Pilou
Je passe pour ton sujet Alabasta, où ton personnage se fait retirer son masque.
Je t'avertis, cette récompense va être assez peu positive pour toi, à cause des fautes de français qui constellent tes écrits (à mon avis, il y a plus de fautes que de bonnes structures) et pour les mauvaises décisions RP prises.
La formePremières remarques, un peu en vrac :
- Tu ne sais pas faire la différence entre l'infinitif (-er) et le participe passé (-é) des verbes du premier groupe. A revoir impérativement avant tout autre écrit.
- Apprends également les règles de l'accord du participe passé, avec être/avoir, et le participe passé utilisé comme adjectif.
- Puisque tu es sur le sujet, apprends aussi le participe passé des verbe en -ir et -endre comme prendre/comprendre (compris et non compriT) et subi (subi et pas subit)
- Tu es incapable de faire un accord masculin/féminin et/ou singulier/pluriel. Tu te trompes quasi-systématiquement.
- Tu mélanges la narration au présent et la narration au passé.
- La 1er personne du singulier du présent de l'indicatif des verbes mettre/soumettre/admettre et autre dérivé de -mettre, prend un « s » : je mets, j'omets, je transmets ». Idem pour prendre/-endre (je prends, je comprends)
Ensuite, et là, on attaque le gros du problème. Tu emploies des mots à mauvais escient. Tu ne maîtrises pas ton vocabulaire. Au bout de ma lecture, j'ai carrément l'impression que tu mets un mot parce qu'il est beau, parce qu'il sonne bien, parce que ça fait style « yosh, regardez je connais un mot compliqué », pour impressionner. Alors que non, au bout du compte, je suis juste blasée d'avoir eu à lire 6 posts de phrases qui ne veulent absolument rien dire.
Parfois, on peut arriver à comprendre le sens général de la phrase et où tu veux en venir. Mais c'est si on fait des efforts et passés les deux premiers posts, je n'avais plus envie de faire des efforts. Tes écrits ne sont pas écrits en français correct, et que tu dois apprendre à maîtriser ton vocabulaire, pour placer le bon mot, adjectif, etc, au bon endroit.
- une liste d'exemples absolument pas complète, j'ai arrêté de tous les relever au bout d'un moment:
- 1ère phrase du sujet « La barque vient trouver sa berge et défonce par un manque émotionnel le sable qui orne la place » ==> comment peut-on utiliser un manque émotionnel pour défoncer quoi que ce soit ? Encore plus du sable, qui est un élément matériel et non un élément imaginé... Du sable n'orne pas la plage comme un bouquet de fleur peut, en étant posé sur une table, orner cette dernière. Orner = décorer. Le sable compose la plage.
- « je foule un sol ancré de mauvais souvenirs ? » ==> un sol peut être imprégné, très difficilement encré, mais jamais ancré. Un navire est ancré au port, avec une ancre. Quel rapport entre un sol, une ancre, et des mauvais souvenirs ?
- « Le tambour du ciel s'exclame et me fait sortir de cette sieste aux airs de survivant. » ==> comment une sieste peut avoir l'air de quoi que ce soit. Et encore plus l'air d'un survivant ?
- « et les sphères glacières tombent de plus en plus fréquemment »
Voyons voir. « glacières » est un adjectif qui qualifie « sphères ». Sauf que... l'adjectif, c'est glaciaire (avec le suffixe -aire sert à former des adjectifs (humanitaire, bancaire)). La glacière, c'est la boîte qui tient les aliments froids, parfois chaud. Et l'adjectif approprié ici est « sphères glacées ».
- « ils nous perdent à jour pour profiter de nos faiblesses » ==> percent, du verbe « percer », je suppose ?
- « je lui soumet la position de l'hôpital » ==> Déjà, c'est soumets. Et puis, tu demandes quelque chose. Soumettre ne veut pas dire demander, ça veut dire soit « proposer » soit « se rendre maître de quelqu'un, d'un groupe, d'une région par la force ou la contrainte ».
- « me prévenant par leur sifflement l'arrivée » ==> différence entre prévenir quelque chose (l'empêcher) et prévenir de quelque chose (avertir)
- « Car voyant le masque à ma bouche, il me soutient dans ma perpétuelle maladie, qui n'en est pas une à proprement parler ==> il te soutient, donc, il est là, à tes côtés, pour t'aider ? Peut-être veux-tu dire « il me croit malade » « il me pense atteint d'une maladie durable » ? Ou alors, « car voyant le masque à masque reflété à l'infini par le reflet du miroir qu'il s'obstine à me tendre, il me rappelle continuellement cette maladie dont je souffre ? »
Pour le coup, je n'arrive même pas comprendre ce que tu veux dire.
