête, on a pas forcément la possibilité de refuser. Oui, il se peut que j'ai menti. Mais ça reste à prouver. Je mets tellement de temps à monter sur le crabe géant qu'on finit par m'aider. Oui, je prend mon rôle de papy très au sérieux, je suis même venu avec ma canne pour donner le change. Et ça fonctionne. Les gens me prennent en pitié. Ils m'aident à avancer, ils m'attendent, ils m'ouvrent les portes ... C'est vraiment pratique d'être âgé. Un certain temps, deux bouteilles d'eau et vingt arrêts pipis plus tard, mon guide et son crabe géant me signalent que nous sommes arrivés. Je lève les yeux de mon magazine de pêche que je faisais semblant de lire pendant des heures alors que je dormais les yeux ouverts. Très pratique quand on est interne en chirurgie et qu'on nous accuse de ne pas suivre le cours.

" Merci bien mon brave.
Maintenant il faut payer papy.
Mais ... J'ai déjà payé au départ.
Non.
Mais si. Je l'ai donné au petit jeune avec les cheveux jaunes.
Il n'y a pas de jeune aux cheveux jaunes.
Hum. Alors ils devaient être vert. Difficile les couleurs quand on est daltonien vous savez. Les cheveux, pas les jeunes hommes.
Il n'y a personne non plus avec des cheveux verts.
Mais je suis sûr pourtant. La dame nous a même regardé faire la transaction.
Mais il n'y a pas de femme !
Je vous dit que je lui ai donné l'argent.
A qui ?
A lui.
Lui qui ?
Mais lui. Le jeune homme avec les cheveux jaunes.
IL N'Y A PAS DE JEUNE HOMME AUX CHEVEUX JAUNES !
Pas la peine de crier, je ne suis pas sourd. Je ne comprends pas pourquoi, mais d'accord, je vais me laver les paumes.
OH PUTAIN JE VAIS ME LE FAIRE LE VIEUX !
Du coup mon garçon. Ce n'est pas bon pour la santé de vous agacer comme ça vous savez.
DONNEZ MOI L'ARGENT PAPY !
Pourquoi voulez-vous vendre des gens ? L'escalavge est interdit sur Albastara. Auriez-vous l'amabilité de me dire où nous sommes mon brave ? "

Le jeune guide devient rouge de colère. Il se met à proférer des obscénités, à insulter mes ancêtres, me comparer à des animaux ... Je passe discrètement dans son dos pendant qu'il vocifère, et lui assène un bon coup de canne dans le coup. Il tombe inconscient dans le sable. Le crabe nous regarde.

" Oh, mais qu'il est mignon. Il y a manger pour au moins une semaine avec toute cette chair. Ça me rappelle une histoire que Jack m'a dit une fois, en rentrant de la guerre d'indépendance d*/. "

Je le regarde d'un air affamé. Des gouttes de sueur perlent sur son front. Il récupère son maître dans sa pince, et disparait en laissant une trainée de sable derrière lui. Aller, bon débarras, un voyage gratuit. Exaspérer les jeunes, c'est vraiment génial comme activité quand on a du temps à occuper entre deux commérages à la boulangerie. En regardant un peu plus loin je vois beaucoup de personnes agglutinés. Des tentes ont été montées. Des gens sont là depuis plusieurs jours on dirait. Le soleil commence à taper trop fort pour moi. Je viens de l'île des hommes poissons et de Drum, je suis très bien habitué aux climats glacials. Mais les climat arides comme ça, ça me tue. Je fonds à grosses gouttes. Alors je rentre dans la première tente que je vois en poussant quelques personnes et en m'excusant, toujours en jouant le petit vieux. Je bouscule une jeune femme en train de se renverser de l'eau dessus, pour je ne sais quelle raison.

" Oh, désolé jeune fille. Mais voyons ! Ce n'est ps une tenue décente. Laissez moi corriger ça ! " Sans lui laisser le temps, j'enlève des couches de vêtement que je lui place nonchalamment sur le corps. Oui, vous avez compris. Sous motif de vouloir la couvrir, je m'en sers comme porte manteau. Et non, je n'ai pas honte. Avec ma canne, qui oserait me dire quoi que ce soit ? " Mais ... ça sent le mort ici ? Qui a laissé un cadavre traî*/ " J'arrête de parler quand je trace l'odeur jusqu'à un homme dont le gabarit rappelle plus celui d'un bâtiment que d'un humain.

Spoiler:


Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
Le réveil du Roi-Momie ! 3301443526
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Cette nuit fut véritablement une des plus mémorables. Mais a t-elle seulement été réelle ? Cet affrontement dans Alubarna contre ce gigantesque monstre, aux côtés de Jyll. Je dois bien dire que ça a surtout eut l'air d'être un rêve, mais soit, je suis à présent seule dans le désert avec une équipe d'expédition de seconde main. Mais pourquoi seule ? Parce que ce lâche de Jyll n'a pas souhaité m'accompagner pour visiter une des pyramides du désert d'alabasta. Car oui, aujourd'hui c'est la journée des expéditions au soleil apparemment, plusieurs groupes se sont mit en route vers une trouvaille archéologique de cet endroit aride. Moi, il ne m'en faut pas plus pour me motiver, le simple fait d'avoir accès à une vieille pyramide qui pourrait peut-être renfermer un Ponéglyphe, c'est une aubaine. Vêtue d'une robe cintrée à la taille et ouverte sur le côté des jambes, j'ai troqué ma cape et mes bottines à talon pour un voile rosé et des espadrilles blanches. Ma tenue laisse apercevoir nettement mon bâton climatique accroché à ma cuisse droite. Si bien habillée, je suis obligée de me coltiner une bande d'incapables comme guides.

« Euuuh ... j'crois que c'est par là b... »

« Pas du tout. Bon sang vous savez suivre une carte et des coordonnées ?! Je suis guide et visiteuse ici ? On se réveille mon chou. »

Fatiguée, je me tourne dans tous les sens pour essayer d'apercevoir une figure géométrique pointée vers le ciel en mettant ma main en forme de visière sur mon front. Mes yeux sont tout secs à cause de la chaleur, je n'arrive même plus à pleurer tellement je suis déshydratée. Vigoureusement, enfin ... avec le dernier trait de vigueur qu'il me reste, je parviens à chopper une gourde d'un de mes compagnons censé me guider, pour en boire le contenu.

« Hé ... mais ... »

« Cessez de geindre, et faites le travail pour lequel je vous paye. »

« Vous ... n'avez pas encore payé mademoiselle. »

Je marque un temps d'arrêt avant de pointer l'homme de mon index droit.

« C'est vrai ! Et pensez-vous que je veuille vous payer ? Non mais vous ne connaissez pas votre travail, vous nous perdez dans un foutu désert aride et votre eau est imbuvable ! »

Bien désolé, le petit homme en face de moi se prend une rafale de soufflante en pleine tête. Pendant que ses deux autres compagnons cherchent encore la pointe de la pyramide que l'un d'eux finit par apercevoir. On dirait bien qu'il indiquait la bonne position au début ... je me suis dépêchée de lui bondir dessus pour lui dire qu'il avait tord. Je croise l'espace d'un instant son regard, que je dévie en levant le menton ... ce que je peux être gênante et bête parfois.

« Bien euh ... eh bien ! On attend quoi ?! Allez la ! »

Notre petit groupe reprend son chemin, bien plus rapidement qu'avant, pour finalement mettre une petite heure à rejoindre la pyramide. Au pied de celle-ci, plusieurs visiteurs se sont regroupés. Néanmoins, certains d'entre eux semblent sortir du lot. Il y a un homme bien étrange aux cheveux verts, une femme jouant la bombe fatale à se recouvrir d'eau sous le regard affamé des hommes présents. Un vieillard ... un vieillard ? Non mais que fous un papy ici avec cette chaleur ? Hmm, ça va commencer à sentir le sapin. Et devant tout ce beau monde, un homme ? Si on peut appeler ça un homme, ou un demi géant je ne sais pas trop. Qui me rappelle vaguement quelqu'un avec qui j'ai eu affaire il y a un an lorsque je naviguais encore sur les Blues, mais ça ne doit pas être lui. Bon, je dois me faufiler quelque part tant que c'est encore possible. Habilement, je sors mon bâton climatique je fais tournoyer autour de moi pour accentuer la chaleur autour de mon corps, me nimbant dans un mirage qui me fait disparaître assez longtemps afin que je me glisse proche d'un convoi duquel j'ai vu sortir l'étrange monsieur aux cheveux verts. De là, j'agite à nouveau mon arme pour réapparaître.

