Alors alors... Première pour toi comme pour moi !
Bonjour bonsoir, me voilà pour récompenser ton RP du 14 août ^^.
Je note d'ailleurs que ce n'est pas à proprement parler ta quête, ni même sa première partie, mais plutôt son introduction. Mais ah, c'est le début de l'arc dont ta quête est le centre, ne soyons pas tatillon. Cela ne me ressemblerait pas.
Bref, sans plus tarder ~
Point Forme :- L'orthographe à proprement parler:
elle avait visité plusieurs des établissements qui avaient été présent -> présents
rue des Pillouse -> Pillouses
aucun d'eux n'avaient voulus d'elle malgré son classement -> n'avait voulu d'elle
une femme dans leurs cuisines les dérangeaient ->une femme dans leur cuisine les dérangeait (sauf s'ils ont tous plusieurs cuisines chacun)
être parti de son île pour rien -> partie
elle ne l'avait pas choisis -> choisi
s'étant enroulés -> enroulée
un sac de farine poser devant la porte -> posé
sur les pavées -> pavés
des broderies rouges au niveau du col et blanche -> blanches
cheveux bleus clair -> cheveux bleu clair
Piqué au vif et prête -> piquée
Actes de vandalismes -> vandalisme
le cœur remplit -> rempli
à la recherche de chasseur de primes -> chasseurs (en l’occurrence)
Vous allez avoir des bleues -> bleus
Je m’en occuperais -> occuperai (en l’occurrence)
pas un sous en poche -> pas un sou
l'une des leurs -> leur
D'autres discutaient déjà installer dans leurs coins -> installés dans leur coin
Discutions -> discussions
continuèrent leurs chemins -> leur chemin
chacun de ses gestes se faisaient -> faisait
cette dernière garda le silence, déjà concentré -> concentrée
Il se mit à tourner atour -> elle se mit à tourner autour
Robina modifia sa façon de combattra -> combattre
Quand au second -> Quant
qui avait la vue embrumer -> embrumée
Après s'être calmée et reprit ses esprits -> s’être calmée et avoir repris ses esprits (ou s'être calmée et reprise)
des violeurs voir des meurtriers -> voire
mais aucun ne convenaient -> convenait
Je suis désolé -> désolée (Robina qui parle)
c’est quoi ton marché petit -> petite (Robina est désignée)
Mouai -> Mouais (chipotage)
ça ne me parais -> parait
Aucun problèmes -> problème
qu'il avait perpétrés -> perpétré
Je ne sais si c'est un manque de relecture ou une difficulté à rendre cette dernière effective, car c'est surtout ça qui pèche. Il y a également pas mal de moments où tu ne fais pas de fautes à ce niveau, et on dirait que c'est bien mieux qu'à ta présentation. Je te conseillerais donc de te relire à froid, attentivement. Dans l'ensemble ça reste pas mal.
Parfois tes phrases se passent totalement - ou presque - de virgules, sans pour autant être courtes, rendant la chose un brin déroutant à lire. C'est surtout au premier post, je remarque.
- Les plus gros exemples:
Elle avait eu plusieurs fois la même critique, une femme dans leurs cuisines les dérangeaient déjà mais qu'en plus elle ne soit pas native de l'île et ne connaissait pas certaines épices qu'ils utilisaient ainsi que les connaissances de certaines viandes que les chefs avaient l'habitude d'utiliser dans leurs plats.
Après un énième refus de la part d'un des nombreux chefs elle se posa sur un banc et alors que le vent soufflait dans ses longs cheveux bleus clair elle leva les yeux au ciel en se demandant si elle a bien fait de partir de chez elle comme ça.
La patronne était gentille et avait un bon fond néanmoins elle ne connaissait rien au monde du goût et des saveurs et manger dans son restaurant n'était pas une révélation pour celle qui n'avait plus un berry en poche.