- « quelques passants témoignent de ma violence. » ==> sont témoins. Témoigner de quelque chose veut dire aller à la police/tribunal/etc pour rapporter de vive voix ce qu'on a vu.
- « Sa carcasse ne sera pas difficile à percer et sa chaire, simple à découper » ==> chair. La chaire est soit la tribune ou siège élevé d'où parle le professeur, soit le poste de professeur titulaire dans l'enseignement supérieur (il a une chaire en mathématiques à l'université de X)
- « Le bras plongeant dans son abdomen, le bras grisé de haki, l'empreinte de son sang vient recouvrir le mur derrière lui. » ==> une phrase n'a qu'un seul sujet, et toutes les propositions complémentaires de la phrase se rapportent au sujet. Ici, le sujet, c'est « empreinte de sang » (qui couvre le mur). Donc c'est l'empreinte de sang qui plonge son bras dans son propre abdomen...
- Idem pour « Dressé devant la bâtisse médicinale, mes pensées se vident n'en gardant plus qu'une en tête. » ==> ce sont donc tes pensées qui sont dressées ??? Depuis quand ce sont les pensées qui décident ce qui restent ou pas en tête ?
- Idem pour « Sortant de l'hôpital le rire en force, une escouade de dix malheureux bleus se positionne à l'entrée, leurs fusilles en avant. » Ici, c'est l'escouade qui sort de l'hôpital. Et sortir d'un lieu le rire en force ne veut absolument rien dire. Et c'est « un fusil, des fusils ». Sinon, fusilles, c'est la deuxième personne du singulier au présent de l'indicatif du verbe « fusiller ». Et puis, si tu mets « positionne » au singulier, c'est que tu fais l'accord avec « l'escouade » (ça, c'est bon. Les deux solutions (accord escouade ou accord 10 gars) sont possible). Mais ce qui fait que les fusils doivent se rapporter à l'escouade. Donc « ses fusils en avant ». Ou alors tu accordes tout avec « les dix malheureux ».
- Idem pour « Les bras chargés de Haki, l'un de soldat trouve mon point lui percer l'abdomen puis d'un coup de pied des plus violents, je l'envois percuter deux de ses petits amis. »
==> là, c'est le soldat qui a les bras chargés de Haki.
Et c'est poing, pas point.
Et un soldat ne trouve pas un poing qui lui perce le ventre. A la rigueur un des soldat se retrouve avec le ventre percé par un poing chargé de haki.
et c'est j'envoie, pas j'envois.
Et encore une fois, une phrase n'a qu'un sujet, alors coupe tes phrases. Ça t'évitera en plus de faire des phrases sans queue ni tête.
- « je guette son âme quitter son anatomie tirer par la grande faucheuse. » ==> (tirée) on guette quelqu'un/chose. Verbe intransitif. Ou alors, on guette le moment où.... « Je guette le moment où son âme quitte son corps, arrachée par la Grande Faucheuse ». Car l'anatomie = soit la science qui a pour objet l'étude de la forme et de la structure des êtres organisés, et celle des rapports des organes qui les constituent, soit l'expression pour désigner la forme extérieure du corps considéré sous son aspect esthétique ou athlétique (une belle anatomie). Là, le mot est employé incorrectement.
- « La capuche vissée sur le crâne, j'orne de nouveau les rues en direction de l'hôpital. » ==> orner = embellir quelque chose en y ajoutant des éléments décoratifs. Dois-je en déduire que ton personnage se met à faire la grue avec des boules de Noël et des guirlandes autour du cou ?
Je prends la direction de, je marche vers, j'arpente, à la rigueur, je hante ???
- « L'abolition de ce masque sera pour moi le nouveau départ signant ma résurrection » : on abolit, on abroge, on résilie un concept. (l'esclavage, la torture, les privilèges). Abolir = faire cesser. Là, l'usage du verbe est inapproprié. On n'abolit pas un masque, on ne fait pas cesser un masque. « La suppression, la destruction, la neutralisation » .... tu en as des mots, pour dire ce que tu veux dire. Si tu parle de l'abolition du port de masque, ça veut dire l'abolition partout dans le monde du port de masque.
- « Dans une petite à l'abris des regards, que je serais hospitaliser ». (abri/serai/hospitalisé) + Une petite salle, je suppose. Bon, je suis la première à systématiquement oublier des mots, je ne peux pas t'en vouloir ^^. Mais là ? Ta phrase n'a même pas de sujet. Du genre « c'est dans une petite salle.... » Mince sujet+verbe+complément, c'est le B.A-BA du français !!!
