Salut Clotho.
Je passe pour ton RP au Zoo du 5 Janvier avec Salem. Sans préliminaire, je me lance dans le bain.
Pour la forme.Au niveau orthographe, assez peu de choses à faire remarquer :
lorsque la nuit est tombé : Tombée
Après avoir réussis : Réussi
à rester coucher : Couché
Alors elle prendre une feuille : Prend ( ce genre de faute en principe n'échappe pas à la relecture ).
Au niveau de la rédaction, quelque chose m'a assez vite marqué.
Ta narration n'est qu'un enchaînement de phrases très courtes. Une énumération successive de chaque élément. D'habitude, on utilise ce genre de procédé pour accentuer la tension lors d'une action en train de se dérouler, afin de donner l'impression que tout va très vite.
Fais des phrases plus longues, beaucoup de points auraient pu être remplacés par des virgules, ce qui aurait rendu la lecture plus posée et tranquille.
Pour le fond :Je ne connaissais pas le personnage. Il s'agit ici d'un FB, et j'ai mis un peu de temps avant de capter qu'il s'agissait d'un enfant au moment des faits, ce qui explique sa fragilité émotionnelle.
Entrons dans le vif du sujet.
D'abord, tu t'imprègnes bien de l'univers du Zoo d'O'Tarie, notamment des animaux. J'apprécie quand un joueur compose avec l'univers dans lequel il évolue plutôt que de rajouter des éléments sans prendre en compte ceux déjà présents.
J'ouvre la bouche pour parler, mais c'est du feu qui sort. Je crache du feu, comme un dragon, sur quelques centimètres.
Situation très One Piecienne j'en conviens, mais cela aurait dû être narré de manière plus figurative. Quand, dans One Piece, Usopp crache du feu en mangeant une boule de tabasco, il ne peut pas pour autant brûler ce qui l'entoure, cela sert juste à faire comprendre au lecteur que ce qu'il a ingéré est très chaud sans qu'il ait besoin de l'expliquer.
L'animal, pas du tout habitué à manger une sauce qui décoiffe, se tourne vers Salem, et se met à cracher du feu. Pendant deux secondes seulement. Mais c'est deux secondes que j'utilise à bon escient.
Voilà ce que je craignais... Tu as essayé d'introduire un gag purement visuel ( cracher du feu à cause de la sauce ), typique d'un Shônen, dans une narration. Ça ne passe pas.
A la rigueur, si un gag visuel, retranscrit à l'écrit, n'a aucune incidence sur l'intrigue, ça ne pose pas problème ( des yeux en cœur quand on croise une jolie fille par exemple ), mais dans le cas présent, ce n'est pas satisfaisant. Les flammes sont juste un symbole du caractère épicé de la sauce, mais elle ne sont pas réelles.
Après, lorsqu'il parle aux Yaks rieurs, il me semble qu'il y a quelque chose qui coince. La fiche du Zoo spécifie que leur égo les rend de mauvaise humeur quand on se moque d'eux. Seulement, ça reste des animaux, pour eux, quelqu'un qui se moque, c'est un homme qui les pointe du doigt en se marrant. Quand bien même ils comprendraient ce qu'a dit Clotho, ils ne deviennent pas violent quand on se moque d'eux, mais font de sales blagues comme cela est expliqué dans la description du zoo :
A l'inverse se moquer d'eux les plonge toujours dans une profonde perplexité, ce qui peut les amener à organiser un concours de blagues et de grimaces pour faire taire le malotrus qui ose se marrer de leurs petites personnes.
Ensuite, le dernier recours de Clotho pour ne pas être puni par le Vice-Amiral est un peu naïf, après , je conçois qu'il soit un enfant au moment des faits, mais son raisonnement est assez optimiste pour quelqu'un aussi désespéré :
Un homme aimé par les animaux, c'est forcément quelqu'un de bien. Les animaux savent sentir les gens, les comprendre, nous juger. Si les animaux m'aiment bien, ça montrera que je suis quelqu'un de ... bien. Ça jouera peut-être en ma faveur et m'évitera de finir au trou.