« Hop. Pas vue pas prise. »

Maintenant débarrassée de mes "acolytes" de voyage, je n'aurais pas à les payer. Attendons qu'un groupe se bouge pour entrer dans la pyramide afin de m'y glisser.
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Au cœur des dunes, un nouveau souffle disparait en un râle brûlant. La respiration s'est échappée d'entre les craquelures d'une lèvre sans y laisser la moindre trace d'humidité. Le vestige d'un souvenir que se serait chargée d'achever l'outrecuidante chaleur ambiante. Des jours maintenant que la momie mal-emmaillotée subit les assauts de l'astre enflammé. Pas à pas dans l'immensité aveuglante, seule la nécessité d'avancer la pousse à continuer. A sa suite, une caravane improvisée parcourt ses traces malgré la fragilité des jambes et la fatigues des esprits. Bien que de lourdes charges pèsent sur les épaules, un reste d'instinct de survie les maintient tant bien que mal debout. Aucun ne prévoyant de prêter son épaule à celui qui tomberait, tout le monde marchait en serrant les dents. Des montures n'auraient pas été de trop mais elles s'étaient sauvées dès le début, chassées par l'aura morbide du Capitaine. Les réserves de nourriture vomies par le cuistot du Hellhest avaient quant à elles étaient bazardées par les hommes. Alors tous marchaient le ventre vide.
Du sable brûlant dans les bottes, les enjambée nécessitaient d'être extirpées avant de le plonger de nouveau dans cet océan insondable. La vision en partie éblouie, ils avançaient sans que l'environnement aride ne leur épargne aucun tourment. Des hommes de la mer perdus dans le désert....

La carte les avaient amené jusque là, mais depuis leur départ de Rainbase aucune âme n'avait croisé leur route. Préserver le secret du parchemin avait permis d'éviter les invités indésirables. Une crevure s'était bien éclipsée sur Dead End après la révélation du plan, mais ils avaient directement mis le cap sur l'île du Levain le soir même coupant le risque de mauvaise surprise. Aucune trace de passage ou mouvement n'avait ainsi été observé depuis qu'ils étaient entrés dans le désert. D'un autre côté, les vents se révélaient finalement pas si simple à déchiffrer et un otage n'aurait pas été de trop. Un guide du coin, qui après deux trois baffes se serait montré serviable comme il faut. Cependant le Cavalier était maintenant trop perdu pour revenir en arrière et les membres de l'expédition s'étaient trop fatigués à le demander pour continuer. Alors ils s'avançaient à peu prêt dans le sens du vent du scorpion ou d'un de ses cousins. Depuis des jours maintenant sans avoir aucun moyen de savoir s'ils tournaient en rond. Uniquement une étendue sans fin s'ouvraient à eux, sans le moindre point de repère. Les pensées éteintes, ils cheminaient ainsi en silence. Aucun espoir ou désespoir, uniquement avancer pas à pas la tête dodelinante et la bouche fermée. Pas à pas...

- Oh salut à vous voyageurs ! Vous semblez exténués, comment allez-vous ?

Sans un mot, les damnés du désert tardèrent à comprendre le message. Perdus sur la façon de réagir en raison de la surprise. Sous les encouragements de cette mystérieuse voix, ils levèrent la tête sous l'ombre d'une main et discernèrent en haut d'une impressionnante dune les surplombant un étranger. Il ne semblait pas bien grand vu d'en bas. Dressé sur sa chaise longue à l'abri d'un parasol quatre couleurs, l'inconnu en panoplie de parfait explorateur invitait les hommes agars à le rejoindre par de grands gestes amicaux d'une main. Le chapeau vissé fièrement sur la tête, il sirotait paisiblement une boisson colorée de l'autre. Les pirates s’exercèrent à le rejoindre sans se consulter et entreprirent l'ascension du monticule friable. Alors qu'ils approchaient du sommet avec difficulté, l'inconnu accompagna les derniers mètres de sa parole.

- Vous semblez en avoir bavé les gars ! Venez donc boire un verre, j'en ai plus qu'il ne m'en faut. Je me présente, Albus T. Rocverre. Je me fais vraiment une joua de rencontrer un groupe d'aventuriers aussi courageux. Vous venez du Nord merveilleux. Les premiers à venir du Nord que je rencontre aujourd'hui. Il parait qu'il n'y a rien du tout de ce côté.
- De l'Ouest..
- Ah... ? vous avez du tourner un peu par ci et par là, les facéties du désert s'amusent même des meilleurs ! Que je ne doute pas que vous êtes ! Je cherche d'ailleurs un groupe voyez-vous. Beaucoup de bonnes personnes en ce lieu mais il parait que je parle trop. Ma foi possible, à quoi bon de jolies mots si on les garde pour soi oh oh oh ! Une plaisanterie tout juste. Alors si jamais vous n'y voyez pas d'inconvénients, nous pouvons entrer en même temps. Il ne faudra pas hésiter à me le dire si je cause trop d'ailleurs. Pas de soucis, vous verrez je ne suis pas bien méchant. J'en ai vu deux trois qui me semblaient louches plus bas. Mais aucun apriori, je ne suis pas de ce genre là. L'apparence ne fait pas tout nous en conviendrons. Les gentilhomme de ce merveilleux pays qui m'ont loué leur aide dans ce périple en sont le parfait exemple. Leur seul défaut est de ne pas vouloir dépasser le seuil de la pyramide. De vieille croyance me direz vous. Nous autres étranges, ce sont elles qui nous attirent. C'est d'ailleurs ma première exploration de pyramide et je prévois d'en faire mon métier. Chasseur de trésors sonne si bien. Ma dame dépeint à qui veut l’entendre ma folie, mais j'ai déjà trouvé la pyramide. Pas si fou que ça l'artiste. Bien sûr notre très cher guide nous a aidé, mais savoir bien s'entourer est la clef du succès. Et j'ai du flair sachez-le ! Oh oh oh ! Une plaisanterie tout juste. Tout de même alors que tout le monde en cherchait, j'ai trouvé une caravane sympathique et un guide de qualité. Je dirais même que je me suis pas si mal débrou.....
- Attends.. Ferme l'écoutille deux secondes.
- ....
- De quelle pyramide tu me causes ?
- De la Pyramide voyons ! La seule et unique sur toutes les bouches. Selon d'où on arrive, elles ne dépassent pas toujours de beaucoup. Mais maintenant au sommet admirez ce chef-d’œuvre !!


Laissons le tonnelet d'eau fraiche à ses chiens serviles, le Cavalier contempla effectivement un spectacle qui lui crispa le visage. Le déblateur à ses côtés entrain de prendre la chaleur, le versant opposé à leur montée révélait les contours d'une très ancienne structure. Une pyramide en partie engloutie par le désert, et autour une myriade d'indésirables en train de prendre du bon temps. Des tentes avaient été dressées, des feus allumés. Un filet avait également été dressé, par dessus deux équipes s'amusaient à se renvoyer une balle. Un rendez-vous joyeux et complice où tout le monde profitait de l'instinct. Une joie malvenue. Le vieux forban n'avait prévu aucun partage. Il s'enfila des brochettes de viandes de leur hôte rapidement, suivi de son équipage présageant de l’inattendu. Puis sitôt remercié la bonne poire d'une pichenette qui l'envoya glisser en bas de pente par là d'où ils venaient, il saisit son arme et dressa son tranchant lunaire face au soleil.

- Préparez vous les gars on descend !

L'esclandre mortuaire laissa parler sa finesse insoupçonnable. Une coupe simple, nette, claire et précise. Un arc de cercle parfait dans le cœur de la dune surplombant la foule d'explorateurs en herbe. Le pari prit et l'équilibre fragilisé de l'amas friable s'écroula en une vague dévorante sur le camp. Terrible cascade emportant tout sur son passage un nuage de poussière. Sur sa crête, l'équipage des faucheurs surfait sur la chaise longue tout droit vers l'entrée de la fameuse pyramide. Premier arrivé, premier servi !
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Suivre cet escroc d'Harisson Johnson allait peut être finalement porter ses fruits. Semonskhet Nefertari, le dieu solaire. Rien que ça. Un nom terriblement accrocheur et tout particulièrement lorsqu'il est associé à une montagne de Berrys. Depuis que le Sablonneux avait accosté au Royaume d'Alabasta, ce nom était omniprésent et sa curiosité l'avait poussé à vouloir en savoir plus. Présent sur l'île pour un gros coup visant un casino particulier de Rainbase, le jeune capitaine des Sandstorm Pirates avait encore quelques jours devant lui avant le déclenchement des opérations. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il croisa son vieil acolyte au détour d'une taverne mal famée. Le grand, l'incroyable, le célèbre, Harisson Johnson en personne. Le jeune pirate le savait pour avoir travaillé avec lui à plusieurs reprises par le passé, cette renom légendaire était quelque peu usurpée et la seule chose réellement incroyable chez lui était sa faculté à se fourrer dans le pétrin. Mais malgré tout, il n'avait pas pu résister à la tentation de le suivre lorsqu'il l'avait entendu causer d'une pyramide perdue dans le désert et d'un fabuleux trésor. Une promesse de richesse, évidemment, n'importe quel forban un tant soit peu sérieux aurait répondu présent à un tel appel.. et ce, même si cette "fabuleuse chasse au trésor" semblait connue de tous... En effet, depuis son arrivée dans ce petit hameau au milieu du désert, le sablonneux avait entendu différents groupes parler de ce Smonskhet Nefertari, comme si la découverte de son tombeau était un véritable évènement, ce qui risquait bien de créer une certaine concurrence dans cette chasse. Mais peu importe, du moment qu'il était possible d'en tirer un joli paquet de berrys...

