Hello Canaille, me voilà pour votre gros Rp sur Manshon.
Je commence par un point forme, avec une première partie vraiment axée orthographe/grammaire/conjugaison, des fautes qu’il faut vraiment s’entraîner à effacer, avec de la relecture, de la vérification des règles, de la relecture et de la relecture, surtout. Je n’ai fait que le premier post, mais c’est parce que mon point forme comporte une deuxième partie :
« ils n'allaient pas se perdre en conjoncture » > « conjectures »
« En tout les cas » > « tous »
« Bien qu'elle aimait » > Après « bien que », on utilise nécessairement le subjonctif, donc « bien qu’elle aimât »
« par dessous tout » > « par-dessus »
« qui éclairait en demie-tente » > « demi-teinte »
« tout un tas de souvenir » > « souvenirs »
« on est bientôt arrivé » > « arrivés »
« Depuis ce jour béni ou elle avait été recruté » > « où elle avait été recrutée »
« Elle n'avait pas été sauvé » > « sauvée »
« ils devaient se faire discret » > « discrets »
« certains protagonistes de cette île n'allait pas apprécier leur retour » > « n’allaient »
« les faire cuir » > « cuire »
« après avoir bien fêter la journée » > « fêté »
« le binôme faisait plus truand du moment que bourgeois bien lotit » > « truands du moment que bourgeois bien lotis », même si je sais pas trop ce que c’est un « truand du moment »
« je connais une bonne auberge ou l'on sera tranquille, et ou l'on pourra peut-être glaner quelques infos puisqu'elle appartient à la pègre... » > « où l’on sera tranquilles, et où l’on pourra peut-être glaner »
« la salle principale était fraîche par rapport au étage » > « à l’étage » ou « aux étages »
« la plupart semblait avoir oublié les événements » > « semblaient », la plupart implique un pluriel
« Mais il y'avait des marines qui n'avait que ça à faire, que de se souvenir » > « il y avait des marines qui n’avaient que ça à faire ; se souvenir. »
« pour arriver à leur fin. » > « leurs fins »
« tête baissé » > « baissée »
Voilà, on arrive à la deuxième partie du point forme. Qui va concerner le sens de ce que tu dis, ou essaie de dire. Pareil que pour la première partie du point forme, je me suis arrêté à la fin du premier post, mais c’est déjà pas mal :
« elle appréciait savamment le silence d'or qui s'instaurait depuis le départ en grande pompe de son petit navire, au moins aurait-elle un peu de tranquillité pendant le voyage » > Première chose, je ne vois pas ce qu’il y a de savant dans ta façon d’apprécier le silence, seconde chose, si Canaille apprécie déjà le silence, c’est que le voyage a déjà commencé et qu’elle a déjà de la tranquillité donc « avait-elle »
« faire montre de ses grands chevaux sur lesquels elle montait rapidement et souvent » > Attention, détourner une expression comporte des risques pour la santé du sens de la phrase, si « monter sur ses grands chevaux » signifie « se mettre en colère rapidement », « faire montre de ses grands chevaux » veut dire « montrer ses grands chevaux », du coup la phrase tombe un peu à l’eau, à moins que t’aie embarqué des poneys gigantesques sur le navire.
« Il y'avait quelque chose de revigorant dans le fait de piloter un navire, surtout une coque de noix aussi sensible que la leur. Et par temps clair. » > « il y avait » mais c’est surtout le « Et par temps clair » qui me pose problème. Et par temps clair quoi ? Manque peut-être quelque chose pour graduer et rattacher à la phrase d’avant : « Surtout par temps clair » ça ferait répétition avec le surtout juste avant, mais pourquoi pas « Encore plus par temps clair ».
« Être la garante » > La garante de quoi ? Garant ne s’emploie pas sans être rattaché à quelque chose : Garant du savoir, garant de la liberté, etc.