- « Le tube catalysant le gaz soporifique vient trouver mes cavités respiratoires après le retrait de mon revêtement faciale » ==> (facial) catalyser ne veut pas forcément dire « transportant/diffusant ». Et cette phrase est l'exemple parfait de l'emploi de mots pour « faire joli », au détriment du sens. « nez » « masque » sont de très jolis mots.
Et puis... si on te retire ton masque avant même l'opération... quel est le but de l'opération ?
« On approcha de mon visage/nez un tube diffusant du gaz soporifique et alors que je commence un décompte de dix à zéro, je plonge dans un profond sommeil ». Cette phrase, parmi tant d'autres, est grammaticalement correcte, avec un bon rythme et l'usage de soporifique et de profond (pour sommeil) suffit pour un style plus littéraire.
- « Il en reste 7.
Parmi les cinq autres, »... ==> je croyais qu'il en restait 7...
- « Deux d'entre eux, reste figés devant la terreur dont je peux faire preuve. » ==> on ne fait pas preuve de terreur. On inspire la terreur, on répand la terreur. On fait preuve de courage, de témérité, de beaucoup de chose, mais pas de terreur.
- « J'attrape alors leur facies inerte pour le clouer » ==> déjà, c'est faciès, avec un accent. Et puis, un faciès n'est pas synonyme de « face/visage » dans le sens physique, mais le sens figuré = aspect, forme et expression caractéristiques du visage .
- « Dans ma manche, un scalpel, seul équipement que j'ai pu récupérer sur la table d'opération. » VS « Le dernier n'a pas le temps de brandir sa lame que je dégaine l'un des mes cracheurs de feu pour le lui coller sur le front et faire taire son inconscience par le plus beau bruit du monde. »
L'art de se contredire. Juusei est armé ou non ?
- « Ma prestance marche face à lui et se dresse tel le maitre qu'il doit reconquérir. » Une prestance n'a pas de corps, elle ne peut dont pas marcher ou se dresser. Et c'est un nom féminin, donc c'est « telle ». Et le maître doit reconquérir quoi à qui ? De toutes les façons s'il doit (re)conquérir, c'est qu'à la base, il n'est maître de rien. Encore une fois, cette phrase ne veut rien dire.
- « Le voir essayer réside d'une jouissance que peu d'hommes peuvent se permettre d'avoir. » ==> On ne réside pas de quelque chose. On résidence dans quelque chose, à la rigueur.
- « Agenouillé devant moi, il pleur son inconscience et me demande pardon » ==> il pleure. Du verbe pleurer. Conjugaison des verbes du premier groupe, c'est du niveau CE1/CE2.
Bref, la conclusion est que tu ne sais pas écrire en français. Plutôt que de tenter de... donner du style ou autre, prends un dictionnaire et va lire les définitions des mots que tu utilises. Entre les fautes de grammaire et les mauvais emplois de mots/structure, tes écrits font mal aux yeux. De ce fait, je me demande qui peut bien vouloir lire vraiment les aventures de ton perso, tellement c'est douloureux de voir les fautes puis de chercher à comprendre ce que tu veux dire.
J'ai pourtant fait de mon mieux. L'idée n'est pas de t'enterrer (même si je suis très en colère contre toi et ce torchon que tu as pondu), mais de t'aider à comprendre comment déjà écrire en français, et peut-être mieux écrire ton personnage, mieux mettre en scène ses actions.
Le sujet est lent à se mettre en route. Sur les six posts, finalement, il se passe... A la fois beaucoup de choses, mais finalement, comme tu glisses sur la narration des choses importantes, il ne se passe pas beaucoup de choses.
Il n'y avait pas besoin de s'éterniser sur l'opération en elle-même. Ça, c'était bien fait/écrit. Mais toute la mise en scène, avant et après l'opération a été supprimée, alors que c'était ça qu'il fallait mettre en avant. Le passage avec le marchand de miroir ne sert qu'à mettre en scène une torture aussi glauque qu'inutile. On a compris, ton perso est fou et il aime torturer. Pas la peine de le répéter à chaque RP.
Par contre, tout l'affrontement avec les médecins qui ont mis un masque à Juusei pour LUI SAUVER LA VIE aurait du faire l'objet au moins d'un dialogue poussé. Les docteurs n'auraient jamais du accepter aussi vite de retirer le masque, qu'ils avaient mis au débout contraints et forcés pour permettre de vivre.
« Bonjour vous m'avez posé un peacemaker/greffé un rein pour me sauver la vie, et là, je veux l'enlever. »
« Oui, mais bien sûr, par ici. »
Le côté « je fais peur au docteur » n'est pas super bien joué. A peine une ligne, alors que justement, cette tentative d'intimidation aurait dû être le cœur du RP. Un médecin a juré de protéger ses patients, alors techniquement, un peu plus de résistance de la part du type aurait été bénéfique. Sauf si ce sont des docteurs psychopathes qui ont testé des trucs sur Juusei, mais ce n'est pas du tout le cas.