Harisson Johnson:

La filature s'avéra finalement bien bien plus simple que prévu, car si le sablonneux réussit à perdre Johnson, il n'eut aucun mal à retrouver sa piste, parmi toutes les traces qui menaient à la fameuse pyramide. Et après une longue traversée dans cet interminable désert, le jeune pirate découvrit son objectif. Tel un mirage, cet édifice gargantuesque  semblait littéralement émerger des dunes. Cependant, les ennuis s'annoncèrent très vite pour l'aventurier intrépide. Le groupuscule de pillard qu'il avait rassemblé avec la promesse d'un fabuleux magot se retourna contre lui à l'instant même ou ils arrivèrent aux abords du tombeau tant convoité.


Rien d'personnel hein... Mais on avait surtout b'soin de toi pour interpréter cette foutu carte. lança l'un des brigands eux à l'ahuri en pointant son revolver.

Oh voyons voyons les amis... Je pense qu'on peut discuter... balbutia Harisson.

Hors de question ! Colle lui une balle dans la caboche Ray... J'en peux plus d'ses jérémiades ! s'impatienta un autre pillard.


Le capitaine pirate ne pouvait pas leur donner tort, Johnson passait son temps à jacasser et une fois lancé, il devenait alors inarrêtable. Planqué à l'écart, il décida cependant d'intervenir, admettant qu'il aurait très certainement besoin de l'aventurier du dimanche une fois à l'intérieur de la pyramide, ne serait-ce que pour s'orienter. Se changeant en un nuage de sable volatil, il s'élança dans la direction des pillards et se reconstitua en face de celui qui menaçait Harisson de son revolver. De surprise, ce dernier tira un premier coup qui fut stoppé net par l'armure de fluide offensif du pirate.


C'est quoi ce putain d'bordel là ?!

Oh mais oui ! Quelle heureuse coïncidence ! Azerios vous ici ?! se réjouit Harisson.


Mais pas le temps de faire les présentations dans les règles. Le gaillard tira deux balles supplémentaires qui furent stoppées tout net. Le sablonneux riposta alors en créant un énorme tourbillon de sable pour engloutir son adversaire et le projeter à des dizaines de mètres dans les airs. Dans son élément, les capacités de son fruit semblaient comme améliorées par l'environnement. Les autres pillards dégainèrent surins et revolvers mais restèrent figés un instant. Le capitaine pirate se tourna lentement vers eux et leur lança un regard démoniaque, qui suffit à les dissuader de tenter quoique ce soit. Les quatre hommes prirent alors leurs jambes à leur cou et détalèrent sur le dos de leurs chevaux. Harisson Johson se mit à rire aux éclats et à fanfaronner.


J'en aurais fait qu'une bouchée ! Ils n'étaient pas de taille face à moi ça c'est sur !

Ben voyons... soupira le sablonneux avec un sourire en coin.

Bon sang mais quelle surprise ! Mon ami... J'ai dans l'idée que ce n'est pas une coïncidence qui vous met sur mon chemin.. mais plutôt le destin ! C'est un peu comme si.. comme si l'univers m'envoyait un signal ! Comme si une force supérieur vous avait mit sur mon chemin.. pour que je vous file un coup d'pouce !

Heu.. je viens de vous sauver les miches Johnson...

Allons-y mon ami ! La pyramide est en contrebas, derrière cette corniche ! N'est-ce pas excitant ?! Tous les deux, à nouveau réuni pour une aventure d'anthologie ! se réjouit l'aventurier.


Le sablonneux emboita le pas d'Harisson Johnson, se demandant s'il avait bien fait de miser sur lui et de le suivre. Sans doute qu'il lui attirerait rapidement des ennuis. Non vraiment aucun doute là-dessus. Les deux hommes descendirent lentement la corniche et découvrirent bien vite qu'ils n'étaient pas seuls sur le coup. Un peu plus bas, un campement avait été dressé, chercheurs, archéologues, mercenaires, une véritable expédition. Partager le butin n'était de prime abord pas une option pour le capitaine des Sandstorm Pirates. Il voyait déjà Djaymily d'ici lui reprocher d'avoir suivi Johnson, lui reprocher d'avoir prit des risques inconsidérés pour espérer toucher une part de ce beau gâteau. Aux abords du camp, il décida de la jouer discret. Il s'encapuchonna, masqua partiellement son visage avec un tissu et arrêta son camarade, lui suggérant de se tenir tranquille jusqu'à ce qu'ils aient trouvé le moyen d'entrer. Inutile de se précipiter, les Berrys n'allaient certainement pas s'envoler, d'autant qu'il devait éviter au maximum de se faire repérer afin d'éviter de compromettre le casse de Rainbase. Le sablonneux remarqua alors la présence d'un groupuscule un peu plus haut qui semblait ouvrir le bal, se dirigeant en glissade vers l'entrée présumée de la pyramide. Lq f[ete se;blqit sur le point de commencer.


    L’histoire de comment j’ai réussi à atterrir ici vaut son pesant de cacahuètes. Malheureusement, je suis au regret de vous annoncer c’est également une histoire pour un autre jour. D’une part parce qu’elle n’est pas encore tout à fait claire dans la tête du blaireau qui écrit ces lignes et qui s’y est évidemment pris au dernier moment pour se lancer, et d’autre part parce que j’ai la gorge trop sèche pour parler. Ça vous fera des vacances. Et pour cause ; c’est que ça cogne par ici. Rien de très étonnant, vous me direz, si l’on prend en compte le fait que je me trouve dans un désert. Ce qui ne m’empêche évidemment pas de râler. On ne se refait pas.

    Toujours est-il que me voilà donc, la main en visière au-dessus des yeux, plissant ceux-ci pour tenter d’apercevoir quoi que ce soit au milieu de ces dunes étincelantes qui s’étendent à perte de vue. L’objet de ma recherche ? Une pyramide. Oui, rien que ça. En arrivant à Alabasta, j’ai très vite eu vent des légendes qui entouraient le mystérieux tombeau de Semonskhet. Les choses que l’on racontait à son sujet, les rumeurs de richesses et de magie ancienne qu’il renfermerait soi-disant, tous ces mots transpirant l’aventure parvinrent à mes oreilles. Et vous me connaissez. Qui dit aventure dit histoire à raconter. Et qui dit histoire à raconter, dit Charlie excitée.

    Le récent prétendu déchiffrage d’une ancienne carte au sujet de la pyramide avait fait exploser le nombre d’expéditions d’aventuriers avides d’être les premiers à en percer les secrets, aussi il ne fut pas particulièrement difficile de trouver un guide pour m’y rendre. Lorsque, après plusieurs interminables heures de marche, j’aperçois enfin le haut d’une pointe dépassant légèrement d’une dune, je ne peux retenir un soupir de soulagement. A mesure que nous approchons, je parviens à distinguer un certain nombre de silhouettes. Dont une, si je ne m’abuse, étrangement familière… A cette distance je ne peux l’affirmer avec certitude, mais une telle carrure s’oublie difficilement.

    Finalement, un premier groupe lance le mouvement et se lance vers l’entrée, non sans au passage provoquer un sacré bordel au pied de la pyramide. Rapidement, je peux voir le reste des aventuriers en herbe se jeter à leur suite. C’est sur le point de commencer, et je ne veux pas rater ça. Je jette une bourse à mon guide avant de me mettre à courir en direction de l’antique édifice alors qu’un frisson d’excitation parcourt mon échine. À nous deux -enfin à nous… plein, mais bref-, Semonskhet !  
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    Seul dans le désert, Jin se démenait tant bien que mal pour avancer face aux bourrasques de vent, le bras devant le visage pour protéger ses yeux du sable. Il était abandonné de tous, perdu au milieu des dunes de sable sur le territoire d’Alabasta. Le cuisinier itinérant s’était retrouvé à accompagner des marchands originaire d’Alubarna, la capitale de l’île, qui retournaient dans leur pays natal après une traversée sur South Blue. Après avoir amarré dans la ville portuaire de Nanohana, le groupe de marchands accompagnés de Jin s’étaient mis en quête de traverser le désert pour rejoindre la capitale. Si les deux premiers jours de la traversée s’étaient passés comme prévus, une tempête les surpris le jour suivant. Les cris étaient étouffés par le bruit du vent et la brume de sable les empêchait de se repérer. Fatalement ils se retrouvèrent séparés.