« Elle n'était plus une gamine maintenant, elle prenait ses propres décisions -bien que parfois douteuses, elle menait sa barque comme elle en avait envie, et pratiquement plus personne ne lui donnait d'ordre, ou tout du moins les suivait-elle en son âme et conscience. » > La structure de cette phrase est vraiment super complexe et plutôt maladroite, bien sûr, on comprend ce que tu veux dire, je tente une version un peu plus structurée : « Elle n’était plus une gamine maintenant, elle prenait ses propres décisions – parfois douteuses, certes, mais elle menait sa barque comme elle en avait envie. Et pratiquement plus personne ne lui donnait d’ordre, ou tout du moins ne les suivait-elle qu’en son âme et conscience. »
« Ils accostèrent dans un petit port qui jouxtait le principal, dans le silence d'une nuit à Manshon -autant dire qu'on avait de la rumeur haineuse et festive qui couvrait leurs traces. » > Jouxter, c’est être juxtaposé, donc qui touche, a priori c’est le même port, non ? (Je m’y connais pas nécessairement en ports, mais je vois mal comment deux ports qui sont mitoyens sont délimités, pour moi ça fait juste un grand port), deuxièmement, je comprends pas le reste de la phrase, la nuit est silencieuse donc on a de la rumeur haineuse et festive ?
« Autant dire qu'il fallait pas montrer patte blanche, sinon l'on finissait souvent dans une basse fosse avec le troufion à l'air et le porte monnaie allégé » > Montrer patte blanche c’est, je cite google pour être plus concret « prouver son identité, donner un signe de reconnaissance ou une autorisation pour entrer dans un lieu. », y a aucune notion de bien ou de mal dans cette expression. Parce que là ta phrase veut dire que si tu montres un signe de reconnaissance ou une autorisation pour rentrer tu finis les quatre fers en l’air avec ton argent en moins ? Ça n’a pas beaucoup de sens.
« Elle ouvrit la bouche, et murmura à son partenaire depuis quelques temps déjà : » > Tu essaies de dire qu’ils sont partenaires depuis quelques temps déjà, mais t’es plutôt en train de dire avec un problème de concordance des temps que Canaille murmure depuis quelques temps déjà. Faut rajouter un verbe auquel peut se raccrocher « depuis quelques temps déjà », par exemple « à son partenaire avec qui elle traînait depuis quelques temps déjà ».
« Dire que de nos jour tout appartenait à la mafia sur Manshon aurait été un pléonasme qu'elle évitât, tout du moins seraient-ils bien accueillis par l'aubergiste. » > Non, le pléonasme c’est pas de dire « de nos jours tout appartient à la mafia sur Manshon », ce serait plutôt « une auberge de Manshon qui appartient à la pègre » qui pourrait être pris comme un pléonasme, la première phrase peut-être assimilée à une vérité générale à la limite.
« Ils entrèrent et un instant qui dura quelques poignée de seconde -mais qui lui fit l'effet d'être des heures, ils furent le centre d'attraction principal des clients déjà installés. » > La structure est encore une fois maladroite, en plus tu réutilises le mot instant dans la phrase juste après. Puis c’est soit « centre d’attraction », soit « attraction principale », puisque qu’il ne peut y avoir qu’un centre, celui-ci est forcément le principal, là il y a pléonasme. Proposition de correction de la phrase : « Ils entrèrent et pendant une poignée de secondes qui lui fit l’effet de durer des heures, ils furent l’attraction principale des clients déjà installés »
« Elle réceptionna la commande qui se composait d'un bouillon de légumes avec du lard, et de bières pour faire passer le tout. Et avaler la grosse pilule qu'allait lui mettre Canaille quand elle termina par dire » > Une fois de plus qu’est-ce que ça veut dire ? Canaille réceptionne la commande pour faire passer le tout, puis phrase d’après, Canaille va mettre une grosse pilule à… Ben à personne, il manque le sujet de la phrase, en l’état, c’est Canaille qui se met elle une grosse pilule à avaler. Mais même si on comprend que c’est à Jacob que se réfère « avaler la pilule », sans contexte préétabli, l’expression n’a aucun sens. « Avaler la pilule », c’est « accepter quelque chose de déplaisant », même dans la suite, y a rien de déplaisant à quoi peut se référer l’expression. On peut dire « avaler la pilule de la mort de machin/de la perte de beaucoup d’argent/etc. », mais certainement pas « avaler la grosse pilule qu’allait lui mettre Canaille », qui signifie soit que cette dernière va lui filer un médoc, soit avec un second degré assez graveleux qu’ils vont faire des cochonneries.