Cela me rappelle le monologue de fin de Norman Bates dans Psychose. Quand un officier de marine te frappe d'emblée sans même chercher à savoir ce que tu fais dans le zoo la nuit, en principe, tu te doutes bien que le fait d'être aimé des animaux, ça ne risque pas de l'émouvoir.
Ensuite, à plusieurs reprises tu insistes pour dire que ton personnage se sent plus proche de l'animal que de l'humain. Je n'ai pas vraiment eu cette sensation à la lecture. Tu aurais dû travailler davantage sur un côté méfiant et misanthrope du personnage pour accentuer cela.
Curieux que je sache quels articles citer.
Curieux c'est le mot. Une justification aurait été la bienvenue. Même si cela avait été expliqué dans un RP précédent, il est toujours bon de faire quelques rappels pour les lecteurs occasionnels qui ne suivent pas tes aventures depuis longtemps. Je ne sais pas pour quelle raison il connaît le texte législatif par coeur, et serais ravi de le savoir.
J'ai été néanmoins satisfait du paragraphe où il semblait en réalité admettre avoir tout fait pour en finir, ne se sentant plus de ce monde. Si je n'ai pas ressenti le coté « animal » du personnage, son côté abandonné m'a touché de par ce simple paragraphe. Là on sent qu'il en a bavé.
Par la suite, le contraste entre tes frasques à la One Piece, et ce post dramatique où Clotho songe à remercier le vice amiral d'une manière... inadéquate, est assez violent. On passe d'une atmosphère gentillette et bon enfant à quelque chose de très sombre. Quelques paliers de décompression entre ces deux moments auraient été les bienvenus, car j'ai eu l'impression de sauter d'un RP à un autre.
La morphine est presque au maximum. J'essaie de bouger mon bras pour atteindre le bouton.
Hmmm, anachronisme il me semble. Certes, dans One Piece on voit barbe blanche avec des poches en intraveineuse, semblable à la médecine moderne. Cependant, je doute que les hôpitaux lambdas soient dotés de cette technologie. La médecine est censée être plus rudimentaire dans l'univers de One Piece.
Enfin, j'ai trouvé bizarre que dans son état, il souhaite retrouver Salem.
Ton personnage prétend se rapprocher davantage de l'animal que de l'homme, donc en principe être méfiant. Étant donné l'état dans lequel l'a mis le Vice-amiral, la logique eut voulu que Clotho se méfie à nouveau de lui, n'ayant pas compris pourquoi il avait été battu.
Le RP a été conclu de manière assez expéditive, je ne reviendrai pas là dessus, de toutes manières, l'histoire approchait de la fin.
Bref.
L'histoire du début ne m'a pas vraiment enthousiasmé, puis ensuite m'a un peu remué les tripes ( le sujet abordé est assez sensible, et tu as néanmoins eu une approche assez mesurée et intelligente ), et pour finir, la réconciliation entre les deux personnages semblait assez décalée compte tenu de la gravité de l'évènement qui avait eu lieu.
Sur 25 dorikis je dirais 10 dorikis. Ce qui semblait être un RP de rencontre assez banal a prit un détour assez ( peut-être trop ) audacieux, qui au final n'aura pas été assumé jusqu'au bout.
Ce qui fait 5559 Dorikis, PI et PP inchangés.
Pour tout commentaire, suggestion, ajout, tu peux me contacter par MP je répondrai assez vite.
Ciao.
Le scénario est relativement simple, il s'agit d'une rencontre et rien de plus. On suit un trajet linéaire : arrivée sur l'île, rencontre, discussion, séparation, donc y'a pas de grande originalité mais comme c'est simple ça évite de grosses erreurs d'incohérence. 