Il y a également quelques petits moments où des répétitions se font. Surtout quand le combat vient, on a du "combat" et "combattre" comme s'il en pleuvait
Le paroxysme étant atteint à ce moment précis :
Robina a écrit:Robina se permit un léger sourire puis augmenta le rythme, passant à son style de combat propre, mixant les deux façons de combattre. Sa façon de combattre le déstabilisa même s'il n'en montra rien.
Lorsque dans un seul paragraphe de six lignes et demi, on a pas moins de cinq fois combat, combattant ou combattre, ça commence à handicaper la fluidité de la lecture. Mais précisons bien que ce souci n'en est vraiment un qu'à ce moment. Dans l'ensemble, c'est bien.
Tu ne t'attardes pas en verbiage mais le vocabulaire est plutôt fourni, malgré les quelques répétitions en certaines occurrences. Les quelques manquements de ponctuation mis à part, le texte est dans l'ensemble bien aéré, plutôt bien rythmé. Plus qu'à peaufiner donc !
Point Fond :D'emblée, tu nous situe l'action en résumant succinctement les précédentes aventures de Robina, ce qui est très bien.
Pourtant, notre coq avait fait grande impression rien qu'avec son premier plat, l'hitsumabochi de Sanderr
Alors, c'est personnel, mais cette manière de dire "notre" pour désigner ton personnage, j'avoue ne pas apprécier du tout. Mais surtout, un "hitsumabochi", j'admet que nous expliquer ce que c'est - ou à défaut nous mettre un petit lien - n'eut pas été de trop. Parce que là, à part une déformation d'un hitsumabushi, ce plat japonais typique de Nagoya constitué d'un bol de riz avec des anguilles grillées que l'on mange d'une façon compliquée en quatre étapes, ben je ne vois pas à quoi tu peux faire référence. Et attendre de son lectorat qu'il connaisse à fond la cuisine nippone est plus que périlleux. Tout ça pour dire qu'on ne sait pas trop ce qui a impressionné le jury de ce concours passé.
D'un coté, on nous dit que Robina a bluffé tout le monde avec ses talents de cuisinière, de l'autre qu'elle est refusée de partout parce que... c'est une femme et qu'elle n'est pas de l'île.
Alors, Cocoyashi n'étant pas une grande île, et le monde d'OP étant ce qu'il est, il ne doit pas être rare du tout d'avoir des personnes non natives se présenter. Et de ce qu'on a vu dans le manga, ça n'a pas l'air d'être l'Arabie Saoudite niveau traitement des femmes. Rien non plus dans la présentation de l'île ne vient appuyer cela. Il me semble donc qu'avoir une unanimité de gars cons comme des briques au point de refuser une cuisinière de génie comme employée reste ici peu probable. Nous avons deux faits qui ont un peu de mal à coexister pour que le tout soit tout à fait cohérent, ou alors les chefs sont vraiment
tous finis à la pisse d'alcoolique.
C'est peut-être moi qui fait des hypothèses farfelues mais n'est-ce pas juste un prétexte chancelant pour justifier le passage en CdP
?
La frustration d'être parti de son île pour rien sur la première destination qu'elle avait eu, certes elle ne l'avait pas choisis...
Argh, l'abus de langage "sur"... "vers" eut été bien plus correct.
On apprend donc que Robina s'est retrouvé sur Cocoyashi par hasard, comme sur un coup de tête. Pourquoi, aucune idée, et voilà qui aurait eu sa place dans l'introduction du tout début. Avec cette info, on aurait eu le combo gagnant ! On ne saisit donc pas très bien l'enjeu, mais ce n'est pas un gros souci non plus.
La pauvre demoiselle est donc frustrée et dans une sale situation. On nous la présente également comme un peu maladroite, je retiens.
Après toutes ses péripéties...
Je ne suis pas entièrement sûr de si la chose était de l'humour ou non, en tout cas c'était très drôle
On fait monter la sauce de ladite frustration et de la gaucherie de Robina, la dépeignant comme une pauvre fille un peu gourde... et malchanceuse. Tout lui tombe sur le dos, bien que la chose semble être aussi un peu le résultat de sa décision semble-t-il irréfléchie de partir ainsi n'importe où.