Voilà, en soi, je ne trouve que ça s’améliore un peu sur les posts suivants, le premier post étant le plus brouillon. Ce que j’ai remarqué, c’est que tu emploies énormément de métaphores et de détournements d’expressions, ce qui parfois se révèle plutôt heureux, intéressant à lire, sympa. Mais parfois, notamment quand tu perds le sens de l’expression de base, on perd complètement l’intérêt de l’expression et on à l’impression que c’est juste du forcing dans le texte pour caler des phrases « qui font bien ». Sauf que c’est pas mal de caler des phrases qui font bien quand elles ont du sens, sinon c’est dommage. Et quand je dis que tu en utilises énormément, je pèse mes mots, y en a douze par paragraphes, ce qui entraîne parfois une lourdeur dans le texte alors que tu cherches à éviter la lourdeur du premier degré en faisant ça, attention au dosage. Petit exemple de trop plein (à mon goût bien sûr, cet avis est bien évidemment subjectif) : « Surtout pas les mafieux, qu'ils allaient encore une fois rouler dans la farine. Et les passer au tamis après. Puis les faire cuir à feu doux. »
Dernier petit point :
Cette phrase me fait tiquer, quel est l’intérêt du « experte en esquive de mains aux fesses » ? Tu ne le mentionnes que là, ne le réutilises pas pour justifier quoi que ce soit, ne mentionne pas de main au cul préalable qui pourrait donner une raison à ce « titre », bref, c’est de trop pour moi.
« Elle s'arrêta quelques instants pour commander à boire et à manger à la serveuse experte en esquive de mains aux fesses »
Voilà pour le point forme, il est déjà conséquent, je pense que tu auras de la matière.
Et on commence le point fond, et je vais faire ça chronologiquement, post par post, histoire de ne rien oublier.
Me manque dans les posts d’introduction de l’introduction. Les deux révos, vous parlez de grabuge que vous avez provoqué sur l’île, sans jamais remettre de contexte. Je me doute que vous avez dû faire ça dans un précédent Rp, mais, pensez au lecteur qui lui, n’a pas forcément lu, et se demande à quel point vous vous êtes faits remarquer, qu’est ce que vous avez bien pu faire pour être persona non grata sur l’île, bref, pourquoi vous êtes si flippés d’être repérés ?
Secondo, l’introduction de pourquoi vous êtes ici ? Une mission d’infiltration. Certes. Mais pour infiltrer qui ? Et dans quel but ? Parce que quand Jacob « Torpille » une mission dont le lecteur ne connaît pas les tenants et les aboutissants en gueulant dans un bar, on se dit qu’il aurait aussi bien pu la bousiller en se faisant cuire une flammekuche tant on ignore tout de ladite mission.
Ensuite, c’est au tour de Laïra de s’auto-détruire, elle vient d’empocher de l’argent, peut potentiellement en gagner trois fois plus, et elle ouvre sa gueule pour trahir son employeur, elle a pas trois sous de jugeote la petiote. D’autant qu’elle le fait par réflexe, réflexe de quoi ?