    Il restait quelques vivres dans le sac du blondin, principalement de la viande séchée, ainsi qu’une gourde remplie d’eau en plus de celle qu’il avait accroché à sa ceinture - dans celle-ci ne restait plus qu’un tiers de sa contenance - qui lui permettaient de tenir encore une journée entière, peut-être un peu plus. Il avait troqué ses vêtements habituels pour une tenue adaptée à la situation. Sur la tête il portait un chèche, enroulé autour de son visage ne laissant à découvert que ses yeux. Il était également habillé d’un drâa et d’un sarouel. Ces vêtements lui avaient été offerts par les marchands qu’il accompagnait et étaient nécessaires pour se protéger du sable et du soleil.

    La notion du temps avait disparu dans l’esprit du chasseur de primes, et il n’aurait su dire depuis combien de temps il errait seul, mais le soleil commençant à se coucher lui donnait un indice. Lorsque la nuit serait tombé, et la température avec, il pourrait se déplacer plus librement. Le contrecoup était la perte de tout repère visuel, la lumière du soleil que reflétait le satellite n’éclairant que peu le sable fin du désert.

    Arrivé non sans peine au sommet d’une immense dune, Jin se mit en quête de trouver une quelconque lumière au loin, provenant d’une ville, d’un village ou d’un campement. Après quelques instants passés à pivoter sur lui même à la recherche du moindre signe de vie, Jin aperçut une lueur rouge vaciller. Il dévala la dune à tout vitesse et se mit à courir en direction de la lumière jusqu’à l’atteindre. Le cuisinier se retrouver face à face avec trois hommes. Un colosse portait sur son dos un homme qui semblait bien mal en point et le troisième, plus petit et plus frêle que le premier, tenait une torche dans sa main et une épée courte dans l’autre.

    -Halte là ! Cria celui qui tenait la torche en l’agitant devant lui comme pour repousser un animal sauvage.
    -Du calme. Jin leva ses deux mains devant lui pour montrer qu’il était inoffensif. Je ne vous veux aucun mal.
    -Qui êtes-vous ? Gronda le grand gaillard.
    -J'escortais un groupe de marchand jusqu'à la capitale quand une violente tempête nous a séparé. Peut être pourriez vous m'aider à rejoindre la ville la plus proche d'ici ?
    -Vous avez survécu à une telle tempête ? Le petit homme était stupéfait. Nous ne nous dirigeons pas vers une ville. Mais peut être pourriez vous nous accompagner.

    Les deux hommes se jetèrent un regard et sans un mot, son acolyte acquiesça. Jin se mit à les suivre sans savoir où cela le mènerait, en restant toutefois sur ses gardes. Ils n'échangèrent pas beaucoup de mots mais le cuisinier appris que leur camarade avait été mordu par un serpent ce qui avait causé son état critique. Il n'en apprit pas plus sur eux, sur leur destination ni qui ils étaient réellement.

    Quelques heures passèrent avant qu'ils n'arrivent à un campement au sein duquel se dressaient une dizaine de tentes. Un homme était dehors, une torche a la main, a surveiller l'entrée du camp.

    -Hog ! Va chercher le chef, et vite ! Reyes s'est fait mordre par un putain de serpent !

    Le garde se mit à courir en direction de la plus grande tente, et il disparut a l'intérieur, laissant sa torche sur un portoir. Il en ressortit quelques instants après accompagné d'un homme que l'on venait de sortir de son sommeil. Le chef du camp. Un homme d'une cinquantaine d'années avec un peu d'embonpoint. Il se dirigea vers Jin en traînant des pieds.

    -Mes gars m’ont raconté ce qu’il vous est arrivé. Il frotta ses yeux. Vous vous êtes sacrément égaré. Et malheureusement on ne peut pas vous aider à retrouver votre chemin.
    -Vous vivez dans ce désert ?
    -Non... Bon je suppose que celà ne sert a rien de vous cacher quoi que ce soit puisque vous êtes coincés ici. Lui répondit le chef du groupe en se grattant le crâne. Nous sommes un groupe d’explorateurs, je suis Raymond, le chef. Nous avons pour objectif de trouver la pyramide du roi Semonskhet dans laquelle se trouverait un trésor. Pourquoi ne vous joindriez-vous pas à nous ? Plutôt que de rester coincé dans le désert, autant vous rendre utile. Il explosa dans un rire gras.
    -Une chasse au trésor ? Celà ne m’intéresse pas vraiment mais je crois que je n’ai pas vraiment le choix. Regretta le chasseur de primes.
    -Très bien ! Nous partirons demain matin, au lever du soleil. Il pointa du doigt en direction d’une tente. Il reste une place là bas, allez vous reposer. Vous allez en avoir besoin.

    Des explorateurs... Ou des pilleurs de tombes ? Jin préférait ne pas révéler sa nature de chasseur de primes. Il avait besoin d’eux pour retrouver son chemin et bien qu’il n’eut aucune idée de ce qui pouvait l’attendre lors de cette chasse au trésor, c’était sa meilleure chance de survie. Peut-être même la seule.

    Le soleil était à son zénith lorsque le groupe d’explorateurs aperçut la gigantesque pyramide. Une centaine de personnes étaient déjà attroupées à l’entrée. Jin n’avait aucune idée de ce que pouvait receler ce trésor, mais celà devait être quelque chose d’une valeur inestimable vu le nombre d’archéologues, d’explorateurs et de pilleurs de tombes qui fourmillaient autour, tels des vautours autour d’une charogne.
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    Le tombeau de Semonskhet

    Découverte d'une pyramide habitée !


    Exploration de la "pyramide" !

    Tombé dans l'oublie au cours des siècles passés, la Vallée du Roi ne porta pas son nom sans raison. Longtemps abritée des vents par des contreforts bienveillants, une vie prospéra au cœur de la dépression sous l'impulsion d'un méandre de la rivière Sandora. Une éden paradisiaque, unique au pays des sables. Mais le Roi Semonskhet était grand, très grand, et l'ombre de sa grandeur ne pouvait souffrir d'un tombeau trop petit. Le Grand Bâtisseur convoqua les architectes de tout le royaume et défia leur apogée d'un unique vœu. "Que ma Mort égale ma Vie." La ferveur de ses sujets emballât les esprits et jamais au grand jamais pareil tombeau ne fut construit. La tombe s'enracina dans l’écrin le plus beau de la vallée d'éden, les contreforts granitiques servirent à son élévation et les eaux portèrent des hordes de mains d’œuvres. Ses sommets embrassèrent les nuages et s'offrirent à la chaleur de l'astre flamboyant. Lorsque le Grand Roi entra dans sa dernière demeure, son ombre perdura.

    Mais le temps finit son œuvre. Les roches entamées s’érodèrent, le vent souffla et le sable s’engouffra dans la vallée. Le canal s'ensevelit et la vie s'éteignit. Bientôt uniquement les sommets de l'édifice dépassèrent du désert, puis un seul. La Vallée du Roi garda son nom mais les textes de son existence disparurent. Difficile de dire aujourd'hui si la volonté était de préserver le sépulcre ou de gommer un ancêtre imposant.

    Aujourd'hui qu'en reste-il ? Un vaste labyrinthe de dédales déserts aux infrastructures fragilisées. Les murs brisés ont la fâcheuse tendance à laisser les étages supérieurs s'écrouler. Il est donc déconseillé à qui en souille le pavé d'essayer les passages en force. Déambulez et savourez les défis qui vous serons dressés.

    > Le principe est simple, considérez que vous vous perdez dans un labyrinthe (pas de rp dedans). Vous allez arriver dans une "salle particulière" où un événement se déclenche (le rp a lieu dans les "salles particulières").

    > Les dés seront relancés dimanche 19 (après-midi), ce qui vous laisse jusqu'à dimanche matin pour répondre ! ;)
    Et n'oubliez pas de préciser au début de votre poste la "salle" où vous êtes par soucis de clarté et de bien rebondir sur vos camarades. Rien ne vous oblige à vous entraider.

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    Après avoir participé à une énième attaque de convois, la révolution m’a confié une petite mission. Vu que je n’étais pas loin d’Alabasta, il me conseillait d’aller visiter notre base secrète dans le désert. Il paraitrait que c’était un modèle d’utilisation de l’environnement pour se cacher. C’était d’après ce qu’on m’en avait dit une base taillée directement dans la roche cachée en plein désert. Il y aurait surement des techniques et des astuces qui serait répétable pour la base sous-marine de Clock Work Island.

