Point forme :
Laisses tomber → Laisse tomber
je peux pas laisser ces marchandises sans surveillances → surveillance
T'inquiètes pas. → T'inquiète pas
Je sis pas si je suis censée être vexé → Je sais pas si je dois être vexée
Débarrasses-m'en → Débarrasse-m'en
Bon, je vais pas relever toutes les fois où tu prends un verbe du permier groupe à la première personne de l'impératif et où tu lui mets un « s » à la fin sans raison. Pour les verbes du premier groupe à la première personne de l'impératif l y a juste quand ils sont suivis de « en » ou « y » que l'on met un « s » pour la liaison.
On a même pas commencé. → On n'a même pas commencé
on a pas eu de pot → on n'a pas eu
On est souvent tenté de faire la liaison avec « on a » mais il y a le « n ' » qui va de paire avec le « pas ». Si tu n'es pas sûr, conjugue avec la première personne du singulier. On ne dit pas « Je ai pas eu de pot », mais « Je n'ai pas eu de pot ».
y a rien qui me plait → plaît
hopital → hôpital
Moi j'en aurais de nouvelles et pas toi, c'est tout. → aurai (futur)
je me changes → change
Un suel me suffira → un seul
j'aurais dû mal à la faire changer d'avis. → du (c'est pas le verbe « devoir »)
Même si c'est toi qui voulait savoir. → voulais
Vous les auriez vu → vus
Bonsang. → Bon sang.
la rousse a fait explosé le sol → exploser
Mais si il fallait → s'il (on contracte systématiquement)
le mat → le mât
les autres bateaux sont loin → loins
Point fond :
Gina, comme je l'ai déjà expliqué, c'est Gianna.
J'aime bien le petit côté enfantin nature bien retranscrit dans la narration, c'est frais et ça tire un sourire.
C'est allé trop vite pour moi.
Pour moi aussi. Adell faisait vraiment trop les choses dans son coin.
J'aimerais raconter une bataille dans le détail, une bataille épique, mais il y aurait trop de répétions dans les actions. Après tout, un coup de genou dans l'entrejambe, un coup de poing chargé d'air dans le torse, un coup de pied dans l'articulation du genou, au cinquième os brisé ça devient répétitif.
Je décerne la palme du commentaire le plus avisé.
Commentaire global : Je n'ai rien contre un registre léger, bien au contraire, mais j'estime qu'il y a un temps et un lieu pour tout. Faire des achats en boutique, c'est léger, les retrouvailles burlesques, c'est léger, le pied sale, c'est léger, la recherche des pommes, c'est léger, le paréo déchiré, c'est léger....
C'est léger sans être vraiment marrant, faut bien le dire. Ce qui rend le temps long.
Eut-ce été un RP anodin où on improvise, pourquoi pas. Là, c'est une quête avec un scénario pré-établi. J'en suis au tiers du RP (un RP de deux pages assez long), on n'a pas encore abordé le scénario, comprenez que ça puisse agacer quand en plus on voit que ça ne mène nulle part.
Qu'on prenne son temps pour faire monter la sauce délicatement jusqu'à aborder le sujet à bras le corps, je n'y vois aucun inconvénient... à condition de prendre la direction de l'élément perturbateur.
Là, c'était de l'improvisation. De l'improvisation, ça vaut quand on n'a rien de prévu. Là y'avait un scénario rédigé en quête. La mission et les bateaux de Red ont été mentionnés à l'envolée dès le premier post de chacun puis.... oubliés pendant je ne sais combien de temps. Et durant ce « je ne sais combien de temps » on en vient à se demander post après post « C'est bon ? Ils ont terminé ? On aborde le scénario ? » en vain. L'entrée en matière est trop longue : plus d'un tiers d'un RP de 24 longs posts pour une introduction : c'est beaucoup trop long. Y'a rien de tel pour tuer l'intérêt du lecteur.
D'ailleurs, je cite Gallena :
« - Les interruptions ça rallonge le récit. »
J'imputerai cette foire à l'improvisation à deux facteur : Adell qui cherche à jouer un répertoire humoristique qui devient très vite lourd et Gallena qui est trop pusillanime pour tirer la couverture vers lui et faire avancer la quête (jusqu'à la scène du repas dans le bateau qui aura tardée). Dans un duo, quand y'en a un qui fait le fanfaron et ne cherche pas à se soucier du scénario, faut que l'autre recadre et établisse la direction que doit prendre le RP, c'est primordial, il faut un responsable.
D'autant plus que de ce que j'ai lu de la partition de Adell, il inclut assez peu Gallena et Giana. Y'a des posts entiers où je me demande « Mais... ils se sont séparés ? J'ai loupé quelque chose ? » car elles n'existent même plus dans ta partition RP, c'est juste toi et tes PNJ.
Le plan lors de l'assaut sur les quais n'était pas de trop, j'avais un peu de mal à me situer. Trop de protagonistes éparpillés, c'est compliqué pour garder une vision d'ensemble des choses, surtout que le basculement aura été rapide et difficile à suivre.
Ils se jettent tous sur moi, l'ordre est donné par ce mec là... Ah bah il est réveillé, le capitaine.
Et on touche au cœur du problème : y'a pas d'antagoniste. Bien sûr, y'a un conflit, des coups de feu, et pourtant... on a l'impression qu'il n'y a pas l'ennemi. « l'ennemi » est dans ce RP une entité abstraite. Parfois, ledit « ennemi » est si abstrait qu'on en vient à se demander s'il s'incarne vraiment physiquement dans le RP, s'il existe, ou s'il s'agit plutôt d'une allégorie. C'est à ce point.
Pas d'ennemi majeur, et surtout, vos personnages évoluent à travers les vagues ennemies comme dans du beurre. À aucun moment je n'ai ressenti de l'adversité, tout va de soi : difficulté zéro.
Ajoutons à ça que ce RP est un double solo où Gall/Gina et Adell s'entrecroisent à deux reprises. Ce qui rend la lecture du RP d'autant plus laborieuse. Bon sang... un marine.... un pirate.... l'un veut se débarrasser des bateaux, l'autre s'en emparer.... c'était l'occasion rêvée de créer de l'antagonisme véritable, de vous opposer l'un à l'autre. Eh bien non. Les pirates ont même droit à une mansuétude extrême de la marine.
Alors, je sais bien que vos personnages se connaissent d'avant... mais un peu tenir tête l'un à l'autre, ce n'était pas trop demander je pense.
et on se débarrasse d'Adell quand son équipage nous aura rejoint.
Mais il a une prime bordel ! Et Doomsday a bien son mot à dire. Mais non, on les laisse repartir tranquillou.
Bref, c'était beaucoup trop long, confus, facile et sans collaboration.