Ensuite, vient l’introduction du côté Peeter, et là, c’est plutôt bien fait, on comprend ce qui se passe, c’est clair concernant la réception des armes, la fabrication de la poudre (qui était clairement dite aussi dans le post de Laïra, juste que là, on a enfin, au bout de quatre posts posé l’intégralité des bases de la situation). Mais la situation exposée par Peeter me fait tiquer quant à la mission des révos. Ils sont censés infiltrer le hangar pour récupérer les armes ? Sachant que tout le monde les connaît alors aucune chance d’infiltrer ? Du coup, ils préfèrent gueuler dans un bar pour avoir une idée d’où chercher, pourquoi pas, mais pas à deux, ils n’ont aucune chance de s’en sortir après… Bref, tout ça me fait dire que la Révolution est toujours aussi peu capable de faire des plans d’action efficaces, utiles et intelligents.
Le post suivant de Canaille ne fait pas vraiment avancer l’intrigue, du coup difficile de dire quoi que ce soit dessus, vous êtes juste sortis de l’auberge (pas de mauvais jeu de mots).
Puis vient la blagounette de Jacob qui va acheter ses clopes pour éviter une poursuite inutile et dangereuse, car les mafieux sont effectivement beaucoup plus nombreux que vous. La décision de temporiser est bonne. Cela dit, vous avez laissé partir votre « piste », sans savoir ce que sait Laïra sur les affaires qui vous intéressent (finalement pas grand-chose, le gars n’a pas eu le temps de lui dire ce qu’il attendait d’elle).
Faut faire attention quand on reprend ce qui s’est passé dans les post précédents de son point de vue, à ne pas changer le cours des événements : « À peine sur pied que la crasseuse venait l'alpaguer, l'excentrique à la corde sur les talons ». Quand Canaille vient chercher Laïra, Jacob ne peut pas être sur ses talons, puisqu’il a filé presto s’acheter des clopes dans un élan de manque intense. À part ça, Laïra justifie effectivement qu’elle a trahi le mafieux sans aucune raison valable et elle s’en fout d’obtenir le reste de la paye, soit. Mais elle va avoir la mafia au cul et ça, elle a pas l’air d’en avoir grand-chose à faire non plus, elle préfère aider de parfaits inconnus qui pourraient être bien pires que les mafieux, on ne sait pas.
Puis elle évite à Jacob de se prendre une balle d’un tireur d’élite qui cherche à le buter et elle se la prend dans le flanc ? Mais il visait quoi ? Les couilles du type ? L’abdomen ? Le plus simple quand on a un beau fusil à lunettes et qu’on sait s’en servir, ce qui semble être le cas du type puisqu’il a été formé comme tireur d’élite par la marine, c’est sans doute de viser la tête ou à la limite le torse. Et il n’y a pas mention d’un problème de trajectoire de la balle, juste de Laïra qui se fout dans celle-ci. Ou alors Laïra a les flancs au niveau de la tête ou du cœur de Jacob ?
Ensuite Canaille fait un aller-retour à l’endroit où est supposé être le tireur d’élite sans vraiment chercher à le retrouver et en retournant sur ses pas pour aider Laïra, dont elle ne sait rien, mais qu’elle suppose amie parce qu’elle les aide et qu’elle ne semble pas attirée par l’argent. Qu’est ce qui lui fait se dire ça ? A priori, Canaille n’est pas au courant de la transaction entre le mafieux et Laïra, aucune raison pour qu’elle sache qu’en vendant la mèche elle a perdu l’opportunité de gagner un paquet de fric. On a l’impression que Canaille sait énormément de choses sur Laïra alors qu’ils ont à peine échangé trois mots.