    J’avais donc débarqué dans un petit port de l’ile, côté ouest comme on me l’avait conseillé. Après ça direction le sud. Oui c’est toutes les informations que j’ai eues. Mon interlocuteur m’a dit, tu possèdes l’empathie non ? Ben alors tu n’auras qu’à suivre les signes de vie et tu devrais finir par y arriver. C’est précis ça comme indication, vous ne trouvez pas.

    Heureusement, je ne suis pas totalement con, j’ai pensé à prendre de l’eau, beaucoup d’eau, de la nourriture et des vêtement locaux pour me couvrir, me protéger du sable et de la chaleur. Cependant, l’ile est grande, très grande même. Ça fait un jour complet que je marche, direction le sud. J’ai laissé le plus gros paquet d’âme humaine dans mon dos. Je ne sais pas trop si c’était une ville ou un village. Mais je ne percevais pas encore d’autre agglomérat d’âme pouvant être la base que je cherchais.

    Je fus contraint de dormir à la belle étoile dans le désert et c’est vrai que ça caille sévère. Ce fut donc maussade que je me remis en route le lendemain.  Après un moment de marche, je ressentis une âme au loin, puis une deuxième. Je décidai que j’irai par-là du coup.

    Plus je me rapprochais, plus il me semblait que des gens convergeaient par là. Pas beaucoup, une dizaine, peut-être une vingtaine.

    Ha maintenant que j’étais plus près, je distinguai des gens qui étaient déjà sur place ça devait être le bon endroit. Youpie.

    Case 3
    Arriver sur place, je fus surpris. On m’avait parler de contrefort montagneux. Et ici ça ressemblait plus à une vallée érodée. Enfin, il y avait bien une entrée au pied d’un drôle de morceaux de montagne. Je ne m’y connaissais pas trop en architecture mais on aurait presque dit que c’était l’œuvre de la main de l’homme.

    Je suivis un homme qui rentrait dans la pyramide. J’eus beau l’interpeller il ne s’arrêta pas jetant sans arrêts des coup d’œil nerveux dans ma direction.

    « Non, mais ho attendez moi, bon sang ! »

    « Bordel ! Vous voulez que je me perde dans la base ou quoi ? »

    « Puis, c’est quoi ce labyrinthe. C’est pas un peu exagéré niveau sécurité ? »


    Soudain, j’entendis un bourdonnement assourdissant. L’homme s’arrêta nette à l’entrée d’une salle. Blanc comme un linge, il fit demi-tour et fonça comme un dératé.

    « Vous savez j’appartiens à la cause aussi. Pas besoin de courir partout comme ça. C’est chiant à la fin. »

    Le temps que je regarde ce qui l’avait fait fuir, je l’avais perdu de vue et vu le dédale de couloir, je risquais de me perdre. Mais, comme il y avait des gens dans la salle, j’allais pouvoir établir le contact. C’était quoi cette salle, l’air avait l’ombre sombre et solide. C’était bizarre. Heureusement que le type de tout à l’heure m’avait laissé sa torche.

    « Dites pourquoi tout le monde crie comme ça ? Pourquoi vous vous agitez comme si on vous attaquait ? »
    « Ho merde la base est envahie par des bestioles, mes pauvres camarades. »


    Je dégainai mon sabre, le fit tournoyer et projetai un petit cône d’air pour repousser ceux qui se jetait sur moi. Yuki Onna forme offensive taille 3 !

    « Ha voilà qui est mieux. Oups, j’y ai été un peu trop fort, j’ai eu un morceau de plafond avec. Qu’est-ce qu’on fait le gars ? »


    Le réveil du Roi-Momie ! 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Le réveil du Roi-Momie ! Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Le réveil du Roi-Momie ! Steamp10
    "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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    Case 3 : Petits scarabées affamés.
    Quel serait le retour de la momie sans un bestiaire avide de vos petits os. Vous traversez une grande salle usée par le temps, avec de larges piliers quand des nuées de scarabées voraces sortent des fissures.
    > Possibilité 1 : fuir en arrière (vous aurez -1 à votre prochain lancée de dé)
    > Possibilité 2 : faire face à la nuée ou passer au travers (pas de malus au prochain lancée de dé)


    Personne ne bouge ici. On dirait un cimetière. En plus de sentir comme tel. Youhou. Je les laisse donc plantés là, bougeant aussi vite que les circoptères argentés poussent rapidement. hahahahaha, c'est une bonne blague ça, puisque cette plante qui pousse en groupe et a la particularité d'être la plante qui pousse le moins vite au monde, 1cm par an environ. La foule disparait au fur et à mesure que les gens rentrent dans la pyramide. Je n'y avais pas prêté attention auparavant, mais qu'est-ce qu'elle est grande. Ce doit être la chose la plus grand que j'ai vu. Et pourtant, j'ai vu des bateaux très hauts. Aidé de ma canne, j'avance lentement mais sûrement vers l'entrée. Malgré mon rythme de croisière effréné, à savoir 1km/jour, je parviens à rentrer dans la bâtisse, non sans haleter tel un chien. Je suis quelqu'un du froid moi. La chaleur m'est aussi utile qu'un steack pour une plante. Dès qu'on met les pieds à l'intérieur, la température diminue jusqu'à devenir supportable, puis acceptable. Plus j'avance, plus elle diminue. Et quand il fait moins chaud, je peux enfin retirer les couches de vêtements inutile jusqu'à ne garder que mes vêtements habituels. Aller, on avance. Je n'ai pas des années devant moi pour explorer ce chef d’œuvre. Je suis sûr que je vais trouver de nouvelles plantes à étudier.

    Après avoir traversé un labyrinthe, je ne sais comment, sûrement la sagesse qui accompagne mon âge, ou bien l'odeur d'un truc sucré à l'autre bout, ou encore l'habitude de tourner en rond. Ou peut-être est-ce du à la lumière au bout du tunnel que j'aperçois. A cause de mon âge, on m'a toujours dit de ne jamais aller vers la lumière si je la vois au bout du tunnel. Qu'ils sont bêtes ces jeunots. La lumière au bout du tunnel, c'est le seul moyen d'avancer. Sinon comment tu fais ? Dans le noir ? Et comme ça tu ne vois pas où tu mets les pieds, bien. J'entends une voix que je me décide à suivre. Pour m'éclairer, j'utilise mes petits champi explosifs. Discrets comme pas deux, les explosions de pétard résonnent légèrement dans le bâtiment. Quelques personnes doivent sursauter de peur en entendant les détonations. Il n'est pas faux de dire que ça ressemble à s'y méprendre avec des tirs de fusils.

    J'arrive dans une grande salle, où je vois déjà une personne aux cheveux blaaaaaaaa*/ Un seul coup d’œil me suffit à le reconnaître. Yikokurai. Yukairika. Yu … ki … kurai. Yukikurai. Punaise j'ai du mal avec les noms. Une chance que j'ai son poster dans mes affaires et que son nom soit marqué dessus. Il est d'ailleurs accompagné d'une jolie somme. Mais au dessus de cent millions, c'est trop pour moi. Par contre, je peux appeler du renfort pour le cueillir à la sortie, et ainsi me faire mousser d'un Gold du Baroque Works … Quelle bonne idée ai-je là. Je fais mine de ne pas le reconnaître et avance vers lui, toujours en prenant appuis sur ma canne. Si j'en crois les rumeurs, il n'est pas bien méchant. Je veux dire, qui n'a jamais fait exploser un bâtiment ? Qui n'a jamais arraché quelques membres par accidents ? Bon voilà, nous faisons tous des erreurs dans les dosages parfois. Et au lieu de créer un remède, on crée une bombe. Ça arrive, les erreurs sont humai*/ … existantes. Les erreurs sont existantes. Ce que je veux dire, c'est que d'après certaines rumeurs, ce ne serait pas un tueur fou qui massacre à tour de bras. Cette espèce est rare. Je prends ma voix de petits vieux gâteux afin de rester dans mon personnage et ne fait aucune attention aux scarabées visiblement carnivores.

    « Excusez moi mon brave. Je cherche la cafétéria. Vous savez si j'en suis loin ? »

    Je le vois bouger sur place en train de faire je ne sai*/ Ah d'accord, je vois. Des petits scarabées tout mignons. Et il les repousse avec … de l'air ? On peut faire ça ? Vraiment ? Je vois des magnifieux spécimens se diriger vers moi. Je pourrais me défendre. Oui. Mais je ne le fais pas. Je suis censé être sans défense et gâteux. Alors je me mets à crier.