Quand soudain une feuille lui tomba sur le visage et manqua de l'étouffer, elle l'attrapait et s'apprêtait à la jeter quand elle vit que c'était une affiche pour un recrutement.
Elle se sent déprimée, chose qui étonne quand on se souvient qu'elle nous est vendue dans sa présentation comme ayant, je cite "un moral à toute épreuve". Au moment où on se demande si elle ne va pas choper le tétanos en marchant sur un bout de verre, vu la mauvaise série qu'elle se coltine, un vieux papier vient se coller à sa face déconfite, comme la providence faisant un baiser espiègle et un peu sale. Providence, je ne plaisante qu'à moitié, puisque c'est là que LA révélation se fait pour Robina. On se demande ce qu'il serait advenu si elle avait pris une publicité pour le bordel local en pleine poire
Plus sérieusement, entre vouloir faire à manger et vouloir traquer du criminel, il y a un sacré écart que ne comble pas ce simple "elle ne perdrait rien à se rendre à la maison des chasseurs de primes".
Sur Cocoyashi, île connue pour sa production maraîchère, pas très dur d'imaginer où elle aurait pu aller en choix de repli pour un boulot alimentaire, sans mauvais jeu de mots. Certes, ramasser des mandarines ou les foutre dans des caisses n'est pas des plus sexy, mais sans être un rigoriste à cheval sur le réalisme on se dit tout de même que chasseur de primes, comme ça, c'est un peu sec. Et on ne me fera pas croire qu'on n'accepte pas la main d'oeuvre étrangère pour ramasser des fruits hein
Tout ça pour dire que ce choix tombe un peu comme un cheveu - bleu - sur la soupe, à mon sens.
... Je peux faire quelque chose pour vous mademoiselle ?
Après une autre série visant à bien nous faire comprendre à quel point Robina n'est pas très dégourdie, elle arrive enfin chez les chasseurs de primes. Pas bien méfiants les bougres d'ailleurs, m'enfin peut-être que le mec à l'entrée a mémorisé toutes les têtes sur les avis de recherche. Par contre là on a droit à la déclaration de foi de ton personnage, et on en revient à ce que je disais plus haut : ça semble sortir de nulle part. Qui plus est, quand elle dit qu'elle boutera les brigands à coups de pieds, sachant qu'elle a perdu contre une couverture le matin même... Encore une fois je ne sais si c'est volontaire mais c'est très drôle, bien qu'on se sente un peu mal pour elle.
En passant, la couleur pour celui qui sort semble la même que celle de celui qui accueille, si bien qu'on a du mal à savoir si ce sont deux personnes différentes.
Les intestins de celle qui venait d'entrer dans le bureau se nouèrent d'appréhension pour plusieurs raisons.
La licence n'est pas gratuite, évidemment, et ça Robina ne l'avait pas prévu. Encore une fois, on se demande pourquoi ce choix de sa part, et on s'étonne d'une telle impulsivité. D'une telle inconséquence, également, elle est menacée de se retrouver à la rue mais elle arrive pour traquer du criminel la bouche en cœur, les mains dans ses poches vides.
Bref, petit passage description, trajet, et hop la voilà catapultée d'emblée dans un combat à mains nues, sans plus de cérémonie. Soit tous les chasseurs de primes de Cocoyashi, petite île tranquille où l'on cultive des mandarines, ont un don inné pour percevoir les armes cachées et les intentions des inconnus qui viennent les démarcher, soit ils sont tous endormis à force d'être en sécurité. Parce que là, si Robina avait été une meurtrière, elle aurait pu faire un sacré carton. Pas de questions, pas de fouille, même pas un brin de méfiance ! Un comble, pour des briscards sensés tremper dans le monde du crime au quotidien.