Attention!!! Dans ta demande de quête, il est marqué que ton perso négocie, contre une somme d'argent, le retrait du masque. A aucun moment, tu parles d'intimidation. Bon, vu le personnage, je valide, mais la prochaine fois, ça ne sera pas forcément le cas.
Tout le passage sur le réveil et le fait de ne plus avoir le masque, et que l'opération s'est bien passée et que Juusei n'a plus besoin du masque pour respirer est joué en un paragraphe. Finalement, on n'a pas l'impression d'un soulagement réel, d'une révélation pour Juusei. Idem pour la perte du FDD. Alors même que tu rédiges à la première personne du singulier, une écriture immersive puisqu'on est avec le personnage dans ses pensées les plus intimes, tu ne nous livres finalement aucune information concrète. Ton gars est un bloc de glace. Entre se faire épiler les gambettes ou avoir réussi à survivre à l'opération, il serait plus concerné par l'épilation.
Le dernier post est complètement contradictoire. Tuer des gars, Juusei le faisait déjà, avec son masque et son FDD. En quoi le fait de tuer 10 gars et le docteur est une libération ? En quoi ça a à voir avec le masque ou pas le masque ?
Le fait que le médecin soit là, derrière les Marines est en plus assez aberrant. Vu comment tu l'as joué avant, c'est une grosse chiffe-molle. Dans ce cas, pourquoi est-il avec la police (la Marine) pour l'interpellation d'un dangereux criminel ? Perso, si j'appelle la police parce que j'ai vu le mec recherché par toutes les autorités, je me carapate dès que les forces de l'ordre arrivent ! Et à côté de ça, l'infirmière, elle, n'a pas peur, ou très peu et tout.
Le coup de la tempête, le premier post, ne sert pas à grand chose. A part dire que Juusei se prend des grêlons sur la tronche, mais vu ce et qui il a déjà affronté, ce ne sont pas des grêlons qui lui font peur.
Le début de réflexion sur « dieu », le « destin », « revenir là où on a souffert », « confronter ses peurs/passé » aurait mérité d'être beaucoup plus développé. Par exemple, au lieu de dire que Juusei roupille tranquille enterré sous le sable, dire qu'il est hanté par ses souvenirs ? Ou qu'il continue de réfléchir à ces questions ? Et pas simplement le dire, mais narrer sa réflexion. En exprimant clairement ses doutes, et pas simplement « Juusei doute », c'est comme ça que tu accroches ton lectorat. Sinon, il n'y a aucune empathie envers Juusei, puisque finalement, on ne sait rien de ses pensées réelles et profondes. Cf sytle « narration en je ».
Dernier point, et là, je suis extrêmement déçue.... Tu mets ton personnage en scène sur Alabasta. L'île qui refuse d'avoir des Marines sur son territoire. Et pourtant, ça ne te pose aucun problème de tuer... une escouade de Marines. Comment dire ?
Bon, on va dire que ce sont des gardes de l'armée d'Alabasta. Mais bon, vu ton ancienneté sur le fow, le fait qu'Alabasta est tirée du manga originel, ce genre de faute ne devrait pas se retrouver dans tes écrits.
Gros avertissement!!!Hum, tu penses vraiment qu'enlever le FDD de ton perso peut se faire comme ça, en douce, sans même une demande auprès du staff ? Saladin n'est pas incarnable par les joueurs, c'est l'arme ultime du staff, et dans le staff, on n'est pas prêteur des armes ultimes. Du coup, j'invalide le retrait du FDD.
Je ne valide pas l'entraînement non plus. Où as-tu mis un entraînement ? Là, je ne vois que Juusei qui maîtrise à fond son haki. De ce fait, j'invalide les utilisations de haki aussi parfaites, et donc ceci enlève le côté torture/spectaculaire des meurtres. On ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le sourire la fermière.
La prime augmente, mais le gain de PP/PI se fait lors qu'on passe le palier, pas qu'on est au milieu de sa progression. On ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre, le sourire la fermière et le loyer du moulin.
Je compte le meurtre du civil, le meurtre du docteur et le combat mortel contre une escouade. Vu la dégressivité de PP, je vais t'en donner 2. Pour les PI, je t'en donne 5.
Niveau D, on est sur du Rp normal présent, au seuil de 320, et je suis sur du 90 D en étant très généreuse.
Ce qui te fait
4 774 D, -227 pp et – 217 pi.
Bon jeu pour la suite.