    « Au secours ! Infirmière ! L'hôpital est infesté de cafards ! »

    Il y a bien quelqu'un qui va venir me sauver quand même ? Personne ne manquerait à ce point d'organe vital battant dans la poitrine et ne me laisserait mourir. Pas vrai ? Pas … vrai ? Allô ? Quelqu'un ? N'importe qui ? A l'aide ?! Les scarabées ne sont plus qu'à quelques centimètres de moi. Je lève ma canne pour les taper vainement.

    Spoiler:


    Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
    Le réveil du Roi-Momie ! 3301443526
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    Case 3 :

    Olek faisait la gueule, tout était allé trop vite, un vieillard à moitié aveugle et complètement sénile qui s'interposait avec son crush, un fou furieux en haillons qui surfait sur une dune coupée en deux et voilà que la ruée vers l'or était lancée. Ça se bousculait dans tous les sens pour rentrer le premier et le pirate perdit rapidement sa beauté d'ébène de vue, il vit cependant du coin de l'œil une ou deux têtes familières avant que l'avalanche de sable ne le propulse dans les ténèbres de la pyramide.

    L'entrée était tout juste assez grande pour lui et il remercia les constructeurs d'antan d'avoir vu grand. L'intérieur, aussi défraichi et poussiéreux que l'on pouvait espérer était néanmoins spacieux, l'égo démesuré des pharaons de l'ancien temps se reflétait parfaitement sur leurs édifices, une aubaine pour Olek. Des torches s'allumèrent et les groupes se formèrent rapidement, plusieurs chemins s'offraient à eux et les quelques théoriciens et historiens se donnèrent à coeur joie pour convaincre que telle ou telle route était la bonne.

    Vu les décorations macabres et la puanteur de l'endroit, ce qui les attendait était tout sauf un parcours de santé. Le colosse ne perdit pas une seconde de plus et s'y enfonça tête la première, en véritable bastion et exemple de courage, ou de folie plus probablement. Jouant des coudes et des épaules, il prit de l'avance, son crâne frôlant par intermittence le plafond de la zone, il déboula finalement dans une pièce immense. Pensant être le premier, il haussa les sourcils de surprise en remarquant qu'il était accompagné, talonné de près par plusieurs personnes. Comme par hasard, le vieil homme du début était là lui aussi, Olek hésita entre lui éclater le crâne contre l'un des piliers ou lui demander s'il savait dans quel sens était partie sa dulcinée, mais quelque chose vint troubler sa réflexion et le calme sordide du lieu.

    Il vit un type complètement dément courir dans le sens inverse et un vrombissement sourd envahit l'endroit. Des centaines, voir des milliers de scarabées sortirent des nombreuses fissures et se jetèrent sur le petit groupe. Tandis que plus de la moitié prenaient leurs jambes à leur cou, un jeune homme longiligne aux cheveux bleus et un peu trop loquace ne perdit pas une seconde pour dégainer et commencer à taillader les insectes. Le colosse sourit d'excitation devant sa petite démonstration, malgré son physique d'échappé, ses capacités n'étaient pas à prendre à la légère. Rendus flous par la vitesse, ses mouvements étaient d'une grâce mortelle qu'Olek peinait à suivre, impressionnant !

    Quelques morsures désagréables le réveillèrent de ce spectacle envoutant et il décida de se mettre au boulot à son tour. Il ignora le vieillard, persuadé de lui faire une fleur en le laissant mourir ici, s'il n'était pas capable de se défendre seul contre ce genre de vermines il n'avait pas sa place ici. Puis le monde serait un peu plus léger avec un boulet en moins.

    -Qu'est ce qu'on fait !? On passe à travers nom de dieu !

    Sans plus attendre et dans un rire sadique tonitruant, le pirate chopa dans chaque main deux misérables aventuriers qui le collaient d'un peu trop près, les pauvres avaient dû penser qu'Olek les protégerait. Les tenant fermement par le tibia et ignorant leurs supplications, il commença à les faire tournoyer de plus en plus rapidement. L'un verticalement au-dessus de sa tête et l'autre à l'horizontale devant lui, il se servait du corps de ses victimes autant comme boucliers que comme massues pour écraser les maudites bestioles.

    Pas à pas il se força un chemin dans la masse de créatures et vers la prochaine pièce. Pour son plus grand bonheur, il n'était pas seul, sans pouvoir les voir au milieu de ce nuage de scarabées, il sentait la présence d'autres aventuriers aussi déterminés que lui à avancer. Un peu de compétition n'avait jamais tué personne, ou peut-être bien que si...
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    Case 3 : Petits scarabées affamés.
    Quel serait le retour de la momie sans un bestiaire avide de vos petits os. Vous traversez une grande salle usée par le temps, avec de larges piliers quand des nuées de scarabées voraces sortent des fissures.
    > Possibilité 1 : fuir en arrière (vous aurez -1 à votre prochain lancée de dé)
    > Possibilité 2 : faire face à la nuée ou passer au travers (pas de malus au prochain lancée de dé)

    Le sablonneux était parvenu à entrer, accompagné d'Harisson. Tous deux s'engagèrent dans un long couloir et arrivèrent rapidement à une intersection. Droite ? Gauche ? Le capitaine des Sandstorm Pirates se tourna vers son acolyte en espérant qu'il lui donne la marche à suivre. L'aventurier aguerrit respirait déjà comme un buffle, son visage était écarlate, et ce n'était que le début... Poussant un profond soupire, il détourna le regard et entendit des hurlements dans l'une des directions. En quelques secondes, les deux hommes furent rejoints par ce qui ressemblait à des pillards, mais ces derniers se contentèrent simplement de passer et de se diriger vers la sorte.


    Bon sang de bonsoir. Est-ce que vous entendez ?! rugit Harisson.

    Ouais.. enfin je crois ?

    L'aventuuure nous appelle mon ami !


    Et sans attendre, l’archéologue se précipita dans la direction des cris. Le sablonneux resta silencieux, immobile un court instant, hésitant à le laisser courir seul vers une mort certaine puis il finit par lui emboiter le pas dans le couloir. L'atmosphère était de plus en plus lourde et à mesure que le duo avançait, la lumière se faisait de plus en plus faible. Ce n'est qu'une fois plongé dans une quasi obscurité qu'Harisson se décida à allumer une torche. Un spectacle fascinant se dévoila alors sous leurs yeux, les murs étaient recouverts d'inscriptions dans un dialecte ancien, de symboles en tous genre. Le couloir semblait déboucher sur une grande pièce dans laquelle une bataille faisait rage. Une vaste salle parcourue d'imposants piliers, ou il était difficile de discerner quoique ce soit d'autre. Et à peine les deux hommes eurent ils posé un pied dans ladite pièce qu'un imposant bloc de pierre tomba derrière eux, leur coupant toute possibilité de rebrousser chemin. N'ayant d'autre choix que d'avancer, le sablonneux se dirigea vers ce qui semblait être une sorte de tourbillon noirâtre. Des projectiles lui traversèrent alors violemment les bras, passant au travers grâce aux pouvoirs de son fruit du démon. En y regardant de plus près, il s'agissait d'un énorme essaim de scarabées et apparemment, d'autres explorateurs les avaient précédés. Le sablonneux parvint à distinguer plusieurs silhouettes dans cette nuée grouillante. L'un d'entre eux semblait calme, mais deux autres étaient en train de se frayer un passage jusqu'à l'autre bout de la pièce.


    Là-bas ! Une porte ! hurla Harisson en pointant son doigt dans la nuée.

    On s'endort pas Johnson !


    Avait il réellement repéré une sortie ? Devaient-ils prêter assistance aux autres aventuriers téméraires ? Après tout, plus il y aurait de concurrence et plus sa part du gâteau risquait d'être réduite. Advienne que pourra. Dans un geste rapide, le capitaine pirate tira son acolyte vers lui et se rua dans la mêlée en faisant tourbillonner des lames de sable devant eux pour se créer un passage. Les scarabées continuaient de mordre les parties visible de leurs corps et si l'intangibilité procurée par son Logia le prémunissait de ce genre de dommages, Harisson ne cessait de se débattre, agitant sa torche pour chasser les bestioles tout en gémissant bruyamment. Au bout de quelques instants, le sablonneux parvint à repérer une sortie, plus loin dans la pièce et à priori, les autres occupants de la pièce l'avaient aussi remarqué. Avançant tant bien que mal, tous semblaient se ruer dans la même direction...

    Harisson Johnson:

      Case 2 : Course de vitesse !

      Un tunnel sans ouverture aux parois lisses descend en profondeur. Le danger semble s'oublier quand un bruit sourd s'entend. Un roulement grandissant qui bientôt vous course ! Attention à l'énorme bouboule !!



      Bon… Maintenant. Droite ? Gauche ? On suit le groupe ou pas ?… Eh, oh, Gamin, qu’est-ce qu’t’es en train de faire ?