L'instructeur peu méfiant, donc, qui soit dit en passant a une couleur qui rend ses répliques difficiles à lire, la fait combattre contre un jeunot, à mains nues. Et là, notre héroïne, celle qui nous a été dépeint comme une pauvre bougresse maladroite, impulsive et inconséquente, se révèle être une crack en baston. Elle balade son adversaire comme s'il n'était qu'un gamin qui agite les bras, ou presque.
Tu peux t'escrimer ainsi jusqu'à la tombée de la nuit, tu ne parviendras pas à vaincre ma garde. C'est ainsi.
Tel était le message discret qu'elle lui faisait parvenir.
On tombe des nues, sur le moment. C'est comme si d'un coup, on avait un autre personnage à sa place. Le combat en lui-même est d'une note très shônen, ce n'est pas ce que je préfère mais rien à redire dessus. Il est bien rythmé, on comprend ce qui se passe, bref c'est propre. Reste qu'on se demande vraiment ce qu'il se passe avec Robina. Le combat gagné, vient le moment de passer à la caisse, et l'addition est salée. Mais...
L'affiche, qui lui apporta le salut...
Encore une fois, au delà de la providence, quelle impulsivité ! Elle qui est décrite comme débonnaire dans sa présentation, la voilà qui, d'un regard d'un seul, après avoir perdu contre une couette puis gagné contre un jeune chasseur de primes en pleine forme, saute à pieds joints dans son projet sorti de nulle part ou presque. Elle se décide à aller traquer du proxénète, rien que ça. Une combine plus tard avec le mec de l'accueil, décidément pas méfiant pour un sou, et hop la voilà qui s'en va, prête à aller se manger des poubelles dans une ruelle la nuit, vu sa maladresse
Pas vraiment de PNJs développés, d'ailleurs. On sait que celui de l'accueil des CdPs est grand, que l'entraîneur est "d'un certain âge", qu'Arnold semble un peu vantard et a les yeux marron (et qu'il est en théorie plus faible que des draps
), que l'aubergiste a bon fond, que les chefs sont couillons, mais c'est tout. C'est dommage, même pour une introduction.
Bon, en conclusion !
Rien n'est aberrant, dans ce RP, mais trop de choses ne s'accordent pas, encore une fois sans mauvais jeu de mots. Cuisinière qui a épaté tout le monde mais traitée comme la dernière des malpropres alors qu'elle veut juste un boulot de commis, déprimée alors que sensée avoir un moral à toute épreuve, qui se lance comme ça dans la chasse à l'homme sans réelle raison, d'une maladresse crasse sauf quand il faut savater pour les besoins du scénario...
On dirait que tu voulais qu'elle soit CdP mais que, faute de trouver une justification plausible, tu as juste brodé un déroulement où tout va de soi, pas désagréable à suivre bien sûr, mais qui laisse clairement un drôle de goût en bouche. On reste sur sa faim sans avoir d'aigreurs d'estomac, donc. C'est un RP introductif, je ne vais donc pas râler outre mesure sur le manque de difficulté, mais vu que tu vises un PNJ plus fort que Robina, j'espère que la suite tiendra compte de cela !
Pour résumer : c'est pas mal du tout, mais relis toi, attention aux formulations maladroites et à la ponctuation, et attention à la cohérence ! Cohérence concernant ton personnage et ses actions, concernant les PNJs, et concernant les facilités d'écriture. Applique-toi et ta quête sera superbe ^^.
Les gains :RP normal, de 1 à 1000 dorikis -> jusqu'à 520 dorikis de gain. Pas de malus FB ou Blues.
Pour le tout, + 310 dorikis.
Au niveau des actions : pour avoir gagné ton combat d'entraînement, + 1 PP et + 1 PP
Ce qui nous fait donc un total de 775 dorikis, 1 PP et 1 PI !
Si tu as des questions ou quoi que ce soit d'autre, n'hésite pas. Dans tous les cas, amuse-toi bien et j'espère te lire prochainement ^^.