Ensuite, ils lui cherchent un médecin, bon, pourquoi pas, elle leur a dit qu’elle pouvait les aider. Mais aucune mention du fait que peut-être le tireur d’élite est toujours là quelque part, ils ont pas l’air de faire trop gaffe. Puis on enlève la balle, on la recoud à l’arrache, ok. Puis Jacob se barre, sans avoir les infos de Laïra ? Pourquoi ? Il l’a soignée juste pour ça, et il se barre, alors qu’en l’état, avec le sang qu’elle a perdu et qu’elle perd sûrement encore, parce que l’hémorragie interne, c’est rarement bon, on se dit difficilement qu’elle va le suivre. Puis Jacob se fait à son tour tirer dessus et se fait toucher… Au mollet ! Mais là, on a la justification, qui est vraiment bienvenue, parce que sinon, on commencerait à se dire qu’il est vraiment nul ce tireur d’élite.
« Restait que piquer les armes avant qu'elles ne soient en possesion de Carbopizza était le meilleur stratagème possible. »
Je cite ici une phrase d’un post de Canaille parce que ça résume un peu tout ce que je pense de votre mission de révolutionnaires : Piquer des armes au moment où c’est le moins difficile, c’est pas un stratagème. Le stratagème, c’est la façon de le faire, et le moment fait partie de la façon. Mais pour l’instant, votre manière de faire n’est très certainement pas la meilleure possible. Vous faites un bruit de dingue alors que vous n’êtes que deux et tout ce que vous avez réussi à récupérer sur les armes, c’est potentiellement leur planque et deux balles, une dans Jacob, une dans Laïra… Si vraiment vous êtes persuadés d’agir pour le mieux, alors la révo est condamnée, parce que stratégiquement, ça n’a aucun sens, c’est un plan de bourrins pas très au courant des forces en face.
Et plutôt que de fuir sachant qu’ils vous ont perdu de vue et que vous pourriez foncer directement à l’entrepôt, mais non, vous vous remettez dans la ligne de mire du sniper et allez vous battre. Mais pourquoi ? Pour avoir une séquence de baston ? Il suffisait de ne pas sortir ce genre de phrase : « ils en profitèrent pour passer d'un toit à l'autre sans être vu. Même le sniper ne les avaient pas encore remarqué. » Si vous n’êtes pas vus, que vous vous baladez sur les toits, barrez-vous, vous êtes dans la merde ! Ah non, pas tant que ça, le sniper vise dans les pieds de Canaille, probablement qu’il doit penser que vous êtes comme Achille, vulnérables au niveau des talons.
Petite parenthèse spéciale Jacob qui a demandé un avis sur le duel avec le tireur d’élite : En soi, c’est bien écrit, c’est plutôt chouette à lire, bien construit, l’effet fonctionne. Le seul truc que j’ai à reprocher c’est le manque complet d’opposition du gars. C’est un ancien Marine, tireur d’élite, et il fuit ? Il a pas une autre arme sur lui ? Il est pas capable de tenir un peu ses nerfs ? Mais il devrait être canné depuis longtemps le bonhomme alors… Du coup, ce zoom express sur ce passage en particulier ne fait que préciser mon impression générale sur le Rp : Vous faites des trucs sensass, du spectaculaire, avec des blessures, des bastons, des incendies, des fusillades, mais vos personnages passent à travers tout sans les difficultés qu’ils devraient subir. (Non, pour moi une balle n’est pas une difficulté, la preuve, c’est que vous continuez à combattre sans vraiment de problème après) Et vu le merdier dans lequel vous vous êtes mis, et avec la tactique que vous adoptez, vous êtes morts une demi-douzaine de fois dans ce Rp pour moi.
Bref, je reviens au déroulé avec le post suivant de Laïra et enfin, les révos apprennent où est l’entrepôt. C’était moins une qu’ils crèvent avant même d’avoir essayé de réussir leur mission… Puis Laïra gambade et tue du mafieux sans plus tenir compte de sa blessure…
« Toi aussi lecteur, tu trouves qu'elle se laissait distraire par un rien ? Et encore, vous ne l'avez pas vu durant son cycle menstruel. » Ça, vraiment, je trouve ça d’un très mauvais goût. Ca ne sert à rien, ne fait pas avancer l’histoire, suppure le machisme et la misogynie, c’est vraiment très bof.