      Ma main glisse sur le relief poussiéreux des blocs calcaire, elle y devine la taille minutieuse de la pierre,  les stries cunéiformes, les écritures hiéroglyphiques et les ornements effacés par le temps, j’ inspiré et expire l’histoire de ce sanctuaire avec une certaine humilité. C’est un peu comme une transe, mon esprit est vide et j’admire sans même avoir besoin de regarder. C’est comme un rêve d’enfant qui se réalise, un songe éveillé qui me transporte dans ma candeur passée, je souris bêtement en me revoyant fantasmer, songeur et curieux, devant les livres d’histoire et les légendes qui m’ont fait grandir.

      … La Terre appelle Andersen ? C’toi l’expert de ces vieilleries hein, moi je suis just’ là pour gribouiller not’ chemin, histoire qu’on ait pas trop d’mal à sortir…” insiste mon compagnon, me rappelant à la réalité.
      Petit moment d’absence désolé mais…

      J’avance vers lui et mon regard examine le croisement à la lueur de nos torches, Aucun des deux chemins ne se démarque, c’est comme ça depuis l’entrée de la pyramide. Ce n’est pas avec mes pauvres notions d’Alabastiologie que je vais pouvoir prendre une décision éclairée. La pyramide semble faite de chemins qui tournent, se dédoublent et s'entrecroisent, elle est construite comme un labyrinthe pour perdre les pauvres hères qui s’y aventurent sans y avoir été invités. Et ça a plutôt bien l’air de fonctionner pour Semonskhet  et son retour de popularité : la foule massée aux alentours de la pyramide attestait que les rumeurs étaient allées bon train, mais aucun de ceux qui y avaient pénétrés n’étaient encore sortis. Chacun envisageait l’expédition à sa façon, certains campaient là depuis la naissance des rumeurs, d’autres s’organisaient en groupe autour de possesseurs de la fameuse carte au trésor ou cherchaient à la dérober, tandis que les plus téméraires et les étrangers s’aventuraient sans hésiter à l’intérieur. Bêtise ou manque d’envie de rester avec les autres pour se faire planter un couteau dans le dos ? De notre côté, j’imagine que c’est un peu des deux.

      Sans trop de mal et sans se faire repérer, nous nous sommes extirpés de notre charrette et, après avoir pris quelques nouvelles de nos compagnons par Denden interposés, avons confirmé que ces derniers avaient emprunté le mauvais chemin et s’étaient retrouvés à Rainbase.

      Marrant en vrai. En bon ami, je me suis retenu de me moquer en leur proposant de les attendre mais c’est à ce moment là que les arrivées se sont multipliées. Plus ou moins spectaculaires, plus ou moins violentes -je crois même avoir vu une nana faire usage d'un  bâton climatique pour semer des emmerdeurs- et c’est là que tout s’est accéléré. Cherchant probablement à impressionner, un équipage pirate a délibérément déclenché un glissement de terrain  tout en s’en prenant à la foule, on a pas trop eu choix que de suivre le groupe, l’atmosphère se chargeant de mauvaises intentions et de rancoeur à l'extérieur, comme pour ceux qui ne souhaitaient pas se mêler à la bagarre c'était soit rentrer, soit partir. On n'a donc reporté nos retrouvailles à plus tard.

      … J’ai l’impression qu’on est déjà passé par là. T’es sûr du plan que t’es en train de faire ?
      -Boarf… J’ai  l’compas dans l’oeil en vrai t’sais. À un ou deux mètres près, mon plan doit-y bien être à l’échelle. En revanche… La pente est légère , mais j’sens qu’on est en train de descendre. Bon signe pour trouver un tombeau et une salle des trésors, non ?
      -Du moment qu’on a pas besoin de se mettre à la flotte… ” soupirai-je en écho à nos aventures sous-marine sur Clockwork Island  “ Allez, prenons à gauche. Suivons les autres…

      Se disant, je lève ma torche pour éclairer le plafond et emprunte un morceau de fusain à mon cartographe improvisé. Une de mes compagnes, petite main de cuir céleste, se matérialise au plafond et commence à y ramper  tel un gros insecte, traçant de l'outil que je viens de lui confier un fil d'ariane à notre suite. Pas que je ne fasse pas confiance au sens de l'orientation de Némo mais… deux précaution valent mieux qu'une.

      Vous êtes pas obligée de nous suivre d'aussi loin Miss Météo, vous savez? On ne mord pas. “ finis-je par lâcher après quelques pas, voyant une torche qui nous suivait depuis un moment s'arrêter juste à l'endroit que je scrutais un instant plus tôt “ Vous si peut être ? Je crois bien avoir vu cette tête passée dans les journaux…

      Ceux qui sont devant nous ne m'intéressent pas vraiment, ils s'excitent et crient pour un rien, je les imagine assez jeunes et ayant mis la main sur la carte au trésor par chance ou par erreur. Pas sûr qu'ils sachent la lire, pas sûr qu'ils sachent se débrouiller, je vais probablement finir par leur prendre… mais elle, elle m'intrigue. Sans doute est-ce de revoir un bâton climatique à si bon emploi qui ravive des souvenirs de mon apprentissage sur Weatheria, je suis curieux de savoir ce qu'elle vient chercher ici et ce qu'elle est prête à faire pour ça.

      D’puis quand tu t'motives à faire la causette toi, Raph’ ?

      Je me prépare à lui répondre mais on entend un bruit sourd qui fait trembler jusqu'aux pierres des murs, puis ce sont des cris, et très vite le martèlement d'une course effrénée, d'un groupe paniqué. Leurs torches vacillent, éclairent les couloirs de manières chaotiques ils débouchent les uns après les autres sur nous et les ombres découpées sur leur visage donnent l'impression qu'ils sont poursuivis par la mort.

      Deux me bousculent, puis c'est Némo et pendant un instant nos torches vacillent, mais je finis par entrapercevoir à travers le nuage de poussière ce qui les menace… grosse masse  occupant toute la largeur et la hauteur du tunnel, un énorme boulet est en train de dévaler la pente du couloir et est en bonne route pour tous nous écraser.

      Oooh bordel!  

      Une légère pente qu'il disait… Je crois que finalement, on va devoir aller à droite…


      Dernière édition par Raphaël Andersen le Sam 18 Mar 2023 - 20:33, édité 3 fois
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      [Case 2 : Course de vitesse !]

      La lourdeur du son approchant dans le dos, le vieux pirate précipita encore un peu sa course. Son équipage perdu dans le dédale, il s'était réjoui de trouver un passage un peu plus large, dont le contour se démarquait du labyrinthe. Un long couloir aux parois lisses montant vers le cœur de la pyramide. A ne pas douter vers le trésor comme le soulignait d'énigmatiques symboles en parsemant les murs. L'ascension s'était faite tranquillement à la lueur d'une torche, jusqu'à ce qu'une maudite pierre s'enfonça quand il marcha dessus. Depuis, il avait beau cavaler toujours plus bas dans les profondeurs inexplorées du mausolée le maudit rocher continuait de le rattraper. C'est au triple galop qu'il fonça en direction d'un groupe d'intrus marchant sur ses pas ! Les aventuriers du dimanche prient de panique face au teint livide d'un crâne en sueur une faux à la main et décampèrent aussi sec et hurlant.

      - UNE MOMIIIIIE !!!
      - Huf.. Huf..DÉGAGEZ LE PASSAGE !


      Le Cavalier n'eut pas besoin de se répéter. Sans prendre le temps de voir la sphère à l'origine du boucan, ils lui avaient déjà mis une longueur. Lâchant la torche qui le gênait, il remonta les bas de sa soutane qui trainaient et l'oiseau de Mort s'envola... aussi vite que ses jambes faméliques pouvaient le porter. Battant de pattes blanchâtres, il tenait qu'à peine la distance. Entendant la torche s'émietter en poussières et les petites pierres crochant les pieds subirent le même sort dans son dos. C'est dans cette course effrénée derrière une foule effrayée qu'ils croisèrent un duo tardant à réagir. Bousculés tout d'abord, ils emboitèrent le pas du troupeau, la mort sur les talons. Le Cavalier n'avait pas le temps de faire la causette. La course se passait bien quand butant contre un défaut du sol, il se sentit partir en avant. A peine eu t-il le temps de projeter sa lame courbée par réflexe. Geste salutaire qui crocheta la cape de la sprinteuse la plus proche. Une chevelure blanche à la tenue rouge. Le crissement du tissus en parti couvert par le bruit ambiant s'entendit à peine. Mais l'aida l'espace d'un instant à retrouver son équilibre en la tirant en arrière...
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      Case 1 : Bruit inquiétant... et un piège caché !

      Déambulation dans le labyrinthe quand un bruit oppressant s'entend... Momies, fantômes ou courant d'air ? Juste un bruit finalement, mais les passages étouffants n'aident pas à l'apaisement. Un piège avec des lances pointues trainent dans le coin, gare à la chute !



      Enfin au calme !
      Yemoja était entrée discrètement dans l'imposante pyramide et déambulait dans les couloirs abandonnés. Un frisson parcourut ses bras nus, la chaleur étouffante du désert n'était pas parvenue à pénétrer les pierres épaisses de l'édifice.

      " - C'est impressionnant..."

      Comment une civilisation aussi ancienne avait-elle réussi à bâtir une telle structure ? La jeune femme était impressionnée et se sentait minuscule, tout était démesuré. Certes les colonnes blanches avaient jaunies, mais elles restaient richement décorées. Yemoja passa délicatement ses doigts sur les peintures anciennes, les effritant par endroits.

      " - Aziz ? Lumière !"

      Le guide se précipita pour éclairer les gravures à l'aide d'une épaisse bougie blanche. Toutefois, la flamme vacillante tremblait et peinait à les illuminer complètement. L'agacement de la jeune femme était palpable.

      " - Vous n'avez rien de plus puissant pour éclairer tout ça ? Comme... Je ne sais pas moi... Une lampe ?
      - Non Madame, une lumière aussi forte risquerait d'abîmer ces reliques."

      La jeune femme, frustrée et déçue par cette situation, souffla, ce qui poussa la flamme de la bougie en direction des précieuses gravures. Les pigments qui avaient été utilisés, réagissant à la chaleur, s'enflammèrent et propagèrent le feu sur l'ensemble du pan de mur. Avant qu'ils ne puissent dire "Semonskhet", les gravures étaient définitivement noircies.

      " ... "

      Un silence pesant s'étira de longues minutes durant avant que Yemoja ne se redresse, les yeux fuyant ceux de son pauvre guide.

      " - Bon... Et si nous allions de ce côté-ci ?"

      Aziz, dépité, ne répondit pas et dépassa la jeune femme. Il était bien décidé à la guider vers la sortie le plus rapidement possible avant qu'elle ne réduise en cendres un autre trésor national. Malheureusement, le guide n'avait fait que quelques pas avant qu'une immense trappe ne s'ouvre sous ses pieds, le laissant s'empaler sur une série de pieux aiguisés placés tout au fond.

      Tout c'était passé trop vite pour que la jeune femme ne puisse réagir. Elle s'approcha prudemment du bord afin de vérifier qu'Aziz avait bel et bien périt.

      " - Aziz... ?"

      Des bruits de pas se firent entendre, quelqu'un arrivait. Pas le temps de s'appesantir sur la mort de son guide, elle avait peut-être l'occasion de sauver une vie.

      " - N'avancez pas ! Cet endroit est piégé !"


      Dernière édition par Yemoja Kojiki le Mar 11 Avr 2023 - 18:36, édité 1 fois
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      La pénombre d'une pyramide, voilà bien une sensation que j'aime ressentir. Ce frisson d'excitation à l'idée de découvrir des choses fabuleuses et parfois même effrayantes. Notre groupe s'articule de manière bien différentes, je ne retrouve plus tous les inconnus que j'ai pu apercevoir à l'extérieur. Au moins, grâce à mon mirage j'ai pu me faufiler près d'un groupe de personnes que je ne perds pas de vue et parmi l'un d'entre eux, un mystérieux jeune homme aux cheveux verts. Souhaitant rester à bonne distance d'eux, je m'arrête soudainement, torche à la main alors qu'il s'adresse à moi. Miss Météo ? Oui, ça ne peut être que moi, ma longue et ma robe fendue ne cachent apparemment pas assez mon arme climatique, je suis démasquée. D'une voix espiègle je réponds.

      « En effet, je suis une véritable tigresse. »

      Quel honneur que quelqu'un daigne enfin se souvenir de ma tête dans les journaux. Je lance cette phrase ponctuée d'un clin d'œil avant de lever le menton, un mécanisme vient de s'activer, tout le monde est en panique, que vient-il de se passer ? Je n'ai pas le temps de réfléchir bien longtemps qu'une ... boule gigantesque commence à rouler dans notre direction. C'est une blague n'est-ce pas ? Eh bien apparemment non, tout le monde se met en tête de courir et de s'échapper le plus loin possible. Cet homme aux cheveux verts doit rester dans mon champ de vision, il n'a pas l'air d'agir comme ces gamins avides de trésor qui ne savent même pas déchiffrer une carte au trésor d'anniversaire pour enfant.

      « Courrons ! »

      J'attrape le bras de mes compagnons en lâchant précipitamment ma torche, celle-ci continue de crépiter avant de totalement s'éteindre, foulée par quelqu'un qui ... qui ... mais attend qu'est-ce qu'il fait lui ? Dans la panique je lâche les bras de mes acolytes en manquant de tomber en arrière, quelque chose vient de s'accrocher à ma cape ! Mon dieu elle est déchirée, je vais défoncer celui qui a fait ça. Quelle ne fut pas ma peur en voyant un squelette vivant au bout de l'arme s'étant accroché à moi. C'est encore vivant ça ? N'ayant pas plus de peau qu'une véritable momie sortie d'outre-tombe, je dois bien dire qu'un élan de stupeur m'a fait manquer un battement de coeur.

      « Oh merde merde ... c'est effrayant ! Mais va falloir me lâcher monsieur ... chose ? Squelette ? »

      La boule continue de s'approcher dangereusement, il faut trouver quelque chose ... quelque chose qui peut nous repousser ? Cela m'étonnerait qu'une chose aussi énorme daigne faire demi-tour si rapidement. Nous sommes dans une pente en ligne droite, il doit bien avoir quelque chose un peu plus bas ? Ou ailleurs ... qui ne tente rien n'a rien.

      « Allez ! C'est trop ! Cramponne toi ... momie squelette ! CYCLONE TEMPO ! »

      Dans un espace fermé je n'ai jamais essayé mais ça devrait faire effet. De ma main de libre j'assemble mon bâton du froid et de la chaleur l'un contre l'autre et le lance en arrière contre la boule qui continue de rouler sur nous, et gagnant de la vitesse grâce à sa force gravitationnelle. Une fois en contact avec mon arme, un souffle puissant ... très puissant, s'engouffre dans le couloir que nous traversons, nous emportant tous vers l'avant, et nous faisant rejoindre une pièce lugubre que je ne pourrais décrire car j'y ai atterrit la tête la première contre le sol, mon bâton me revenant derrière le crâne tel un boomerang. Bravo ... voilà que je suis sonnée avec potentiellement un squelette sur le dos, plutôt mouvementée cette entrée en scène dans la pyramide. Tant que nous sommes encore vivants ... me voilà ravie.

      « Ou...outch. »
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      Case 1 : Bruit inquiétant... et un piège caché !

      Dans un mélange de cris de joie, de borborygmes et autres formes d’expression de l’excitation, l’assemblée hétéroclite d’aventuriers en quête de trésor s’engouffre dans l’ouverture créée par le premier groupe. Je leur emboîte le pas, celui-ci étant pour ma part enthousiaste mais prudent. N’oublions pas que je ne suis que la conteuse des légendes. Laissons le travail de les accomplir à ceux qui ont les épaules pour porter la tâche. Bien vite, l’éblouissante lumière du désert laisse place à des ténèbres d’autant plus sombres. Je perds bien vite la trace de mes prédécesseurs et me retrouve à avancer à tâtons dans un dédale qui, je dois bien le reconnaître, est à la hauteur de la légende que portent les pyramides.

      Lorsque, après ce qui me paraît une éternité, je parviens enfin à sortir des couloirs pour arriver dans ce qui semble être une salle, chichement éclairée, une étrange sensation m’envahit. Une sensation familière, mais que je n’avais pas ressenti depuis des années. Le calme envahit soudainement mon esprit, m’arrachant un hoquet de stupeur. J’avais espéré ne plus jamais avoir à ressentir ça. Cela ne peut signifier qu’une seule chose. Non non non non non…

      Perdue dans mes pensées et dans l’horrifique réalisation que je viens de faire, je n’entends pas l’avertissement de la femme déjà présente dans la pièce. Ce n’est pas la première fois que mon manque d’attention me joue des tours, mais je dois dire pour ma défense que pour le coup, ce n’est pas vraiment de ma faute. Ce qui ne change hélas rien au fait que je sens le sol se dérober sous mes pieds alors que je fais un pas de trop dans la salle, à l’endroit précis où un pauvre guide vient de perdre la vie, embroché par une collection de cure-dents  dont je n’ai vraiment pas envie de faire la connaissance.

      -Aaaaaaaaaaaaaaaaah !
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