Outre ce petit passage, Canaille vient de se prendre une balle dans l’épaule, de se faire souffler par une explosion contre un mur et malgré tout ça, elle continue de se battre comme si de rien n’était, c’est magique. Et elle pare des balles avec son sabre ? Je suis allé zieuter le fiche technique et y a bien la toupie qui peut protéger Canaille, mais contre les balles ? C’est un peu fort de café. D’autant que Canaille dit qu’elle lui laisse une chance de se défendre, pourquoi ? C’est un peu stupide, vous êtes pas en bonne posture et Canaille laisse attaquer son adversaire ? On a l’impression que c’est juste pour caler la technique, c’est dommage. Et un chouïa grosbill. Elle se prend malgré tout des blessures au niveau des jambes, j’espère qu’elle a du mal à se déplacer pour la suite…
Bah non… Elle court comme une gazelle… Bon, de toute façon, je crois que vos blessures vous font finalement pas grand-chose, Laïra a une hémorragie au flanc, Jacob, une blessure à la jambe, une autre au cou, et désormais une bastos dans le bide, Canaille est blessée aux jambes et à l’épaule et devrait souffrir de l’explosion, ça commence à faire pas mal pour une équipe qui réussit malgré tout à toujours continuer.
Et là, pour moi, avec le dernier post de Jacob, on arrive à l’apothéose du grosbill. Le gars est au bord de la mort, il peut à peine déglutir, il se fait bazarder à la flotte, mais comme il a une corde, ça devient super man. En plus, il s’attaque à un bateau qui est censé arriver dans une demi-heure selon les gars à bord et il zigouille tout le monde dans un baroud d’honneur, puis pense à foutre un drapeau pour prévenir ses potes qu’il a réussi à récupérer les armes parce que franchement, il est trop fort. Non. Juste non. C’est pas possible. Vous aviez aucune chance de réussir cette mission et pourtant, vous y arrivez…
Et Canaille et Laïra arrivent à se défaire de Peeter et à nager jusqu’au navire, qui doit quand même pas encore être arrivé sur le port puisqu’il n’y a plus personne pour naviguer.
Dernière petite citation de Canaille : « Elle n'avait même plus la force d'aller vérifier la marchandise qui se trouvait en cale, et pria pour qu'ils ne se retrouvent pas avec des sacs de contrebande plutôt que les armes qu'ils devaient voler ». > Très sincèrement, étant donné le déroulé scénaristique du Rp, j’hésite à valider cette option…
Commentaire général, vous écrivez bien, vous marchez bien ensemble, y a des séquences qui sont vraiment chouette, mais il manque un scénario. Ou au moins des décisions un peu logiques et des difficultés qui soient réellement traitées. Parce qu’une blessure, oui, ça peut être une difficulté, mais quand celle-ci n’a aucun impact sur les actions que vous faites après, ben… C’est juste grosbill et pas très intéressant.
Bref, je vais en terminer avec cette récompense par un petit point personnel pour chacun :
Pour toi Canaille, outre certains problèmes au niveau de la forme, je dois dire qu’il y a quelques passages un peu grosbill, tu te soucies assez peu de tes blessures et tu parviens toujours à te sortir de tout sans encombre. C’est dommage parce qu’il y a des trucs qui sont très sympas, ta plume, quand tu utilises les expressions à bon escient n’est pas désagréable et je crois qu’un scénario un peu plus poussé vous aurait servi, à tous, pour faire un RP qui n’ait pas seulement de la gueule (car le Rp a de la gueule, soyons clairs), mais aussi du sens.
Et on passe aux points patates, je vais partir sur 189 Dorikis et 20 PP.
Ça nous amène à 2024 Dorikis, -107 PP, PI inchangés
Bonne continuation, et si questions, n’hésite pas!